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À partir d’avant-hierActualités numériques

Anbernic RG35XXSP : une console d’émulation au look GBA

14 mai 2024 à 14:47

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Pas vraiment un montre en terme de puissance d’émulation, la Anbernic RG35XXSP embarquera un SoC AllwinnerH700 accompagné de 1 Go de mémoire vive LPDDR4 et de 64 Go de stockage sur une carte MicroSDXC. Suffisant pour piloter des émulateurs de console basiques.

La puce de la Anbernic RG35XXSP est un SoC quadruple cœur Cortex-A53 cadencée à 1.5 GHz et accompagnée d’un circuit graphique ARM G31 MP2. C’est une solution déjà employée par la marque dans la Anbernic RG35XXH ci-dessus qui propose de très bonne performances jusqu’à la PSX.

Son écran est un 3.5″ IPS en 640 x 480 pixels et l’engin propose à la fois un Wi-Fi5 et du Bluetooth 4.2. La batterie embarquée est une 3300 mAh qui est donnée pour offrir  au mieux 8 heures de jeu à la console. A ce propos un capteur permet d’éteindre immédiatement l’écran à la fermeture du clapet, pour éviter de laisser l’engin se décharger inutilement. On retrouve également un port USB Type-C qui permettra de dialoguer avec elle mais aussi de l’alimenter via une batterie portable et une sortie HDMI. A noter que comme souvent sur  ce type de console, le système propose deux lecteurs de cartes MicroSDXC. Le premier embarquera le système d’exploitation et de la place pour le stockage d’images de jeux. Le second sera disponible pour rajouter plus de ROMs. Un port jack pour brancher un casque est disponible.

La RG35XXSP propose une croix directionnelle et 4 boutons en plus de gâchettes pour une manipulation très classique. L’écran est rabattable sur un format de poche pratique bien qu’un petit peu plus épais qu’une Game Boy classique. Un moteur de vibration et un haut parleur mono complètent l’équipement.

Pas d’information sur le prix de l’engin, la boutique AliExpress de la marque n’a toujours pas été mise à jour.

Anbernic RG35XXSP : une console d’émulation au look GBA © MiniMachines.net. 2024.

ROG Ally X : Asus parle du futur de sa console

11 mai 2024 à 07:51

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Prévue pour le tout début du mois de Juin, la ROG Ally X serait plus une version améliorée de la machine actuelle qu’une véritable révolution. Beaucoup des éléments principaux de l’offre ne bougeraient pas mais des mises à jour techniques et logicielles devraient être proposées.

Ainsi la puce embarquée ne serait pas modifiée, faute d’un successeur viable  aux Ryzen Z1 et Z1 Extreme proposé par AMD. On resterait donc sur des capacités de calcul identiques même si la mémoire vive pourrait gagner en capacités. Pour le moment disponible en 16 Go maximum, la nouvelle pourrait donc choisir de basculer vers des versions 32 Go. Mêmes évolutions possibles pour le stockage qui resterait un NVMe PCIe mais qui pourrait évoluer vers une solution plus « classique ». En l’occurrence un stockage M.2 2280 qui offrirait plus de choix pour Asus comme pour les utilisateurs.

Autre point qui ne devrait pas changer, l’affichage qui serait identique avec un écran de 7″ de diagonale, toujours en IPS et 120 Hz. On parle également de modifications de batterie pour obtenir une meilleure autonomie ce qui aurait un impact sur le poids de l’engin. Diverses améliorations notamment pour les contrôles et divers réglages des soucis relevés par les premières versions seraient également prévues, à commencer par un déplacement du lecteur de cartes MicroSDXC qui avait connu des soucis de chauffe.

Enfin, et c’est peut être le mouvement principal, Asus semble avoir énormément travaillé sur sa suite logicielle avec une mise à jour majeure. Armor Crate, c’est son nom, serait amélioré pour rendre l’usage de la console plus efficace et moins dépendant de l’interface de Windows. Un changement important qui impacterait non seulement ce modèle Asus ROG Ally X mais également les consoles actuelles avec une mise à jour globale.

Pas de détail précis sur le tarif de la nouvelle version mais un probable repositionnement plus haut de gamme correspondant aux prix d’origine de la console à sa sortie.

Source : The Verge

ROG Ally X : Asus parle du futur de sa console © MiniMachines.net. 2024.

Minisforum AtomMan X7 Ti : Core Ultra 9 185H et OCuLink

7 mai 2024 à 12:04

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On a déjà croisé un modèle de cette nouvelle gamme chez Minisforum mais le AtomMan X7 Ti n’est pas tout à fait du même gabarit. Avec 14.5 cm de côté en largeur comme en profondeur, il mesure 4.86 cm d’épaisseur et se pose surtout sur un socle pour le relever. Il propose également une connexion OCuLink.

Le petit boitier peut ainsi faire face à l’utilisateur et offrir deux services qu’on ne retrouve en général pas sur les MiniPC. Un écran d’affichage de données techniques tactile de 4 pouces assez original se retrouve sur la coque de la machine. Il proposera plusieurs réglages d’affichage : températures internes, mémoire embarquée, fréquences et autres. Mais aussi heure, météo et réglage de performance de l’engin. La manière d’interagir avec cet affichage n’est pas encore claire même si la surcouche tactile devrait offrir de quoi le manipuler.

Mais sera t-il possible de passer à la volée d’un mode « silencieux » à un mode équilibré ou performance via cet écran comme le suggère une image ? Ce n’est pas clair. J’ai également posé la question à Minisforum pour savoir  si une éventuelle solution permettant de programmer cet affichage serait disponible, j’adorerais relever des contenus avec ce genre d’écran : Flux RSS, réseau social, en-tête d’emails ? Si en plus on pouvait les toucher pour qu’ils s’affiche sur son PC…

On retrouve également une webcam FullHD. Si le premier élément commence à être utilisé par différentes marques, le second n’est pas très populaire. Et pour cause. Il n’est pas évident de caler une webcam avec un angle exploitable sur un MiniPC. Le recours à un modèle déporté en USB est généralement plus efficace et… plus flatteur pour l’utilisateur qu’une contre plongée depuis votre bureau. La webcam proposera également une reconnaissance faciale sous Windows 11 avec une compatibilité Windows Hello. 

Pour le reste, ce MiniPC AtomMan X7 Ti est assez intéressant de par les caractéristiques avancées. On retrouve donc bien un Intel Core Ultra 9 185H, un processeur 16 cœurs répartis en 6 cœurs P, 8 cœurs E et 2 cœurs LPE pour 22 Threads au total. Sa fréquence maximum est de 5.1 GHz et il embarque 24 Mo de mémoire cache. Fonctionnant dans un TDP de 45 watts, il navigue de 35 à 115 Watts  en mode Turbo. Cette puce embarque également un circuit graphique Intel Arc avec 8 cœurs Xe cadencés à 2.35 GHz qui lui apporte de très bons résultats en vidéo, 2D et 3D.

Associés à cette base, on retrouvera deux slots de DDR5-5600 au format SODIMM pour un maximum annoncé de 64 Go et deux emplacements de stockage de base. Un M.2 2280 NVMe PCIe 4.0 et un M.2 2230 toujours en NVME PCIe 4.0.  Un troisième port M.2 en 2230 permettra de supporter une carte Wi-Fi7 et Bluetooth 5.4 préinstallée. 

Pour le reste, on trouve une très belle connectique avec pour commencer un trop rare lecteur de cartes MicroSDXC, deux ports Ethernet 2.5 Gigabit, un DisplayPort 1.4 et un HDMI 2.0, deux ports USB4, deux USB 3.2 Gen2 Type-A, un USB 3.2 Gen1 Type-A et un USB 2.0. Un port jack audio combo 3.5 mm est également présent assisté de deux petits micros intégrés pour la vidéoconférence avec la webcam.

Avec ces sorties, il sera possible de piloter jusqu’à 4 écrans facilement depuis la machine. Les deux HDMI et DisplayPort s’associant aux fonctions DisplayPort de l’USB4.

Enfin, un port OCuLink permettra de connecter le AtomMan X7 Ti vers un dock de carte graphique externe pour profiter de meilleures performances. C’est probablement cet ajout qui fait entrer ce MiniPC dans la gamme AtomMan du constructeur. Le précédent modèle, le AtomMan UM890, était également orienté vers la performance avec un un Ryzen 9 8945HS et un système de refroidissement à eau.

Pas de date de commercialisation ni de tarif pour le moment, juste une date de prévente au 20 mai prochain.
Pour en savoir plus sur ce modèle.

 

Name AtomMan X7 Ti
Processor Intel® Core™ Ultra 9 processor 185H
GPU Intel® Arc™ Graphics
Memory DDR5 Dual channels (Sodimm Slots, up to 5600Mhz, Max 64GB)
Storage M.2 2280 PCIe 4.0 SSD ×1
M.2 2230 PCIe 4.0 SSD ×1
Storage Expansion SD Card Slot ×1
Wireless Connectivity M.2 2230 WIFI Support (Wi-Fi 7 ,BlueTooth 5.4)
Video Output HDMI 2.1×1, DP 2.0 ×1, USB4 ×2
Audio Output HDMI , DP, 3.5mm Combo Jack ×1
Peripherals Interface RJ45 5G Ethernet Port ×2
DP 2.0 ×1
HDMI 2.1 ×1
OCulink Port ×1
USB4 ×2
USB3.2 Gen2 Type-A ×2
USB3.2 Gen1 Type-A ×1
USB2.0 ×1
DMIC ×2
Power Button ×1(Support Windows Hello)
3.5mm Combo Jack ×1
Camera DMIC ×2
FHD 1080P(Support Windows Hello)
Screen 4 inch, 480P
Power DC 19V (adapter included)
System Windows 11
Product Dimension 145*145*48.6mm

Minisforum AtomMan X7 Ti : Core Ultra 9 185H et OCuLink © MiniMachines.net. 2024.

60 ans de BASIC, un des pionnier de l’informatique personnelle

6 mai 2024 à 08:50

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Même si la retraite a sonné depuis un bon moment pour le BASIC, ce langage de programmation fête ses 60 ans en ce mois de mai.

BASIC signifie Beginner’s All-Purpose Symbolic Instruction Code et porte très bien son acronyme. C’est l’outil de programmation à tout faire pour les débutants. Sachant qu’à l’époque la très grande majorité des utilisateurs étaient de vrais débutants, sans même de notion informatique. L’objectif de ce langage était alors de faire comprendre la logique d’un dialogue avec une machine. Ses expressions, sa méthode et son vocabulaire étaient censées être les plus « lisibles » possibles. Avant lui, peu de systèmes étaient simplement disponibles pour le grand public.

Thomas Kurtz et John Kemeny

Le tout premier BASIC a été inventé à l’université de Darmouth dans le New Hampshire par deux professeurs de mathématiques : Thomas Kurtz et John Kemeny. Pensé pour les étudiants, la formule a fait rapidement le tour d plusieurs université avant d’être repris par des clubs et des entreprises. En 6 ans, il devient le langage le plus couramment étudié a l’université. En 1975 avec l’apparition du MITS Altair 8800 il devient un langage de programmation populaire des clubs d’université.

Il est ensuite été dérivé dans de multiples variantes au fil des années. Le succès du langage lui même est corrélé à la miniaturisation des machines. Les langages de programmation proposés auparavant était des solutions de spécialistes et correspondaient à des ordinateurs qui occupaient le plus souvent une grande pièce plutôt qu’un coin de bureau. Le FORTRAN ne s’enseignait qu’a des niveaux avancés d’études quand le BASIC était proposé dans des clubs dés le Collège.

Son dérivé le plus célèbre, l’Altair BASIC fonctionne avec un interpréteur qui ne nécessite que 4 KB de mémoire. Cette faible consommation de ressource en font un outil qui intéresse les industriels et en 1977 on retrouve trois machines importantes sur le marché qui emploient ce langage directement intégré à leur firmware : le Commodore PET, l’Apple II et le TRS-80 de Radio Shack. Il est logique de voir que l’informatique personnelle a été le lancement d’une prgrammation grand public mais tout aussi logique d’imaginer que c’est par envie de programmer des jeux et des outils que les particuliers se sont équipés d’outils de ce type.

Un General Electric GE-225

Le BASIC a donc permis de proposer un système de programmation à des citoyens ordinaires, sur des ordinateurs personnels qui ne coutaient pas le prix d’un avion de ligne. A l’université de Darmouth, le premier BASIC a été développé sur un ordinateur General Electric GE-225 lui même programmable avec un langage qu’une poignée de personnes maitrisaient à l’époque. Ses instructions étaient pensées pour être compréhensibles immédiatement : PRINT servait a afficher quelque chose, les termes IF, ELSE et THEN a orienter l’action et l’exécuter et le fameux GOTO a se déplacer vers un autre élément du programme. On pouvait ainsi utiliser des mots courants pour piloter un logiciel. Moins visibles, des fonctions plus expertes permettaient de ne pas se lasser de ces ordres simples et autorisaient la programmation d’outils plus complexes. Autre point clé, si certains détails pouvaient changer entre un ordinateur et un autre suivant les versions utilisées, les briques principales et la logique d’ensemble restaient les même.

Beaucoup d’éléments techniques et une certaine méthode propre au BASIC sont toujours employés dans de multiples langages de programmation exploités aujourd’hui mais c’est surtout un langage qui aura marqué plusieurs générations de programmeurs en herbe. Des enfants qui ont mis la première fois les mains sur un clavier à l’école grâce à des clubs et des enseignants souvent passionnés d’informatique. C’est là que toute une génération a pu faire ses premiers pas avec ce langage avant de basculer vers des solutions plus modernes au fil du temps.

Par son approche grand public, sa modularité, sa légèreté et son fonctionnement qui a été complémentaire à la naissance d’une informatique personnelle, le BASIC a clairement été un pilier de la programmation moderne.

60 ans de BASIC, un des pionnier de l’informatique personnelle © MiniMachines.net. 2024.

Le Snapdragon X Plus est officialisé par Qualcomm

24 avril 2024 à 14:57

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Les Snapdragon X Plus sont des dérivés des Snapdragon X Elite. Ni l’une ni l’autre des puces ne sont pour le moment disponibles mais Qualcomm, leur heureux papa, les annonce pour la mi 2024.

Les Snapdragon X Plus avaient été anticipés pour une présentation aujourd’hui via un petit message lancé hier par Qualcomm sur les réseaux sociaux. Les puces sont déclinées sur la même base d’architecture que les modèles Elite, plus puissants. On retrouve donc une architecture Oryon avec 10 coeurs capables de grimper jusqu’à 3.4 GHz. Des solutions épaulées par un circuit graphique Adreno pour des performances graphiques avancées. Ce circuit proposera une puissance de calcul d’IA de 3.8 TOPS mais la puce pourra également compter sur le NPU dédié Hexagon qui apportera un résultat plus convaincant avec 45 TOPS au total. De quoi piloter des applications très variées

Le Snapdragon X Plus met en avant une meilleure performance par watt que la concurrence avec une gravure TSMC de 4 nanomètres. La prise en charge de modems 5G et Wi-Fi7 et des fonctions secondaires comme la gestion de signaux audio, de sécurité et de fonctions de reconnaissance biométriques pilotées en permanence par un Micro NPU sont également mises en avant. La puce prendra uniquement en charge la mémoire LPDDR5x et saura gérer jusqu’à 3 affichages UltraHD. Ce qui peut se traduire, au vu des formats visés, par l’emploi d’un écran de portable classique avec deux sorties vidéos en HDMI et/ou USB Type-C DisplayPort.

Versions plus légères et accessibles des Snapdragon X Elite, les puces sont annoncées comme plus rapides que les modèles concurrents. Ainsi Qualcomm assure que son SoC 10 cœurs Oryon à 3.4 GHz est plus rapide en multicœur qu’un Apple M3 dans un test. Un scénario qui semble logique au vu du déploiement du M3 d’Apple qui ne comporte que 8 cœurs séparés en deux modules de 4 cœurs. Un de ces modules visant l’économie d’énergie tandis que le second la puissance. Reste à voir comment se comporte cette même puce sur l’ensemble des applications face à un Apple M3 qui a maintenant fait ses preuves en terme de productivité. Même assurance de la part de Qualcomm face aux puces x86 traditionnelles sur la plateforme Windows. Les AMD et Intel actuels seraient en retrait dans la même enveloppe de consommation en watts. Le Snapdragon X Plus le plus puissant serait 37% plus rapide qu’un Core Ultra 7 144H chez Intel ou d’un AMD Ryzen 9 7940HS. En limitant les performances de la puce pour économiser de moitié l’énergie qu’elle consomme et donc proposer une meilleure autonomie, la puce serait au même niveau de calcul dans ces mêmes outils de test.

Au passage, Qualcomm met en avant ses capacités de calculs d’IA avec des exemples d’usages assez amusants. Non pas qu’ils soient peu crédibles ou étranges, ils sont juste fort peu grand public et loin des attentes de monsieur et madame tout le monde en tant que professionnel ou particulier. Trois utilisations de cette capacité de calcul en Intelligence Artificielle sont avancées. 

  • La génération de code dans Visual Studio Code de Codegen, une fonction qui aidera les programmeurs en générant des lignes de code de manière générative.
  • La génération de musique dans Audacity avec Riffusion. Une fonctionnalité qui permettra de proposer des dérivations musicales sur un thème, une description textuelle ou en fonction de musiques existantes.
  • Le sous-titrage en direct de vidéo dans OBS Studio. Une centaine de langues pourront être sous titrées en direct et en temps réel avec l’outil Whisper d’OpenAI

Ces fonctions ne sont pas vraiment des exploitations grand public mais montrent l’étendue des usages possibles. Même si ils passent en général par l’achat d’outils logiciels spécialisés et/ou des abonnements pour des services, ils montrent des possibilités intéressantes de nouveaux usages. Reste que ce ne seront pas ces éléments là qui déclencheront un intérêt du grand public.

Toujours aucun prix et aucune formule de portable Snapdragon X Plus ou Elite réellement en vue. Les machines sont encore assez secrètes pour le moment et leur positionnement tarifaire est en cours de mise en place.

  Coeurs Total cache Fréquence Max Multithread Boost double cœur TFLOPS NPU TOPS Mémoire vive  Vitesse de transfert
Snapdragon X Elite
X1E-84-100
12 42 MB 3.8 GHz 4.2 GHz 4.6 45 LPDDR5x 8448 MT/s
Snapdragon X Elite
X1E-80-100
12 42 MB 3.4 GHz 4.0 GHz 3.8 45 LPDDR5x 8448 MT/s

Snapdragon X Elite

X1E-78-100

12 42 MB 3.4 GHz Non 3.8 45 LPDDR5x 8448 MT/s
                 

Snapdragon X Plus

X1P-64-100

10 42 MB 3.4 GHz Non 3.8 45 LPDDR5x 8448 MT/s

 

Le Snapdragon X Plus est officialisé par Qualcomm © MiniMachines.net. 2024.

Avez vous déjà entendu le son des trackers en ligne ?

23 avril 2024 à 15:08

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Tracker Beeper est un projet de Bert Hubert, un internaute Néerlandais et développeur de logiciel qui a décidé d’entendre l’invisible. En rendant sonores les échanges de données entre son ordinateur et les systèmes d’écoute tiers que sont les trackers, il donne du relief à ce que nous ne ressentons pas vraiment.

A chaque fois que nous cliquons sur « accepter » pour accepter des cookies ou que nous naviguons sur des sites tiers, nous échangeons des données. Malgré des petits logos amusants avec des mascottes mignonnes montrant de gentils et inoffensifs gâteaux, ces actes de validation permettent aux sites que nous visitons de partager nos données avec des dizaines et parfois des centaines de sociétés tierces. Seulement, cela ne se voit pas. Après un consentement qui se règle d’un clic, l’opération est vite oubliée. Et ses conséquences également. L’habitude et le fait que ces demandes de consentement soient régulières a contribué à rendre le geste anecdotique. Comme si ce partage était totalement inoffensif.

En réalité, les dessous de ces échanges sont bien plus inquiétants et Bert Hubert les met en valeur d’une manière très éclairante. Son extension Tracker Beeper ne fait rien d’autre qu’émettre un petit son à chaque fois qu’une donnée est échangée avec un tracker. Et la cacophonie qui en résulte est monstrueuse. Sur la vidéo d’intro, on peut voir un site de recherche d’emploi officiel du gouvernement Néerlandais émettre des « bips » à chaque fois qu’une donnée est envoyée vers… Google. Et cela malgré l’absence de tout consentement. Un bruit se fait entendre à chaque lettre écrite dans la barre de recherche et un autre si vous cliquez sur le lien vous permettant de postuler pour un boulot. Cette manière de rendre audible l’invisible est assez pertinente car elle met en valeur des choses que nous avons tendance à vouloir glisser sous le tapis.

 

Beeper Tracker  est également mis à rude épreuve quand il se retrouve face à un site d’info généraliste comme sur cette seconde vidéo. Le nombre d’informations qui partent vers des trackers tiers est proprement ahurissante. Le son généré est quasi permanent et l’ensemble de vos données partagées part dans tous les sens.

Pour le moment Beeper Tracker est un diamant brut, il s’agit d’une extension Linux uniquement qui nécessite des compétences d’installation particulières. Mais devant le succès de cette idée, Bert pense à la faire évoluer avec des versions plus grand public et notamment des solutions installables pour MacOS et Windows. Et, peut être à terme, créer une solution rendant plus audible l’ensemble des échanges d’un smartphone.

Merci à Thomas pour l’info

Source : Axbom.com et Berthub.eu

Avez vous déjà entendu le son des trackers en ligne ? © MiniMachines.net. 2024.

La tablette Ryzen 7 8840U Minisforum V3 est en précommande

16 avril 2024 à 11:20

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La tablette Windows Minisforum V3 tente un tour de force en intégrant un processeur Ryzen 7 8840U dans un châssis ultracompact de 14 pouces. Un exercice difficile qui se solde par un tarif assez élevé.

C’est assez logique, l’objet est assez intriguant et on a bien envie de voir ce que donne cette combinaison d’un processeur assez puissant dans un format de ce genre. L’intégration n’a pas du être une tâche aisée et les personnes intéressées par ce format seront sans doute intriguées. C’est néanmoins un pari assez complexe pour le constructeur qui joue ici loin de sa zone de confort. On connait Minisforum pour ses MiniPC. Une galaxie de minimachines assez séduisante que la marque propose depuis des années, mais la voir débarquer sur le marché des tablettes est un autre défi à relever. La Minisforum V3 va donc devoir séduire et le fait d’être proposée dans une unique version haut de gamme ne va pas rendre la tâche facile. 

Qu’est ce qu’on a au final pour cette coquette somme de 1359€ ? D’abord un écran de 14″ donc, qui affiche en 2560 x 1600 pixels avec un rafraichissement de 165 Hz et une colorimétrie certifiée 100% DCI-P3 pour 500 nits de luminosité maximum. Tactile, la dalle est également compatible avec la norme MPP2 pour exploiter un stylet actif. Minisforum en offre un d’ailleurs pour les premières réservations de sa tablette avec une protection d’écran et une pochette en plus.

Un clavier amovible à la manière des Surface de Microsoft est systématiquement proposé. Il est disponible en deux formats, le QWERTZ Allemand ou le traditionnel QWERTY Anglais. Pas de version AZERTY de prévue pour le moment et il n’est pas possible de commander l’engin sans clavier.

Le processeur est un AMD Ryzen 7 8840U qui propose 8 cœurs Zen 4, 16 Threads et surtout un circuit graphique Radeon 780M avec 12 cœurs RDNA 3. Un NPU Ryzen AI développant 16 TOPS d’accélération de calculs d’IA est également présent, ce qui autorise le calvier à arborer la fameuses touche Copilot de Microsoft sur certains clichés et le logo de Minisforum sur d’autres… Ce processeur performant est refroidi grâce à un double ventilateur intégré au châssis lui même fabriqué en alliage aluminium-magnésium. De quoi encaisser 28 Watts de TDP en continu. Soit le TDP moyen du processeur qui peut évoluer de 15 à 30 watts suivant les scénarios. 32 Go de mémoire vive LPDDR5-6400 sont intégrés par défaut, associés à un stockage NVMe de 1 To au format M.2 2280 même si je doute que l’accessibilité de l’ensemble soit formidable pour pouvoir faire évoluer ce poste.

Parmi les fonctionnalités les plus intéressante du dispositif, on note la possibilité de l’employer commun un écran secondaire grâce à un connecteur VLink. De telle sorte que si vous utilisez un ordinateur portable par exemple, vous pourrez l’associer à celui-ci pour obtenir un écran DisplayPort de 14″ en plus. On note également la présence d’un ensemble de quatre haut parleurs, d’un jack audio combo 3.5 mm, d’un lecteur d’empreintes digitales, d’un capteur frontal de 5 mégapixels avec autofocus, d’un lecteur de cartes SDXC UHS-II bienvenu et de deux ports USB4. Ces ports permettront de connecter un circuit graphique externe pour profiter de performances supérieures… On pourra donc retrouver un dock graphique complet pour un usage sédentaire très performant ainsi que la possibilité de se servir d’une puce nerveuse en mobilité. Une béquille offre enfin la Minisforum V3 de se tenir debout de manière classique. Un module Wi-Fi6E et Bluetooth 5.3 sera également de la partie.

Le constructeur annonce une autonomie de 8 heures en continu grâce à une batterie 50.82 Wh sans plus de précision sur son mode de calcul. L’autonomie sera le nerf de la guerre sur ce modèle, l’usage d’un engin de ce calibre en vraie mobilité peut avoir du sens pour certains utilisateurs mais il faut pouvoir retrouver la performance de son circuit AMD pendant assez de temps sur une journée pour que cela aie vraiment du sens. La  recharge sera assurée par un bloc secteur PowerDelivery de 65 watts et l’ensemble tournera sous Windows 11 Pro.

Le tout mesure 31.8 cm de large pour 21.3 cm de haut et 9.8 mm d’épaisseur pour un poids total – hors clavier – de 930 grammes.

D’un point de vue plus pragmatique, l’engin est proposé à 1359€ au lieu des 1699€ affiché comme prix public. La tablette devrait être expédiée d’Asie à la fin du mois de mai et vous pouvez grignoter 30€ supplémentaires sur son prix avec le code V3EBB1A1YQVA, ce qui fait descendre son tarif à 1329€ avec les petits cadeaux offerts pour cette version 32Go/1To.  Pas un mauvais prix mais un engin qui a encore tout à prouver d’un point de vue technique et fonctionnalités.

MINISFORUM V3 : une tablette Ryzen 7 Hawk Point au format 14″

La tablette Ryzen 7 8840U Minisforum V3 est en précommande © MiniMachines.net. 2024.

Creality fête ses 10 ans avec de nombreuses nouveautés

11 avril 2024 à 16:25

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Creality est un constructeur chinois qui a connu un heureux alignement de planètes lors de leur développement. Fondée en 2014, la société fait partie de ces nombreuses marques qui s’intéressent à l’impression 3D au tout début de l’existence grand public de ce marché. Conscients que ces nouveaux appareils ont un fort potentiel pour les hobbyistes, concepteurs et bricoleurs en tous genre, les quatre fondateurs de la marque s’attellent au développement d’un premier modèle.

Un an plus tard, leurs premières imprimantes se vendent déjà correctement. Avec 20 employés, ce sont 1500 machines qui sont écoulées sur l’année. Mais c’est en 2016 que tout se joue. La Creality CR-10 est lancée et avec elle une certaine reconnaissance de la marque. Les chiffres de ventes exposent avec plus de 17 000 imprimantes vendues. La société compte, 2 ans après son lancement, pas moins de 90 employés. Cette bonne trajectoire se poursuit un an plus tard avec la naissance des modèles « Ender » qui deviennent extrêmement populaires. Portés par des communautés entières d’utilisateurs séduits par le rapport qualité/prix de ces modèles et leur souplesse d’usage, les Ender deviennent des symboles de l’avenir de l’impression 3D. La barre des 100 000 unités vendues est atteinte. L’équipe fait désormais confiance à 270 salariés et ses locaux occupent 6000 m².

En 2018, Creality passe  à 270 000 unités vendues et investit largement en recherche et développement tout en capitalisant sur ses Best Sellers. De nombreuses variantes des séries Ender voient le jour. Avec l’explosion des usages de l’impression 3D liée à des manipulations de plus en plus simples, les chiffres s’affolent. En 2019, c’est un demi millions d’imprimantes 3D qui sont fabriquées. En 2020, la marque emploie 1700 personnes sur plusieurs sites totalisant 50 000 m² dédiés à la production et la recherche. Un millions de machines sont proposées1.

Pour ses 10 ans donc, Creality voulait marquer les esprits. Pour cela elle a annoncé plusieurs produits sur différents segments. En 10 ans, la marque a eu le temps d’investir dans de nouveaux produits. Outre l’impression 3D à filament classique, elle a également proposé des imprimantes à résine et des graveuses laser.

La Creality K2 Plus

Je vous ai parlé des Creality K1 par le passé, des imprimantes 3D fermées qui suivent ce que proposent depuis fort longtemps les machines industrielles. Plusieurs marques se sont lancées dans ce type de produit comme Bambu Lab, Qidi ou Flashforge pour n’en citer que quelques unes. Le fabricant annonce donc la Creality K2 Plus qui est une version plus poussée de la K1 déjà déployée en une version mise à jour mais aussi des variantes K1C et K1 Max. La K1 avait été annoncée pour les 9 ans de la société et c’est donc à sa date anniversaire, un an plus tard, que ce modèle K2 est présenté officiellement au public. Parmi les points forts de ce modèle, la possibilité d’imprimer en 350 x 350 x 350 mm. C’est beaucoup plus que la K1 qui se limite à un classique 220 x 220 x 250 mm. Si le modèle K1 Max monte à 300 x 300 x 300, ce nouveau pas dans la capacité d’impression est un argument fort pour la marque.

Un nouvel extrudeur est introduit avec cette Creality K2 qui fonctionnera toujours sous Creality OS et profitera d’une surveillance d’impression par IA pour reconnaitre des problèmes d’impression et avertir l’utilisateur grâce à une webcam interne. Enfin, la chambre fermée de l’appareil est associée à un système de chauffage pour maintenir une température idéale d’impression. On ne connait pas plus de détails sur cette nouvelle imprimante Creality K2 qui devrait être commercialisée en Asie cet été pour une distribution à l’international pour la rentrée.

L’autre grosse annonce de la marque en plus de ce nouveau modèle, c’est l’arrivée d’une solution de gestion multi filaments Creality Filament System ou CFS. Un boitier externe qui jouera le rôle à la fois de stockage, de régulateur d’humidité et de distributeur de matériaux avec 4 emplacements pour bobines de 1 Kg.  Ce système permettra d’imprimer avec la Creality K2 des objets de plusieurs couleurs. le constructeur compte également le rendre compatible avec les précédents modèles K1. Mieux encore, le boitier pourra être couplé avec d’autres, jusqu’à 4, pour proposer de choisir jusqu’à 16 filaments différents. Beaucoup de promesses donc et une évolution intéressante qu’il faudra juger sur pièce pour se faire une idée précise des réelles capacités de cette offre.

Le Week-End camping sur gazon synthétique…

La Creality Ender-3 V3 Plus

La Ender-3 n’en finit plus de se décliner et Creality capitalise sur ce modèle depuis des années en relançant encore et encore de nouvelles versions. On ne peut pas lui en vouloir et si certains jugent que la marque tire un peu trop sur la corde avec cette imprimante 3D, ils ne s’aperçoivent pas en général que ses concurrents sortent beaucoup de modèles au designs quasi identiques et qui ne s’appuient que sur un changement de nom ou de numéro. Si Creality avait voulu jouer à ce jeu, on serait peut être à la version Ender 18. En attendant , la marque propose des modèles d’imprimantes 3D abordables, efficaces et bien maintenues.

La Ender 3 V3 Plus est donc une version de la V3 normale mais qui propose un plus grand volume. Avec une surface de 300 x 300 et une hauteur de 330 mm la V3 promet une vitesse d’impression maximale de 600 mm/s théorique. Des éléments on été renforcés pour tenir le rythme. On retrouve donc un double moteur sur l’axe Y et un nouvel extrudeur tri-métal à maintenance facile. Le prix situe ce modèle sur un segment haut de gamme puisque l’engin dépasserait de peu les 500€ avec une disponibilité par encore déterminée.

Creality Halot-Mage S 14K

Autre annonce faite pour cet anniversaire, l’arrivée d’une imprimante à résine « 14K ». La norme haut de gamme actuelle qui suit les précédentes Halot-Mage en 8K. Une imprimante ultrafine en détails avec un écran d’impression de 10.1 pouces qui permettra d’imprimer en 223 x 126 mm sur une hauteur de 230 mm à une vitesse de 150 mm/h. Elle profitera d’une connexion Ethernet et Wi-Fi mas pourra également s’utiliser en USB. Une pompe à résine permettra de faire le plein du bac de réserve pour éviter d’être à court de matériau pour les gros volumes. Une filtration de l’air est également proposée pour traiter les émanations de résine internes. Pas de date précise ni de tarif.

Graveur laser Creality Falcon Pro 60W

Enfin, une graveuse laser 60W a été également annoncée dans la gamme Falcon. L’ambition du constructeur est bien de devenir une marque forte sur les trois segments : impression filament et résine ainsi que la découpe laser. Cette nouvelle graveuse 60 watts fait donc mieux que la Falcon 40 watts actuelle et promet de découper plus épais en une seule passe. On parle ici d’un engin assez haut de gamme avec un tarif de plusieurs milliers d’euros, ce qui le rend uniquement nécessaire à des utilisateurs professionnels ou de véritables passionnés. Le constructeur livrera avec ce modèle un second laser de 1.6 watts pensé pour la gravure. Les modèles 60 watts étant un peu brutaux pour graver finement. La disponibilité devrait être plus rapide puisque ce modèle reprend en grande partie l’architecture des graveuses précédentes.

 

Creality K1 : Imprimez en 3D vite et bien pour 370€ (MAJ)

Creality fête ses 10 ans avec de nombreuses nouveautés © MiniMachines.net. 2024.

Kobo Clara Colour : vers la liseuse couleur grand public

10 avril 2024 à 17:46

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Vues depuis des années comme des produits de luxe à cause de factures très très salées, les liseuses couleur deviennent plus accessibles. La Clara Colour met par exemple un pied dans la porte avec un prix de base de 159.99€ pour un modèle très bien équilibré.

Avec un écran de 6 pouces en 1072 x 1448 pixels proposant 4096 couleurs et 16 niveaux de gris, la Clara Couleur emploie la technologie Kaleido de E Ink. Elle embarque une capacité de stockage de 16 Go suffisante pour de nombreux livres et revues mais aussi avec des formats audio pour écouter des livres au casque. 

Elle dispose d’un éclairage frontal réglable pour une lecture en basse lumière, d’une classification IPX8 qui permet de la faire tomber dans son bain sans craintes, d’un module Wi-Fi et Bluetooth mais également d’une grande autonomie. Comme d’habitude sur ce segment, le calcul de cette autonomie est particulièrement capillotracté. On parle de plusieurs semaines d’usage quand on ne se sert de la liseuse que d’une demie heure par jour. Impossible de mettre la main sur un chiffre en continu de capacité de lecture pour ce modèle 1500 mAh. La recharge se fera en USB Type-C et l’ensemble mesurera 15.9 cm de haut pour 11.2 cm de large et 9 mm d’épaisseur. Elle pèse 174 grammes.

On note l’emploi d’un plastique recyclé pour réaliser la coque de cette Clara Colour. A 159.99€ c’est un modèle intéressant pour pas mal d’usages. Entre la BD et la lecture de documents techniques en plus des fonctions audio de lecture et de l’usage traditionnel de textes en noir et blanc, cette liseuse couleur se rapproche fortement d’un modèle grand public généraliste. Un modèle qui, au détour d’une promotion, pourrait avoir un effet assez fort sur la concurrence. La disponibilité est prévue pour le 30 avril mais les précommandes sont ouvertes. Un modèle identique, la Kobo Clara BW avec de l’encre numérique classique en 16 niveaux de gris sera également proposée pour 20€ de moins.

Kobo annonce également la Libra Colour équipée d’un écran couleur Kaleido 3 de 7 pouces à 229.99€. Disponible à la même date, elle proposera le double de capacité de stockage et un écran de 1264 par 1 680 pixels toujours avec 16 niveaux de gris et 4096 couleurs.

Ce second modèle propose des boutons de navigation pour tourner les pages sans avoir recours à l’écran tactile. A noter que ce modèle est compatible avec le stylet Kobo Stylus 2 pour prendre des notes directement sur vos documents. Ce modèle évolue vers une batterie 2050 mAh avec les mêmes capacités d’autonomie.

Ces modèles pourraient faire un peu d’ombre à Amazon et ses Kindle toujours désespérément en noir et blanc.

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En Bref : Transformez votre Mac Studio en Macintosh évolué

9 avril 2024 à 15:45

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Que vous utilisiez un Mac studio ou un autre type de MiniPC, cette idée d’habillage de l’engin pour le transformer en Macintosh est aussi inattendue que séduisante. L’auteur, @bbbigdeer, a tout simplement eu l’idée de la coiffer avec un capot imprimé en 3D.

Le résultat est très original puisqu’en plus de cacher le studio, le dispositif permet de positionner un iPad Mini sur le devant afin de se servir de l’ensemble comme d’un support. Au dessus de l’écran, un petit espace permet de conserver un stylet Apple Pencil pas loin de la tablette. La partie basse de l’engin est toujours visible afin de laisser l’accès à la connectique. Sur le côté, un petit support de casque rétractable est également inclus. A l’arrière, l’espace est occupé par un petit tiroir.

J’aime  beaucoup la réalisation de l’ensemble et si le Mac Studio n’est pas le plus laid des MiniPC, le côté charmant de l’ensemble au format Macintosh est également assez séduisant. Je ne suis pas sûr, par contre, d’un éventuel impact de cette seconde peau sur le refroidissement de la machine. Le studio @bbbigdeer fonctionne en proposant des designs sur ses réseaux sociaux puis en les fabricant suivant le succès qu’ils rencontrent en ligne. Ainsi il est possible que  ce type de coque voit le jour et soit ensuite distribuée en ligne.

Cette idée de transformation « douce » peut en donner d’autres et je vois bien comment certains designs de MiniPC pourraient en tirer partie. En modifiant leur coque supérieure pour remplacer un ventilateur de base par une solution cumulant un effet de convection naturel et l’ajout d’un ventilateur plus grand tournant à bas régime.

Merci à Nico pour l’info

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AOKZOE A2 Ultra : une seconde ConsolePC Intel Meteor Lake

9 avril 2024 à 15:21

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A la suite de la MSI Claw, la Console PC AOKZOE A2 Ultra fait le choix d’un processeur Intel Metor Lake comme moteur pour un format consolePC. Un choix intrigant puisque tous les tests de la Claw la mettent en retrait des solutions Ryzen pour un tarif supérieur.

C’est justement sur le tarif que pourrait jouer la AOKZOE A2 Ultra, si on ne connait pas encore le détail de celui-ci il est sans doute logique d’espérer un effort sur ce poste. La politique de MSI de proposer un engin moins rapide mais plus cher que la concurrent parait quelque peu compliqué. Et, du reste, les chiffres de vente que j’ai pu avoir sous le manteau ne semblent pas excellent pour la console Claw. Si un espoir d’optimisation de la solution est tout à fait envisageable, il est difficile de comprendre qui aurait vraiment l’intention de payer plus cher un engin de ce type, dédié au jeu et juste potentiellement aussi rapide que la concurrence sous AMD Ryzen.

La console est très classique dans son approche, on retrouve un dispositif assez sobre avec deux joysticks, des gâchettes, une croix directionnelle et des boutons ABXY qui entourent un écran de 7 pouces de diagonale. Il sera probablement en 1920 x 1200 pixels comme le modèle précédent du fabricant. Un choix toujours aussi discutable qui se veut « proche » de ce que propose un ordinateur portable sans réelle plus value pour  ce type d’engin. La leçon du Steam Deck n’est toujours pas apprise. Le recours à un écran de moins haute définition n’aura que des points positifs pour cet engin. La puce embarquée ne parviendra que rarement a proposer des jeux vraiment jouables dans cette définition, l’utilisateur devra donc baisser la définition pour avoir un rendu exploitable. L’idée d’utiliser le format console comme un PC portable « comme les autres » portée par cette dalle de 1200 pixels de haut reste totalement anecdotique et illusoire. Et, enfin, l’impact de cette définition sur l’autonomie de la AOKZOE A2 Ultra sera plus que sensible.

La puce choisie, le Core Ultra 7 155H, propose un circuit graphique Intel Arc avec 8 cœurs Intel Xe. On peut supposer que la console ressemblera à l’offre de la marque sous processeur AMD. Une AOKZOE A2 version AMD Ryzen 7 7840U a été proposée en 2023 via un financement participatif. Elle était vendue avec 32 Go de mémoire vive et 512 Go de stockage sur un SSD pour 699$. Un tarif qui la place désormais sur une grille de lecture compliquée face aux offres internationales comme la ROG Ally d’Asus. Qui voudrait encore investir dans une console AOKZOE sans garantie quand Asus propose une solution alternative garantie 2 ans et disponible partout.

Le terme « Ultra » employé ici pour distinguer ce modèle peut faire référence à la puce Core Ultra d’Intel comme à un positionnement tarifaire. Dans un cas comme dans l’autre, la partie ne va pas être facile pour cet engin. 

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Maiyunda M1 : un MiniPC avec 5 NVMe et 4 Ethernet 2.5 Gigabit

9 avril 2024 à 11:02

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Vous pouvez activer les sous titres de la vidéo ci-dessus.

Pas encore disponible en import, mais j’ai déjà demandé à mes contacts de s’intéresser à lui, la gamme de MiniPC Maiyunda M1 propose un équipement très intéressant dans une coque qui allie compacité et praticité. Je ne connais ni la marque ni le modèle, je n’ai aucune idée de la qualité des finitions pour le moment, mais cette minimachine semble être assez pertinente pour certaines utilisations.

L’idée du Maiyunda M1 c’est de proposer une base de MiniPC classique, sous Intel Alder Lake-N  qui va du classique N100 au Core i3-N305, mais qui sera accompagné par un équipement beaucoup moins classique. On retrouve évidemment un seul slots de mémoire vive DDR5-4800 au format SODIMM pour un maximum théorique de 16 Go de mémoire vive. C’est sur le poste du stockage que les choses deviennent un peu plus inhabituelles. 

L’engin propose deux variantes, toutes deux avec la même carte mère qui embarque pas moins de 5 port NVMe PCIe. Le premier port est au format M.2 2280 classique et servira vraisemblablement a intégrer un système d’exploitation. Les 4 autres ports M.2 sont au format 22110 et compatibles avec les formats plus classiques en M.2 2280. Au total on pourra donc intégrer 5 SSD dans la machines dont 4 qui pourront fonctionner dans des scénarios de sauvegarde différents. Evidemment, les puces Alder Lake-N n’ont pas un nombre de lignes PCIe1 très important. Aussi les ports M.2 embarqués n’ont pas vocation a proposer des performances extraordinaires. Il ne servira a rien d’embarquer sur cet engin des SSD très haut de gamme, le système n’en tirera pas parti. L’idée est plutôt de proposer des solutions de stockage robustes et de faire de la sauvegarde de données sur celles-ci.

Autre fonctionnalité originale pour ce modèle, dans sa version « Pro » on retrouve en façade quatre petites baies pour extraire facilement les ports M.2 22110/2280. Une excellente idée pour  qui a besoin de « préparer » des SSD régulièrement plus que de faire de cet engin une sauvegarde quelconque. Attention, ce ne sont pas des systèmes Hot-Swap et i faudra donc éteindre la machine avant de les extraire ou de les réinsérer. L’idée est surtout de pouvoir les changer sans avoir a démonter le châssis métallique.

Les baies de stockage des SSD permettent de les fixer facilement et proposent un petit pad thermique pour faire entrer en contact les composants avec le châssis en métal. Une fois fixé, le SSD laisse tout simplement dépasser sa connectique M.2 au bout du support et c’est elle qui viendra se connecter sur le connecteur de la carte mère. Le « loquet » en façade maintenant l’ensemble en place. Sur les modèles « Plus » la fixations sera plus classique.

Le Maiyunda M1 « Plus » ne propose pas de baie d’extraction

Sur le dessous de l’engin on peut en effet acceder aux composants SSD de manière classique et les 4 slots M.2 NVME sont visibles. En dessous de ce support, on distingue le port M.2  2280 du système et le slot SODIMM DDR5. Ces deux derniers seront donc assez difficiles d’accès. Invisible sur cette image mais pourtant bien présent, un ventilateur de type portable est positionné au dessus des SSD. Un ajout logique qui dirigera vers l’arrière de l’engin la chaleur du système. Piloté par le système, ce ventilateur ne se mettra en marche que si cela est nécessaire.

Le tout entre dans un solide boitier en métal de 16.5 cm de large pour 14.8 cm de profondeur et 5.9 cm d’épaisseur. Des pieds assez épais permettent de décoller le MiniPC de son support pour proposer une dissipation de la chaleur par le châssis.

Les deux versions du Maiyunda M1 proposent la même connectique assez complète. En plus des éléments en façade composés d’un USB 3.2 , de deux USB 2.0 et d’un lecteur de cartes SDXC, on retrouve à l’arrière deux USB 2.0 supplémentaires, des sorties HDMI 2.0 et DisplayPort 1.4, une alimentation 19 Volts au format Jack et, bien sûr, quatre port Ethernet 2.5 Gigabit. Il s’agit là encore d’une « bizzareri » par rapport à un MiniPC classique mais c’est également ce qui fait le charme de cette solution. Chaque port Ethernet est piloté par un chipset Intel i226 et pourra piloter un réseau différent. Les usages de ce type de solution sont très variés et peuvent aller de la gestion de multiples réseau à la création d’une machine entre le NAS et la gestion de flux vidéo.

Ce ne sera pas le MiniPC classique de bureau, sa connectique a de bons côté – j’apprécie vraiment l’ajout d’un lecteur de cartes SDXC par exemple – mais elle est un peu légère pour une utilisation comme PC classique. Mais cet engin a le mérite d’être à la fois robuste et original. Ses finitions sont excellentes et les premiers retours en vidéo sont clairement unanimes quand à la question de la qualité d’assemblage.  Je suppose qu’ici des choix ont été fait pour un usage plus orienté vers l’industrie que vers le grand public. Mais c’est également ce que j’apprécie dans les MiniPC. Pouvoir oser des engins de ce type sur un petit marché et trouver une clientèle qui sera ravie d’y implanter une distribution linux sur-mesure.

Cela d’autant que le prix ne me semble pas trop exagéré. Le Maiyunda M1 est proposé en entrée de gamme (barebone et N100) à partir de 1380 Yuans soit 176€ HT.

Source : Chiphell via Liliputing

Maiyunda M1 : un MiniPC avec 5 NVMe et 4 Ethernet 2.5 Gigabit © MiniMachines.net. 2024.

Le nouveau Razer Blade 18 en veut à votre PEL

5 avril 2024 à 14:39

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Le Razer Blade 18 n’est pas ne minimachine, son écran de 18″ le pousse dans des dimensions au delà des habitudes du genre. Si les 16″ sont apparus parce que les bordures fines les ont rabaissés aux dimensions des 15.6″ d’avant, ce très grand écran pousse cet engin dans une autre catégorie.

Il manque 1 millimètre de large au Razer Blade 18 pour atteindre les 40 cm. En profondeur il mesure 27.54 cm, ce qui nous fait – grosso-modo – l’encombrement de deux feuilles A4 posées côte à côte. Le tout mesure 2.19 cm d’épaisseur et pèse 3.1 kilo. Ce ne sont pourtant pas ces chiffres les plus impressionnants que propose cet engin puisque le tarif demandé par le constructeur est tout aussi élevé. Comptez 3599€ pour le modèle entrée de gamme et jusqu’à 5899€ pour la version poussée au maximum. C’est beaucoup et le Razer Blade 18 le justifie en intégrant des éléments évidemment haut de gamme sur une diagonale où la concurrence est assez faible pour ne pas avoir à jouer des coudes sur les prix.

Qu’avons nous donc sous le capot ? Pour commencer, il aura droit à un processeur Core i9-14900HX. Une puce puissante qui sera secondée par la galaxie des cartes graphiques Nvidia GeForce RTX de dernière génération : 4060 8 Go 140W, 4070 8 Go 140W, 4080 12 Go 175 W et 4090 16 Go 175W. Du muscle donc et une combinaison activement refroidie par un dispositif complexe de ventilateurs et une très large vapor chamber qui jouera le rôle de caloduc. Cet ensemble est associé à un double support SODIMM de DDR5-5600 qui pourra grimper à 64 Go maximum chez le constructeur. Les données seront stockées sur deux port M.2 2280 NVMe PCIe 4.0.

Tout cela expulsera moult pixels vers un affichage Mini-LED QHD+ en 2560 x 1600 pixels rafraichi à 300 Hz. Une option permettra de choisir un écran UltraHD en 200 Hz qui vous fera automatiquement basculer vers une GeForce RTX 4090 avec 64 Go de mémoire vive et 4 To de stockage dans un châssis forcément noir parce que pourquoi pas. Pour le reste, on retrouve une ribambelle de fonctions et d’accessoires, du Wi-Fi7 et Bluetooth 5.4, du Thunderbolt 5, de l’Ethernet 2.5 Gigabit, une sortie HDMI 2.1, de l’USB 3.2, 6 enceintes et une webcam 5 MP IR avecun clavier RGB et un pavé tactile en verre. Le tout enfermé dans un châssis en aluminium usiné. La batterie proposée est une 91.7 Wh associée à un chargeur GaN de 280 à 330 watts suivant les modèles de solution graphique.

Bref, une très belle machine mais un engin difficile à assumer financièrement et loin de répondre à un souci d’ultramobilité.

Voir l’offre chez Razer

Le nouveau Razer Blade 18 en veut à votre PEL © MiniMachines.net. 2024.

La ROG Ally sous Ryzen Z1 à 499€ (MAJ)

30 mars 2024 à 12:15

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Mise à jour : Amazon propose la Asus ROG Ally Z1 en version 16/512 Go à 499€. Un bon tarif par rapport à son prix de base de 699€.

Billet du 26/08/2023 : Asus a donc dégainé la ROG Ally sous AMD Ryzen Z1. Une seconde version, un peu moins chère, de la console sortie au départ sous Ryzen Z1 Extreme. Cette minimachine particulière a été testée parle vidéoaste ETA Prime qui en a profité pour faire un état des lieux des performances entre les deux modèles de puces.

La version « classique » du processeur est un 6 cœurs et 12 Threads Zen 4 associé à un circuit graphique quadruple cœur. C’est beaucoup moins que ce que propose le Ryzen Z1 Extreme équipé de 8 cœurs Zen4 pour 16 Threads et d’un circuit graphique comprenant 12 CU. Tout le reste de la configuration est identique chez Asus. Les deux versions de la console ont 16 Go de mémoire vive, le même SSD NVMe de 512 Go et un écran 120 Hz de même définition FullHD. La nuance est donc dans les capacités des deux processeurs et, évidemment, dans le prix demandé pour la console qui est de 100 € de moins pour la version Ryzen Z1.

Les deux consoles on été testées de manière identique avec des TDP différents.

  15 Watts sous Geekbench 25 Watts sous Geekbench 15 Watts sous GPU Benchmark 25 Watts sous GPU Benchmark
Ryzen Z1 2185 Single Core / 7974 Multicore 2230 Single Core / 8170 Multicore 1471 1759
Ryzen Z1 Extreme 2036 Single Core / 7370 Multicore 2029 Single Core / 7841 Multicore 2535 3017

Ces résultats sont assez déroutants avec un Ryzen Z1 qui se comporte mieux à performances égales dans les tests que son grand frère bien plus musclé sur le papier. En 15 comme en 25 watts de TDP sous Geekbench, le Z1 est plus rapide que l’Extreme. Sous GPU Benchmark, la différence du nombre de cœurs se fait par contre grandement sentir à l’avantage des 12 Compute Units du modèle Extreme.

En terme d’usage réel, les performances relevées sont encore une fois intéressantes avec un Ryzen Z1 qui s’en sort très bien suivant les différents titres joués. Un jeu comme Forza Horizon 5 propose de 65 à 78 images par seconde en 720P avec des détails moyens suivant le TDP choisi de 15 à 25 watts. GTA 5 affiché en 1080P en mode normal affichera 75 ips quelle que soit le TDP employé. Cyberpunk 2077 fonctionnera à 58 ips en 720P Low sur 15 watts de TDP et grimpera à 73 ips en 25 watts. 

En terme d’émulation, la solution se débrouille là encore très correctement avec le logiciel PSSX2 qui émule Gran Turismo 4 sur PS2 parvient à l’afficher à 60 ips en 1080P avec 15 watts de TDP. RPCS3 qui émule SKATE 4 sur PS3 affiche 60 ips en 720P avec un TDP de 18 watts. Enfin, l’émulateur Yuzu permet de jouer à Zelda : Link’s Awakening en émulant la Switch à 60 ips en 1080P pour 15 watts de dépense énergétique.

Des résultats encourageants pour la solution d’AMD qu’on espère finalement pas forcément cantonnée à ce format console. J’avoue que l’idée d’un petit netbook équipé d’une puce de ce type serait assez séduisant. Parce que là où le bat blesse encore beaucoup pour la ROG Ally, c’est dans son autonomie. Quel que soit le modèle les mesures faites sont toutes identiques avec 76 minutes de jeu en 20 watts de TDP. 100 minutes en mode 15 watts et 190 minutes en mode 10 watts. Un mode 10 watts qui cantonne la console à des jeux peu gourmands ou d’autres usages. La ROG Ally propose une solution logicielle qui permet de changer de TDP à la volée et donc d’adapter la réserve de batterie à différents usages, mais cela reste tout de même très peu dès que l’on veut faire autre chose qu’un jeu basique.

La ROG Ally sous Ryzen Z1 à 499€ (MAJ) © MiniMachines.net. 2024.

Un rack DIY 3U en aluminium pour 8 disques et une carte mère ITX

28 mars 2024 à 15:29

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Michel m’envoie cette vidéo d’un montage de rack DIY 3U destiné a recevoir un stockage sur 8 disques mécaniques 3.5″. Réalisée sans fraise CNC, sans imprimante 3D, sans outils extraordinaires mais juste avec des plaques d’aluminium, des vis, des rivets et de la patience.

Les 113 abonnés à la chaine au nom particulièrement bien choisi « Made In Czech Republic » ont donc eu la chance de découvrir ce montage très intéressant d’une carte mère Mini-ITX intégrée à ce qui devient rapidement un rack DIY 3U au format 19″ classique avec des supports de disques dur 3.5″ SATA de chez HP. 

Tout est riveté, vissé, assemblé avec soin. L’outil le plus complexe utilisé est un fer à souder pour déporter les boutons et LEDs de la carte mère vers le  panneau avant. Comme le dit Michel dans son email, la vidéo prouve que la motivation à réaliser quelques chose est finalement plus importante que les outils dont on dispose.

Car, au final, avec de la patience, un investissement financier minimal et quelques bonnes heures devant lui, le vidéaste parvient à construire un NAS 8 disques en deux grappes RAID-5 complet et programmable. Un outil parfaitement exploitable avec le système d’exploitation de son choix piloté par un Core i3-9300 sur une carte mère Mini-ITX. Il emploie une carte fille PCI-Express qui lui offre 6 canaux SATA3 supplémentaires. Et avec un SSD NVMe de 500 Go et un peu de mémoire vive DDR4, l’auteur aura une solution très complète pour son usage. On peut bien entendu imaginer des solutions encore plus complètes pour faire de ce genre de montage de véritables serveurs. Pour un budget minimal – on trouve ce type de baie HP facilement pour rien du tout sur le marché de l’occasion – on a ici l’équivalent d’une lame serveur coûtant souvent une véritable petite fortune.

Bien entendu, je ne juge pas les utilisateurs qui vont parfaire la chose en réalisant des améliorations avec une imprimante 3D pour mieux supporter les baies SATA ou porter la carte mère. Ceux qui vont réaliser une découpe CNC pour des supports moins artisanaux. Mais je suis toujours ravi de voir que ce genre de réalisation très basique est bien entendu possible.

Un rack DIY 3U en aluminium pour 8 disques et une carte mère ITX © MiniMachines.net. 2024.

Aoostar GEM12 : une des futures stars du monde MiniPC ?

27 mars 2024 à 13:11

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Le Aoostar GEM12 est une version plus sage du GEM12 Pro annoncé au début du mois de mars. Le constructeur avait pris le taureau par de mauvaises cornes en présentant ce premier modèle avec un écran secondaire intégré. Une solution aux usages assez douteux.

Le Aoostar GEM12 « tout court » renverse la vapeur et  se présente donc de manière plus sobre, sans cet écran placé sur le châssis ni le lecteur d’empreintes digitales intégré. Une manière de baisser le tarif et de se concentrer sur l’essentiel : proposer de bonnes performances et de l’évolutivité dans un espace compact agrémenté d’une connectique avancée et sans faire un bruit trop gênant en permanence. Et, d’une certaine manière, ce MiniPC semble y parvenir.

Avec 13 cm de côté pour 6 cm d’épaisseur, ce n’est pas la machine la plus compacte du marché mais elle propose des compétences assez rares pour un tarif entrée de gamme très raisonnable. Pour commencer, il s’agit d’un engin livré en trois versions de processeurs. L’entrée de gamme est un AMD Ryzen 9 6900HX mais des variantes en Ryzen 7 7840HS et Ryzen 7 8848HS sont également annoncées. Si la première puce est une solution en 8 cœurs Zen 3+ et Radeon 680M 12 RDNA3, c’est déjà une solution très performante pour de nombreux usages. Les modèles suivants proposeront 8 cœurs Zen 4 et Radeon 780M plus rapide avec une nuance de NPU pour les deux processeurs (de 10 TOPS à 16 TOPS en passant d’un 7840HS à un 8845HS). Le modèle GEM12 7840HS semble être le « sweet spot » pour la majorité des utilisateurs.

Aoostar annonce un BIOS réglable sur trois profils de consommation d’énergie. Le mode silencieux avec un TDP de 45 à 54 Watts, une solution équilibrée entre 54 et 65 watts et enfin un mode performance situé sur la fourchette haute de 65 à 75 watts. La marque indique qu’il ne sera pas possible de passer d’un mode à l’autre au travers du système mais que le choix sera à définir  au démarrage de l’engin. Ce qui, il faut l’avouer, n’est pas très pratique puisqu’il faudra passer par la case BIOS pour configurer sa session. Peut être qu’une application pourra voir le jour chez les utilisateurs à terme.

Ces consommations, et notamment celle en mode performance, supposent un refroidissement important. Le GEM12 proposera un systeme de « vapor chamber » qui coiffera le processeur et assurera le transport de la chaleur vers des ailettes refroidies par un ventilateur. La partie inférieure de con côté proposera une ventilation supplémentaire pour que la mémoire vive et le stockage n’étouffent pas.

Avec deux slots de mémoire vive en DDR5 pour chaque engin, tous ces MiniPC auront droit à un maximum de 64 Go de RAM. La version 6900HX se contentera de DDR5-4800 max quand les deux autres pourront embarquer de la 5600. Le stockage est toujours confié à un double port M.2 PCIe 4.0 x4 pour embarquer deux SSD rapides. Malgré sa hauteur importante, le GEM12 ne proposera pas de baie 2.5″.

La connectique est très intéressante sur ce modèle, on retrouve tout d’abord en façade un port OCuLink pour connecter une carte graphique externe au besoin. Un usage spécialisé mais qui peut avoir du sens pour certains utilisateurs. A ses côtés, on aperçoit un port USB4, deux USB 3.2 Gen2 Type-A, un jack audio combo 3.5 mm et le bouton de démarrage.

A l’arrière, on note un USB Type-C avec données et DisplayPort qui assurera l’alimentation de la machine,  deux Ethernet 2.5 Gigabit (Intel i226-V), deux USB 2.0, une sortie HDMI 2.1 et un DisplayPort 1.4. Un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 sera également monté à bord. Le GEM12 sera livré avec une alimentation externe, un support VESA, un câble HDMI et des radiateurs pour les SSD. 

D’un point de vue disponibilité et tarifs, les GEM12 sont prévus suivant les modèles dés maintenant et jusqu’à la fin du mois d’avril en barebones, c’est à dire sans mémoire vive ni stockage ou en version 16/512 Go et 32 Go/1 To. Les versions complètes devraient proposer des licences Windows 11 sous la forme de clés systèmes tatouées en usine.

  Barebone 16/512 Go 32 Go / 1 To
Aoostar GEM12  Ryzen 9 6900HX (20 avril) 339$ HT 419$ HT 499$ HT
Aoostar GEM12  Ryzen 7 7840HS (Dispo) 429$ HT 519$ HT 599$ HT
Aoostar GEM12 Ryzen 7 8845HS (Dispo) 469$ HT 539$ HT 619$ HT

 

Aoostar GEM12 : une des futures stars du monde MiniPC ? © MiniMachines.net. 2024.

Ugreen lance sa gamme NASync Alder Lake sur Kickstarter

27 mars 2024 à 09:08

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Ugreen NASync, une nouvelle marque de stockage réseau par un constructeur que l’on connait surtout pour ses accessoires PC variés. Des objets qui vont du Hub USB au câbles en passant par les chargeurs. Ugreen semble vouloir se développer autour de nouveaux produits plus ambitieux avec pas moins de six machines toutes équipées d’un processeur Intel.

Comme beaucoup d’autres avant lui, Ugreen semble vouloir limiter les risques de ce changement stratégique avec un passage par la case Kickstarter. La marque propose des petits prix pour les clients qui tenteront l’aventure de ses NASync et cela pourrait tout à fait fonctionner. Si je suis généralement assez retord à l’idée de laisser des marques établies passer par des solutions de financement participatif, cette aventure a au moins le mérite d’être une vraie prise de risque.

Passer de l’accessoire au système de sauvegarde n’est pas une mince affaire et je doute que Ugreen tente « un coup » au hasard. Le constructeur a du sécuriser une offre intéressante pour s’y jeter de cette manière. Proposer six engins sous puces Intel, développer une gamme aussi large et un système logiciel complet, ce n’est pas forcément de tout repos. Le constructeur a finalement plus à y perdre qu’à y gagner si la qualité n’est pas au rendez-vous. Le marché des NAS n’est pas aussi important que celui d’autres produits du monde PC. Mais les marques établies sont fortes, elles ont leurs aficionados qui vont les défendre et que ce soit Synology, Qnap ou Asustor pour n’en citer que quelques unes, toutes sont déjà bien implantées sur le marché. 

Si Ugreen se plante en proposant un produit médiocre ou non abouti, le travail pour remonter la pente sera quasiment impossible à exécuter. Ce qui signerait l’arrêt de mort de ses prétentions en terme de sauvegarde réseau. Une trop mauvaise réputation sur ce segment très sensible serait un couperet fatal à ses ambitions. Si les produits sont bons au contraire, le marché en prendra acte et Ugreen pourra déployer des gammes à moyen et long terme.

Le lancement de la campagne a pour le moment admirablement débuté avec déjà plus de 2.6 millions de dollars récoltés sur Kickstarter auprès de plus de 5800 personnes. Un joli score à moins de 48 heures du début du financement. Il faut dire que l’offre est large et alléchante. Les tarifs débutent à partir de 221€ pour aller jusqu’à 830€. La marque sabre ses tarifs d’origine qui s’étaleront en boutique beaucoup plus haut. Le point qui a sans doute fait mouche pour de nombreux internautes vient de l’approche très « PC » des NASync. Chacun d’eux propose non seulement une puce Intel Alder Lake mais également 8 Go de mémoire vive DDR5-4800 minimum. De la RAM accessible et que l’on pourra faire évoluer vers 16* à 64 Go suivant les modèles. Le stockage lui même à droit aux mêmes attentions avec toujours au moins deux SSD M.2 2280 embarqués. Autrement dit, chacun de ces NAS Ugreen pourra être transformé en plus ou moins gros serveur. La connectique réseau est également rapide.

Si je devais résumer le tour de force de cette offre, je dirais que Ugreen compte séduire en étant moins pingre que ses concurrents sur ces premiers modèles. Pas mal de marques se contentent de distiller des mises à jour parcimonieuses de nouveautés. En saupoudrant d’un port réseau supplémentaire ou d’une fonction à peine plus évoluée que le précédent modèle tout  en appuyant sur le bouton reset du tarif. On ajoute un port Ethernet 2.5 Gigabit à une machine auparavant vendue en Gigabit et voilà que le prix qui avait dévissé repart au tarif de base alors que l’impact du changement de solution réseau est minime. Ici, le constructeur part d’une base vierge et redéfinit donc son offre avec une idée simple : ça passe ou ça casse. Et si ça passe, cela va redéfinir de nouvelles bases.

Vous l’aurez également sans doute compris, Ugreen compte séduire les utilisateurs les plus avancés, ceux qui vont monter un système de toutes pièces, en tester la robustesse et les capacités. Ceux qui vont s’atteler à piloter d’autres distributions sur l’engin comme une solution OpenMediaVault ou TrueNAS. Ceux qui vont allégrement intégrer des fonctionnalités de vidéosurveillance, ceux qui vont piloter des containers ou monter des solutions serveur maison. Bref, autant d’apôtres qui ne manqueront pas d’aller répandre la bonne parole d’une souplesse d’usage et d’énormes capacités et d’adaptabilité. Plus ces utilisateurs avancés seront enchantés de leur nouveau joujou, plus Ugreen aura réussi son pari. Quitte à ne pas vraiment gagner d’argent avec cette première salve, la marque peut faire en sorte que la campagne ne soit pas là pour faire des bénéfices mais l’intronise sur le marché à peu de frais. Et c’est tout ce que je lui souhaite.

Pour en revenir aux machines, elles sont diablement intéressantes, avec des partis pris originaux

Le listing ci-dessous détaille les engins et montre les éléments les plus marquants pour chacun d’eux. Processeurs évolués, capacités de stockage et de mémoire assez large. Evolutivité et compétences variées. Grosses possibilités réseau, les NASync jouent ici leur va-tout.

  DXP480T Plus DXP2800 DXP4800 DXP4800 Plus DXP6800 Pro DXP8800 Plus
  UGREEN NASync UGREEN NASync UGREEN NASync UGREEN NASync UGREEN NASync UGREEN NASync
Baies 3.5″ SATA 3.0 0 2 4 6 8
Ports M.2 NVMe 4 2
Stockage maximum 4 ports M.2 2 baies 3.5″
2 ports M.2
4 baies 3.5″
2 ports M.2

6 baies 3.5″
2 ports M.2

1 port PCIe 4.0 X4

8 baies 3.5″
2 ports M.2

1 port PCIe 4.0 X4

Processeur
Intel Core i5-1235U Intel N100 Intel Pentium Gold 8505 Intel Core i5-1235U
Mémoire vive 2 slots SODIMM
8 Go DDR5-4800
Evolutif 64 Go Max 
1 slot SODIMM
8 Go DDR5-4800
Evolutif 16 Go Max*
2 slots SODIMM
8 Go DDR5-4800
Evolutif 64 Go Max
Stockage de base SSD NVMe 128 Go eMMC 32 Go SSD NVMe 128 Go
Capacités Réseau 1 Ethernet 10 Gigabit
+ Wi-Fi
1 Ethernet 2.5 Gigabit 2 Ethernet 2.5 Gigabit 1 Ethernet 10 Gigabit
1 Ethernet 2.5 Gigabit
2 Ethernet 10 Gigabit
Connectique 2 x Thunderbolt 4
1 x USB 3.2 Gen 2
1 x HDMI 2.0
1 x USB 3.2 Gen 2 Type-C
1 x USB 3.2 Gen 2 Type-A
1 x USB 3.2 Gen 1 Type-A
2 x USB 2.0 Type-A
1 x HDMI 2.0
2 x Thunderbolt 4
2 x USB 3.2 Gen 2 Type-A
2 x USB 2.0 Type-A
1 x HDMI 2.1
Lecteur de cartes N/A MicroSDXC 3.0 MicroSDXC 4.0
Tarifs Kickstarter (Super Early Bird – Early Bird – Special)** 479$ – 519$ – 559$ 239$ – 259$ – 279$ 359$ – 389$ – 419$ 419$ – 454$ – 484$ 599$ – 649$ – 699$ 899$ – 974$ – 1049$
Prix public** 780$ 400$ 560$ 700$ 1000$ 1500$

*16 Go officiellement chez Intel mais compatible officieusement avec 32 Go.

**J’ai eu la flemme de faire les conversions en euros.

Tous ces modèles Ugreen NASync embarquent le système maison UGOS Pro comme gestionnaire NAS. Les machines sont censées être livrées à partir du mois de juin. La production a déjà démarré et Ugreen devrait proposer ses NASync d’ici peu à la vente. Connaissant la marque et ses habitudes, il y a des chances que l’ont puisse obtenir ces engins avec des prix promotionnels intéressants dès cette année sur Amazon lors de promos ponctuelles. L’objectif est donc de surveiller comment les machines fonctionnent et de se faire un avis sur cette nouvelle option qui nous est proposée. 

Ugreen lance sa gamme NASync Alder Lake sur Kickstarter © MiniMachines.net. 2024.

Sparkle Arc : des cartes graphiques compactes sur un seul slot

26 mars 2024 à 17:32

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Intel n’a certes pas réussi à faire de l’ombre aux deux géants des circuits graphiques que sont Nvidia et AMD avec ses puces ARC mais la marque a démontré un savoir faire et des qualités. Mieux, elle s’est intéressée à des formats qui ont été boudés par d’autres acteurs. Les Sparkle Arc A380 et Sparkle Arc A310 en sont de bons exemples.

Prises en main par le vidéaste ETA Prime, les petite cartes graphiques sont à la fois sobres et compactes. Elles se déploient dans un format Low-Profile qui occupe un seul slot pour la A310 et deux pour la A380. De telle sorte qu’il est possible de les intégrer dans des châssis des plus compacts du marché. Le constructeur trouve ici une niche très intéressante avec très peu de concurrence et un public attentif.

Attention, si c’est bien la Sparkle Arc A380 qui est présente dans ce Minisforum MS-01, c’est grâce à un tour de passe passe.. 

Sparkle Arc A310

Sparkle Arc A380

La Sparkle Arc A380 est pour le moment disponible aux US au prix public de 130$. Le modèle A310 est à 100$. Le constructeur propose ses produits sur Amazon France mais ces nouveaux modèles ne sont pas encore listés pour le moment.

L’idée de ETA Prime est donc de modifier les deux cartes pour intégrer le dissipateur et ventilateur du modèle A310 sur le modèle A380. Au final, c’est bien la version Sparkle Arc 310 qui est ici intégrée directement dans la machine pourtant très compacte de Minisforum avec 4.8 cm de hauteur seulement

Elle est développée sur la puce ACM-G11 d’Intel qui comporte 8 cœurs Xe et 6 Go de mémoire vive GDDR6 dédiée, assez de muscles pour fournir un niveau de jeu honnête en 1080P. On est loin des dernières puces des cartes Nvidia et AMD mais ce n’est ni le même budget ni la même consommation. Les capacités de jeu en 3D de la Sparkle sont un atout et ses fonctionnalités de décodage et encodage vidéo en seront un autre. La puce Arc étant capable de prendre en charge le CODEC AV1 en temps réel.

A noter que si la Sparkle Arc A380 est ici mise en avant de manière particulière, la version A310 classique est également au rendez-vous. Moins puissante mais moins chère, elle pourra également séduire certains  utilisateurs.

Sparkle Arc : des cartes graphiques compactes sur un seul slot © MiniMachines.net. 2024.

Minisforum MS-01 : une station de travail Core i9 format A4

26 mars 2024 à 17:27

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Mise à jour du 26/03/2024 : Les Minisforum MS-01 sont désormais en vente et en promotion. La boutique européenne de la marque liste les trois modèles en barebones ou machines complètes avec des réductions variées pour une livraison qui débutera vers la mi-mai, dans un mois et demi donc.

  • Le modèle Core i5-12600H en barebone est à 539€ soit 50€ de réduction sur son tarif officiel.
  • Le modèle Core i5-12600H en 32 Go / 1 To est à 749€ soit 70€ de réduction sur son tarif officiel.
  • Le modèle Core i9-12900H en barebone est à 619€ soit 150€ de réduction sur son tarif officiel.
  • Le modèle Core i9-12900H en 32 Go / 1 To est à 799€ soit 200€ de réduction sur son tarif officiel.
  • Le modèle Core i9-13900H en barebone est à 779€ soit 150€ de réduction sur son tarif officiel.
  • Le modèle Core i9-13900H en 32 Go / 1 To est à 979€ soit 200€ de réduction sur son tarif officiel.

Voir les offres sur Minisforum Europe

Billet original du 28/12/2023 : Tous azimuts, la marque Minisforum continue de proposer des nouveautés dans des designs intéressants. Son Minisforum MS-01 est sa première incursion vraiment sérieuse dans le monde des « Workstations » avec un modèle assez ambitieux.

Le Minisforum MS-01 se décline pour le moment en deux versions de processeurs Core i9 étalés sur deux générations. Un Core i9-12900H pour la première et un Core i9-13900H pour la seconde. Des puces performantes qui seront suivies par un modèle Core i5-12450H dans les mois qui viennent. Toutes ces solutions proposent leur propre circuit graphique Intel mais la Station propose également un slot PCIe 4.0 X8 pour ajouter un circuit graphique secondaire jusqu’en X16.

La carte qu’on pourra embarquer dans ce boitier de 19.6 cm de large pour 18.9 cm de profondeur et 4.8 cm d’épaisseur sera évidemment limitée. On ne pourra loger dans l’emplacement prévu qu’une carte « Low-Profile » n’occupant qu’un seul slot d’épaisseur.

Cela limite grandement les choix possibles mais la destination de cet engin n’est pas de devenir une solution « gaming ». Le reste de son équipement étant un peu trop spécialisé pour que cela ait du sens.

On retrouve en effet sur ce Minisforum MS-01 un ensemble de fonctions assez spécifiques. Comme la possibilité de se connecter à un réseau Ethernet spécialisé. Outre les deux ports 2.5 Gigabit la machine propose également deux ports 10 Gigabit SFP+.

Autre particularité de ce modèle, la présence d’un triple port M.2 2280/22110 permettant d’additionner trois stockages NVMe classiques. Mais le premier au format PCIe 4.0 X4.0 aura également la possibilité d’embarquer des SSD au format U.2 NVMe pour des usages entreprise nécessitant une robustesse plus poussée. Le second port sera en PCIe 3.0 X4 et le troisième en PCIe 3.0 X2. La mémoire vive sera plus classique avec deux slots SODIMM DDR5 pour un maximum de 64 Go.

La connectique proposée est assez riche au delà des ports Ethernet. En face avant, on note deux ports USB 2.0 et un port USB 3.1 Gen1 Type-A, un jack audio combo 3.5 mm et un bouton d’allumage avec une LED témoin.

A l’arrière, on note deux ports USB4, une sortie HDMI 2.0 et deux ports USB 3.1 Gen2 supplémentaires. L’alimentation en 19 V se fait via un port jack et un bloc secteur dédié.

Le Minisforum MS-01 pourra donc piloter trois écrans en parallèle en natif ou plus si on prend en compte la connectique de la carte fille optionnelle.

D’un point de vue tarif, comptez sur une base de 749€ en version barebone Core i9-13900H. Et 949€ en version 32 Go / 1 To. Le modèle Core i9-12900H est proposé aux tarifs respectifs de 619€ et 799€ depuis la boutique Européenne de la marque. Les expéditions auront lieu à partir de la fin janvier avec un passage en deux temps depuis les entrepôts Européens de la marque avant que les commandes soient éclatées entre les différentes adresses en Europe. Cela permet à la marque d’effectuer le dédouanement et d’éviter de risquer des « frais de dossier » sur chaque commande dans un second temps.

 

Minisforum MS-01
Sub Models S1390/S1290/S1245
CPU S1390: Intel® Core™ i9-13900H(With vPro® Enterprise Support)
S1290: Intel® Core™ i9-12900H(With vPro® Enterprise Support)
S1245: Intel® Core™ i5-12450H
GPU S1390/S1290: Intel® Iris® Xe Graphics eligible
S1245: Intel® UHD Graphics
Memory Types DDR5 SODIMM
Max Memory Size 64GB
Max # of DIMMs 2
Max # of Memory Channels 2
ECC Memory Supported NO
Storage 1xM.2 2280 NVME SSD(Alt U.2)(PCIE4.0x4)
1xM.2 2280/22110 NVME SSD(PCIE3.0x4)
1xM.2 2280/22110 NVME SSD(PCIE3.0x2)
Wireless YES
Bluetooth YES
Video Output HDMI ×1
USB4 ×2
Audio Output HDMI ×1
Audio Jack ×1
Ports & Buttons 10G SFP+ Port×2
2.5G Ethernet RJ45 Port x2
USB3.2 Gen2 Type-A Port ×2
USB3.2 Gen1 Type-A Port ×2
USB2 Type-A Port x2
USB4 Port ×2(Alt DP)
HDMI ×1
Audio Jack ×1
Expansion 1* PCIE Port(Support to half height single slot x16 width)(Speed up to PCIE4.0x8)
Power DC5.5×2.5(19V-9.47/12.6A)
System Windows 11 Home
Support System Windows 11/Linux
Product Dimension 196mm*189mm*48mm
Net Weight 1.42/KG
Packet Weight 2.64/KG
Launch Date janv.-23

Minisforum MS-01 : une station de travail Core i9 format A4 © MiniMachines.net. 2024.

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