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Renouvelables : les panneaux solaires prennent de plus en plus de place en France

19 avril 2024 à 06:35
Les Etats-Unis veulent faire de l’énergie solaire leur atout électrique

Face aux enjeux climatiques, la France renforce sa législation pour favoriser l’adoption de solutions énergétiques durables. Parmi ces solutions, les ombrières de parking photovoltaïques émergent comme une option à la fois pratique et économique, permettant de produire de l’énergie tout en protégeant les véhicules des intempéries.

 

Les ombrières de parking photovoltaïque : une solution pratique et rentable

La loi Climat et Résilience, renforcée par la loi APER de 2023, est une pierre angulaire de la stratégie française contre le changement climatique. Ces réglementations ont non seulement stimulé l’adoption de technologies solaires en France, mais ont également posé des fondations solides pour une économie plus verte. En imposant l’installation de panneaux photovoltaïques sur les nouveaux bâtiments commerciaux et les parkings, ces lois visent à augmenter significativement la production d’énergie renouvelable tout en réduisant les émissions de CO2. APEX, en tant que leader régional, joue un rôle important dans ces différents changements, en mettant en œuvre des projets qui alignent viabilité économique et respect de l’environnement.

Les ombrières photovoltaïques ne sont pas seulement des sources d’énergie ; elles offrent également un abri contre les intempéries tout en optimisant l’espace inutilisé des parkings. Leur installation transforme des aires de stationnement ordinaires en centrales énergétiques, contribuant à la réduction de la dépendance aux énergies fossiles. Ce système représente une solution rentable pour les entreprises, augmentant la valeur des propriétés tout en diminuant les coûts énergétiques. C’est une avancée majeure vers l’autosuffisance énergétique qui s’inscrit parfaitement dans les objectifs de développement durable.

 

APEX leader de l’énergie en région sud

Le succès d’un projet photovoltaïque dépend largement de l’expertise de l’entreprise choisie. APEX, pionnier dans le domaine en région sud, démontre par son expérience et sa capacité à innover, pourquoi le choix de l’entreprise pour répondre à l’Obligation d’combrières photovoltaïques de parking est primordial. De la conception à la maintenance, APEX assure une qualité et une performance optimales des installations, garantissant ainsi un rendement énergétique maximal et une intégration respectueuse dans l’environnement local. Leur leadership se manifeste par une approche proactive et une adaptation constante aux nouvelles réglementations et demandes du marché.

L’avenir du photovoltaïque est prometteur, avec des avancées technologiques qui continuent de réduire les coûts et d’augmenter l’efficacité des installations. Les progrès dans les matériaux, les techniques de stockage de l’énergie et les innovations comme les ombrières intelligentes préfigurent une révolution dans la production et la consommation d’énergie renouvelable. Les politiques incitatives, les avancées technologiques et les acteurs engagés comme APEX contribuent à façonner un futur où le photovoltaïque joue un rôle central dans l’énergie durable.

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Voiture électrique : recharge ultra-rapide, 3 super-stations d’ici l’été 2024

10 avril 2024 à 13:52
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Vinci souhaite accélérer le passage à l’électromobilité. En collaboration avec l’opérateur espagnol Zunder, le géant autoroutier français va mettre en place trois super-stations de recharge ultra-rapide d’ici à l’été 2024.

Points de recharge : un déploiement progressif, mais qui manque de fiabilité

En mai 2023, la France a atteint un jalon majeur dans la transition énergétique en franchissant le cap des 100 000 points de recharge pour véhicules électriques. Cette expansion, qui représente une augmentation de 41% en un an, reflète l’engagement national en faveur de l’électromobilité, avec une moyenne de 179 points de recharge pour 100 000 habitants. Cette infrastructure couvre désormais l’ensemble des grands axes autoroutiers et des métropoles, offrant une diversité de puissances de recharge pour répondre à tous les besoins : 50% des bornes fournissent un courant alternatif de moyenne puissance, 33% de faible puissance, et 16% sont des bornes rapides en courant continu, ces dernières étant principalement disponibles sur le réseau autoroutier français.

Cependant, derrière cette expansion se présente un défi majeur : la fiabilité des bornes. C’est en effet le paradoxe du déploiement des points de recharge : leur disponibilité a chuté ! Elle est passée de 86% à 81% pour les bornes en courant alternatif, et de 83% à 76% pour les bornes en courant continu  (points de recharge à haute puissance et ultra-rapides). L’origine de cette chute ? Principalement des pannes et une hausse des besoins de maintenance.

Vinci va ouvrir 3 super-stations de recharge d’ici l’été 2024

Dans ce contexte, l’annonce de Vinci et de l’opérateur espagnol Zunder, leader dans le domaine des bornes de recharge dans le sud de l’Europe, prend tout son sens. Ensemble, ils s’apprêtent à lancer trois super-stations de recharge ultra-rapide en France, offrant aux automobilistes la possibilité de recharger leurs véhicules en moins de 20 minutes. Ces stations devraient voir le jour d’ici à la fin de l’été 2024 et seraient équipées, selon les dires de Vinci, de bornes allant jusqu’à 400 kW.

Ces dernières seront implantées dans des lieux stratégiques pour faciliter l’accès à la recharge rapide : l’aire de Sarthe-Touraine sur l’A28 (deux points de recharge), ainsi que les aires du Val-de-Cher sur l’A85 et de Bourges-Marmagne sur l’A71 (25 bornes de recharge chacune). Ces installations ne se contentent pas de proposer un nombre important de points de recharge ultra-rapide, elles intègrent également le système Plug & Charge, qui permet une reconnaissance automatique du véhicule et un démarrage instantané de la recharge. Cette initiative pourrait jouer un rôle clé dans la confiance accordée par les automobilistes aux infrastructures de recharge électrique, en offrant une expérience fiable, rapide et sans accroc.

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Énergie : des algues sur un data center pour produire de la biomasse

21 mars 2024 à 18:44
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Data4, expert dans la construction de data centers – centres de données, va collaborer avec l’Université Paris-Saclay sur un projet de forêt d’algues sur les toits de son centre de Marcoussis (Essonne) afin de produire de la biomasse à partir d’algues, qui pourra ensuite être recyclée sous forme d’énergie renouvelable.

 

Le premier projet bio-circulaire de data center au monde

 

Les centres de données font partie des plus grands consommateurs d’énergie au monde, étant obligés de maintenir une chaleur constante à 20°C sans interruption pour éviter tout dysfonctionnement ou panne. Ce type d’infrastructure dégage donc une chaleur considérable en continu, ce qui en fait de mauvais élèves en matière de préservation de l’environnement.

Traditionnellement perçue comme un déchet, Data4 et l’Université Paris-Saclay voient dans cette chaleur une ressource précieuse. Leur projet commun a été lancé au début du mois de mars 2024. Il vise à installer une forêt d’algues sur le toit du centre de données de Data4 de Marcoussis (Essonne), ce qui en ferait le premier projet bio-circulaire de data center au monde.

 

Produire de la biomasse

Comme le précise Patrick Duvaut, vice-président de l’Université Paris-Saclay et président de la Fondation Université Paris-Saclay, l’algue a une « captation de carbone qui peut être 20 fois supérieure à celle d’un arbre (à surface équivalente) ». La chaleur émise par les data centers permettrait ainsi d’accélérer le processus de photosynthèse et donc de produire de la biomasse, un élément qui peut ensuite être recyclé sous forme d’énergie renouvelable.

Cette énergie pourrait ensuite être utilisée par le centre de données ou être redistribuée à un autre réseau. La biomasse en elle-même pourrait aussi servir à fabriquer des bioproduits pour l’industrie cosmétique notamment ou l’agroalimentaire. « Ce projet de biomasse augmentée répond à deux enjeux majeurs de notre époque : la sécurité alimentaire et la transition énergétique », conclu Linda Lescuyer, responsable Innovation chez Data4.

 

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Chèque énergie 2023 : plus que quelques jours pour l’utiliser

6 mars 2024 à 14:41
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Dans l’ombre d’un tiroir ou au fond d’une enveloppe se cache peut-être votre chèque énergie 2023.  Le temps presse, il ne vous reste que quelques jours pour l’utiliser, après, il sera trop tard !

 

Chèque énergie : vous avez jusqu’au 31 mars 2024 pour l’utiliser

Plus de 5,6 millions de Français étaient éligibles au chèque énergie de 2023, ce qui représente près de 20% des foyers modestes. Si vous faites partie des bénéficiaires et que vous ne l’avez toujours pas utilisé, il est grand temps de le faire ou de le retrouver. Après le 31 mars 2024, vous ne pourrez plus l’utiliser ! Le chèque énergie a été mis en place par le gouvernement depuis 2018 dans le but de lutter contre la précarité énergétique et donc d’aider les foyers aux revenus modestes à payer leurs factures énergétiques. Son montant est calculé en fonction de la composition du foyer, également appelée unité de consommation (UC), et de son revenu fiscal de référence (RFR). Pour l’année 2023, son montant allait de 48 à 277 euros !

Pour l’utiliser, c’est très simple : il vous suffit de fournir votre numéro de référence qui est indiqué sur votre chèque lors du paiement de votre facture énergétique en ligne. Vous pouvez également l’envoyer par courrier directement à votre fournisseur, ou lui demander une déduction de son montant sur votre prochaine facture. Vous avez la possibilité d’automatiser la démarche en cochant la case rouge sur votre chèque avant de l’envoyer à votre fournisseur. Le chèque énergie peut aussi être utilisé dans le cadre de travaux de rénovation énergétique. Dans ce cas, il est impératif que vos travaux soient effectués par un professionnel Reconnu Garant de l’Environnement (RGE).

 

Les autres chèques

 

Le chèque énergie a été reconduit pour l’année 2024 et si vous y étiez éligible en 2023, vous n’avez aucune démarche à effectuer pour celui de cette année. Il vous est néanmoins possible de faire une réclamation dans le cas où vous ne le recevriez pas ici. Mais sachez qu’il existe d’autres chèques pour les ménages à faibles revenus. Le gouvernement a en effet mis en place des aides complémentaires, notamment le chèque fioul exceptionnel dont le montant varie entre 100 et 200 euros. Celui-ci bénéficie à plus d’1,6 million de Français !

Il y a également le chèque énergie exceptionnel (100 à 200 euros) auquel près de 12 millions de Français sont éligibles. Attention, pour ce dernier, la date limite d’utilisation est aussi fixée au 31 mars 2024. Un autre chèque moins connu : le chèque bois, qui aide pas moins de 2,6 millions de Français et dont le montant peut, lui aussi, s’élever jusqu’à 200 euros. Ces aides sont loin d’être négligeables. Si on fait leur cumul, cela revient à un soutien de 677 euros par an (hors chèque bois) pour les ménages les plus modestes !

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Chauffage au bois : normes, aide, prix, voici ce qui change en 2024

4 mars 2024 à 12:42
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Le chauffage au bois, longtemps perçu comme une alternative secondaire, s’affirme désormais comme un choix de premier plan pour de nombreux foyers français. En 2024, les règles du jeu évoluent. Entre nouvelles obligations légales et soutien financier ajusté, le secteur du bois se réinvente pour répondre à un double enjeu : être intéressant sur le plan écologique et économique.

 

Chauffage au bois : les nouvelles obligations à respecter

Le chauffage au bois n’est plus ce qu’il était. Fini le temps des simples feux de cheminée peu efficaces et fortement polluants. Les quinze dernières années ont vu l’émergence de technologies révolutionnaires dans le domaine : chaudières à bois avec bouilleur, systèmes de gazéification, ou encore émetteurs hybrides. Ces innovations répondent à un double objectif : améliorer l’efficacité énergétique et réduire l’impact environnemental du chauffage au bois. La combustion du bois libère en effet des gaz à effet de serre et des particules fines, qui contribuent à la pollution de l’air. Selon Santé publique France, le secteur résidentiel, principal utilisateur du chauffage au bois, est responsable de 40 000 décès annuels dus à l’exposition aux particules fines. Face à ce constat, les autorités ont mis en place de nouvelles réglementations afin de minimiser les impacts négatifs du chauffage au bois.

Ces nouvelles normes concernent l’entretien et le ramonage de ces systèmes de chauffage. Elles ont été établies par un décret et un arrêté du 20 juillet 2023 et inscrites au Code de santé publique. Il est par donc obligatoire d’effectuer un entretien annuel de tous les appareils de chauffage qui fonctionnent par combustion. De même pour le ramonage des conduits. À noter que le nombre réglementaire annuel peut changer d’une collectivité à une autre. Ces entretiens doivent impérativement être réalisés par des artisans qualifiés, capables de délivrer une attestation d’entretien nécessaire pour l’assurance du foyer. Il en est d’ailleurs de même pour toute installation d’un mode de chauffage au bois : elle doit être effectuée par un artisan certifié RGE (Reconnu Garant de l’Environnement).

 

L’énergie la moins chère du marché

Malgré la réduction des aides, notamment de MaPrimeRénov’, qui a été abaissée de -30% pour l’année 2024 (compter entre 1.050 et 1.750 euros d’aide selon les revenus du foyer), le bois reste l’une des sources d’énergie les plus abordables sur le marché. Pour cette année 2024, le prix des bûches de bois s’établit à 7,15 centimes/kWh, ce qui positionne le prix du bois bien en dessous du gaz naturel (10,50 centimes/kWh) ou de l’électricité (20,62 centimes/kWh). Cette compétitivité tarifaire, associée à des innovations technologiques, fait du chauffage au bois une option séduisante pour de nombreux foyers français qui sont désormais plus de 7 millions à l’avoir choisi comme mode de chauffage.

Le choix du système de chauffage idéal dépend néanmoins largement de la configuration du logement et de sa situation géographique. Pour les petits espaces, l’électricité peut être plus avantageuse, tandis que le gaz naturel convient mieux aux logements raccordables au réseau. Le chauffage au bois, grâce à son faible coût et à son impact réduit sur l’environnement, représente une alternative de choix pour ceux qui cherchent à concilier économie et écologie. Si l’investissement de base est coûteux, il se rentabilise parfaitement sur le long terme.

 

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L’OPEP+ va faire augmenter le prix du pétrole en Bourse

4 mars 2024 à 10:46
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L’OPEP+, en tant qu’organisation réunissant les plus gros pays producteurs de pétrole, orchestre l’offre de brut avec une précision qui cherche à équilibrer les intérêts économiques globaux et la stabilité énergétique. Mais en février 2024, l’organisation a annoncé une stratégie visant tout simplement à artificiellement faire grimper les prix du brut sur les marchés.

 

Une réduction de la production de pétrole brut

L’alliance, sous l’égide de ses leaders, l’Arabie Saoudite et la Russie, a décidé de prolonger sa politique de réduction de production de pétrole. L’Arabie Saoudite, pivot central de l’OPEP+, s’engage à maintenir une réduction de sa production d’un million de barils par jour, tandis que la Russie, autre acteur majeur, annonce une baisse de 471.000 barils par jour. Ces engagements s’inscrivent dans le prolongement d’une coupe antérieure de 500.000 barils initiée en avril 2023, soulignant une volonté ferme de l’OPEP+ de réguler l’offre face à une demande fluctuante.

Cette stratégie de réduction de l’offre trouve déjà ses échos sur les marchés. Avant même l’ouverture des places boursières le 4 mars 2024, le Brent, référence du pétrole de la Mer du Nord, se négociait à 83,56 dollars le baril, tandis que le WTI, standard américain, atteignait 79,87 dollars. Un niveau supérieur à ceux de début d’année, préfigurant une répercussion quasi-immédiate sur les prix à la pompe.

 

Le carburant atteindra-t-il les deux euros le litre ?

L’OPEP+ cherche à maximiser les profits immédiats de ses membres en réduisant l’offre sur le marché ce qui, face à la demande toujours croissante de pétrole brut dans le monde, peut créer des tensions. Et qui dit tensions, dit augmentation des prix sur les marchés. Or, les prix du brut en Bourse influencent directement les prix des carburants à la pompe, ou encore les prix du gaz (bien qu’en moindre mesure).

La question est de savoir jusqu’à quel niveau les prix du brut vont grimper, et pendant combien de temps ils seront plus élevés. Car pour les consommateurs, l’enjeu est de taille : ils ont déjà connu des prix d’essence et diesel supérieurs à 2 euros le litre, et ces prix restent supérieurs à 1,80 euro depuis plusieurs semaines. Le seuil symbolique sera-t-il franchi ?

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Décarbonation : Singapour accélère le pas dans le secteur aérien

19 février 2024 à 14:39
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Singapour souhaite s’imposer comme un pionnier dans la lutte contre le changement climatique en ciblant l’un des secteurs les plus difficiles à décarboner : l’aviation. Le ministre des Transports, Chee Hong Tat, a annoncé, lors du salon de l’aéronautique de Singapour, la prochaine obligation, pour l’ensemble des compagnies aériennes opérant sur son sol, d’intégrer dans le réservoir de leurs avions un taux minimal de carburant durable, aussi appelé SAF.

 

SAF : Singapour en première ligne de la décarbonation aérienne

 

L’engagement de Singapour vers les carburants durables (SAF) est un signal fort envoyé au monde entier. Le ministre Chee Hong Tat a précisé que les compagnies aériennes opérant depuis Singapour devront, à partir de 2026, incorporer un minimum de 1% de SAF dans leur carburant, avec l’objectif d’atteindre entre 3 et 5% d’ici 2030. Cette politique vise non seulement à réduire l’empreinte carbone du secteur, mais aussi à stimuler le marché des carburants alternatifs. « Cette décision constituera un signal important pour les producteurs de carburant et les incitera à investir dans de nouvelles installations de production de SAF », a souligné Chee Hong Tat.

 

Le principal obstacle à l’adoption généralisée du SAF réside en effet dans son coût de production qui est actuellement trois à cinq fois supérieur à celui du kérosène fossile. Pour pallier cette problématique, Singapour envisage d’introduire une taxe sur les billets d’avion, dont le montant variera en fonction de la distance parcourue et de la classe de voyage.

 

 

L’Europe suit-elle le rythme ?

 

L’Europe n’est pas en reste dans l’effort de décarbonation de l’aviation. Avec l’adoption de la législation Refuel EU par le Parlement européen en septembre 2023, l’UE impose une incorporation progressive de SAF dans le kérosène, débutant à 2 % en 2025 pour atteindre 70 % en 2050. Cette législation, saluée comme « le plus gros mandat d’incorporation au monde de SAF » par Matteo Mirolo de Transport & Environment (T&E), positionne l’Europe en leader de la transition énergétique dans l’aviation. En outre, cette législation met l’accent sur les carburants de synthèse, ou e-kérosènes, qui devront constituer 35 % du mix en 2050.

La transition vers les SAF et les e-kérosènes représente par conséquent un investissement financier considérable pour les compagnies aériennes qui ne pourront, de facto, pas toutes suivre le pas de la décarbonation. Air France, par exemple, a déjà investi 100 millions d’euros pour incorporer 1 % de SAF en 2022, et estime que la facture pour atteindre les 10 % en 2030 pourrait s’élever à 1 milliard d’euros.

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Leasing social : gare à vous si vous louez votre voiture

15 février 2024 à 14:58
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Le gouvernement vient de mettre un coup d’arrêt au dispositif de leasing social qui permet aux ménages modestes de louer une voiture électrique pour une centaine d’euros par mois. Mais en plus de bloquer les candidatures, l’exécutif vient d’ajouter de nouvelles règles ainsi qu’une amende en cas de non-respect de certaines conditions.

 

Un nouveau décret change certaines conditions du leasing social

Face à des pratiques de sous-location et d’optimisation fiscale par certains bénéficiaires, le gouvernement a réagi en durcissant les règles du leasing social. Un décret publié, mercredi 13 février 2024, au Journal Officiel, interdit désormais explicitement la sous-location des véhicules bénéficiant de l’aide au leasing électrique et instaure une amende de 1.500 euros pour les contrevenants. Cette mesure vise à assurer que le dispositif bénéficie réellement aux ménages modestes et ne soit pas détourné à des fins lucratives.

Comme le souligne le texte de loi repéré par Numérama, « il interdit la sous-location des véhicules bénéficiant de l’aide au leasing pendant la période de validité du contrat de location et qu’il instaure une amende de 1.500 euros en cas de non-respect ». Cette amende concerne par conséquent aussi la durée du contrat qui a été fixée à trois ans minimum par le gouvernement. Autrement dit, en cas de circonstances exceptionnelles, chaque bénéficiaire a l’obligation d’honorer son contrat de location jusqu’à son terme s’il ne veut pas risquer une pénalité financière.

 

 

Un succès inattendu et une enveloppe budgétaire bien creusée

 

Le leasing social a dépassé toutes les attentes avec 50.000 demandes enregistrées en seulement six semaines, bien au-delà de la limite de 20.000 souscriptions initialement fixée par le gouvernement pour l’année 2024. Cette réponse massive soulève néanmoins des questions quant à la capacité budgétaire de l’État à soutenir un tel engouement. En effet, l’exécutif a bloqué une enveloppe budgétaire de 1,5 milliard d’euros pour l’année 2024 afin de soutenir le passage à l’électromobilité. Le dispositif du leasing social a déjà, à lui seul, et en moins de deux mois, grappillé 43% de ce budget, soit 650 millions d’euros. Pour rappel, l’État finance à hauteur de 13.000 euros chaque voiture électrique éligible au leasing social.

Et les 50.000 commandes ne représentent que 1% des 4 à 5 millions de Français qui sont éligibles au leasing social. Conséquence de l’engouement pour le dispositif : le bonus écologique a été réduit pour l’année 2024. Le gouvernement reste déterminé à relancer le leasing social en 2025, avec une nouvelle vague de commandes, et incite d’ailleurs les constructeurs automobiles français à intensifier leur production de voitures électriques. « On n’a pas encore assez de produits fabriqués en France. Cela veut dire qu’il faut que les constructeurs français accélèrent la cadence ou s’engagent à le faire », a fait savoir Roland Lescure, ministre délégué chargé de l’Industrie, sur France 3, soulignant l’objectif de ne pas électrifier le parc français avec des voitures fabriquées hors d’Europe. Il s’agit donc aussi d’une question de souveraineté, notamment face aux constructeurs extra-européens (BYD, Tesla, etc). Mais au vu du budget que représente le passage à l’électromobilité, il n’est pas impossible que cela coince à un moment donné…

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Chèque énergie 2024 : vers un couac dans la distribution ?

6 février 2024 à 07:29
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Avec l’augmentation des taxes entraînant une hausse d’environ 10% du prix de l’électricité dès février 2024 et une prévision similaire pour le gaz en juillet, le chèque énergie est au centre de la stratégie de dépenses de nombreux ménages. Ce dispositif, destiné à aider les foyers à payer leurs factures d’énergie, bénéficie annuellement à plus de 5 millions de Français.

 

La réforme de la taxe d’habitation est un problème pour le chèque énergie

La Direction Générale de l’Énergie et du Climat (DGEC) note qu’environ un million de Français deviennent éligibles chaque année, principalement à cause d’une inflation non compensée par les salaires. Mais le gouvernement, en 2024, semble vouloir limiter l’augmentation du nombre de bénéficiaires. Un projet de décret prévoit que seuls ceux ayant bénéficié du chèque énergie en 2023, sur la base de leur revenu fiscal de 2021, recevront le même montant en 2024.

Les associations, dans un communiqué commun publié le 5 février 2024, soulignent l’injustice de laisser à la porte des ménages éligibles, surtout dans un contexte où les tarifs réglementés de l’électricité ont connu une hausse de 39% depuis début 2023. Or, le projet de décret décrié risque d’exclure du dispositif un million de Français. La suppression progressive de la taxe d’habitation, qui servait à identifier les bénéficiaires, est au cœur du problème. Cette réforme fiscale rend difficile l’identification des occupants d’un logement et le calcul du nombre d’unités de consommation, essentiels pour l’attribution du chèque.

 

Une plateforme pour résoudre le problème ?

Les associations de défense des consommateurs et usagers appellent à une action immédiate du gouvernement pour corriger cette exclusion. Elles soulignent l’importance de garantir l’égalité d’accès aux aides publiques, surtout dans un contexte d’augmentation significative des coûts de l’énergie. La proposition est d’attribuer le chèque énergie sur la base du revenu fiscal de référence de 2022, en prenant en compte les parts fiscales déclarées, avec un budget estimé à 500 millions d’euros.

Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, a reconnu sur France 5 lundi 5 février 2024 le risque d’exclusion pour certains ménages et promis de rectifier le tir. Une plateforme de réclamation devrait être mise en place pour permettre aux ménages n’ayant pas reçu le chèque de le réclamer. La plateforme devrait être mise en ligne à la fin de la campagne de distribution du chèque énergie qui se tient entre avril et mai chaque année.

 

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Fraude, contrefaçon : danger sur la sûreté nucléaire !

31 janvier 2024 à 16:38
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La filière nucléaire est relancée, ce qui est une bonne nouvelle pour la souveraineté énergétique. D’un autre côté, la pression sur la filière nucléaire se fait de plus en plus forte. En ce sens, le président de l’ASN, le gendarme de l’atome, Bernard Doroszczuk, a tenu à souligner les risques et dangers pour la sûreté nucléaire lors de ses vœux devant la presse.

 

Les fraudes et contrefaçons : une menace croissante pour le nucléaire

 

L’année 2023 a été marquée par la détection de 43 cas de fraudes et contrefaçons dans le secteur nucléaire, un nombre qui reflète les défis auxquels la filière doit faire face. Bernard Doroszczuk, lors de la présentation de ses vœux à la presse, a mis l’accent sur cette problématique : « C’est un sujet de vigilance qui n’est pas négligeable, qui peut toucher la totalité de la filière ». Ces incidents ne sont pas isolés et ont des implications significatives sur la sûreté et la fiabilité du secteur. Parmi les exemples cités, on trouve « des résultats d’essais qui sont modifiés pour pouvoir être déclarés conformes » et la fourniture de puces électroniques non conformes, révélant des lacunes dans la conformité et la qualité des composants essentiels.

Ces fraudes ou contrefaçons ne sont néanmoins pas toujours intentionnelles. Manque de personnel qualifié, plannings serrés, la filière nucléaire fait face à une pression croissance et elle peine à tenir les objectifs qui lui ont été fixés. Une conséquence directe de la mise à l’arrêt de la filière pendant plusieurs années. Cette situation est d’autant plus préoccupante que la filière nucléaire est de nouveau en plein essor. « Nous sommes dans un contexte où les projets vont considérablement augmenter. Le lancement d’un programme de six EPR2, voire plus, et le développement de projets de petits réacteurs nucléaires (SMR ou AMR) va mettre la filière nucléaire en tension », a expliqué Bernard Doroszczuk.

 

Pour une surveillance accrue de la chaîne d’approvisionnement

 

La chaîne d’approvisionnement du secteur nucléaire est complexe et s’étend sur plusieurs niveaux, rendant la surveillance et le contrôle des fraudes et des  contrefaçons d’autant plus difficiles. Bernard Doroszczuk a néanmoins déploré un « manque de rigueur dans la totalité de la chaîne de sous-traitance ». Cette observation fait suite à des inspections révélant que certaines entreprises, même au bas de la chaîne d’approvisionnement, ne savaient pas qu’elles fabriquaient des équipements pour l’industrie nucléaire. « On le sait dans le rang 1, on le sait à moitié dans le rang 2, dans le rang 3 on ne le sait plus », déplore Bernard Doroszczuk, président de l’ASN.

Pour remédier à ces failles, le gendarme de l’atome prévoit de renforcer son programme d’inspection en 2024, en accordant un volet spécifique sur les risques de falsification. « Nous voulons davantage comprendre ce qui pourrait conduire soit une personne, soit une organisation à falsifier ou à cacher quelque chose », indique le président de l’ASN, soulignant ainsi l’importance de détecter et de comprendre les motivations derrière ces actes délictueux.

 

 

La relance du nucléaire : un enjeu national et international

 

Le plan de relance nucléaire de la France, portant sur la construction de 14 EPR2 et le développement de petits réacteurs modulaires, comporte évidemment des opportunités, mais auxquelles s’ajoute un lot de défis. Bernard Doroszczuk met en garde contre la répétition des erreurs passées, en rappelant les leçons tirées du projet de l’EPR de Flamanville : « Ce qui a pêché pour l’EPR, c’est que sa construction a été lancée alors que les études détaillées de conception n’étaient pas achevées ».

Dans le contexte de cette expansion, l’ASN souligne l’importance d’une rigueur industrielle sans faille et d’une vigilance continue face aux risques de fraudes et de contrefaçons. « Il ne faut pas confondre vitesse et précipitation, surtout dans un domaine aussi sensible que le nucléaire », a ainsi tenu à rappeler Bernard Doroszczuk. L’ASN se questionne également sur la capacité actuelle de la filière à gérer les déchets nucléaires qui résulteront des nouveaux projets : « Le sujet du risque de saturation de l’entreposage doit être traité avant 2040 », met en garde le gendarme de l’atome. La France, en engageant son avenir énergétique dans le nucléaire, doit veiller à équilibrer son ambition avec une rigueur et une surveillance accrues, pour garantir la sécurité et l’efficacité de cette filière vitale, qui fait la fierté de la France, et sa renommée à l’international.

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Électricité : peut-on revaloriser le chèque énergie à 759 euros ?

31 janvier 2024 à 15:49
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La précarité énergétique prend une ampleur croissante en France. La récente annonce de Bruno Le Maire concernant l’augmentation des tarifs de l’électricité à partir du 1er février 2024 a suscité des réactions vives parmi les associations et collectifs, notamment le collectif Rénovons, qui plaide pour une réforme du chèque énergie.

Impact de l’augmentation des tarifs d’électricité

C’est confirmé depuis plusieurs semaines, les tarifs réglementés de l’électricité augmenteront à nouveau à partir du 1ᵉʳ février 2024. Cette hausse, qui se situera entre 8,6% et 9,8%, représente la quatrième augmentation en deux ans, portant la hausse cumulée à environ 40%, depuis 2022. Pour le gouvernement, il s’agit d’une mesure douloureuse, mais nécessaire pour sortir du coûteux bouclier tarifaire, financer les énergies renouvelables, ainsi que la maintenance des infrastructures.

Néanmoins, cette augmentation se traduira par une charge supplémentaire significative pour les ménages français. En effet, pour une maison de quatre pièces chauffée à l’électricité, l’augmentation mensuelle atteindra 18 euros, soit 216 euros par an, tandis qu’un appartement d’une pièce chauffé à l’électricité verra sa facture augmenter de 8,3 euros par mois, soit 99,6 euros par an. Autrement dit, le chèque énergie actuel, qui s’élève en moyenne à 150 euros par mois, ne pourra absorber cette hausse qui risque de plonger les ménages, encore davantage, dans la précarité énergétique.

Chèque énergie : un plaidoyer pour le revaloriser

Le collectif Rénovons suggère une revalorisation du chèque énergie qui le porterait à 759 euros par an en moyenne, afin de mieux couvrir les charges énergétiques des ménages les plus affectés. Cette revalorisation serait de l’ordre de 63,25 euros par mois.  Le collectif a en ligne de mire le bouclier tarifaire, qui a, selon les estimations, coûté 100 milliards d’euros à l’État – contribuables. Autrement dit, pour le collectif Rénovons, la revalorisation du chèque énergie serait tout à fait possible, puisque, selon eux, l’équivalent des dépenses qui ont été allouées au bouclier tarifaire depuis 2021 permettrait de financer pendant 33 années consécutives la revalorisation du chèque énergie.

Outre cette revalorisation, le collectif ainsi que diverses associations demandent à ce que le chèque énergie soit plus accessible et donc qu’il soit étendu à davantage de ménages. En effet, d’après la Fondation Abbé Pierre, 12 millions de Français rencontraient des difficultés à se chauffer en 2021. En comparaison, seuls 5,6 millions de Français touchaient le chèque énergie, pour un montant moyen de 200 euros.

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Électricité nucléaire : vers une production mondiale record en 2025 ?

26 janvier 2024 à 15:45
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Le dernier rapport de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), publié le 24 janvier 2024, projette un record de production mondiale pour l’électricité nucléaire d’ici à 2025. Même tendance pour la production des énergies renouvelables, qui est en passe de dépasser celle du charbon.

 

Retour au nucléaire : la production mondiale devrait battre son record d’ici à 2025

L’énergie nucléaire, qui a pendant plusieurs années été perçue comme une source d’énergie du passé, est en passe de connaître un renouveau spectaculaire. D’après le dernier rapport de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), intitulé Électricité 2024, la production nucléaire devrait croître annuellement de près de 3 % jusqu’en 2026, et pourrait ainsi dépasser le record de production mondiale d’ici à 2025, détenu jusqu’alors par l’année 2021. Cette augmentation est notamment attribuable à la mise en service de nouveaux réacteurs en Chine, en Inde et en Corée du Sud, ainsi qu’au redémarrage de centrales au Japon et à la fin des travaux de maintenance en France. La Chine reste en effet le leader incontesté dans le développement de nouveaux réacteurs et elle planifie d’accroître sa capacité nucléaire de manière encore plus significative. À la fin de l’année 2023, elle comptait déjà plus de la moitié des réacteurs nucléaires en construction dans le monde. L’Inde et la Corée du Sud souhaitent, elles aussi, prendre le chemin du nucléaire et sont en train de développer des programmes nucléaires ambitieux.

Cette tendance suit les engagements qui ont été pris par la communauté internationale lors de la COP28 qui s’est tenue à Dubaï. Si certains pays comme l’Allemagne continuent de montrer des réticences, voire un certain rejet du nucléaire, d’autres, notamment une vingtaine de pays, se sont engagés à tripler leur production nucléaire d’ici à 2050. Toutefois, même si le chemin vers le nucléaire semble tout tracé, il reste de nombreux défis, en particulier liés aux coûts et aux délais de construction liés aux infrastructures nucléaires. L’exemple de l’EPR de Flamanville en France, dont le démarrage, initialement prévu en 2016, a été reporté à 2024 avec un coût quadruplé, illustre parfaitement ces enjeux.

Les énergies renouvelables en passe de dépasser le charbon

 

D’après le rapport de l’AIE, la demande mondiale d’électricité devrait augmenter de 3,4% chaque année d’ici à 2026. Conjointement à la résurgence du nucléaire, les énergies renouvelables se préparent, elles aussi, à un bond en avant historique. Leur part dans la production mondiale d’électricité devrait passer de 30% en 2023 à 37% en 2026, selon l’AIE. Cette croissance est principalement portée par le solaire photovoltaïque, qui se développe largement grâce à la baisse des coûts, rendant cette technologie bien plus accessible et attractive.

Une bonne nouvelle pour le climat, puisque cela signifie que le charbon, qui représentait 36% de la production mondiale en 2023, laisse progressivement sa place au mix énergétique (nucléaire et énergies renouvelables). Sa production devrait être divisée par un tiers d’ici à 2026, tandis que le mix énergétique (nucléaire et énergies renouvelables) devrait représenter la moitié de la production mondiale à cette même échéance.

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