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Zeekr 7X et CX1E : menace réelle pour la Tesla Model Y ?

18 juillet 2024 à 07:43
Zeekr 7x Et Cx1e Menace Reelle Pour La Tesla Model Y

La marque Zeekr, filiale de Geely, monte en puissance sur le marché international des véhicules électriques. Avec ses modèles phares, le Zeekr 7X et le Zeekr CX1E, elle se positionne directement face à la Tesla Model Y, visant à conquérir les marchés européens et au-delà.

Zeekr 7X : Un concurrent direct du Tesla Model Y

Le Zeekr 7X est conçu pour rivaliser directement avec le Tesla Model Y, offrant des caractéristiques et des technologies avancées qui en font un concurrent sérieux. Son design distinctif inclut un bandeau LED avant et des feux arrière “Super Red”, ainsi que des portes sans cadre pour une touche de sophistication.

Le 7X sera disponible en deux configurations mécaniques :

  • Un moteur de 310 kW (422 ch) en propulsion
  • Une version à deux moteurs totalisant 475 kW (646 ch)

Les batteries proposées sont les Golden Battery LFP de Geely et les Qilin NMC de CATL, fonctionnant sur une tension de 800 volts pour une recharge ultra-rapide. Ces batteries permettent de récupérer environ 500 km d’autonomie en seulement 15 minutes de charge. L’autonomie totale du 7X est estimée entre 480 et 700 km selon le cycle WLTP.

Zeekr CX1E : Une réponse technologique à la Model Y

Le Zeekr CX1E représente une avancée technologique significative, partageant l’architecture SEA (Sustainable Experience Architecture) avec d’autres modèles de la marque. Doté d’un châssis partiellement moulé par méga-casting et d’une puissance de plus de 600 chevaux, le CX1E promet des performances impressionnantes.

Une des caractéristiques majeures du CX1E est son architecture 800 volts permettant une recharge ultra-rapide de 500 kW, capable de recharger la batterie de 75 kWh de 10 à 80 % en seulement 12 minutes. Cette rapidité de recharge surpasse largement celle de la Tesla Model Y, qui nécessite environ 30 minutes pour une recharge similaire.

Une ambition internationale malgré les défis

Zeekr ambitionne de lancer sept nouveaux modèles d’ici 2026, avec une expansion prévue sur plusieurs marchés internationaux, notamment en Europe, au Mexique et en Corée du Sud. Malgré une hostilité croissante envers les marques chinoises aux États-Unis et en Europe, Zeekr reste déterminé à s’imposer comme un leader dans le segment des véhicules électriques de luxe compacts.

Le lancement des modèles Zeekr en Europe est prévu pour 2025, avec des prix compétitifs oscillant entre 50 000 et 60 000 €. Cette stratégie de prix agressive pourrait permettre à Zeekr de séduire de nombreux consommateurs et de rivaliser efficacement avec Tesla.

En conclusion, les modèles Zeekr 7X et Zeekr CX1E représentent une avancée significative pour la marque, offrant des performances et des technologies avancées qui pourraient bien redéfinir les standards du marché des véhicules électriques. Avec leur lancement imminent, Zeekr se positionne comme un concurrent sérieux de Tesla, prêt à conquérir le marché mondial.

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Défense et Transition énergétique : les radars militaires perturbés par les éoliennes

18 juillet 2024 à 08:10
Défense et Transition énergétique : les radars militaires perturbés par les éoliennes

Un risque de perturbations électromagnétique

La montée en puissance des énergies renouvelables, notamment via les parcs éoliens, est essentielle dans notre transition énergétique. Toutefois, cette avancée rencontre des obstacles, en particulier en ce qui concerne la compatibilité avec les avions militaires. Les turbines éoliennes posent des défis de taille pour la sécurité des vols militaires, suscitant un débat sur leur coexistence.

Les éoliennes, en raison de leur structure et de leur technologie, peuvent émettre des interférences électromagnétiques perturbant les systèmes de navigation et de communication des avions militaires. D’après un rapport du Ministère des Armées, « les radars militaires peuvent être affectés par les éoliennes, diminuant leur précision et mettant en danger la sécurité des opérations aériennes ». Ce problème est particulièrement critique dans les zones où l’activité militaire est intense, rendant indispensable la précision des instruments de vol.

Des éoliennes qui gênent le parcours des avions

Au-delà des interférences techniques, les éoliennes dans les zones de vol militaire posent des problèmes opérationnels significatifs. Les avions de chasse, qui exécutent des manœuvres complexes à haute vitesse, nécessitent des espaces aériens libres de tout obstacle. Les éoliennes, de par leur hauteur et leur disposition, peuvent gêner ces trajectoires. Comme l’indique le Colonel Jean-Pierre Martin, « la présence d’éoliennes dans les zones d’entraînement aérien peut réduire l’efficacité des exercices et compromettre la préparation des pilotes ».

Les conséquences stratégiques sont également préoccupantes. En cas de conflit, la rapidité et l’efficacité de la mobilisation des avions de combat sont cruciales. Les éoliennes, en créant des obstacles supplémentaires, peuvent ralentir ces opérations et affecter la réactivité des forces aériennes. Pour surmonter ces défis, diverses solutions sont envisagées pour concilier le développement des énergies renouvelables et la sécurité aérienne militaire.

La planification stratégique de l’implantation des parcs éoliens est essentielle, visant à éviter les zones de forte activité aérienne militaire et à privilégier des sites éloignés des bases militaires. De plus, des technologies avancées de radar et de communication sont en cours de développement pour atténuer les interférences électromagnétiques. Ces innovations visent à filtrer les perturbations causées par les éoliennes, assurant ainsi la continuité des opérations militaires sans compromettre la sécurité.

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Augmentez l’autonomie de votre Tesla Model Y avec une mise à jour payante : les utilisateurs en colères

18 juillet 2024 à 08:15
Tesla Propose De Debloquer De Lautonomie Supplementaire Sur Le Model Y Via Une Mise A Jour Payante

Tesla continue d’innover en proposant des solutions uniques à ses clients. Depuis le 12 juillet 2024, les propriétaires de Tesla Model Y Propulsion aux États-Unis peuvent débloquer de l’autonomie supplémentaire grâce à une mise à jour logicielle payante appelée “Energy Boost”.

Qu’est-ce que le Tesla “Energy Boost”?

Le service Energy Boost permet aux propriétaires de Model Y Propulsion d’augmenter l’autonomie de leur véhicule en déverrouillant une capacité supplémentaire de la batterie. Tesla avait initialement bridé la capacité de la batterie pour garantir une autonomie constante dans le temps. En payant, les propriétaires peuvent maintenant accéder à cette capacité supplémentaire.

Les coûts et les options disponibles

Tesla propose deux niveaux de Energy Boost :

  • Pour 1 000 dollars, les propriétaires peuvent récupérer jusqu’à 50 km d’autonomie supplémentaire.
  • Pour 1 600 dollars, ils peuvent obtenir jusqu’à 112 km d’autonomie supplémentaire.

Ces valeurs d’autonomie sont basées sur des modélisations internes de Tesla et ne respectent aucun cycle d’homologation officiel. Les performances de recharge et la courbe de recharge des Model Y modifiés ne sont pas spécifiées.

Les implications et les questions soulevées

L’introduction de ce service soulève plusieurs questions importantes :

  • Accessibilité : Pour le moment, cette mise à jour est disponible uniquement aux États-Unis. Les modèles Propulsion vendus en Europe ne sont pas encore concernés.
  • Transparence : Tesla a été critiquée pour l’optimisme de ses estimations d’autonomie.
  • Éthique : La vente de fonctionnalités logicielles pour des capacités matérielles déjà présentes pose des questions éthiques.

Si débloquer des capacités supplémentaires peut sembler séduisant, plusieurs aspects doivent être pris en compte. L’usage de capacités plus importantes peut-il avoir des répercussions sur la durée de vie des batteries ? Cette stratégie est-elle justifiée uniquement par des considérations de segmentation de marché ?

En définitive, bien que l’augmentation de l’autonomie pour un prix inférieur à celui des versions “Long Range” puisse être tentante, ces questions mettent en lumière la complexité liée à l’administration des mises à jour et de leurs conséquences potentielles. Cette offre pourrait être précieuse pour ceux reliant souvent des bornes de recharge publiques, en réduisant le temps et la fréquence des recharges. Cependant, il est crucial pour les consommateurs de bien comprendre les implications avant de procéder à l’achat de cette mise à jour.

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Tesla brade le prix du Model Y : profitez d’une réduction exceptionnelle

18 juillet 2024 à 09:00
Tesla Brade Le Prix Du Model Y Profitez Dune Reduction Exceptionnelle

Depuis le 16 juillet 2024, Tesla propose une réduction majeure sur son Model Y, rendant ce SUV électrique encore plus attractif pour les consommateurs. Cette réduction pourrait être une stratégie pour écouler les stocks en prévision de l’arrivée d’une nouvelle version du modèle.

Une réduction significative pour écouler les stocks

Tesla a annoncé une réduction de 4 000 € sur tous les modèles de Model Y, doublant ainsi la réduction de 2 000 € offerte en juin. En combinant cette réduction avec le bonus écologique de 4 000 €, le prix du modèle de base descend à 36 990 €, contre 44 990 € habituellement. Cela fait du Model Y l’un des SUV électriques les moins chers du marché.

Les raisons derrière cette réduction

Plusieurs raisons peuvent expliquer cette réduction soudaine :

  • Baisse des ventes : Les immatriculations du Model Y en France ont diminué de 35 % depuis janvier, et Tesla cherche à relancer ses ventes.
  • Concurrence accrue : Des modèles comme le XPeng G6 et la Renault 5 E-Tech augmentent la compétition sur le marché des SUV électriques.
  • Préparation d’une nouvelle version : Une nouvelle version du Model Y, surnommée “Juniper”, est en préparation pour une commercialisation en 2025. La réduction actuelle pourrait aider à vider les stocks de la génération actuelle en attendant l’arrivée de ce nouveau modèle.

Caractéristiques du Model Y

Le modèle de base du Tesla Model Y propose une autonomie de 455 km en cycle WLTP, un 0 à 100 km/h en 6,9 secondes, et une vitesse de pointe de 217 km/h. Il dispose également d’une capacité de charge rapide jusqu’à 170 kW, permettant de recharger la batterie rapidement.

Cette réduction significative offre une opportunité unique aux consommateurs d’acquérir un Tesla Model Y à un prix très compétitif. Avec l’arrivée prochaine d’une nouvelle version, Tesla cherche à écouler ses stocks tout en restant compétitif face à une concurrence de plus en plus féroce. Si vous envisagez d’acheter un SUV électrique, c’est le moment idéal pour profiter de cette offre exceptionnelle de Tesla.

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Transition énergétique : 50 sites industriels la freinent avec leurs émissions de CO2

18 juillet 2024 à 12:00
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Un rapport du 16 juillet 2024 du Réseau Action Climat met en lumière les 50 sites industriels les plus polluants en France, responsables de 7,3% des émissions nationales de gaz à effet de serre. Cette situation complique la transition énergétique du pays, malgré des efforts et des investissements considérables.

 

Les sites polluants : près de 10 % des émissions en France en 2023

Le Réseau Action Climat a identifié les 50 sites industriels les plus polluants en France, soulignant leur contribution significative aux émissions de gaz à effet de serre. Parmi eux, ArcelorMittal à Fos-sur-Mer et Dunkerque, ainsi que la cimenterie Lafarge à Martres-Tolosane, se distinguent par leurs niveaux élevés de pollution. Ces sites représentent 7,3% des émissions nationales en 2023, rendant la tâche de la décarbonation de l’industrie française particulièrement ardue. Le rapport insiste sur la nécessité d’accélérer les efforts pour réduire ces émissions, avec des investissements estimés à 48 milliards d’euros d’ici à 2050.

La transition vers une industrie moins polluante requiert des investissements massifs. Le coût de la décarbonation de ces sites est estimé à 48 milliards d’euros, avec un déficit d’investissement actuel de 27 milliards. Malgré une baisse de 13,5% des émissions entre 2019 et 2023, le rapport souligne que cette réduction est en grande partie due aux crises économiques récentes plutôt qu’à une transformation réelle de l’industrie. Le défi reste donc immense, nécessitant des stratégies efficaces et une volonté politique forte pour atteindre les objectifs fixés pour 2030.

Le rapport propose plusieurs pistes

Outre les émissions de gaz à effet de serre, ces sites industriels sont aussi responsables de pollutions de l’air, de l’eau et des sols. Ces pollutions ont des impacts graves sur la biodiversité et la santé humaine. Le rapport du Réseau Action Climat appelle à une augmentation des contrôles et des sanctions pour les infractions environnementales. Il préconise 30 000 contrôles annuels et des sanctions proportionnelles au chiffre d’affaires des entreprises. L’association France Nature Environnement s’inquiète de la progression de ces pollutions et de leurs conséquences sur les écosystèmes et la santé publique.

Pour remédier à cette situation, le rapport propose plusieurs pistes. Augmenter les investissements dans les technologies propres, renforcer les réglementations environnementales et sensibiliser les entreprises aux enjeux climatiques sont autant de mesures nécessaires. Des aides publiques supplémentaires et des incitations fiscales pourraient également encourager les industries à adopter des pratiques plus durables. La transition énergétique est un défi de taille, mais des efforts concertés et une approche proactive peuvent conduire à une industrie française plus respectueuse de l’environnement.

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Énergie verte : Carrefour équipe ses parkings de panneaux solaires

18 juillet 2024 à 13:04
Énergie verte : Carrefour équipe ses parkings de panneaux solaires

Carrefour convertit ses parkings à l’énergie solaire

Le groupe Carrefour, leader dans le secteur de la grande distribution, a décidé d’installer des panneaux solaires sur 350 de ses parkings, en partenariat avec GreenYellow, une société spécialisée dans l’énergie renouvelable. Cette initiative vise à répondre à 20 % des besoins énergétiques de ses magasins d’ici trois ans. Ce projet répond également aux exigences de la loi APER, qui impose l’installation de structures photovoltaïques sur les parkings de plus de 1 500 m² d’ici 2028.

L’objectif de Carrefour est de produire environ 450 gigawatts-heures d’électricité par an grâce à ces panneaux solaires, équivalant à la consommation d’une ville de 200 000 habitants. Cette production permettra de couvrir 20 % des besoins en électricité de ses magasins, avec la possibilité de vendre l’excédent non utilisé. Carrefour a déclaré : « Ce projet représente un défi logistique et technique majeur, mais il est crucial pour atteindre nos objectifs de durabilité et réduire notre empreinte carbone ».

En mettant en place ces installations photovoltaïques, Carrefour ne se contente pas de se conformer aux futures réglementations, mais sert également de modèle pour d’autres acteurs du secteur. L’entreprise s’est fixée pour objectif de consommer uniquement de l’électricité issue de sources renouvelables d’ici 2030, montrant ainsi son engagement envers l’environnement et la transition énergétique. Cette démarche pourrait inciter d’autres chaînes de distribution à adopter des solutions similaires, contribuant ainsi à une réduction significative des émissions de CO2 dans tout le secteur.

Le choix de GreenYellow comme partenaire

GreenYellow, créé en 2007 par le groupe Casino, est un acteur clé dans le domaine des énergies renouvelables. Malgré la vente de l’intégralité de ses parts par Casino pour 46 millions d’euros, GreenYellow continue de développer des projets ambitieux, comme celui avec Carrefour. Otmane Hajji, Président de GreenYellow, a déclaré : « Nous sommes extrêmement fiers du partenariatlong-terme conclu avec Carrefour, un leader de la grande distribution en France et à l’international, pour un projet d’ampleur inédite. Je tiens à remercier Alexandre Bompard et ses équipes pour leur confiance, ainsi que notre actionnaire Ardian pour leursoutien. Ce projet emblématique renforce notre engagement envers la transition de grandes entreprises françaises et internationales vers leur indépendance énergétique et confirme notamment notre position de leader en autoconsommation solaire décentralisée ».

Ce projet présente un défi logistique important, notamment en ce qui concerne la production et l’installation des panneaux solaires. Bien que certaines organisations de la grande distribution aient critiqué le calendrier imposé par la loi APER, affirmant que les capacités de production françaises seraient insuffisantes pour répondre à la demande d’ici 2028, GreenYellow reste confiant. Jean Dupont, expert en énergie renouvelable, souligne : « La collaboration entre Carrefour et GreenYellow démontre comment les grandes entreprises peuvent s’associer pour atteindre des objectifs ambitieux en matière de durabilité. Ce projet pourrait inspirer d’autres entreprises à suivre cette voie ».

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Les tomates bio autorisées à être cultivées avec du gaz et du fioul

18 juillet 2024 à 13:30
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Depuis quelques semaines, une décision de justice fait polémique : la production des tomates bio est autorisée sous des serres. Ces dernières utilisent du gaz et du fioul. Un non-sens écologique pour bon nombre de défenseurs de l’environnement.

Les tomates bio, pas très écolos

Le 11 juillet 2024, le Comité national pour l’agriculture biologique décide que les producteurs bio peuvent continuer à utiliser des énergies fossiles pour chauffer leurs serres jusqu’en 2030. De fait, il repousse une échéance initialement fixée au 1er janvier 2025. Ainsi, cette décision marque un revirement par rapport au compromis adopté il y a cinq ans. En effet, ce dernier imposait l’utilisation d’énergies renouvelables pour le chauffage des serres.

Selon cette nouvelle réglementation, les installations construites depuis janvier 2020 doivent déjà utiliser des sources d’énergie renouvelables. Par exemple, la géothermie, la biomasse ou les panneaux solaires. Cependant, les serres plus anciennes bénéficient d’un délai supplémentaire pour se conformer à ces exigences. Ce report permettrait à une trentaine de producteurs de maintenir leurs méthodes actuelles de chauffage.

Réactions et controverses

Cette décision a suscité des réactions mitigées. De son côté, la Fédération nationale d’agriculture biologique (Fnab) exprime sa déception. En effet, elle souligne que « le chauffage des serres est incompatible avec les principes de la bio, car il ne respecte en aucun cas la saisonnalité de la production, pas plus que celui de la protection du climat ». De plus, la Fnab déplore que les cinq années écoulées n’ont pas été mises à profit pour s’affranchir des énergies fossiles.

L’utilisation continue de fioul et de gaz pour le chauffage des serres soulève des questions sur l’impact environnemental de cette façon de cultiver des tomates bio. Les énergies fossiles sont responsables d’émissions significatives de gaz à effet de serre, contribuant ainsi au réchauffement climatique. La décision du Cnab est un recul dans les efforts pour rendre l’agriculture plus durable.

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Jeux olympiques : patinoires, piscines, gymnases, qui consomme le plus ?

18 juillet 2024 à 14:55
Patinoires, piscines, gymnases : quels équipements consomment le plus ?

Les installations sportives les plus gourmandes en énergie

À l’approche des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, l’attention se tourne vers la consommation énergétique des équipements sportifs. Une enquête récente de l’Observatoire français de la Transition Écologique révèle des insights fascinants sur ce sujet crucial pour le développement durable du sport. Quels équipements consomment le plus d’énergie et quels efforts sont entrepris pour réduire leur empreinte écologique ?Les installations sportives varient considérablement en termes de consommation énergétique. Une patinoire consomme 2,5 fois plus qu’une piscine et 17 fois plus qu’un gymnase. La majorité de cette consommation est due au chauffage et à la climatisation.

En 2023, la consommation médiane des installations sportives a diminué de 19 % par rapport à 2018, une baisse attribuée à la crise énergétique, au Covid et au Plan de sobriété énergétique du sport. Dominique Gatto, Directeur Exploitation à l’AS MONACO, souligne : « Trois leviers d’actions principaux peuvent permettre de faire baisser la consommation d’énergie : l’évolution des comportements humains, la mesure et l’analyse des consommations pour déployer des solutions techniques adaptées, et la maintenance des installations pour pérenniser les performances énergétiques ».

Des efforts notables ont été réalisés pour réduire la consommation énergétique des équipements sportifs. Entre 2022 et 2023, les patinoires ont vu leur consommation médiane baisser de 29 %, suivies par les murs et frontons (21 %) et les terrains ou stades extérieurs (20 %). Ces diminutions sont le fruit de mesures rigoureuses et de la mise en œuvre de technologies plus efficientes.

En ligne de mire, la décarbonation des événements sportifs

L’alimentation électrique des événements sportifs représente également un défi environnemental. Traditionnellement, ces événements dépendent de groupes électrogènes diesel, contribuant significativement aux émissions de CO2. L’utilisation du réseau électrique plutôt que de solutions polluantes permet d’éviter 90 % des émissions de CO2 en France métropolitaine. Enedis, en collaboration avec les organisateurs des Jeux de Paris 2024, a réalisé près de 8 000 opérations de raccordement pour brancher ces événements au réseau électrique, démontrant ainsi un engagement fort en faveur de la décarbonation.

Guillaume Gouze, consultant au Centre de droit et d’économie du sport (CDES), ajoute : « La transition écologique dans le sport nécessite une approche intégrée, impliquant tous les acteurs, des organisateurs aux spectateurs, pour atteindre les objectifs de réduction des émissions de CO2 ».

L’Observatoire français de la Transition Écologique observe les mutations énergétiques à l’œuvre et fournit des données précieuses pour accompagner cette transition. Les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 représentent une opportunité majeure pour démontrer l’engagement du secteur sportif en faveur d’un avenir durable. L’optimisation de l’usage de l’énergie dans les installations sportives est non seulement une nécessité environnementale mais aussi un impératif économique et social. En adoptant des mesures innovantes et en sensibilisant tous les acteurs, le monde du sport peut devenir un modèle de transition énergétique.

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Éolien en mer : Vinci et Siemens sécurisent un contrat historique de 2,9 milliards d’euros

18 juillet 2024 à 16:30
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Vinci et Siemens Energy ont remporté un contrat de 2,9 milliards d’euros pour l’installation de plateformes de conversion électrique en mer du Nord.

Vinci et Siemens, leaders de la conversion électrique en mer

Vinci et Siemens Energy ont annoncé un partenariat fructueux, décrochant un contrat de 2,9 milliards d’euros pour installer deux plateformes de conversion électrique dans le cadre du projet éolien Lanwin 3 en mer du Nord. Ce projet est une initiative de 50Hertz, l’opérateur allemand de réseaux électriques, qui vise à renforcer la capacité énergétique de l’Allemagne en exploitant le potentiel de l’énergie éolienne offshore.

Le projet comprend deux plateformes essentielles. La première, une plateforme offshore située à 120 km des côtes allemandes, sera construite par Dragados Offshore, filiale de Vinci, en Espagne. Cette installation convertira le courant alternatif produit par le parc éolien en courant continu haute tension, réduisant ainsi les pertes énergétiques lors du transport vers la terre. La seconde plateforme, une station terrestre à Schwerin, convertira ce courant continu en courant alternatif, le rendant utilisable pour le réseau électrique allemand.

Cobra IS, un acteur clé du projet

Cobra IS, filiale de Vinci, joue un rôle central dans ce projet. Acquise par Vinci en 2021, Cobra IS est déjà impliquée dans la réalisation de neuf plateformes offshore pour divers parcs éoliens en mer du Nord, totalisant une capacité de 16 GW. Ce succès récent confirme la position de Cobra IS comme un acteur majeur de la transition énergétique en Europe, soulignée par son implication dans des projets industriels de grande envergure comme celui de Thyssenkrupp Steel Europe.

Ce contrat souligne l’engagement de Vinci et Siemens envers des solutions énergétiques durables. En exploitant l’énergie éolienne en mer du Nord, ces entreprises contribuent significativement à la réduction des émissions de CO2 et à l’augmentation de la production d’énergie renouvelable en Allemagne. Cette initiative s’inscrit dans une tendance globale visant à remplacer les énergies fossiles par des alternatives plus écologiques, renforçant ainsi la résilience et la durabilité du réseau électrique européen.

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Voitures électriques : pourquoi la France est sous la menace de sanctions européennes

18 juillet 2024 à 10:00
Voitures Electriques Pourquoi La France Est Sous La Menace De Sanctions Europeennes

La France se trouve sous la menace de sanctions de la part de la Commission européenne pour ne pas avoir atteint les objectifs de vente de véhicules électriques et de production d’énergies renouvelables. Cette situation met en lumière les contradictions de la transition énergétique en Europe et les défis auxquels la France est confrontée pour respecter les engagements climatiques.

Des objectifs d’énergies renouvelables non atteints

En 2020, les énergies renouvelables devaient représenter 23 % de l’électricité produite en France, mais elles n’ont atteint que 20,7 % en 2022. Le Plan national intégré énergie-climat (PNIEC) de la France prévoit que les énergies renouvelables devraient atteindre 44 % de la production électrique, mais le document actuel transmis à Bruxelles indique seulement 33 %. Cette insuffisance pourrait entraîner des sanctions de la part de la Commission européenne.

Comparaison avec l’Allemagne

Malgré un bilan carbone meilleur grâce à une part importante de nucléaire dans la production électrique (62 % en 2022), la France pourrait être sanctionnée. En revanche, l’Allemagne, où les énergies fossiles comme le charbon et le lignite représentent 31,7 % de la production électrique, pourrait être complimentée. Cette situation paradoxale souligne les incohérences dans la manière dont les objectifs climatiques sont évalués et appliqués au sein de l’Union européenne.

Les défis pour les constructeurs automobiles

Les constructeurs automobiles doivent réduire de 15 % les émissions de CO2 des voitures qu’ils vendront d’ici 2025, sous peine de pénalités pouvant atteindre 10 milliards d’euros. Cette pression pousse certaines entreprises à délocaliser leurs usines vers des pays à bas coûts de main-d’œuvre, ce qui entraîne des pertes d’emplois et un bilan carbone négatif. Par exemple, Audi a annoncé la suppression de 1 400 emplois dans son usine de Forest, près de Bruxelles, en raison des coûts de production élevés.

Les implications de la délocalisation

La délocalisation de la production pour réduire les coûts entraîne souvent un bilan carbone désastreux. Fermer une usine en bon état de fonctionnement dans un pays développé pour construire la même dans un pays à bas coûts, où la production électrique est souvent plus polluante, n’aide pas l’Union européenne à atteindre ses objectifs de neutralité carbone d’ici 2050.

En conclusion, la situation de la France met en évidence les défis complexes de la transition énergétique et la nécessité de revoir la manière dont les objectifs climatiques sont fixés et évalués. Les sanctions potentielles de la Commission européenne pourraient inciter la France à redoubler d’efforts pour augmenter la part des énergies renouvelables et accélérer la transition vers les véhicules électriques.

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Carburant à prix coûtant chez Leclerc cet été : voici les dates à ne pas manquer

19 juillet 2024 à 07:10
Carburant A Prix Coutant Chez Leclerc Cet Ete Voici Les Dates A Ne Pas Manquer

Leclerc vient de faire une annonce qui ravira de nombreux automobilistes cet été. Après une absence de plusieurs mois, les opérations de carburant à prix coûtant sont de retour dans les stations-service Leclerc. Cette initiative vise à soutenir le pouvoir d’achat des Français durant les vacances estivales, une période souvent marquée par des déplacements fréquents et donc une consommation accrue de carburant.

Les dates clés de l’opération

Leclerc a prévu trois week-ends où le carburant sera vendu à prix coûtant dans ses 725 stations-service à travers la France. Les dates à retenir sont :

  • Du 19 au 21 juillet 2024
  • Du 2 au 4 août 2024
  • Du 16 au 18 août 2024

Une initiative pour le pouvoir d’achat

Michel-Édouard Leclerc, président du Comité stratégique des centres E.Leclerc, a déclaré que “soutenir le pouvoir d’achat des Français a toujours été notre priorité”. Cette initiative est vue comme un acte de solidarité envers les consommateurs, particulièrement en cette période de vacances où les dépenses peuvent augmenter.

Contexte et concurrence

Leclerc n’est pas le seul à proposer des carburants à prix coûtant cet été. Intermarché a lancé ses opérations les 5 et 6 juillet, tandis que les magasins U ont également annoncé des initiatives similaires. En parallèle, TotalEnergies a maintenu le plafonnement du prix du carburant à 1,99 €/l, une mesure qui pourrait être prolongée au-delà de 2024.

Pour les automobilistes, ces opérations de carburant à prix coûtant sont une opportunité de faire des économies significatives sur leurs dépenses de carburant pendant les vacances. Avec trois week-ends prévus, il sera possible de planifier ses déplacements pour profiter de ces offres et ainsi alléger le coût des trajets estivaux.

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Voici les 15 appareils à ne jamais brancher sur une multiprise : éviter les risques d’incendie

19 juillet 2024 à 08:00
15 Appareils A Ne Jamais Brancher Sur Une Multiprise Eviter Les Risques Dincendie

Les multiprises sont très pratiques pour augmenter le nombre de prises disponibles à la maison. Cependant, il est crucial de savoir quels appareils ne doivent jamais être branchés sur une multiprise pour éviter les risques de surchauffe, de court-circuit ou d’électrocution.

Les appareils à éviter

Certains appareils sont particulièrement énergivores et peuvent surcharger une multiprise, créant ainsi un danger potentiel. Voici une liste des 15 appareils à éviter :

  1. Aspirateurs : Leur besoin électrique intense risque de faire disjoncter la multiprise.
  2. Fours à micro-ondes : Ces appareils sont trop énergivores et peuvent surcharger le circuit électrique.
  3. Cafetières : Bien que petites, elles sont très gourmandes en énergie.
  4. Sèche-cheveux, fers à friser, lisseurs : Ces appareils génèrent beaucoup de chaleur, ce qui peut faire surchauffer la multiprise.
  5. Fours électriques : Leur puissance nécessite une prise dédiée.
  6. Tapis de course : Les moteurs de ces appareils ont une consommation élevée et constante.
  7. Climatiseurs mobiles : Ces appareils exigent une alimentation électrique puissante et fiable.
  8. Radiateurs et convecteurs électriques : Très énergivores, ils dégagent aussi beaucoup de chaleur.
  9. Lave-vaisselle : Leur consommation d’eau et d’électricité impose un branchement direct.
  10. Fers à repasser : Comme tous les appareils chauffants, ils consomment beaucoup d’énergie sur des durées courtes.
  11. Réfrigérateurs : Nécessitent une prise individuelle et permanente en raison de leur consommation énergétique élevée.
  12. Chauffe-eau : Pour chauffer l’eau, ces appareils ont besoin de beaucoup de courant sur une longue durée.
  13. Congélateurs : Ces appareils demandent un branchement stable et continu en raison de leur consommation énergétique.
  14. Lave-linge et sèche-linge : Leurs puissants moteurs et longs cycles justifient une connexion en direct.

La prudence est de mise

Il est essentiel de vérifier que la puissance totale des appareils branchés sur une multiprise ne dépasse pas celle supportée par la multiprise. Une multiprise défaillante, usée ou poussiéreuse doit être remplacée pour éviter tout risque de court-circuit ou d’électrocution.

En France, plus de 200 000 incendies domestiques sont déclarés chaque année, et plus d’un quart d’entre eux ont une cause électrique. La prudence est donc de mise pour éviter les risques d’incendie et garantir la sécurité de votre foyer.

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Voitures thermiques neuves : l’UE assouplit l’interdiction pour 2035

19 juillet 2024 à 08:30
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Les eurodéputés ont reconduit, jeudi 18 juillet 2024, Ursula von der Leyen à la tête du Parlement européen. Cette dernière a maintenu la directive votée en 2023 concernant l’interdiction de la vente de voitures thermiques neuves d’ici à 2035, tout en confirmant son assouplissement via les carburants synthétiques, les e-fuels. Sont-ils pour autant une alternative économiquement intéressante pour les constructeurs automobiles, ainsi que pour les consommateurs ?

 

L’interdiction de vente de voitures thermiques neuves est maintenue, mais sera ouverte aux e-fuels

Ursula von der Leyen a été reconduite pour un second mandat à la tête de la Commission européenne, obtenant 401 voix au Parlement européen, soit 41 voix de plus que ce qu’il lui fallait pour atteindre la majorité absolue (360 voix). Ayant bénéficié du soutien des Verts, elle a confirmé le maintien de l’interdiction de la vente de voitures thermiques neuves en 2035. Cependant, pour apaiser les critiques liées à cette directive, la présidente du Parlement européen a introduit une modification : les moteurs thermiques pourront continuer à être utilisés, à condition d’utiliser des carburants de synthèse, les e-fuels.

Les e-fuels sont produits à partir de CO2 capté dans l’atmosphère et d’hydrogène, rendant ces carburants neutres en carbone. Cette concession vise à répondre aux exigences de l’industrie automobile, notamment allemande, qui souhaite maintenir une place pour les moteurs thermiques. Allant dans ce sens, Ursula von der Leyen a ainsi déclaré à l’occasion d’une conférence de presse : « nous devons avoir une approche neutre du point de vue technologique, dans laquelle les carburants de synthèse auront un rôle à jouer. »

 

Une vraie alternative, ou un marché de niche ?

Si la promotion des e-fuels apparaît au premier abord comme d’une bonne nouvelle pour les automobilistes et les constructeurs, la réalité semble tout autre. Ces carburants alternatifs, si leur promesse de décarboner les voitures thermiques est réelle, sont sujets à de vives critiques en raison de leur coût de production et de vente, qui est extrêmement élevé. En effet, un litre de e-fuels coûte environ 6 euros à la pompe, sans compter les taxes. Comme le relaye les Echos, Patrick Pouyanné, PDG de TotalEnergies résumé la situation : « Les e-fuels coûtent dix fois plus cher que le carburant normal. Si vous me trouvez des automobilistes prêts à en acheter, je vous en produis ! ».

En plus de leur coût de production élevé, les e-fuels nécessitent des investissements massifs en recherche et développement de la part des constructeurs automobiles, qui n’auront d’autre choix que de répercuter ces investissements sur le prix de vente de ces véhicules. De ce fait, ces types de véhicules thermiques risqueraient bien d’être exclusivement réservés au marché du luxe. À noter par ailleurs que l’industrie automobile européenne a déjà massivement investi dans le développement de ses gammes électriques et qu’elle fait actuellement face à un recul généralisé de ce marché depuis plusieurs mois. L’objectif de l’Union européenne est-il finalement tenable ?

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Mercedes démonte à la voiture électrique chinoise aux 1 000 km d’autonomie : le patron répond avec une phrase glaçante…

19 juillet 2024 à 12:30
Mercedes Demonte A La Voiture Electrique Chinoise Aux 1 000 Km Dautonomie Le Patron Repond Avec Une Phrase Glacante

Le monde de l’automobile est en constante évolution, avec des constructeurs cherchant à innover et à surpasser leurs concurrents. C’est dans ce contexte que Mercedes a entrepris de démonter la Zeekr 001, une voiture électrique chinoise qui fait parler d’elle avec une autonomie impressionnante de 1 000 km selon le cycle CLTC. Cette initiative vise à comprendre les secrets de cette voiture aux performances remarquables et à un prix compétitif.

Pourquoi la Zeekr 001 intéresse-t-elle Mercedes ?

La Zeekr 001, lancée en 2021, a rapidement attiré l’attention avec ses spécifications impressionnantes. Rivalisant avec des modèles comme la Tesla Model 3, elle propose une puissance de 400 kW (543 ch), un couple de 686 Nm, et un 0 à 100 km/h en seulement 3,8 secondes. La voiture est équipée d’une batterie Qilin fournie par CATL, offrant une capacité de 140 kWh et une autonomie maximale de 1 032 km selon le cycle chinois CLTC, soit environ 850 km avec l’homologation européenne WLTP. Le tout pour un prix de départ sous la barre des 60 999 euros.

Les raisons de l’analyse par Mercedes

Pour Mercedes, démonter la Zeekr 001 permet d’analyser en profondeur la conception de cette voiture, notamment pour comprendre comment Zeekr peut offrir de telles performances à un prix aussi bas. Cette démarche n’est pas inédite dans l’industrie automobile. Par exemple, Toyota avait précédemment démonté une Tesla Model Y, qualifiant sa conception de véritable œuvre d’art en raison de sa simplicité et efficacité.

Les ingénieurs de Mercedes se sont concentrés sur plusieurs aspects :

  • Assemblages : comprendre la méthode d’assemblage pour optimiser les coûts de production.
  • Nombre de pièces : réduire le nombre d’éléments nécessaires à la fabrication pour diminuer les coûts, une technique similaire au Gigacasting de Tesla.
  • Matériaux utilisés : analyser les matériaux pour allier performance et coût.

Réaction de Zeekr

Andy An, le patron de Zeekr, a réagi à cette analyse en déclarant qu’il ressent une pression supplémentaire, se comparant à quelqu’un “marchant sur de la glace fine”. Il a exprimé son respect pour les marques centenaires comme Mercedes, tout en soulignant la méfiance et la vigilance accrues que suscite cette attention.

La démarche de Mercedes souligne l’importance de l’innovation et de la compétition dans l’industrie automobile. En cherchant à comprendre les secrets de la Zeekr 001, Mercedes montre sa volonté de rester à la pointe de la technologie et de proposer des véhicules performants à des prix compétitifs. Cette analyse pourrait influencer les futures stratégies de conception et de production des voitures électriques de la marque allemande, dans un marché de plus en plus concurrentiel.

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Énergies renouvelables : elles vont dépasser le charbon en 2025

19 juillet 2024 à 12:30
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L’Agence internationale de l’Énergie (AIE) se montre optimiste concernant la production d’électricité dans les années à venir. Selon elle, la production issue des énergies renouvelables va dépasser celle liée au charbon en 2025.

Les énergies renouvelables ont le vent en poupe

La demande mondiale d’électricité connaît une hausse continue. Par ailleurs, elle est stimulée par l’électrification croissante des infrastructures et l’essor économique. Ainsi, en 2024 et 2025, l’AIE prévoit une augmentation de 4 % par an, contre 2,3 % en 2023. Les conditions climatiques extrêmes, comme les vagues de chaleur en Inde ou l’essor des centres de données, contribuent à cette hausse.

De fait, les énergies renouvelables, principalement l’hydroélectricité, le solaire et l’éolien, devraient représenter 35 % de l’électricité mondiale en 2025. À titre de comparaison, il s’agit de 30 % en 2023. De plus, le photovoltaïque à lui seul doit satisfaire 50 % de la croissance de la demande. Enfin, l’AIE souligne que cette tendance est essentielle pour répondre aux besoins énergétiques mondiaux. Mais attention, sans oublier de réduire les émissions de gaz à effet de serre au passage. Pour la première fois de l’histoire, les énergies renouvelables vont donc représenter une production d’électricité supérieure à celle du charbon dès 2025.

Encore des progrès à réaliser

Bien que la production d’électricité issue du charbon ne diminue pas immédiatement en raison de la demande élevée en Chine et en Inde, les capacités hydrauliques chinoises pourraient jouer un rôle décisif. En effet, elles servent à réduire la part du charbon dans le mix énergétique chinois. Cette transition contribuera à une diminution des émissions globales de CO2.

Néanmoins, pour accompagner cette transition, l’AIE émet deux recommandations : d’une part, renforcer les réseaux électriques ; de l’autre, continuer d’améliorer les normes d’efficacité énergétique. Les infrastructures doivent être capables de gérer l’augmentation de la demande, notamment en climatisation, et d’intégrer efficacement les énergies renouvelables.

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Énergie renouvelable : EDF inaugure le plus grand parc éolien d’Amérique du Sud

19 juillet 2024 à 14:00
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Le groupe EDF, à travers sa filiale EDF Renouvelables, vient de mettre en service le plus grand parc éolien d’Amérique du Sud. Situé dans l’État de Paraíba, au Nord-Est du Brésil, le parc de Serra do Seridó est un jalon majeur pour la transition énergétique de la région, avec une capacité installée de 480 MWc.

 

Un projet ambitieux pour EDF

Avec 85 éoliennes et une capacité de 480 MWc, le parc éolien de Serra do Seridó produira assez d’électricité pour alimenter environ 1,5 million de foyers brésiliens chaque année. Ce projet, initié en 2021, a été réalisé en deux phases et a mobilisé près de 2 000 personnes, dont plus de 30 % d’emplois locaux. EDF Renouvelables a également mis en place diverses initiatives de développement socio-économique, notamment des formations pour les agriculteurs locaux sur la restauration des zones rurales dégradées.

La mise en service de Serra do Seridó s’inscrit dans l’engagement à long terme d’EDF au Brésil. Le groupe y est présent depuis près de 30 ans. EDF y développe une large gamme de projets énergétiques, dont plus de 1,8 GW de projets solaires et éoliens. Le parc de Serra do Seridó se distingue par son modèle économique mixte, combinant un tarif régulé obtenu lors d’une enchère fédérale et des contrats d’achat d’électricité pluriannuels (cPPA). Selon Béatrice Buffon, Directrice Exécutive Groupe en charge de la Direction Internationale et Présidente-Directrice Générale d’EDF Renouvelables, “L’inauguration du parc éolien de Serra do Seridó est une étape importante qui démontre notre engagement continu pour un avenir neutre en carbone.”

Un impact socio-économique et environnemental important

Outre la production d’énergie renouvelable, le parc éolien de Serra do Seridó a un impact significatif sur les communautés locales. Les initiatives de développement menées par EDF Renouvelables, comme les formations agricoles, favorisent le progrès socio-économique et soutiennent la transition énergétique locale. L’engagement d’EDF dans la région contribue non seulement à la lutte contre le changement climatique, mais aussi à la création d’emplois et au développement des infrastructures locales.

Le succès du parc éolien de Serra do Seridó marque une avancée importante dans la stratégie d’EDF pour promouvoir les énergies renouvelables en Amérique du Sud. Grâce à des projets innovants et inclusifs, EDF continue de démontrer son leadership dans le secteur de l’énergie propre. En fournissant de l’énergie renouvelable à grande échelle, le groupe joue un rôle important dans la transition énergétique mondiale et dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

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Nucléaire : un incident de niveau 1 à Cattenom en France

19 juillet 2024 à 15:00
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La centrale nucléaire de Cattenom, située en Moselle, a récemment déclaré un incident de niveau 1 auprès de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN). Ce signalement fait suite à la détection tardive d’une panne sur un capteur de surveillance de la turbine.

Centrale nucléaire de Cattenom : une défaillance sur un capteur

Le 6 juillet 2024, lors d’essais de fonctionnement sur les capteurs de mesure de pression de vapeur de la turbine de la tranche de production n°3, une défaillance a été identifiée sur l’un des capteurs. Ce problème, qui remontait au mois de mars, a motivé EDF à signaler un incident de niveau 1 à l’ASN. Et cela est bien au-delà du délai des trois jours normalement requis pour la réparation de ce type de matériel.

Les capteurs permettent de déclencher des ordres automatiques d’arrêt du réacteur en cas de défaillance de la turbine, garantissant ainsi la sécurité des installations. Bien que ce capteur ait été indisponible, les autres capteurs redondants étaient opérationnels et auraient pris le relais en cas de besoin, ce qui a permis d’éviter tout impact sur la sûreté de la centrale.

Un incident finalement mineur

Classé au niveau 1 sur l’échelle INES, cet incident est relativement mineur. L’échelle INES, qui va de 0 (écart) à 7 (accident majeur), permet de classifier les incidents en fonction de leur gravité. Chaque année, environ une centaine d’événements de ce niveau sont rapportés en France. La centrale de Cattenom, avec ses quatre réacteurs à eau sous pression d’une puissance unitaire de 1 300 mégawatts, contribue de manière significative à la production énergétique nationale. Elle génère environ 37 TWh par an, soit 7 % de la production d’EDF.

Face à cette situation, EDF a remplacé la carte électronique défectueuse du capteur et a pris des mesures pour renforcer les procédures de maintenance et de surveillance afin de prévenir de tels retards à l’avenir. Ce type de réactivité est essentiel pour maintenir la confiance du public et des autorités dans le système de surveillance et de gestion des centrales nucléaires.

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Voiture électrique : Electra bradera le prix de sa recharge rapide pendant les JO si….

19 juillet 2024 à 16:00
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Coup de pouce pour les propriétaires de voitures électriques : dans un communiqué publié le 18 juillet 2024, Electra, la start-up française spécialisée dans les bornes de recharge rapide, a annoncé qu’elle baisserait le prix de sa recharge à chaque fois qu’un athlète français remportera une médaille d’or aux JO de 2024.

 

Electra lance des réductions pour les JO de 2024

Electra, la start-up spécialisée dans les bornes de recharge rapide, frappe fort pour les JO de 2024. Dans un communiqué du 18 juillet 2024, elle a annoncé qu’à chaque médaille d’or remportée par les athlètes français, le prix de la recharge dans ses stations diminuera de 1 centime par kWh. Ces promotions seront disponibles durant toute la durée des Jeux Olympiques et Paralympiques, soit du 26 juillet au 11 août pour les premiers, puis du 28 août au 8 septembre 2024 pour les seconds. Comme le précise le communiqué d’Electra, la start-up ajustera le prix de la recharge en fonction du nombre de médailles remportées la veille par les délégations françaises.

 

crédit photo : Electra

Cette initiative vise à encourager l’électromobilité tout en célébrant les victoires françaises. Aurélien de Meaux, CEO d’Electra, souligne : « Nous sommes fiers de soutenir nos athlètes et de promouvoir la transition écologique. » Ces promotions exceptionnelles seront disponibles sur l’ensemble du réseau de bornes de recharge rapide de la start-up, soit dans les 9 pays où cette dernière est présente.

 

Un prix divisé par deux pour 29 médailles d’or

 

Le prix de la recharge d’une voiture électrique pour 100 km dans une borne rapide d’Electra coûte en moyenne 9 euros, soit environ 0,52 €/kWh, comme le précise le communiqué d’Electra. En comparaison, le coût pour une voiture thermique est d’environ 12 euros pour la même distance, avec un prix de l’essence à 1,90 €/L et une consommation de 6 L/100 km. Pour pousser son coup de pouce encore plus loin, la start-up française promet de réduire de moitié le prix de son électricité sur l’ensemble des bornes rapides si les athlètes français réussissent à obtenir 29 médailles d’or aux JO de 2024. Autrement dit, si ces derniers réussissent à atteindre cet objectif, une recharge pour 100 km ne coûtera plus que 4,50 euros dans une borne rapide d’Electra.

Une petite pression pour les athlètes français, qui vise avant tout à les soutenir, mais aussi à faire la promotion de l’électromobilité en mettant en avant ses avantages financiers par rapport à leurs homologues thermiques. Depuis son lancement en 2021, Electra a réussi à lever près de 600 millions d’euros, dont 304 millions d’euros au mois de janvier 2024. Avec ces financements, l’entreprise prévoit d’installer 15 000 points de recharge d’ici 2030 et de les déployer dans les 9 pays où elle est déjà présente.

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Nouvelle étude : cet appareil ménager lié à près de 20 000 décès : « Nous devrions nous concentrer sur les solutions »

20 juillet 2024 à 06:00
Nouvelle Etude Un Appareil Menager Lie A Pres De 20 000 Deces Prematures Nous Devrions Nous Concentrer Sur Les Solutions

Les cuisinières à gaz, présentes dans de nombreuses cuisines américaines et européennes, cachent des dangers insoupçonnés. Une étude récente menée par l’Université de Stanford révèle que ces appareils contribuent à environ 19 000 décès d’adultes par an aux États-Unis. La recherche, publiée dans Science Advances, montre que les cuisinières à gaz augmentent l’exposition à long terme au dioxyde d’azote, atteignant 75 % des niveaux recommandés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Ce problème ne se limite pas aux États-Unis : les foyers en France et dans toute l’Europe sont également concernés par ces dangers.

Les risques pour la santé

L’étude souligne les dangers liés à une exposition quotidienne à la pollution de l’air intérieur causée par les cuisinières à gaz. Cette exposition prolongée augmente le risque de maladies respiratoires, affectant particulièrement les communautés vulnérables. Par exemple, les foyers amérindiens subissent une exposition au dioxyde d’azote 60 % plus élevée que la moyenne nationale, tandis que les foyers afro-américains et latino-américains ont une exposition 20 % plus élevée. En France et en Europe, les données montrent également une exposition élevée dans les zones urbaines et chez les populations à faible revenu.

Les enfants sont particulièrement vulnérables aux effets de la pollution intérieure. L’inhalation de dioxyde d’azote, de monoxyde de carbone et de benzène provenant des cuisinières à gaz peut aggraver l’asthme et augmenter le risque de développer des maladies graves comme la leucémie. Kari C. Nadeau, co-auteur de l’étude et spécialiste de l’asthme pédiatrique et de l’immunologie, insiste sur l’importance de trouver des solutions pour réduire cette pollution intérieure afin de protéger les groupes les plus vulnérables comme les enfants, les femmes enceintes et les personnes âgées.

Réponses politiques et solutions pratiques

Face à ces découvertes alarmantes, les décideurs politiques commencent à prendre des mesures. En Californie, des législateurs envisagent de rendre obligatoire l’apposition d’étiquettes d’avertissement sur les cuisinières à gaz. De plus, New York a interdit les raccordements au gaz dans de nombreux nouveaux bâtiments pour réduire les risques liés à ces appareils. En Europe, des pays comme la France et l’Allemagne commencent également à envisager des réglementations similaires pour protéger la santé publique.

Cependant, il est crucial d’aller plus loin pour protéger la santé publique, en particulier pour les locataires et les personnes ne pouvant pas se permettre de remplacer leurs appareils. Les médecins et les défenseurs de la santé publique soulignent qu’il est possible de réduire la pollution intérieure de manière simple et économique. Par exemple, des marques comme Duxtop proposent des brûleurs à induction portables, qui éliminent complètement les risques de pollution intérieure associés aux cuisinières à gaz. Ces appareils sont faciles à utiliser, nécessitent simplement une prise électrique, et sont plus efficaces sur le plan énergétique.

Lors de l’utilisation de cuisinières à gaz, il est recommandé d’activer une hotte aspirante et d’ouvrir les fenêtres pour permettre aux gaz nocifs de s’échapper. À long terme, remplacer les cuisinières à gaz par des modèles électriques ou à induction peut offrir des avantages significatifs en termes de santé et de coûts énergétiques. Les cuisinières à induction, en particulier, sont non seulement plus sûres, mais elles permettent également de chauffer les aliments plus rapidement et de manière plus efficace.

Cette étude de Stanford met en lumière les dangers cachés des cuisinières à gaz, soulignant l’importance d’adopter des mesures pour réduire la pollution de l’air intérieur. En augmentant la sensibilisation et en proposant des solutions accessibles comme les brûleurs à induction, il est possible de protéger la santé publique tout en réduisant l’empreinte carbone. Les actions des décideurs politiques et des individus peuvent faire une différence significative dans la qualité de l’air que nous respirons à l’intérieur de nos maisons.

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Réacteur Natrium : l’avenir énergétique selon Bill Gates

22 juillet 2024 à 08:20
Réacteur Natrium : l'avenir énergétique selon Bill Gates

Natrium : une nouvelle approche du nucléaire

Bill Gates, célèbre cofondateur de Microsoft et philanthrope engagé, s’est lancé dans une nouvelle aventure visant à transformer le secteur de l’énergie. Son projet, Natrium, porté par l’entreprise TerraPower, promet de révolutionner la production d’électricité grâce à un réacteur nucléaire innovant.  Natrium se distingue des réacteurs nucléaires traditionnels par l’utilisation de sodium liquide pour le refroidissement, une innovation qui pourrait redéfinir la production d’électricité. Contrairement aux réacteurs classiques utilisant de l’eau, Natrium présente plusieurs avantages significatifs :

Rendement amélioré : Le sodium liquide peut absorber jusqu’à huit fois plus de chaleur que l’eau, permettant une production d’énergie plus efficace.

Disponibilité et coût : Le sodium est un élément abondant sur Terre, représentant 2,6 % de la croûte terrestre, ce qui en fait une option économiquement avantageuse.

Sécurité accrue : Le sodium liquide offre une meilleure protection contre les fuites radioactives, réduisant ainsi les risques d’accidents.

Stockage d’énergie : Natrium intègre un système de stockage utilisant des sels fondus, capable de conserver l’excès d’électricité pendant plusieurs heures. Cela permet de compenser l’intermittence des énergies renouvelables comme l’éolien et le solaire, offrant ainsi une solution flexible et fiable.

Selon Bill Gates, le coût de production de Natrium est nettement inférieur à celui des réacteurs nucléaires classiques. CNBC rapporte qu’un réacteur nucléaire conventionnel aux États-Unis coûte environ 25 milliards de dollars, alors qu’un réacteur Natrium ne coûterait qu’un milliard de dollars. Cette réduction de coût est due en partie à la conception simplifiée du réacteur, fonctionnant à une pression plus basse grâce à l’utilisation de sodium liquide. La première centrale Natrium, actuellement en construction dans l’État du Wyoming, devrait être opérationnelle d’ici 2030. Avec une capacité de 345 mégawatts, elle pourra alimenter environ 400 000 foyers. TerraPower ambitionne de développer une version encore plus puissante, capable de produire jusqu’à 500 MW pendant plus de cinq heures et demie.

La réponse au défi énergétique mondial

Le projet Natrium repose sur une stratégie économique solide. Alors qu’une centrale nucléaire traditionnelle peut coûter jusqu’à 25 milliards de dollars, un réacteur Natrium nécessite un investissement d’un milliard de dollars. Cette réduction des coûts, combinée à une architecture simplifiée et à des pressions de fonctionnement réduites, pourrait surmonter les principaux obstacles à l’expansion de l’énergie nucléaire.

Pour Bill Gates, Natrium n’est pas seulement une avancée technologique, mais une réponse concrète aux défis énergétiques mondiaux, capable de fournir une électricité propre, sûre et accessible à grande échelle. Cependant, plusieurs obstacles doivent être surmontés avant que Natrium ne soit largement adopté. Les défis techniques doivent être maîtrisés, la durabilité du concept prouvée, et surtout, l’adhésion du public doit être gagnée. Les catastrophes nucléaires passées ont laissé des marques profondes, et il faudra plus que des promesses technologiques pour convaincre les sceptiques.

 

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