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Aujourd’hui — 28 mai 2024MiniMachines.net

Un terminal inspiré de Fallout a partir d’un RPi 400

28 mai 2024 à 11:46

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Issue de la licence de jeux du même nom, la série Fallout a relancé un intérêt pour cette ambiance particulière qu’est son univers post-apocalyptique bourré d’un humour très grinçant. Assez pour que certains s’en soient inspirés pour construire un terminal qui aurait toute sa place dans son décor.

C’est un certain Rick Pannen qui publie sur Hackaday des images de sa création. Une solution Raspberry Pi 400 déployée dans un châssis imprimé en 3D en PETG et peint de manière à faire apparaitre les traces du temps. Dans la série Fallout, l’action se passe 200 ans après une guerre nucléaire lancée en 2077. L’humanité bricole donc tant qu’elle le peut des appareils qui ont résisté à la vitrification de la surface de la planète en restant terrés dans des abris anti atomiques.

75 heures d’impression et 2.2 Kg de filament plus tard, l’objet est prêt a être monté. Mais pour rester dans le ton, il fallait que le châssis apparaisse comme rouillé, usé par le temps et non pas sorti tout droit d’une imprimante 3D. Il a donc d’abord été nécessaire de le poncer très finement puis de le maquiller. Une solution de peinture à base de fer recouverte d’une solution générant de la rouille a été appliquée aussi bien sur le boitier que sur le clavier du Pi 400.

Certaines parties, comme la protection noire à l’avant de l’affichage, ont été recouvertes d’une peinture provoquant un aspect caoutchouc sur la surface afin de mélanger les textures. L’épaisseur des parois du châssis de l’écran explique pourquoi l’impression été si couteuse en matériau. L’ensemble sera très solide.

Enfin, pour parfaire l’illusion globale, l’écran LCD 7 pouces utilisé a été caché derrière une lentille Fresnel dans la partie écran. Cela donne un aspect « CRT » à l’ensemble avec de fortes ressemblances à nos  anciens Minitel en France.

Le dispositif pilote une IA Open source intégrée sur le Pi 400 et qui sert de pilotage domotique en local. Il faut pianoter un ordre du type  « allume les lumières du salon » sur le clavier pour pouvoir effectuer cette action. C’est une sorte d’assistant personnel mais qui ne réagit pas – volontairement – à la voix. Et cela colle parfaitement avec l’univers de Fallout.

Un terminal inspiré de Fallout a partir d’un RPi 400 © MiniMachines.net. 2024.

Aoostar lance 3 docks : deux graphiques et un de stockage

28 mai 2024 à 09:00

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Pari original de la marque Aoostar, celui d’un stockage déporté exploitant une liaison OCuLink généralement utilisée par des solutions graphiques. A l’état de prototype pour le moment, ce dispositif pourrait intéresser pas mal de monde.

L’OCuLink est surtout déployé par des machines cherchant à ajouter des capacités de jeu au travers d’une carte graphique secondaire intégrée via un dock. Aoostar le sait et annonce pas moins de deux nouveaux de ces équipements.

Le premier est le Aoostar eGPU Dock, une solution sur pied qui ne permet pas de choisir sa carte graphique mais propose le « traditionnel » circuit AMD Radeon RX 7650M XT. Je dis « traditionnel » car Aoostar suit ici ses petits camarades de jeu que sont GPD, One Netbook ou AYANEO sur ce choix. Il s’agit probablement de la seule piste d’une puce graphique exploitable et disponible sur ce segment de prix. La connexion à la machine maitre se fera sans doute en OCuLink mais on peut imaginer également des liaisons en USB4/Thunderbolt pour un plus grand parc de compatibilité.

Ce premier dock ressemble à un nettop et propose une connectique assez semblable avec des ports USB Type-A et Type-C et des ports Jack 3.5 mm. Pas beaucoup plus d’informations pour le moment.

Le second dock est toujours une solution graphique mais cette fois ci, il servira à intégrer une carte graphique PCIe Standard. Le  eGPU dock d’Aoostar est une sorte d’adaptateur proposant un port PCIe et que l’on raccorde également en OCuLink. Cette solution sera moins stable qu’un boitier fermé avec une carte graphique à l’air libre qui prendra la poussière et ne sera pas à l’abri des chocs. Parfait pour un usage de test, ce sera beaucoup moins pérenne dans la durée. A moins de positionner ce dock dans un placard ou autre pour le protéger. Le dock en lui même sera réalisé en aluminium mais son port PCIe ne résistera sans doute pas à une pression ou un choc sur la  carte graphique. Ce dock est un peu plus détaillé avec ses dimensions : 22.5 cm de large pour 11 cm de profondeur et 6 cm d’épaisseur. Deux ports sont visible sur les images de l’engin et semblent servir à l’alimentation électrique de la carte.

La solution proposera une alimentation interne de 400 watts pour une carte graphique qui ne pourra pas dépenser plus de 250 watts. La connexion proposée sera un PCIe x16, ce qui devrait proposer un assez large choix de cartes mais ne sera pas universel.

Annoncé en prévente à 699 Yuans en chine soit environ 90€ HT, il pourrait être intéressant pour exploiter une carte graphique mise de côté avec un engin compatible OCuLink. Il sera également probablement possible de l’intégrer dans un châssis « maison » pour le rendre plus solide et le protéger.

Enfin, un dock de stockage encore à l’état de prototype, permettra de profiter de la bande passante de l’OCuLink non pas pour piloter un circuit graphique mais pour absorber les débits de SSD NVMe. Ce petit dock de moins de 11 cm de large comme de profondeur a été pensé pour correspondre au format d’un MiniPC Aoostar comme le GEM10 ou le GEM12 tout en proposant quatre ports M.2 2280.

Ici on a l’assurance d’une liaison à la fois OCuLink et USB4 ce qui pourrait permettre à chaque utilisateur de gonfler largement la capacité de stockage d’un MiniPC. Il faudra sans doute limiter le type de SSD embarqué même si ce dock semble être ventilé. Les modèles les plus générateurs de chaleur seront sans doute à proscrire pour éviter tout problème.

L’idée est très intéressante et, suivant le prix demandé par Aoostar, pourrait avoir beaucoup de succès. Certains utilisateurs de MiniPC mais aussi de portables sont à la recherche d’un moyen permettant de piloter des stockages rapides facilement. Cette solution assez souple serait sans doute adaptée à leur usage qui s’intéresse surtout au débit proposé plutôt qu’à la capacité globale. Si les NAS sont faits pour stocker d’énormes quantités de données, la bande passante d’une solution de ce type sera plus intéressante pour certains usages. Avec 63 Gbps de bande passante en OCuLink et 40 en USB4, ce dock sera donc une alternative précieuse. Cela d’autant que les productions GEM de la marque proposent déjà un connecteur OCuLink et de 2 (GEM12) à 3 (GEM10) ports NVMe.

AOOSTAR GEM10 : un Ryzen 7 7840HS Oculink ultra complet

Sources : Liliputing, NotebookCheck, VideoCardz

Aoostar lance 3 docks : deux graphiques et un de stockage © MiniMachines.net. 2024.

Les cartes mères Minisforum BD790i ont un gros problème matériel

28 mai 2024 à 06:37

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C’est Bruce qui remonte ce gros souci en commentaire. Les cartes mères Minisforum BD790i qui embarquent un processeur AMD Ryzen 9 7945Hx, ont un énorme défaut pour tout utilisateur.

Les commentaires sur la page Amazon du produit sont éclairants. Rédigés en français, en anglais, en italien et en espagnol, ils indiquent tous le même souci technique. Le BIOS ne sauvegarde pas ses réglages après l’extinction de la carte. Cela veut dire qu’entre chaque session, votre machine retrouve ses paramètres d’usine. 

Je suppose qu’il ne s’agit pas de piles défectueuses, vous savez ces fameuses piles plates et rondes que l’on retrouve sur les cartes mères. Elles servent à alimenter la carte pour sauvegarder les données du BIOS en cas de coupure de courant ou lorsqu’il est mis hors tension. C’est également grâce à cette pile que la date et l’heure de votre machine sont conservées. Typiquement ce reset d’usine intervient quand la pile est usée ce qui arrive finalement assez rarement.

Ici je doute que ce soit le souci, je pense plutôt à un problème électrique entre le support de cette pile et la partie qu’elle doit alimenter sur un lot de cartes mères. C’est également l’expérience faite par le dernier commentateur sur Amazon qui indique qu’il a procédé au remplacement de la pile sans succès. Ce défaut, majeur rend la machine extrêmement problématique puisque sans un BIOS correctement préservé, chaque coupure fait tomber tous vos réglages de stockage, de gestion du processeur et éventuelles autres optimisations. Si vous désirez avoir une séquence de démarrage particulière par exemple, cela ne sera pas possible une fois votre machine hors tension. Ce problème ne semble pas avoir affecté la série précédente, la BD770i, qui partage exactement le même design.

J’ai évidemment posé la question à Minisforum, certains clients l’ont fait avant moi. Leur retour précise qu’il s’agit d’un lot défectueux et que de nouvelles cartes devraient arriver rapidement avec une mention de la correction du problème. En attendant, il vaut mieux se tenir à l’écart de ce produit.

Minisforum BD770i : une carte mère sous Ryzen 7 7745HX

Les cartes mères Minisforum BD790i ont un gros problème matériel © MiniMachines.net. 2024.

Hier — 27 mai 2024MiniMachines.net

Trigkey S7 Pro : un MiniPC Ryzen 7 7840HS très classique

27 mai 2024 à 14:20

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Le Trigkey S7 Pro est un MiniPC assez sobre, plus sage en tout cas que son homologue chez Beelink. Et c’est assez intéressant à suivre.

Le Beelink SER 7 Pro

Depuis des années Trigkey sort des clones purs et durs des machines de Beelink. Même châssis, même fonctions et mêmes entrailles. Seule la marque sur le capot était modifiée. Mais en 2023 Beelink lance de nouvelles machines avec les SER 7 Pro. d’un point de vue technique, pas de gros changements. On retrouvait une évolution logique de compétences avec l’arrivée des Ryzen 7 7840HS. Ce qui changeait par contre c’étaient divers détails. Un châssis moins sobre, une double ventilation et un connecteur magnétique dont je n’ai toujours pas bien compris l’utilité. Ce design original ne semble pas avoir spécialement réussi à la marque qui en 2024 revient à des solutions plus classiques mais dans des boitiers sobres en métal avec les SEi14 sous Core Ultra ou des SER8 sous Ryzen 7 8845HS.

Le Trigkey S7 Pro est resté, quant à lui, dans la lignée très sage des précédents Beelink. On retrouve un design identique aux modèles SER5. Comme si Trigkey avait laissé son frère jumeau partir à l’aventure pendant qu’il restait sagement sur ses classiques. 

On retrouve donc ici un MiniPC performant construit autour d’un Ryzen 7 7840HS très performant proposant 8 cœurs Zen 4, 16 Threads et des fréquences allant de 3.8 à 5.1 GHz et un circuit AMD Radeon 780M composé de 12 cœurs RDNA 3. Associé à cette base on retrouve deux slots de mémoire vive en double canal équipés de 32 Go de DDR5-5600 qui pourra monter jusqu’à 64 Go. Deux ports M.2 2280 NVMe PCIe 4.0 sont également disponibles dont un est équipé de 500 Go de stockage de base. La proposition reste très proche de Beelink en interne avec en gros la même proposition et un refroidissement composé de caloducs et d’un ventilateur en extraction.

En façade, on retrouve deux USB 3.2 Gen2 Type-A, un USB Type-C 3.2 Gen2, un jack audio combo 3.5 mm et un bouton de démarrage. A l’arrière des ports USB 3.2 et 2.0 Type-A supplémentaires, un Ethernet 2.5 Gigabit, un HDMI 2.0, un DisplayPort 1.4. Un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 est également intégré.

Rien de vraiment révolutionnaire donc pour cet engin commercialisé à 639€ sur Amazon après une sortie en prévente au dessus des 800€. Je vais suivre l’évolution de son tarif pour voir si des promos sont proposées. Il se situe à un tarif intéressant malgré tout par rapport aux autres MiniPC avec ce type de puce Ryzen 7 7840HS et  cet équipement.

Trigkey S7 Pro : un MiniPC Ryzen 7 7840HS très classique © MiniMachines.net. 2024.

ECS annonce une gamme de MiniPC orientés vers l’Intelligence artificielle

27 mai 2024 à 10:39

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La gamme de MiniPC ECS poursuit son évolution avec un Liva 7 Plus embarquant la gamme de processeurs Intel Meteor Lake-H. Des puces Core Ultra performantes épaulées par un circuit graphique Intel Arc et un NPU dédié aux calculs d’IA.

ECS Liva 7 Plus

ECS présente le Liva 7 Plus comme un engin adapté à des calculs d’IA qui sera déployé aussi bien en versions Core Ultra 5, 7 ou 9 avec un support maximal de 96 Go de mémoire vive SODIMM DDR5, un stockage M.2 2280 NVMe PCIe Gen 4 x4 et un module Wi-Fi6E. Sa connectique comprendra un Ethernet Gigabit et un Ethernet 2.5 Gigabit, deux USB4, deux ports HDMI ainsi que des ports USB 3.2 et 2.0 de Type-A.

On ne sait pas grand chose d’autre sur cet engin qui sera officiellement dévoilé au Computex 2024. Cela m’amuse tout de même assez de voir l’arrivée de l’IA et des NPU comme une communication grand public sur des machines qui n’auront à priori qu’un usage limité de ce type d’outil. C’est devenu un argument marketing assez fort chez les fabricants mais je ne sais pas si son écho est véritable en terme d’usage.

C’est plutôt une manière d’inquiéter les utilisateurs en leur disant de prendre garde à la présence d’une puce capable de gérer l’IA pour le futur comme si la possibilité de piloter en local ces outils était l’Alpha et l’Omega de l’sage informatique. Microsoft poursuit d’ailleurs largement une communication en ce sens en liant très fortement son système d’exploitation avec cet usage d’un NPU. Windows nécessitera forcément un NPU à moyen terme afin d’embarquer Copilot, que vous souhaitiez l’utiliser ou non. Le Liva 7 Plus se positionne donc comme une réponse « compatible » même si je ne suis pas sûr qu’il s’agira de son usage principal.

Au delà de cela, ECS annonce plusieurs minimachines qui seront également dévoilées au Computex mais dont les usages seront clairement industriels. Une solution ECS X5A sous SoC Nvidia et totalement fanless pour piloter des robots autonomes dans des entrepôts visible ci-dessus par exemple.

Ou ce ECS M600 sous puce Alder Lake N pour piloter des caisses automatiques, des affichages numériques ou autres distributeurs variés. ECS compte exposer ce produit en action au Computex avec des kiosques de recyclage autonomes combinés avec d’autres services.

C’est la face cachée de l’iceberg IA. Pendant que les puces s’intègrent petit à petit dans nos PC du quotidien, elles se préparent à envahir en masse d’autres secteurs où elles vont pouvoir être déployées pour remplir de nombreuses tâches du quotidien.

Un robot capable de déployer 200 TOPS de calcul comme le ECS X5A sous Nvidia Jetson AGX Orin 32Go, pourra se balader dans un entrepôt et faire son inventaire en permanence ou aller déplacer palettes et produits si on l’intègre dans l’outil adapté. La nuit, il sera un gardien très efficace car toujours attentif et jamais fatigué. Le ECS M600 de son côté va pouvoir devenir un petit centre de vente de proximité qui assurera la publicité de son offre en temps réel en analysant la disponibilité de son stock, mettra en avant ses produits, encaissera les clients et pourra même piloter un centre de recyclage intégré.

Il va de soi que les investissements nécessaires pour déployer un micro magasin quasi autonome ou intégrer un robot transpalette dans un entrepôt sera très rentable par rapport à l’emploi d’un humain. Je ne sais pas comment le futur va évoluer au niveau de l’emploi mais une chose est sûre, le marché de l’IA surfe énormément sur le fantasme du remplacement de l’humain par un robot docile pour séduire sa clientèle. Et ces produits signés ECS ne sont qu’un tout petit clin d’oeil sur  ce marché. On parle beaucoup des emplois du tertiaire impliquant des traducteurs, des rédacteurs ou des créateurs quand on parle de la menace des IA sur le marché du travail. L’impact direct que l’on observe aujourd’hui va dans ce sens. Mais au vu des annonces des différents constructeurs, le chamboulement pourrait être beaucoup plus massif que cela.

ECS annonce une gamme de MiniPC orientés vers l’Intelligence artificielle © MiniMachines.net. 2024.

Pironman 5 : un boitier pour Raspberry Pi 5 avec NVMe et ventilation

27 mai 2024 à 09:21

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Bien fini, assez esthétique et original, le boitier Pironman 5 change l’aspect très brut de décoffrage du Raspberry Pi pour le transformer en sorte de MiniPC de bureau.

Construit en aluminium et percé de parois acryliques, le Pironman 5 propose un design qui ressemble plus aux boitiers de PC haut de gamme qu’à une classique solution de carte de développement. On retrouve même à son bord une solution de ventilation agrémentée de LEDs RGB.

Proposé à 79.99$ en importation depuis la chine, sans frais de port mais avec des frais probables de dédouanement et de la TVA, ce boitier est évidemment assez loin de la philosophie initiale de ce type de cartes. On s’éloigne fort de la solution dédiée à l’apprentissage même si le partie haute du dispositif est percée pour pouvoir acceder aux broches GPIO du RPi5. C’est surtout pour son côté original, son design et le côté pratique de son emploi en tant que solution « classique » que le Pironman 5 se distingue. Si vous cherchez un boitier pour un usage de Mediacenter, de console de jeu vintage ou toute utilisation très fermée d’une de ces cartes, cela fera parfaitement l’affaire.

La carte qui accueille les M.2 au sein du châssis

D’autant qu’en  plus de la ventilation et la protection des composants, le Pironman 5 propose également un support pour un stockage M.2 2280 NVMe qui pourra également accueillir les formats intermédiaire en M.2 2230, 2242 et 2260. Permettant ainsi d’étendre facilement le stockage tout en le protégeant. Un  petit écran LED 0.96 pouce offre une information sur les températures et autres détails techniques comme l’usage mémoire ou processeur du SoC embarqué directement sur la façade du boitier.

Un bouton proéminent permet de démarrer l’engin facilement et un capteur infrarouge autorisera un contrôle à distance avec une télécommande. Le lecteur de carte MicroSDXC est toujours accessible facilement sur le  devant du châssis pour changer de système.

Des adaptateurs intégrés permettront de retrouver deux sorties HDMI au format standard sur l’arrière, en dessous des ports classiques de la carte de développement. Enfin, avec la ventilation proposée, deux ventilateurs en extraction arrière en plus d’un ventilateur pensé pour le SoC du RPi, la solution sera correctement refroidie. 

Tout cela est très joli mais la frontière franchie par rapport à l’usage de base du Raspberry Pi d’origine est désormais gigantesque. Non seulement le boitier – très complet certes – est aussi cher qu’un Raspberry Pi 5. Mais son emploi condamne une bonne partie de son intérêt. Coller une nappe sur les broches d’un Pi enfermé dans un châssis de ce type rendra le design tout de suite moins attractif.

On découvre donc un boitier plus décoratif que pratique et dont le seul avantage est d’être une solution esthétique. Mais acheter un Raspberry Pi 5 4 Go coute déjà presque 80€ aujourd’hui. En ajoutant 80$ de boitier Pironman 5, on arrive à une note plus salée qu’un MiniPC Alder Lake complet avec un beau paquet de mémoire  et de stockage et un boitier. Non pas que l’un soit mieux que l’autre, mais si c’est pour un usage de machine standard, qu’elle soit derrière un téléviseur comme lecteur multimédia ou émulateur ou comme PC de bureau, un MiniPC sera sans doute plus à son aise et efficace.

Le Pironman 5 est donc à réserver à des usages spécifiques, notamment si vous utiliser un Raspberry Pi 5 pour des tâches classiques et que vous devez l’exposer à la vue de tous. Ou si vous aimez les maquettes. L’engin est en effet livré totalement en Kit.

Source : CNX Software

Pironman 5 : un boitier pour Raspberry Pi 5 avec NVMe et ventilation © MiniMachines.net. 2024.

À partir d’avant-hierMiniMachines.net

Daylight Computer DC-1 : une tablette à encre numérique d’un nouveau genre

24 mai 2024 à 14:33

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Avec un rafraichissement à 60 Hz, la première tablette à encre numérique de Daylight Computers semble corriger le principal défaut que l’on fait à ce type d’engin. L’encre numérique n’est pas réputé pour sa réactivité et ce qu’elle apporte en confort visuel au quotidien, elle le perd en général en terme de vivacité à l’écran.

Ici, cette Daylight Computer DC-1 semble avoir dépassé cette problématique et permet d’afficher du contenu avec une dalle réflective qui affiche une interface aussi fluide qu’une dalle à cristaux liquides classiques. Si on ne sait pas exactement quelle est la technologie utilisée, on sait qu’il s’agit d’une solution signée IGZO capable d’aller afficher l’interface Android 13 embarquée à 60 images par seconde.

Elle sait également se transformer au besoin en solution éclairée frontalement d’une couleur ambrée. L’idée étant de pouvoir utiliser la tablette aussi bien en plein soleil que dans la pénombre. La présence d’un stylet avec la technologie EMR de Wacom assurera la possibilité de dessiner et de prendre des notes à l’écran.

Ce que ne sait pas faire cet affichage par contre, c’est de rester lisible machine éteinte. Il ne s’agit donc pas d’encre numérique d’un même type que les technologies e-Ink qui déplacent physiquement des microbilles pour teinter l’écran et qui n’ont bas besoin d’énergie pour rester en place.

Cette DC-1 propose une dalle de 10.5 pouces de diagonale en 1600 x 1200 et abrite une version modifiée d’Android 13 baptisée Sol:OS qui vous laissera un accès à des applications choisies. Il s’agit d’une version remaniée du système présentée comme étant « sans distractions »… La tablette est pilotée par un Soc Mediatek Helio G99 accompagné par 8 Go de mémoire vive non détaillée et 128 Go de stockage probablement en eMMC. Hormis l’écran donc, il s’agit d’une tablette plutôt moyenne gamme sans véritables points forts. On retrouvera tout de même un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.0, un USB Type-C et un lecteur de cartes MicroSDXC. Une paire d’enceintes et un micro sont également de la partie même si l’engin ne propose pas de webcam. Une batterie de 8000 mAh est présente mais ne donne pas d’autonomie. L’ensemble pèse 550 grammes et propose également des boutons programmables.

La Daylight Computer est tout de même annoncée à 729$ HT, ce qui n’est franchement pas donné même si on imagine que le duo écran IGZO et stylet Wacom doivent avoir un impact assez important sur ce tarif. Des accessoires supplémentaires comme un support de charge ou un clavier sont également prévus mais ne font pas partie de l’offre annoncée pour le moment.

Difficile de se prononcer sur cette technologie aujourd’hui. Au prix demandé, 800€ environ TTC avec juste l’ajout d’une TVA à 20%, il est difficile de craquer. Il faudrait voir l’engin de visu, sentir sa réactivité et celle de la solution Wacom au minimum. Pouvoir éprouver sa capacité à réfléchir le soleil et pouvoir jauger son autonomie. En l’état, faire confiance à cette Daylight Computer DC-1 est assez hasardeux. Même si les promesses de la marque ont certains côtés rassurants. Le constructeur assure vouloir fournir, par exemple, une solution permettant aux développeurs de proposer d’autres systèmes sur la tablette. Pour le moment, l’annonce d’un début de livraison pour le mois de juillet est encourageant… le fait que la marque s’intéresse à d’autres produits l’est également. Il est possible que l’ont voit un jour des portables, des téléphones et des écrans équipés de cette technologie.

Daylight Computer DC-1 : une tablette à encre numérique d’un nouveau genre © MiniMachines.net. 2024.

Samsung arrête sa collaboration avec le réparateur iFixit

24 mai 2024 à 11:51

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iFixit est une entreprise en ligne qui propose de la documentation technique, richement illustrée, destinée à faciliter la réparation des objets techniques : smartphones, tablettes, ordinateurs… Elle travaille régulièrement avec des entreprises qui veulent ouvrir le droit à la réparation pour leurs clients.

C’est ainsi qu’en 2022 la marque est approchée par Samsung et un partenariat est conclu entre les deux firmes pour développer des guides de réparation de ses produits mais également proposer à la vente des pièces détachées : écrans, batteries, accessoires. En aout, 2022 les produits Samsung atterrissent sur les pages d’iFixit.

En mai 2024, le bilan est amer pour le site de réparation. La marque Coréenne n’a jamais été réellement impliquée dans ce partenariat, semble t-il. Scott Head qui supervise une bonne partie des opérations du site explique que Samsung n’a clairement pas joué le jeu. Avec des pièces détachées livrées au compte goutte et à un tarif trop élevé, la volonté de Samsung semble être surtout liée à une volonté de communication. Signer un partenariat avec iFixit peut servir à faire croire que vous ouvrez un droit à la réparation, cela « verdit » l’image de votre entreprise autant que cela fait une publicité gratuite. Mais si derrière vous ne respectez pas vos engagements, cela ne sert à rien.

 

Ceci est une seule et même pièce sur le Galaxy S22 : écran et batterie sont collés ensemble

Beaucoup d’entre nous  se sont déjà confrontés au problème. Quand une marque assure qu’elle propose des pièces détachées mais que le coût d’un élément nécessaire à une réparation se retrouve être quasiment le prix d’un engin neuf, l’idée de procéder à la réparation s’éloigne bien vite. Chez Samsung c’est encore pire. Les pratiques de fabrication de ses smartphones entrainent mécaniquement des réparations onéreuses. Un exemple ? Puisque Samsung colle la batterie d’un Galaxy S22 Ultra à son écran, il n’est pas possible d’acheter l’un ou l’autre seul. Changer sa batterie coute alors 239.99$ HT sur iFixit. 

La fourniture de ces pièces détachées posait également régulièrement problème. Impossible d’en avoir suffisamment, pas assez en tout cas pour alimenter les boutiques partenaires de la marque. Ce qui pose un petit souci pour gérer l’offre. Difficile de devoir orienter des clients potentiels vers une boutique éloignée ou de leur demander de patienter pour un changement de ce type. iFixit propose un service et reculer sa disponibilité vous fait souvent passer pour incompétent.

Résultat des courses, iFixit coupe les ponts avec Samsung et pour ne pas perdre le travail effectué sur les guides de réparation de ses produits, le site va chercher de nouveaux fournisseurs pour construire des kits développés en interne afin de remplacer les composants autrefois livrés par Samsung. Cela devrait permettre de payer la réparation moins cher et d’avoir du stock. Mais également de développer ces kits dans plus de pays et donc d’avoir un meilleur impact dans la mission du site.

Samsung arrête sa collaboration avec le réparateur iFixit © MiniMachines.net. 2024.

Spotify brique des milliers d’accessoires, sans aucun remords

24 mai 2024 à 06:41

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Spotify a lancé son « Truc pour voiture » ou plutôt son Car Thing en Amérique du Nord uniquement. Cet objet propose une fonction assez simple, celui de piloter sur une interface tactile pour permettre de piloter un streaming Spotify.

Le truc pour voiture de Spotify

L’idée est assez classique. Le petit appareil se fixe en voiture et se connecte d’un côté à votre smartphone et de l’autre à vos enceintes Bluetooth. Il sert ensuite d’interface de l’un vers l’autre. Pas besoin de le brancher et le débrancher, on peut profiter de son écran 4″ tactile facilement, il est livré avec plusieurs supports pour l’installer facilement, il propose une molette physique pou régler le son et quatre boutons pour lancer des actions programmées, il travaille de manière transparente et on peut même lui causer. De petits micros permettent de lui donner des ordres à base de « Hey Spotify, play Bidule » ou « Hey Spotify, save this album ». L’alimentation se fait en MicroUSB et on peut donc aussi bien s’en servir en voiture avec l’adaptateur allume cigare fourni qu’au bureau en l’alimentant avec un câble ou en déplacement avec une bête batterie USB et une enceinte Bluetooth.

Spotify proposait ce gadget au départ à 90$ mais l’a ensuite rendu plus accessible à 30$. La marque n’y croyait déjà plus trop au bout d’un an d’existence. Probable que le fait que l’objet soit un doublon avec un smartphone et un support de téléphone au sein d’un véhicule l’ait rendu rapidement obsolète. Malgré ses avantages ergonomiques. Mais à cause de cette baisse, le Spotify Car Thing est devenu instantanément un « Must Have » pour beaucoup de gens qui travaillent ou se déplacent en musique. Beaucoup d’acheteurs ont sauté sur l’occasion, accroché l’objet sur leur écran, derrière leur clavier ou l’ont simplement laissé trainer. Tantôt accroché à une enceinte Bluetooth avec un bête élastique, tantôt positionné dans un atelier pour écouter de la musique sans sortir son smartphone sous une tonne de poussière. Et aujourd’hui, après en avoir écoulé un bon paquet, Spotify n’en veut plus. Spotify souhaite passer à autre chose.

Spotify = pollueur

C’est tout à fait leur droit et légalement il n’y a probablement rien à y redire. C’est moralement que la situation se complexifie un peu à mon sens. Parce que cet arrêt du produit ne signifie pas simplement qu’ils vont arrêter de le maintenir. Non, ils vont tout simplement arrêter de le laisser fonctionner. L’objet va se transformer instantanément en presse papier dès le 9 décembre prochain. Pourquoi un tel choix ? Spotify explique simplement vouloir « rationnaliser ses produits » ce qui peut se traduire par : ce bidule ne nous rapporte rien mais il nous coute de la maintenance. Jetons le aux oubliettes.

La marche à suivre pour cet objet chez Spotify ? Faire un reset d’usine et l’emmener à la déchetterie pour qu’il soit « recyclé ». Et c’est bien là tout le problème. Le recyclage de cet appareil,  de son écran , de ses composants, sera au mieux médiocre. L’ensemble des matières premières extraites, raffinées, transportées, rassemblées et assemblées mérite mieux que le sort que le service réserve à cet objet. Parce que des milliers et des milliers de « Car Thing » fonctionnent encore parfaitement.

De deux choses l’une, soit Spotify met au travail quelques ingénieurs pour pondre une solution permettant de libérer ces appareils afin de les exploiter en Bluetooth. Un système qui permettrait de contrôler son smartphone de manière très classique, quitte à retirer des fonctions spécifiques comme les ordres vocaux par exemple. Une mise à jour qui permettrait aux utilisateurs de conserver un appareil fonctionnel tant qu’il n’est pas réellement hors service physiquement.

Soit assumer leur image de pollueur inconscient. Parce qu’il y a pire qu’un pollueur « classique », une société qui a des externalités propres à son fonctionnement. Celle qui a des emballages et qui pollue effectivement. Il y a ceux qui polluent par avarice ou par flemme. Spotify se place ici au niveau des armateurs de bateaux qui demandent à leur équipage de vider leurs réserves de carburants en pleine mer pour éviter de payer ce service. Au niveau de ces entreprises qui utilisent la forêt pour jeter des détritus et la transforme en décharge sauvage. Spotify se place dans une position qui les empêchera à l’avenir toute tentative de verdir leur discours et les ramènera à l’état de simples pollueurs sans aucune considération pour l’environnement. Si aujourd’hui Spotify se vante d’une certaine neutralité carbone de ses services, cette décision va rendre difficile toute volonté de se faire passer pour une entreprise verte.

En 2022, Google avait eu la même idée avec ses manettes Stadia. Le service voulait que ses clients emmènent leurs périphériques de jeu, pourtant parfaitement exploitables, vers la déchetterie la plus proche. La levée de boucliers des utilisateurs à qui répugnait l’idée de jeter des objets fonctionnels a eu raison de ce comportement totalement irresponsable et a poussé le développeur à proposer une mise à jour simple permettant de transformer ces manettes propriétaires en solutions Bluetooth classiques. En procédant ainsi, Google a évité d’ajouter des tonnes de matériel fonctionnel dans un processus de recyclage souvent mal maitrisé.

Spotify, comme toutes les autres marques du genre, n’a pas le droit moral de se comporter comme cela. L’impact écologique de ce genre de mauvaise décision est non seulement énorme mais il est surtout le plus mauvais signal à envoyer au marché. Abandonner un produit parfaitement capable de rendre encore service d’un revers de mise à jour n’est plus possible aujourd’hui.

Il existe déjà des solutions pour cet appareil, plusieurs personnes les ont documentées. Cela ne sera pas un problème pour les plus dégourdis en informatique d’arriver à en tirer quelque chose. Mais la majorité des utilisateurs sera bien incapable de suivre la procédure complexe exigée. C’est à Spotify de trouver une solution simple et ne demandant que quelques clics pour parvenir à ses fins. Libérer l’objet de sa mort programmée. Exactement ce qu’a fait Google avec ses manettes Stadia, en somme.

Et en attendant de proposer ce service, Spotify doit continuer à supporter son produit. Sinon autant immédiatement arrêter de jouer la ritournelle d’un engagement pour la nature, ce comportement pollueur aura prouvé à tous que la marque se souciera toujours plus d’économie que d’écologie.

Spotify brique des milliers d’accessoires, sans aucun remords © MiniMachines.net. 2024.

AtomMan G7 PT : un MiniPC Ryzen 9 7945HX et RX 7600M

23 mai 2024 à 13:01

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

On a en effet découvert le AtomMan G7 PT chez Minisforum sous l’appellation HX200G en tout début d’année à l’occasion du CES 2024. Depuis, malgré quelques mises à jour, aucune autre information sourcée n’était tombée sur cet engin. Le constructeur avait promis un lancement pour la fin du mois d’avril et depuis, plus de nouvelles.

L’arrivée du AtomMan G7 PT explique sans doute cette absence. La nouvelle marque cherche à fédérer autour de ce nouveau nom « AtomMan » des produits plus haut de gamme et après quelques machines déjà commercialisées comme le AtomMan X7 Ti et le AtomMan UM890 WE, elle englobe désormais ce nouveau modèle.

Le  AtomMan G7 PT ne change pas vraiment la donne et reste une solution sous Ryzen 9 7945HX, une puce 16 cœurs déployant 32 Threads avec 64 Mo de cache. Un des processeurs les plus puissants accessibles au marché MiniPC. Avec de 55 à 75 watts, c’est un des fleurons de la gamme  Dragon Range d’AMD. Il est accompagné ici d’un circuit graphique Radeon RX 7600M XT épaulé par 8 Go de mémoire dédiée en GDDR6. Un circuit graphique secondaire qui viendra remplacer le Radeon 610M intégré au processeur pour les tâches les plus gourmandes. Cette puce secondaire développer 32 Compute Unit RDNA 3 et consomme tout de même jusqu’à 120 Watts. Des éléments qu’il faudra alimenter et surtout refroidir de manière adéquate.

Minisforum annonce l’emploi d’un refroidissement pouvant encaisser au maximum 205 TDP pour une nuisance de 45 Db. La marque a recours à du métal liquide pour faire entrer en contact les circuits avec pas moins de 8 caloducs et propose un ensemble de quatre ventilateurs  au total./

Deux slots de mémoire SODIMM DDR5-5200 pour un maximum de 96 Go seront embarqués et deux options de stockage disponibles. D’abord un port M.2 2280  en NVMe PCIe 5.0 et ensuite un second port M.2 2280 au format PCIe 4.0. Un module Wi-Fi7 et Bluetooth 5.3 sera égaleme,nt monté sur un port M.2 2230.

La connectique permettra de piloter trois écrans simultanément avec un HDMI 2.1, un  DisplayPort 2.0 et l’emploi d’un USB 3.2 Gen 2 au format Type-C qui fournira sur l’arrière de la machine données et DisplayPort 1.4. On retrouvera également un jack audio combo 3.5 mm accompagné d’un second Jack stéréo classique. Un Ethernet 2.5 Gigabit, quatre USB 3.2 Gen2 Type-A dont un en façade accompagné d’un port de même type mais en USB Type-C.

Toujours pas de date précise ni de prix pour ce modèle qui sera livré par défaut avec Windows 11. Je ne l’attends pas à un miracle sur cet AtomMan G7 PT, on devrait atteindre des prix assez élevés et cela dans toutes ses configurations. 

Aucune idée du fonctionnement de la partie LED RGB disponible sur le côté mais je suppose qu’on pourra changer la plaque proposée pour une plus adaptée à ses goûts ou la laisser éteinte via une option quelconque. 

ATOMMAN G7 PT

Processor AMD Ryzen™9 7945HX Processor, 16 Cores/32 Threads
(64M Cache, up to 5.4 GHz)
GPU AMD Radeon™ RX 7600M XT (GDDR6 8G)
Memory DDR5 Dual channel (SODIMM Slots×2, Up to 5200MHz, Max 96GB)
Storage M.2 2280 PCIe5.0 SSD ×1
Storage Expansion M.2 2280 PCIe4.0 SSD ×1
Wireless Connectivity M.2 2230 WIFI Support (Wi-Fi7 ,BlueTooth 5.3 )
Video Output HDMI 2.1 ×1;DisplayPort 2.0 ×1;USB-C ×1
Audio Output HDMI 2.1 ×1;DisplayPort 2.0 ×1;3.5mm Combo Jack ×1;LINE OUT ×1
Peripherals Interface RJ45 2.5G Ethernet Port×1
USB 3.2 Gen2 Type-A Port ×1(In Front)
USB 3.2 Gen2 Type-A Port ×3(In Back)
USB 3.2 Gen2 Type-C Port ×1(In Front, Data Only)
USB 3.2 Gen2 Type-C Port ×1(In Back, Alt Data and DP)
HDMI ×1
DisplayPort ×1
3.5mm Combo Jack ×1
LINE OUT ×1
MIC IN ×1
Clear CMOS ×1
Power DC 19V (Adapter Included)
System Windows 11

Minisforum AtomMan X7 Ti : Core Ultra 9 185H et OCuLink

Minisforum AtomMan UM890 WE : un Ryzen 9 8945HS watercoolé

AtomMan G7 PT : un MiniPC Ryzen 9 7945HX et RX 7600M © MiniMachines.net. 2024.

MSI Claw : un entêtement qui force le respect

23 mai 2024 à 11:51

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La MSI Claw s’est fait éreinter par beaucoup de testeurs qui jugeaient la ConsolePC  sous processeur Intel trop chère et pas assez performante par rapport à la concurrence. Il faut dire qu’avec un prix au dessus et des performances en dessous de tous ses concurrents, il  était difficile de conseiller l’engin.

Minimachines-05-2024

Je pense que la MSI Claw est issue d’un gros partenariat entre Intel et MSI. Le premier a pressé le second de sortir la console pour occuper le terrain face à l’omniprésence d’AMD sur le segment. Et cela même si cela allait se traduire par un produit fort peu optimisé à la sortie. Intel étant probablement confiant dans son aptitude à remonter la pente, MSI a accepté d’essuyer les plâtres et la console est sortie telle quelle. C’est à dire plus en bêta logicielle qu’en produit fini.

Aujourd’hui, le constructeur annonce un énième patch avec mise à jour du BIOS, la deuxième grosse mise à jour de la marque sur ce produit pour ce mois de mai puisqu’une précédente annonce du même genre avait été proposée il y a quelques jours seulement.

 

Ce nouveau BIOS 109 fonctionnant en conjonction du MSI Center M dans sa toute dernière version entrainerait une hausse globale des capacités de la console que MSI juge désormais au dessus de la ROG Ally d’Asus. Jusqu’à 26% d’avance suivant les jeux en face de son concurrent sous Windows. Mieux encore, si les performances sont au dessus pour certains titres, les jeux qui sont en dessous ne le sont plus qu’à quelques encablures de la solution Ryzen Z1 Extreme. Ce qui prouve le gros rattrapage effectué par les ingénieurs d’Intel et MSI sur la console. Bien entendu, ces chiffres sont tirés du chapeau de MSI et il est fort possible qu’ils soient choisi dans un éventail avantageux de titres testés. Les jeux trop en retrait étant gentiment mis de côté pour ne pas faire d’ombre aux résultats.

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Des résultats obtenus avec des réglages très aggressifs

C’est en tout cas une bonne nouvelle pour Intel, MSI et les rares acheteurs de la console MSI Claw. Des titres phare comme Helldiver 2 atteindrait désormais les 62 images par seconde contre 50 auparavant en usage FullHD en bas détails. Cela en activant les performances maximales de la console, c’est à dire en poussant son mode Overboost (qui chauffe, fait du bruit et vide la batterie comme un V8 viderait le réservoir d’un scooter) et avec le XeSS activé. D’autres titres gagnent jusqu’à 28% de framerate en plus dans ces mêmes conditions comme Fortnite et certains déjà bien optimisés passent au dessus des 150 IPS comme NBA 2K24.

Face à la ROG Ally

Évidemment, d’autres jeux sont moins bien lotis, à l’image de Palworld1 qui bénéficie seulement d’un gain de 4,5 % de ses FPS ou PUBG2 qui ne grapille que 5%. 

Une mise à jour facilitée

Comme promis le 13 mai dernier, la mise à jour du BIOS est largement facilitée sur la MSI Claw. Comme l’opération a tendance à se multiplier dans le temps avec des patchs réguliers, MSI a simplifié la procédure en la poussant directement sous Windows. Une fois le centre de pilotage de la ConsolePC mis à jour, il est possible de l’utiliser directement pour cette opération. Le MSI Center M propose simplement de remplacer le BIOS par le nouveau en activant l’option d’un clic dans le service Live Update. Les plus frileux qui ne font pas confiance en une application Windows pour ce type d’opération peuvent également procéder à une mise à jour à l’ancienne avec une clé USB en téléchargeant son image sur le site de MSI et en bootant la console dessus.

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Reste deux grandes questions pour moi : pourquoi faire le choix d’une définition FullHD sur un écran de cette diagonale de 7 pouces dédiée au jeu alors qu’on voit bien que c’est un des éléments qui fait de l’ombre à ces consoles. Encore et toujours le choix de Valve de laisser le Steam Deck en 1280 x 800 pixels a été le bon. Deuxième question, est-ce que ce nouveau Bios 109 de la MSI booste les performances de la console si on utilise une distribution Linux comme HoloISO, ChimeraOS ou Bazzite pour retrouver l’interface des Steam Deck ? A vrai dire, n’ayant pas de MSI Claw, je ne sais même pas si ces distributions sont compatibles avec les puces Intel.

 

MSI annonce une hausse des performances de la Console Claw

MSI Claw : un entêtement qui force le respect © MiniMachines.net. 2024.

Waveshare annonce une caméra thermique pour RPI et PC

23 mai 2024 à 10:13

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Avec sa double connectique compatible Raspberry Pi et USB Type-C, cette nouvelle caméra thermique de Waveshare promet une grande compatibilité. Que votre projet soit lié à l’écosystème des cartes de développement ou à celui de machines plus classiques, elle sera toujours exploitable.

Cette caméra thermique est montée sur une nappe souple, de manière à rendre son utilisation plus aisée. Cette nappe est amovible des deux côtés et pourra donc également être remplacée par une autre, plus grande et plus adaptée à certains montages.

Elle vient se fixer sur deux supports différents vendus indépendamment. Un module au format des 40 broches GPIO des cartes de développement classiques. Et un second circuit, plus fin, qui lui offrira une interface USB Type-C. Celui ci rendra la camera compatible avec un PC ou un smartphone.

Cette proposition de Waveshare offre une image de 80 x 62 pixels avec une plage de températures comprises entre -20°C et 400°C. La précision attendue est d’environ 2°C. Deux objectifs sont proposés par la marque. Le premier offrant un angle de vision de 45° et le second un angle de 90°.

L’idée ici est surtout de proposer une possibilité de voir la chaleur pour, par exemple, créer un détecteur de température qu’on pourra régler pour signaler une anomalie. Il est également facile d’imaginer un système de détection de présence recourant à une analyse d’image infrarouge en plus d’une capture vidéo plus classique se superposant à elle.

Minimachines-05-2024

Cette caméra thermique est proposée à 119.99$, ce qui est relativement raisonnable sauf qu’il est impossible de s’offrir une caméra nue et les deux connecteurs GPIO et USB Type-C. Il faudra à chaque fois s’offrir caméra et PCB plein pot. Même chose pour les objectifs, impossible de trouver un kit ou un objectif secondaire vendu seul. Là encore il faudra payer à nouveau le tout.

Waveshare annonce une caméra thermique pour RPI et PC © MiniMachines.net. 2024.

En Bref : Humane, créateur de l’AI Pin, est à vendre

23 mai 2024 à 09:19

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Quand je parle des sociétés qui développent des gadgets autour de l’Intelligence Artificielle, je jongle entre le vocabulaire spatial et celui de la pyrotechnie. Pour Humane et sa broche connectée AI Pin, c’est particulièrement efficace.

Selon Bloomberg, Humane est en vente. La société derrière l’AI Pin a eu sa fenêtre de tir en lançant des précommandes de son gadget connecté censé venir remplacer le smartphone et en livrant un produit aussi cher que risible en terme d’efficacité. La fenêtre est désormais fermée, il n’est plus possible de sortir dans la rue avec un AI Pin sans passer pour un gros pigeon. Les progrès des IA concurrentes intégrées sur des plateformes classiques lui font une ombre terrible et tout le monde a  désormais compris que payer 700$ HT et un abonnement à 24$ HT tous les mois pour l’objet et sa liaison 4G étaient juste un gâchis monumental d’argent. La vente  globale semble le seul échappatoire possible.

Le prix pour l’acquisition de la société Humane serait évalué  entre 750 millions et 1 milliard de dollars. Je ne vois pas très bien ce qui coûte aussi cher dans cette marque. Son IA repose sur le savoir faire d’Open AI et son niveau d’expertise semble être désormais au niveau préhistorique de la courte mais fulgurante histoire des IA. Les récentes démonstrations de OpenAI la font apparaitre pour ce qu’elle a été : une opportunité d’explorer encore et toujours la fable du corbeau et du renard. Comme je le concluais lors de ma présentation de ce gadget : « Comme d’habitude avec ces objets « magiques » présentés au détour d’une nouvelle technologie. Ils sont là pour faire gagner de l’argent à ceux qui vont raconter leur histoire, pas spécialement pour que les gens puissent s’en servir un jour.« 

Il ne s’est passé que 7 mois depuis la date de mise en vente de l’objet en précommande et aujourd’hui. Mais quelques semaines seulement depuis que les tests de l’objet sont apparus. Rendant peu service à Humane, ces tests ont levé le pot au roses. La technologie embarquée est faible, l’IA est mauvaise et l’idée globale de remplacer un smartphone qui restera de toute façon dans sa poche, totalement idiote.

Humane a bien promis d’améliorer son produit, en répondant aux nombreuses critiques faites autour de ses défauts majeurs : lenteur d’analyse et de réponse, erreurs manifestes et autonomie désastreuse. Mais le mal est fait. L’AI Pin est un objet incroyablement inutile à partir du moment où il ne remplace absolument jamais un smartphone mais ne fait qu’ajouter un objet fort cher à une panoplie d’autres. Personne n’était dupe mais la petite broche connectée jouait en réalité une sorte de marqueur social pour personnes assez riches et voulant être « dans le coup ». Ce qui devait être un objet d’appartenance chic et technique se retrouve être la preuve que vous avez été assez corbeau pour croire ce que disait le renard et lâché un camembert à 700$. On comprend assez vite que plus personne n’aura envie d’afficher son AI Pin en public.

On comprend également que Humane ne doit plus vendre des masses de son gadget… Et sera bientôt à court d’argent. Rendant impossible la poursuite des investissement nécessaires pour améliorer son interface ou simplement payer la facture des serveurs derrière ces appareils. Ce qui ne donne vraiment pas confiance dans l’achat de l’objet… et ainsi de suite. La briquification du gadget est en route.

Si Sam Altman, l’actuel PDG d’Open AI qui développe l’Intelligence Artificielle Chat-GPT, a injecté quelques millions de dollars dans Humane, il n’est pas prêt de les retrouver à mon sens. Humane utilise Chat-GPT pour fonctionner mais le fait au travers d’une interface couteuse et peu efficace quand de son côté Open AI la présente sur des smartphones lambda. Le grand écart des investissements d’Altman n’aura échappé à personne mais le bonhomme devrait s’en tirer sans trop de bobos au compte en banque. A vrai dire, l’échec d’Humane ne fait que servir l’image d’universalité de la solution Chat-GPT. Et c’est un vrai service rendu à Altman et Open AI.

Fin de la fenêtre de tir donc pour Humane, début de la pyrotechnie avec une probable explosion en vol dans les mois qui viennent. 

GPT-4o montre tout le ridicule des assistants personnels IA

En Bref : Humane, créateur de l’AI Pin, est à vendre © MiniMachines.net. 2024.

HP OmniBook X et EliteBook Ultra, des AI PC biclassés CoPilot+

22 mai 2024 à 15:51

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C’est un drôle de mouvement de la part d’HP, ses deux nouvelles machines ont une approche assez pragmatique du marché. Le OmniBook X AI PC et le EliteBook Ultra AI PC reprennent la dénomination servant à qualifier les engins équipés d’un NPU Intel. Mais se présentent également comme des machines sous Snapdragon X. Une approche qui mélange tous les genres pour arriver à une formule finalement logique : il s’agira avant tout de portables sous Windows 11 biberonnés par Copilot+.

Pour viser large et englober toutes ses futures machines AI compatibles, HP dégaine même sa propre marque avec un nouveau logo maison baptisé « HP AI Helix ». L’idée est donc d’unifier toutes les machines, qu’elles soient équipées de puces AMD, Qualcomm ou Intel sous cette nouvelle marque.

Premier engin de la gamme le HP OmniBook X 14 AI PC qui devrait être disponible le 18 juin. Les plus anciens se souviendront de cette gamme lancée au début des années 90 et que HP avait fini par laisser de côté au début des années 2000. 

On découvre ici un engin fin et léger, piloté par une puce Snapdragon X Elite X1E-78-100 accompagnée de 16 à 32 Go de mémoire vive LPDDR5 non détaillée. Le stockage est un SSD NVMe PCIe au format M.2 en 512 Go ou 1 To. Cet ensemble pilotera un écran 14″ en 2240 x 1400 IPS tactile et multipoint avec une luminosité de 300 nits. Une webcam 5 MP avec infrarouge et double micro offrira de nombreuses solutions de réduction de bruit et de vidéo conférence.

Le HP OmniBook X 14 AI PC proposera un clavier avec rétro éclairage, une paire de haut-parleurs, et une connectique classique avec un USB 3.1 Type-A et fonction sleep & charge, un USB 3.2 Type-A et un USB4 en plus d’un jack audio combo 3.5 mm. L’alimentation se fera en 65 watts via un port USB Type-C et HP annonce une possibilité de recharger la batterie 59 Wh de moitié en 30 minutes seulement.

En parlant de batterie, HP insiste sur ce poste avec deux scénarios mis en avant : 22 heures de lecture vidéo « Netflix » et 12 heures d’usage continu de Microsoft Teams. Alors je ne sais pas vous mais moi quand je lis « vidéo Netflix » je pense à de la vidéo en streaming. Une opération forcément plus couteuse en ressources que de la vidéo locale. Un exploit qui placerait la machine de GP devant les concurrentes puisqu’elle proposerait le même nombre d’heures de lecture mais connecté à une source dans les nuages.

[3] Battery life claim for EliteBook Ultra Gq1 and OmniBook X AI PC is based on HP’s internal analysis of next-gen AI PCs with a 40-60 TOPS NPU, Qualcomm® Snapdragon® X Elite Platform 12 core CPU, 16GB LPDDR5x 8400 , 512GB NVMe SSD as of May 2024. Battery life tested by HP using continuous local video playback, 2.2k (2240 x 1400) resolution, 200 nits brightness, system audio level as image default, player audio level at 100%, played full-screen from local storage, headphone attached or through speaker (if no audio jack port), wireless on but not connected. Actual battery life will vary depending on configuration and maximum capacity will naturally decrease with time and usage.

Sauf qu’en regardant les petites lignes concernant cette appellation « vidéo Netflix », on découvre que cela correspond en réalité aux scénarios habituels. Ce que HP appelle vidéo Netflix est en fait la lecture de contenus situés sur le stockage de la machine et donc sans streaming. Le reste est classique, on ne se connecte pas au Wi-Fi, on baisse la luminosité de l’écran et on laisse tourner l’engin en boucle.

Derniers points intéressants a analyser, HP détaille le modem Wi-Fi choisi, des modules Mediatek MT7922 ou MT7925 qui proposeront du Wi-Fi6E et Bluetooth 5.3 pour le premier et du Wi-Fi7 et Bluetooth 5.4 pour le second. Qualcomm n’impose donc pas ses propres puces sur ce poste avec ses Snapdragon.

Le HP EliteBook Ultra Ai PC ne sera, quant à lui, que disponible sous Snapdragon X Elite X1E-78-100 12 cœurs avec 16 Go de LPDDR5x-8400 MHz soudés à la carte mère. So stockage sera de 512 Go NVMe PCIe Gen4 sur un port M.2 non détaillé. On retrouvera ici un écran de 14 pouces en2240 wx1400 pixels IPS dont la colorimétrie sera calibrée en usine à 100% de la norme sRGB. Cet écran non tactile sera protégé par un filtre anti reflets bien utile puisque sa luminosité sera de 300 nits seulement.

La connectique offrira un USB4, un USB 3.2 Type-C, un USB 3.1 Type-A avec fonction de charge et un port jack audio combo 3.5 mm. Pas d’Ethernet ni de sortie vidéo native. Une paire d’enceintes pilotées par une amplification spécifique et un double microphone iront de pair avec une webcam 5 mégapixels pourvue de fonctions infrarouge. Le clavier sera rétroéclairé et de type chiclets au dessus d’un grand pavé tactile.

Ici, le module Wi-Fi sera confié à un Qualcomm FastConnect 6900 qui déploiera du Wi-Fi 6E et du Bluetooth 5.2 et une batterie 59 Wh sera embarquée avec la même recharge de moitié en 30 minutes de secteur. Toujours une date de commercialisation prévue pour la mi juin mais pas de tarif officiel pour la France.

HP OmniBook X et EliteBook Ultra, des AI PC biclassés CoPilot+ © MiniMachines.net. 2024.

Acer Swift 14 AI SF14-11 : un 14.5″ Snapdragon X dispo en juin

22 mai 2024 à 12:04

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Prévu pour le mois prochain, le ou plutôt les Swift 14 AI SF14-11 proposeront des Snapdragon X Plus ainsi que des versions Elite pour un prix de base de 1299€. 

Mis en avant comme les premières solutions Copilot+ du constructeur, les engins seront proposés en versions Snapdragon X Plus X1P-64-100 avec 10 cœurs ou Snapdragon X Elite X1E-78-100 et ses 12 cœurs. Une version « Elite » qui représente, soit dit en passant, l’entrée de gamme de cette série chez Qualcomm et qui sera proposée par Acer à 1499€.

On retrouve ici deux puces ayant la même fréquence de 3.4 GHz, un même circuit graphique Adreno et un NPU maison qui proposera 45 TOPS de calcul. La différence joue donc sur les 2 cœurs de la version « Plus ». Un détail qui est pour le moment encore très difficile à évaluer en terme d’usage pour l’utilisateur final. La mémoire vive embarquée variera de 16 à 32 Go de LPDDR5x-8533 soudée à la carte mère et le stockage pourra grimper à 1 To de SSD NVMe PCIe Gen 4 au format non détaillé.

L’écran de ce SF14-11 propose une diagonale de 14.5″ en 2560 x 1600 pixels ave une dalle IPS capable d’un rafraichissement à 120 HZ et proposant une colorimétrie 100% sRGB. Déployé en version standard et tactile en option, il sera accompagné d’une webcam 1440P avec infrarouge. Element qui, combiné avec l’IA des fonctions embarquées de Windows Studio Effects permettra de flouter l’arrière plan, suivre votre visage ou gommer certains sons enregistrés par les trois microphones embarqués. La fonction Windows Hello proposant également de débloquer votre machine en vous identifiant. Un œilleton de sécurité permet de bloquer la vue de ce dispositif.

On retrouve une machine de 32.3 cm de large pour 22.6 cm de profondeur et 1.6 cm d’épaisseur. Le SF14-11 pèse 1.68 Kg avec une batterie de 75 Wh et permet une ouverture de charnière à 180° pour une disposition à plat.

La connectique propose deux USB Type-C non détaillés et deux USB 3.2 Type-A. Je ne sais pas pourquoi Acer ne propose pas le détail de ces ports USB Type-C, on sait qu’ils sont DisplayPort 1.4 et proposent un mode de chargement et je suppose qu’il s’agit d’USB4 comme pour toutes les autres machines sous Snapdragon X mais je n’en ai pas la certitude. On retrouvera également un jack audio combo 3.5 mm mais aucune sortie vidéo native. La connexion se fera en Wi-Fi7 et Bluetooth 5.4 ou via un adaptateur pour l’Ethernet. Une paire d’enceintes stéréo avec DTS X Audio sera intégrée dans un châssis mélangeant en partie du plastique recyclé, un critère important pour Acer ces dernières années.

Acer Swift 14 AI SF14-11 : un 14.5″ Snapdragon X dispo en juin © MiniMachines.net. 2024.

Samsung Galaxy Book4 Edge : des 14 et 16″ sauce Snapdragon

22 mai 2024 à 11:06

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Si les Samsung Galaxy Book4 Edge présentent des diagonales différentes, les similitudes sont assez frappantes entre ces deux machines. Comme si le constructeur avait intégré la même carte mère en leur sein et changé des accessoires autour.

Ainsi, malgré la différence de diagonale, on retrouve la même dalle AMOLED en 2880 x 1800 pixels avec un rafraichissement 120 Hz. Une solution tactile avec 10 points de contact et une luminosité de 500 nits.

Galaxy Book4 Edge 14

Deux puces seront proposées pour la version 16″ du Galaxy Book4 Edge : un Snapdragon X Elite X1E-80-100 et un Snapdragon X Elite X1E-84-100. Le modèle 14″ sera uniquement en X1E-80-100. La mémoire vive sera uniquement disponible en 16 Go et le stockage en 512 Go ou 1 To.

Là encore, on nous promet des autonomies record avec un magnifique 22 heures annoncées pour le modèle 16″ et sa batterie 61.8 Wh. Ce chiffre correspond évidemment à un usage de lecture vidéo locale en boucle et, je suppose, à une luminosité et des performances réglées sur une économie maximale. La réalité d’une utilisation classique devrait être moins mirobolante. Le modèle 14″ n’annonce pas d’autonomie mais avec une batterie 55.9 Wh, il devrait également atteindre de jolis scores. A noter que les deux engins prennent en charge une alimentation sur bloc secteur en 65 Watts via un port USB4 Type-C .

Le reste de la connectique comprend un second port USB4, une sortie HDMI 2.1 et un jack audio combo 3.5 mm. Le modèle 16″ proposera un port USB 3.2 Type-A en plus ainsi qu’un lecteur de cartes MicroSDXC. Autre petite « nuance », le modèle 16″ proposera un pavé numérique. Les deux engins profiteront d’un rétro éclairage de clavier, d’une solution combinant deux micros et quatre enceintes pour un son spatialisé Dolby Atmos, d’une webcam 2 mégapixels et d’un module Wi-Fi7 et Bluetooth 5.3.

Galaxy Book4 Edge 16

Les tarifs en dollars US sont dans la lignée des autres marques : le Galaxy Book4 Edge 14″ sera proposé à 1350 $ HT, les Galaxy Book4 Edge 16″ seront respectivement à 1450$ HT pour le X1E-80-100 et 1750$ HT pour le X1E-84-100. Ce qui nous fait un joli bond de 300 $ HT pour un simple changement de SoC Qualcomm et un passage de 512 Go à 1 To d e stockage NVMe.

Samsung Galaxy Book4 Edge : des 14 et 16″ sauce Snapdragon © MiniMachines.net. 2024.

Lenovo présente deux portables sous Copilot+ et Snapdragon x : le Yoga Slim 7x et le Thinkpad T14s Gen 6

22 mai 2024 à 10:28

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Deux maillots mais la même passion, avec ses nouveaux portables Lenovo pousse les Snapdragon X Elite de Qualcomm vers les pros et les particuliers. Le Lenovo Yoga Slim 7x Gen 9 est un 14.5 pouces assez classique à destination du grand public. Le Lenovo ThinkPad T14s Gen 6 oriente ses 14 pouces vers les pros.

Le Lenovo Yoga Slim 7x Gen 9 est un engin tactile à charnière souple qui proposera une dalle OLED 2944 x 1840 pixels avec une luminosité pouvant atteindre 1000 nits, une colorimétrie 100% sRGB et 100% DCI-P3 et une certification TrueBlack 600 Dolby Vision.

Le Lenovo Yoga Slim 7x Gen 9 se positionne à un tarif annoncé aux US de 1199$ HT pour l’entrée de gamme et engage des éléments assez classiques. Jusqu’à 32 Go de mémoire vive LPDDR5x-8448 en double canal, un SSD au format M.2 2242 NVMe PCIe Gen4 de 1 To et une grosse batterie de 70 Wh. Sa connectique est « limitée »  à 3 ports USB4 sans HDMI ni jack audio. Il proposera un Wi-Fi7 et Bluetooth 5.3, du Dolby Atmos et un système de vidéo conférence comprenant une webcam FullHD avec œilleton de sécurité et Infrarouge accompagné de 4 microphones.

Il mesure 32.5 cm de large pour 22.5 cm de profondeur et 12.9 mm d’épaisseur à son point le plus fin pour 1.28 Kg. Un Lenovo Yoga Slim 7x Gen 9 assez sympathique donc même si le tarif risque picoter. Les 1199$ HT (1326€ avec 20% de TVA) ne devraient concerner qu’une version 16/256 Go de l’engin.

Le Lenovo ThinkPad T14s Gen 6 proposera une dalle 14 dans trois versions différentes. Les deux premières seront des dalles IPS  mais sans fonction tactile. Trois dalles seront proposées, deux en IPS 1920 x 1200 pixels dont une tactile. La troisième en OLED 2.8K non tactile 100% DCI-P3. Toutes auront une luminosité maximale de 400 nits.

La mémoire vive qui accompagnera les puces Qualcomm sera ici capable de grimper à 64 Go en LPRRD5X-8533 et Lenovo aura recours au même SSD M.2 2242 de 1 To en NVMe PIE Gen 4.

La connectique sera un peu plus variées puisqu’on retrouvera un port jack audio combo 3.5 mm, une sortie HDMI 2.1, deux ports USB Type-A et deux USB4 évidemment au format Type-C. D’autres détails seront proposés notamment en ce qui concerne la sécurité avec une fonction de détection de présence sur la webcam infrarouge. un dTPM et un capteur d’empreinte intégré au bouton de démarrage. la batterie sera plus légère avec 58 Whr et les dimensions de l’engin évidemment un peu plus compactes au vu de la différence de diagonale : 32.36 cm de large pour 21.94 cm de profondeur et un point le plus fin à 1.69 cm. Le poids sera également plus contenu à 1.24 Kg.

Prix de cette version pro ? 1699$ HT pour un entrée de gamme IPS dont on ne connait pas vraiment les spécifications de mémoire vive et de stockage pour le moment. Pas de réelle information d’autonomie non plus pour les deux machines.

Mon Ethernet Gigabit à couper que ces deux modèles sortiront en puces x86 dans les mois ou les semaines suivant leur sortie en ARM.

  Lenovo Yoga Slim 7x Lenovo ThinkPad T14s Gen 6
Dimensions & Poids 325 x 225.15 x 12.9mm 
 1.28kg 
313.6 x 219.4 x 16.9mm
 1.24kg
Affichage
 
14.5” 3K (2944 x 1840) 90 Hz 16:10
PureSight OLED Touch, 1000 nits peak, Delta E<1, 100% sRGB, 100% P3, VESA Certified DisplayHDR™
True Black 600, Dolby Vision®,
TÜV Low Blue Light Certification
14” WUXGA 16:10 IPS, 400 nits, Low Power, 100% sRGB, EyeSafe
14” WUXGA 16:10 IPS, Touch, DBEF5, 400 nits, 45% NTSC6
14” 2.8K OLED, 400 nits, 100% DCI-P3, Dolby Vision, HDR True Black 500, EyeSafe6    
SoC Qualcomm Snapdragon X Elite
Circuit graphique Snapdragon X Elite Qualcomm Adreno GPU
Memory Max 32 Go LPDDR5X 8448 MHz Dual Channel Max 64 Go LPRRD5X 8533MT/s Dual Channel
Stockage Max 1 To PCIe Gen 4 2242 M.2
OS Windows 11
Batterie 70 WHr 58 WHr
Camera FHD MIPI Webcam, IR Camera, Camera Shutter, 4 Microphones FHD + IR MIPI Camera with privacy shutter, always on Computer Vision HPD, 2 Microphones
Ports 3 X USB Type-C (40Gbps, PD 3.1, DP 1.4) 2 x USB-A (5Gbps)
2 x USB-C (USB4 40Gbps)
jack audio combo 3.5 mm
HDMI 2.1
 
Audio Dolby Atmos Audio Dolby Audio, 2 enceintes
Connectivité Wi-Fi 7, Bluetooth 5.3 Wi-Fi 7, Bluetooth 5.3
Sécurité   Lecteur d’empreintes
dTPM
Secured-Core PC
Couleur Blue cosmique Noir Eclipse

 

Lenovo présente deux portables sous Copilot+ et Snapdragon x : le Yoga Slim 7x et le Thinkpad T14s Gen 6 © MiniMachines.net. 2024.

Le Dev Kit Snapdragon de Qualcomm annoncé à 899.99$

22 mai 2024 à 06:44

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Comment développer des applications pour ARM Snapdragon pour Windows sans une machine équipée ? La réponse à cette question est simple, il suffit d’acheter un Dev Kit Snapdragon directement auprès de Qualcomm.

L’engin ressemble à un MiniPC traditionnel mais propose en lieu et place d’un processeur classique une puce Snapdragon X Elite accompagnée de 32 Go de mémoire vive LPDDR5x et de 512 Go de stockage NVMe. On retrouvera à bord l’ensemble des éléments d’un ultraportable standard équipé de la puce : Wi-Fi7 et Bluetooth 5.4, USB4, USB 3.2, Ethernet Gigabit, jack audio combo 3.5 mm et HDMI. Bref de quoi correspondre aux spécifications classique d’une machine commerciale et donc de développer pour elle.

Avec toutefois un petit avantage, la puce interne pourra être poussée à son maximum de TDP de manière soutenue et les développeurs auront donc le loisir d’expérimenter les performances du X Elite à 80 watts de TDP. Une ressource qui pourra être utile dans une optique de test d’application avant optimisation. Une alimentation externe de 180 watts sera fournie pour alimenter l’ensemble et en particulier les ports USB4 qui pourront soutenir des besoins en alimentation importants.

Le prix est élevé, et les 99 cents des 899.99$ HT montrent de petits signes de mesquinerie de la part de Qualcomm sur le tarif. Je suppose que pour ce prix là on aura droit à de la documentation et un Dev Kit Snapdragon autant logiciel que materiel. Sinon, au vu de la date de sortie à la mi juin comme pour les portables traditionnels, l’achat d’une solution commerciale pourrait sembler plus complet et donc plus pertinent.

Le Dev Kit Snapdragon de Qualcomm annoncé à 899.99$ © MiniMachines.net. 2024.

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