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Reçu aujourd’hui — 17 décembre 2025MiniMachines.net

SSD : Kingston et Transcend tirent le signal d’alarme

17 décembre 2025 à 17:25

Kingston communique à son tour sur les problèmes liés à la pénurie de composants qui sévit sur le marché aujourd’hui. Le fabricant de SSD, par l’intermédiaire de Cameron Crandall qui pilote une partie de sa division SSD, annonce que la situation continue d’empirer.

Kingston ne fabrique pas de puces lui-même mais s’approvisionne auprès de grands acteurs de ce marché. Il est donc totalement dépendant de leur disponibilité. Cameron indique que les tarifs des mémoires allaient exploser encore plus haut dans les semaines à venir. Son analyse est assez simple, le chemin tracé par le prix des puces est une hausse qui atteint presque les 250% depuis le premier trimestre de cette année. Et cette hausse s’est concentrée sur ces deux derniers mois : 70% de cette montée en flèche des prix a eu lieu entre octobre et novembre 2025.

Les prix des composants ont toujours un certain délai entre leur fabrication et leur mise en rayon. Si les prix des puces que Kingston achète en ce moment continuent d’augmenter, les SSD qui vont être produits avec elles seront mécaniquement plus chers que ceux déjà beaucoup plus élevés qui sont disponibles en magasin. Il devient déjà difficile de se procurer des SSD, leur prix augmentent quasiment de jour en jour et certaines références deviennent totalement inabordables.

Kingston

Ce Kingston NV3, un SSD très banal au format M.2 2280 NVMe en PCIe 4.0 de 1 To est ainsi passé de 58-60€ début octobre à 123€ aujourd’hui. Un doublement de tarif qui devrait encore s’accentuer. Le modèle 500 Go de même calibre est passé de 39€ au premier octobre à plus de 80€… Quand il est dispo.

Kingston n’est pas seul dans la tourmente, Transcend l’accompagne.

Il y a quelques jours Transcend a communiqué de manière tout aussi inquiétante. Également dépendante des livraisons de composants puisque la marque intègre des puces tierces dans ses différents produits, elle indique qu’elle ne reçoit tout simplement plus assez d’éléments pour assurer sa production. Depuis octobre, la marque n’a pas reçu ses livraisons habituelles de puces de la part de SanDisk et Samsung. Au début du mois, les deux géants ont annoncé qu’ils retarderaient encore leurs prochains arrivages.

Le SSD externe Transcend 1 To est passé de 99€ en octobre à 104€ aujourd’hui.

Si Transcend a pu continuer de fonctionner grâce à ses stocks, un retard trop conséquent serait catastrophique pour la marque. Cela affecterait évidemment le prix des puces, même de celles stockées précédemment, puisque c’est le seul moyen de continuer à gagner de quoi faire tourner l’entreprise en pleine disette. On s’attend donc à une augmentation des prix des SSD, des clés USB et des cartes MicroSDXC et SDXC de la marque.

Un upgrade avec un SSD Kingston

Un upgrade avec un SSD Kingston, vous vous souvenez ? C’était le bon temps.

2026 va être très compliqué

Difficile de voir quand la situation pourrait retourner à la normale, plusieurs facteurs entrent en jeu. Pour Kingston et Transcend, c’est littéralement un risque grave pour leur survie si la situation s’éternise. Comment continuer à payer son personnel, ses dettes et ses investissements si les éléments nécessaires à la fabrication de leurs produits commerciaux n’arrivent plus ou ne permettent pas les volumes nécessaires ?

Si la situation perdure, les fins de mois vont devenir assez rapidement critiques pour de nombreux acteurs de ce marché. Non seulement les tarifs vont continuer d’augmenter mais un vrai risque d’une disparition d’une partie de la concurrence existe. 

Un fabricant de MiniPC m’expliquait que pour le moment nous ne sommes pas encore entrés dans le pire de la crise car tout le monde a pu faire des stocks assez opportunément. Mais à moyen terme, la situation devrait être encore pire avec une explosion telle des tarifs de certains composants qu’ils envisageaient de proposer l’ensemble de leur catalogue en version barebone. Une situation loin d’être idéale puisque cela éloigne d’office la majorité des clients potentiels.

Même si la situation revenait à la normale assez rapidement avec une production en hausse ou une baisse de la demande de l’IA, les prix ne devraient pas redescendre aussi vite. Certains doivent déjà « sponsoriser » les prix de la mémoire qu’ils achètent pour continuer à vendre des machines. Un cout qui affecte directement leurs finances et qui devra être rattrapé à terme, quand les prix de la RAM et du stockage baisseront.

SSD : Kingston et Transcend tirent le signal d’alarme © MiniMachines.net. 2025

Minisforum EOP4A : une carte d’extension PCIe OCuLink

17 décembre 2025 à 15:33

La carte EOP4A de Minisforum complète l’offre de la marque sur le segment OCuLink d’une manière assez inattendue. Je me suis assez longuement gratté la tête pour comprendre pourquoi la marque proposait un tel produit.

Minisforum EOP4A

Minisforum EOP4A

La EOP4A propose de connecter un port PCIe x1, x4, x8 et x16 à un dock OCuLink qui abritera en règle générale une carte graphique externe. Comme Minisforum propose déjà un dock avec le DEG1 qui accueillera celle-ci. Le seul souci, c’est que cette solution n’aura pas vraiment d’intérêt à être externalisée de prime abord. Si une machine propose un port PCIe capable d’accueillir une carte, alors autant monter directement une solution graphique non ?

Deux constats par rapport à cette analyse. D’abord, certains PC et notamment en format Mini-ITX, ne peuvent pas accepter les cartes graphiques les plus imposantes du marché. Elles ne rentrent tout simplement pas dans les châssis. Cette solution permettra de circonvenir à cette problématique de manière temporaire. Elle ajoutera en passant la possibilité de tester des cartes graphiques facilement sur des docks comme le DEG1 pour des pros. Mais aussi et surtout, pour tous ceux qui ont acheté une solution OCuLink avec un boitier externe et une carte dedans, cela ouvre la possibilité de partager un dock avec plusieurs machines : un MiniPC et un engin plus classique.

Minisforum a intégré à sa carte EOP4A un circuit « Redriver » permettant de proposer un signal stable et sans erreur, ne nécessitant pas de pilotes. La carte est proposée à 55€ sur le site du fabricant.

Minisforum EOP4A : une carte d’extension PCIe OCuLink © MiniMachines.net. 2025

Bon Flan : l’écran KTC H27P27 UltraHD à 169€ de Hervé (?)

17 décembre 2025 à 14:50

Avec un cahier des charges spécifique, Hervé m’a demandé de trouver son nouvel écran. Il voulait une diagonale assez compacte et une définition élevée. Je lui ai proposé deux modèles et il a fini par opter pour le KTC H27P27.

Le KTC H27P27 est un 27″ proposé à 169.99€ en promo sur Amazon. C’est une solution assez sobre qui propose une définition UltraHD avec une dalle IPS en 3840 × 2160 à 60 Hz. . Pas le modèle le plus performant du monde mais un affichage suffisant pour la grande majorité des usages. Avec des bordures fines, il est pensé pour pouvoir être utilisé en duo et proposer un affichage juste.

KTC H27P27

KTC H27P27

Sa couverture de couleur est à 95% de la gamme DCI-P3 et 99% de la gamme sRGB avec une colorimétrie calibrée en usine et de grands angles de vision. Le KTC H27P27 propose une fixation de type VESA pour pouvoir le monter sur un pied ou lui accrocher un MiniPC.

Sa connectique comprend trois entrées avec deux HDMI 2.0 et un DisplayPort 1.4 en plus d’un port casque Jack 3.5 mm stéréo.

Bref, le KTC H27P27 est un bon « petit » écran de 27 pouces abordable et efficace actuellement à 169.99€ sur Amazon avec deux ans de garantie et une livraison rapide.

Voir l’offre chez Amazon

En lice, qui n’a pas été retenu, un écran dans les mêmes contraintes de diagonale en UltraHD, le Dell 27 Plus S2725QC. Vendu 200€ plus cher il affiche toujours en 3840 x 2160 pixels avec une dalle IPS qui monte à 120 Hz compatible Freesync. Il propose également une colorimétrie à 99% de la zone sRGB mais se distingue avec quelques atouts.

 

D’abord une connectique USB Type-C en plus de deux ports USB Type-C et Type-A escamotables en façade, une gestion des entrées en espaces de travail très complète, des agencements d’angles et d’orientation plus complets et des enceintes embarquées. Avec deux entrées HDMI et le DisplayPort en USB Type-C il proposera également trois entrées vidéo mais plus de sotie casque.

Vendu 368.82€ avec un petit « -3% » en ce moment, c’est une alternative un peu différente qui correspond peut-être plus à une solution de bureau à associer avec un portable.

Voir l’offre sur Amazon

D’autres alternatives de 27″ Ultra HD existent :

LG 27UP650K-W 27″ Ultrafine UHD 4K IPS Monitor à 214.95€ : intéressant mais livré après Noël

AOC Gaming U27G4R – 27″ UHD 160 Hz à 269.90€

LG 27US500  27″ UHD HDR10 IPS à 198.58€

Bon Flan : l’écran KTC H27P27 UltraHD à 169€ de Hervé (🍮) © MiniMachines.net. 2025

Framework de mauvaise foi avec l’augmentation de la mémoire

17 décembre 2025 à 12:53

Après avoir critiqué Dell et Apple pour faire leur beurre sur la disette imposée de mémoire vive, Framework annonce à son tour une augmentation de la mémoire vive dans ses options de DDR5. Hausse qui s’associe avec une mise à jour des conditions de ventes de ses machines.

Chez Framework, on estimait le 9 décembre que des entités comme Dell et Apple surfacturaient l’augmentation de la mémoire. Ce qui n’est franchement pas un scoop et qui fait partie intégrante des schémas de commercialisation de ces entreprises. Si la crise actuelle accentue le phénomène, tout le catalogue de Dell et d’Apple sont pensés dans ce sens.

Framework indiquait que son passage de 16 à 32 Go de DDR5 ne coutait que 80$ le 9 décembre. Tout en mettant en avant le fait que ce tarif ne vous offrirait qu’une seule barrette de 16 Go depuis un engin vide chez Dell. Et qu’il vous en couterait le double pour en avoir deux. Je ne vais pas revenir en détail sur les stratégies de chacun, mais cela me parait un peu difficile de comparer Dell, Apple et Framework. 

Tout le monde sait, depuis toujours, qu’appeler un conseiller Dell permet de réduire sa facture d’achat significativement. Les entreprises qui contactent le service client pour acheter quelques machines à l’année bénéficient de réductions et le calcul des composants secondaires est souvent lié à cela. Doubler « gratuitement » sa mémoire vive est un « geste commercial » assez classique chez Dell. Du moins, ça l’était.

Depuis le Apple M1, la mémoire vive est intégrée directement sur le SOC

Depuis le Apple M1, la mémoire vive est intégrée directement sur le SOC

Apple de son côté embarque directement la mémoire vive dans ses puces et cela rend cette comparaison très étrange. L’impact de l’augmentation de la mémoire et des tensions d’approvisionnement est forcément très différent. Apple achète en amont de la fabrication de ses SoC. Et la marque choisit des grades de mémoire très élevés. Elle n’intègre évidemment que le très haut de gamme dans ses puces pour ne pas générer de couteux déchets de production ou de pannes à moyen terme. Là où un autre constructeur peut tolérer des barrettes défectueuses, Apple ne laissera rien passer. Imaginez vous acheter de la mémoire un peu moins haut de gamme, la monter sur une série de quelques milliers de puces et découvrir ensuite des erreurs en sortie de chaine. Le coût de fabrication d’un SoC Apple avec cette mémoire défectueuse embarquée serait catastrophique. Framework de son côté peut simplement renvoyer les barrettes qui posent un éventuel souci en SAV. 

Enfin, les volumes des trois entités sont totalement différents. Les chiffres de Framework ne sont pas connus, mais Dell a distribué 10.3 millions de PC au troisième trimestre 2025. Apple, 6.8 millions. Je doute fortement que l’impact d’une pénurie de mémoire soit le même pour les trois entités. Je ne suis pas là pour défendre Dell ou Apple mais s’ils ont décidé une augmentation de la mémoire vive, c’est en anticipant probablement le scénario que va connaitre toute l’industrie en 2026. Ils le font peut être plus rapidement que d’autres tout simplement parce qu’ils vendent plus que d’autres. C’est par ailleurs lié à leur position particulière dans un calcul permettant de lisser les tarifs pour ne pas avoir à changer les prix en permanence1. Tout simplement parce que pour Dell comme pour Apple, il est difficile de proposer des devis et des contrats professionnels avec des tarifs qui fluctuent. 

Ainsi Framework achète sa mémoire avec plus de souplesse que Dell ou Apple, peut changer de fournisseur/fabricant et même utiliser des grossistes au besoin. Son appétit n’est pas tout à fait le même en quantité. Dell et Apple ont dû signer des engagements sur une période plus longue pour obtenir l’approvisionnement nécessaire à leur fonctionnement. Et leurs fournisseurs n’ont évidemment pas décidé de leur faire un cadeau en se basant sur le cours du jour pour déterminer leurs contrats à long terme. S’ils savent que les prix vont monter à l’avenir, ils vont anticiper un tarif moyen sur l’année 2026.

augmentation de la mémoire

Une augmentation de la mémoire vive pour tout le monde

Au final, Framework monte donc le prix de ses composants à son tour mais uniquement pour les options. La marque a dû sécuriser un assez gros stock de DDR5 avant la hausse qu’elle conservera au prix d’avant la hausse pour ses machines pré-équipées. Comme la marque n’écoule pas 10.3 millions de PC par trimestre comme Dell, ce qui veut dire 3.43 millions de PC par mois entre juillet en septembre, ou 114 333 PC par jour, chaque jour pendant trois mois, elle peut se le permettre. Si elle avait la même distribution que Dell, Apple ou un autre acteur du TOP 10 des vendeurs de PC mondiaux, elle serait dans le même bain.

D’ailleurs ce n’est qu’une question de temps avant que la marque soit obligée d’augmenter tous les tarifs de ses composants mémoire. Le fait que ses composants n’augmentent pas dans ses portables va les rendre plus séduisants et son stock va disparaitre plus vite. Et le constructeur en est pleinement conscient puisqu’il a déjà modifié ses conditions générales de vente pour éviter que de petits malins achètent des portables Framework avec des options mémoire vive et puissent les renvoyer sans cette même mémoire. Désormais il faudra renvoyer la machine telle qu’elle a été livrée, options comprises, pour bénéficier d’un remboursement.

Pour suivre le DDRGate

Framework de mauvaise foi avec l’augmentation de la mémoire © MiniMachines.net. 2025

Un portable C64 totalement imprimé en 3D sur une base de RPi

17 décembre 2025 à 11:26

Difficile de résumer cette longue vidéo, très dense, de la construction de cet improbable Portable C64. Tout y passe. De la conception de la machine mobile à l’intégration de la carte Raspberry Pi en incluant même la réalisation d’un clavier au design et au marquage propre à cette machine Commodore.

Comme j’ignore par quoi commencer, je ne vais même pas essayer de tout détailler dans cette vidéo de Kevin Noki. Je vous encourage à vous y plonger quand vous aurez trente minutes devant vous. 

Portable C64

Le Portable C64

La somme de travail et de savoir faire réunie ici est impressionnante. Le design de base de l’objet, la qualité de l’impression 3D, le choix des coloris des matériaux, tout est parfait pour donner l’impression que ce portable C64 est vraiment sorti d’une usine en 1982. 

Le clavier maison du Portable C64

Le clavier maison du Portable C64

Le travail mené autour du clavier est assez impressionnant. Celui de la machine originale est réellement particulier avec des touches d’un format particulier qui comprenaient une double sérigraphie. Non seulement la police utilisée est spécifique, mais le marquage de la partie avant de chaque touche fait partie de l’objet d’origine. La création de décalcomanies avec du papier transfert de l’ensemble du clavier et la pose de celles-ci, après découpe au plotter, est un vrai tour de force.

Pour ajouter une poignée au Portable C64, comme c’était parfois le cas des machines transportables dans les années 80, l’auteur a mis en place un système original. La poignée imprimée peut se rétracter dans le châssis en recyclant une solution utilisée en menuiserie. Cela permet de monter et de descendre la poignée facilement. On la pousse légèrement pour qu’elle se déploie et quand on l’enfonce de nouveau, elle reste affleurante au châssis.

Le cœur de la machine est un Raspberry Pi associé à un HAT pour lui ajouter un SSD NVMe. Mais beaucoup d’autres composants secondaires sont présents autour de cette base. L’auteur veut absolument pouvoir utiliser des périphériques originaux de la marque avec son portable C64. Cela passe donc par la création de petits circuits secondaires pour ajouter différents accessoires : joysticks, magnétophone, lecteur de disquettes… Tout cela passe par des ports propriétaires à la machine d’origine implantés autour de solutions Arduino classiques. D’autres connecteurs sont plus modernes comme de l’USB et du HDMI qui serviront à programmer la machine, par exemple.

Pour alimenter l’engin, un jack est positionné vers l’extérieur en relais d’une solution de batterie intérieure. Là encore une solution assez intéressante a été trouvée avec une sorte d’onduleur constitué de 6 cellules 18650 et d’une électronique qui redistribue le courant. Il s’agit d’une solution livrée sans batterie à moins de 10€ qui propose plusieurs sorties en 5, 9 et 12 volts et qu’on alimente en 12V. Elle propose également des LEDs indiquant l’état de charge des 6 cellules 18650 et un interrupteur.

J’ai trouvé cette solution très intéressante pour de nombreux projets. Comme elle n’est pas trop chère, je suppose qu’elle pourrait convenir à beaucoup de monde. Une partie de la vidéo montre comment Kevin Noki modifie cet accessoire pour permettre un affichage de ses LEDs vers l’extérieur tout en informant la carte Raspberry Pi de l’état de la batterie. Un petit convertisseur supplémentaire permet d’ajuster les 9V vers du 5 volts. Mieux encore, la solution est détournée pour que les cellules soient accessibles via une trappe sous l’appareil. Ce qui permettra de les changer facilement en cas de besoin sans avoir à tout démonter.

L’écran retenu affiche sur une diagonale de 10 pouces en 4:3 et en 1024 x 768 pixels qui ne convient pas tout à fait à Kevin. Il veut pouvoir ajuster son contraste simplement grâce à une molette sur le côté du Portable C64. Un détail qui ajoute encore une correspondance avec l’écran de la machine originale et rend l’ensemble encore plus cohérent. Comme si cela ne suffisait pas, le firmware de la carte contrôleur est également modifié pour faire disparaitre les messages « HDMI IN » de l’écran d’origine. Encore une fois beaucoup de travail de recherche pour obtenir un résultat qui ne brouillera pas l’ambiance globale de l’engin au démarrage.

Un Portable C64 plus  vrai que nature

Le passage de câble se fait par la base au travers d’un espace dans la grosse charnière de l’engin. Des ergots coulissants sont mis en place pour permettre à l’écran de rester sagement refermé sur sa base. Le résultat est bluffant, à tous points de vue. Je n’ai aucune idée du temps de travail injecté dans ce projet, mais c’est un des plus aboutis que j’ai pu voir à ce jour. A la fois dans le design et l’esprit global de la machine, mais également par les différentes solutions trouvées pour rendre l’objet cohérent.

Un designer recrée le FlatMac qui a mené Apple vers l’iPad

Kevin Noki ne publie pas beaucoup de vidéos mais c’est toujours un régal de les suivre. Je vous avais présenté en 2024 sa vidéo du FlatMac qui était déjà exceptionnelle.  (abonnez vous !)

Un portable C64 totalement imprimé en 3D sur une base de RPi © MiniMachines.net. 2025

Reçu hier — 16 décembre 2025MiniMachines.net

FEVM FA-EX1 : un autre MiniPC sous Ryzen AI Max+ 395

16 décembre 2025 à 13:21

Le FEVM FA-EX1 n’est pas un MiniPC FEVM. Dans le sens où cette marque ne fabrique rien mais ne fait que proposer des designs génériques sur lesquels elle accroche son logo. On l’a bien vu avec le FEVM FA-EX9, déjà sous processeur AMD Strix Halo, avec une carte mère qui a été reprise par de nombreux constructeurs, de Colorful à Corsair en passant par AOKZOE ou PELADN.

FEVM FA-EX1

FEVM FA-EX1

Au mieux, le FEVM FA-EX1 aura donc un boitier unique et original avec une carte mère générique. Au pire, ce sera juste un logo sérigraphié sur une coque disponible chez d’autres marques. Dans tous les cas, l’objet sera probablement trop mal garanti pour être réellement intéressant pour nous. Annoncé en Chine pour 10 999 Yuans HT en version 64 Go de LPDDR5x-8533 soudée à la carte mère, sans stockage ni système, il devrait donc couter 1325€ HT et 1590€ avec juste 20% de TVA. Une version 128 Go sera également proposée mais on ne sait ni quand ni à quel tarif.

FEVM FA-EX1

Pour ce prix, le FEVM FA-EX1 propose surtout un châssis extrêmement compact. Un volume d’environ 1 litre avec 22 cm de large, 13.3 cm de profondeur et 3.5 cm d’épaisseur. Entièrement construit en aluminium, le boitier est largement aéré sur le dessus et embarque un système de double ventilation pour encaisser les watts dégagés par la puce AMD. Le processeur Ryzen AI Max+ 395 avec ses 16 cœurs et son circuit Radeon 8060S 40 cœurs pouvant dégager un TDP de 120 watts à lui seul par défaut. FEVM indique que son MiniPC pourrait ainsi encaisser un total de 160 watts en prenant en compte la totalité des composants : mémoire et SSD compris.

A l’intérieur du boîtier, on retrouvera pas moins de trois ports M.2 2280 NVMe PCIe 4.0 x4 dont un sera occupé par une extension prenant en charge la sortie OCuLink de la machine. Extension qu’on pourra retirer pour la remplacer par un stockage, au besoin. Un quatrième port M.2 2230 embarquera un module Wi-Fi7 et Bluetooth 5.3.

On ne découvre absolument aucun connecteur en façade, ce qui est souvent le signe d’un design de carte mère industrielle copié pour un usage détourné. On retrouve sur le côté gauche un port USB4, un jack audio combo 3.5 mm et la sortie OCuLink, à droite un lecteur de cartes SDXC et le bouton de démarrage illuminé par une LED.

À l’arrière, le reste de la connectique s’étale tout en largeur sous une grande ouïe de ventilation pour repousser l’air chaud. On note une entrée d’alimentation au format Jack, un second USB4, des ports vidéo HDMI 2.1 et DisplayPort 2.0, deux USB 3.2 Type-A et deux ports Ethernet Gigabit. Le premier en 10 Gb et le second en 2.5 Gb. Le boîtier cache également quelques petites surprises. Invisibles sur les images, le constructeur indique qu’une paire d’enceintes stéréo et deux microphones sont intégrés dans le châssis. Sous l’engin, on aperçoit quatre trous qui laissent entendre la possibilité d’accrocher la minimachine en mode VESA.

FEVM FA-EX1

Le FEVM FA-EX1 uniquement en import ?

Le précédent modèle de la marque ne s’est pas exporté et, avec trois mois de garantie locale seulement, le FEVM FA-EX1 ne risque pas de séduire grand monde en Europe. Il faudra néanmoins surveiller l’existence de ce boitier et probablement d’autres minimachines avec une carte mère identique dans les mois qui viennent. Pour ma part, je trouve l’engin assez étrange avec un mélange des genres très peu attirant.

L’intérêt de ce genre d’engin est dans la présence d’un circuit graphique intégré au processeur suffisant pour jouer et travailler correctement. Pourquoi forcer un OCuLink dédié à l’usage de solution graphique externe ? La connectique est faible pour un usage de PC généraliste. Pourquoi ne pas proposer un boitier plus épais qui autorisera des ventilateurs plus costauds et moins bruyants ainsi que plus de ports ? Cela ressemble vraiment plus à une opportunité saisie par FEVM autour d’une carte mère pensée au départ pour une intégration industrielle qu’autre chose.

Source : Notebookcheck

FEVM FA-EX1 : un autre MiniPC sous Ryzen AI Max+ 395 © MiniMachines.net. 2025

Beelink ME Pro : un MiniPC NAS modulaire et multi processeurs

16 décembre 2025 à 11:50

Le Beelink ME Pro débarque après le joli succès du Beelink ME Mini lancé en début d’année. Il reprend la même idée de construire un MiniPC NAS mais la développe avec d’autres atouts. On retrouve, en particulier, une véritable volonté d’évolution mais également un pas de côté en terme de stockage.

Source : NASCompares

Le Beelink ME Pro prend ainsi la suite d’un très bon Beelink ME Mini. Un MiniPC un peu particulier qui proposait d’embarquer pas moins de six SSD au format M.2 2280. Problème pour Beelink, en cette fin 2025 et pour l’année qui vient au moins, il faudra sacrifier son PEL pour remplir un MiniPC avec autant de stockage de ce type neuf. Changement de vision donc, la marque va s’orienter vers une autre voie. Et c’est là que le Beelink ME Pro se démarque.

Au lieu de s’orienter vers des SSD M.2 comme au temps de notre jeunesse insouciante de février 2025, lorsque les Gigaoctets coulaient à flots. Quand le TeraOctet ne coutait qu’une soixantaine d’euros. Le constructeur va proposer un NAS qui embarquera deux ou quatre baies au format 3.5″. Le bon vieux gros format de disque mécanique qui est censé être moins sensible à la hausse.

Beelink ME Pro

Beelink ME Pro

Cette évolution seule ne serait pas vraiment remarquable face au marché actuel. Des marques comme Aoostar proposent ce type de solution depuis un moment. Pour se détacher du reste de l’offre, le Beelink ME Pro va proposer un boitier permettant de remplacer sa carte mère. À la base de l’engin, un tiroir offre la possibilité d’extraire la totalité du dispositif. Le propriétaire peut alors le faire évoluer en rajoutant un SSD par exemple.

Beelink ME Pro

Mais il pourra également remplacer la totalité de sa carte mère par un autre modèle. On imagine que Beelink veut créer une lignée de cartes propriétaires qui assurerait à ses clients d’évoluer dans la durée. La marque promet même différentes plateformes. Des cartes mères AMD, ARM et Intel étant annoncées spécifiquement pour ce NAS. Pour le moment, peu d’informations sur la commercialisation de telles cartes. On imagine cependant assez facilement l’idée de pouvoir faire évoluer son engin dans la durée suivant ses besoins.

Le tout est intégré dans des boitiers de tailles modestes, 16.6 cm de haut et de profondeur pour 14.6 cm de large pour le modèle quatre baies. Et 16.6 cm de profondeur, 12.1 cm de hauteur et 11.2 cm de large pour la version 2 baies. 

Sur certains passages la mémoire vive est soudée sur le Beelink ME Pro

Sur certains passages la mémoire vive est soudée sur le Beelink ME Pro

Un Beelink ME Pro ou des Beelink ME Pro ?

Ces solutions n’ont pas été détaillées et on ignore la capacité de la mémoire vive LPDDR5 soudée sur les cartes. On ignore également quel type de mémoire. Beelink est un acteur qui a signé depuis des années un contrat avec Crucial. Le fabricant lui fournit la totalité de ses puces mémoire et de ses stockages. Mais avec le retrait de la marque du grand public, il est difficile de savoir si ce contrat va durer ou non. Micron n’a pas mis fin à Crucial, le constructeur arrête seulement de distribuer en direct ces produits. Reste à savoir si les contrats avec un acteur de la taille de ce constructeur de MiniPC résisteront.

La partie SSD semble assez complète avec pas moins de trois ports M.2 2280 NVME PCIe disponibles sous la carte mère. Et deux au dessus, à côté du processeur.  Si on additionne les options de la version la plus complète du Beelink ME Pro, on arrive donc à pas moins de 5 SSD M.2 NVMe et 4 baies 3.5″. Attention cependant, Beelink prévient que suivant les cartes mères, la mémoire vive et le stockage M.2 ne seront forcément pas identiques. 

Sur d’autres passages de la vidéo, on peut voir en effet que la partie inférieure embarque deux emplacements M.2 2280 NVMe seulement associés à une paire de barrettes de mémoire vive DDR5 au format SODIMM très classiques. 

Le détail de la connectique est mieux connu. On retrouvera à bord un double port Ethernet avec un 5 Gigabit piloté par un circuit RTL8126 et un 2.5 Gigabit sous Intel i226-V. Pour le reste, la connectique est classique pour un NAS de ce type avec un USB 3.2 Gen 2 Type-A et un autre en format Type-C, deux USB 2.0 Type-A, un jack audio combo 3.5 mm et une sortie vidéo HDMI.

Beelink ME Pro Intel  
Modèle Beelink ME Pro NAS
Format NAS de bureau compact
2 baies SATA 3,5/2,5 pouces
3 emplacements M.2 NVMe
Processeur Intel N95 / Intel N150
Mémoire 12 Go LPDDR5 (N95) ou 16 Go LPDDR5 (N150)
Stockage système SSD 512 Go (N95) ou SSD 1 To (N150)
Dimensions 165,905 × 121 × 115,95 mm
Ethernet 1× 5 GbE (Realtek RTL8126)
1× 2,5 GbE (Intel i226-V)
USB 1× USB 3.2 (10 Gbit/s)
2× USB 2.0
1× USB Type-C (10 Gbit/s, données/vidéo)
Sortie vidéo 1× HDMI, jusqu’à 4K à 60 Hz
Configuration M.2 1× PCIe 3.0 x2
2× PCIe 3.0 x1
Wi-Fi Wi-Fi6 et Bluetooth 5.4
MediaTek MT7920 format M.2 2230
Système d’exploitation Aucun
Disponibilité Prévue pour décembre 2025

Pas d’info réelle de prix ni de disponibilité pour le moment. Pas plus de détails sur l’équipement de toutes les cartes mères non plus. NASCompares indique que des versions Intel N95 avec 12 Go de mémoire vive et des modèles N150 avec 16 Go de RAM seront proposés. Dans les deux cas de la mémoire LPDDR5 soudée à la carte mère. Des SSD en 512 Go et 1 To. Des rumeurs parlent de puces Intel Alder Lake-N et Twin Lake mais il est difficile de savoir quelles puces seraient embarquées avec les solutions AMD et Qualcomm. Pour AMD, la solution retenue par Aoostar avec le WTR Pro et son Ryzen 7 5825U pourrait être une solution. Chez Qualcomm, on imagine assez mal un haut de gamme type Snapdragon X2 pour des histoires de coûts et cela reste donc assez flou pour le moment. Pas d’idée de prix ni de date de disponibilité à cette heure.

Dans tous les cas, il est tout de même super intéressant de voir la marque Beelink se développer sur le temps long. On a pu assister à son éclosion au fil des années. Elle a su évoluer au fur et à mesure que l’engouement pour les MiniPC évoluait. D’un fabricant assez classique qui fonctionnait surtout en OEM c’est devenu une marque réellement identifiée avec un vrai savoir-faire, un suivi logiciel, un design travaillé et de bons réflexes techniques. Une vraie signature sur ce marché particulier.

Comment est fabriqué le Beelink Me Mini en vidéo

Beelink ME Pro : un MiniPC NAS modulaire et multi processeurs © MiniMachines.net. 2025

Reçu avant avant-hierMiniMachines.net

Geekom A7 Max : un nouvel écrin pour le Ryzen 9 7940HS

15 décembre 2025 à 18:08

Sur le papier, difficile de voir de réelles différences entre le Geekom A7 Max et le A7 « tout court » annoncé en juillet 2024. On retrouve le même processeur AMD Ryzen 9 7940HS, un équipement accessoire tout à fait correct et des possibilités d’usages complètes et variées.

Ce qui change, c’est ce que l’on ne voit pas en dehors du listing des principaux composants. D’abord l’emballage du MiniPC et ensuite son prix. Le premier est voulu par le constructeur, le second est conjoncturel.

Geekom A7 Max

Le Geekom A7 Max reprend donc un équipement équivalent à son prédécesseur. Un Ryzen 9 7940HS « Phoenix » qui développe 8 cœurs Zen4 dans des fréquences de 4 à 5.2 GHz et 16 Threads avec 40 Mo de cache au total. Il propose également un circuit graphique Radeon 780M développant 12 cœurs RDNA3. Le tout dans un TDP situé entre 35 et 45 watts. Une puce musclée, donc, qui est ici proposée avec 16 Go de DDR5-5600 en double canal alors que le précédent modèle en proposait le double. Le stockage est confié à un port M.2 2280 NVMe PCIe Gen 4 x4 et il est question ici d’un stockage de base de 1 To. 

Ce qui change vraiment, c’est le boîtier qui emballe l’engin. On retrouve un bloc d’aluminium de 13.5 cm de large pour 13.2 cm de profondeur et 4.59 cm d’épaisseur. Entièrement en aluminium, il propose en façade pas moins de quatre ports USB 3.2 Gen 2 Type-A, un jack audio combo 3.5 mm et un bouton d’alimentation. Sur sa tranche droite, on note la présance d’un Antivol type Kensington Lock et à gauche un lecteur de cartes SDXC.

A l’arrière, le dispositif est complété par une alimentation 19V au format Jack qui pourra être remplacée par une alimentation USB Type-C via la première prise USB4 de la machine qui en comporte deux. Ces ports permettront également d’alimenter deux écrans en DisplayPort en plus des deux sorties vidéo HDMI 2.0 plus classiques. Un double port Ethernet Gigabit 2.5 Gigabit est intégré en plus du module M.2 2230 en Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 pré-installé.

La bonne liaison Wi-Fi sera assurée par la présence d’antennes positionnées sur cette partie arrière de l’engin qui est la seule à être en plastique pour laisser passer les ondes sans fil. 

On note au passage le bon positionnement du processeur, au-dessus de la carte mère. Cela permet de ne pas gêner l’évacuation de l’air chaud de la machine avec les câbles. Sous le boîtier, le Geekom A7 Max propose une solution classique comprenant des éléments métalliques en contact avec le processeur et les MOSFET. Ceux-ci conduiront la chaleur au travers de deux caloducs qui la distribueront vers des ailettes en métal orientées vers l’arrière de l’engin. Un ventilateur repoussera de l’air frais aspiré par les côtés, au travers des ailettes. Une solution très classique qui suffira amplement à dissiper la chaleur émise par le processeur.

Un Geekom A7 Max pour tous les publics

Ce genre de MiniPC, compact et évolutif en mémoire comme en stockage, peut se fixer derrière un écran grâce à un support VESA livré. Il est capable de remplacer des machines bien plus volumineuses dans quasiment tous les rôles d’un ordinateur moderne : surf, bureautique, création musicale, programmation, retouche d’image, conception 3D ou architecturale, développement photo numérique, montage vidéo et même jeu FullHD.

Livré sous Windows 11 Pro, le Geekom A7 Max est proposé à 799€ sur le site de la marque. Le code GKA7MAX permettra de réduire son prix de 5% au moment du paiement. Cela fait un total de 759.05€ TTC avec une livraison gratuite depuis l’entrepôt français ou allemand du constructeur avec 3 ans de garantie. On notera tout de même qu’à une époque, le Geekom A7 classique avec le même processeur dans un boitier différent était proposé à 699€ en version 32 Go / 1 To en février. L’augmentation de la RAM a déjà fait des ravages et cela n’est pas prêt de s’arrêter. Il est plus que probable que cela soit encore pire en 2026.

Voir l’offre chez Geekom France

Geekom A7 Max : un nouvel écrin pour le Ryzen 9 7940HS © MiniMachines.net. 2025

Samsung sucre les SSD SATA ? Pas si vite !

16 décembre 2025 à 14:51

Mise à jour du 16/12/2025 : Samsung a démenti tout arrêt de sa production de SSD SATA. Le fait est que celle-ci reste en baisse constante depuis des années. Et ce n’est clairement plus la préoccupation première de la marque. Mais prendre les pincettes de rigueur avec cette rumeur était donc un bon calcul et cela n’enlève rien au marasme actuel du marché. 

Billet original du 15/12/2025 : Cela fait un moment que les producteurs de SSD SATA 2.5″ réduisent la voilure. Il faut dire que depuis plus de trois ans l’énorme majorité des constructeurs de portables proposent uniquement des SSD au format M.2. Mis à part quelques rares exceptions, le format a largement été mis de côté par ce segment de l’industrie.

Même combat chez les fabricants de cartes mères qui proposent quasiment toutes des port M.2 par défaut. Les grandes marques de PC prêts à l’emploi ont également de plus en plus recours à ces SSD NVMe plus rapides et efficaces, un petit tour chez les géants du secteur donne un éclairage assez évident de la situation. Même sur les machines professionnelles les plus populaires du marché, le recours au NVMe est devenu quasi systématique. Si le format SATA3 est toujours présent, il sert surtout désormais à proposer la possibilité d’ajouter des disques mécaniques pour certains utilisateurs. Mais la très grande majorité des machines n’embarquent plus du tout de SSD SATA.

Les baies 2.5" pour SSD SATA ont quasiment disparu des MiniPC

Les baies 2.5″ pour SSD SATA ont quasiment disparu des MiniPC

Reste les machines plus anciennes ou celles qui veulent étendre leur stockage en n’ayant pas d’autre choix qu’une solution au format 2.5″. Cela représente un certain marché dont le volume décroit sans cesse depuis des années. Un marché surtout opéré par des pros pour des raisons de coût. Plus vraiment par choix.

Source HDin Research

Et cela se traduit en chiffres par une baisse mécanique du secteur depuis des années. Ce tableau indique que si les SSD SATA détenaient 70% du marché en 2017, ils n’ont plus que 15% de celui-ci en 2024. Ils sont même considérés comme un marché de niche lié à son avantage de coût. Bénéfice qui s’est largement estompé au fil du temps d’ailleurs. Avec l’arrivée des dernières générations de formats PCIe 4.0 et 5.0, les générations de SSD PCIe 3 ont vu leur prix baisser et se positionner face et parfois en dessous de celui des SSD SATA. 

Les SSD SATA ont déjà disparu

Face à ce recul dans un marché où Samsung n’est pas le plus important fabricant, on pourrait aisément comprendre un changement de position de la marque. Samsung serait en train de largement baisser, voire de stopper totalement sa production de ces produits qui se vendent moins bien. Pour orienter ses lignes de production vers ce que les clients demandent, des SSD NVMe. On retrouve ici le B-A-BA du commerce en général : on produit ce que les gens veulent en majorité. Et surtout, on anticipe vers quoi le marché tend pour l’avenir. Avec la disparition plus ou moins complète des baies 2.5″ des portables, on sent bien que le moment n’est pas venu d’investir dans une nouvelle ligne de production à ce format. Tirer la sonnette d’alarme en annonçant un possible mouvement de Samsung va amplifier une crise des composants déjà là semble surtout vouloir jeter de l’huile sur le feu.

Des ports SATA sur une carte mère

Les constructeurs ont totalement anticipé ce mouvement puisque c’est tout simplement lui qui l’a initié. Dire l’inverse me parait grotesque. Je sais qu’il est vendeur de souffler sur les braises des crises pour faire du clic, mais il suffit de regarder autour de soi pour voir que le secteur du SSD SATA est en érosion constante depuis des années.

Ce portable Lenovo Ideapad Slim, qui date de 2023, est actuellement le modèle le moins cher de la marque sur Amazon. Même ce modèle ancien et très abordable est équipé d’un SSD M.2 2242. Les SSD SATA ont quasiment disparu de la production des principaux constructeurs mondiaux : Lenovo, HP, Dell, Apple et Asus. Il faut écumer des pages et des pages de références pour trouver la moindre offre commerciale pour les pros comme les particuliers avec ce type de stockage par défaut.

Sur les segments qui nous occupent le plus, les MiniPC, les portables et même les formats de PC utilisant des cartes mères Micro-ATX et Mini-ITX, les SSD SATA sont en nette voie de disparition. Les constructeurs préférant proposer deux ou trois emplacements M.2 plutôt qu’un seul associé à une baie 2.5″. Sur les portables, même de grande diagonale, c’est devenu évident. Quant aux cartes mères, les ports SATA ressemblent souvent plus à un reliquat du passé qu’à une option totalement exploitée.

Les SSD SATA sont donc en plein déclin, depuis longtemps. Et cela n’a rien à voir avec la crise des composants actuelle. Du reste, si Samsung recentre bien sa stratégie autour de nouvelles puces de stockage, c’est peut-être justement pour proposer des solutions en forte demande. Chercher à anticiper une hausse constante des commandes au lieu de continuer à produire des SSD SATA qui se vendent beaucoup moins. Si Samsung ne réagit pas assez tôt, on connait le scénario le plus probable. Une surproduction de SSD SATA qui va conduire à une baisse de leur tarif d’un côté. Une sous-production de SSD NVMe qui conduira à une augmentation des prix de l’autre.

Samsung sucre les SSD SATA ? Pas si vite ! © MiniMachines.net. 2025

Mangmi Pocket Max : une nouvelle console plus ambitieuse

15 décembre 2025 à 10:36

La Mangmi Pocket Max est annoncée. Si on ne connait pas les détails techniques de cette nouvelle console, elle ne devrait pas suivre la voie de la Mangmi Air X.

Mangmi Pocket Max

Mangmi Pocket Max

La marque a annoncé le 12 décembre sa Mangmi Pocket Max, une nouvelle solution qu’elle veut plus puissante et capable aussi bien de lancer des jeux que de faire d’autres tâches. Si on retrouve une interface assez classique de prime abord avec boutons, joysticks, gâchettes et croix directionnelle, cette nouvelle venue ne donne aucun détail sur ses entrailles.

Je ne relaie pas les annonces de ce type d’habitude, avoir une image et quelques éléments de langage du type « libérez votre imagination » n’est pas réellement une information sur laquelle s’appuyer. Mais avec le profil particulier de Mangmi, le cocktail pourrait être très intéressant.

L’actuelle console de la marque, la Mangmi Air X a fait un pari intéressant. Là où la concurrence a joué sur les performances, la marque a préféré parier sur le prix. Il ne s’agit donc pas de la console du siècle en termes de design ou de performances, mais d’une solution basique avec trois idées assez simples en tête. Proposer, pour 89.99$, une minimachine capable de faire tourner des jeux Android, de l’émulation et des jeux en streaming. Pour y parvenir, la marque a réduit les composants au minimum indispensable. Pas de fioritures, pas de fonctions spécifiques, mais juste les éléments nécessaires. Et, ça marche ! La Mangmi Air X fait le job.

La fichetech de la Mangmi Air X

La fichetech de la Mangmi Air X

Plusieurs lecteurs ont craqué et l’utilisent notamment sous Moonlight pour streamer des jeux depuis un PC classique. Sous GeForce Now pour jouer avec des titres en streaming en ligne ou tout simplement pour lancer des jeux Android ou des émulateurs. Ce n’est pas le meilleur écran, ce n’est pas le meilleur processeur non plus, mais les contrôles sont bons, la machine ne chauffe pas outre mesure. Cela fonctionne globalement bien aux dires des retours que je peux avoir. C’est en tout cas excellent d’un point de vue tarif. A 89.99$, il est difficile de lui reprocher son prix.

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La communication évasive de Mangmi autour de sa future console

La Mangmi Pocket Max comme PC « x86 » ou comme solution Android ?

C’est pour cela que la Mangmi Pocket Max m’intrigue. Est-ce que la marque va lancer une console sur le même segment que ses concurrents ? Ou une alternative ? Ce qui m’intrigue le plus, c’est le côté « pas uniquement réservé aux jeux », ce qui sous-entend explicitement une possibilité productive. Je vois ici deux scénarios possibles.

Le premier serait une solution « x86 » low-cost. C’est-à-dire une console typiquement sous puce Intel N150 ou équivalente capable de lancer une distribution Linux capable de tirer parti de jeux via Proton et Steam tout en continuant son approche émulation et streaming. Avec une connectique suffisante pour pouvoir lancer d’autres logiciels et donc se comporter comme un ordinateur de poche une fois branchée à un clavier et une souris. Bien entendu, une version Windows serait également possible, mais cela impliquerait d’autres dépenses. Ce que la marque semble chercher à éviter.

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Un autre scénario serait l’emploi d’une puce ARM plus puissante et des rumeurs courent autour d’un Snapdragon 865. Un Soc pas tout jeune mais qui permettrait de conserver un prix abordable. Ce qui pourrait lui apporter du souffle et en faire une bonne console milieu de gamme sous Android. Mais ce scénario n’explique pas réellement l’emphase sur les possibilités productives de l’engin. 

Pas de date de commercialisation pour le moment, je ne serais pas surpris d’une communication en janvier 2026 autour du CES.

Mangmi Air X : une console Android parfaite pour le streaming ?

Mangmi Pocket Max : une nouvelle console plus ambitieuse © MiniMachines.net. 2025

Samsung va augmenter sa production de DDR5 mais…

12 décembre 2025 à 17:17

La DDR5 évolue toujours à la hausse et cela n’arrange les affaires de personne. Certains veulent voir de bonnes nouvelles à l’horizon mais celui-ci reste pour le moment toujours aussi bouché.

Le marché de la mémoire vive est aussi simple que complexe. Simple parce qu’il reprend le bon vieux schéma de l’offre et de la demande pour déterminer son prix. Complexe parce qu’il adresse de nombreuses références techniques et des processus de production lents et très complexes croisés avec beaucoup d’acteurs et toute une chaine alimentaire. Beaucoup se mélangent donc un peu les pédales quand ils parlent de mémoire.

Ce matin, Bob et Bobette vont fabriquer de la DDR5

Ce matin, Bob et Bobette vont fabriquer de la DDR5

Un article de Digitimes a fait réagir ces derniers jours en expliquant un changement stratégique de la part de Samsung sur ce secteur. Le géant Coréen aurait décidé de changer de stratégie et de se recentrer sur la mémoire « DDR5 » en « abandonnant » la mémoire « HBM ». Ce bouleversement est aussi étonnant qu’incongru alors que le marché le plus porteur et rentable est clairement celui des serveurs et de leur RAM. Avec la hausse massive des prix de la mémoire vive DDR5, revenir dans la course serait finalement plus rentable que la poursuite de production de HBM. J’adorerais croire que cela est vrai mais cela ne tient pas debout une seule seconde. 

D’abord par un simple effet mécanique. Si d’un coup Samsung abandonnait vraiment la mémoire HBM pour la DDR5 et allouait sa capacité de production dans ce sens, elle ferait mécaniquement baisser le prix de cette mémoire. En augmentant les volumes, les prix partiraient immédiatement à la baisse. Un effet qui n’a absolument pas été constaté pour le moment sur ce marché très volatil et capable de réagir à la moindre annonce.

Pourtant cette nouvelle annoncée comme la solution qui viendrait combler le déficit de mémoire actuel du marché est ainsi accueillie comme une bonne nouvelle pour le grand public. L’idée qu’un géant comme Samsung puisse décider de relancer la production de mémoire DDR5 laisse en effet croire que cela pourrait profiter aux machines de monsieur et madame tout le monde. Rien n’est moins vrai.

Pour comprendre ce qu’il se passe ici, il faut un peu de contexte. Samsung produit de la mémoire HBM (High Bandwidth Memory) à destination des serveurs d’IA. C’est une mémoire spécifique qui permet de proposer plus de bande passante en dépensant moins d’énergie que la DDR5. Elle est massivement employée pour monter des IA parce qu’elle peut servir de « poumon » pour alimenter les puces de calculs avec un gros débit de données. Fabriquer de la mémoire HBM est un processus complexe, long et couteux et Samsung est désormais loin derrière son concurrent et compatriote SK Hynix sur ce segment. SK Hynix est plus petit que Samsung en terme de production et il a eu l’excellente idée de se spécialiser sur ce secteur en anticipant très bien les besoins du marché. Au lieu de chercher à inonder le secteur avec toujours plus de DDR4 et de DDR5, ce qui aurait fait baisser leurs marges, SK Hynix a focalisé toute son attention sur des processus de gravure et une capacité de production HBM.

Samsung, qui a d’autres impératifs comme la fourniture de mémoire pour ses propres produits, est passé derrière sur le segment de la HBM3E. SK Hynix a gagné beaucoup de parts de marché et lui vole largement la vedette sur cette génération de mémoire hyper spécialisée.

Ce que prépare en réalité Samsung c’est la réaffectation temporaire de ses centres de production pour organiser la transition de la mémoire HBM3E vers la HBM4. Un marché pressenti comme fort rémunérateur et payant à long terme. SK Hynix a tout raflé et semble irrattrapable en termes de production et de qualité sur la HBM3E. Samsung veut exactement tenir cette place sur la HBM4 des prochaines générations de puces IA et fait ce qu’il faut pour y parvenir. Et pendant que SK Hynix gagne des fortunes avec la mémoire actuelle, il ne veut ni ne peut couper sa production payée d’avance par contrat. Samsung qui dispose d’un plus vaste outil de production, fait donc ici le choix intelligent de sacrifier sur le court terme pour pouvoir gagner à long terme.

DDR5 oui mais au format RDIMM avec ECC et contrôleurs.

DDR5 oui mais au format RDIMM avec ECC et contrôleurs.

Il y a DDR5 et DDR5

Cela passe donc par un mouvement de repli de la mémoire HBM pour se remettre à la production de mémoire DDR5. Il faut dire qu’avec les fluctuations de marché de cette mémoire vive DDR5, les marges sont effectivement devenues astronomiques. Mais tout d’abord le mouvement sera totalement temporaire. Et surtout, cette réaffectation de 80 000 wafers vers de la DDR5 ne viserait que des modules RDIMM. Autrement dit, des modules de mémoire en premier lieu à destination là encore des serveurs…  Ces centres de données colossaux n’ont pas seulement besoin de HBM, ils ont massivement besoin de modules RDIMM pour fonctionner. Si la mémoire vive DDR5 a flambé sur tous les marchés, les clients qui peuvent se l’offrir sont pour le moment encore et toujours les professionnels et en particulier les centres d’IA en développement. Même si elle débarquait chez des revendeurs, aucun particulier n’accepterait de payer pour de la RDIMM encore plus chère que la mémoire classique et possiblement incompatible avec son matériel.

80 000 waffers soit 1.33% de la production des 3 principaux producteurs de mémoire DDR5

80 000 waffers soit 1.33% de la production des 3 principaux producteurs de mémoire DDR5

Aucun de ses 80 000 waffers ne sera découpé pour devenir de la DDR5 « grand public » avec des LEDs RGB, des dissipateurs en alu et des prix plus sages. La demande restera tout aussi forte et les prix ne devraient donc pas bouger dans les magasins classiques. Enfin, au risque de doucher les plus optimistes, on estime qu’en 2020 Samsung produisait 3 millions de waffers par an. 2 millions pour Micron et 1.9 million pour SK Hynix. Les 80 000 waffers de « bonus » n’auront évidemment aucun impact significatif sur le malaise actuel.

DDRGate : Il ne faut pas penser sur le temps court

Samsung va augmenter sa production de DDR5 mais… © MiniMachines.net. 2025

INIU rappelle des batteries mais pas de panique

12 décembre 2025 à 14:59

Pas de panique parce que seuls des modèles vendus aux USA sont concernés, il s’agit d’un lot explicitement identifié par INIU de batteries de 10000 mAh de série BI-B41 en version noires ou bleues. Sur  ce modèle, seules les séries 000G21, 000H21, 000I21 et 000L21 correspondant à des stocks proposés par Amazon entre les mois d’août 2021 à avril 2022 sont concernés.

Cette annonce ne concerne donc pas le public français. Pas la peine de vous faire peur.

Pour en savoir plus sur l’actualité très spécifique des batteries cette année et les conséquences sur le marché, deux billets à lire.

L’historique des problèmes de batteries recontrés

La Bérézina des batteries mobiles

Les conséquences (grandement positives) pour le marché

La Chine établit de nouvelles règles pour les batteries USB

 

INIU rappelle des batteries mais pas de panique © MiniMachines.net. 2025

Biwin tente une percée opportuniste sur le marché du SSD

12 décembre 2025 à 14:43

En aout 2025, nous découvrions la marque Biwin qui proposait alors pour la première fois sa technologie de stockage ultra compacte. Un SSD qui ressemble à une sorte de carte MicroSDXC mais qui propose non seulement de belles capacités mais surtout des débits comparables aux solutions classiques de type M.2.

Et depuis aout ? Pas grand chose pour Biwin. Deux marques ont décidé d’embarquer sa technologie, deux marques seulement et pas les plus connues : GPD pour sa console PC Win5 et OneXPlayer pour sa console Super X. Autrement dit, deux petites marques sur un marché de niche, pas de quoi transformer Biwin en un monstre technologique.

Biwin CL100

Et c’est tout le souci pour cette marque. Son projet est excellent sur le papier mais ne peut pas fonctionner seul, il lui faut des alliés. Les SSD Biwin sont de toutes petites unités de stockage qui sont exploitables avec un lecteur spécifique et propriétaire. La liaison se fait en NVMe 1.4 en utilisant une ligne PCIe Gen4 x2. Les débits théoriques annoncés seraient de 3700 Mb/s en lecture et 3400 Mb/s en écriture. En pratique, il semble que les débits soient en réalité deux fois moindres en moyenne. Qu’importe à vrai dire, ce sera toujours mieux qu’un SSD SATA3 classique et surtout bien plus intéressant que pas de SSD du tout.

Parce que le monde a changé depuis aout. Les prix des SSD classiques augmentent et leur disponibilité commence à sérieusement poser problème. Si Biwin arrive à séduire une grande marque internationale, la donne pourrait changer. Si lancer sur le marché un ordinateur portable avec un SSD au format M.2, caché sous 52 vis, de 256 Go ne fait plus rêver personne. Proposer la même chose avec en plus un lecteur de SSD rapide et facilement accessible pourrait donc séduire des marques plus importantes. Ce qui ferait bien les affaires de la marque qui peine à s’imposer.

En aout, je vous expliquais que Biwin se confrontait au problème de son développement totalement indépendant. Le fait d’être la seule source de SSD de ce type et le détenteur de l’ensemble des brevets était un point problématique pour les grandes marques. Celles-ci préfèrent en général profiter de fournisseurs concurrents pour ne pas dépendre d’un seul acteur. Mais les problématiques d’approvisionnement actuelles pourraient changer la donne. Biwin y croit en tout cas puisque la marque communique de nouveau dans ce sens et annonce son premier MiniSSD de ce type.

Biwin CL100

Le Biwin CL100 se décline en 512 Go , 1 To et 2 To

Le premier MiniSSD de Biwin est donc baptisé CL100. Il s’agit d’un modèle de 1.7 cm de large, 1.5 cm de profondeur, 1.4 mm d’épaisseur et 1 gramme. Il est annoncé sur le marché chinois à partir de 599 yuans pour le 512 Go, 1099 yuans pour le modèle 1 To et 2199 yuans pour la version 2 To. Des prix Hors Taxes qui correspondent à quelque chose comme 72€, 132€ et 265€ HT. Bien plus cher qu’un SSD classique de format M.2 2280 donc puisqu’on trouve les SSD 1 To en moyenne autour des 100€ TTC aujourd’hui.

Biwin prévoit également des lecteurs externes en USB4 comme ce Biwin RD510 qui sera ventilé...

Biwin prévoit également des lecteurs externes en USB4 comme ce Biwin RD510 qui sera ventilé…

Mais cela aurait l’avantage pour les grandes marques de proposer un engin commercialisé avec un SSD de base de faible capacité, prêt à l’emploi avec un système d’exploitation. Et de reporter sur l’utilisateur la possibilité d’une mise à jour facile grâce à ce nouveau format. En clair, une grande marque internationale pourrait glisser un SSD économique en M.2 de 256 ou 512 Go dans un portable et indiquer au client d’acheter l’extension de son choix en payant juste la présence d’un lecteur Biwin. Un choix qui aurait l’avantage de ne pas alourdir le prix de vente des machines avec la hausse des composants tout en épargnant également le poids physique des engins puisque le lecteur Biwin pèse seulement une vingtaine de grammes.

Biwin CL100

Est-ce que cette évolution du marché va se faire ? La seule chance pour que cela fonctionne est qu’un acteur majeur se penche sur le berceau de la marque et décide d’embarquer cette technologie dans des machines professionnelles et grand public. Face à un avantage concurrentiel important, les autres pourraient alors réagir. La latitude de Biwin à laisser d’autres fabricants proposer ses Mini SSD sous licence pourrait par ailleurs changer le regard de l’industrie.

Dernier point, en léger décalage avec cette annonce de Biwin, est-ce que la crise de la mémoire vive ne va pas inciter les constructeurs à renouer avec les trappes dans les machines mobiles ? L’argument donné par de nombreuses marques pour ne plus laisser une trappe facile d’accès sous les portables a été d’expliquer que cela n’était plus nécessaire. Parce que les montants de mémoire vive et de stockage étaient « calibrés » pour fonctionner parfaitement bien avec le système embarqué. Sous-entendu : « le grand public n’aura pas besoin de plus de 16 Go de mémoire pour Windows 10 et 11. » Avec des constructeurs qui laissent entendre le retour de configurations en 8 Go de mémoire et 256 Go de stockage seulement, réouvrir les portes d’une mise à jour facile ne serait pas du luxe.

Caractéristiques 512 Go 1 To 2 To
Nom du modèle Biwin CL100
Format Mini SSD
Interface PCIe Gen4x2, NVMe 1.4
Cache DRAM Sans DRAM
Vitesse de lecture séquentielle (jusqu’à) 3700 MB/s 3700 MB/s 3700 MB/s
Vitesse d’écriture séquentielle (jusqu’à) 2400 MB/s 3400 MB/s 3400 MB/s
Lecture aléatoire (jusqu’à) 450K IOPS 550K IOPS 550K IOPS
Écriture aléatoire (jusqu’à) 550K IOPS 650K IOPS 650K IOPS
Dimensions 15,00 × 17,00 × 1,40 mm
Poids ≤ 1 g
Température de fonctionnement 0°C à +70°C
Température de stockage -40°C à +85°C
MTBF (durée de vie moyenne) 1 500 000 heures
Certifications RoHS, FCC, CE, CB, KCC, BSMI, VCCI, RCM, UKCA, LNDMST
Garantie 3 ans / 375 TBW 3 ans / 750 TBW 3 ans / 1500 TBW

Biwin tente une percée opportuniste sur le marché du SSD © MiniMachines.net. 2025

GMKtec NucBox K11 : Ryzen 9 8945HS 32Go / 1 To à 599.99€

12 décembre 2025 à 13:22

La formule trouvée ici par GMKtec pour le NucBox K11 n’est pas très originale d’un point de vue composants, mais change un peu la donne d’un point de vue esthétique. 

Le NucBox K11 a en effet un ventilateur à LEDs colorées sur sa partie supérieure. Mais pour que celui-ci soit visible sans que la poussière puisse entrer trop facilement dans la machine, il est recouvert par une petite plaque transparente. Cela donne un boitier à la fois sobre et lumineux qui pourra sans doute désactiver ses LEDs en cas de besoin.

Sur la carte mère, on retrouve un AMD Ryzen 9 8945HS, un processeur développant 8 cœurs Zen 4 pour 16 Threads au total, il proposera entre 4 et 5.2 GHz de fréquence et un circuit Radeon 780M comptant 12 Compute Units RDNA 3. AMD y a ajouté un NPU proposant 16 TOPS de puissance de calcul. Cette puce est prévue par le fabricant pour fonctionner entre 35 et 51 watts mais GMKtec le positionne ici pour fonctionner jusqu’à 70 watts. Il reprend une recette déjà employée par certains de ses concurrents qui ont poussé leurs minimachines avec les mêmes ambitions techniques. C’est le cas du Minisforum UM890Pro, par exemple.

L’engin pourra être piloté dans trois modes de performances. Un premier profil silencieux le calera entre 35 et 40 Watts de TDP pour des usages de base même si ces fréquences autoriseront en fait énormément de choses. Le mode équilibré fera grimper la puce Ryzen entre 54 et 60 watts. Le mode performance poussera l’engin dans ses retranchements avec un TDP entre 65 et 70 Watts, ce qui apportera plus de performances notamment pour des usages lourds ou des jeux. Mais cela se fera certainement au détriment d’un certain confort avec hausse du bruit de ventilation.

Le choix fait par GMKtec sur ce NucBox K11 est de combiner deux ventilateurs. Un dispositif classique de caloduc et ailettes ventilées situées sur la partie inférieure de l’engin qui aspirera de l’air frais depuis les ouvertures de chaque côté du boitier. Et un ventilateur sur la partie supérieure qui va aspirer de l’air frais de l’extérieur de la machine juste au-dessus des composants amovibles. Autour de cette puce AMD, on retrouve en effet deux ports M.2 2280 NVMe PCIe Gen 4 x4 en plus d’un double support de mémoire vive SODIMM DDR5-5600 permettant de monter jusqu’à 96 Go en interne.

La connectique est assez intéressante : sur la façade avant, on retrouve un port OCuLink pour connecter un dock graphique externe et un port USB4 pour différents types de docks. Un double port USB 3.2 Type-A, un jack audio combo 3.5 mm et un bouton de démarrage. 

Sur la partie arrière, on note la présence de deux USB 2.0 Type-A, un DisplayPort 2.1 et un HDMI 2.1, un double port Ethernet 2.5 Gigabit, un second USB4 et une entrée d’alimentation 19 V / 6.32 A. Un Antivol type Kensington Lock est également présent. À noter que l’extraction d’air chaud de la machine se situe sous la connectique et qu’il faudra donc veiller à ce que les câbles n’obstruent pas la circulation de l’air chaud. 

Le recours à la solution de montage VESA pour positionner l’engin à la verticale devrait résoudre ce problème. Avec ce type d’installation derrière un écran ou sur un meuble la connectique fixe est déplacée vers le bas et le bouton de démarrage se situe vers le haut.

L’engin se négocie aujourd’hui à 459.99€ en version Barebone directement sur le site de la marque. Un prix avec taxes intégrées pour l’Europe et sans frais de port. Une version 32 Go de DDR5 et 1 To de stockage NVMe est disponible à 599.99€, ce qui est plutôt intéressant vu les prix du moment. 

Voir l’offre sur GMKTec

GMKtec NucBox K11 : Ryzen 9 8945HS 32Go / 1 To à 599.99€ © MiniMachines.net. 2025

Sentinel Core : une carte Mini ITX pour embarquer un RPi CM5

12 décembre 2025 à 12:02

La carte Sentinel Core de Sanctuary Systems est proposée sur Crowd Supply en financement participatif. Cette solution cherche à rendre la solution Compute Module 5 de Raspberry Pi compatible avec le format de PC standardisé qu’est le Mini-ITX.

Sentinel Core

Sentinel Core

L’objectif de cette Sentinel Core peut se comprendre aussi bien pour un usage personnel que pour faciliter la gestion de ce type de carte dans un labo ou une salle serveur. Avoir un petit boitier, même beaucoup plus compact, n’est pas forcément la solution la plus souple pour un pro. Le fait que des boitiers pour Raspberry Pi soient en dehors de tout standard industriel n’arrange pas forcément la gestion d’un rack. Pour un simple particulier, la possibilité de recourir à des boitiers spécialisés peut également être un point positif.

La Sentinel Core ajoute par ailleurs une foule de fonctions et de connecteurs à la Raspberry Pi. On retrouve le double connecteur 100 broches nécessaire à la CM5 dans le format standard des cartes Mini-ITX de 17 cm de côté. Ce qui permet d’ajouter tout autour beaucoup de choses. À commencer par un port PCIe 3.0 x1 pleine taille pour ajouter des fonctions supplémentaires à la carte : stockage, réseau, capacités de calcul ou autres.

On retrouve aussi un port Ethernet Gigabit, un USB 2.0 Type-C, deux USB 3.0 Type-A, deux sorties vidéo au format HDMI et toute la ribambelle de ports et broches classiques du monde de cartes de développement. Les 40 broches accessibles aux HAT, des connecteurs caméra et écran MIPI CSI et DSI, un support de pile pour l’horloge système, une broche d’alimentation standard ATX et même une petite breadboard alimentée en 3.3 et 5 volts pour d’éventuels montages internes.

Sanctuary Systems propose de la documentation Open Source pour ce projet sur GitHub, plus d’éléments devraient suivre. Les auteurs semblent allergiques à l’idée d’un produit fermé et veulent contribuer à leur écosystème avec une licence CERN-OHL-P. Ils proposeront un ensemble complet de ressources : schémas matériels, documentation des cartes, nomenclature complète mais aussi des accessoires imprimables en 3D et des scripts et utilitaires employés dans la configuration et les tests de la carte. Des exemples de configurations domotique pour Home Assistant sont également prévus.

Sanctuary Systems Sentinel Core

  Caractéristiques 
Format 170 mm × 170 mm Mini ITX, compatible avec boîtiers et composants PC
Processeur Raspberry Pi Compute Module 5 (CM5)
Mémoire 8 Go LPDDR4 SDRAM avec ECC
Stockage 32 Go eMMC flash
Internet Gigabit Ethernet
Sans-fil WiFi (802.11 b/g/n/ac), Bluetooth 5.0, BLE
USB 2 × USB 3 + 1 × USB-C
HDMI 2 × connecteurs HDMI 2.0 pleine taille
PCIe PCIe Gen 3 x1 pour GPU ou extensions avancées
Raspberry Pi HAT Connecteur HAT standard
MIPI DSI/CSI 2 × connecteurs MIPI DSI/CSI-2
Alimentation Connecteur ATX 24 broches
Batterie RTC Support pour batterie RTC
Refroidissement 2 × connecteurs ventilateurs PC 12V 4-pins
Front Panel I/O Connecteurs pour bouton d’alimentation et LED statut
Autre  Demi-breadboard

Sentinel Core : une carte Mini ITX pour embarquer un RPi CM5 © MiniMachines.net. 2025

Bon Plan : Hogwarts Legacy : L’Héritage de Poudlard gratuit

12 décembre 2025 à 11:28

Découvrez le Poudlard des années 1800. Vous y incarnez un élève détenant la clé d’un secret antique qui menace d’anéantir le Monde des sorciers. Forgez des alliances, combattez des mages noirs et façonnez le destin du Monde des sorciers. Votre héritage est entre vos mains. Écrivez votre propre histoire.

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Bon Plan : Hogwarts Legacy : L’Héritage de Poudlard gratuit © MiniMachines.net. 2025

Youyeetoo NestDisk : un NAS 100% SSD sous Intel N150

12 décembre 2025 à 11:11

Le NestDisk de Youyeetoo est un MiniPC très compact de 14.7 cm de large pour 9.8 cm de profondeur et 3.2 cm d’épaisseur. Il embarque pourtant un processeur Intel N150, 12 Go de mémoire vive et pas moins de quatre pots M.2 2280. Avec sa double connectique Ethernet 2.5 Gigabit il se pose comme un champion du stockage en réseau tout en proposant un beau potentiel pour abriter un miniserveur.

Youyeetoo NestDisk

AIBOX : cette propension à coller AI partout commence à me chauffer.

D’où vient ce sentiment de « déjà vu » lié à ce NestDisk ? C’est simple, il s’agit d’un jumeau hétérozygote du GMK G9 lancé il y a presque un an, à la fin du mois de janvier 2025. Les minimachines sont identiques dans leur fonctionnement et leur connectique. Seule la carrosserie change. Passant du gris argenté et noir pour le GMK à une robe orange ou bleu nuit unie pour le bébé de Youyeetoo.

Youyeetoo NestDisk

Est-ce que GMK est le vrai papa de ce design ? Est-ce plutôt un constructeur OEM qui fabrique pour qui veut ? Peu importe, à vrai dire. Le NestDisk remplit les mêmes tâches à un prix raisonnable et on peut donc s’y intéresser. Le prix de base pour cette minimachine est de 178.79€ HT en version Intel N150 avec 12 Go de mémoire vive DDR5 soudée et 64 Go de stockage eMMC intégré. Ce qui laisse donc les quatre ports M.2 2280 disponibles pour intégrer des SSD de stockage.

Les quatre ports sont au format M.2 2280 et proposent une liaison PCIe 3.0 x2, le quatrième port est en outre compatible avec la norme SATA3. La marque conseille de choisir des SSD de 7 mm d’épaisseur pour une « plus grande compatibilité ». Ce qui peut se traduire par des soucis de contact entre le SSD et la coque de l’engin. En pratique il conviendra surtout de choisir des SSD pas forcément super rapides puisqu’ils ne seront pas exploités à leur plein potentiel par la connectique. Le risque étant d’embarquer des modèles ayant trop tendance à chauffer et qui pourraient se sentir à l’étroit dans ce type d’engin. 

Pour le reste, un Intel N150 accompagné de 12 Go de mémoire sera apte à piloter de nombreuses solutions serveur. Le système Open Media Vault monté sur le stockage de base en eMMC laisse la possibilité de profiter facilement d’une belle capacité embarquée et peut évidemment être remplacé.

Youyeetoo NestDisk

La connectique est complète avec un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 mais surtout deux ports Ethernet 2.5 Gigabit pilotés par des chipsets Intel i226-V pour des débits rapides en réseau. Le reste des ports est plus classique avec trois USB 3.2 Type-A, un USB 3.0 Type-C et un second identique mais avec une prise en charge DisplayPort et du PowerDelivery, un jack audio combo 3.5 mm et deux sorties HDMI. L’engin est ventilé activement par un modèle qualifié de « silencieux » mais mesurant 3 cm. Ces deux caractéristiques ne vont pas vraiment bien ensemble, en général les ventilateurs de ce diamètre ne sont pas les plus discrets.

Le NestDisk est d’ailleurs proposé en option avec un second ventilateur alimenté en USB. C’est peut-être le point à surveiller pour cet engin. L’ajout au boitier d’un ventilateur de marque type Noctua, de 8 cm de diamètre, passé en sous régime pour évacuer la chaleur efficacement serait, à mon sens, une bonne idée. Surtout si l’objectif est d’en faire un NAS tournant 24H/24 et 7J/7.

Le Youyeetoo NestDisk est proposé à un prix difficile à déterminer

Le NestDisk débute à 178€ en version 12Go DDR5 / 64 Go eMMC. Il passe à 195€ avec un SSD de base en NVMe de 512 Go et 212€ en version 1To. Ces tarifs s’entendent Hors Taxes et hors frais de port. Il faut compter ensuite « 13€ de frais de port » et « 8€ de service » soit un total de 201.30€ pour la version de base. C’est à dire le même prix que le GMK G9 quand il était disponible.

Ajoutez à cela au minimum 20% de TVA et vous arrivez à 241€ au total. La marque ne détaille pas spécifiquement son mode de transport mais fait appel à DHL, FedEx, UPS, EMS, Honk Kong Post et quelques autres. Il est donc fort probable que des frais de gestion d’importation soient ajoutés à ce total. Difficile de vous donner un chiffre exact, cela peut varier d’une quinzaine à une trentaine d’euros. Paypal assure les paiements sur le site. 

 

GMK G9 NAS : un MiniPC original avec 4 SSD et un Intel N150

Youyeetoo NestDisk : un NAS 100% SSD sous Intel N150 © MiniMachines.net. 2025

Le MiniPC AOOSTAR NEX 395 Strix Halo est annoncé à 2900€

12 décembre 2025 à 10:00

Lancé dans une version équipée de 128 Go de mémoire vive et 2 To de stockage, le AOOSTAR NEX 395 est listé à 19 999 yuans en Chine. Un prix qui peut se convertir en 2415€ HT et 2900€ avec juste 20% de TVA. Un tarif bien trop élevé pour un MiniPC gaming à la mémoire soudée et qu’il faut comprendre dans une optique différente.

Pour ce tarif, on retrouve donc un MiniPC tout en hauteur embarquant une puce AMD Strix Halo haut de gamme et 128 Go de LPDDR5x-8533. Un ensemble qui pourra monter des LLM gourmands directement en mémoire et les donner en pâture aux 40 Compute Units RDNA 3.5 du circuit graphique Radeon 8060S du processeur. L’engin sera également apte à faire tourner de nombreux outils plus classiques et des jeux gourmands avec ses 16 cœurs Zen5 et ses 32 Threads.

Pour un particulier, au vu de son prix, ce MiniPC n’a aucun intérêt. Une solution MiniITX plus avantageuse, performante et évolutive sera disponible pour moins cher sur le marché. Le seul avantage de ce modèle est lié à sa capacité de faire tourner des LLM assez gourmandes en local. Il pourrait avoir un intérêt pour un particulier avec moins de mémoire vive et si celle-ci redescendait un peu sur terre.

AOOSTAR NEX 395

AOOSTAR NEX 395

Aoostar assure que l’alimentation choisie et le système de dissipation embarqué permettront de faire tourner le processeur Ryzen AI+ Max 395 à 140 watts.

AOOSTAR NEX 395

On retrouvera à bord un ensemble de trois ports M.2 2280 en NVMe PCIE 4.0 x4 pour un stockage important et toute une connectique classique pour un usage de MiniPC : deux ports USB4, trois en USB 3.2 Gen2 Type-A, un port USB 2.0 Type-A, des sorties vidéos DisplayPort et HDMI, deux Ethernet 2.5 Gigabit et un jack audio combo 3.5 mm. Un module interne en Wi-Fi7 et Bluetooth 5.4.

AOOSTAR NEX 395

Le prix annoncé en Chine n’est évidemment pas stabilisé et pourra fluctuer en fonction des augmentations mémoire. La disponibilité est annoncée pour la mi-janvier 2026. D’ici là, énormément de choses peuvent arriver et le marché local peut absorber pendant très longtemps encore la maigre disponibilité de ces puces AMD particulières. Peu de chances donc de voir ce genre de machine, le AOOSTAR NEX 395 comme d’autres,  arriver à un bon prix en Europe avant un moment.

Le MiniPC Aoostar Nex395 Strix Halo refait parler de lui

Le MiniPC AOOSTAR NEX 395 Strix Halo est annoncé à 2900€ © MiniMachines.net. 2025

Une calculatrice Sharp PC-G801 sous Rasberry Pi Zero 2W

11 décembre 2025 à 15:16

La calculatrice Sharp PC-G801 était en réalité un peu plus qu’une calculatrice. Equipée d’un processeur 8 bits compatible Z80, cette minimachine lancée en 1988 employait ses maigres entrailles à se comporter comme une calculatrice scientifique. Avec 8 Ko de mémoire vive et son écran de 4 lignes de 24 caractères, elle permettait énormément de choses pour l’époque.

L'électronique de la calculatrice Sharp PC-G801

L’électronique de la calculatrice Sharp PC-G801

Sortie au Japon, la Sharp PC-G801 proposait notamment une foule d’accessoires sympathiques allant de l’imprimante thermique à l’enregistreur sur cassettes audio. Avec cette interface très complète et face à un modèle Hors-Service, un vidéaste surnommé Shiura a eu l’idée de remplacer son équipement interne par une solution Raspberry Pi Zero 2W.

Pour ce faire, il emploie un PCB de sa conception qui va venir se positionner sous les touches de la calculatrice et communiquer avec son nouveau cerveau. L’écran LCD 4 lignes d’origine est également remplacé par un écran OLED de 3.12 pouces en 256 x 64 pixels.

calculatrice Sharp PC-G801

Le contrôle de l’écran se fait via un ESP32-S3 qui prend également en charge le dialogue avec le clavier pour la carte Raspberry Pi via une connexion UART. Le tout est alimenté par les quatre piles AA d’origine dans le boitier qui n’a pas été modifié.

Une calculatrice Sharp interdite au BAC

Le résultat est assez satisfaisant avec d’un côté une calculatrice Sharp capable de piloter de nombreux nouveaux usages tout en proposant un clavier complet. Utile pour programmer, administrer des serveurs et tout ce que l’on peut imaginer faire avec un RPi. Mais aussi la possibilité d’activer un mode ESP32 que l’on peut enclencher grâce à un petit interrupteur et qui permet de retrouver du calcul scientifique. La possibilité de monter un stockage énorme sur la RPi propose de transformer l’objet en la plus grosse antisèche possible.

Le détail du projet est disponible sur un site en japonais que les navigateurs modernes traduisent sans trop de mal, d’autant que les images sont d’office en anglais. Le circuit imprimé est, par ailleurs, documenté sur Github. Tout le monde n’aura pas une calculatrice Sharp PC-G801 sous le coude pour l’expérience mais ce projet peut beaucoup vous aiguiller pour d’autres variations.

Source : Hackaday

Une calculatrice Sharp PC-G801 sous Rasberry Pi Zero 2W © MiniMachines.net. 2025

Aspirateur Robot Narwal Flow avec vidange auto à 799€ (?)

11 décembre 2025 à 14:32

Le Narwal Flow est une solution tout en un destinée au nettoyage complet des sols. Construit sur une base assez classique avec un robot rond aspirant, il propose également une fonction serpillère avec une approche intelligente.

La base du Narwal Flow est une station d’accueil blanche, sobre, monobloc et facile d’entretien. Elle peut accueillir 2.5 litres de poussière et de résidus qu’elle va directement aspirer du robot lui-même. Un système de nettoyage à l’eau chauffée à 80°C va permettre de nettoyer la serpillère de l’appareil avant qu’un flux d’air chaud ne la sèche.

L’idée est ici de retrouver un dispositif tout-en-un qui prenne soin du robot pour que celui-ci puisse agir en continu, jour après jour, afin de ne pas laisser la poussière et les traces s’accumuler. Avec un réservoir d’eau propre et un autre pour les eaux sales, le Narwal Flow est vraiment pensé pour un usage programmé au quotidien.

La partie robot est très complète avec plusieurs idées intéressantes. Les bases classiques sont présentes, comme la détection d’obstacles grâce à deux caméras, un rouleau antienchevêtrement, une aspiration puissante, deux balais latéraux pour rabattre la poussière autour des murs et des meubles vers l’aspiration.

L’appareil propose également des éléments supplémentaires comme la possibilité de passer des obstacles de 4 cm d’épaisseur. Un système de nettoyage de sa serpillère en continu pendant son utilisation pour ne pas étaler les traces est proposé. Cette serpillère peut par ailleurs se décaler sur le côté pour venir nettoyer le bas des meubles et des plinthes de manière automatique. 

Avec 9.5 cm de haut seulement, le Narwal Flow peut se glisser sous de nombreux meubles et se déplacer dans toute la maison. Il sait adapter son aspiration au différents matériaux qu’il rencontre et peut s’acharner sur une zone plus sale en faisant des aller-retour à la base pour se nettoyer et vider son bac. Les traditionnelles fonctions de programmation via application et d’interaction avec différents assistants domotiques sont disponibles.

Vendu 999€ sur Amazon, il est disponible en promo à 799€ chez Geekbuying depuis un stock en Pologne d’où il sera livré gratuitement en une semaine. Des kits d’entretien complets comme des sacs de rechange sont proposés sur les deux plateformes.

Voir l’offre sur Geekbuying

Aspirateur Robot Narwal Flow avec vidange auto à 799€ (🍮) © MiniMachines.net. 2025

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