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Hier — 7 juin 2024Flux principal

Prix de l’électricité : une association de consommateurs porte plainte contre Ohm

7 juin 2024 à 15:37
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Le fournisseur d’électricité Ohm Énergie se retrouve une nouvelle fois sous les projecteurs après que l’association de consommateurs CLCV (Consommation, Logement et Cadre de Vie) a déposé une plainte auprès du Procureur de la République de Paris. La cause de cette action judiciaire est une augmentation drastique des tarifs d’électricité en août 2022, que la CLCV juge être une pratique commerciale trompeuse.

 

Ohm : une stratégie de prix plus que douteuse

Au printemps 2022, Ohm Énergie a lancé des offres d’électricité à des prix très attractifs, attirant ainsi une large base de clients. Cependant, en août de la même année, le fournisseur a annoncé une augmentation de 105 % de ses tarifs, effective dès septembre. Cette hausse a touché environ 160 000 consommateurs, provoquant une vague d’indignation.

Selon le communiqué de presse de l’association des consommateurs CLCV, « les éléments matériels à notre disposition nous amènent à estimer qu’une hausse fulgurante des tarifs était planifiée par Ohm Énergie dès la commercialisation de ses offres à bas prix ». La stratégie d’Ohm Énergie a semblé être délibérément conçue pour attirer des clients avec des tarifs bas, avant de les confronter à des hausses tarifaires importantes.

Une enquête de la CRE sur de potentiels abus des droits Arenh

L’une des accusations principales de la CLCV concerne l’utilisation potentiellement abusive des droits Arenh (Accès Régulé à l’Électricité Nucléaire Historique). Cette pratique permet aux fournisseurs alternatifs d’obtenir de l’électricité nucléaire à prix réduit auprès d’EDF, pour ensuite la revendre à un prix beaucoup plus élevé sur le marché de gros. Selon la CLCV, Ohm Énergie aurait profité de cette règle ainsi que de la crise énergétique exacerbée par la guerre en Ukraine pour maximiser ses gains, au détriment de ses clients.

« Cet arbitrage consiste, pour un fournisseur alternatif, à obtenir plus de droits nucléaires d’EDF que son besoin réel puis de les revendre beaucoup plus cher sur le marché de gros », précise la CLCV. Depuis septembre 2022, Ohm Énergie est sous le coup d’une enquête de la Commission de Régulation de l’Énergie (CRE) pour ces pratiques. La CRE avait déjà averti les fournisseurs qu’elle sanctionnerait les abus de ce type, et plusieurs procédures sont en cours, y compris contre Ohm Énergie.

Des profits astronomiques et une fuite de clients

Les résultats financiers d’Ohm Énergie pour 2022 sont parlants : l’entreprise a réalisé un bénéfice de 57 millions d’euros, contre seulement 48 000 euros l’année précédente. Cela représente une augmentation impressionnante de 118 650 %. Ce bénéfice exceptionnel est en grande partie attribué à la revente d’électricité sur le marché de gros, comme le montre le solde de 55 millions d’euros entre les ventes et les achats de marchandises. Le fournisseur d’électricité aurait ainsi réussi à dégager une marge brute de 44,3 millions d’euros sur une seule année.

Cette stratégie tarifaire ne s’est néanmoins pas faite sans conséquence. En termes de clientèle, Ohm Énergie a initialement attiré 160 000 abonnés avec ses offres à bas prix, mais ce nombre a chuté à un peu plus de 80 000 après l’augmentation des tarifs.

 

La CLCV lance un appel à la mobilisation

La CLCV appelle tous les consommateurs affectés par cette hausse tarifaire à se manifester et à fournir leurs témoignages pour aider à établir la vérité. « Leur témoignage aidera la juridiction à établir la vérité. Par ailleurs, notre association sera pleinement mobilisée pour faire valoir le préjudice moral et économique de ces personnes », indique l’association dans son communiqué de presse.

Les clients lésés peuvent envoyer leurs témoignages à l’adresse suivante : ohm@clcv.org. La CLCV veut recueillir suffisamment de preuves pour étayer sa plainte et défendre les droits des consommateurs contre ce qu’elle considère comme une manipulation tarifaire abusive

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Eau : la ville de Toulouse fait exploser les prix l’été

7 juin 2024 à 08:30
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La gestion de l’eau est devenue un enjeu majeur, surtout pour les communes du sud de la France. À Toulouse, le prix de l’eau vient d’exploser. Objectif : inciter les habitants à faire des économies.

Le prix de l’eau va quasiment doubler à Toulouse

Depuis le 1er juin 2024, les habitants de Toulouse et de ses 37 communes voisines voient leur facture d’eau augmenter de 42%. Cette hausse vise à inciter à une consommation plus responsable durant la période estivale. En effet, il s’agit du moment de l’année où la ressource en eau est particulièrement faible. Par exemple, une facture mensuelle de 50 euros passe à 71 euros pendant cette période.

Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse, souligne l’importance de cette mesure. L’enjeu “créer de nouveaux réflexes” auprès des habitants explique l’édile de la commune. L’objectif est de sensibiliser les habitants à l’importance de l’économie d’eau, surtout pendant l’été, où la consommation augmente considérablement. Néanmoins, cette hausse sera compensée par une réduction de 30% des tarifs durant les mois de novembre à mai. Ainsi, les habitants ne verront pas leur facture flamber sur une année complète.

De nouvelles solutions

Cette décision ne fait pas l’unanimité. Les écologistes critiquent cette augmentation, la jugeant inéquitable. Ils appellent à des mesures plus justes comme la gratuité des premiers mètres cubes d’eau, essentiels à la vie quotidienne. Surtout, pour les ménages les plus modestes. En parallèle, Sophie Boubidi, élue écologiste de Toulouse Métropole, propose des “strates d’évolution tarifaire” pour ajuster les factures en fonction de la consommation réelle de chaque foyer. En clair, les plus gros consommateurs paient plus que les petits.

Face à cette situation, les habitants de Toulouse commencent à adopter diverses astuces pour réduire leur consommation. Par exemple, certains utilisent l’eau froide de la douche pour arroser le jardin.

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À partir d’avant-hierFlux principal

Pétrole : l’OPEP+ s’accorde pour prolonger ses coupes de production

5 juin 2024 à 13:29
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À l’occasion d’une réunion qui s’est tenue à Riyad le dimanche 2 juin 2024, les pays membres de l’OPEP+ ont décidé de prolonger leurs coupes de production afin d’éviter des pertes financières.

 

Les pays de l’OPEP+ maintiennent leurs coupes de production

 

Lors de leur réunion du 2 juin 2024, les membres de l’OPEP+ ont décidé de prolonger les réductions de production de pétrole jusqu’à la fin de l’année 2025. Parmi les pays participant à cette initiative, on trouve l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, l’Irak, le Koweït, le Kazakhstan, l’Algérie, Oman et la Russie.

Les réductions de production s’organisent en trois niveaux : une réduction de 2 millions de barils par jour pour l’ensemble du groupe, des réductions volontaires de 1,65 million de barils par jour, et des réductions supplémentaires de 2,2 millions de barils par jour instaurées en novembre 2023. Si les deux premiers niveaux sont prolongés jusqu’en décembre 2025, les réductions supplémentaires seront supprimées progressivement à partir de septembre 2024 jusqu’à leur cessation complète en septembre 2025.

 

 

Une décision stratégique

 

La décision des pays de l’OPEP+ vise à stabiliser les cours du Brent, qui ont récemment chuté. Le lundi 3 juin 2024, suivant la réunion, le Brent de la mer du Nord a enregistré une baisse de 3,99 %, tandis que le WTI coté à New York a perdu 3,3 %. Le jour suivant, le Brent a de nouveau diminué de 1,5 % (à 76,96 dollars), et le WTI a baissé de 1,7 % (à 72,7 dollars). Autrement dit, l’OPEP+ cherche à maintenir des prix du pétrole suffisamment élevés pour soutenir leurs économies, notamment l’Arabie saoudite, pour qui son modèle repose essentiellement sur ses revenus pétroliers. Cette dernière ne peut atteindre son équilibre budgétaire qu’à partir du moment où le baril de Brent est vendu à 95 dollars.

Les prix à la pompe resteront donc volatils. Ayant néanmoins acté une ouverture progressive des vannes, l’OPEP+ espère ainsi que cette décision aidera à relancer la demande qui reste, du fait du contexte international, trop faible par rapport à l’offre. Le prix à la pompe pourrait de fait baisser. Mais cela reste à condition que le marché ne se retrouve pas en surabondance, ce qui ferait à nouveau chuter les cours du pétrole, et inciterait les pays de l’OPEP+ à refermer les vannes.

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Gaz : la fermeture d’un gazoduc norvégien fait exploser le prix

4 juin 2024 à 13:00
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Les prix du gaz européens explosent. Réaction immédiate suite à la décision de la Norvège de fermer un gazoduc reliant le pays au Royaume-Uni.

Une explosion du gaz sur le marché européen

La fermeture d’un gazoduc clé reliant la Norvège au Royaume-Uni entraîne une flambée spectaculaire des prix du gaz en Europe. En effet, le contrat à terme du TTF néerlandais, considéré comme la référence européenne pour le gaz naturel, atteint 37,69 euros par mégawattheure (MWh). En seulement quelques heures, les prix bondissent de plus de 13 %. De fait, ils atteignent un sommet annuel de 38,70 euros par MWh.

La cause principale de cette augmentation est la fermeture du gazoduc Langeled. Sauf que ce dernier est essentiel pour l’approvisionnement en gaz. Les problèmes techniques sur la plateforme Sleipner Riser, un point de connexion crucial, nécessitent des réparations immédiates. En conséquence, les livraisons de gaz sont interrompues. Ainsi, une réduction drastique des volumes acheminés est en cours. Par exemple, en une seule journée, la baisse avoisine les 56,7 millions de m³.

Conséquences de la réduction des livraisons

La Norvège, principal fournisseur de gaz naturel de l’Europe depuis la guerre en Ukraine, joue un rôle crucial dans l’approvisionnement énergétique du continent. La fermeture du gazoduc Langeled met en lumière la vulnérabilité de l’Europe face aux interruptions d’approvisionnement. Avec la réduction des volumes disponibles, les prix sur le marché européen sont extrêmement volatils. Cette situation met en exergue la dépendance de l’Europe aux importations de gaz.

Mais aussi, l’impact immédiat des interruptions sur les prix. Bien que les cours actuels soient inférieurs aux pics observés après l’invasion russe de l’Ukraine, la volatilité reste présente. Malgré tous les efforts pour diversifier les sources d’approvisionnement et réduire la dépendance aux hydrocarbures russes se heurtent à des obstacles logistiques et techniques importants.

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Computex 2024 : ROG Rapture GT-BE19000, le WiFi 7 trop méchant

3 juin 2024 à 15:41

Avec le ROG Rapture GT-BE19000, ASUS veut tirer toute la puissance du WiFi 7 et présente un véritable monstre, tant dans ses dimensions et son style que dans sa fiche technique. Particulièrement imposant, le routeur est équipé de huit énormes antennes qui viennent encadrer un châssis noir avec une partie transparente qui laisse entrevoir du rouge. C'est gaming, c'est réussi, mais il y aura aussi un modèle blanc pour ceux qui cherchent de la discrétion. Enfin, toute relative ; surtout avec l'éclairage qui met en avant le logo ROG dans un style qui suit celui des derniers produits de la marque. […]

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Computex 2024 : Acer Wave 7, la puissance du WiFi 7 à petit prix

2 juin 2024 à 05:22

En cette veille de salon, petit détour chez Acer pour parler un peu réseau et WiFi 7. Désormais bien disponible sur de nombreuses cartes mères et machines portables, notamment, la dernière norme sans fil est là pour envoyer du lourd sur les débits, à condition de rester proche du point d'accès pour profiter pleinement de la bande 6 GHz et des 6400 Mbps annoncés. Le petit hic, les tarifs sont en général assez élevés, et équiper un logement complet peut s'avérer vite compliqué sur un plan financier. et c'est là qu'arrive le Wave 7 chez Acer, un routeur au design fin assez travaillé (attention, nous sommes ici en face d'un prototype) qui devrait s'afficher autour de 120 U+20AC. Avec quatre ports Ethernet en GbE, une gestion hybride du QoS via Intel Killer et une prise en charge de la technologie Mesh, voilà de quoi peut-être changer la donne ! Point bonus pour les familles, la présence de Trend Micro Home Network Security pour assurer la sécurité du réseau. […]

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Voiture électrique : Pourquoi 97% des immeubles français n’ont toujours pas de bornes de recharge

31 mai 2024 à 12:00
Voiture électrique : Pourquoi 97% des immeubles français n’ont toujours pas de bornes de recharge

En France, seulement 3% des immeubles sont équipés de bornes de recharge collectives pour voitures électriques. Cette faible proportion est un obstacle majeur à l’adoption des véhicules électriques par les résidents d’immeubles. La loi de 2015 a introduit des dispositions pour faciliter l’installation de ces infrastructures, mais les obstacles financiers et administratifs demeurent significatifs pour les copropriétés et les syndics de copropriété.

Le développement des bornes de recharge

Malgré ces défis, le développement des bornes de recharge progresse. Enedis estime qu’il y a 1 263 800 points de charge en France, dont 82 107 accessibles au public. Cette infrastructure a connu une augmentation de 53% en un an. Les bornes de recharge se déploient progressivement sur les aires de service des autoroutes et dans les parkings des commerces, facilitant ainsi l’accès à la recharge pour un nombre croissant de conducteurs.

Un enjeu crucial pour la transition énergétique

L’infrastructure de recharge est cruciale pour atteindre les objectifs de neutralité carbone d’ici 2050. La part de marché des véhicules électriques continue de croître, atteignant 15,4% en 2023. Le gouvernement français a fixé des obligations pour les flottes publiques et privées d’intégrer une proportion croissante de véhicules à faibles émissions. Ces mesures sont essentielles pour encourager l’adoption des véhicules électriques et réduire les émissions de CO2 du secteur des transports.

En conclusion, bien que des progrès significatifs aient été réalisés dans le développement des infrastructures de recharge, il reste encore beaucoup à faire pour rendre les bornes de recharge accessibles à tous, en particulier pour les résidents d’immeubles. La poursuite de ces efforts est essentielle pour soutenir la transition vers une mobilité plus durable et respectueuse de l’environnement.

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Projet éolien à Dunkerque : un désastre écologique en devenir ?

31 mai 2024 à 11:00
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Le projet de parc éolien offshore de Dunkerque, prévu pour entrer en service en 2027, suscite de vives controverses. Avec ses 46 éoliennes de 300 mètres de haut, le parc couvrira une zone de 50 km² à 10 km des côtes. Ce projet, dirigé par Eoliennes en Mer de Dunkerque (EMD) en partenariat avec EDF Renouvelables et Enbridge, vise une capacité de production de 600 MW, suffisante pour alimenter un million de personnes.

Controverses et impacts environnementaux

Ce projet ambitieux fait face à une forte opposition, notamment de la part de la Belgique. Les autorités belges ont exprimé leurs préoccupations concernant l’impact du parc sur l’espace aérien contrôlé par la Belgique et la sécurité du trafic maritime. Des inquiétudes significatives ont été soulevées quant à l’impact potentiel sur la biodiversité et les écosystèmes marins locaux.

Des études d’impact environnemental sont en cours, menées en collaboration avec des associations naturalistes et scientifiques pour évaluer les effets potentiels sur l’environnement. Les critiques se concentrent également sur les risques de modification des écosystèmes et des ressources marines dans cette zone.

Engagements pour la biodiversité et la concertation

Pour répondre à ces préoccupations, les promoteurs du projet ont pris plusieurs engagements. Une démarche continue d’information et de participation avec la population locale et les parties prenantes sera menée tout au long de la durée du projet. De plus, des mesures seront mises en place pour renforcer la protection de la biodiversité, y compris l’éloignement des éoliennes de 9 à 11,4 km des côtes afin de minimiser les impacts visuels et environnementaux.

Le projet de parc éolien de Dunkerque représente une étape importante vers la transition énergétique de la France, contribuant à l’objectif de produire 40 % de l’électricité à partir de sources renouvelables d’ici 2030. Malgré les défis, ce projet pourrait jouer un rôle crucial dans la réduction des émissions de carbone et la promotion des énergies renouvelables.

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Le fiasco de la route solaire française : 7 ans de défaillances et 5 millions d’euros perdus

31 mai 2024 à 10:02
Le fiasco de la route solaire française : 7 ans de défaillances et 5 millions d’euros perdus

En octobre 2016, Ségolène Royal, alors ministre de l’Environnement, inaugurait la route solaire de Tourouvre-au-Perche dans l’Orne. Développé par Colas et sa filiale Wattway, ce projet ambitieux avait pour but de fournir l’énergie nécessaire à l’éclairage public d’une ville de 5 000 habitants. Le coût du projet s’élevait à 5 millions d’euros pour l’État.

Premières défaillances et réduction de la section

Dès 2019, des problèmes techniques sont apparus, obligeant à réduire la section de la route solaire. Initialement d’un kilomètre, la route a été ramenée à 400 mètres en raison de performances insuffisantes. La production énergétique, bien en deçà des attentes, n’a atteint que 366,2 MWh, soit environ 61 KWh par jour, très loin des objectifs initiaux.

Technologique coûteuse et inefficace

La route solaire était constituée de dalles photovoltaïques collées directement sur la chaussée. Si cette technologie permet de générer de l’énergie, elle s’est avérée trois fois plus coûteuse que les panneaux solaires classiques et deux fois moins efficace en raison de l’absence d’inclinaison et des ombrages causés par le trafic. De plus, le revêtement a bloqué plus de rayons solaires que prévu, réduisant encore davantage la production d’énergie.

Critiques et démantèlement

Malgré les optimisations apportées en 2019 pour rendre les routes plus plates et silencieuses, la technologie n’a pas réussi à convaincre en termes de rentabilité et d’efficacité. Face à ces résultats décevants, il a été décidé de démanteler la route solaire après seulement 7 ans d’expérimentation. Ce démantèlement marque la fin d’un projet qui, bien que prometteur sur le papier, n’a pas su répondre aux attentes en pratique.

En conclusion, la route solaire de Tourouvre-au-Perche est un exemple des défis et des difficultés rencontrés dans le développement de nouvelles technologies énergétiques. Bien que l’innovation soit essentielle pour progresser vers des solutions durables, cette expérience souligne l’importance d’évaluer rigoureusement la rentabilité et l’efficacité des nouvelles initiatives avant de les déployer à grande échelle.

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Quelles offres de gaz permettent les plus belles économies en Juin 2024 ?

30 mai 2024 à 15:00
Quelles offres de gaz permettent les plus belles économies en Juin 2024 ?

Dans un contexte de hausse des prix de l’énergie, de nombreux consommateurs cherchent à optimiser leurs dépenses de gaz. Les offres des fournisseurs se diversifient et s’adaptent, proposant des options à prix fixe ou indexées. Voici un tour d’horizon des meilleures offres de gaz en 2024, pour vous aider à faire des économies substantielles.

Les offres à prix fixe, une sécurité contre les hausses de tarifs

Les offres à prix fixe sont particulièrement intéressantes pour ceux qui souhaitent se prémunir contre les fluctuations des prix de l’énergie. Parmi les meilleures options, on retrouve :

  • OHM Énergie avec son offre Ultra Eco Gaz : Cette offre propose un tarif de 0,0783 € TTC/kWh. Pour un foyer moyen, cela représente une économie de 81 € par an. Le contrat est 7,2% moins cher que le prix repère, ce qui en fait l’une des offres les plus compétitives du marché.
  • TotalEnergies et son contrat Spéciale Gaz : Avec un coût annuel de 1042 €, cette offre permet d’économiser environ 80 € par an. Elle est également 7% moins chère que le prix repère, offrant ainsi une stabilité et des économies notables.
  • Gaz de Bordeaux avec l’offre Gaz Réf : Bien que légèrement moins compétitive, cette offre propose un tarif de 2,5% inférieur au prix de référence, permettant une économie de 28 € par an pour un coût annuel de 1093 €.

Les offres indexées, pour des économies potentielles

Les offres indexées, bien que plus risquées en raison des variations possibles des prix, peuvent offrir des tarifs très compétitifs. Voici quelques options à considérer :

  • TotalEnergies avec son offre Spéciale 2 gaz : Avec un abonnement de 21,43 € TTC/mois et un prix du kWh à 0,0812 €, cette offre est intéressante pour ceux qui peuvent surveiller les évolutions des prix et ajuster leur consommation en conséquence.
  • Happ-e (par Engie) : Proposant un prix du kWh à 0,0864 €, cette offre indexée peut être avantageuse si les prix du marché baissent.
  • Vattenfall avec son offre Gaz Eco Plus : Avec un tarif de 0,0894 € TTC/kWh, cette offre est compétitive et appréciée pour son service client localisé en France.

Les avis clients, un critère déterminant

La satisfaction des clients est un indicateur clé pour choisir son fournisseur de gaz. D’après les avis recueillis :

  • Vattenfall est particulièrement salué pour ses prix attractifs et son service client efficace, obtenant une note de 3,9/5.
  • TotalEnergies est également bien noté (3,5/5) pour ses tarifs compétitifs et son service client primé à plusieurs reprises.
  • Eni propose une variété d’options de gaz naturel à des tarifs compétitifs, bien que ses avis soient plus mitigés (3,2/5).

Comparaison des coûts pour différentes consommations

Pour une consommation annuelle de 13450 kWh, les économies peuvent être significatives selon l’offre choisie :

  • OHM Énergie (Ultra Eco Gaz) : Coût annuel estimé à 1040 €, avec une économie de 111 €.
  • TotalEnergies (Offre Spéciale Gaz) : Coût annuel estimé à 1076 €, permettant d’économiser 75 €.
  • Gaz de Bordeaux (Gaz Réf) : Coût annuel estimé à 1107 €, offrant une économie de 44 €.

Ces comparaisons montrent qu’il est essentiel de bien évaluer ses besoins et de comparer les offres disponibles. Utiliser des comparateurs en ligne et se tenir informé des mises à jour tarifaires peut grandement aider à faire un choix éclairé.

En conclusion, que vous optiez pour une offre à prix fixe ou indexée, de nombreuses options s’offrent à vous pour réduire votre facture de gaz en 2024. Des fournisseurs comme OHM Énergie, TotalEnergies et Vattenfall se distinguent par leurs offres attractives et leur satisfaction client, vous permettant ainsi de réaliser des économies tout en bénéficiant d’un service de qualité.

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Industrie : le gouvernement dévoile les 10 lauréats qui vont ouvrir leur première usine

30 mai 2024 à 14:02
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À l’occasion du salon Vivatech de 2024, Roland Lescure, ministre de l’Industrie, et Marina Ferrari, secrétaire d’État chargée du Numérique, ont dévoilé les 10 lauréats de la 5e édition du programme d’appel à projets « Première usine ».

 

Première Usine : un programme pour débusquer les pépites françaises

Lors du salon Vivatech 2024, le ministre de l’Industrie Roland Lescure et la secrétaire d’État chargée du Numérique Marina Ferrari ont dévoilé les dix nouvelles entreprises lauréates de l’appel à projets « Première Usine ». Ce programme, intégré au plan France 2030 (enveloppe de 54 milliards d’euros pour cinq ans), vise à financer la création de nouvelles usines innovantes en France.

Lancé en 2022 et piloté par la Direction générale des entreprises (DGE) en partenariat avec BPI France, ce programme attribuera 42 millions d’euros aux lauréats de cette cinquième édition, spécialisés dans divers secteurs stratégiques pour la France : les matériaux, le recyclage, le transport et l’agroalimentaire. À ce jour, l’appel à projets « Première usine » a permis de soutenir 66 projets avec un financement total de 293 millions d’euros.

 

Des projets pour une industrie plus verte

Parmi les projets sélectionnés, plusieurs se distinguent par leur impact direct sur la réduction des émissions de carbone. C’est le cas notamment de l’entreprise My Vosges, avec son projet « Ballons », qui développe la pyrolyse du bois pour produire du biocarbone, un substitut écologique au charbon fossile utilisé dans l’industrie du silicium et de la métallurgie​. Energy Observer Development, via son projet « Defhy », travaillera sur des générateurs électriques à piles à combustible hydrogène pour des applications stationnaires et mobiles, renforçant l’utilisation de l’hydrogène comme énergie propre.

Le projet « Gravithy-Fos » de GravitHy prévoit de produire deux mégatonnes de fer réduit à partir d’hydrogène décarboné, remplaçant ainsi le gaz naturel et le charbon dans la production d’acier​. Deltalys, avec son projet « Puri-Fab », installera une chaîne de production de filtres innovants pour la filtration du biogaz, issus de l’économie circulaire, contribuant ainsi à une gestion plus durable des ressources énergétiques​​.

 

Des secteurs stratégiques pour la France

Les projets lauréats couvrent également d’autres secteurs stratégiques. Par exemple, Huddle Corp, avec son projet « Huddle Factory », cherche à améliorer la formulation d’aliments pour animaux d’élevage, augmentant la qualité des protéines animales et la durabilité des élevages​. Pyromeral Systems, avec le projet « Janus », prévoit la production de pièces composites à matrices céramiques pour la défense et l’aéronautique, offrant une alternative stratégique aux métaux sensibles​.

Ion-X, avec son projet « Produx-ion », mettra en place une ligne de production de moteurs pour petits satellites. Son objectif ? Produire 10 moteurs par mois et atteindre 10 millions d’euros de chiffre d’affaires estimé à 10 millions d’euros, renforçant ainsi la position de la France dans le secteur spatial​​. Expliseat, avec le projet « Puexp », industrialisera la production de sièges de transport en composite.

 

Des aides aussi européennes

Ce n’est pas sans raison que Roland Lescure a choisi le salon Vivatech de 2024 pour présenter la liste des lauréats du programme d’appel à projets « Première usine », ce dernier étant le plus grand rendez-vous européen pour l’industrie et l’innovation.

En effet, comme le révèlent nos confrères d’Euractiv, plusieurs aides financières européennes ont été validées par la Commission européenne : 4 milliards d’euros pour soutenir l’électrification des industries et réduire leurs émissions, et 1,4 milliard d’euros pour Hy2Move, un programme européen axé sur l’hydrogène. En tout, 13 projets européens bénéficieront de cette aide, parmi eux, sept sont France.

 

 

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Pollution : l’Allemagne (aussi) veut enfouir ses émissions de CO2

30 mai 2024 à 13:43
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Mercredi 29 mai 2024, le gouvernement d’Olaf Scholz a franchi un pas important en approuvant une loi autorisant le captage et le stockage du CO2 (CSC). Envisagée et annoncée depuis le mois de février 2024, cette mesure vise à permettre à l’Allemagne d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2045, un objectif ambitieux pour le plus gros émetteur de gaz à effet de serre de l’Union européenne. Le texte doit encore passer devant le Parlement de la République fédérale avant d’être adopté.

 

L’Allemagne veut stocker 20 millions de tonnes de CO2 par an

« Sans recours au stockage de CO2, les objectifs de protection climatique ne pourront pas être atteints », martèle le ministre de l’Économie et du Climat allemand, Robert Habeck, lui-même écologiste. La technologie CSC permet de capturer le CO2 émis par les processus industriels pour le stocker sous terre et / ou en mer. À travers ce projet de loi, l’Allemagne prévoit de stocker jusqu’à 20 millions de tonnes de CO2 par an, avec des capacités de stockage évaluées entre 1,5 et 8,3 milliards de tonnes.

Cette initiative est essentielle selon le gouvernement allemand pour rattraper le retard par rapport à des pays comme le Danemark, la Norvège, les Pays-Bas et la Suède, ces derniers travaillant déjà de concert pour le transport transfrontalier de CO2.

 

« Pour un pragmatisme climatique »

Le gouvernement allemand met en avant plusieurs arguments pour justifier cette décision. D’abord, la nécessité de réduire rapidement les émissions de CO2 pour respecter les engagements climatiques de l’Allemagne. Pour le ministre de l’Économie et du Climat, Robert Habeck : le CSC est une technologie « sûre et mature », qui permet de maintenir la compétitivité de l’industrie allemande. « C’est le temps du pragmatisme – et du pragmatisme climatique », a-t-il déclaré, insistant sur le besoin de solutions efficaces pour atteindre les objectifs environnementaux.

Le projet de loi crée un cadre juridique pour le développement d’une infrastructure de pipeline destinée à transporter le CO2 vers les sites de stockage. Cela facilitera non seulement le stockage domestique, mais aussi l’exportation du CO2 vers des pays partenaires. Les entreprises allemandes pourront ainsi stocker le CO2 dans le fond de la mer du Nord. Toutes les industries ne seront néanmoins pas éligibles au CSC, c’est le cas notamment des centrales au charbon, qui représentent encore 26 % de la production électrique allemande et qui sont vouées à disparaître en Allemagne d’ici à 2030. En revanche, les industries à forte intensité de carbone, telles que celles du ciment et de la chimie. Elles devront néanmoins obtenir l’accord des États fédéraux pour le stockage sur leur territoire.

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Alerte consommateurs : ce que la réforme des heures creuses de 2025 signifie pour vos factures

Par : Gabin Mouvel
30 mai 2024 à 13:17
Alerte consommateurs : ce que la réforme des heures creuses de 2025 signifie pour vos factures

Depuis mai 2024, EDF propose un prix de l’abonnement à 151,2 € pour une puissance de 6 kVA, avec un prix du kWh à 0,2068 € en heures creuses et à 0,27 € en heures pleines. Cette tarification est typique de l’option heures pleines/heures creuses (HP/HC), qui est largement utilisée par les foyers français.

Fonctionnement et objectifs de l’option heures creuses

L’option heures creuses vise à encourager la consommation d’électricité pendant les périodes de faible demande, offrant ainsi un tarif réduit durant 8 heures par jour. Les heures creuses sont généralement situées la nuit, mais peuvent varier selon les localités, définies par Enedis, le gestionnaire du réseau. Cette variation permet de mieux répartir la charge électrique et d’éviter les pics de consommation.

Avantages et inconvénients de l’option heures creuses

Avantages :

  • Économies potentielles : Les foyers qui consomment une grande quantité d’électricité peuvent réaliser des économies substantielles en déplaçant leur consommation vers les heures creuses.
  • Utilisation efficace des appareils énergivores : Les appareils tels que les machines à laver ou les sèche-linge peuvent être programmés pour fonctionner durant les heures creuses, réduisant ainsi la facture d’électricité.

Inconvénients :

  • Abonnement plus élevé : Le coût de l’abonnement pour l’option HP/HC est généralement plus élevé que celui de l’option Base.
  • Heures fixes : Les heures creuses sont définies par Enedis et ne peuvent être modifiées, ce qui peut ne pas convenir à tous les foyers.

Comparaison des offres des fournisseurs

Différents fournisseurs proposent des tarifs pour l’option heures creuses, certains offrant des prix plus compétitifs que ceux d’EDF. Par exemple, Mint Énergie propose un prix du kWh en heures creuses à 0,1577 €, tandis qu’EDF reste à 0,2068 € pour la même période.

Rentabilité de l’option heures creuses

La rentabilité de cette option dépend principalement de la capacité des foyers à déplacer leur consommation vers les heures creuses. Pour que l’option soit bénéfique, il est crucial que les foyers utilisent au moins un tiers de leur consommation totale durant ces périodes.

Les changements prévus pour l’option heures creuses en 2024 reflètent une tentative de mieux répartir la demande électrique tout en offrant des opportunités d’économies pour les consommateurs. Bien que cette option présente des avantages significatifs pour certains foyers, notamment ceux équipés d’appareils programmables ou chauffés à l’électricité, elle implique également des coûts d’abonnement plus élevés et des contraintes d’horaires fixes. Les consommateurs doivent évaluer leur profil de consommation pour déterminer si cette option est réellement avantageuse pour eux.

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Nucléaire : trop peu de demande d’électricité, EDF coupe un réacteur

29 mai 2024 à 13:51
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Dans un communiqué publié mardi 28 mai 2024, EDF a annoncé l’arrêt temporaire d’un des deux réacteurs de la centrale nucléaire de Golfech (Tarn-et-Garonne) en raison d’une demande d’électricité trop faible.

 

 

Un troisième arrêt d’EDF depuis le début de l’année 2024

EDF a arrêté l’unité de production n°2 de la centrale nucléaire de Golfech le mardi 28 mai 2024. La faible demande en électricité a motivé cette décision. « Mardi 28 mai, vers 12 h 30, l’unité de production n° 2 de la centrale de Golfech a été mise à l’arrêt afin d’adapter la production d’électricité d’EDF à la faible demande ponctuelle en électricité », précise le communiqué de l’entreprise. L’unité de production n°1 continue de fonctionner normalement, tient à préciser EDF.

 

Aucune inquiétude à avoir donc : depuis le début de l’année 2024, c’est la troisième fois que l’unité de production n°2 est mise à l’arrêt pour des raisons similaires. Les précédents arrêts ont eu lieu les 13 avril et 7 mai 2024. Chaque fois, l’arrêt a duré environ 24 heures. La baisse de la demande en électricité entraîne une chute des prix de vente, ce qui pousse EDF à ajuster ponctuellement sa production pour éviter une surabondance d’offre sur le marché, souligne le communiqué.

 

Une opération de maintenance et une expansion prévue

Malgré ces arrêts temporaires, l’avenir de la centrale de Golfech semble se diriger vers une expansion. Le 14 mars 2024, les élus locaux ont voté à l’unanimité pour la construction de deux nouveaux réacteurs.

En parallèle, EDF veille à maintenir une communication transparente avec le public. En outre, et comme la précisé le responsable communication du CNPE (centre nucléaire de production d’électricité) de Golfech, EDF utilise ces périodes d’arrêt pour effectuer des opérations de maintenance : « Cet arrêt de courte durée sera mis à profit pour procéder à une opération de maintenance sur un circuit de l’alternateur, situé en salle des machines, dans la partie non nucléaire des installations.»

 

 

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Électricité : la demande explose au Texas à cause d’une vague de chaleur

24 mai 2024 à 09:00
electricite-texas-demande-record-2024

Il fait très chaud au Texas en ce moment. Conséquence, la demande en électricité est importante. Elle devrait même battre un record à cause de températures trop élevées.

Le Texas gourmand en électricité

Le Texas fait face à une augmentation spectaculaire de la demande d’électricité en raison de la vague de chaleur qui frappe l’État. Cette semaine, la consommation électrique est sur le point de dépasser le record du mois de mai. Il s’établit à 72 261 mégawatts (MW) le 20 mai 2024. L’Electric Reliability Council of Texas (ERCOT) prévoit un pic de 75 952 MW le 26 mai 2024. Ainsi, cette demande accrue est due principalement à l’utilisation intensive des climatiseurs par les foyers et les entreprises pour se rafraîchir.

ERCOT, responsable de la gestion du réseau électrique pour 27 millions de Texans, assure que le système fonctionne normalement. Mais surtout, que l’offre d’électricité est suffisante pour répondre à la demande prévue. Toutefois, la situation rappelle le gel extrême de février 2021, où des millions de personnes ont été privées d’électricité et de chauffage, causant plus de 200 morts.

Les défis du réseau électrique

Le réseau électrique texan est mis à rude épreuve par cette vague de chaleur. En effet, les analystes prévoient que la consommation d’électricité atteindra des niveaux record cet été, notamment en raison de la demande croissante des centres de données, de l’intelligence artificielle et du minage de crypto-monnaies. De fait, il s’agit de secteurs très gourmands en énergie.

Pour illustrer l’ampleur de cette demande, un mégawatt peut généralement alimenter environ 800 foyers lors d’une journée normale. Cependant, ce chiffre chute à 250 foyers lors d’une chaude journée d’été au Texas. Les températures à Houston, la plus grande ville du Texas, devraient atteindre 99 degrés Fahrenheit (37,2 degrés Celsius) le 27 mai, bien au-dessus de la moyenne saisonnière de 88 degrés Fahrenheit (31,1 degrés Celsius). Heureusement, le Texas peut compter sur l’énergie solaire. Néanmoins, des imprévus comme des pannes de centrales électriques ou des conditions météorologiques extrêmes peuvent toujours perturber l’alimentation des foyers ou des entreprises.

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Pollution : la France a émis deux fois moins de CO2 en 2023

23 mai 2024 à 13:25
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Le Premier ministre, Gabriel Attal, a dévoilé les premiers chiffres du Centre interprofessionnel technique d’études de la pollution atmosphérique (Citepa) concernant la baisse de CO2 de la France en 2023 lors d’un meeting en Mayenne le mercredi 22 mai 2024. Celle-ci s’est avérée meilleure que prévu. 

 

 

La France a réduit ses émissions de CO2 de 5,8 % en 2023

Selon les données du Citepa (Centre interprofessionnel technique d’études de la pollution atmosphérique), les émissions de CO2 de la France ont diminué de 5,8 % en 2023 par rapport à 2022, année qui enregistrait pour sa part une baisse de 2,7 %. Une bonne nouvelle donc, d’autant plus du fait que le Citepa tablait sur une réduction de 4,8 % en mars 2024.

Selon les déclarations du Premier ministre, cette diminution représente environ 23 millions de tonnes de CO2 en moins par rapport à 2022. Gabriel Attal n’a pas manqué de souligner les actions du gouvernement pour atteindre ses objectifs environnementaux en déclarant que la France n’a « de leçons à recevoir de personne en matière d’efficacité écologique et environnementale ». Si les ONG environnementales ne semblent pas partager l’enthousiasme du gouvernement, ce dernier semble assez confiant dans l’atteinte de ses objectifs environnementaux, qui consistent à réduire de moitié les émissions de CO2 de la France d’ici à 2030, et à atteindre la neutralité carbone en 2050.

Les secteurs clés de la baisse des émissions de CO2

Plusieurs secteurs ont joué un rôle déterminant dans cette réduction des émissions de CO2 en France en 2023. Tout d’abord, la reprise de la production d’énergie nucléaire, notamment via la remise en service de plusieurs centrales nucléaires, qui a permis de diminuer la dépendance aux énergies fossiles et de produire de l’électricité décarbonnée.

Ensuite, le développement des énergies renouvelables, notamment avec l’expansion des parcs éoliens et solaires, mais aussi les divers programmes de rénovation énergétique qui ont permis d’améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments. Enfin, le secteur des transports grâce au déploiement progressif des voitures électriques.

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Réseau électrique : le Vietnam demande aux industriels de réduire leur consommation

22 mai 2024 à 12:56
Réseau électrique : le Vietnam demande aux industriels de réduire leur consommation

Le Vietnam a demandé, mardi 21 mai 2024, à plusieurs industriels, dont Foxconn, de réduire leur consommation d’électricité pour alléger le réseau national et éviter les coupures pendant les mois de fortes chaleurs.

Le Vietnam veut alléger son réseau électrique

Le Vietnam compte bien profiter du contexte international défavorable à la Chine pour garder, mais aussi attirer un maximum de nouveaux investisseurs sur son sol. Néanmoins, son réseau électrique a essuyé plusieurs coupures au cours de l’année 2023, entraînant des pertes de 1,4 milliard de dollars, ce qui correspond à environ 0,3 % du PIB du Vietnam.

De ce fait, et pour prévenir de prochaines pannes avec l’arrivée des fortes chaleurs, les autorités vietnamiennes ont demandé à plusieurs grands industriels de réduire leur consommation d’électricité. Aucune liste n’a été publiée, mais selon nos confrères de Zonebourse, Foxconn y figure. Le gouvernement vietnamien a demandé, sans obligation, au premier producteur mondial de produits électroniques en sous-traitance de réduire de 30 % sa consommation d’énergie pour ses six usines situées dans le nord du pays.

 

Maintenir son attractivité pour les investisseurs

Le Vietnam attire de plus en plus d’entreprises qui cherchent à diversifier leur production hors de Chine, notamment en raison des tensions commerciales avec les États-Unis. En ce sens, le Premier ministre Pham Minh Chinh a assuré en mars 2024 que les pénuries d’électricité ne se reproduiraient plus. Dans cette optique, il a reporté les travaux de maintenance prévus dans les centrales à charbon et électriques afin d’assurer que le réseau électrique puisse suivre la demande pendant les mois de fortes chaleurs.

Cependant, les chambres de commerce étrangères, notamment la KoCham de Corée du Sud, ont déjà exprimé des inquiétudes quant à la fiabilité de l’approvisionnement en électricité du Vietnam, et signalé des retards dans les investissements en semi-conducteurs. Les autorités vietnamiennes, telles que la Bac Giang Power Company, collaborent avec les industriels pour mettre en œuvre des économies d’énergie et éviter de futures pénuries. Pour répondre à ces défis, le gouvernement mise en grande partie sur une augmentation des importations de charbon pour stabiliser la situation, maintenir l’attractivité du Vietnam pour les investisseurs étrangers, et assurer un réseau électrique stable.

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