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Reçu hier — 12 septembre 2025

KDE Linux profite de l’alignement de planètes de Microsoft

12 septembre 2025 à 12:11

KDE Linux est en embuscade. Entre un Windows 10 qui coupe les vannes de ses mises à jour, des machines jugées obsolètes par Microsoft et un Windows 11 qui n’a pas les bonnes grâces du public. La distribution Linux se propose d’être le pas de côté qui permettrait de sortir de nombreuses machines de l’ornière.

En plus de ce passage en force vers Windows 11, passage rendu difficile par un cahier des charges pointilleux, KDE Linux compte également sur l’essor du jeu sous Linux. Une évolution rendue possible notamment par Plasma et Proton, solutions employées par Valve pour ses Steam Deck.

Cet alignement est fort, visible et a de réelles conséquences dans la vie des utilisateurs. Avoir investi dans une machine il y a plusieurs années, qui suffit encore très largement au quotidien, et qui est d’un coup jugée inapte. Ce n’est pas très agréable. Savoir que le contrat passé avec Windows est caduc et que votre PC ne sera plus maintenu en termes de sécurité, est vraiment perçu comme une trahison. La confiance de beaucoup d’utilisateurs est largement ébranlée par cette décision de Microsoft. Ce n’est pas la première fois que cela arrive avec Windows, mais aujourd’hui la pilule est plus difficile à avaler. Quand Windows est passé de 95 (1995) à XP (2002) par exemple, le problème était différent. Les évolutions matérielles entre les versions étaient importantes. Les engins changeaient d’époque et d’usages, l’arrivée en masse de nouvelles technologies comme les progrès réalisés par le matériel embarqué obligeaient à de gros changements logiciels. Notamment parce que les possibilités techniques, les codecs et les protocoles évoluaient a l’époque à vitesse grand V.  Le Wi-Fi, l’USB, le SSD, l’explosion des performances des processeurs et circuits graphiques, tout cela justifiait de gros changements. Aujourd’hui, c’est différent, le passage de Windows 10 à Windows 11 est ressenti comme un aménagement plus cosmétique qu’autre chose par les utilisateurs. Le fait de pouvoir aisément outrepasser les réticences de Microsoft avec des programmes tiers, entretient cette idée.

Bref, c’est le moment de réagir. Et l’équipe en charge de l’interface KDE a bien senti qu’il était temps de proposer quelque chose. KDE c’est une des interfaces préférées du monde Linux. Un agencement efficace, rapide et agréable qui permet d’avoir des fonctionnalités de bureau avancées. Des éléments qui ont rendu l’interface hyper populaire auprès d’une large communauté d’utilisateurs. 

Armé d’une version Alpha, un des développeurs de ce KDE Linux a présenté la distribution en détails. Moderne, frais et rapide, la distribution vise donc des machines qui n’ont pas reçu le sésame vers Windows 11 comme ceux qui recherchent une alternative au monde Microsoft. Un des points forts visés par ce système est dans la robustesse de son usage. L’image du système est comme gravée dans le silicium.

KDE Linux ne veut pas que les programmes téléchargés ou l’utilisateur puissent modifier son image système, celle-ci est stable, non altérable. L’idée est de pouvoir faire une mise à jour rapide de sa machine avec un système étanche du reste des éléments. Eviter également de vivre le pourrissement du système et pouvoir revenir à une version antérieure en cas de pépin technique ou logiciel. Cette idée est clairement pensée pour éviter de se retrouver en « panne logicielle » après une mise à jour ou simplement au quotidien. Elle ne conviendra peut-être pas aux utilisateurs les plus experts et vise clairement des gens pour qui l’informatique est plus un outil qu’une passion. Ceux qui ne veulent pas commencer la rédaction d’un courrier, une session de jeu ou une séance de comptabilité par la correction de bugs pénibles.

Pas moins de cinq versions antérieures du système seront ainsi stockées dans la machine avec la possibilité de revenir à chacune d’elle d’un simple clic. La partie logicielle externe s’appuiera sur ce KDE Linux sans l’altérer. L’installation se fera au travers d’outils secondaires comme Snap et Flatpak. Une solution qui ne satisfera pas encore une fois les amoureux des gestionnaires de paquet mais qui permet de conserver ce mur entre système et outils qui colle bien avec cette distribution. Une idée qui plaira énormément à tous ceux qui gèrent un parc de machines important ouvert à de multiples utilisateurs.

Le reste est au niveau des technologies logicielles avancées du monde Linux : la gestion des fichiers, l’affichage graphique et le son exploitent l’état de l’art en la matière. KDE Linux est intéressant à suivre pour plein de profils et répondre à plein d’usages. La version Alpha est déjà jugée exploitable même si sa parfaite stabilité n’est pas garantie. Les utilisateurs de solutions Nvidia datant d’avant 2018 et la génération Turing, n’ayant pas l’habitude d’avoir du cambouis logiciel sous les ongles, sont également invités à passer leur chemin. Il reste du travail à faire… Pour les autres, c’est un système à tester. La méthode d’installation est classique et elle est détaillée sur cette page. La distribution ne demande que 1 Go de mémoire vive et 6 Go de stockage minimum. Évidemment, des engins mieux équipés offriront plus de services. Sur l’image d’illustration de ce billet, le système tourne sur un PC Home Cinéma, un portable vieux de deux ans et un autre qui souffle sa dixième bougie.

KDE Linux profite de l’alignement de planètes de Microsoft © MiniMachines.net. 2025

Bon Plan : le SSD Acer Predator GM6 4 To à 199.49€

12 septembre 2025 à 09:46

Antoine me demande un SSD M.2 2280 de haute capacité (4 To), rapide (7200 Mo/s en lecture, 6200 Mo/s) et au format PCIe 4.0 pour sa machine un peu à l’étroit. Le SD Acer Predator GM6 est proposé en promo à 199.49€ sur Amazon pour une durée limitée. Sachant qu’il était à 229.99€ en aout dernier, cela me semble être une bonne solution. Le modèle 2 To est à 104.49€

Le SSD est couvert par un dissipateur en graphène, il est également possible de profiter d’une offre de téléchargement gratuite d’Acronis True Image si vous devez faire le transfert de vos données. Si vous cherchez un boitier de tranfert NVMe pour faire l’opération et récupérer votre ancien SSD comme sauvegarde externe, j’aime beaucoup ce modèle chez UGreen.

Voir l’offre sur Amazon

Bon Plan : le SSD Acer Predator GM6 4 To à 199.49€ © MiniMachines.net. 2025

Vous avez une liseuse Kobo ? Ce site est une mine d’or

12 septembre 2025 à 09:21

Les blogs vont revenir à la mode, ce site qui recense plein de trucs et astuces pour améliorer l’usage que l’on peut avoir d’une liseuse Kobo est un bon exemple de leur intérêt.

Sans pub, sans IA ni baratin, la page oniricorpe.eu recense sur une page tout ce qui peut être utile pour améliorer l’usage de votre liseuse Kobo. Cela débute par un changement de dictionnaire pour compenser ceux fournis de base par la marque et en plusieurs langues s’il vous plait.

Mais on découvre également la possibilité d’améliorer la lisibilité globale de l’objet en changeant de police d’écriture. Un détail qui n’en est vraiment pas un du tout pour certains profils d’utilisateurs. Par goût ou par simple souci de lisibilité.

Le site recense tout un tas de petits trucs et astuces comme la méthode pour faire disparaitre un logo publicitaire envahissant au démarrage, empêcher le recensement des installations annexes par le système. De désactiver l’obligation d’utiliser un compte Kobo, pousser l’affichage des livres en vertical ou empêcher le lancement de Google Drive et DropBox par exemple.

On retrouve par ailleurs des solutions de lecture alternative au système de base avec des logiciels Open Source comme Plato et KOReader. La méthode pour modifier les menus de la liseuse Kobo afin de, par exemple, ajouter des options d’extinction, de redémarrage, de lancement de navigateur ou d’autres outils logiciels ou de passage en mode nuit.

Plein d’autres astuces sont disponibles comme la réalisation d’une capture d’écran, le rafraichissement forcé de votre bibliothèque, une meilleure prise en charge de Calibre, la suppression des DRM de vos livres achetés. Il existe plein d’autres choses à faire et à régler qui sont expliquées simplement par le site. En particulier, le rappel d’une mise à jour du firmware de votre liseuse et éventuellement la possibilité de modifier celui-ci pour la personnaliser. À vos risques et périls.

Bref, une page à mettre en favori car elle est simple, sans pub, maintenue à jour et pilotée par une internaute passionnée. Vous pouvez d’ailleurs soutenir son travail avec un petit Tip.

Merci à Marie-Laure ❤ pour l’info.

Vous avez une liseuse Kobo ? Ce site est une mine d’or © MiniMachines.net. 2025

Reçu avant avant-hier

Gratuit : Ghostrunner 2, Monument Valley II et The Battle of Polytopa

11 septembre 2025 à 15:36

Trois jeux gratuits cette semaine sur Epic Games Store :

Ghostrunner 2 (Déjà offert précédemment) :
Le sang va couler dans Ghostrunner 2, un jeu d’action FPP hardcore se déroulant dans un monde futuriste cyberpunk post-apocalyptique. Devenez le cyberninja ultime et participez à des combats de boss épiques.

Monument Valley II :
Découvrez des chemins illusoires et résolvez des puzzles passionnants en apprenant les secrets de la Géométrie sacrée. Suivez l’histoire touchante de Ro et son enfant dans leur épopée. Redécouvrez l’indépendance et explorez de nouveaux mondes en manipulant des structures.

The Battle of Polytopia :
Bienvenue dans le jeu de stratégie unique au tour par tour situé dans un monde étrange. Menez l’une des 12 civilisations distinctes à la victoire en étendant votre empire, en recherchant des technologies pour finalement devenir le souverain incontesté du monde !

Gratuit : Ghostrunner 2, Monument Valley II et The Battle of Polytopa © MiniMachines.net. 2025

ARM annonce LUMEX, une nouvelle architecture orientée IA

11 septembre 2025 à 12:56

La nouvelle gamme de SoC ARM Lumex tente de répondre à un problème probablement mal anticipé par la marque. Proposer une solution ayant des compétences en calculs nécessaires à l’emploi d’outils.

Les ARM Lumex devraient commencer leur parcours dans les derniers Mediatek Dimensity 9500 suivis assez rapidement par les Samsung Exynos 2600. Ils promettent comme toujours plus de performances et d’efficacité.

On retrouvera quatre catégories de puces. Le haut de gamme sera le Lumex C1 Ultra, suivi par le Lumex C1 Premium, le Lumex C1 Pro et enfin le Lumex C1 Nano. Les puces seront dans la continuité des précédentes d’un point de vue positionnement avec un C1 Ultra qui remplacera le Cortex-X925 et des C1 Premium et Pro qui prendront la place du Cortex-A725. Le C1 Nano sera placé comme entrée de gamme au niveau du Cortex-A520. Une puce de référence est proposée en huit coeurs de type big.LITTLE avec deux cœurs Lumex C1 Ultra et six cœurs Lumex C1 Pro. On peut imaginer tous types de combinaison en variant ces cœurs suivant que l’on veuille plus de puissance, d’autonomie ou un mode équilibré.

Un gain de performances de 25% serait constaté sur la nouvelle génération Lumex C1 Ultra face à son prédécesseur. Le Lumex C1 Premium se hisserait à son niveau tout en étant moins gourmand et le Lumex C1 Pro proposerait 12% d’efficacité énergétique en plus que le Cortex-A725. Ces gains seraient en parie liés à la nouvelle architecture ARM V9.3 et la prise en charge de SME2 qui boosterait notamment les calculs d’IA. La société parle de cinq fois plus de performances en IA pour trois fois plus d’efficacité au global. 

Un point important à saisir est dans l’approche « tout-en-un » voulue par ARM. Son idée est de pouvoir vendre des design complets à tous ses clients. Aujourd’hui Apple et Qualcomm utilisent par exemple leurs solutions d’IA accolées à des cœurs basés sur l’architecture ARM plus ou moins lourdement modifiée. Si un autre acteur veut se positionner sur ce segment de l’IA, il lui faut une solution prête à l’emploi. Pour un Mediatek par exemple, c’est un point clé pour se positionner sur le secteur.

ARM va donc proposer ces nouveaux SoC dans un écosystème complet tout en ajoutant des NPU directement au cœur de ses solutions graphiques. Une combinaison qui permettrait entre autre un upscaling natif qui soulagerait les circuits graphiques et permettrait de consommer moins d’énergie. C’est la technologie Neural Super Sampling ou NSS visible dans la démo en intro.

ARM annonce LUMEX, une nouvelle architecture orientée IA © MiniMachines.net. 2025

Aoostar WTR Pro : Le NAS Ryzen 7 5825U à 379€

11 septembre 2025 à 10:02

Mise à jour du 11/09/2025 : Le Aoostar WTR Pro en version Barebone est en baisse dans sa version Ryzen 7 5825U grâce à un code promo. Voir en fin de billet.

Billet d’origine du 24/07/2024 : Aoostar a lancé à la fin du mois de juin le WTR PRO dans sa version Intel N100. Une solution complète de NAS-PC qui proposait pas moins de quatre baies 3.5″ SATA pour stocker des données. Une version AMD était alors en préparation sans plus de détails sur son équipement spécifique. Nous en savons plus aujourd’hui.

 

Le nouveau WTR Pro d’AOOSTAR embarquera donc un Ryzen 7 5825U,une puce Zen 3 proposant 8 cœurs et 16 Threads dans des fréquences allant de 2 à 4.5 GHz et un circuit graphique Radeon RX Vega 8. Une solution plus performante que le N100 d’Intel donc avec notamment de meilleures capacités de calcul et de 3D.

Un ventilateur 12 cm est à l’œuvre pour refroidir la machine

Le reste suit la logique de ce premier changement. Les puces Intel Alder Lake-N étant limitées à une banque SoDIMM la nouvelle version AMD bascule vers une solution plus classique avec un duo de slots SODIMM DDR4-3200 en double canal pour un maximum de 64 Go. Le stockage double également avec deux ports M.2 2280 NVMe PCIe. Les baies SATA 3.5″ sont les mêmes.

Pour le reste, on retrouve une connectique identique avec deux Ethernet 2.5 Gigabit pilotés par des circuits Intel I226-V,  un USB 3.2 Gen2 Type-C avec DisplayPort, deux USB 3.0 Type-A, deux USB 2.0 Type-A, des sorties vidéo HDMI et DisplayPort, un jack audio combo 3.5 mm et un lecteur de cartes MicroSDXC. L’alimentation semble également identique avec un bloc secteur 120 Watts en 19V et 6.32A. Enfin, le format du châssis reste assez sage puisque l’engin mesure toujours 22.8 cm de large pour 18.5 cm de profondeur et 15 cm d’épaisseur. 

Ces engins particuliers sont assez intéressants à explorer pour de nombreux usages et peuvent faire aussi bien office de MiniPC classique que de NAS. Ils peuvent surtout devenir une solution alternative très souple pour des usages alternatifs. Il y a ici de quoi exploiter aussi bien une solution de jukebox numérique avec une belle capacité de stockage qu’un serveur de fichier familial ou une machine dédiée à de la domotique. Le plus intéressant étant probablement que cet engin pourra faire tout cela en même temps sans trop de soucis.

Plusieurs versions de ce MiniPC sont en vente aujourd’hui. Le modèle Barebone bénéficie du code promo spécifique NNNFRWPR qui le passe de 389€ à 379€. Cette version n’était pas souvent disponible jusqu’alors et elle est désormais stockée en Europe par Geekbuying.

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Le modèle en 16/512 Go est proposé à 519€ et bénéficie d’une réduction à 449€ avec le code NNNFRWRP à entrer dans votre panier. La version équipée de 32 Go de mémoire vive et 1 To de stockage est quant à elle listée à 579€ et passe à 499€ avec le code NNNFRWTRP. Dans ces deux cas, le stock est situé en Chine et la livraison devrait donc prendre entre 10 et 20 jours. 

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AOOSTAR WTR Pro : la nouvelle référence de NAS-PC

Aoostar WTR Pro : Le NAS Ryzen 7 5825U à 379€ © MiniMachines.net. 2025

Aoostar TA95X3D : une carte mère M-ATX sous AMD Fire Range

11 septembre 2025 à 09:47

La carte mère Aoostar TA95X3D vient d’être annoncée en chine, il s’agit d’une gamme de solutions qui essaye d’établir un nouveau format. Le Mobile on Desktop ou MoDT. Une nouvelle catégorie d’équipement qui est censée regrouper toutes ces cartes qui proposent des puces mobiles sur un format de carte mère classique.

Les Aoostar TA95X3D MoDT sera équipée avec un Ryzen 9955HX3D, une puce assez haut de gamme Fire Range et équipé de 64 Mo de 3D V-Cache. Une seconde puce sera disponible avec le Ryzen 9 9955HX. Une solution identique, mais sans le 3D V-Cache. Deux slots de mémoire DIMM classiques en DDR5-6000 sont également disponibles. Un port PCIe 5.0 est disponible pour une carte graphique. Deux emplacements M.2 2280 en PCIe Gen 5 sont intégrés pour du stockage NVMe. La carte propose au moins un port Ethernet 5 Gigabit et une prise en charge du son en 7.1.

On retrouve une connectique comprenant six ports USB non détaillés, des sorties vidéo DisplayPort et HDMI. Il n’est pas très clair de savoir si le module Wi-Fi est directement intégré ou si un port M.2 est proposé. Dans tous les cas, des supports d’antenne externes sont présents.

Pas d’informations pour le moment au sujet d’une distribution en Europe, on a par contre les tarifs en Yuans des deux versions. Les cartes sont positionnées à 4799 Yuans (576€ HT) pour la version haut de gamme sous Ryzen 9 9955HX3D. La Aoostar TA95X3D avec la puce Ryzen 9 9955HX est annoncée à 3799 Yuans (456€ HT).

Vous aurez sans doute remarqué sur la photo ci-dessus que le logo Aoostar n’apparait que sur des éléments externes à la carte : les deux dissipateurs positionnés sur les SSD M.2 2280 et la solution qui fait le pont entre les Mosfets et le panel arrière. Je suis prêt à revenir en ADSL que la marque n’est pas à l’origine de la carte et ne fait que dégainer le premier. Cela fait longtemps que ce marché à mi-chemin entre portable et fixe se cherche et un constructeur a dû sentir le vent tourner assez fort pour proposer des cartes de ce type en OEM aux vendeurs de MiniPC. En proposant d’un côté la carte mère et de l’autre des équipements secondaires avec son logo, le véritable constructeur de ces produits peut proposer sa solution à n’importe qui. Il suffira de commandes les accessoires, la doc et la boite avec son nom dessus pour vendre le produit. Cela nous indique une chose importante, des solutions concurrentes vont sans doute être annoncées très bientôt.

Aoostar TA95X3D : une carte mère M-ATX sous AMD Fire Range © MiniMachines.net. 2025

Amazfit muscle ses montres sportives avec les T-Rex 3 Pro

10 septembre 2025 à 15:17

Connectée et hyper-sportive, encore plus résistante et toujours très autonome, la montre Amazfit T-Rex 3 Pro n’a plus grand-chose à envier aux ténors du marché. Certes, son prix s’en ressent même s’il reste encore loin des tarifs de ses concurrentes haut de gamme.

La version 48 mm

Les deux T-Rex 3 Pro déclinées en 44 et 48 mm visent autant une cible masculine que féminine et se présentent en deux coloris. Le bracelet en titane est proposé en noir ou en or et noir. L’écran AMOLED rond en 1.5″ 480 x 480 pixels ou 1.32″ 466 x 466 pixels suivant les dalles se cache ici derrière un saphir et non plus une solution en verre Gorilla Glass. La luminosité grimpe à 3000 nits, la résistance à l’eau est désormais de 10 ATM et le tout profite de larges améliorations logicielles comme matérielles.

Cela commence par une évolution des modes d’entrainements avec 187 sports pris en charge. Les modes de suivi sont plus précis et l’accent a été largement mis sur une montée en gamme de la fonction GPS. On retrouve les fonctions classiques de cartographie avec les contours, les stations de ski mais aussi les itinéraires détaillés, la présentation et la recherche de points d’intérêt. Il sera possible de lancer une planification d’itinéraire aller-retour depuis la montre et la T-Rex 3 Pro sera capable d’effectuer un recalcul automatique si vous déviez de votre parcours de départ. La montre est également compatible avec les principales applications de suivi sportif : Strava, Relive, Runkeeper, Adidas Running, Komoot, Apple Health, Google Fit…

La version 44 mm

Les batteries sont adaptées à chaque format, une 700 mAh pour la 48 mm et 500 mAh pour la 44 mm. Cela offre des autonomies confortables : 25 jours pour la première en utilisation classique. 17 pour la seconde. Une utilisation intensive fera passer la recharge à dix et huit jours. Le mode GPS le plus précis aura un effet très visible avec une baisse d’autonomie à 38 et 26 heures seulement. D’autres modes GPS permettront de faire un peu mieux. Jusqu’à 85 et 60 heures en mode GPS longue durée.

La montre est bardée de capteurs avec, tout d’abord, un module biométrique BioTracker 6.0 PPG en plus des fonctions de mouvement : Capteur d’accélération, gyroscope, capteur géomagnétique, altimètre barométrique, capteur de lumière ambiante et de température. Tout cela permettant de relever un maximum de données dans vos séances d’entrainement comme le VO2 max ou le rythme cardiaque. L’application Zepp de votre smartphone épluchera ces données pour déterminer vos entraînements et temps de récupération. Comme sur les montres haut de gamme, il en profitera pour vous juger sévèrement et vous faire regretter d’avoir skippé votre Leg Day.

Amazfit a également passé le cap « K2000 » en proposant un microphone et une enceinte intégrée pour passer des appels. On pourra parler à sa montre si on n’a pas d’écouteurs pour profiter de son mode Bluetooth 5.2 Low Energy. Autre détail, l’intégration d’une petite LED flash dont le rôle sera autant de vous rendre plus visible lors de vos sorties tardives que de vous éclairer pour trouver votre chemin.  Une solution NFC sera par ailleurs de la partie pour profiter des systèmes de paiement sans contacts avec l’association possible de pas moins de huit cartes bancaires.

Les notifications seront bien entendu prises en charge avec la possibilité de répondre soit à la voix avec une application de reconnaissance vocale, soit via un clavier tactile avec accents.

 

Question tarif, tous les modèles restent à un prix public de 399.90€. La version « Tactical Black » de 48 mm est déjà en vente, la version « Noir et Or » sortie à la fin du mois tandis que les modèles 44 mm devraient être disponibles à la fin octobre. La T-Rex 3 est toujours positionnée officiellement 100€ moins cher à 299.90€ même si on la trouve à 256€ aujourd’hui.

 

 
T-Rex 3 Pro 48mm
T-Rex 3 Pro 44mm
T-Rex 3
Couleurs Or Noir, Noir Tactique Or Noir, Or Arctique Onyx, Lava, Haze Gray
Afficher Écran AMOLED 1,5″ Écran AMOLED 1,32″ Écran AMOLED 1,5″
Matériau de l’écran Verre saphir Verre saphir Corning Gorilla
Luminosité maximale 3000 nits 3000 nits 2000 nits
Lunette et boutons Titane de grade 5 Titane de grade 5 Acier inoxydable
Dimensions 48 x 48 x 14 mm 44,8 x 44,8 x 13,2 mm 48,5 x 48,5 x 13,75 mm
Lampe de poche ×
Audio Microphone et haut-parleur Microphone et haut-parleur Microphone
Appels Bluetooth ×
BioCharge™ Non pris en charge actuellement
Modes d’entraînement 180+ 180+ 170+
Résistance à l’eau 10 ATM, 45 m d’apnée, Plongée sous-marine récréative 10 ATM, 45 m d’apnée, Plongée sous-marine récréative 10 ATM, 45 m d’apnée
Navigation Cartes de base, cartes de contour, cartes de stations de ski, itinéraires détaillés, recherche de points d’intérêt, planification d’itinéraire, création d’itinéraire aller-retour, recalcul automatique Cartes de base, cartes de contour, cartes de stations de ski, itinéraires détaillés, recherche de points d’intérêt, planification d’itinéraire, création d’itinéraire aller-retour, recalcul automatique Cartes de base, cartes de contour, cartes des stations de ski, itinéraires détaillés
Fixation de la sangle Dégagement rapide de 22 mm Dégagement rapide de 20 mm Outil 22 mm
Durée de vie typique de la batterie Jusqu’à 25 jours Jusqu’à 17 jours Jusqu’à 27 jours
Mode GPS précis Jusqu’à 38 heures Jusqu’à 26 heures Jusqu’à 42 heures
Système d’exploitation Zepp OS 5 Zepp OS 5 Zepp OS 4.5

Amazfit muscle ses montres sportives avec les T-Rex 3 Pro © MiniMachines.net. 2025

Bon plans : écran AOC Gaming 27G15N : un 27″ FullHD VA à 99€

10 septembre 2025 à 12:27

Disponible sur Amazon, le AOC Gaming 27G15N est un écran 27 pouces équipé d’une dalle de type VA qui affiche en 1920 x 1080 à 180 Hz. Ce n’est pas la meilleure définition pour ce type de diagonale, mais cela permet un affichage qui reste très correct et surtout très rapide. Avec un temps de réponse MPRT de 1 ms et une connectique proposant une entrée HDMI 2.0, du DisplayPort 1.4 et une sortie jack audio 3.5 mm, il conviendra parfaitement comme second écran sur une station de travail ou de jeu. À noter que le moniteur propose une accroche VESA pour un fixer un MiniPC ou un bras tiers.

Découvrir sur Amazon France

 

 

Bon plans : écran AOC Gaming 27G15N : un 27″ FullHD VA à 99€ © MiniMachines.net. 2025

Plus d’infos et des images des GeekBook X14 Pro et X16 Pro

10 septembre 2025 à 08:58

Le premier septembre dernier, je vous parlais de ces GeekBook sans pouvoir en évoquer tous les détails techniques. Comme prévu, la marque a profité de l’IFA 2025 pour présenter ces machines même si aucun calendrier de commercialisation ni aucun tarif n’ont été évoqués.

Le site Netbookcheck a pu prendre des clichés des machines pendant que je mettais la main sur les fiches techniques des premiers portables de la marque. Ces GeekBook mettent en avant un châssis en Magnalium qui n’est rien d’autre qu’un alliage de magnésium et d’aluminium. 

Le GeekBook X14 Pro

Le GeekBook X16 Pro

Pour le reste, pas de surprise, ce sont bien les machines décrites précédemment. Je doute très sincèrement que ces engins soient déployés en AZERTY, mais ils devraient être distribués en France. Les puces embarquées devraient permettre de belles capacités de traitement et j’avoue que le 14 pouces m’intrigue. Tout dépendra du prix et de l’autonomie de l’engin. On peut espérer quelque chose d’intéressant puisque la marque a tout à prouver sur ce segment pour le moment. On se souvient des efforts faits par Xiaomi pour pénétrer le marché des ordinateurs portables avec d’excellents produits proposés à des tarifs très intéressants. 

Le ratio encombrement et poids est bon. Les compétences et fonctionnalités techniques sont là. Reste à voir comment ces GeekBook seront commercialisés.

 

Geekom GeekBook X14 Pro, un 14″ OLED sous Intel Arrow Lake

Plus d’infos et des images des GeekBook X14 Pro et X16 Pro © MiniMachines.net. 2025

QNAP Qu : De nouveaux NAS sous puces Intel Twin Lake

10 septembre 2025 à 07:51

Avec la gamme NAS Qu, QNAP va se distinguer en proposant des puces permettant de développer des capacités de calcul plus évoluées que précédemment. Ce n’est pas la première fois que la marque emploie des puces Intel même si ses précédents modèles étaient sous processeurs Celeron Jasper Lake.

Ces Celeron sortis en 2021 ne paraissent pas spécialement éloignés, pourtant la différence de performance développée entre un Twin Lake N150 et un Jasper Lake comme le N5100 est flagrante. Les QNAP Qu pourront piloter beaucoup plus de choses et en particulier de fonctions virtualisées et dockerisées.

Pour le moment, ces modèles sont testés sur le marché Chinois et je ne serais pas surpris qu’ils envahissent tous les rayons. On a vu ces derniers trimestres que de nombreux fabricants de MiniPC étoffaient leurs gammes avec des solutions proposant plusieurs éléments de stockage à la manière d’un NAS. Venant ainsi concurrencer de manière plus ou moins parfaite ce marché. La réponse de QNAP est ici assez simple, rehausser les performances de sa gamme avec un engin équipé de puces habituellement intégrées à des MiniPC.

Avec quatre, six ou huit baies et des processeurs allant du N150 au Core 3 N355, ces NAS Qu vont pouvoir proposer une alternative conforme aux attentes du public en termes de stockage réseau. D’autant qu’ils reprennent à leur compte une bonne partie des besoins classiques des MiniPC. Ici point de mémoire soudée, mais un emplacement SODIMM de DDR5 qui pourra officiellement accueillir 16 Go. Un stockage de base de 8 Go de eMMC pour un système embarqué mais également deux ports M.2 2280 NVMe PCIe Gen 3 x1 pour accueillir données, systèmes virtualisés ou accélerer les performances des disques mécaniques. Et, évidemment, de quatre à huit baies 2.5/3.5″ SATA3 pour abriter des unités de stockage.

Le reste de la connectique est commun avec un double port Ethernet 2.5 Gigabit, un USB 3.2 Type-C, deux USB 3.2 Type-A et même une sortie HDMI 2.1. A noter que le constructeur ne distribuera pas ses QNAP Qu sous forme de Barebones mais bien pré-équipés en mémoire vive. Les modèles recevront ainsi de 8 à 16 Go de DDR5 en usine.

On imagine assez facilement l’intérêt de ces solutions sur le marché. Le prix des puces Intel n’est pas élevé, leurs possibilités sont très large et une foule de solutions logicielles tournent dessus. Un Qnap Qu405 en quatre baies pourrait ainsi être proposés avec QuTS Hero, le système du fabricant sur son eMMC de 8Go et toucher le grand public. Mais ce logiciel permettra également de déployer de manière plus avancée des systèmes de containers et de virtualisation, ce qui permettra aussi bien d’installer un Windows ou un Linux sur un des SSD internes. Ou d’utiliser des solutions Docker pour d’autres outils. L’utilisateur avancé pouvant ainsi profiter d’un matériel aux finitions techniques irréprochables tout en exploitant une solution logicielle réellement sur mesures avec un système performant.

Pas d’informations quant à une disponibilité en France ni de prix pour le moment.

QNAP Qu : De nouveaux NAS sous puces Intel Twin Lake © MiniMachines.net. 2025

Ultimea Poseidon D80 : un kit 7.1 Dolby Atmos complet à 239€

9 septembre 2025 à 16:50

Baisse de prix !

Le kit Ultimea Poseidon D80 est un ensemble très complet comprenant une barre de son, quatre enceintes satellites, deux pieds accessoires et un caisson de basse pour créer un espace Dolby Atmos. L’idée, c’est de reproduire un son enveloppant, une ambiance cinéma, chez soi.

En début de semaine, Ben8 me demande par email si je n’ai pas la possibilité de trouver un dispositif du genre. Le kit Ultimea Poseidon D80 semble correspondre à toutes ses exigences. Il doit couter moins de 300€, c’est le budget alloué à son futur Home Cinéma pour le moment. Il doit également fonctionner comme solution d’écoute musicale Bluetooth et accepter une entrée optique pour son ampli.

Je suis ici dans les clous avec un kit qui correspond à ses besoins. On retrouve une connectique avec un port USB, une entrée optique, un HDMI In et une sotie HDMI Out pour se connecter à un téléviseur ou un vidéoprojecteur. Cette sortie est d’ailleurs compatible eARC ce qui permet un retour d’information entre votre téléviseur et le kit pour adapter la gestion du son en 7.1. Un port jack très classique en entrée est disponible.

L’ensemble est constitué de 6 éléments pour gérer du 7.1. La barre de son diffuse en stéréo avec une enceinte frontale et deux auxiliaires, les deux enceintes satellites ouvrent les angles en surround avec un câble de 3 mètres pour chacune. Les enceintes arrière couvrent le son sur 360° et le caisson s’occupe des basses. Dans ce kit, des trépieds sont fournis pour les enceintes arrière en plus des kits de montage muraux pour l’ensemble.

À noter, et c’est assez important, le caisson de basse doit être alimenté électriquement et c’est vers lui que seront connectées les enceintes arrière avec des câbles de 6 mètres 1. Le dialogue entre le caisson et la barre de son se fait, quant à lui, sans fil. Le système profitant de la très faible latence du Bluetooth 5.3 pour s’en affranchir. Comme Scorcese l’aurait voulu2.

 

Le tout est donc compatible avec un signal Dolby Atmos 7.1 et une application permet de piloter finement les différents profils d’écoute. Un égaliseur sur 10 bandes est présent pour faire vos propres réglages en plus des nombreux modes pré-enregistrés pour la musique, les films ou tout type de diffusion.

En mode « musique » par exemple, l’entrée son peut se faire en Bluetooth 5.3 depuis un smartphone ou une tablette. Un réglage peut ensuite permettre de retrouver une signature d’orchestre, une diffusion d’ambiance ou un simple signal en stéréo suivant votre source.

Le kit initialement proposé à 299€ a baissé à 259€, il bascule désormais à 239€ avec le code NNNFRUPD80B chez Geekbuying. La boutique le stocke en Allemagne pour une livraison gratuite et rapide. Voilà, si cela peut convenir à Ben8, je pense que cela pourrait également satisfaire d’autres lecteurs.

Voir l’offre chez Geekbuying

Ultimea Poseidon D80 : un kit 7.1 Dolby Atmos complet à 239€ © MiniMachines.net. 2025

RabbitOS 2.0 : le retour du lapin maudit

9 septembre 2025 à 16:34

RabbitOS 2.0 est une mise à jour du système du petit assistant personnel IA de la marque. Au menu, une transformation en smartphone Android plus évidente encore, des fonctionnalités « avancées », d’autres fonctions qui disparaissent et des services dont vous ne voulez probablement pas.

Jesse Lyu

On va dire que je m’acharne mais ce n’est pas moi qui ai commencé. C’est eux. RabbitOS 2.0 est l’occasion de recroiser Jesse Lyu, le super charismatique CEO de la boite, en vidéo. Au milieu d’un désert très BreakingBadien, il nous indique qu’il a bien compris l’ampleur du retour de flamme d’utilisateurs et de testeurs de la première version de son système. Un retour qui l’on pourrait d’ailleurs aisément comparer à un coup de pelle en plein visage tant l’appareil faisait l’unanimité. Inconfortable, inabouti et peu pratique, tels étaient les retours de ceux qui avaient déboursé 199$ HT pour se le procurer en janvier 2024.

Avec RabbitOS 2.0, la marque veut rebattre les cartes. Le matériel ne change pas, on garde le même appareil jugé par de nombreux utilisateurs comme presque insultant l’année dernière : caméra médiocre, écran juste potable, SoC entrée de gamme, interface molette bancale et toujours aucune connexion réseau en dehors du Wi-Fi. Le problème comptable de la boite ne change pas non plus. Elle vend des appareils à 199$ HT sans abonnement. Des engins qui ne vivent qu’adossés à un service exploitant des serveurs IA qui coûtent de l’argent chaque mois à la société mère. Ce qui entrainera tôt ou tard un assèchement de sa trésorerie.

Non, ce qui change fondamentalement, c’est l’approche logicielle de l’appareil. En 2024, RabbitOS était essentiellement un outil piloté à la voix où on naviguait dans des menus textuels très fermés. Jessie, à l’époque, racontait en creux qu’il savait mieux que l’utilisateur ce qui était utile pour lui. Et que pour le reste, ma foi, il fallait s’en remettre à la sacro-sainte IA. Après le coup de pelle dans la gueule, le discours change un peu. On est toujours dans une navigation de menus à la molette, mais désormais, on a droit à un clavier tactile… Il faut dire qu’entre temps la sauce secrète de RabbitOS a été dévoilée. Il s’agissait juste d’un bon vieil Android maquillé qui ne respectait pas la licence GPL. Autrement dit, tout le système était une simple App qui changeait l’interface et qu’on pouvait d’ailleurs installer sur n’importe quel smartphone.

Pour se faire pardonner, la version 2025 apporte du nouveau. Des sortes d’onglets que l’on va pouvoir faire défiler et qui ne sont rien de moins que des applications Android classiques dans une interface sans icône. Vous allez voir, c’est la révolution. On retrouve donc une appli caméra, une appli galerie, une appli chronomètre, une fonction de traduction, un truc pour enregistrer des notes vocales, une alarme, un pseudo agenda, et des fonctionnalités un peu plus spécifiques que je détaillerai plus bas. Bref, en majorité des trucs que tout le monde a déjà sur son smartphone. La boite est toute fière de présenter un menu qui permet de régler la luminosité de l’écran et du volume en scrollant la partie haute de l’écran vers le bas. Amazing.

Un Pong créé en Vibe-Coding

Une nouveauté de l’offre est un truc mis en avant comme encore en cours de développement, ce qui veut dire que c’est vraiment une grosse Beta et que cela risque de ne pas bien fonctionner. Il s’agit d’ajouter une fonction de « Vibe coding » permettant d’ajouter des applications sur mesure. On demande à l’interface de créer un jeu et, au bout de quelques échanges et quelques minutes plus tard, celle-ci nous propose un nouvel onglet avec le jeu décrit. Au vu des extrêmes précautions prises dans la vidéo pour parler de la fonction. Et au vu de l’état de l’art en « Vibe Coding » actuellement, je suis assez dubitatif qu’on puisse arriver créer quoi que ce soit d’original avec cette solution.

Pour Rabbit dans tous les cas, c’est l’occasion de proposer un magasin regroupant toutes les applications développées par des utilisateurs. Je ne serais d’ailleurs pas surpris que toute création effectuée avec Rabbit OS 2.0 soit d’office la propriété intellectuelle de la boite.

Mais où est passée l’autre IA de RabbitOS 1.0 ?

La version 1.0 du système promettait un truc formidable, une IA capable de tout faire sur le web à votre place. vous lui demandiez de remplir votre panier de courses pour inviter des amis les Week-End, elle s’en occupait. Elle trouvait le menu, passait commande chez un traiteur, envoyait les invitations à vos amis et vous faisait un rapport détaillé à la fin. Cette IA était censée scruter en permanence des millions de sites web pour réagir comme un humain. Sauf que finalement, cela n’a jamais marché. Enfin il y a bien eu un ou deux services qui répondaient présent une fois sur deux.

On pouvait vaguement commander une course en voiture ou une pizza après un échange pénible avec l’IA. Mais c’était beaucoup moins pratique finalement que de cliquer sur… une application de livraison sur son smartphone. Avec l’énorme avantage de pouvoir le faire loin d’un spot Wi-Fi. Ou alors, il fallait sortir son smartphone, lancer le partage réseau, ranger le smartphone, sortir le Rabbit R1, se connecter au réseau Wi-Fi de son smartphone pour ensuite demander à l’appareil de commander un truc à bouffer. Un scénario absolument logique et brillamment évident. Cette super-méga-fonctionnalité révolutionnaire a, semble-t-il, totalement disparu. Étrange non ?

RabbitOS 2.0 : le retour du lapin maudit © MiniMachines.net. 2025

Topton D12 Plus : un MiniPC Barebone AMD HX 370 à 533€

9 septembre 2025 à 14:08

C’est le genre de lien que je croise régulièrement en commentaire. On pointe vers une page sur AliExpress repérée parce que le prix est « bon » ou « moins cher » que d’habitude. Cela part d’une bonne intention, mais cache parfois des petites surprises. Pour ce Topton D12 Plus par exemple, c’est problématique.

Le Topton D12 Plus est une minimachine assez classique, dans le sens où son format existe depuis plusieurs générations de processeurs chez AMD et Intel. On l’a connu avec le D12 « pas Plus » sous Ryzen 9 7940HS par exemple. Ici l’engin est distribué avec différents processeurs de la génération Strix Point. Le Ryzen Ai 7 Pro 360, le Ryzen AI 9 365 et surtout celui qui nous intéresse aujourd’hui, le Ryzen AI 9 HX 370. Pourquoi celui-ci en particulier ? Pour de simples raisons de comparaisons. Bien que moins performants, les deux autres puces sont très intéressantes et peuvent suffire à la plupart des usages.

Le niveau de puissance délivré par ces puces permet de tout faire sur un MiniPC de ce type : bureautique, multimédia et web bien sûr mais également de la création 2D, 3D et du montage vidéo. Du développement de clichés, de la programmation et même de piloter des IA. Pour le jeu, les circuits graphiques Radeon embarqués permettent d’excellentes vitesses de traitement en FullHD sur des jeux compétitifs. 

Bref, avec assez de mémoire vive et de stockage, ce type de MiniPC est capable de proposer de superbes services et une réactivité exemplaire dans un encombrement minimaliste.

Ce MiniPC propose un boitier en plastique cachant une structure en métal. Une large aération sur le dessus et un système de ventilation plutôt traditionnel. Une plaque de cuivre et des caloducs entrainent la chaleur vers des ailettes qui seront elles même refroidies par le flux d’air généré par un ventilateur. Le HX 370 fonctionnant de 15 à 54 watts de TDP, il faut évidemment le refroidir activement.

On retrouve associé au processeur deux slots de mémoire vive DDR5-5600 pour accueillir jusqu’à 128 Go. La partie stockage est une double solution M.2 2280 NVMe PCIe 4.0 x4. Les composants sont accessibles en ôtant les pieds de l’engin par le dessous de la machine. Un ventilateur secondaire permet de maintenir ces composants au frais. Le BIOS permet en outre de choisie entre plusieurs modes de puissance délivrée au processeur. D’un profil silencieux à un autre exploitant le maximum de ses ressources ou un mode équilibré qui ajustera l’ensemble en temps réel.

La connectique est riche et plutôt bien placée. En façade on retrouve un bouton de démarrage, un jack audio combo 3.5 mm, deux USB 3.2 Type-A, un USB4 et un port OCuLink qui permettra de piloter une carte graphique sur un dock externe.

A l’arrière, on retrouve un jack d’alimentation 19V / 6.23A en 120W pour le chargeur fourni, deux ports Ethernet 2.5 Gigabit Intel i226V, une sortie vidéo HDMI 2.1 et un DisplayPort 2.1 et un double port USB Type-A en UB 3.2 et USB 2.0. L’extraction d’air chaud est bien placée, au-dessus des câbles, pour ne pas être gêné par ceux-ci en extraction. Enfin, un module Wi-Fi6E et Bluetooth 5.3 permettra de se connecter à tout réseau sans fil.

Le tout entre dans un boitier de 13.2 cm de large pour autant de profondeur et entre 4.7 et 5.05 cm d’épaisseur suivant les informations relevées sur la page. Un volume de 0.82 litre pour 580 g. Il pourra se fixer en mode VESA derrière un écran grâce à un support livré.

Livré ici sans mémoire ni stockage et donc sans aucun système d’exploitation, l’engin est proposé sur AliExpress à 546€ avec 13€ de réduction. Un total de 533€ qui en fait le MiniPC sous Ryzen HX 370 le moins cher du marché. Reste qu’il faut bien prendre en compte le vendeur de ce produit. Il ne s’agit pas d’une boutique officielle de Topton mais d’une boutique noname. Et quand je dis « noname » ce n’est pas une blague, son nom a été généré automatiquement à l’inscription par la plateforme elle-même. La boutique s’appelle « Shop1104651012 Store ». Elle a été ouverte en février 2025 et son siège comme son stock sont situés en Pologne même si l’entreprise est clairement chinoise. AliExpress ne pose pas la mention affectée aux produits officiels sur la fiche technique. Autrement dit, ce MiniPC n’est pas distribué par une société en contact direct avec Topton. Sachant que la marque ne vend toujours pas cet engin en ligne de son côté aux particuliers et que ce tarif n’est pas du tout cohérent avec ce que demande la marque sur Alibaba.com.

Difficile de voir comment cette boutique toute neuve pourra assurer une livraison du produit même si elle indique en avoir 190 en stock. Mais aussi et surtout, même si le client final reçoit sa commande. Même si elle arrive rapidement et fonctionne bien, ce type de boutique à la création automatisée peut disparaitre d’un clic de souris en cas de problème. Trop de retours ? Clic. Trop de SAV ? Clic. Un client qui veut faire un retour ? Clic. Des problèmes de livraison ? Clic. La boutique réapparaitra dans la foulée avec un autre nom en quelques heures.

C’est donc peut-être la version la moins chère du web pour le moment, et d’un point de vue performances c’est un engin assez incroyable. Mais si on s’inquiète un tant soit peu de délai de livraison, de garantie ou simplement d’avoir un interlocuteur en cas de pépin, c’est une tout autre histoire.

Voir l’offre sur aliExpress

 

Topton D12 Plus AMD Ryzen AI 9 HX 370 (Sur AliExpress)
Mini-Score : E

Mini-Score : E

+ Performances avancées
+ Pérennité d’usage
+ Accès facile aux composants
+ Connectique évoluée + OCuLink
+ Expédition depuis l’Europe3
– Distribution non officielle
– Pas de garantie
– Conception tierce4
– Marque « Noname »
– Châssis plastique
– Barebone à monter pour certaines versions.

 

Topton D12 Plus : un MiniPC Barebone AMD HX 370 à 533€ © MiniMachines.net. 2025

DuRoBo Krono : un autre lecteur E-Ink de poche

9 septembre 2025 à 09:54

Avec un écran E Ink Carta 1200 de 6.13″ de diagonale, le DuRoBo Krono est une liseuse ultra-compacte qui tient dans la poche. Au format smartphone, l’appareil mesure 15.4 cm de long pour 8 cm de large et 9 m d’épaisseur. Il ne pèse que 173 g.

L’autre point commun que le DuRoBo Krono a avec la téléphonie vient de son système puisque c’est bien un système Android 13 qui est au cœur de ce dispositif. On retrouve ici l’idée d’un smartphone coiffé d’un écran 1648 x 824 pixels en niveaux de gris, tactile et équipé d’un éclairage frontal deux niveaux. Une solution facilitant grandement la lecture et les usages passifs. L’engin sera moins adapté au multimédia. Les vidéos ne seront pas agréables et la photo perdra évidemment ses couleurs. On pourra néanmoins naviguer en ligne et scroller sans souci. Un micro permettra de dicter des notes vocales facilement en restant appuyé sur le bouton légèrement proéminent de la tranche gauche de l’appareil. Vous pourrez ensuite profiter d’un service de transcription de celles-ci en texte.

Ce bouton propose également une couronne qui servira à plusieurs usages comme le rafraichissement de l’écran ou le réglage du rétro éclairage. Je ne sais pas si l’usage de cette molette est contextuel, mais ce serait une excellente idée à développer pour la marque. Permettre à chaque programme de prendre en charge cette molette pour une action précise au sein des applications lancées.

Sur la tranche droite, en plus de LEDs, on retrouve un second bouton. Je n’ai pas vu de mention spécifique à son usage autre que démarrer ou réveiller l’engin. Aucune solution physique permettant de « tourner » les pages ne semble disponible. Je suppose que cette option est présente en mode lecture. Si ce n’est pas le cas, elle pourrait être ajoutée assez facilement, car ce serait pour moi un des gros avantages de ce type d’appareil qui s’utilise à une main.

Les applications classiques comme votre lecteur de mail, gestionnaire de musique, outils de stockage et autres seront exploitables sur l’appareil. Le DuRoBo Krono précise bien qu’il est compatible avec le Google Play Store. La marque a infusé de l’IA un peu partout dans l’appareil pour des tâches plus ou moins utiles. La reconnaissance de vos messages audio en texte est évidemment un plus. Générer un résumé de vos propres idées ensuite via une IA me semble un peu tiré par les cheveux.

DuRoBo Krono  
Écran 6,13″ HD Carta 1200
824 × 1648 (300 PPP)
Écran tactile capacitif
Éclairage frontal à double niveau
Dimensions 154 × 80 × 9,0 mm 
Poids Environ 173 g (6,10 oz)
Processeur Processeur Octa-Core
Connectivité Wi-Fi + Bluetooth
Port USB-C
Mémoire & Stockage 6 Go RAM + 128 Go ROM
Système d’exploitation Android 13
Batterie 3 950 mAh Li-ion polymère
Formats documents EPUB, EPUB3, AZW3, MOBI, PDF, TXT, DOC, DOCX, etc.
Formats images PNG, JPG, BMP, TIFF
Formats audio WAV, MP3
Autres caractéristiques Bouton de démarrage
boutons de volume
molette intelligente
Haut-parleur & double microphone
Capteur de gravité (G-sensor)
Voyants lumineux

L’intérêt est donc de pouvoir lire partout et dans toutes les conditions de luminosité avec la gestion de tous types de fichiers classiques. On pourra par ailleurs lire des fichiers audio ou des podcasts en Bluetooth et se connecter en Wi-Fi à une source. Attention cependant, il ne s’agit pas d’un smartphone et l’appareil n’a aucune connexion de données 4G ou 5G. Il est bien piloté par un SoC 8 cœurs avec 6 Go de mémoire vive et 128 Go de stockage interne, mais impossible de lui ajouter une carte SIM. 

Le DuRoBo Krono est proposé en financement participatif sur Kickstarter à 259€ avec une protection adaptée. La livraison est prévue pour novembre. Elle entre en totale concurrence avec la Onyx Book Palma 2 déjà en vente à 299.99€ avec des caractéristiques très proches (et un délai de livraison délirant). 

Je ne sais pas si cela vaut ce tarif ou non, je suis par contre ravi de voir que l’offre de micro liseuses de ce type s’élargit. Bien entendu, pour le même prix, on peut trouver de très bons smartphones qui feront bien plus de choses. J’aimerais que les constructeurs s’en rendent compte et qu’un jour un acteur propose donc un appareil de ce type à un tarif un peu plus concurrentiel. Je ne suis plus si certain qu’il y ait une si grande différence de tarif entre un écran E Ink Carta 1200 et un bon écran IPS ou AMOLED de même diagonale.

Onyx Boox Palma 2, la liseuse de poche évolue

DuRoBo Krono : un autre lecteur E-Ink de poche © MiniMachines.net. 2025

Valve enregistre le nom de marque « Steam Frame »

8 septembre 2025 à 14:45

A vrai dire, on ne sait que peu de choses sur ce que cache ce nom. Mais comme les news avec les mots clé Valve ou Steam font du clic, tout le monde y va de sa petite théorie.

Future console de salon pour les uns, accessoire VR pour les autres, renaissance d’une manette ou autre produit du genre. Personne n’en sait rien pour le moment.  J’ai même lu des théories concernant un écran motivé par le nom « Steaml Frame ». Nom qui colle également bien à cette idée d’un casque de réalité virtuelle. Beaucoup parient cependant pour un format console à poser sous la télé même si Valve aurait sans doute beaucoup moins de difficultés à proposer des licences pour développer ce segment. La marque a d’ailleurs développé tout un schéma spécifique dans ce sens et n’aurait probablement qu’à ouvrir les vannes pour voir des constructeurs tiers s’emparer du concept et proposer leurs produits de salon.

Il est également possible que la marque ait dans l’idée de cornaquer le marché en proposant un produit lui-même afin de guider les concurrents vers les bonnes pratiques matérielles tout en limitant une inflation des tarifs. Désormais, Steam OS a prouvé ses capacités et le marché garde un œil très attentif à ses promesses.

La piste principalement retenue est bien liée à une approche « consolesque » du projet même si cela peut être une coïncidence ou même un troll. En effet, depuis 2024, on parle d’une machine étant apparue sur Geekbench sous le nom de Valve Fremont. Une remontée d’information sur le logiciel de test de machine plus récente aurait vendu la mèche d’un futur produit de la marque. Je dis bien « aurait » car rien n’empêche un petit malin de venir tester un appareil délibérément appelé « Valve machin » pour brouiller les pistes.

Un détail semble cependant accréditer la piste d’une véritable machine de Valve. La présence d’un processeur AMD inconnu, une de ces puces Custom dont la marque a le secret, créée autour d’une architecture Hawk Point 2. Autre appareil à être ressorti du test, le Valve Galileo. Difficile de savoir ce que cela cache en réalité car le nom de code semble exister chez Valve depuis 2023.

C’est Fremont très intéressant

Le point étrange tout de même dans cette remontée d’infos vient du fait que les engins sont sous Windows 11 Pro et non pas sous Linux. Détail qu’aurait reflété la présence de Steam OS sur cette machine. Difficile d’imaginer Valve lancer une console sous Windows avec une simple application Steam aujourd’hui. Il est également possible que ce test Geekbench sous Windows serve tout simplement à évaluer la performance du matériel sous le système d’exploitation de Microsoft afin de pouvoir le comparer avec les résultats sous Linux.

Finalement, on ne sait pas grand-chose. Ni sur les produits, ni sur un éventuel calendrier de sortie. Valve fonctionne à son propre rythme désormais et il continue de travailler à l’amélioration de son système et à ses propres développements. A l’instar d’Apple, le fait d’avoir fait un pas de côté d’un point de vue logiciel lui autorise ce luxe de fonctionner avec son propre calendrier. Difficile en l’état de porter les évolutions du reste du marché sur ses développements ou de promettre quoi que ce soit.

Valve enregistre le nom de marque « Steam Frame » © MiniMachines.net. 2025

Bon plan : écran 27″ ThinkVision P27q-30 2560 x 1440 IPS à 179€

8 septembre 2025 à 12:04

Le ThinkVision P27q-30 est à 179€ sur le site de Lenovo France, soit une réduction de 66% de son prix public original de 529€ grâce au code FLASHSALE à entrer dans votre panier.

Le ThinkVision P27q-30 est un écran professionnel avec une dalle de 27 pouces IPS en 2560 x 1440 pixels. Cet affichage en 16:9 propose un rafraichissement stable de 60 Hz et un temps de réponse de 4 à 6 ms. Sa colorimétrie est calibrée en usine pour offrir une grande justesse de couleur en respectant différentes normes :  95% du DCI-P3, 99% du sRGB et 99% du BT.709. L’écran propose également un étalonnage des couleurs avec un Delta E inférieur à 2.

Au delà de cette dalle, on retrouve un soin particulier pensé pour le confort de l’utilisateur. Le pied proposé offre de nombreux réglages en hauteur, en inclinaison et permet également de pivoter en mode portraits et paysage. L’affichage est porté par un entourage quasiment sans bordures pour occuper un minimum de place et permettra d’installer deux écrans côte à côte.

La connectique du ThinkVision P27q-30 comprend une entrée HDMI 2.0, une entrée DiplayPort 1.4 mais aussi une sortie DisplayPort pour chainer plusieurs affichages en série. On retrouve, par ailleurs, un port USB 3.2 Gen1 Type-B pilotant un hub de quatre ports USB 3.2 Gen 1 Type-A et une sortie audio jack 3.5 mm. Si vous êtes à la recherche d’un écran pro pour  des usages classiques bien maitrisés, cet écran est selon moi une excellente affaire. La livraison est assurée par Lenovo et elle est gratuite.

Voir l’offre sur Lenovo France

Bon plan : écran 27″ ThinkVision P27q-30 2560 x 1440 IPS à 179€ © MiniMachines.net. 2025

Lenovo ThinkCentre neo Ultra 2 : une RTX 5060 en conserve

8 septembre 2025 à 11:44

A peine annoncé à l’IFA 2025 et déjà disponible chez Lenovo, le ThinkCentre neo Ultra 2 propose un ratio encombrement / puissance assez ébouriffant. Construit autour d’une solution Intel Arrow Lake de PC de bureau, il propose également un circuit Nvidia GeForce RTX 5060.

Au cœur de ce boitier de 19.1 cm de large pour 19.5 cm de profondeur et 11.1 cm d’épaisseur, on retrouve une gamme de puces Intel Arrow Lake montées sur un socket FCLGA 1851 qui pourra donc éventuellement recevoir des mises à jour. Du Core Ultra 5 235 vPro au Core Ultra 9 285 vPro, ce sont des puces haut de gamme associées à un circuit graphique sur technologie Intel Xeet déployant NPU Intel AI. Pour les accompagner, on retrouve un circuit graphique Nvidia GeForce RTX 5060 8 Go de GDDR7, deux slots de mémoire vive au format SODIMM DDR5-5600 et pas moins de trois emplacements M.2 2280 NVMe PCIe. Autrement dit, ces engins pourront déployer une puissance de calcul comparable à un PC au format tour classique. 

Le ticket d’entrée est un modèle à 1638€ sous Core Ultra 5 235 vPro et RTX 5060 8 Go avec 16 Go de mémoire vive et 512 Go de stockage NVMe embarquant Windows 11 Pro. Le modèle le plus haut de gamme démarre à 2348€ en Core Ultra 9 285 vPro avec 32 Go de DDR5 et 1 To de stockage, toujours avec une GeForce RTX 5060. Le tout est alimenté par une solution interne de 350 watts calibrée pour la machine.

La connectique embarquée est très complète avec une prise en charge simultanée de 7 écrans

On retrouve en facade un jack audio combo 3.5 mm, deux USB 3.2 Type-A dont un alimenté en permanence, un USB 3.2 Type-A et un bouton d’alimentation. Sur le côté un Antivol type Kensington Lock. 

La partie arrière affiche une ribambelle de ports. Pas moins de quatre sorties DisplayPort 1.4 dont un en 1.4a. Deux sorties HDMI 2.1, un port Thunderbolt 45 avec signal vidéo DisplayPort 2.1 supplémentaire, quatre ports USB 3.2 Type-A dont un permettant le démarrage du PC au clavier. Un Ethernet Gigabit et un module sans fil pouvant aller jusqu’au Wi-Fi7 et Bluetooth 5.4 sont également proposés. A noter que Lenovo propose en option des haut-parleurs internes.

On note par ailleurs le nombre impressionnant d’ouvertures liées au refroidissement du dispositif. La partie supérieure qui servira à l’alimentation et au circuit graphique et la partie inférieure pour le reste de la carte mère. Le tout occupe un volume de 3.6 litres pour autant de kilos et Lenovo insiste sur la modularité de son dispositif permettant de le faire évoluer mais aussi de le réparer simplement avec différents modules.

Voilà qui éclairera sans doute sur la cible choisie par Lenovo et son positionnement tarifaire. Cette gamme ThinkCentre neo Ultra 2 vise avant tout des gens ayant besoin de robustesse et ne pouvant pas vraiment se permettre une immobilisation trop longue de leur machine. Un public plus « pro » que particulier qui verra d’un bon œil les aménagements afférents.

Plus d’infos chez Lenovo France.

Lenovo ThinkCentre neo Ultra 2 : une RTX 5060 en conserve © MiniMachines.net. 2025

Soundcore Nebula X1 Pro : un vidéoprojecteur mobile qui propose un son 7.1

8 septembre 2025 à 10:14

Commençons par le plus fâcheux. Le Soundcore Nebula X1 Pro de Anker est proposé avec un de ces montages financier totalement tordu dont les marques ont désormais le secret. Il faut précommander le produit en versant 85€, ce qui permettra de récupérer une ristourne de 425€ lorsque l’engin sera mis en financement participatif dans quelques jours. Prix final via Kickstarter ? 2999$ en « Early Bird ». Un pari toujours aussi risqué à mon goût.

Non pas que Anker et sa filiale audio soient problématiques. Mais investir en amont dans un produit dont on ne connait ni les qualités, ni les défauts6, c’est comme entrer dans un restaurant et payer la note dès l’entrée. S’asseoir ensuite sans avoir droit au menu et attendre qu’on vous serve que le chef veut bien vous cuisiner. La livraison des commandes est en effet « prévue » pour novembre 2025 et la commercialisation classique en magasin pas avant le mois de mars prochain.

L’idée d’Anker avec ce Soundcore Nebula X1 Pro n’est cependant pas mauvaise. Proposer une sorte de valise à roulette qui embarquerait une solution de projection « tout-en-un ». L’objet est assez imposant : 43.5 cm de large, 34.3 cm de profondeur et 76.1 cm d’épaisseur. Il est également assez lourd, presque 33 kg. Assez pour lui avoir ajouté des roulettes et une poignée télescopique façon « bagage cabine ». L’engin est même censé pouvoir essuyer une petite averse en se baladant dehors avec une protection IP43. La question qui plane tout de même est de savoir si un propriétaire de ce type d’engin annoncé à 2999$ HT, va vraiment s’amuser à le balader comme une valise. Les vibrations engendrées n’étant pas forcément une très bonne chose pour l’optique de l’appareil.

Qu’est-ce qui est arrivé à ce petit projecteur pour qu’il devienne aussi lourd ? L’engin cache en réalité autre chose que son optique puisque son corps embarque les diverses enceintes de son système audio 7.1. Une sorte de valise à roulette finalement pour un système qu’on déploiera de pièce en pièce. 

La partie vidéo est en UltraHD. L’engin se base sur une puce DLP de 0,47 pouces et une projection en 16:9. Elle emploie un système de trois lasers pour proposer une belle luminosité. Anker la mesurée en laboratoire à 3500 Lumens ANSI avec un contraste de 5000:1 et une compatibilité Dolby Vision.

Le Soundcore Nebula X1 Pro monte cette optique sur un objectif auto-orientable qui pourra monter sur son axe vertical sur 25°. De manière à ne pas avoir à porter les 32.5 Kg pour poser le projecteur sur un support et viser un espace dégagé en hauteur. L’écran projeté mesurera alors au maximum 300 pouces de diagonale dans les meilleures conditions. En salle de réunion ou dans un salon, un recul de 4 mètres offrira un affichage très confortable de 200 pouces. 

La partie pénible du réglage de l’appareil est confiée à une solution d’auto ajustement IEA 5.0. La mise au point, la géométrie, l’évitement d’obstacle et l’optimisation de la diagonale via un zoom, tout cela se fait entièrement automatiquement. Ces éléments peuvent également s’ajuster à la télécommande.

La partie audio n’est pas en reste

L’effet Waouh du Soundcore Nebula X1 Pro vient bien du côté « magique » de son déploiement. Jean-Michel7 arrive en salle de réunion avec sa petite mallette bizarre. Il la déploie alors devant tout le monde et peut lancer sa présentation avec des effets audio 7.1. Le dispositif compte  sur un système complet d’enceintes pour un total déployant 400W de puissance. On retrouve d’abord un caisson de basse de 160W 38 Hz-150 Hz qui sera monté sur un système le séparant passivement du reste de la valise. Histoire de ne pas tout faire entrer en vibration et de ne pas faire trembler l’écran quand le son fait boum-boum. 

Deux éléments amovibles sans fil feront office d’enceintes frontales qui se déploieront pour 80W de stéréo de 150 Hz à 20 kHz. Et deux enceintes supplémentaires de 40W serviront de satellites arrière. Sans fil également, elles pourront proposer un son enveloppant le spectateur. Toutes se rechargeront automatiquement au travers du dispositif central qui embarque un petit câble secteur interne pour se brancher directement au courant. Le tout fonctionne de manière adaptative. Le vidéoprojecteur embarque quatre microphones qui vont pouvoir détecter le positionnement des enceintes avant et arrière et modifier leur volume en fonction pour proposer un son équilibré.

L’idée est intéressante et modulaire, Jean-Michel n’est pas obligé de tout déployer et s’il le fait, cela peut aller assez vite. On arrive, on positionne le projecteur et pendant qu’il règle tout seul son image sur le mur en face de lui. On récupère les enceintes avant et arrière et on les déploie. Il ne reste plus qu’à lancer un protocole d’ajustement du son et la projection peut commencer. Effet garanti par rapport à un projecteur classique de proposer un son spatialisé correct à son audience. Évidemment, cela fonctionne également si on a une grande maison ou de multiples bureaux et qu’on veut profiter d’un véritable petit cinéma portatif.

Une connectique évoluée et des fonctions avancées

On retrouve des entrées classiques avec un port HDMI ou brancher un appareil externe ainsi que des ports USB Type-A et Type-C. Le Soundcore Nebula X1 Pro assure la connexion d’un micro pour amplifier la voix d’un intervenant. La marque livre avec le dispositif une paire de ses microphones sans fil. De quoi assurer le show pour une présentation publique. Sans fil, ces petits micro Bluetooth ont une portée de 25 mètres peuvent assurer 40 heures de diffusion avec une seule recharge d’après les indications données.

Le dispositif propose enfin un fonctionnement totalement autonome basé sur le système Google TV pour streamer du contenu ou en lire depuis les entrées USB. Il propose évidemment du Wi-Fi et pourra aller piocher les éléments d’un réseau local partagé pour diffuser n’importe quel flux.

Je trouve l’idée intéressante même si j’ai des réticences techniques. Le côté « sur roulettes » me fait un peu peur. Combiné avec une optique laser elle-même montée sur un axe motorisé me laisse circonspect. Qu’est-ce qui pourrait mal se passer si Jean-Michel quitte son taxi pour tenter de rejoindre la salle de présentation de l’hôtel où il doit diffuser sur grand écran son projet ? Si le sol est pavé, si l’appareil est trop secoué ? Il y a un côté étrange à vouloir faire cohabiter un dispositif ultra-précis et un système générant des vibrations. Je suis peut-être techno paranoïaque mais cela me fait un peu peur. 

Soundcore Nebula X1 Pro : un vidéoprojecteur mobile qui propose un son 7.1 © MiniMachines.net. 2025

Legion Go 2 : Lenovo passe à la vitesse supérieure

5 septembre 2025 à 15:05

Lenovo lance donc sa toute dernière Console PC à l’IFA 2025 comme une mise à jour de son précédent modèle. La Legion Go 2 reprend le même format de 8.8 pouces et semble se concentrer sur la performance et l’autonomie. Pour cela, les ingénieurs de la boite ont fait pas mal de choix techniques.

Même diagonale mais grosse nuance entre la Legion Go 2 et le modèle précédent puisqu’on passe d’un engin qui affichait un inutile 2560 x 1600 pixels IPS à un nouveau modèle qui est plus sagement revenu à du 1920 x 1080 pixels. Une dalle tactile affichant moins de pixels donc moins de boulot de calcul et moins de dépense d’énergie. On passe d’une solution IPS à de l’OLED et toujours la même stabilité de 144 Hz. Petit détail, la luminosité maximale double, passant de 500 à 1000 nits. Parfait pour jouer pendant qu’on bronze.

Pour alimenter cet écran, Lenovo a recours à un AMD Ryzen Z2 Extreme qui pour le même TDP de 15 à 30 W embarque désormais les 16 cœurs RDNA 3.5 d’un chispet Radeon 890M. Une puce construite sur 3 cœurs Zen 5 et 5 cœurs Zen 5 capable de grimper à 5 GHz. La mémoire vive pourra atteindre 32 Go de LPDDR5x-8000  et le stockage fera appel à une solution NVMe PCIe 4.0 de 2 To maximum via un module M.2 2242.

Grosse évolution sur cette Legion Go 2, la batterie. On bascule d’un modèle 49.2 Wh à du 74 Wh que l’on rechargera en 65 Watts grâce à un port USB Type-C. Le constructeur promet une charge super rapide des 4 cellules de sa machine grâce à l’adaptateur secteur fourni. La connectique propose, au-dessus de la console, un jack audio combo 3.5 mm, un USB4 avec DisplayPort 2.0 et Power Delivery 3.0 et un bouton de démarrage avec capteur d’empreintes. 

En dessous, on retrouve un second USB4 identique et le classique lecteur de cartes MicroSDXC. Des enceintes stéréo et un double micro seront également intégrés dans la coque. Un module Wi-Fi6E et Bluetooth 5.3 fera également partie de l’ensemble. 

La partie contrôle ne change pas, la formule fonctionnait bien : deux mini joysticks entourés de LEDs RGB et accompagnés d’une croix directionnelle, de boutons, de gâchettes, de boutons programmables et d’une petite zone tactile.

Ces deux éléments entoureront la partie écran et pourront se détacher du corps de la console pour se positionner sur un dock. Une des manettes continuera à se positionner sur une base pour se transformer en souris. Offrant au joueur de lancer des FPS et certains jeux de stratégie plus facilement. La précision du mode souris aidant.

On pourra aussi jouer en regroupant les deux contrôleurs en une sorte de manette sans fil. Pratique pour déporter le signal vers un écran extérieur ou mettre à recharger la manette sur sa petite béquille dépliable. Pratique en mobilité ou quand on ne veut pas porter l’engin à bout de bras trop longtemps. L’objet mesure tout de même 29.6 cm de large pour 13.7 cm de profondeur et 4.2 cm d’épaisseur. Surtout, il pèse désormais plus d’un kilo quand le précédent était à 850 g.

Dernier détail, le prix de cette nouvelle machine. Annoncée pour ce mois de septembre, la Legion Go 2 commencera sa carrière à 999€ dans sa version de base. 200€ de plus que le précédent modèle. Mais un prix assez logique puisque la marque propose à présent toute une gamme de produits sur le marché

 

Lenovo Legion Go : la console PC officiellement annoncée

Legion Go 2 : Lenovo passe à la vitesse supérieure © MiniMachines.net. 2025

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