Vue normale

Reçu aujourd’hui — 15 septembre 2025

L’alliance anti-satellites Starlink de SpaceX est proche d’aboutir

15 septembre 2025 à 10:42

satellite europe

Face à la constellation Starlink de SpaceX, l'Europe manœuvre pour structurer ses forces. Trois entreprises sont proches de s'allier, pour créer une sorte d'Airbus des satellites. La structure réunirait Airbus, Thales et Leonardo.

Elon Musk diffuse une image générée par IA présentée comme une actu politique

15 septembre 2025 à 08:22

IA manifestation Londres arc de triomphe

Personne n'est totalement immunisé face aux images générées par IA. Même Elon Musk. Mais c'est un souci quand on retweete un visuel factice d'un évènement politique en pensant visiblement que c'est une vraie actualité.

Les États-Unis sont devenus le plus gros investisseur en matière de logiciels espions

15 septembre 2025 à 06:42
Make America Great Again
Les États-Unis sont devenus le plus gros investisseur en matière de logiciels espions

Un think tank états-unien a cartographié 561 entités liées au marché mondial des logiciels espions. En un an, le nombre des investisseurs US est passé de 11 à 31, passant devant les 26 israéliens. Son rapport s’étonne par ailleurs de l’impunité dont bénéficient les revendeurs et courtiers, et du fait qu’une société américaine a pu investir dans un logiciel espion figurant sur la liste noire des États-Unis.

Les États-Unis sont devenus en 2024, avant même que Donald Trump ne soit réélu, le plus gros investisseur en matière de logiciels espions réservés aux États, forces de l’ordre et services de renseignement.

Sur les 34 nouveaux investisseurs identifiés en 2024, 20 sont américains, portant leur nombre total à 128, dont 31 aux États-Unis. 31 autres résident en Europe, dont 12 en Italie, connue pour être une plaque tournante des logiciels espions, cinq au Royaume-Uni, quatre en Espagne, plus 26 en Israël. Les deux entités françaises, Nexa Technologies (ex-Amesys) et Zerodium (ex-VUPEN), ont depuis cédé ou cessé leurs activités.

56 % des investisseurs sont basés en Israël, aux États-Unis, en Italie et au Royaume-Uni.

Les chiffres émanant de la deuxième édition de « Mythical Beasts », un rapport de la Cyber Statecraft Initiative (CSI) de l’Atlantic Council, programme de recherche qui se consacre notamment à la prolifération des capacités cyberoffensives, et donc des logiciels espions, ainsi qu’à leurs implications en matière de droits de l’homme et de sécurité nationale.

Les revendeurs et courtiers, « facilitateurs essentiels » des logiciels espions

La CSI a aussi identifié, et cartographié, quatre nouveaux prestataires, sept nouvelles filiales, dix nouveaux fournisseurs, 18 partenaires et 55 individus liés à ce secteur d’activité, portant à 561 le nombre total d’entités œuvrant sur ce marché, dans le monde entier, depuis 1992, soit 130 de plus que dans le premier rapport de l’an passé.

Capture d’écran de la cartographie interactive des 561 acteurs ès-logiciels espions identifiés par la CSI

Il reste 55% de l'article à découvrir.
Vous devez être abonné•e pour lire la suite de cet article.
Déjà abonné•e ? Générez une clé RSS dans votre profil.

Pénurie d’organes : l’espoir des xénogreffes

15 septembre 2025 à 04:58

Six mois sans dialyse grâce à un rein de porc génétiquement modifié.
Les xénogreffes peuvent-elles résoudre la pénurie d’organes ? L’an dernier, en France, plus de 850 personnes sont mortes faute de greffon. 22 500 étaient sur liste d’attente.

L’histoire de la transplantation d’organes est marquée par les rêves, les audaces et les échecs de plusieurs générations de médecins : un corps humain vivant grâce à un organe d’une autre espèce. Aux États-Unis, un patient de 67 ans survit depuis plus de six mois sans dialyse grâce à un rein de porc génétiquement modifié, un exploit qui fascine la communauté médicale. C’est la première fois qu’un greffon porcin fonctionne aussi longtemps chez un humain vivant. L’organe provient d’un animal dont le génome a été profondément modifié : plusieurs gènes responsables du rejet hyperaigu ont été supprimés, d’autres gènes humains ajoutés pour limiter l’inflammation et les complications de coagulation, et les rétrovirus endogènes porcins ont été désactivés pour réduire le risque infectieux. Cette réussite ouvre un espoir pour les milliers de patients en attente d’un rein. Elle marque une étape après de nombreuses tentatives moins fructueuses, mais rappelle aussi les obstacles qu’il reste à surmonter.

Les premiers essais de xénogreffes remontent au début du XXᵉ siècle : en 1906, à Lyon, le chirurgien français Mathieu Jaboulay implante un rein de chèvre puis de porc à deux patientes en insuffisance rénale terminale. Les greffons ne survivent que quelques jours, mais ces interventions sont les premières de leur genre. Dans les années 1960, l’Américain Keith Reemtsma, à l’université de Tulane, greffe des reins de chimpanzé à une dizaine de patients. Une femme, institutrice de 23 ans, survit neuf mois, retourne même travailler pour un temps, avant de décéder soudainement. L’autopsie révèlera que les reins de chimpanzé ne présentaient aucun signe de rejet.

La même époque voit des essais de greffes cardiaques animales : en 1968, le Dr Denton Cooley implante un cœur de mouton chez un homme de 48 ans qui décède en deux heures ; l’année suivante, à Lyon, l’équipe du Pr Pierre Marion tente sans succès un cœur de chimpanzé. En 1984, à l’université de Loma Linda en Californie, un cœur de babouin est greffé à une petite fille connue sous le nom de « Baby Fae », qui survit 21 jours et devient l’icône des xénogreffes et des questions éthiques qui en découlent.
En 1992, le Pr Thomas Starzl, pionnier de la transplantation hépatique, greffe un foie de babouin à un patient en insuffisance terminale ; la survie est de 70 jours, record pour une xénogreffe de foie. Plus récemment, en 2022, l’université du Maryland réalise la première transplantation d’un cœur de porc génétiquement modifié chez un patient en phase terminale : le greffon fonctionne deux mois avant un rejet fulminant. Ces expériences ont permis de mieux comprendre l’immunité, la physiologie et les risques infectieux, mais ont aussi montré combien il reste difficile de parvenir à des greffes durables et sûres.

L’ère des porcs « humanisés »

Aujourd’hui, nous entrons peut-être dans une nouvelle ère. Les porcs « humanisés » utilisés pour la transplantation ne ressemblent plus à ceux de l’époque de Jaboulay : leur ADN est édité pour supprimer les principaux antigènes déclenchant un rejet immédiat et massif (le rejet hyperaigu). D’autres modifications rendent leurs organes plus compatibles avec la physiologie humaine.

Malgré ces avancées, plusieurs défis demeurent. Le rejet par les anticorps reste possible, même après ces corrections génétiques, car le système immunitaire peut encore identifier des différences subtiles. À cela s’ajoutent des incompatibilités physiologiques : un rein de porc ne gère pas exactement la coagulation sanguine comme un rein humain, et il ne produit pas l’urine de la même manière, ce qui complique l’intégration. Un autre enjeu majeur est le risque infectieux. Même si l’élevage sous haute surveillance réduit fortement ce danger, il existe toujours la possibilité de transmission de virus porcins ou de rétrovirus intégrés dans le génome du porc, appelés rétrovirus endogènes. Enfin, les immunosuppresseurs modernes — indispensables pour empêcher le rejet — ont rendu ces essais possibles. Mais leur utilisation prolongée fragilise l’organisme : risque accru d’infections, de cancers, et d’effets toxiques sur différents organes. C’est, encore aujourd’hui, l’une des limites majeures de cette approche.

Des organoïdes à la bio-impression 3D

Les xénogreffes ne sont pas la seule piste pour répondre à la pénurie d’organes. Des chercheurs travaillent par exemple sur les organoïdes rénaux, de petits « mini-reins » cultivés à partir de cellules souches pluripotentes, qui pourraient un jour remplacer une partie d’un rein défaillant. D’autres explorent les matrices acellulaires : on retire toutes les cellules d’un organe animal pour ne conserver que son échafaudage biologique, que l’on recolonise ensuite avec des cellules humaines afin d’obtenir un organe plus compatible. La bio-impression 3D, encore au stade expérimental, vise quant à elle à fabriquer couche par couche des tissus vivants capables de remplir certaines fonctions. Enfin, une autre stratégie cherche à induire une tolérance immunologique : plutôt que de bloquer le rejet à coups de médicaments, il s’agit de « rééduquer » le système immunitaire, en combinant une transplantation d’organe avec une greffe de moelle osseuse pour que l’organisme considère l’organe greffé comme le sien.

Prudence néanmoins : l’exemple récent montre que la xénogreffe peut prolonger une vie de manière encore anecdotique lorsqu’aucune autre option n’est disponible, mais elle n’est pas encore prête à remplacer la greffe humaine standard. L’enjeu est de proposer à chaque patient une solution fiable, sûre et durable et, pour cela, la recherche doit se poursuivre sur plusieurs fronts.

En attendant, la pénurie d’organes continue d’interroger notre solidarité. Huit Français sur dix se déclarent favorables au don après leur mort. Mais, en pratique, l’opposition des proches au moment du décès va souvent à l’encontre de cette volonté.

L’article Pénurie d’organes : l’espoir des xénogreffes est apparu en premier sur Les Électrons Libres.

Reçu hier — 14 septembre 2025

Qu’est-ce qui est apparu en premier ? Ariane 6 ou Lucy l’australopithèque ?

14 septembre 2025 à 16:02

Le site Wikipédia propose sur son application mobile un petit jeu pour tester vos connaissances. Vous devez trouver ce qui est apparu dans l'histoire en premier entre deux évènements survenus à la même date. Ce n'est pas si facile que cela.

+1 € et +2€ par mois : Disney+ va vendre ses forfaits un peu plus chers

12 septembre 2025 à 15:35

Disney procède ponctuellement à des révisions de ses prix pour sa plateforme de streaming Disney+. Une hausse est en train de se déployer, avec des augmentations d'un ou deux euros selon les forfaits en pleine période de promotion pour la plateforme.

Le nouveau film Super Mario Galaxy dévoile sa première image

12 septembre 2025 à 13:24

À l'occasion d'un direct célébrant aussi les 40 ans de Mario, Nintendo a communiqué un peu plus sur le prochain film d'animation mettant en scène le célèbre plombier moustachu. Le film, appelé Super Mario Galaxy Le Film, est attendu pour avril 2026.

Mauvaise nouvelle pour les iPhone 17 Pro, nouveautés Apple et grand final de Downton Abbey — le récap’ de la semaine

14 septembre 2025 à 04:30

Qui dit keynote de rentrée, dit semaine Apple. Vous avez été nombreux et nombreuses à nous suivre pour notre premier live et vous avez également découvert avec nous les limitations de l'iPhone 17 Pro en France, privé de quelques mAh de batterie.

Reçu avant avant-hier

+1 € et +2€ : Disney+ se décide à vendre ses forfaits un peu plus chers

12 septembre 2025 à 15:34

Disney procède ponctuellement à des révisions de ses prix pour sa plateforme de streaming Disney+. Une hausse est en train de se déployer, avec des augmentations d'un ou deux euros selon les forfaits en pleine période de promotion pour la plateforme.

[$] Creating a healthy kernel subsystem community

Par :jake
12 septembre 2025 à 15:50
Creating welcoming communities within open-source projects is a recurring topic at conferences; those projects rely on contributions from others, so making them welcome is important. The kernel has, rather infamously over the years, been an oft-cited example of an unwelcoming project, though there have been (and are) multiple efforts to change that with varying degrees of success. Hans de Goede talked about such efforts within his corner of the kernel project in a talk (YouTube video) at Open Source Summit Europe.

C’est une première, un navire de guerre japonais tire avec son canon électromagnétique sur un navire

12 septembre 2025 à 14:08

canon électromagnétique

La marine japonaise a effectué un tir d'essai avec un canon électromagnétique contre un autre navire, vidé de ses occupants. C'est la première fois que Tokyo teste un tir depuis un navire contre un autre bâtiment.

C’est la toute première image du film Super Mario Galaxy

12 septembre 2025 à 13:23

À l'occasion d'un direct célébrant aussi les 40 ans de Mario, Nintendo a communiqué un peu plus sur le prochain film d'animation mettant en scène le célèbre plombier moustachu. Le film, appelé Super Mario Galaxy Le Film, est attendu pour avril 2026.

« Nous ne céderons pas », Macron ordonne de déployer 3 avions Rafale en Pologne après l’incursion de drones russes

12 septembre 2025 à 09:58

Rafale Pologne

L'incursion d'une vingtaine de drones russes en Pologne a déclenché une réaction de défense de l'OTAN pour les abattre, mais aussi pour renforcer le flanc est de l'Europe. La France annonce la mobilisation de trois avions de combat Rafale.

Trois Rafale français déployés en Pologne après l’incursion de drones russes

12 septembre 2025 à 09:57

Rafale Pologne

L'incursion d'une vingtaine de drones russes en Pologne a déclenché une réaction de défense de l'OTAN pour les abattre, mais aussi pour renforcer le flanc est de l'Europe. La France annonce la mobilisation de trois avions de combat Rafale.

La France déploie trois avions de combat Rafale pour protéger l’Europe

12 septembre 2025 à 09:57

Rafale Pologne

L'incursion d'une vingtaine de drones russes en Pologne a déclenché une réaction de défense de l'OTAN pour les abattre, mais aussi pour renforcer le flanc est de l'Europe. La France annonce la mobilisation de trois avions de combat Rafale.

La France déploie trois Rafale pour protéger l’Europe

12 septembre 2025 à 09:56

Rafale Pologne

L'incursion d'une vingtaine de drones russes en Pologne a déclenché une réaction de défense de l'OTAN pour les abattre, mais aussi pour renforcer le flanc est de l'Europe. La France annonce la mobilisation de trois avions de combat Rafale.

❌