Vue normale

Reçu aujourd’hui — 10 octobre 2025

Minix Elite EU715-AI : le MiniPC Meteor Lake-H baisse de prix

10 octobre 2025 à 11:43

Mise à jour : Le Minix Elite EU715-AI vient de subir une cure de tarif. Son prix public annoncé en avril m’avait fait lever les sourcils puisqu’il plaçait l’engin à la même hauteur que des marques internationales classiques. C’est désormais du passé avec une baisse importante des prix. La version Core Ultra 7-155H en 32 Go / 1 To était lancé à 1200$ HT ! Soit 1037€ au cours du jour. Un prix Hors Taxes qui devenait 1240€ TTC environ une fois importé. 

Je ne sais pas si la mayonnaise n’a pas pris ou si ce tarif officiel indiqué était là pour valider une certaine qualité du produit, mais aujourd’hui, on découvre cet engin pour bien moins cher. Stocké en Europe chez Geekbuying, il est listé à 949€ sur ses pages et bénéficie du code promo NNNFRME715 qui le fait baisser de 160€ pour tomber à 789€ TTC. La livraison est gratuite et prendra une semaine au maximum. Un bien meilleur tarif pour ce modèle musclé et évolutif. J’ai ajouté un MiniScore pour l’engin en bas du billet.

Voir l’offre chez Geeksbuying

Billet du 18/04/2025 : Que se passe-t-il avec ce constructeur ? La sortie des Minix Elite juste après l’annonce des nouveaux modèles Z97 est assez inhabituelle chez Minix. D’habitude, non seulement la marque sort peu de modèles, mais en plus, elle a tendance à ne proposer que des évolutions de ses machines et non pas de nouveaux châssis.

Puis, coup sur coup, deux minimachines sortent la même semaine. Le Minix Elite EU715-AI qui embarque un processeur Core Ultra 7 155H et le EU512-AI sous Core Ultra 5 125H. Des engins pas inintéressants, assez évolutifs même s’ils sont proposés à des tarifs qui font un peu peur. Le modèle Core Ultra 7 est annoncé à 1204$ dans une version 32 Go DDR5-5600 et 1 To de stockage M.2 2280 NVMe PCIe 4.0 x4. Le modèle Core 5 est listé à 900$ en version 16/512 Go avec des composants de mêmes catégories.

Le Core Ultra 7 155H est un 16 cœurs composé de 6 cœurs Performances et 8 Coeurs Efficients en plus de 2 cœurs Super Efficients pour un total de 22 Threads. Il tourne en fréquence à 4.8 GHz en mode Turbo maximal et embarque 24 Mo de cache. Son TDP de base est de 28 w pour un maximum de 115 w en mode turbo. Il embarque un processeur Intel Arc avec 8 cœurs Xe et une fréquence de 2.25 GHz.

La mémoire vive est montée sur deux slots SODIMM de DDR5-5600 pour un maximum de 96 Go. La partie stockage est confiée à un SSD de 2 To intégré à un des deux ports M.2 2280 NVMe PCIe 4.0 x4 disponibles. On pourra donc faire évoluer la capacité de l’engin à 8 To.

La connectique est très complète avec, en face avant, un Thunderbolt 4, deux USB 3.2 Type-A et un jack audio combo 3.5 mm. Et sur la partie arrière, deux ports Ethernet 2.5 Gigabit, un USB 3.2 Type-A supplémentaire, un DisplayPort 1.4, un HDMI 2.1 et un USB 3.2 Type-C avec fonction d’alimentation Power Delivery 3.0 et DisplayPort 1.4.

Les Minix Elite pourront donc piloter quatre affichages UltraHD en simultané. Le tout dans un châssis de 6.95 cm d’épaisseur pour 13.88 cm de large et 14 cm de profondeur. Un module sans fil Wi-Fi6E et Bluetooth 5.3 sera également intégré et un Antivol type Kensington Lock est visible. L’engin pourra se fixer en mode VESAau dos d’un écran. Le Minix Elite EU715-AI mesure 13.88 cm de large pour  14 cm de profondeur et 3.95 cm d’épaisseur.

A noter que l’alimentation de ces machines se fera via le connecteur USB Type-C avec un chargeur externe 100 watts en 20V et 5A. Difficile néanmoins de justifier ces tarifs, je suppose que cela est lié à une cible professionnelle visée par Minix. Le niveau de performance des puces est évidemment élevé et tous les usages classiques, même le jeu 3D récent en définition moyenne et en 720 ou 1080p sera possible avec le circuit Intel Xe embarqué. Cela n’empêche pas l’engin de se positionner en concurrence directe d’acteurs comme Asus, HP ou MSI niveau tarif. Une mission difficile.

 

Minix Elite EU715-AI : Core Ultra 7-155H – 32 Go / 1 To  – Windows 11
Mini-Score : B Mini-Score : B + conception originale
+ distribution certifiée
+ expédition Europe
+ évolutions techniques possibles
+ accès simple aux composants
+ connectique complète
+ livré prêt à l’emploi

– garantie 1 an
– boitier plastique

Minix Elite EU715-AI : le MiniPC Meteor Lake-H baisse de prix © MiniMachines.net. 2025

Onyx BOOX P6 Pro : la liseuse de poche qui embarque la 5G passe à la couleur

10 octobre 2025 à 10:56

Il y a un an presque jour pour jour, la version non pro de ce modèle débarquait en Wi-Fi et en niveau de gris. Aujourd’hui la Onyx BOOX P6 Pro se dévoile en proposant à la fois un écran couleur E Ink mais également une connectivité 5G avec un emplacement pour une carte SIM.

La Onyx BOOX P6 Pro garde son format « poche » avec 16.18 de haut pour 8.16 cm de large et 8.85 mm d’épaisseur. Elle pèse 175 g et propose une dalle de 6.13  pouces de diagonale en 1684 x 824 pixels. La densité change comme toujours entre son mode niveaux de gris qui affiche en 300 ppp et l’affichage couleur moitié moins dense. Elle propose un éclairage frontal et son encre Kaleido 3 permettra de consulter des images et autres documents en couleurs.

Mieux encore, la liseuse proposera un pilotage complet au stylet actif ce qui la rendra exploitable pour de la prise de notes format carnet. La surface de l’écran est désormais recouverte d’un film en verre plus résistant. Le dos de l’engin est toujours texturé d’une surface imitant un tannage de cuir. 

Toujours pilotée par une solution Android largement retravaillée sous le nom de Boox OS 4.1, la liseuse propose 8 Go de mémoire vive et 128 Go de stockage de base. Un lecteur de cartes MicroSDXC permettra d’ajouter une carte pouvant aller jusqu’à 2 To sur le même support que la carte SIM embarquée. 

On retrouvera également un capteur photo dorsal de 16 Mégapixels accompagnée d’une LED Flash qui sera parfait pour des usages documentaires comme capturer un plan, une carte ou un texte pour l’afficher ensuite à l’écran. La Onyx BOOX P6 Pro devrait supporter des applications tierces et il est donc possible qu’elle s’ouvre à des solutions de reconnaissance de caractères ou à des applications de navigation. Toutefois il n’est pas fait mention d’un GPS embarqué, tout au plus d’une formule Wi-Fi5 et Bluetooth 5.0. La puce embarquée étant un Snapdragon huit cœurs non détaillé, il y a de fortes chances qu’un module GPS soit présent. Ce qui en ferait une solution très intéressante pour se guider.

Des haut-parleurs stéréo sont présents et la batterie de 3950 mAh embarquée devrait offrir une autonomie classique pour un engin sous Android. L’avantage de l’écran E-Ink d’un point de vue consommation énergétique est bien présent même s’il ne devrait pas permettre de compenser la gourmandise du reste de la machine. Dépasser les deux à trois jours d’autonomie avec un modem 5G me parait difficile, il faudra donc l’éteindre entre les usages pour en profiter plus longtemps. La recharge et la communication se feront avec un port USB Type-C. Seul connecteur embarqué sur l’engin.

Dans la vidéo d’introduction, on peut voir la jeune femme passer un appel avec l’engin. Il s’agit d’un appel via une application qui utilise la 5G pour communiquer, il ne sera pas possible de passer des appels via le réseau téléphonique classique avec la liseuse.

Comme d’habitude, il faudra un peu de temps avant que la Onyx BOOX P6 Pro nous parvienne, le temps notamment de « parfaire » la traduction de son système. Aucune idée du prix en Europe, en Chine par contre elle est proposée à un prix public de 3299 Yuans soit 400€ environ, hors taxes.

Onyx BOOX P6 Pro : la liseuse de poche qui embarque la 5G passe à la couleur © MiniMachines.net. 2025

Reçu hier — 9 octobre 2025

Minisforum M1-1295 : un Core i9-12950HX dans un boitier épuré

9 octobre 2025 à 11:35

Le Minisforum M1-1295 est un MiniPC original puisque, contrairement à l’écrasante majorité des modèles actuels, il ne propose aucune connectique en façade. La marque a cherché à conserver une ligne épurée au maximum avec une surface uniforme en aluminium brossé.

Le constat n’est pas idiot, si on apprécie d’avoir beaucoup de connectique, il est vrai que dans beaucoup de cas, elle ne sert pas franchement tous les jours. Pour beaucoup d’utilisateurs donc, le fait de poser sur son bureau un objet plus neutre esthétiquement parce que dépourvu de connecteurs de formats différents en façade peut avoir du sens. On ne connecte pas forcément une clé USB tous les jours et pour le reste, une fois que c’est en place, cela ne bouge qu’assez peu.

Ici on retrouve donc sur le Minisforum M1-1295 une façade avant avec uniquement un bouton de démarrage rond et rien d’autre. Pas forcément des plus pratiques lorsqu’il s’agira de brancher un périphérique USB donc, mais pour un poste de travail standard, probablement largement exploitable. Toute la connectique se retrouve à l’arrière.

La marque a fait des choix étranges au premier abord, comme le fait de proposer trois sorties jack audio 3.5 mm. Un choix qui correspond aux cartes de format ITX et qui est corroboré par le positionnement vertical de certains composants comme la mémoire vive et un SSD visibles dans la vidéo plus haut. Ce choix de ports jack séparés a pourtant du sens dans le cadre d’une exploitation sédentaire. Avec une entrée micro et une entrée ligne d’un côté comme une sortie audio que l’on pourra diriger vers un amplificateur externe, le MiniPC sera parfait pour un usage lié à un système Hi-Fi. La prise jack casque micro classique pouvant être remplacée par une liaison Bluetooth.

Le nombre de ports USB est limité avec deux USB 3.2 Gen2 Type-A et deux USB 2.0 Type-A seulement. Suffisant pour des usages classiques sans être au niveau de formules intégrées dans des boitiers plus compacts. Un USB 3.2 Gen2 Type-C avec sortie vidéo DisplayPort et PowerDelivery 15 watts est aussi là pour connecter un éventuel hub. Une sortie vidéo HDMI 2.1 et un DisplayPort 1.4 sont visibles et l’engin pourra piloter jusqu’à trois écrans. Un port Ethernet 2.5 Gigabit sous chipset RTL8125 est visible et épaulera un module sans fil Wi-Fi6E et Bluetooth 5.2 MT79021. L’alimentation est assurée par un jack qui recevra du 19V en 6.32A et 300 watts. Enfin, un Antivol type Kensington Lock est visible.

On note le choix de placer le processeur sous la carte mère qui amène à positionner les évents d’aération sous les connecteurs. Pas souvent la meilleure idée puisque la chute des câbles empêche l’air chaud de s’évacuer facilement. Ici, il faut reconnaitre que la machine est suffisamment large et la connectique assez légère pour que cela ne se transforme pas en gros souci. Il faudra peut-être veiller à rassembler les câbles entre eux pour libérer le passage. À noter que ce Mini-PC ne propose pas de se monter en mode VESA.

Le Minisforum M1-1295 mesure 19.5 cm de large pour 19.3 cm de profondeur. L’engin mesure également 5.19 cm d’épaisseur. Une taille suffisante pour embarquer une carte mère au format Mini-ITX de 17 x 17 cm même si je n’ai pas de certitude à ce sujet. C’est en tout cas plus grand que les formules plus classiques de MiniPC généralement en dessous des 15 x 15 cm. La puce embarquée est une solution Intel Mobile de génération Alder Lake lancée en 2022. Un Core i9-23950HX composé de 16 cœurs répartis en 8 cœurs Performants et 8 Coeurs Efficients. Les cœurs P étant multithreads, la puce développe en tout 24 Threads au total. 

Le Minisforum M1-1295 profite de ses larges aérations sur les côtés

Point important à prendre en compte, le TDP de cette puce. Il oscille de 55 watts en fonctionnement de base à 157 watts en mode Turbo Max. Tout en assurant une puissance minimale de 45 watts. C’est à la fois beaucoup et assez peu. Beaucoup parce que pendant les brefs instants où la puce tournera à 157 watts il faudra encaisser la chaleur dégagée. Assez peu, car 45/55 watts dans une machine sédentaire plus de deux fois plus épaisse que les portables prévus pour ce type de puce mobile, c’est facilement gérable.

Le dispositif de dissipation est confié à une base de cuivre secondée par trois caloducs qui transportent la chaleur vers des ailettes. Le tout sera ventilé activement avec une prise d’air massive depuis les côtés alvéolés de la coque. La marque n’indique aucune mesure de bruit pour la minimachine.

La partie graphique du processeur est un Intel UHD de 12e Gen avec 32 Unités d’Exécution et une fréquence de 1.55 GHz. L’ensemble propose des performances très convaincantes pour tous types d’usages. Accompagné de deux slots SODIMM de DDR4-3200 et pouvant accueillir jusqu’à 96 Go de mémoire vive, la machine sera à même de lancer tout type d’applications classiques : bureautique, navigation, création 2D, retouche photos, modélisation 3D, programmation, montage vidéo et même jeu. Sans aller dans les performances les plus élevées sur ce dernier poste, j’ai déjà pu lancer de nombreux jeux avec cette puce sur une machine équipée de 16 Go de mémoire vive avec d’excellents résultats en FullHD.

Mais je suppose que ce que recherche le Minisforum M1-1295, c’est plutôt d’être à l’aise avec des applications métier. C’est la solution qu’un médecin posera sur son bureau pour piloter son logiciel de patientèle. Une minimachine aussi bien adaptée au métier d’avocat qu’à la comptabilité d’un artisan ou au travail quotidien en bureautique. Dans ces postes, pas besoin de fioritures, on appréciera la ligne épurée de l’engin, son encombrement réduit, ses performances et son prix.

La partie stockage, enfin, est confiée à un double port M.2 NVMe PCIe Gen 4.0 x4. Le premier sera équipé d’un SSD au format 2280 sur un support en slot. Quant au second, il pourra être installé en 2242, 2260 ou 2280 au choix sur un support horizontal classique. Les deux ports peuvent accueillir des SSD de 4 To chacun. Une version préactivée de Windows 11 sera installée sur le stockage. L’accès aux composants se fera par le dessus de l’engin, probablement en libérant le capot avec les quatre vis en dessous de la machine.

Disponible dès ce mois d’octobre dans la boutique française et depuis le stock européen de la marque, le M1-1295 est annoncé à 499€ en version 32 Go de mémoire vive et 1 To de stockage. Il est possible de le précommander dès maintenant et de bénéficier d’une remise de 25€ avec le code MSCB25 à entrer dans votre panier avant le paiement. Le prix de la machine tombe alors à 474€ et la livraison sera gratuite. 

Voir l’offre en ligne chez Minisforum

 

Minisforum M1-1295 : Core i9-12950HX – 32 Go / 1 To – Windows 11
Mini-Score : A Mini-Score : A + marque connue
+ distribution certifiée
+ garantie 2 ans
+ larges évolutions techniques
+ design original et épuré
+ performances solides
+ prêt à l’emploi

– pas de connecteurs en façade
– connectique limitée
– accès peu aisé aux composants

 

Minisforum M1-1295 : un Core i9-12950HX dans un boitier épuré © MiniMachines.net. 2025

Le AceMagic S3A Ryzen 9 8945HS à 374€ en format Barebone

9 octobre 2025 à 09:33

Si vous êtes à la recherche d’une base pour créer un MiniPC pas cher en recyclant de la mémoire SODIMM DDR5-5600 et un SSD M.2 2280 NVMe PCIe 4.0 x4 cette version du MiniPC AceMagic S3A est une affaire à suivre.

Le AceMagic S3A est un barebone, il est vendu directement par la marque sans mémoire vive, stockage ni, évidemment, système. Autrement dit, vous achetez une carte mère avec un processeur soudé et de la connectique entourée d’un boitier. Un boitier qui permet une mise à jour très facile puisque sa paroi droite se détache sans outils. Elle est accrochée par des aimants au châssis et découvre un double emplacement SODIMM DDR5-5600 pour grimper jusqu’à 96 Go de mémoire vive en double canal. En dessous, deux ports M.2 2280 en NVMe PCIe 4.0 et PCIe 3.0. Rajouter ces composants ne demandera donc même pas de sortir un tournevis. Une fois cette étape passée, il faudra ajouter un système : un Windows 11 si vous le désirez, mais aussi pourquoi pas une distribution Linux.

Le Ryzen 9 8945HS embarqué est un processeur de la génération Hawk Point construit sur une architecture Zen4 avec 8 cœurs et 126 Threads. Il embarque 24 Mo de mémoire cache et propose des fréquences allant de 4 à 5.2 GHz pour un TDP de 45 watts par défaut. La puce peut en effet être réglée de 35 à 54 watts suivant les besoins. La partie graphique est une solution Radeon 780M avec 12 Compute Units à 2.8 GHz. Il embarque également un petit NPU de 16 TOPS. Lancé en 2024, ce processeur reste une valeur sûre dans sa catégorie mobile.

Cette puce reprend à son avantage le système original de ce boitier générique particulier. Connu depuis plusieurs années, le concept de son usage est assez simple. Sur un ordinateur portable, on a plusieurs scénarios d’usages suivant que l’on soit sur secteur ou en mobilité. Le constructeur du portable peut décider de proposer des performances différentes suivant le moment où vous laissez votre machine sur secteur ou sur batterie. Sur secteur, elle consommera davantage et proposera de meilleures performances. Sur batterie par contre, on cherchera à limiter la consommation d’énergie pour augmenter l’autonomie. Le processeur peut donc passer de 35  à 54 watts, autour de son palier de départ de 45 watts. Cette possibilité est ici reprise avec un autre objectif. 

Chaque mode est identifié par une couleur de LED

Le AceMagic S3A propose une molette visible sur la face avant qui permet de régler cette puissance suivant trois modes. Un mode silence qui bridera la puce à 35 watts pour des activités légères comme la bureautique, le surf ou la lecture de médias. Un mode équilibré sur ses 45 watts d’origine pour tout faire. Et enfin, un mode performances qui poussera le Ryzen 9 à 54 watts pour en tirer le maximum de ses capacités. Pourquoi ne pas rester tout le temps à 54 watts ? Parce que outre la consommation en énergie, la puce va avoir tendance à chauffer plus. Et donc à nécessiter une ventilation plus importante. Comme on n’aura absolument pas besoin du mode le plus puissant dans la majorité des usages classiques, on sauvegardera ses oreilles du bruit de ventilation pouvant être exigé en mode performances. Parfait pour surfer, écrire des documents, faire sa compta ou regarder un film. Et quand on voudra le maximum de performances pour jouer, on mettra un casque sur ses oreilles et on poussera le mode performances.

On retrouve à bord de l’engin deux ventilateurs, le premier coiffe le processeur avec un système classique d’aspiration d’air frais au travers d’ailettes métalliques pour refroidir un liquide caloporteur contenu dans des tubes en cuivre. L’évaporation et la condensation du liquide transportant la chaleur depuis le processeur avant de la transmettre aux ailettes. Cela permet de refroidir efficacement un circuit dans un faible volume. C’est la vitesse de rotation de ce ventilateur qui sera modifiée. Elle pourra atteindre 40 à 41 dB au pire. Un second ventilateur fonctionnera à plus petit régime en se positionnant face aux slots de mémoire et de stockage.

La connectique est très complète avec en face avant, sous la molette, un USB4 proposant une sortie DisplayPort 1.4 et une alimentation PowerDelivery, deux ports USB 3.2 Type-A Gen-2 et un jack audio combo 3.5 mm.

A l’arrière, on retrouve 4 ports USB 3.2 Gen-1 Type-A, un Ethernet 2.5 Gigabit, une sortie DisplayPort 2.0 et un HDMI 2.0. On retrouve enfin une entrée jack d’alimentation et un Antivol type Kensington Lock. Le MiniPC embarque également un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 pour des connexions sans fil rapides.

Cette version nue, sans mémoire ni stockage est proposée à 524€ et le site propose un code pour faire baisser ce tarif à 374€. En ajoutant ACE150B à votre panier, le prix est en effet réduit de 150€. 

Avec 16 Go de mémoire vive et un petit SSD NVMe, ce type de configuration sera à même de faire beaucoup de choses : bureautique, surf en ligne, programmation, modélisation 3D, retouche d’image, montage vidéo, musique et évidemment du jeu dans des proportions assez impressionnantes. Le Ryzen 9 8945HS est un excellent processeur qui se comporte très bien dans toutes les tâches. L’engin est stocké en Europe et sera livré en quelques jours.

Les modèles équipés de mémoire vive sont par ailleurs proposés avec cette promotion. Ainsi on retrouve une version 32 Go de DDR5 et 1 To de stockage NVMe à 710€ – 150€ = 560€. La version la plus haut de gamme en 64 Go de DDR5 et 1 To de stockage sur SSD est à 754€ – 150€ = 604€. Les versions complètes sont livrées avec une licence de Windows 11.

Voir l’offre sur Acemagic.eu

 

AceMagician S3A : Ryzen 9 8945HS – 0 Go / 0 Go 
Mini-Score : C Mini-Score : C + distribution certifiée
+ évolutions techniques possibles
+ accès très simple aux composants
+ connectique récente
+ scénarios d’usages
+ prix très intéressant en barebone

– construction tierce et design partagé
– garantie limitée
– faible support logiciel
nécessite une réinstallation système
– design peu discret
– audible en calculs lourds (38 à 42 Db)

 

Le AceMagic S3A Ryzen 9 8945HS à 374€ en format Barebone © MiniMachines.net. 2025

Reçu avant avant-hier

Windows 11 sous compte local : mission quasi impossible

8 octobre 2025 à 14:31

Il y a plein d’excellentes raisons qui font qu’on préfère utiliser Windows avec un compte local plutôt que de montrer patte blanche à Microsoft en se connectant à ses services. L’éditeur voit des machines sans compte Microsoft comme des engins mal configurés. On y voit plutôt des engins moins susceptibles de leur rapporter plus de bénéfices.

La première raison de ne pas vouloir de compte Microsoft, et la plus évidente, c’est que l’utilisateur n’a pas forcément d’accès à Internet. Tout le monde n’a pas besoin d’un accès à Internet et surtout toutes les machines n’ont pas la vocation d’être connectées. Empêcher l’utilisateur qui s’offre un ordinateur avec Windows de pouvoir l’utiliser parce qu’il n’a pas accès à Internet est assez compliqué à justifier. Je peux tout à fait utiliser un MiniPC pour piloter une machine, faire du traitement de texte ou installer mon jeu préféré.

La seconde raison qui touche plus de monde, c’est qu’une fois dûment identifié par Microsoft, on s’en prend plein la gueule. De la pub, des news people, des applications, de la météo qui vous géolocalise, des indices boursiers, des contenus dont on ne veut pas. Des jeux qu’on ne toucherait pas avec un bâton et des liens vers des services débiles qui s’immiscent sur votre bureau, ralentissant votre système. Des contenus soi-disant pensés pour nous intéresser mais qui, par un renversement logique très classique de notre monde moderne, semblent surtout intéresser les annonceurs. Personnellement, je n’ai pas besoin de contenus qui viennent me déconcentrer quand je travaille. Par contre, une fois identifié, Microsoft peut tout à fait me catégoriser finement et vendre mon profil à des marques qui vont estimer que me parler de leurs produits est censé m’intéresser.  

Pas plus que l’incitation à m’abonner au Pass XBox Games ou à télécharger une version de Microsoft Office ou encore à stocker chez Microsoft OneDrive ne vont m’intéresser d’ailleurs. Je n’achète pas un panneau publicitaire, mais bien un système d’exploitation.

Enfin, et c’est mon cas, utiliser des machines sans compte Microsoft me permet une gestion plus aisée. Je co-gère un parc de multiples machines sous Windows au sein de l’association dont je suis membre2. Machines que l’on confie à des enfants pour leur apprendre la programmation, la 3D, le montage vidéo entre autres. Et toutes les machines sous Windows sont installées avec un compte local. C’est plus pratique, plus simple et cela évite d’exposer des enfants à des applications de rencontre ou autres starlettes en bikini. Cela évite également de se farcir des mises à jour indésirables.

Et surtout, Windows fonctionne très bien avec un compte local. Microsoft a beau dire que cela joue sur la sécurité, il n’en est rien. On peut très bien se connecter après l’installation et procéder aux mises à jour de sécurité sans se taper la pub qui emballe le service.

Ceux qui pensaient passer encore une fois par la fameuse ligne de commande oobe\bypassnro ne peuvent déjà plus compter dessus. Pire encore, les éléments présents dans le registre pour outrepasser l’obligation d’un compte local ont été supprimés. Tout est fait pour suivre le chemin optimisé tracé par Microsoft. Mais il faut comprendre que cette optimisation n’a pas pour objet de vous rendre service mais plutôt d’être le plus rentable possible. Quitte à pourrir votre expérience avec la machine et le système d’exploitation que vous avez payé.

Dernière solution, Rufus ! Le logiciel de préparation de clés USB pour installer, entre autres, Windows 11, permet de faire sauter cette obligation depuis sa version 3.19. Je m’en vais refaire ce que j’ai fait du temps de Windows XP (pour d’autres raisons). Je m’en vais acheter une clé USB à 10€ et installer dessus une image générée par Rufus d’une solution Windows 11 installable sans compte Microsoft. Et la garder précieusement dans un coin pour installer toutes les machines que j’ai besoin d’installer sous Windows sans me casser la tête. Quitte à faire de longues mises à jour a posteriori. Je préfère cela plutôt que de me fader le contenu MSNesque que Microsoft tente de me faire avaler dans une barre de tâche avant que je réussisse a le désactiver.

Windows 11 sous compte local : mission quasi impossible © MiniMachines.net. 2025

Synology revient en arrière : les disques tiers à nouveau acceptés

8 octobre 2025 à 13:07

Le virage à 180° de Synology rappelle l’évidence, malgré toute la volonté du monde de confiner les utilisateurs dans le moule qu’on veut leur laisser, c’est lui qui décide au final ce qu’il achète ou non.

Synology a donc décidé de revenir en arrière sur sa décision très polémique d’enfermer les utilisateurs dans son écosystème. Pour résumer le précédent épisode, un génie du marketing chez Synology a dû se dire qu’en forçant les clients qui achètent ses NAS à acheter aussi ses stockages, la marque pouvait : primo vendre plus de stockages. Deuzio, les vendre beaucoup plus chers que les concurrents. Petit bémol dans ce plan génial, la feuille de calcul ne prend pas en compte les comportement des acheteurs.

Acheteurs qui, en voyant ces nouvelles restrictions et l’impact que cela aurait sur leurs finances, ont décidé soit d’attendre avant d’investir, soit de se tourner vers d’autres marques. Synology n’étant plus vraiment seul sur le marché. Les baisses des ventes sur 2025 ont été assez marquantes pour que la société fasse le choix d’une mise à jour supprimant cette obligation de passer par leurs stockages. La levée de boucliers des utilisateurs, des testeurs et autres médias a été sans équivoque. Les acheteurs de NAS qui n’étaient pas coincés par une politique d’entreprises les obligeants à choisir du Synology pour des raisons techniques ont souvent décidé de jeter l’éponge et de partir voir ailleurs.

Les propriétaires de NAS DS925+, DS1825+ et DS425+ pourront à nouveau employer des disques Seagate, par exemple, sans voir leur interface leur expliquer que non, que Synology ne veut pas, parce que… parce que… on ne sait pas trop. La mise à jour vers la version 7.3 de DSM supprimera la limitation et les stockages mécaniques comme les SSD 2.5″ d’entreprises tierces pourront à nouveau être utilisés. L’ensemble des fonctions de suivi des disques et d’alertes est totalement restauré même si votre stockage vient de WD ou Seagate.

Je me demande dans quelle mesure ces marques, qui fournissent Synology en disques durs avant qu’elle-même les remarque avec son logo, n’ont pas non plus exercé une certaine pression sur le fabricant de NAS. Par exemple en augmentant à leur tour leurs tarifs pour créer une distance disproportionnée entre les stockages « Synology » et les leurs. Ce qui aurait encore plus entrainé les utilisateurs finaux à partir ailleurs. Rappelant au passage que Syno ne fabrique pas les disques qu’elle prétend pouvoir vendre en forçant la main de ses clients. Avec ce changement de politique, Syno va devoir se bagarrer à armes égales avec ses propres fournisseurs pour séduire ses clients.

Le mal est fait ?

Synology a toujours été apprécié pour la qualité de son matériel, mais également pour sa suite logicielle. Je suppose que de nombreux acheteurs seront ravis de ce changement de direction à 180°. Ils pourront retrouver leurs habitudes. Mais pour d’autres, la tentative avortée de coincer ses clients dans son parc à un goût déjà trop amer. Outre le fait que beaucoup se tournaient déjà vers des solutions concurrentes provenant des nombreux acteurs désormais présents sur le segment, d’autres ont décidé de prendre le taureau par les cornes. Énormément de lecteurs confirment une tendance de fond qui consiste dorénavant à choisir son système. À acheter un engin sur une base de PC classique avec des baies de stockage pour pouvoir installer la distribution spécialisée qui leur convient le mieux.

La politique des 20 centimes d’économie de licence pour le transcodage des CODEC HEVC, AVC et VC-1 se poursuit.

Comment une économie de 20 centimes rendent les NAS Synology tout nuls

Source : NASCompares

Synology revient en arrière : les disques tiers à nouveau acceptés © MiniMachines.net. 2025

Arduino Uno Q : une concurrente pour Raspberry Pi

8 octobre 2025 à 11:15

Avec le rachat d’Arduino par Qualcomm, les lignes vont certainement bouger. La carte Arduino Uno Q débarque et se positionne frontalement face aux solutions Raspberry Pi. Avec des arguments de poids : prix, capacités et environnements.

Au recto, le SoC Qualcomm QRB2210, à gauche le module sans fil et son antenne

Pendant que les avocats des deux parties négociaient ce rachat et les modalités qui en découlent d’un point de vue gouvernance. Les ingénieurs d’Arduino et de Qualcomm se réunissaient pour définir la génétique de la nouvelle carte Arduino Uno Q. Un ADN qui emploie une double hélice composée d’un Soc Qualcomm Dragonwing QRB2210 et un microcontrôleur externe, un STM32U585. Il peut sembler étrange de faire appel à deux composants principaux pour une seule carte étant donné la simplicité de création d’un microcontrôleur face aux puces que Qualcomm est capable de proposer. Mais c’est en réalité très logique puisque les deux entités ont des fonctions très différentes. 

Au verso, le STM32U585 et la seconde paire de broches

Le QQRB2210 est un SoC ARM classique sur une base de quatre cœurs Cortex-A53 capables de grimper à 2 GHz. Son circuit graphique est sans surprise un Adreno 702 qui peut atteindre 845 MHz. Qualcomm met l’accent sur les capacités de vision de sa solution avec un ISP sur 18-bits qui pourra prendre en charge un capteur d’images 25 Mégapixels ou  deux solutions 13 Mégapixels. De quoi mieux comprendre son environnement en robotique.

Le petit STM32U585 est une solution ARM monocœur en Cortex-M33 à 160 Mhz. Il serait probablement possible de créer une puce unique avec des chiplets combinant les deux univers sur un seul DIE, mais ce serait d’abord affreusement cher à produire et ensuite très « figé » dans le temps. Rien n’empêche un jour Arduino/Qualcomm de changer de composants et cette implantation en deux éléments facilitera cette tâche.

Arduino Uno Q : « From blink to think »

Sur la page de Qualcomm concernant la carte Arduino Uno Q, on peut lire cette devise, qu’on peut traduire par quelque chose comme « De clignoter à penser ». C’est un message très clair pour tous ceux qui ont déjà posé une carte Arduino devant eux et ouvert un manuel pour apprendre à s’en servir. Le tout premier exercice que l’on réalise est toujours le même. Pour comprendre comment fonctionne la structure de la programmation de cet outil, on suit un exemple simple, qui consiste à faire clignoter une LED avec la commande « blink« . Avec cette phrase, la carte propose déjà son programme. Passer des montages simples et classiques à des possibilités plus impressionnantes. On peut en effet lire le « blink » renvoyant comme un « réflexe instantané » à l’inverse d’un « think » qui renvoie à des réflexions plus profondes. Cela n’a l’air de rien, mais c’est un message très clair qui ouvre Arduino vers une nouvelle dimension d’usages.

Les cartes classiques de la marque ont été pensées pour proposer une base de travail abordable et simple d’approche pour initier les gens à toutes sortes de créations. Cette idée a fait le succès de la marque qui a trouvé un écho favorable autant chez les utilisateurs les plus chevronnés que chez les débutants. Avec une carte Arduino et un tout petit peu de matériel électronique, il est possible de concevoir des centaines de montages simples en robotique, en domotique, en IoT. Un enfant en primaire peut facilement construire une vraie batterie de détecteurs variés et comprendre très facilement comment les programmer avec une de ces cartes.

Impossible par contre d’aller plus loin. On reste sur une solution de microcontrôleur qu’on programme en amont avec des ordres simples. Si le détecteur détecte alors réagit comme cela. Par exemple, si un capteur de lumière capte la tombée de la nuit on demandera à Arduino de réagir en actionnant un circuit qui allumera la lumière. Au-delà de ce type d’usages, il existe également une foule d’exploitations plus complexes avec diverses variables plus complexes néanmoins la structure est toujours assez basique. 

La carte Arduino Uno Q change de dimension en proposant la prise en charge d’un système d’exploitation Linux. Au même titre qu’un Raspberry Pi par exemple. En combinant le contrôleur d’un côté et une puce capable de faire tourner un système de l’autre on peut varier les usages de ce contrôleur à l’infini. Non seulement réagir à ce que détectent des capteurs mais conditionner cette réaction à d’autres éléments, internes ou externes. Ce n’est pas le premier intégrateur à proposer des solutions de ce type, d’autres existent déjà sur le marché avec des puces ARM, RISC-V ou x86 : les cartes BeagleBoard proposent ce genre de carte sous SoC ARM ou RISC-V.  Des solutions signées LattePanda ou Radxa proposent la même chose avec une puce Intel et un RP2040.

Arduino Pro Portenta X8

Arduino lui même a proposé des cartes de ce type avec la Arduino Pro Portenta X8 équipée d’une puce ARM capable de piloter une solution Linux et d’un microcontrôleur en soutien. Avec toutefois un bémol pour cette dernière, son tarif élevé, puisque la marque l’orientait pour un marché industriel uniquement : la carte Arduino Pro Portenta X8 est proposée à 223€.

On comprend donc ici tout l’enjeu de cette nouvelle voie tracée par la société bicéphale : Arduino UNO Q veut réunir les deux mondes pour un prix plus abordable. Lui offrir un support Linux complet avec le support de Debian 13 et Yocto sans perdre le riche héritage Arduino classique avec une prise sur le réel au travers de son contrôleur : des muscles et un cerveau.

Un équipement plus communicant

Cette ouverture sur le monde se fera aussi au travers d’un support vers l’extérieur. La carte embarque un module Qualcomm WCN3980 en Wi-Fi5 et Bluetooth 5.1 avec une antenne intégrée. S’alimentera avec un port USB 3.1 Type-C pour une exploitation facile sur batterie mais également pour une connexion plus aisée à d’autres périphériques. Avec un dock adapté, on pourra retrouver des ports USB, des sorties vidéo, de la connectivité réseau Ethernet et autres prises jack, webcams et lecteurs de cartes. Il sera par ailleurs possible d’alimenter la carte en 5V via ses brochages.

Le SoC Dragonwing QRB2210 sera épaulé par de la mémoire vive en LPDDR4 de 2 à 4 Go et d’un module de stockage soudé allant de 16 à 32 Go en eMMC non détaillé. Arduino met en avant le fait que sa solution n’aura pas besoin d’une carte MicroSD pour fonctionner mais semble oublier que cela oblige à se cantonner à 32 Go de stockage maximum3

Le format Qwiic

On retrouve autour de la carte les brochages UNO habituels avec les entrées et sorties classiques. Un connecteur au format Qwiic, développé par Sparkfun, très pratique pour du prototypage aisé ou avec des plus petits.  Deux connecteurs MIPI-CSI permettront à la carte de voir le monde avec des capteurs d’image. Un MIPI-DSI sera également présent pour de l’affichage externe.

Un point très intéressant proposé par la carte est dans la présence d’une matrice de LEDs assez complète pour diffuser des messages lisibles. Avec 8 rangées de 13 LEDs, il est possible de faire défiler du texte, d’afficher des icônes compréhensibles, ce qui va permettre un dialogue visuel entre la carte Arduino UNO Q et un utilisateur. Cela peut sembler assez gadget, mais cela fonctionne extrêmement bien en termes d’apprentissage. On a connu le même système de LEDs embarquées sur les cartes micro:bit par exemple et beaucoup d’usages ont été faits des petites LEDs que la carte proposait dans son dos.

Le tout entre sur une carte de 6.88 cm de large pour 5.33 cm de profondeur. L’ensemble est proposé en Open-Hardware du moins pour la partie technique de la carte. Les puces sont évidemment protégées par leurs créateurs. On retrouve ainsi le détail de l’ensemble dans une documentation très complète. La carte Arduino UNO Q est proposée à 39€ en version 2/16 Go et sera vendue à 53€ en Novembre en version 4/32 Go. Une carte Raspberry Pi 5 en version 2 Go sans stockage est proposée à 55€, une version 4 Go est à 67€.

 

Quel avenir pour cette carte ?

Avec un parc installé comprenant des dizaines de millions d’utilisateurs, une présence remarquable dans les secteurs de l’industrie et de l’éducation, l’avenir est rose sur le papier. On imagine facilement qu’au vu des tarifs demandés, quantité de développeurs et hobbyistes de tous poils vont avoir envie de tester la UNO Q pour voir ce qu’il est possible de faire avec. Des aficionados des solutions Raspberry Pi vont également chercher a se frotter à l’appareil pour se faire un avis.

Le prochain cap à passer pour la solution sera précisément dans l’accueil de tous ces curieux. Comment ce produit et son nouveau système de développement vont séduire les utilisateurs. Arduino App Lab, l’environnement de programmation dédié, a évolué pour prendre en charge plus de choses et notamment l’arrivée de Linux et de l’IA en plus du très classique développement sous Python.

Je ne sais pas ce qu’en penseront mes lecteurs mais, pour ma part, j’ai senti un net désintérêt ces derniers mois pour les solutions Raspberry Pi. Certains utilisateurs qui y voyaient simplement un « ordinateur pas cher » en sont « revenus ». Trouvant plus de puissance pour un prix équivalent du côté des MiniPC Intel Nxxx. Ceux qui cherchaient un Raspberry Pi pour des montages dédiés sont évidemment toujours là, mais les créations originales ont baissé en quantité. Il fût une époque ou pas une semaine ne passait sans qu’un projet m’enthousiasme assez pour passer deux heures à rédiger un compte rendu sur le blog. Je ne suis pas le seul à avoir ressenti cette baisse d’intérêt. Plusieurs sites anglophones ont eu la même réaction. Certains ayant même fait disparaitre la rubrique Raspberry Pi autrefois visible sur leur page d’accueil. Les plateformes dédiées comme Reddit croulent depuis toujours plus sous les bugs que les développements originaux mais la proportion de messages interessants est désormais vraiment réduite. Le mouvement de la fondation Raspberry Pi en boite côté en bourse avec un nez rouge pour dire qu’elle aime les enfants a également eu des effets sur son public.

Est-ce que la solution Arduino Uno Q va reprendre ce flambeau ? Ou va-t-elle subir le même marasme ? Difficile à dire aujourd’hui. Qualcomm semble compter sur l’IA pour tirer son épingle du jeu. Le nouvel environnement de programmation (sous licence GPL 3.0) va proposer d’intégrer très facilement des modèles d’IA dans son code. Avec ces éléments déjà entrainés à des tâches, il sera bien plus facile de piloter ce genre d’outils. De la reconnaissance d’objets par exemple ou des mots clés pour réaliser des tâches. On imagine qu’on pourra passer d’une chatière connectée qui réagit à la présence d’une puce RFID sur le collier de Minouche à l’ouverture de la même chatière grâce à la détection de Minouche. D’une lampe qui s’illuminait au bruit d’un claquement de main à la même lampe qui va reconnaitre une phrase dédiée.

Ces usages locaux, par exemple détecter un « trou » dans un stock pour alerter le gestionnaire et lancer le réapprovisionnement, sont utiles. Le fait de les rendre accessibles à de petits budgets sans se casser la tête à les programmer ni passer par un service dans les nuages est un gros point positif. Si la partie logicielle et la partie matérielle se rejoignent autour d’usages demandés et faciles d’accès, la solution aura un futur.

Il faut absolument que Arduino propose un environnement et un accueil au niveau pour que la mayonnaise prenne. Le premier réflexe des utilisateurs chevronnés à l’arrivée de Qualcomm dans l’équation n’est pas forcément très positif. Si le papa des Snapdragons propose sa force de communication et ses équipes pour épauler Arduino dans le développement logiciel autour de sa carte, la garde des développeurs pourra baisser et leur intérêt dépasser leurs appréhensions.

Arduino Uno Q : une concurrente pour Raspberry Pi © MiniMachines.net. 2025

Qualcomm s’offre Arduino

7 octobre 2025 à 14:35

Arduino est bien connu des makers, la société Italienne développe depuis 2005 des microcontrôleurs qu’elle propose autant aux particuliers qu’aux professionnels. Avec, comme toujours, cette idée d’une porosité entre les deux mondes. On fait ses armes en développant des produits en tant qu’hobbyiste et, une fois dans un milieu professionnel, on peut se pencher vers les mêmes éléments pour des produits commerciaux.

Dans cette optique d’une approche plus professionnelle, la société avait été lever 32 millions de dollars en 2022 auprès de différents investisseurs dont ARM et Renesas. Qualcomm s’offre aujourd’hui Arduino dans un virage à 180° puisqu’elle annonce vouloir se rapprocher de ces « makers », toucher un public que la marque ne touche pas trop d’habitude. Les puces comme les Snapdragon sont doublement protégées. Par les licences ARM d’abord, par Qualcomm ensuite. Les cœurs modifiés par les ingénieurs maison ne sont pas du tout libres et difficiles à maitriser sans accès à une documentation ouverte. Ils ne sont également accessibles qu’en très grandes quantités, impossibles donc de monter un petit projet perso avec du Qualcomm.

Du côté d’Arduino, c’est l’inverse. Les puces sont Open-Source, documentées et facile d’accès. Si le nom Arduino est protégé, le reste, et en particulier l’univers de programmation, sont documentés et particulièrement appréciés des développeurs de tous poils. Il est également possible d’acheter une solution Arduino en quelques clics et à l’unité quasi n’importe où.

Pour Qualcomm, l’idée serait donc d’avoir un dialogue avec les sociétés qui développent des produits robotiques comme avec les amateurs. J’imagine très bien un monde où Arduino proposera ses micro contrôleurs de manière habituelle et où Qualcomm pourrait fournir les versions « pros », sécurisées, garanties pour fonctionner dans un milieu industriel où la robustesse  et une licence adaptée sont obligatoires. C’est un peu ce qu’il s’est passé lorsque Raspberry Pi a sauté le pas de son statut de Fondation à celui d’une société classique côtée en bourse.

Nakul Duggal, le directeur général de l’automobile, de l’industrie et de l’IoT chez Qualcomm, confirme, « Vous pourrez démarrer avec des prototypes, des concepts fonctionnels et quand vous serez au point, vous pourrez ensuite passer à la commercialisation. » Ajoutant « Ce qui est quelque chose avec laquelle nous (Qualcomm donc) sommes très habitués. » La marque ne cache pas son ambition de faire d’Arduino un tremplin vers des ventes de microcontrôleurs musclés et signés « Qualcomm Dragonwing » dans un second temps. Aujourd’hui, ce marché industriel et beaucoup plus discret représente déjà 30% des ventes de Qualcomm.

Arduino a donc annoncé dès aujourd’hui une carte avec une puce Qualcomm chip. Baptisée Uno Q, elle est listée de 45 à 55$ et propose un circuit Qualcomm Dragonwing QRB2210. Une puce capable de faire tourner Linux et Arduino et proposant des fonctions de reconnaissance visuelle programmables.

« On touchera à rien »

Nakul Duggal annonce « Mon critère de réussite tient dans le fait que l’écosystème Arduino ne ressente aucun changement dans cette nouvelle acquisition. » Comme souvent dans ce genre d’annonce, ce type de bonnes intentions peut être lu comme un aveu. Une ambition de justement bouleverser pas mal les choses.

Aujourd’hui, Arduino achète à beaucoup de professionnels et promet de ne pas changer ses habitudes. On imagine pourtant assez mal à long terme Arduino continuer à vendre des puces signées STM, Renesas, Microchip ou NXP si des solutions Qualcomm Dragonwing existent en parallèle. Penser que Qualcom va financer Arduino qui va faire de la pub et des ventes pour des sociétés concurrentes parait un peu compliqué. Il est donc possible que petit à petit les Dragonwing prennent le pas sur la concurrence et viennent truster les places de microcontrôleurs. On peut également se poser la question de l’avenir de la politique Open Source d’Arduino. 

Qualcomm espère prendre ainsi un peu plus de place dans le paysage des startups et autres développeurs et y gagner en légitimité. Faire que le choix de la marque soit une évidence si on commence depuis une plateforme Arduino. C’est par ailleurs un bon moyen pour se diversifier avec la possibilité de vendre des microcontrôleurs variés massivement employés dans l’industrie aujourd’hui. 

Qualcomm annonce ici clairement la couleur. La marque cherche à proposer un matériel accessible, programmable et très utilisé en expérimentation et en prototypage tout en espérant y trouver des profits. Aucun montant de transaction n’a filtré, la société se bornant à dire que les deux entités devraient fonctionner de manière indépendante. 

Le Communiqué de presse :

Qualcomm va acquérir Arduino, accélérant ainsi l’accès des développeurs à ses technologies de pointe en matière d’informatique et d’intelligence artificielle

Le nouvel Arduino UNO Q et l’Arduino App Lab permettent à des millions de développeurs de bénéficier de la puissance des processeurs Qualcomm Dragonwing

· Cette acquisition permettra de combiner les produits et technologies de pointe de Qualcomm avec le vaste écosystème et la communauté Arduino afin de donner aux entreprises, aux étudiants, aux entrepreneurs, aux professionnels de l’informatique, aux enseignants et aux passionnés les moyens de concrétiser rapidement et facilement leurs idées.

· La nouvelle Arduino UNO Q, première carte à double processeur d’Arduino équipée de la plateforme Qualcomm Dragonwing™, associe calcul haute performance et contrôle en temps réel pour mettre l’IA à portée de main.

· Arduino App Lab est un nouvel environnement de développement intégré qui unifie le parcours Arduino à travers les flux Real-time OS, Linux, Python et IA, simplifiant ainsi la construction, les tests et le déploiement.

SAN DIEGO et TURIN – 7 octobre 2025 – Qualcomm Technologies, Inc. annonce aujourd’hui avoir conclu un accord en vue d’acquérir Arduino, une société de premier plan spécialisée dans le matériel et les logiciels open source. Cette transaction accélère la stratégie de Qualcomm Technologies visant à donner plus de moyens aux développeurs en leur facilitant l’accès à son portefeuille de technologies et de produits de pointe unique en son genre. Cette acquisition s’inscrit dans la continuité des récentes intégrations d’Edge Impulse et de Foundries.io par l’entreprise, renforçant ainsi son engagement à fournir une plateforme de pointe complète couvrant le matériel, les logiciels et les services cloud. La conclusion de cette transaction est soumise à l’approbation des autorités réglementaires et à d’autres conditions de clôture habituelles.

En combinant les technologies de pointe de Qualcomm Technologies en matière de traitement, de graphisme, de vision par ordinateur et d’intelligence artificielle avec la simplicité, l’accessibilité et la communauté d’Arduino, l’entreprise est prête à booster la productivité des développeurs dans tous les secteurs. Arduino conservera son approche ouverte et son esprit communautaire tout en déployant une plateforme complète pour le développement moderne, avec Arduino UNO Q comme première étape.

Arduino conservera sa marque, ses produits et sa mission en toute indépendance, tout en continuant à prendre en charge une large gamme de microcontrôleurs et de microprocesseurs provenant de plusieurs fournisseurs de semi-conducteurs, alors qu’elle entame ce nouveau chapitre au sein de la famille Qualcomm. À la suite de cette acquisition, les plus de 33 millions d’utilisateurs actifs de la communauté Arduino auront accès à la puissante technologie et à la portée mondiale de Qualcomm Technologies. Les entrepreneurs, les entreprises, les professionnels de la technologie, les étudiants, les enseignants et les amateurs pourront rapidement réaliser des prototypes et tester de nouvelles solutions, avec une perspective de commercialisation facilitée par les technologies avancées et le vaste écosystème de partenaires de Qualcomm Technologies.

Le nouvel Arduino UNO Q est un ordinateur monocarte de nouvelle génération doté d’une architecture « double cerveau » (un microprocesseur compatible Linux Debian et un microcontrôleur en temps réel) qui permet de combiner calcul haute performance et contrôle en temps réel. Alimenté par le processeur Qualcomm Dragonwing™ QRB2210 fonctionnant sous un environnement Linux complet, l’UNO Q est conçu pour permettre la mise en œuvre de solutions visuelles et sonores basées sur l’IA qui réagissent à leur environnement, allant des solutions sophistiquées pour la maison intelligente aux systèmes d’automatisation industrielle. L’UNO Q est conçu pour devenir l’outil incontournable de tous les développeurs : accessible, polyvalent et prêt pour favoriser l’apprentissage et l’innovation tout au long de la vie.

En plus d’être compatible avec l’IDE Arduino et l’écosystème UNO emblématique, UNO Q est la première carte Arduino à fonctionner avec Arduino App Lab, un nouvel environnement de développement intégré conçu pour unifier le parcours de développement Arduino sur les flux Real-time OS, Linux, Python et IA afin de rendre le développement plus rapide et plus facile. App Lab offre aux développeurs une plateforme open source permettant de concevoir, prototyper et mettre en production rapidement des solutions basées sur l’IA. L’intégration transparente d’App Lab à la plateforme Edge Impulse contribue également à rationaliser et accélérer le processus de création, de réglage et d’optimisation des modèles d’IA à l’aide de données réelles pour un large éventail de fonctionnalités telles que la détection d’objets/d’êtres humains, la détection d’anomalies, la classification d’images, la reconnaissance des sons ambiants et la détection de mots-clés.

« Grâce à nos acquisitions de Foundries.io, Edge Impulse et désormais Arduino, nous accélérons notre vision visant à démocratiser l’accès à nos solutions informatiques et d’IA de pointe pour la communauté mondiale des développeurs », a déclaré Nakul Duggal, directeur général du groupe Automobile, Industrie et IoT embarqué chez Qualcomm Technologies, Inc. « Arduino a bâti une communauté mondiale dynamique de développeurs et de créateurs. En combinant leur philosophie open source avec le portefeuille de produits et de technologies de pointe de Qualcomm Technologies, nous aidons des millions de développeurs à créer des solutions intelligentes plus rapidement et plus efficacement, notamment en leur ouvrant la voie vers une commercialisation mondiale grâce à notre vaste écosystème. »

« Notre collaboration avec Qualcomm Technologies nous permet de renforcer notre engagement en faveur de l’accessibilité et de l’innovation », a déclaré Fabio Violante, PDG d’Arduino. « Le lancement de l’UNO Q n’est qu’un début. Nous sommes ravis de pouvoir offrir à notre communauté mondiale des outils puissants qui rendent le développement de l’IA intuitif, évolutif et accessible à tous. »

« Notre engagement en faveur de la simplicité, de l’accessibilité financière et de la communauté a donné naissance à un mouvement qui a transformé la technologie », a déclaré Massimo Banzi, cofondateur d’Arduino. « En rejoignant Qualcomm Technologies, nous allons mettre à la disposition de notre communauté des outils d’IA de pointe tout en restant fidèles à ce qui a toujours été le plus important pour nous. »

À propos de Qualcomm

Qualcomm innove sans cesse pour offrir des solutions informatiques intelligentes partout dans le monde, permettant ainsi à la communauté internationale de relever certains de ses défis les plus importants. Forts de 40 ans d’expertise technologique dans la création d’innovations révolutionnaires, nous proposons une large gamme de solutions basées sur notre intelligence artificielle de pointe, nos capacités informatiques haute performance et basse consommation, ainsi que notre connectivité inégalée. Nos plateformes Snapdragon® offrent des expériences extraordinaires aux consommateurs, et nos produits Qualcomm Dragonwing™ permettent aux entreprises et aux industries d’atteindre de nouveaux sommets. En collaboration avec nos partenaires de l’écosystème, nous rendons possible la transformation numérique de nouvelle génération afin d’enrichir les vies, d’améliorer les entreprises et de faire progresser les sociétés. Chez Qualcomm, nous sommes au service du progrès humain.

Qualcomm Incorporated inclut notre activité de concession de licences, QTL, et la grande majorité de notre portefeuille de brevets. Qualcomm Technologies, Inc., une filiale de Qualcomm Incorporated, exploite, avec ses filiales, la quasi-totalité de nos fonctions d’ingénierie et de recherche et développement, ainsi que la quasi-totalité de nos activités liées aux produits et services, y compris notre activité de semi-conducteurs QCT. Les produits de marque Snapdragon et Qualcomm sont des produits de Qualcomm Technologies, Inc. et/ou de ses filiales. Les technologies brevetées de Qualcomm sont concédées sous licence par Qualcomm Incorporated.

À propos d’Arduino

Arduino, une entreprise leader dans le domaine du matériel et des logiciels open source, fournit une plateforme accessible pour la création de projets interactifs. Avec environ 33 millions d’utilisateurs actifs, la communauté Arduino s’est développée pour répondre à de nouvelles demandes et relever de nouveaux défis, en proposant des produits pour l’IoT, les appareils portables, l’impression 3D et les environnements embarqués.

PS : Le message suivant était caché dans le communiqué de presse : « AI-generated content may be incorrect. »

 

Qualcomm s’offre Arduino © MiniMachines.net. 2025

Prime Day : bons plans pour vous, bon plan pour moi

7 octobre 2025 à 10:16

Les Prime Day c’est une période où les prix proposés sur Amazon sont intéressants, c’est également un bon moyen pour le blog de faire rentrer de l’argent dans ses caisses. Pour rappel, les produit achetés depuis le site peuvent être liés à une affiliation. Ce qui me reverse une commission de quelques pourcents.

Si vous voulez aider le blog vous pouvez donc passer commande depuis ses liens. Mais vous pouvez aussi passer par le site toute l’année lorsque vous voyez un produit qui vous plait. Il suffit en général de copier la référence ou le titre du produit, de venir sur une page de Minimachines comme celle-ci, de passer par un lien affilié comme celui-là.

Vous vous retrouvez alors sur la page d’accueil d’Amazon et vous rentrez la référence de votre produit dans la barre de recherche du site. Cela ne vous coute que quelques clics et permet au site de vivre toute l’année. Pas mal d’entre vous le font déjà et je voue en remercie. Au passage, cela permet d’éditer Minimachines sans faire de publicité, sans ramasser de cookies ni les revendre, sans publi-reportage ni billets sponsorisés et sans rafraichir la page en boucle avec des vidéos débiles en fond. Accessoirement, cela permet de me payer un salaire puisque je ne suis pas encore une IA. Donc, voilà, n’hésitez pas à faire un peu de gym-clic, merci d’avance ❤.

Console Lenovo Legion Go S – 8″ WUXGA – Ryzen Z2 – 16/512 Go – Windows 11 dispo à 489€

LG Grambook 15″ 1,65kg, écran NTSC 45% FHD format 16:9, Core i5-1334, 16/512Go Windows 11 dispo à 529€

Tablette Samsung Galaxy Tab S6 Lite 2024, 10.4 » 64Go avec Chargeur secteur rapide 25W, stylet S Pen Inclus dispo à 199€

Samsung SSD Interne 9100 Pro, NVMe 2.0 PCIe 5.0×4, Capacité 1To, Vitesse de Lecture jusqu’à 14 800 Mo/s dispo à 125.99€

Apple Mac Mini M4 16/256 Go dispo à 585€

 Clé USB PNY Elite V3 256 Go USB 3.2 Gen 2 dispo à 33.99€

Ecran Portable ARZOPA 15.6″ 1920 x 1080 IPS avec HDMI/USB-C dispo à 80.49€

Stations météo, thermostats et objets connectés Netatmo en promo 

SSD basique 2.5″ SATA PNY CS900 250Go parfait pour mettre à jour les vieilles configurations pour pas cher dispo à 16.14€

Amazon Kindle Colorsoft (16 Go) avec écran couleur et éclairage chaud réglable dispo à 184.99€

Charrgeur Anker Zolo  USB C 140W, Adaptateur 4 Ports Rapide et Compact, Technologie GaN dispo à 69.99€

Souris, claviers, casques audio, webcams, haut-parleurs et accessoires Logitech en promo : Souris G502 Hero à 29.99€, Souris M185 à 9.50€, casque G Prox X SE à 54.99€ etc.

Support Telephone Voiture ESR Qi2 15W avec recharge magnétique sans fil (testé et validé par un copain) dispo à 34.18€

Apple AirPods 4 Écouteurs sans Fil Bluetooth avec réduction active du bruit : audio adaptatif, mode transparence. Boîtier de Charge dispo à 169€

Marshall Casque Bluetooth supra-auriculaire Major IV : casque sans-fil avec grosse autonomie mais sans réduction de bruit active dispo à 70.29€

DJI Bundle Standard Osmo 360, caméra 360 avec imagerie 360° de 1 Pouce, vidéo 360° en 8K Native, Photo 360° en 120 MP, étanche dispo à 378€

GoPro HERO13 Black Ultra Wide Edition – Caméra d’action étanche avec vidéo 5.3K60, Photo 27MP, Champ de Vision optimisé à 177 degrés dispo à 335.99€

Prime Day : bons plans pour vous, bon plan pour moi © MiniMachines.net. 2025

Logitech K400 Plus : Le clavier sans fil avec touchpad à 28.49€

7 octobre 2025 à 08:35

Mise à jour : Quand on me demande quel clavier choisir pour un MiniPC « canapé » et la recette n’a pas bougé : Le Logitech K400 Plus reste une valeur sûre. Il est à 28.49€ sur Amazon pour les Prime Days.

Billet original de Juillet 2019 : Nouveau design, boutons différents mais même principe de base. La nouvelle version propose toujours une partie clavier compacte sur la gauche et un pavé tactile sur la droite. Un dispositif qui a fait ses preuves et qui permet de suivre les nouveaux usages lié à des minimachines de plus en plus présentes sous les téléviseurs.

Minimachines

Le Logitech K400 Plus ne révolutionne donc rien tout en améliorant le concept de base de cette proposition assez ancienne. On reste sur un dispositif relativement classique, avec une belle portée d’une dizaine de mètres et compatible à la fois avec Windows, Android, Linux et ChromeOS. Des boutons Microsoft et Android sont d’ailleurs visibles sur la partie clavier.

Minimachines.net 2015-06-10 12_31_44

Logitech fait appel à sa technologie Unifying et ses micro-dongles USB pour relier l’appareil à votre machine. L’alimentation se fait par piles et la marque a, semble-t-il, poussé le travail sur l’économie d’énergie puisqu’une paire de batteries AA semble suffisante pour faire tenir l’engin 18 mois d’affilée. Les batteries rechargeables sont également très efficaces avec ce modèle.

Minimachines.net 2015-06-10 12_31_51

L’objet mesure 35.5 cm de marge pour 14 cm de profondeur et 2.35 cm d’épaisseur au point le plus volumineux et pèse 380 g. La zone tactile mesure 4.7 cm de profondeur pour 7.6 cm de large. Il sera décliné en noir et jaune ou en blanc et bleu avec, à chaque fois, des rappels colorés assez discrets. Comme le clic gauche qui est désormais excentré en haut à gauche du dispositif pour être manipulé de la main gauche sans lâcher le dispositif.

Par contre, les touches multimédia sont encore et toujours intégrées au reste des autres fonctions et dans les touches F1 à F12.

Attention cependant, les touches fléchées de l’appareil sont à présent très différentes de l’ancien modèle K400. Très compactes, les touches haut et bas ne sont plus que l’ombre d’une touche normale. Un défaut pour un objet qui servira à piloter une interface de type mediacenter à distance, et où on navigue parfois plus facilement avec les flèches qu’avec un pointeur.

Pour utiliser ce type de clavier depuis des années, j’en suis toujours ravi. Léger, robuste, efficace, c’est l’allié parfait d’un MiniPC dédié à un usage multimédia. Il peut remplacer une télécommande et permet plein de choses pratiques. Renommer des fichiers, faire des recherches, jouer et piloter finement les interfaces.

Il est disponible toute l’année sur Amazon entre trente et quarante euros et en ce moment à 28.49€ pour les Prime Days.

Logitech K400 Plus : Le clavier sans fil avec touchpad à 28.49€ © MiniMachines.net. 2025

Crucial : des promos SSD pour le Prime Day

7 octobre 2025 à 08:15

Pas mal de SSD en promo chez Crucial pour les Prime Days. Des modèles mobiles Crucial X9,  X10 et X10 Pro. Mais aussi des modèles internes en P510, P310 et T7 et une solution de mémoire vive DIMM DDR5.

Les SSD Crucial mobiles externes résistant aux chocs et compacts :

Les SSD Crucial internes M.2 2280 NVMe PCIe  :

  • Crucial P310 PS5 SSD 2To PCIe 4.0 Gen4 NVMe : 125.99€
  • Crucial P510 SSD 2To PCIe 5.0 x4 NVMe M.2 2280 à -12% : 151.99€
  • Crucial T710 SSD 2To PCIe 5.0 x4 NVMe M.2 2280 à -13% : 211.99€

Une offre mémoire vive est également disponible :

  • Crucial Pro RAM DDR5 32Go Kit (2x16Go) 6000MHz CL36 à -6% : 93.09€

Crucial : des promos SSD pour le Prime Day © MiniMachines.net. 2025

Le AceMagician S3A sous Ryzen 9 6900HX 16/512Go à 379.05€

7 octobre 2025 à 07:49

On l’avait déjà croisé par le passé entre 420 et 450€ mais il est régulièrement plutôt proposé à 499€. A 379.05€ pour les Prime Days, ce MiniPC AceMagician S3A est une bonne solution pour qui cherche un MiniPC complet et aux compétences très larges. 

Avec un processeur Ryzen 9 6900HX, le AceMagician S3A offrira un niveau de performances assez solide pour tous types d’usages. La puce embarque 8 cœurs d’architecture Zen3+ et développe 16 Threads. Ses fréquences varient de 3.3 à 4.9 GHz pour un TDP de 45 watts. Son circuit graphique est un Radeon 680M RDNA2 disposant de 12 cœurs à 2.4 GHz. C’est un processeur aussi bien capable de faire face à de la bureautique, du web, de la création 2D ou 3D, du montage vidéo ou audio et même de la conception 3D.

Pour ce qui est du jeu, ce processeur offre un niveau de puissance suffisant pour une belle brochette de titres et profite d’un détail propre à ce type de configuration. Le AceMagician S3A est en effet équipé d’une molette de contrôle qui permet de varier la performance de la machine suivant trois scénarios. Le premier est une limitation de la consommation du processeur à un minimum qui entrainera une baisse de performances tout en proposant un fonctionnement très doux. Doux pour vos oreilles avec une puce qui ne chauffera pas et qui n’obligera donc pas à une ventilation élevée. L’idéal pour regarder un film, faire de la bureautique, surfer, lire des documents ou autres usages légers. La marque annonce un fonctionnement à 35 dB.

La ventilation s’adapte en fonction des besoins du processeur

Le second réglage est un mode « mixte » qui autorisera l’engin à varier sa consommation de 30 à 40 watts et sa fréquence en fonction des besoins. Cela permet d’utiliser la machine pour tout type de programmes avec un ajustement en temps réel de ses compétences. C’est le réglage classique de ce type de PC avec un volume sonore à 38 dB.

Le troisième est un ajustement plus agressif qui pousse le processeur dans ses retranchements et offre plus de capacités globales à la machine. La consommation varie de 40 à 54 Watts et le volume sonore de la ventilation peut ici atteindre 48 dB. C’est le réglage idéal pour jouer avec un casque ou pour des tâches lourdes comme un rendu vidéo. 

L’ensemble de ces choix se fait donc à la volée, en manipulant une molette située sur le haut de l’engin. En pratique, la quasi-totalité des MiniPC peuvent parvenir à ce résultat qui est lié à la plateforme mobile de la puce embarquée. Un ordinateur portable est, par exemple, prévu pour ajuster ses fréquences de cette manière suivant différents scénarios d’autonomie. Cela permet de baisser la fréquence du processeur si on est sur batterie par exemple. Ici, cela a été simplement employé pour mieux gérer les besoins de l’utilisateur. La différence importante entre le S3A et les MiniPC classiques, c’est que ce réglage ne s’obtient en général qu’en allant dans le BIOS de la machine et en effectuant un réglage nécessitant un redémarrage de l’engin. Ici, il suffira de tourner la petite molette pour passer d’une session de travail à une session de jeu ce qui sera bien plus pratique.

Pour le reste, le MiniPC propose une approche originale avec un positionnement en hauteur et des LEDs RGB. Ces dernières pourront être désactivées si vous n’aimez pas trop transformer votre bureau en fête foraine. Sur un côté de la machine, la paroi est fixée par des aimants qui permettent d’accéder très facilement aux composants embarqués. Par défaut, l’engin propose 16 Go de DDR5 au format SODIMM sur deux barrettes de 8 Go, ce qui est suffisant pour la majorité des usages. Le stockage est confié à un SSD M.2 2280 NVMe PCIe de 512 Go que l’on pourra simplement changer pour un plus grand ou épauler d’un stockage supplémentaire avec une baie 2.5″ SATA libre.

La connectique proposée est très complète. On retrouve tout d’abord sur la face avant un double port USB 3.0, puis un USB4 avec PowerDelivery et DisplayPort 1.4 et enfin un jack audio combo 3.5 mm. A l’arrière, un double port USB 3.0, deux sorties HDMI 2.0 et un Ethernet Gigabit. Un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 est également intégré à l’engin.

Le AceMagician S3A est proposé en promo Prime Days à 379.05€ sur Amazon, ce qui est un très bon tarif pour ce type de configuration. Pas mal de minimachines sont sorties avec cette très bonne puce autour des 440 / 450€ comme le SER6 de Beelink ou le S6 Pro de Trigkey. Si vous cherchez une bonne configuration pour un usage complet d’une minimachine sans avoir à investir une fortune dans les puces de dernière génération chez AMD, cet engin est parfait à ce tarif.

Voir l’offre sur Amazon

 

AceMagician S3A : Ryzen 9 6900HX – 16 Go / 512 Go – Windows 11
Mini-Score : C Mini-Score : C + distribution certifiée
+ garantie 2 ans
+ évolutions techniques possibles
+ accès simple aux composants
+ connectique classique
+ scénarios d’usages

– construction tierce et design partagé
– faible support logiciel
nécessite une réinstallation système
– design peu discret
– audible en calculs lourds (38 à 42 Db)

 

Le AceMagician S3A sous Ryzen 9 6900HX 16/512Go à 379.05€ © MiniMachines.net. 2025

GeekomPrime des promos jusqu’à -15% sur les MiniPC

7 octobre 2025 à 07:28

Pendant une durée limitée, les MiniPC Geekom vont chuter de quelques dizaines à plus de 100€ sur Amazon, ce sont les GeekomPrime.

On retrouve plusieurs machines à tous les prix. Des engins de plusieurs niveaux de performances pour des usages différents. Tous sont livrés prêt à l’emploi avec un système d’exploitation Windows 11 préinstallé. La construction est toujours exemplaire et le département de Recherche & Développement de la marque est le digne héritier des NUC d’Intel avec des choix de constructions intelligents et robustes.

Cela commence par le Geekom Air12 Lite qui est un MiniPC assez classique sous Intel N150 parfait pour des tâches de bureautique et de web mais également capable de lancer de nombreux outils plus gourmands. Ici en 8/256 Go il est à -5% à 170.05€.

On grimpe ensuite en performance avec le Geekom A5 2025 et son processeur AMD Ryzen 5 7430U en version 16/512 Go. La puce est beaucoup plus performante et l’équipement largement au dessus et son prix dévisse de 10% à 296.10€.

Le Geekom A6 Mini passe au Ryzen 7 6800H, plus performant encore. Avec cette fois-ci 32 Go de mémoire et 1 To de stockage. Capable de toutes les tâches classiques  de manière très confortable, il apporte un moteur graphique plus musclé pour les usages 3D dont le jeu. Il est à -15% à 424.15€.

Avec le Geekom IT 13 on change de crèmerie puisque cet engin retourne du côté d’Intel. Son Core i9-13900HK est là encore épaulé par 32 Go de mémoire et 1 To de stockage SSD très rapide. Très complet, avec une belle connectique et une conception avancée, il est proposé à -15% à 636.65€.

Le Geekom GT1 bascule sur un Core Ultra 9 185H, encore 32 Go de mémoire vive et cette fois-ci 2 To de stockage. Très complet, performant et très riche en connecteurs, c’est un engin capable de venir à bout de quasiment tous les usages aussi bien qu’un PC au format tour. Mis à part les jeux récents en 3D les plus exigeants qui devront être limités en termes de définition, cet engin peut absolument tout faire. Lui aussi baisse de 15% à 849.15€.

Enfin, deux modèles du dernier né de la gamme chez Intel, le Geekom IT15, disponibles tous deux à -15%. La version Core Ultra 5 225H épaulée de 32 Go de mémoire vive et 1 To de stockage se négocie à 764.15€. La version IT15 plus puissante sous Core Ultra 9 285H, toujours équipé de 32 Go de mémoire vive et 2 To de SSD trés rapide, est proposée elle aussi à -15% pour tomber à 1019.15€.

Vous pouvez retrouver l’ensemble de ces offres  sur la page dédiée de la marque sur Amazon.

GeekomPrime des promos jusqu’à -15% sur les MiniPC © MiniMachines.net. 2025

Asus ExpertCenter PN54-S1, le MiniPC Pro passe à Hawk Point

6 octobre 2025 à 09:52

L’ExpertCenter PN54-S1 d’Asus est une copie quasi conforme du modèle annoncé en tout début d’année. Même format, même robe et même allure générale. Ce qui change, ce sont ses entrailles avec le choix de processeurs plus sobres et moins chers. La gamme Ryzen 200 « Hawk Point » d’AMD.

Cela ne veut pas dire que les puces sont moins bonnes, surtout au vu des besoins généralement demandés par les clients de ce type de machine. Les ExpertCenter PN54-S1 sont des solutions en général employées par des pros pour équiper des entreprises avec de multiples postes. Ils sont compacts, légers, discrets, faciles à implanter, facile à réparer et que l’on pourra remplacer en quelques minutes.

Avec ce type de minimachine, on n’équipera pas des chercheurs ayant besoin de calculs lourds, des ingénieurs qui font de la CAO ou des graphistes aux besoins intenses. Ce seront plutôt des solutions pour des postes classiques où la majorité des usages sera lié à de la bureautique, du web et d’autres activités assez simples pour un ordinateur moderne. Dès lors, le recours à une puce AMD Ryzen AI 5 340 ou Ryzen AI 7 350 ne semble pas des plus indispensables, même dans une optique d’amortissement à long terme. 

Le châssis en aluminium mesure 13 cm de côtés pour 3.4 cm d’épaisseur

La principale différence entre les puces Ryzen 300 des précédents modèles et les Ryzen 200 de ces nouvelles versions vient de l’architecture des processeurs. Les ExpertCenter PN54-S1 embarqueront des puces plus anciennes avec une architecture posée sur des fondations Zen 4 et RDNA 3. Les puces Krackan Point des séries 300 proposent du Zen 5 et du RDNA 3.5. Mais pour les usages décrits ci-dessus, cela ne fera pas vraiment une grosse différence. Le choix a été porté sur des solutions Ryzen 3 210 et Ryzen 5 220 en 28 watts de TDP ainsi que le plus musclé Ryzen 7 260 qui demande 45 watts pour fonctionner.

Au quotidien, la différence sera minime en exploitation bureautique. Un quart de seconde supplémentaire pour ouvrir un document texte ? Une seconde pour un énorme document type PDF ? Pour le reste, les usages seront sans doute identiques en termes de puissance et de confort. Les NPU des variantes Hawk Point sont également en retrait sans que cela ne concerne automatiquement le public ciblé. Le gros avantage de ces nouvelles versions viendra de leur tarif plus accessible. L’engin conserve par ailleurs sa garantie d’une exploitation possible 24H/24.

Asus  conserve son système permettant un accès facile aux composants

La mémoire embarquée est toujours annoncée comme pouvant culminer à 64 Go de DDR5-5600 grâce à deux emplacements SODIMM et on retrouvera deux ports M.2 2280 PCIe 4.0 x4 pour la partie stockage. On retrouvera des options de modules sans fils avec des cartes M.2 2230 : un Wi-Fi6E et Bluetooth 5.5 sous chipset  MT7922 et un Wi-Fi7 et Bluetooth 5.4 sous MT7925.

La connectique est identique au modèle précédent avec en façade un bouton de démarrage, deux USB 3.2 Type-A, un USB4 et un jack audio combo 3.5 mm et un petit microphone. On note sur le haut du châssis la présence d’un lecteur d’empreintes digitales pour piloter des outils biométriques. Un petit haut-parleur est intégré à la machine. L’idée vendue par Asus est probablement celle d’un dialogue possible avec une IA locale. Chose que je m’amuse toujours à imaginer dans un Open-Space équipé d’une douzaine de ces machines.

A l’arrière, on note une belle densité de connecteurs. Deux sorties vidéos DisplayPort, une autre en HDMI, un USB 2.0 Type-A et un USB 3.2 Gen 2 Type-A ainsi qu’un port USB4 supplémentaire proposant du DisplayPort. Un à deux ports Ethernet 2.5 Gigabit puisque le second est en option. L’alimentation est assurée par un jack qui sera connecté à un chargeur 120 watts. Deux petites nuances dans la configuration physique par rapport au précédent modèle.

Le modèle ExpertCenter PN54 plus puissant présentait 2 boutons en façade.

Celui-ci n’est plus « Copiloté » par Microsoft. Le bouton « Copilot » a disparu. Le fait que les puces Hawk Point ne remplissent pas le cahier des charges de l’éditeur expliquant probablement pourquoi. Mais j’aime également à penser que finalement les remontées des entreprises sur ce poste ont pu être prises en compte. Quel esprit malade a eu la bonne idée de monter deux boutons sur une si petite façade ? Sur un MiniPC que l’on pourra cacher derrière un écran ? Le nombre de mauvaises manipulations possibles semble incroyable.

ASUS ExpertCenter PN54-S1 Mini PC 

Système d’exploitation Windows 11 Famille / Professionnel 24H2
Windows 11 IoT Entreprise
Processeur AMD Ryzen 7 260, cTDP 45W
AMD Ryzen 5 220, cTDP 28W
AMD Ryzen 3 210, cTDP 28W
Circuit graphique AMD Radeon 780M / 740M / 740M
Mémoire vive 2 x SO-DIMM DDR5-5600 MHz
Jusqu’à 2 x 32 Go
Stockage 2 x M.2 2280 PCIe Gen4x4 NVMe
256 Go à 2 To
Réseau sans fil WiFi 7 MT7925, Bluetooth 5.4
WiFi 6E MT7922, Bluetooth 5.4
Ethernet RTL8125BG 10/100/1000/2500 Mbps
Audio Realtek ALC 8233
1 x haut-parleur mono interne
1 x micros numériques internes
TPM fTPM 2.0 ou module TPM intégré
Lecteur de carte Aucun
Connectique avant 1 bouton d’alimentation
1 x USB 3.2 Gen 2 Type-C (10 Gbit/s)
2 x USB 3.2 Gen 2 Type-A (10 Gbit/s)
1 x jack audio combo 3.5 mm
Connectique arrière 1 x USB4 Type-C (DisplayPort 2.1 + PowerDelivery 100W)
1 x USB 3.2 Gen 2 Type-A
1 x USB 2.0 Gen 2 Type-A (5 Gbit/s)
1 x HDMI 2.1
2 x DisplayPort 1.4
1 x Ethernet 2.5G
1 x Ethernet 2.5G (optionnel)
1 x alimentation jack
Sécurité 1 x verrou Kensington
Alimentation 20 VCC/19 VCC, 6,0 A / 6,32 A, 120 W
Température de fonctionnement 0 à 40 °C
Température de stockage -40 °C à 60 °C
Dimensions (L x P x H) 130 x 130 x 34 mm
Poids 530 g
Accessoires Adaptateur secteur + cordon d’alimentation
Support VESA et vis Sécurité
Carte de garantie

Asus ExpertCenter PN54-S1, le MiniPC Pro passe à Hawk Point © MiniMachines.net. 2025

Intel entame la production de processeurs sous gravure 18A

6 octobre 2025 à 08:26

Intel confirme que sa technologie de gravure « 18A » est déjà en production dans son usine phare d’Arizona. Regroupant les unités 52 et 62, ce groupe industriel a reçu des crédits quasi illimités depuis 2021 avec une ligne budgétaire de 32 milliards de dollars instiguée par l’ancien PDG de la boite : Pat Gelsinger.

L’idée était de tout faire pour permettre à la marque de rattraper le retard accumulé face à son concurrent AMD. Se mettre à niveau technologiquement, conceptuellement et architecturalement en s’offrant notamment un outil de production à la fois puissant, extrêmement précis et fiable. Les déboires connus par les usines d’Intel boiteuses face à la production de certaines gammes de puces ayant couté fort cher au fondeur.

Aujourd’hui, les nouvelles semblent bonnes avec une Fab 52 qui produit déjà des wafers en 18A et pourrait arriver à une production de 1000 à 5000 wafers chaque mois à elle seule d’ici la fin de l’année. Avant de basculer sur une production de 15 à 30000 en 2026. De quoi lancer la production des prochains Core. Dont la génération Panter Lake attendue pour une présentation officielle dans les jours prochains. Les puces pourraient être présentes en petites quantités pour les fêtes de fin d’année et apparaitre en masse dès l’année prochaine.

Le 18A n’est pas qu’une finesse de gravure, c’est tout un ensemble de technologies qui devraient avoir deux effets majeurs pour la société. D’abord de pouvoir produire des puces plus rapides et moins gourmandes. Ensuite, la technologie pourrait largement séduire d’autres acteurs du marché qui chercheraient à faire graver leurs puces par Intel. On pense évidemment à Nvidia qui vient d’injecter énormément d’argent dans la structure.

Le 18A est vu comme une évolution technologique majeure pour Intel, un ensemble qui va bien au-delà de la simple finesse de gravure. Un des points clés est PowerVia. Un nom qui désigne un brevet permettant une alimentation différente du processeur. Aujourd’hui, les signaux et l’alimentation d’un processeur passent par le même chemin, ce qui pose de nombreux problèmes de fiabilité, de conception et de fabrication. Les transistors sont alimentés en énergie et transmettent leurs calculs par des chemins qui se longent. Un des atouts du 18A est d’utiliser une alimentation cheminant de l’autre côté du passage de l’information. Une fois maitrisée, cette technologie « backside power » permettra de meilleures performances, un argument consommation et une baisse du prix de revient des puces.

Autre bouleversement technique important, la mise en place du RibonFET GAA ou Gate-All-Around. Un nom barbare qui recouvre une technologie de transistors permettant de contrôler extrêmement finement l’usage du courant électrique. Ce courant qui traverse le transistor et qui est responsable de l’efficacité des calculs au sein des processeurs. Cette technologie permet non seulement de miniaturiser encore plus les divers éléments de chaque puce, mais également de réduire la consommation énergétique de l’ensemble. Cela permet de créer des puces plus denses et évite des tensions pouvant amener à des fuites de courants et donc des rejets de circuits. 

Ces améliorations seront conjuguées avec la dernière version de la technologie Foveros Direct qui permet d’empiler les cœurs dans des technologies différentes au sein d’un même processeur. Ainsi que la technologie EMIB qui sera particulièrement utile pour mixer les composants et on pense évidemment à l’arrivée des solutions Core x86 RTX avec Nvidia. Pour rappel, c’est l’arrivée de la première génération EMIB qui avait fini par vendre la mèche de l’arrivée des puces Intel Core avec circuit graphique AMD Radeon en 2017.

Tout cela recoupe le calendrier proposé par Pat Gelsinger qui a mis en place la stratégie Intel Foundry destinée à séduire d’autres industriels pour qu’ils viennent graver leurs puces en 18A. Avec l’idée en tête de rentabiliser le coût de Recherche et développement et l’énorme investissement dans l’infrastructure des usines.

Intel entame la production de processeurs sous gravure 18A © MiniMachines.net. 2025

Bon Plan : Vidéoprojecteur ETOE Seal Pro certifié Netflix à 269€

4 octobre 2025 à 14:55

Mise à jour de prix : passage de 349€ à 269€.

Billet original : La mode est aux vidéoprojecteurs compacts et mobiles, des outils que l’on va balader de pièce en pièce suivant ses besoins. Le ETOE Seal Pro propose ce type d’usage avec une belle luminosité, un décodage UltraHD et une image 1920 x 1080 pixels.

Salon, chambre ou salle de jeu, les vidéoprojecteurs mobiles sont devenus des alliés plus courants au fur et à mesure que leurs tarifs ont baissé. Le ETOE Seal Pro rejoint ce mouvement avec un prix plus élevé que des solutions entrées de gamme, mais des atouts intéressants dans son fonctionnement. D’abord sur la forme, l’objet est pensé pour être mobile avec une anse de transport qui servira à le déplacer de pièce en pièce facilement. Le cœur de l’appareil comme son optique sont également scellés pour ne pas être sensibles à la poussière. Le ETOE Seal Pro propose par ailleurs des enceintes intégrées Dolby Audio en 2 x 10 watts pour une prise en charge du son totalement autonome. 

S’ajoute à cela des fonctions de lecture multimédia complètes avec une certification Android TV 11.0 et une prise en charge des DRM lui ouvrant la porte à des programmes variés : Netflix, Prime Vidéo, Youtube, Disney+, HBOmax ou Hulu sont lus sans souci. Une compatibilité avec les fonctions Chromecast et Google Assistant sont aussi de la partie et il sera possible de télécharger des applications présentes sur le magasin Google : VLC, Plex, Kodi, Molotov ou autres.

L’image projetée est en FullHD mais la lecture de programmes UltraHD est possible, ils seront simplement adaptés à la bonne définition. Les contenus HDR sont pris en charge et la projection est assurée avec une riche luminosité de 1000 nits. La marque annonce une diagonale maximale de 200 pouces ce qui est par expérience la limite extrême de ce type de solution. En réalité, pour une image nette et efficace, il vaut mieux rester dans des diagonales plus sobres de 150 à 160 pouces au maximum et la marque indique proposer la meilleure image en 100″ ce qui est déjà énorme par rapport à un téléviseur classique.

Des fonctions de zoom permettent par ailleurs d’ajuster l’image à 50% de sa taille au besoin pour adapter facilement le positionnement du projecteur sans avoir à le reculer ou le rapprocher de la surface de projection. Le réglage du focus et de la correction trapézoïdale sont automatiques avec un réglage manuel au besoin. La correction des angles peut se faire automatiquement jusqu’à 40°. L’usage d’un écran de projection est évidemment recommandé, mais avec 1000 ANSI Lumens, la projection est suffisamment lumineuse pour ne pas en avoir systématiquement besoin.

L’objet en lui-même embarque un SoC Mediatek 9630 avec un circuit Mali G52. Une puce pensée pour ce type de dispositif vidéo avec quatre cœurs Cortex A53 à 1.5 GHz et des capacités de décodage complètes : les formats AV1, AVS2, HEVC, VP9 et H.264 sont gérés nativement. Le SoC est accompagné par 2 Go de mémoire et 16 Go de stockage de base et il est intégré dans un châssis qui mesure 25.7 cm de haut sur 19.2 cm de large et 17.8 cm de profondeur. Son poids est de 4.7 Kg.

Une connexion sans fil Wi-Fi6 et Bluetooth 5.1 est disponible et différents connecteurs sont visibles à l’arrière du châssis : Un jack d’alimentation, un USB 2.0 pour embarquer des clés ou autres avec vos propres contenus, une entrée HDMI 2.1 pour lui brancher une console, un PC ou autre. Un port Jack audio 3.5 mm pour déporter le signal vers des enceintes ou un ampli mais qui fait également office d’entrée A/V pour un vieil appareil (limité en 480p si mes souvenirs sont bons). La télécommande livrée exploite le Bluetooth afin de dicter des ordres à la machine ou de faire des recherches plus facilement.

L’utilisation directe via une interface située au-dessus du projecteur est aussi possible. Bref, on retrouve un petit vidéoprojecteur facile à balader, facile à installer, lumineux et autonome pour la gestion d’un son spatialisé. Parfait pour venir squatter une chambre, projeter un film dans le salon ou servir d’écran de jeu géant pour une soirée entre amis. Connecté à un PC portable, une console ou même en direct à un smartphone avec ses fonctions de partage Chromecast ou sa lecture autonome sur USB, c’est un engin aux multiples possibilités.

Il est sorti à 349€ puis a été proposé à 299€. Il tombe aujourd’hui à 269€ une fois le code NNNFRSEALP ajouté à votre panier chez Geekbuying. Stocké dans des entrepôts Européens, il sera chez vous très rapidement après votre commande. La marque ETOE n’est pas très connue en Europe mais propose de nombreux projecteurs de ce type.

Voir l’offre chez Geekbuying

Bon Plan : Vidéoprojecteur ETOE Seal Pro certifié Netflix à 269€ © MiniMachines.net. 2025

Asus passe la garantie commerciale de ses portables à trois ans

4 octobre 2025 à 10:25

La nouvelle politique d’Asus en termes de garantie commerciale pour ses PC Portables est assez simple et claire. La garantie Légale de conformité ne bouge pas, elle reste de deux ans. Mais Asus assurera ses machines une année de plus avec trois ans de garantie commerciale.

La marque a décidé de pousser cette garantie de trois ans en France, en Italie et en Allemagne. Cela montre la confiance qu’elle a dans son offre et permet de la distinguer d’autres marques qui peuvent proposer ce type de services uniquement si on accepte de payer une extension supplémentaire. Toutes les gammes de portables Asus sont concernées : Vivobook, Zenbook, TUF Gaming, Chromebook et ROG. Les modèles ProArt sont en partie concernés, certaines références seulement semblent être éligibles.

La prise en charge de la garantie est liée à la date de vente de votre portable et se base sur son numéro de série avec deux scénarios différents. Il faut bien comprendre que les machines d’Asus peuvent trainer un moment sur une étagère avant d’être vendus. Pour assurer ses arrières, le constructeur distingue donc deux cas de figure.

Premier élément, la date d’achat. Le point de départ de toute garantie de trois ans est une facture qui date au minimum du premier octobre 2025. Si vous avez acheté votre portable la veille, vous n’aurez que deux ans de garantie. C’est toujours frustrant pour les acheteurs des mois précédents, mais il faut bien commencer à un moment pour ce genre de changement majeur. 

Second point, la date de fabrication du matériel. Si votre portable a été fabriqué à partir du 1/08/2025, il sera automatiquement garanti trois années par Asus. Si sa date de fabrication est comprise entre le 01/01/2024 et le 01/08/2025, le produit sera également garanti après une vérification de la part des services d’Asus. Un email devra être envoyé à Asus et on vous demandera quelques éléments comme la facture d’achat, le N° de série de votre machine et sa date de fabrication. Avec ces éléments, et sous réserve de vérifications, la garantie de trois ans s’appliquera ou non. L’idée est de limiter les garanties d’un achat d’ordinateur portable très ancien, vendu récemment par un marchand qui l’aurait laissé prendre la poussière dans son stock.

Attention, pour bénéficier de cette garantie de trois ans, il faut procéder à l’étape d’enregistrement de votre machine chez Asus. C’est une garantie commerciale et non pas légale. À noter que les éléments dits consommables ne sont pas pris en charge. Cela veut dire que votre batterie de portable ne sera pas garantie trois ans, mais deux uniquement. Elle est considérée comme un élément consommable puisque sa longévité se dégrade automatiquement après un certain nombre de cycles. En général les batteries de portables sont prévues pour 1000 à 1500 cycles donc à plus de trois ans de fonctionnement, avant de commencer à perdre leur capacité de charge. Les cadeaux offerts par Asus avec les machines au gré des promotions, comme les souris, les sacs et autres éléments du genre, ne sont couverts par aucune garantie, sauf exceptions.

Des limitations existent, Asus garantit ses produits trois ans, mais se réserve le droit de ne pas couvrir cette promesse pour diverses raisons. C’est la grosse différence entre une garantie légale et une garantie commerciale. Le constructeur peut librement limiter les usages de la machine. Ainsi un certain nombre de pratiques peuvent mener au refus de la prise en charge.

Si l’étiquette de garantie originale Asus a été altérée, la marque peut refuser la prise en charge. Cela veut dire que si vous avez ouvert votre machine pour mettre à jour vous-même la mémoire vive ou le stockage, la marque peut décider que votre machine n’aura pas droit à trois ans de garantie. C’est un bon moyen de se couvrir pour Asus si, au moment de la prise en charge du SAV, ils découvrent une détérioration des composants. Asus stipule que toute modification par un centre non agréé par leur soin enlève de facto cette garantie.

Les altérations classiques de l’étiquette ou des numéros de série sont prohibées. Le fait de retirer l’étiquette du produit ou de la rendre illisible volontairement ou involontairement annulera les trois années de garantie. Si le numéro de série ne correspond pas au produit non plus. Il faudra donc veiller à la protection de l’étiquette pour éviter de perdre sa garantie.

Si, à l’ouverture de la machine, Asus constate une oxydation ou autre dommage lié à un facteur externe, la garantie sera caduque4. Si votre appareil a pris la foudre, a été écrasé, a absorbé du liquide en plein fonctionnement ou s’il a été transporté dans une zone qui ne correspond pas aux limites physiques d’usage de la machine (température, altitude) ce sera la même punition.

En cas de panne liée à de mauvaises manipulations comme le branchement d’un mauvais connecteur ou un défaut d’entretien, la garantie ne sera pas possible : exemples classiques, un port MicroUSB enfoncé de force dans un USB Type-C. Un appareil rempli de poussière et de fumée de cigarette. Ces cas ne seront pas pris en charge. D’autres cas sont listés comme la perte d’un mot de passe ou d’un outil permettant de récupérer un mot de passe perdu, afin probablement de lutter contre le vol. Bref une ribambelle classique de limitations.

D’autres points très importants à retenir

Il s’agit, je le répète, d’un geste commercial d’Asus. Et la marque se réserve le droit de ne pas l’appliquer si elle le souhaite. Ce n’est pas un contrat entre la marque et le client, mais une offre commerciale. Ainsi, il est écrit en toutes lettres qu’Asus peut refuser la prise en charge de ses machines selon son bon vouloir. Si vous avez un ordinateur tombé en panne au bout de deux ans et demi. Et que vous hurlez sur la personne au SAV de votre revendeur à cause de cette panne, cette personne peut tout à fait remonter dans sa prise en charge votre méchante humeur. Et la marque pourra très bien, en conséquence, refuser votre garantie. Si vous avez au contraire un pépin technique alors que vous avez modifié vous-même votre machine en ajoutant par exemple de la mémoire vive. Si vous donnez tous les signes de courtoisie nécessaires, le SAV peut être tout à fait conciliant.

À noter également que si vous envoyez un ordinateur portable ayant souffert d’une avarie technique externe. Par exemple, un problème lié à une surtension électrique ou la découverte des joies pétillantes d’un soda au travers de son clavier, le SAV ne va pas prendre en charge votre appareil, c’est certain. Mais pour récupérer celui-ci, il faudra soit accepter leur devis de réparation, soit payer le devis proposé, les frais de port et l’éventuelle main d’œuvre nécessaire au diagnostic de la machine.

Détail important, mais souvent négligé par les clients, la prise en charge sous garantie se moque totalement de vos données enregistrées. Si vous envoyez une machine en SAV, vous perdrez vos données. Personne ne les sauvegardera pour vous.

Dernier point, la garantie est internationale. Cela veut dire que si vous achetez un portable Asus en France, avec trois ans de garantie, que vous l’enregistrez et que vous partez au Si-Lanka, en, Suède ou en Irlande, vous conserverez vos trois années de garantie.

Source : Asus 

Asus passe la garantie commerciale de ses portables à trois ans © MiniMachines.net. 2025

Ugreen Nasync DH : de nouveaux NAS sous SoC ARM (Maj)

3 octobre 2025 à 13:36

Mise à jour du 3 octobre 2025 : le NAS Ugreen NASync DH4300 est en promotion sur Amazon à 344.99€ avec une case à cocher. Un bon prix pour cette solution de stockage très complète qui promet de larges possibilités, lancée en juillet à 430€.

Voir l’offre sur Amazon

Billet original du 16 juillet 2025 : Les Ugreen Nasync DH débarquent donc sous une gamme de SoC différents des Ugreen Nasync DX qui ont été lancés l’année dernière sous processeurs Intel x86. L’idée étant de proposer une alternative moins chère, plus grand public, même si elle n’est pas aussi rapide que les modèles DH.

Un module NFC est présent en façade pour s’authentifier

La gamme Ugreen Nasync DH se limite pour le moment à deux modèles. Un double baie 3.5 pouces avec le DH2300 et un quadruple baie 3.5″ avec le DH4300. Le premier est annoncé au prix public de 350€ quand le second est listé à 430€. Les premiers modèles de Ugreen Nasync DH4300 sont déjà en vente sur Amazon à ce tarif

Des fonctions d’IA sont mentionnées, probablement pilotées par le NPU intégré

Les deux modèles embarquent le même SoC ARM Rockchip RK3588C. Une puce déployant quatre cœurs Cortex-A76 associés à quatre coeurs Cortex-A55. Un circuit graphique Mali-G610 MC4 est également intégré ainsi qu’un NPU déployant 6 TOPS. La mémoire vive associée est de 8 Go de LPDDR4x soudée à la carte mère et le stockage de base est un module eMMC de 32 Go qui servira à embarquer le système d’exploitation déployé par le fabricant. L’ensemble est donc hyper limité en terme d’évolutivité puisque l’ensemble de ces composants est soudé, sans possibilité de changement.

La partie connectique est assez classique avec un port USB 3.2 Type-C, deux USB 3.2 Type-A, une sortie HDMI 2.0 et un port Ethernet 2.5 Gigabit. L’alimentation est assurée par un jack dédié en 12 volts et 6 ampères.

La principale différence entre les deux modèles viendra donc de leurs capacités à piloter plus ou moins de stockage. Le DH4300 prendra en charge 4 baies et des fonctions de RAID 0/1/5/6/10. Le modèle DH2300 ne saura piloter que les RAID 0/1 avec ses deux baies SATA3. La solution trouvée par Ugreen ressemble aux NAS  que nous avons croisés ces derniers temps comme les modèles Aoostar, par exemple. Mais elles se différencient des versions DX qui proposaient des baies vers l’avant de l’appareil. 

Un châssis en hauteur qui offre la possibilité de glisser les disques 3.5″ par le dessus. Une grosse différence cependant, les disques ne sont pas entièrement glissés dans le corps du châssis mais doivent être couverts par sa partie haute. Une « accroche » magnétique permettant de positionner l’ensemble. Le modèle 4 baies mesure 15.5 cm de large comme de profondeur pour 21.57 cm d’épaisseur.

Ugreen accélère sur le terrain grand public avec ces modèles, anticipant peut-être la désaffection du public pour les gammes Synology. Cet engin est simple à utiliser, simple à installer et la marque promet une panoplie d’outils exploitables très facilement même par un néophyte pour sauvegarder ses données et les partager. Si des NAS comme ces Ugreen Nasync DH arrivent à proposer une vraie panoplie d’outils logiciels au moins aussi performant que ce que propose Synology, il y a un coup à jouer pour la marque.

Le public n’attend qu’une alternative dans cette gamme de produit. Avec des tests élogieux de ses systèmes, Ugreen pourrait devenir un nouveau référent pour un grand public à la recherche de ce type de produit.

Ugreen Nasync DH : de nouveaux NAS sous SoC ARM (Maj) © MiniMachines.net. 2025

Bon Plan : Asus Vivobook S14 Ryzen Ai 7 350 – 16/512Go à 899.99€

3 octobre 2025 à 13:19

Un très bel écran 14 pouces avec une dalle OLED en 1920 x 1200 pixels 300 nits avec une colorimétrie à 95% de la norme DCI-P3. Un clavier rétroéclairé confortable de type chiclets. Une autonomie de 8 heures grâce à une batterie 70 Whr qui se recharge vite avec le chargeur 65 watts fourni. Le Vivobook S14 est avant tout un outil pratique.

Il s’allie à des capacités de traitement confortables à défaut d’être totalement évolutives. Ici le Ryzen AI 7 350 développe 8 cœurs à 2 GHz et fonctionne de 15 watts en mobilité à 54 watts en mode secteur. Il s’associe à un très bon circuit graphique Radeon 860M qui proposera de belles performances en 2D, vidéo et 3D.

Sans être un monstre de performances, la puce embarquée n’a pas à rougir en jeu face aux solutions plus puissantes.

Le Vivobook S14 n’est pas un ultraportable orienté jeu, cela ne l’empêchera pas de supporter une belle collection de titres récents et gourmands totalement jouables en 720P ou 1080p. Les usages classiques seront tous maitrisés et l’association de ces performances avec la belle dalle OLED ouvrira des usages photo et vidéo pointus.

La mémoire vive est le vrai sujet de cette machine puisque Asus a fait un choix technique controversé avec sa configuration. L’engin propose 16 Go de mémoire DDR5 directement soudés sur la carte mère. C’est largement suffisant pour l’ensemble des usages visés par ce Vivobook mais cette mémoire soudée ne proposera pas le meilleur des performances de la puce embarquée. Un slot libre de DDR5 permettra de pousser à 32 Go de DDR5, ce qui semble beaucoup. Cela activera surtout le  mode double canal de la mémoire. Un mode qui augmentera la bande passante disponible et décuplera les performances de la machine. Le stockage de 512 Go sera monté sur un port M.2 2280 NVMe PCIe 4.0 x4 qui sera, lui aussi, évolutif.

Pour le reste, on retrouve un Wi-Fi6 et Bluetooth 5.3, une webcam HD et une reconnaissance par infrarouge, des haut-parleurs stéréo Dolby et une connectique basique : deux USB 3.2 Type-A, deux USB 3.2 Type-C et une sortie vidéo HDMI 2.1. Le pavé tactile est immense et le clavier AZERTY propose une saisie agréable.

Livré avec un Windows 11, l’engin mesure 31.52 cm de large pour 22.34 cm de profondeur et 1.86 cm d’épaisseur. Il pèse 1.4 kg. C’est clairement un bon rapport qualité prix à 899.99€, surtout si vous vous sentez en mesure de le basculer en 32 Go pour retrouver le double canal. Ce type de machine est à la fois un engin facilement transportable sans pour autant être en retrait en termes de puissance de calcul. 

Voir l’offre chez Boulanger

Bon Plan : Asus Vivobook S14 Ryzen Ai 7 350 – 16/512Go à 899.99€ © MiniMachines.net. 2025

Wee Beastie : un PC 4.75 litres sous GeForce RTX 4070 MXM

3 octobre 2025 à 11:52

Sous ses allures de boitier gaming moderne, le Wee Beastie ne mesure que 20 cm de profondeur et 21.7 cm de haut pour 11 cm d’épaisseur. Un format très compact donc, surtout quand on le met en perspective de ses entrailles.

Dans la bestiole, on retrouve d’abord un processeur Core 17-13700H. Une puce Raptor Lake assez polyvalente avec 14 cœurs, 24 Mo de cache et un TDP de 45 w. Elle sera accompagnée par un montant inconnu de mémoire vive et de stockage et embarquera un circuit graphique au format MXM.

Ce format développé à la base pour les ordinateurs portables permet de monter un circuit graphique, de la mémoire dédiée et tous les composants nécessaires au fonctionnement sur un module amovible. L’idée du MXM étant, au départ, de proposer au client final comme à l’assembleur la possibilité de monter la puce graphique de son choix et de pouvoir la faire évoluer.

Sur le Wee Beastie, le boitier pourrait donc recevoir une carte MXM Nvidia GeForce RTX 4070 avec 16 Go de mémoire dédiée au format GDDR6X. Une combinaison assez intéressante pour ce type de machine qui reste dans un format inférieur à 5 litres de volume.

La MXM RTX 4070

Le prix de base de l’engin est annoncé autour de 600 € HT pour une version barebone, c’est-à-dire sans mémoire ni stockage mais pour une fois avec un système d’exploitation. L’accès à un code d’activation pour Windows 11 Pro est compris dans le tarif. Ce prix comprend bien la partie MXM sous circuit Nvidia RTX 4070 en plus du circuit Intel Iris Xe du processeur de base à son bord. J’avoue avoir du mal à comprendre comment le constructeur arrive à faire entrer le budget de la puce graphique dans cette enveloppe, surtout avec ce format particulier.

Il sera possible de basculer du Core i7-13700H vers un Core Ultra 7 255H en dépensant 766 € HT. Une foule d’autres options tarifaires est possible : il est facile de commander la machine avec de la mémoire vive et du stockage en allongeant quelques dollars supplémentaires. L’engin propose deux slots SODIMM de DDR5-5600 pour un maximum de 128 Go. Le stockage se fera quant à lui sur un double port M.2 2280 PCIe 4.0 x4 qui promet d’embarquer au maximum 16 To (si vous êtes fort riche vu le prix des SSD 8 To) de capacité.

Le Wee Beastie compte treize ventilateurs dans son petit châssis

La problématique de ce genre de solution mêlant un circuit graphique puissant et un processeur performant demeure la dépense en watts de ces composants. Pour compenser cette chauffe, le Wee Beastie embarquera pas moins de treize ventilateurs. Un chiffre qui statistiquement ne lui portera pas chance puisqu’il s’agit ici de treize moteurs et autant d’éléments qui peuvent se désaxer et se mettre à faire du bruit.

Difficile de savoir si le boitier se comportera de manière discrète ou si la montée en puissance des ressources s’accompagnera d’une augmentation de sa ventilation. La combinaison petit volume et grosse puissance étant souvent accompagnée d’une certaine pression auditive.

On distingue très clairement trois ventilateurs centraux, trois autres situés vers le bas du châssis en aspiration, et pas moins de six autres tout en haut en extraction. Une véritable soufflerie. Le treizième est celui de l’alimentation 400 watts fournie.

La foire du trône

Neuf ventilateurs sur treize embarquent des LEDs RGB et une bande lumineuse traverse également le fond du châssis. Le panneau en acrylique sur le côté permettra de voir les entrailles de la machine en marche et d’animer votre intérieur avec les mouvements de lumière de votre choix.

La connectique comprend d’abord un chipset sans fil Intel BE200 en Wi-Fi7 et Bluetooth 5.4 et propose une mise à jour vers du BE211 en Wi-Fi7 et Bluetooth 6. La machine liste un assez joli panel de connecteurs. On retrouve ainsi en façade un USB4, un jack audio combo 3.5 mm, un lecteur de cartes MicroSDXC ainsi qu’un second au format SDXC. Sur la partie arrière, on retrouve quatre ports USB 3.2 Gen 2 Type-A, trois sorties vidéo HDMI 2.1, autant de DisplayPort 1.4a et un Ethernet 5 Gigabit.

Le tout est lancé sur Kickstarter au bon plaisir des investisseurs de tous poils. La livraison des machines étant promise pour février prochain. Je ne suis pas franchement convaincu par cette offre, pour deux raisons. D’abord parce que si je chéris les machines compactes, je ne veux pas spécialement compenser la faiblesse de leur encombrement par une souffrance auditive. Treize ventilateurs, c’est énorme et cela me fait un peu peur. Le recours au format MXM est évidemment positif en théorie puisque cela permettrait de faire évoluer la machine dans le futur. Sauf qu’ici l’emploi du MXM est clairement dans une volonté de compacité et non pas d’évolution. D’abord parce que les solutions MXM ne sont pas légion, ensuite parce que toutes ne sont pas compatibles entre elles. Ici la machine est calibrée au chausse-pied. Tant en dissipation de watts qu’en alimentation, même si une MXM RTX 5070 était disponible un jour, il n’est pas dit qu’elle puisse entrer dans ce boitier.

Le boitier du Wee Beastie est mignon, mais injecter 595 € HT sur un engin sorti de nulle part dans sa version de base, sans garantie, ne me parait pas être le meilleur conseil à donner. Surtout si on considère le tarif estimé pour une livraison en France qui va de 388 à 1166 $ de Honk-Kong. C’est le montant que vous réclamera en plus la marque pour vous livrer l’année prochaine. Cela n’a l’air de rien, mais s’ils vous demandent 1166 HK$, cela veut dire que vous allez payer 127 € HT en plus au final.

Wee Beastie présente son PC comme un aquarium, probablement à cause de son côté transparent. La marque semble déjà avoir réuni pas mal de clients avec 56 personnes ayant réservé3 un engin au total. Reste à savoir s’ils seront livrés un jour. C’est un autre risque lié à ce genre de promesses, il peut s’agit d’un scam pur et simple et la boite derrière le projet peut disparaitre avec toutes les précommandes. Ou un de ces projets qui a bien du mal à voir le jour au final et qui sera reporté sans cesse. Il ne faut pas perdre de vue qu’une GeForce RTX 4070 12 Go de format classique coute encore souvent plus de 600 € TTC neuve en France aujourd’hui. Il faut faire attention à ce que le poisson qui tombe dans l’aquarium ce ne soit pas vous.

Wee Beastie : un PC 4.75 litres sous GeForce RTX 4070 MXM © MiniMachines.net. 2025

❌