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Renouvelables : record mondial de production d’électricité en 2023

10 mai 2024 à 15:00
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La production d’électricité mondiale à partir de sources renouvelables a battu son record en 2023. Comme le souligne le rapport du centre de recherche sur l’énergie Ember, publié le 8 mai 2024, cette augmentation est en grande partie due au solaire et à l’éolien.

 

Plus de 30% de la production d’électricité mondiale est d’origine renouvelable

Selon le rapport d’Ember, publié le 8 mai 2024, 30,3 % de l’électricité mondiale produite en 2023 provenait de sources renouvelables, et ce chiffre grimpe à 40 % lorsque l’on y ajoute le nucléaire. Pour mettre ces chiffres en perspective, la part des énergies renouvelables dans la production électrique mondiale n’était que de 19 % en 2000. Autrement dit, la production d’électricité d’origine renouvelable a augmenté de +11,3 % en moins de 25 ans. Une progression qui est largement attribuable au solaire et à l’éolien, ces deux sources ayant produit, à elles seules, 13,4 % de la production d’électricité mondiale. La Chine a joué un rôle de premier ordre puisque cette dernière représente à elle seule plus de la moitié de la production solaire mondiale (51 %) et 60 % de la production éolienne mondiale en 2023.

Le rapport d’Ember met en avant que la part des énergies fossiles dans la production d’électricité devrait passer sous les 60 % en 2024, ce qui devrait se traduire par une baisse de 2,2 % de la production d’électricité à partir de ces énergies par rapport à 2023.

 

Dépasser les 60% d’ici à 2030

Le rapport d’Ember projette que les énergies fossiles, qui représentaient encore plus de 60 % de la production d’électricité en 2023, passeront sous la barre des 60 % dès 2024, avec une prévision de baisse de 2,2 % pour ce qui concerne la production d’électricité à partir de ces dernières. Toutefois, des défis tels que la baisse de la production hydroélectrique due à des sécheresses ont entraîné une réintroduction temporaire du charbon dans certains pays. La fermeture des dernières centrales nucléaires en Allemagne en avril 2023, une décision poussée par les Verts, a également marqué un pas en arrière dans l’utilisation de sources d’énergie à faible émission de carbone.

Cela n’empêche pas le directeur du programme Global Insights chez Ember, David Jones, de réitérer son optimisme pour l’avenir : « Le déclin des émissions du secteur électrique est désormais inévitable. 2023 était probablement le point pivot, un tournant dans l‘histoire de l’énergie. » Ce dernier encourage ainsi la communauté internationale à intensifier ses efforts, en particulier dans les pays en développement, où le potentiel de croissance des énergies renouvelables est considérable.

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Solaire : produire de l’électricité dans l’espace sera bientôt possible

25 avril 2024 à 13:00
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Après la conquête de l’espace ou le premier homme à marcher sur la Lune, une nouvelle bataille entre États fait rage : la création de la première centrale spatiale solaire. En clair : pouvoir produire de l’électricité directement depuis l’espace.

La course à la centrale spatiale solaire s’accélère

L’espace, cette frontière infinie, est désormais le théâtre d’une compétition scientifique et technologique entre grandes puissances. Le Japon et la Chine se défient pour développer la première centrale spatiale solaire. Ces installations promettent de capter le soleil 24 heures sur 24. Ainsi, elles permettent d’esquiver  les interruptions nocturnes ou les variations météorologiques affectant les panneaux solaires terrestres. Le projet Ohisama, mené par l’Agence spatiale japonaise, prévoit de lancer un satellite équipé de vastes panneaux solaires dès 2025. L’objectif : recueillir l’énergie solaire directement depuis l’espace et la renvoyer vers la Terre.

La technologie envisagée pour transmettre l’électricité de l’espace à la Terre repose sur la conversion de l’énergie solaire en ondes radio, qui sont ensuite reçues par une station au sol. Ce processus, qui semble relever de la science-fiction, est en fait une réponse pragmatique aux limites des systèmes solaires traditionnels et pourrait significativement réduire notre dépendance aux combustibles fossiles.

Un défi de taille et une course serrée

Bien que l’idée de centrales solaires spatiales ne soit pas nouvelle, les progrès technologiques récents, notamment dans les lanceurs réutilisables, rendent aujourd’hui ce rêve plus accessible. La Chine, ambitieuse, prévoit de déployer une mini-centrale opérationnelle dès 2030. Objectif : égaler la puissance d’une centrale nucléaire dès 2050. Ainsi, ce projet colossal impliquerait l’installation d’un kilomètre carré de panneaux solaires en orbite. Une entreprise gigantesque comparée aux installations terrestres.

Les panneaux solaires spatiaux offriraient une capacité de production constante mais surtout extrêmement durable et sans nuisance pour les populations. Le tout en libérant de grandes étendues de terre actuellement utilisées ou envisagées pour l’énergie solaire.

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Renouvelables : les panneaux solaires prennent de plus en plus de place en France

19 avril 2024 à 06:35
Les Etats-Unis veulent faire de l’énergie solaire leur atout électrique

Face aux enjeux climatiques, la France renforce sa législation pour favoriser l’adoption de solutions énergétiques durables. Parmi ces solutions, les ombrières de parking photovoltaïques émergent comme une option à la fois pratique et économique, permettant de produire de l’énergie tout en protégeant les véhicules des intempéries.

 

Les ombrières de parking photovoltaïque : une solution pratique et rentable

La loi Climat et Résilience, renforcée par la loi APER de 2023, est une pierre angulaire de la stratégie française contre le changement climatique. Ces réglementations ont non seulement stimulé l’adoption de technologies solaires en France, mais ont également posé des fondations solides pour une économie plus verte. En imposant l’installation de panneaux photovoltaïques sur les nouveaux bâtiments commerciaux et les parkings, ces lois visent à augmenter significativement la production d’énergie renouvelable tout en réduisant les émissions de CO2. APEX, en tant que leader régional, joue un rôle important dans ces différents changements, en mettant en œuvre des projets qui alignent viabilité économique et respect de l’environnement.

Les ombrières photovoltaïques ne sont pas seulement des sources d’énergie ; elles offrent également un abri contre les intempéries tout en optimisant l’espace inutilisé des parkings. Leur installation transforme des aires de stationnement ordinaires en centrales énergétiques, contribuant à la réduction de la dépendance aux énergies fossiles. Ce système représente une solution rentable pour les entreprises, augmentant la valeur des propriétés tout en diminuant les coûts énergétiques. C’est une avancée majeure vers l’autosuffisance énergétique qui s’inscrit parfaitement dans les objectifs de développement durable.

 

APEX leader de l’énergie en région sud

Le succès d’un projet photovoltaïque dépend largement de l’expertise de l’entreprise choisie. APEX, pionnier dans le domaine en région sud, démontre par son expérience et sa capacité à innover, pourquoi le choix de l’entreprise pour répondre à l’Obligation d’combrières photovoltaïques de parking est primordial. De la conception à la maintenance, APEX assure une qualité et une performance optimales des installations, garantissant ainsi un rendement énergétique maximal et une intégration respectueuse dans l’environnement local. Leur leadership se manifeste par une approche proactive et une adaptation constante aux nouvelles réglementations et demandes du marché.

L’avenir du photovoltaïque est prometteur, avec des avancées technologiques qui continuent de réduire les coûts et d’augmenter l’efficacité des installations. Les progrès dans les matériaux, les techniques de stockage de l’énergie et les innovations comme les ombrières intelligentes préfigurent une révolution dans la production et la consommation d’énergie renouvelable. Les politiques incitatives, les avancées technologiques et les acteurs engagés comme APEX contribuent à façonner un futur où le photovoltaïque joue un rôle central dans l’énergie durable.

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Énergie solaire : le déploiement de panneaux solaires dans les champs sera limité

10 avril 2024 à 14:30
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Le gouvernement a introduit un décret visant à accélérer l’installation de panneaux solaires dans les champs tout en préservant l’activité agricole.

Agrivoltaïsme : un décret qui contrôle les panneaux solaires 

Cela fait désormais un peu plus d’un an que la loi d’accélération des énergies renouvelables a été votée. Bruno Le Maire souligne l’importance de cette avancée : « Compléter la production agricole par de la production d’énergie solaire ». Ce décret, fruit de longues négociations, établit une symbiose entre agriculture et énergie renouvelable, limitant à 40% la couverture solaire des champs. 

Le respect des normes est primordial. Les Directions départementales des territoires (DDT) auront la charge de veiller au maintien des rendements agricoles, ne devant pas chuter de plus de 10%. Les projets agrivoltaïques seront scrutés de près, avec un avis de la Commission départementale de préservation des espaces naturels et forestiers (CDPENAF) nécessaire pour toute approbation.

Des contraintes sur l’accélération des énergies renouvelables ?

Le décret délimite clairement les terrains éligibles à l’agrivoltaïsme, excluant les sols récemment cultivés pour éviter une reconversion hâtive en champs solaires. Seules certaines parcelles, comme les friches industrielles ou les terrains incultes depuis plus de dix ans, sont envisageables. Cette mesure assure une utilisation réfléchie de l’espace agricole.

Si l’optimisme est de mise, certains expriment des réserves quant à l’impact de ces contraintes sur l’accélération des énergies renouvelables. Le syndicat des énergies renouvelables, par la voix de son président Jules Nuyssen, voit toutefois dans ce décret une opportunité pour le secteur. Reste à trouver un équilibre juste entre les intérêts des agriculteurs, des porteurs de projets et de la transition énergétique. Les prochaines législations devront aborder la question délicate du partage des bénéfices générés.

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Énergies renouvelables : Renner Énergies prêt à investir 500 millions d’euros en France

10 avril 2024 à 13:30
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Les énergies renouvelables sont un enjeu croissant partout en France. Reste la question du financement. Pour faire sortir des projets, le géant mondial BlackRock vient prendre le contrôle de Renner Énergies. Il est prêt à investir plusieurs centaines de millions d’euros en France.

Une première réalisation signée Renner Énergies en Bretagne

Le paysage énergétique français accueille un acteur de taille : Renner Énergies. Ce spécialiste des énergies renouvelables, fort de l’appui du colosse financier BlackRock, vient de marquer son territoire avec l’inauguration d’une centrale photovoltaïque dans les Côtes-d’Armor. Cette installation, déployée sur le site réhabilité d’une ancienne décharge à Plévin, représente le premier projet d’un engagement à long terme dans la transition énergétique.

Avec un investissement de 8,5 millions d’euros, dont une partie provient des riverains bretons eux-mêmes, cette centrale est composée de 17 300 panneaux solaires. Ainsi, cette installation peut fournir assez d’énergie pour couvrir les besoins de 4 500 foyers, hors chauffage.

Les énergies renouvelables, un investissement d’avenir pour la France

Derrière ce projet, Renner Énergies dévoile ses ambitions pour la France. L’entreprise dispose d’un plan d’investissement de 500 millions d’euros dans les énergies renouvelables. Sous la houlette de BlackRock, spécialiste américain des gestions d’actifs, l’entreprise vise le développement de projets éoliens, solaires, mais aussi d’agrivoltaïsme, avec un objectif de 5 GW d’ici 2027. La direction de l’entreprise va plus loin. En effet, elle estime être en capacité de financer au moins une centaine de projets partout dans l’Hexagone.

La stratégie de Renner Énergies se distingue par son approche participative. Elle encourage les élus et les citoyens à devenir acteurs des projets par des investissements attractifs. Sur le parc photovoltaïque de Plévin, la rentabilité avoisine les 6 %. C’est également un moyen, pour Renner Énergies, d’éviter les recours pour accélérer les réalisations.

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L’Allemagne accélère : plus de 50% de son électricité est renouvelable en 2023

8 mars 2024 à 10:00
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En 2023, l’Allemagne a franchi le seuil symbolique des 50% d’électricité produite à partir des énergies renouvelables.

 

 

 

Énergies renouvelables : l’éolien en tête de liste

L’année 2023 a vu l’éolien s’imposer comme le pilier de la production électrique en Allemagne. Avec une production record de 139 milliards de kilowattheures, l’éolien a contribué à 33% de l’électricité du pays. Ce succès, porté par des conditions de vent favorables et une augmentation de 4,3% de la capacité installée, démontre l’engagement de l’Allemagne envers une transition énergétique. Malgré un léger recul du solaire, l’ajout de 12 GW de nouvelles installations solaires souligne une volonté de diversifier les sources d’énergies renouvelables.

Le charbon, longtemps dominant dans le mix énergétique allemand, recule au second plan avec seulement 26,1% de la production électrique. Cette baisse de plus de 10 points reflète un changement de cap vers des sources moins polluantes. L’arrêt des dernières centrales nucléaires en avril 2023 marque également la fin d’une ère et le début d’une nouvelle, résolument tournée vers les renouvelables.

Allemagne : la production d’électricité en baisse

La transition énergétique n’est pas sans impact sur l’industrie allemande. La production d’électricité a diminué de 11,8% en raison notamment des difficultés des secteurs gourmands en énergie. L’augmentation des importations d’électricité montre la nécessité de renforcer le réseau électrique, notamment via la construction de lignes haute tension pour connecter les régions productrices d’énergie éolienne du nord aux centres industriels du sud.

L’Allemagne se positionne comme un leader européen de l’énergie verte, avec 56 % de sa consommation électrique couverte par les renouvelables en 2023. Cette avancée, saluée par la BDEW, est le fruit d’une hausse de 6% de la production d’énergies renouvelables par rapport à 2022. Toutefois, la route vers l’objectif de 80% d’électricité renouvelable d’ici à 2030 est encore longue, notamment en raison de décisions judiciaires affectant le financement de la transition. 

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Transition énergétique : la Chine championne des énergies renouvelables 

1 mars 2024 à 15:18
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La Chine, première émettrice mondiale de gaz à effet de serre, s’est engagée à atteindre la neutralité carbone avant 2060, alignant ses ambitions sur l’Accord de Paris qui vise à limiter le réchauffement planétaire à 1,5 °C. Cette ambition nécessite une révision profonde de sa stratégie énergétique, notamment une réduction drastique de sa dépendance au charbon, qui représente plus de 60% de sa production d’électricité.

 

La Chine s’engage fermement vers la neutralité carbone

Une étude publiée dans Proceedings of the National Academy of Sciences met en lumière la nécessité d’une « transformation massive du secteur de l’électricité » à travers un déploiement sans précédent d’énergies renouvelables et de technologies à émissions négatives en Chine. Pour illustrer l’ampleur de l’effort nécessaire, les chercheurs estiment que la Chine doit amener sa capacité de production d’énergie solaire et éolienne à des niveaux sans précédent. Les objectifs sont ambitieux : atteindre entre 2000 et 3900 GW pour chacune de ces énergies d’ici 2060, avec des ajouts annuels combinés de 300 GW entre 2046 et 2060. Cette ambition est soutenue par des réalisations impressionnantes : en un an seulement, la Chine a installé environ 210 GW de panneaux solaires, représentant deux fois la capacité totale installée aux États-Unis sur plusieurs décennies. L’Empire du Milieu a également réussi à dépasser l’Europe en ce qui concerne la capacité de production d’électricité à partir de l’éolien offshore affichant 31,4 GW de capacités installées.

En termes de part des énergies renouvelables dans la production d’électricité, la Chine dépasse déjà de nombreux pays, y compris les États-Unis et certaines nations européennes. Bien que l’éolien et le solaire ne représentent encore que 8,6% et 4,8% de sa production d’électricité en 2022, ces chiffres sont en augmentation constante. Le nucléaire pour sa part représente 5% de la production d’électricité chinoise, et l’Empire du Milieu vise à multiplier sa capacité de production par quatre d’ici 2060 (218 GW). En comparaison, l’Europe a longtemps été considérée comme un leader dans l’adoption des renouvelables, mais la Chine, grâce à ses investissements massifs, qui représentaient pas moins de 55% des investissements mondiaux dans le secteur en 2022, et grâce à sa capacité à mettre en œuvre des projets d’envergure, est en passe de devenir le principal acteur mondial dans ce domaine.

 

Les défis liés au stockage et au réseau chinois

 

La transition énergétique de la Chine n’est toutefois pas exempte de nombreux défis. Cette dernière est en premier lieu confrontée à des défis logistiques majeurs liés à la nécessité de rapprocher la production d’énergie des centres de consommation. Avec des investissements massifs dans les énergies renouvelables, le pays a doublé ses capacités éoliennes installées entre fin 2017 et début 2023, et dispose désormais de la plus grande capacité solaire installée au monde. Toutefois, pour répondre à la demande, plus de 80% des nouvelles installations solaires et 55% des éoliennes devront être construites à moins de 100 km des principaux centres urbains, ce qui nécessite une planification minutieuse de la part des autorités chinoise, le but étant d’éviter des conflits d’usage des terres. Face à ce défi, la Chine envisage de doubler, voire de tripler, le réseau de lignes à très haute tension pour améliorer l’interconnexion entre les régions.

L’autre grand défi pour la Chine concerne la production même d’électricité faite à partir des énergies renouvelables : les problèmes d’intermittence. En ce sens, la Chine met l’accent sur le développement de solutions de stockage d’énergie avancées. En effet, au vu de l’étendue de son réseau de production et des distances, la mise en place d’une infrastructure de stockage d’énergie à grande échelle est essentielle pour accompagner l’expansion rapide des énergies renouvelables en Chine. Cela implique non seulement des investissements dans des technologies comme Energy Vault, qui utilise un système de stockage (batterie) par gravité, mais aussi le développement de réseaux intelligents capables de gérer de manière dynamique l’offre et la demande d’énergie. En s’appuyant sur la technologie d’Energy Vault, la Chine vise à ce que ces centrales de production d’électricité à partir d’énergies renouvelables soient en capacité de stocker 20% de leur production. En parallèle, la Chine explore d’autres voies, telles que l’hydrogène vert, pour diversifier ses options de stockage d’énergie.

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USA : les énergies renouvelables en passe de remplacer le charbon

26 février 2024 à 17:00
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D’après le dernier rapport de BloombergNEF, les efforts de l’administration Biden envers la transition énergétique portent leurs fruits : près d’un quart de la production d’électricité aux États-Unis provient désormais des énergies renouvelables.

Les énergies renouvelables représentent 23% de la production d’électricité américaine

 

Aux États-Unis, la production d’électricité est en pleine mutation. En 2023, les énergies renouvelables ont répondu à 23% de la demande d’électricité, une avancée notable par rapport aux années précédentes. Cette progression est principalement due à l’augmentation de la capacité de production éolienne et solaire, qui, ensemble, ont commencé à éroder la part du charbon, désormais tombée sous les 16%. Parallèlement, la production d’électricité à partir de gaz naturel a atteint un niveau record, couvrant 43% du mix énergétique, selon BloombergNEF. La production d’électricité américaine d’origine nucléaire quant à elle s’approche des 17% .

Il faut dire que depuis la promulgation de l’Inflation Reduction Act (IRA) par Joe Biden en 2022, le gouvernement fait tout pour accélérer la transition énergétique du pays et prévoit d’y investir plus de 300 milliards de dollars dans les dix prochaines années.

 

 

Le modèle français : un mix énergétique prédominé par le nucléaire

 

Le modèle de transition énergétique français est bien distinct de celui de la plupart des pays, des États-Unis par exemple ou de l’Allemagne, jusqu’alors fortement dépendants du charbon. L’avantage de la France est d’avoir massivement investi dans le nucléaire civil dès les années 70. Malgré une période de recul du nucléaire, qui avait été fortement induit par certains lobbies, de l’éolien en particulier (on se rappellera notamment de Dominique Voynet, fervente anti-nucléaire qui s’était vantée d’avoir torpillé le nucléaire français), la France a repris le cap de l’énergie atomique. C’est d’ailleurs cette stratégie qui lui a permis de battre de nouveaux records d’exportation d’électricité en décembre 2023 et d’être le premier pays producteur d’électricité en Europe.

Le modèle français est donc bien différent de celui des États-Unis : il repose à près de 70% sur l’énergie nucléaire et à 14% sur l’hydroélectricité permise grâce à ses massifs montagneux notamment, le reste étant d’origine éolienne ou solaire. Le charbon quant à lui ne représentait plus que 0,17% de la production d’électricité en France en 2023. La France ne rejette par conséquent pas les énergies renouvelables. Elle mise sur un mix énergétique prédominé par l’énergie d’origine nucléaire, et c’est justement ce qui lui permet de se distinguer de la plupart des pays. Pour donner un ordre de grandeur, la production d’électricité français émet 10 fois moins que celle de l’Allemagne et huit fois moins que celle de l’Italie.

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Électricité : 7 Français sur 10 jugent la dernière augmentation scandaleuse

26 février 2024 à 13:25
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L’augmentation des prix de l’électricité en février 2024 a secoué les budgets de nombreux Français. Selon une enquête de Rothelec, plus de la moitié des ménages prévoient de réduire encore davantage leur consommation et se tournent de plus en plus vers le mix énergétique pour limiter leurs dépenses.

 

Prix de l’électricité : 61% des Français vont (encore) réduire leur consommation

L’enquête menée par Rothelec auprès de 3.101 foyers français révèle une profonde indignation suite à l’annonce de la hausse des prix de l’électricité le 1ᵉʳ février 2024. Pour 71% des sondés, cette augmentation est scandaleuse, tandis que 22% elle est moyennement acceptable. Seuls 7% des interrogés semblent l’accepter sans trop de réticences. Cette hausse, perçue comme un véritable « racket d’État », met une nouvelle fois en lumière le désarroi des ménages. Les répercussions de cette augmentation sur les budgets des Français sont palpables. Une majorité, soit 61%, admet devoir réaliser des économies supplémentaires pour compenser la dernière hausse. Seule une minorité de 28% des foyers estime pouvoir absorber cette augmentation sans difficulté notable.

 

L’avenir des prix de l’électricité reste par conséquent une source d’inquiétude majeure au sein de la population. Plus de deux tiers des Français (66%) anticipent de nouvelles augmentations dans les années à venir, tandis que 29% espèrent une stabilisation des tarifs. Seulement 3% des sondés sont optimistes quant à une baisse future des prix. Cette situation peu réjouissante incite les ménages à chercher des solutions durables afin de diminuer leur dépendance aux variations des prix de l’énergie et de garantir leur approvisionnement énergétique.

 

 

Le solaire a le vent en poupe

 

Confrontés à cette hausse, les Français explorent des alternatives pour alléger leur facture énergétique. L’enquête de Rothelec montre que seuls 24% des foyers envisagent de rester fidèles à l’électricité. Le bois et le gaz attirent respectivement 2% et 1% des sondés comme sources complémentaires. L’autoconsommation solaire en revanche émerge comme une solution de plus en plus attrayante pour les Français : 17% d’entre eux envisagent d’intégrer des panneaux solaires à leur mix énergétique. L’intérêt pour les installations photovoltaïques a bondi, avec une hausse de 84% du nombre de panneaux installés entre 2022 et 2023, en raison de la baisse du prix des panneaux. Cette tendance s’explique par plusieurs avantages : valorisation immobilière, possibilité de vendre l’énergie excédentaire et réduction notable des factures d’électricité.

On peut comprendre cet engouement : les foyers équipés en solaire espèrent une baisse de 30 à 40% de leur consommation dès la première année. L’autoconsommation a également le vent en poupe au sein des structures collectives (copropriété, quartier, immeuble, etc) : en 2023, Enedis a recensé 195 groupements, pour une puissance totale de 11 MW installés.

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