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Aujourd’hui — 14 juin 2024L'EnerGeek

La baisse du prix du pétrole est imminente !

14 juin 2024 à 12:00
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La demande mondiale de pétrole se stabilise, tandis que la production atteint des sommets. Cette situation pourrait entraîner une baisse significative des prix du pétrole dans les années à venir.

Pétrole : une stagnation de la consommation

L’Agence internationale de l’énergie (AIE) prévoit une stabilisation de la demande mondiale de pétrole d’ici à la fin de la décennie. Cette situation résulte de plusieurs facteurs : l’essor des énergies renouvelables, l’amélioration de l’efficacité énergétique et l’augmentation des ventes de voitures électriques. Selon l’AIE, la demande mondiale devrait se stabiliser à environ 106 millions de barils par jour d’ici à 2030, contre un peu plus de 102 millions en 2023. Soit une augmentation de 4 %. Les économies émergentes d’Asie, notamment la Chine et l’Inde, continueront de tirer la demande, tandis que les économies avancées enregistreront une baisse de leur consommation.

Parallèlement, la production mondiale de pétrole est en hausse. Les États-Unis, non membres de l’OPEP+, augmentent leur production, entraînant un excédent majeur sur les marchés. La capacité totale d’approvisionnement devrait atteindre près de 114 millions de barils par jour d’ici à 2030. Cela dépasse de 8 millions de barils par jour la demande mondiale estimée. Cet excédent pourrait conduire à un environnement de prix plus bas, poussant les compagnies pétrolières à réviser leurs stratégies.

Les voitures électriques réduisent la dépendance

L’essor des voitures électriques et l’amélioration du rendement énergétique des véhicules conventionnels jouent un rôle important dans cette transformation. La diminution de l’utilisation du pétrole pour la production d’électricité, particulièrement au Moyen-Orient, contribue également à cette tendance. Ces évolutions technologiques et structurelles réduisent progressivement la dépendance au pétrole.

Les analystes anticipent que cette situation d’excédent majeur pourrait maintenir les prix du pétrole à des niveaux bas sur le long terme. La demande de pétrole brut et de carburant continue de montrer des signes positifs, mais la prudence reste de mise face aux fluctuations économiques globales. Cependant, les tensions géopolitiques et les décisions des grands producteurs comme l’OPEP+ influenceront également les prix futurs.

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Une ferme gigantesque vendue pour un projet solaire : les controverses de l’agrivoltaïsme

14 juin 2024 à 10:45
Une Ferme Gigantesque Vendue Pour Un Projet Solaire Les Controverses De Lagrivoltaisme

Dans la Vienne, un projet de vente de 630 hectares de terres agricoles à des investisseurs riches suscite l’inquiétude. La ferme, la plus grande du village d’Adriers, a été mise en vente pour 4,3 millions d’euros, un montant presque double du prix attendu par les locaux. Ce projet ne se limite pas à l’agriculture : les nouveaux propriétaires prévoient d’installer des panneaux solaires et des éoliennes sur une partie du terrain, une démarche qui soulève de nombreuses questions sur les dérives de l’agrivoltaïsme.

Un projet controversé

Le maire d’Adriers, Thierry Rolle Milaguet, et la Confédération paysanne sont préoccupés par cette vente. Bien que la ferme ait été mal entretenue par le précédent propriétaire, Pascal Giraud, les plans des nouveaux investisseurs, Jean-Luc Bourrelier et Clément Mabire, visent à transformer cette exploitation en une combinaison d’agriculture et de production d’énergie renouvelable.

Jean-Luc Bourrelier, fondateur de Bricorama, et Clément Mabire, consultant en énergies renouvelables, envisagent d’installer deux jeunes agriculteurs sur les terres et de couvrir jusqu’à 40 % des pâturages de panneaux photovoltaïques. Mabire, convaincu de l’avenir des énergies renouvelables, souhaite démontrer que l’agrivoltaïsme peut coexister avec une agriculture productive et respectueuse de l’environnement.

Les préoccupations des locaux

La conversion des terres agricoles en zones de production énergétique inquiète la Confédération paysanne. Selon Nicolas Fortin, porte-parole de l’organisation, un rapport de l’Inrae a montré une baisse significative du rendement agricole lorsque les terres sont utilisées pour la production énergétique. Cette transformation pourrait détourner l’agriculture de sa vocation première, compromettant ainsi la sécurité alimentaire.

Le prix élevé de la terre pose également problème. À près de 4 500 euros l’hectare, ce montant est bien supérieur aux prix habituels dans la région, rendant difficile l’installation de nouveaux agriculteurs. Mathilde, gérante du dernier commerce de la commune, souligne que pour les jeunes agriculteurs, il est impossible de mettre autant d’argent pour acheter des terres.

Une décision imminente

La Safer Nouvelle Aquitaine, organisme chargé de réguler les ventes de terres agricoles, doit rendre son jugement final le 14 juin. Si la vente n’est pas conclue d’ici le 25 juin, la ferme pourrait être saisie par les créanciers, compliquant encore plus la situation.

Les élus locaux, les syndicalistes de la Confédération paysanne et les militants de l’association Les Prés survoltés tentent de monter un Groupement foncier agricole pour contrer cette offre, mais manquent de temps et de fonds. La Safer a estimé qu’elle aurait besoin de 600 000 euros pour bloquer la vente et trouver un projet de reprise viable, une somme qui n’a pas pu être rassemblée à temps.

Conclusion

La vente de cette immense ferme pour un projet d’agrivoltaïsme reflète les défis et les tensions autour de la transformation des terres agricoles en sites de production énergétique. Alors que les énergies renouvelables sont cruciales pour lutter contre le changement climatique, il est essentiel de trouver un équilibre qui respecte les besoins agricoles et les communautés locales.

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Saleen redéfinit la supercar avec un moteur V6 à hydrogène, préparez-vous à être surpris !

Par : Gabin Mouvel
14 juin 2024 à 10:15
Saleen Redefinit La Supercar Avec Un Moteur V6 A Hydrogene Preparez Vous A Etre Surpris

Saleen Automotive a récemment annoncé un partenariat stratégique avec Solution F pour le développement d’une supercar révolutionnaire équipée d’un moteur V6 bi-turbo à hydrogène. Ce partenariat, officialisé lors des célèbres 24 Heures du Mans, marque une étape importante dans l’évolution des véhicules performants et écologiques.

Un moteur bi-carburation innovant

Le moteur V6 biturbo, conçu par Solution F, se distingue par sa capacité à fonctionner non seulement à l’hydrogène, mais aussi avec des carburants de synthèse. Cette innovation technologique vise à offrir des performances exceptionnelles tout en répondant aux exigences écologiques. Un premier démonstrateur, équipé du moteur V8 hydrogène déjà utilisé dans la Foenix H2, sera mis à l’épreuve aux États-Unis dès la fin de l’année.

L’avenir des transports selon Saleen

Steve Saleen, président de Saleen Automotive, a exprimé sa conviction que l’avenir des transports reposera sur de multiples solutions énergétiques. Selon lui, les moteurs à hydrogène et les carburants synthétiques joueront un rôle central en matière d’écologie, tout en offrant des performances ultimes et une facilité de ravitaillement comparable aux moteurs traditionnels. Ce partenariat avec Solution F illustre cet engagement vers un futur plus durable.

Une tendance globale

Saleen n’est pas le seul constructeur à explorer les moteurs à combustion hydrogène. La marque franco-marocaine NamX a également opté pour cette technologie pour son futur SUV NamX HUS. Ce choix souligne une tendance croissante parmi les constructeurs à chercher des alternatives plus écologiques aux moteurs à combustion internes traditionnels.

Conclusion

Le développement de la supercar à moteur V6 bi-turbo à hydrogène par Saleen Automotive et Solution F est une avancée majeure dans le secteur des véhicules de haute performance écologiques. En combinant innovation technologique et engagement écologique, ce partenariat promet de redéfinir les standards de l’industrie automobile. Avec des tests prévus dès la fin de l’année, cette supercar pourrait bien devenir une référence pour les véhicules du futur.

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Incroyable : découvrez comment les camions hydrogène de Hyundai ont parcouru 10 millions de km !

14 juin 2024 à 09:30
Incroyable Decouvrez Comment Les Camions Hydrogene De Hyundai Ont Parcouru 10 Millions De Km

En Suisse, la flotte de poids lourds à pile à combustible de Hyundai vient de franchir une étape remarquable en parcourant 10 millions de kilomètres. Ce record a été atteint par le Hyundai XCient Fuel Cell, le premier camion hydrogène du constructeur sud-coréen, en seulement trois ans et huit mois après la mise en service des premiers exemplaires en octobre 2020.

Performances du Hyundai XCient Fuel Cell

Le Hyundai XCient Fuel Cell se distingue par son autonomie maximale de plus de 400 km avec un plein. Cette performance est rendue possible grâce à deux systèmes de pile à combustible de 90 kW chacun, soit un total de 180 kW, et un moteur électrique de 350 kW. Les réservoirs de 350 bars, qui alimentent le camion en hydrogène vert produit de manière renouvelable, sont logés derrière la cabine. Actuellement, 48 exemplaires de ce poids lourd à hydrogène sont en service en Suisse, témoignant de l’engagement du pays en faveur des énergies renouvelables.

Un déploiement international

Le succès du XCient Fuel Cell ne se limite pas à la Suisse. Ce camion à pile à combustible a été déployé dans 10 pays à travers le monde, incluant les États-Unis, l’Allemagne, la France, les Pays-Bas, la Nouvelle-Zélande, la Corée, Israël, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis. En France, il est notamment utilisé par Jacky Perrenot pour desservir les magasins du groupe Lidl, démontrant ainsi la polyvalence et la fiabilité de cette technologie dans divers environnements et marchés.

L’avenir de la mobilité hydrogène

L’accomplissement des 10 millions de kilomètres par la flotte de Hyundai en Suisse marque une étape importante dans l’adoption de la technologie hydrogène pour les poids lourds. Alors que de plus en plus de pays et d’entreprises cherchent à réduire leur empreinte carbone, le succès du Hyundai XCient Fuel Cell pourrait servir de modèle pour l’avenir de la mobilité durable. La combinaison de performances robustes et d’une alimentation en hydrogène vert positionne ce camion comme une solution viable et écologique pour le transport de marchandises à grande échelle.

L’atteinte des 10 millions de kilomètres par les camions hydrogène de Hyundai en Suisse est un témoignage impressionnant de la fiabilité et de l’efficacité de cette technologie. En s’étendant à travers le monde, le Hyundai XCient Fuel Cell démontre que l’hydrogène pourrait bien être une clé de la transition énergétique dans le secteur du transport. Avec de tels records, l’avenir de la mobilité hydrogène semble prometteur, offrant une alternative durable aux carburants fossiles traditionnels.

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Énergies : l’avenir du solaire et de l’éolien menacé en France ?

14 juin 2024 à 09:30
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Les bouleversements politiques en cours pourraient avoir des conséquences sur certaines énergies. En cas d’arrivée au pouvoir du Rassemblement national, l’avenir est sombre pour l’éolien et le solaire. Le parti d’extrême droite reste opposé à ces derniers.

Des énergies en sursis après les élections législatives ?

Les spécialistes du climat sont inquiets pour le futur de certaines énergies. Le Rassemblement national (RN), en cas de victoire aux prochaines élections législatives, pourrait freiner le développement de l’éolien et du solaire. C’est en tout cas l’inquiétude de nombreux scientifiques et des associations de défense de l’environnement. En effet, lors de la campagne de 2022, Marine Le Pen souhaitait un moratoire sur l’éolien. Mais aussi, elle envisage de limiter les panneaux solaires.

De fait, ces mesures vont à l’encontre des objectifs de la transition énergétique pour les défenseurs de l’environnement. Ainsi, la France pourrait connaître un arrêt du développement de certaines énergies renouvelables. L’éolien et le solaire sont cruciaux pour la transition énergétique. En 2022, ces deux sources représentaient 13 % de la production électrique française. Stopper leur développement mettrait en péril l’objectif de 40 % de renouvelables d’ici 2030.

Un retour en arrière pour la France

Freiner l’éolien et le solaire pourrait aussi avoir des conséquences économiques. Le secteur des énergies renouvelables est en plein essor et représente de nombreux emplois. En effet, il employait près de 100 000 personnes en France en 2020. En clair, réduire les investissements dans ce secteur risquerait de perdre des emplois. Mais surtout, d’affaiblir la compétitivité internationale de la France dans ce domaine.

Par ailleurs, le RN mise sur le nucléaire avec la promesse de construire de nouveaux réacteurs. Cependant, les délais et coûts de construction paraissent irréalistes pour les industriels et les experts de l’environnement. En 2022, Marine Le Pen souhaitait construire 10 nouveaux réacteurs d’ici 2030.

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Découvrez comment la guerre en Ukraine a pollué plus que 175 pays en 2 ans

14 juin 2024 à 09:07
Decouvrez Comment La Guerre En Ukraine A Pollue Plus Que 175 Pays En 2 Ans

Depuis le début du conflit en Ukraine il y a deux ans, les émissions de CO2 générées par cette guerre ont atteint des niveaux alarmants. Selon un rapport de l’Initiative sur la comptabilisation des gaz à effet de serre dans les guerres (Iggaw), la guerre a émis 175 millions de tonnes de CO2, équivalentes aux émissions annuelles d’un pays industrialisé comme les Pays-Bas.

Impact des activités militaires

Un tiers des émissions provient directement des activités militaires. La fabrication d’explosifs et de munitions, ainsi que l’utilisation de carburant par les troupes russes, ont contribué de manière significative à cette pollution. En seule, l’utilisation de carburant par les troupes russes a généré 35 millions de tonnes de CO2. Ces chiffres témoignent de l’énorme impact environnemental des opérations militaires en cours.

Reconstruction des infrastructures

Un autre tiers des émissions est attribué aux besoins futurs de reconstruction. Les quantités massives d’acier et de béton nécessaires pour rebâtir les écoles, maisons, ponts, usines, barrages et stations d’épuration de l’eau détruits ou endommagés par le conflit vont entraîner une importante production de CO2. Ce processus de reconstruction sera un défi environnemental majeur pour l’Ukraine.

Autres sources de pollution

Le dernier tiers des émissions de CO2 est généré par une combinaison de facteurs. Les incendies provoqués par les combats, le détournement des avions commerciaux, les frappes sur les infrastructures énergétiques, et le déplacement de près de 7 millions d’Ukrainiens et de Russes ont tous contribué à cette pollution massive. La destruction des forêts et le bouleversement du trafic aérien sont d’autres éléments aggravants.

Coût des dommages climatiques

Selon le rapport, les dommages climatiques causés par la guerre en Ukraine représentent un coût de 32 milliards de dollars (30 milliards d’euros) pour les vingt-quatre premiers mois du conflit. Une résolution de l’ONU, votée en novembre 2022, stipule que la Russie devra payer pour ces réparations climatiques. Toutefois, même si les avoirs russes gelés pourraient être utilisés pour financer ces réparations, cela ne suffira pas à résoudre les dégâts écologiques profonds causés par la guerre.

Conséquences humanitaires

Le Comité International de la Croix-Rouge (CICR) souligne que la pollution causée par la guerre est contraire au droit humanitaire. Frédéric Joli, porte-parole du CICR, rappelle que les pratiques de guerre telles que l’utilisation de défoliants pour rendre les terres improductives ou la pollution des eaux sont interdites. Ces actions ont des conséquences durables sur l’environnement et la santé des populations locales.

La guerre en Ukraine a mis en lumière l’énorme impact environnemental des conflits armés. Les 175 millions de tonnes de CO2 émises en deux ans sont un rappel brutal des effets globaux de la guerre sur le climat. Alors que les efforts internationaux se concentrent sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre, les conflits armés comme celui en Ukraine représentent un défi supplémentaire dans la lutte contre le changement climatique. Les réparations climatiques et les efforts de reconstruction seront essentiels pour atténuer ces impacts, mais la priorité doit également être donnée à la prévention de tels conflits à l’avenir pour protéger notre planète.

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Hier — 13 juin 2024L'EnerGeek

Transition énergétique : Toyota mise sur ses nouveaux moteurs… thermiques !

13 juin 2024 à 18:33
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En vue d’atteindre la neutralité carbone, le constructeur automobile japonais Toyota ne mise pas sur le 100 % électrique ! Celui-ci prépare de nouveaux moteurs thermiques, se mettant ainsi à contre-courant de la plupart des fabricants de l’industrie automobile. 

 

Des moteurs innovants au service de l’environnement

 

Toyota annonce une nouvelle génération de moteurs thermiques multicarburants. Ces moteurs, en versions 1,5 litre et 2 litres, sont capables de fonctionner avec de l’essence, des biocarburants, de l’hydrogène et des carburants synthétiques.

 

Cette flexibilité énergétique permet à Toyota de répondre aux exigences environnementales croissantes, notamment avec l’arrivée de la norme Euro 7 en 2030. Ces nouveaux moteurs seraient également de 10 à 20 % plus petits que ceux que le constructeur japonais fabrique actuellement, comme l’indiquent nos confrères de Cnews.

 

L’avenir de Toyota sera plutôt hybride qu’électrique

 

Toyota ne mise pas son futur sur le 100 % électrique, bien au contraire. Ses nouveaux moteurs seront en effet intégrés sur les modèles hybrides, de quoi offrir une alternative écologique aux moteurs thermiques traditionnels tout en garantissant aux automobilistes les mêmes performances que ces derniers. Outre le fait que les véhicules hybrides soient en progression, tandis que celui de l’électrique est en recul, Toyota, craignant une pénurie en métaux critiques, tels que le lithium pour les batteries, cherche à s’assurer un avenir en dehors de toutes contraintes d’approvisionnement.

 

En faisant le pari de l’hybride, Toyota s’est engagé à réduire de 90 % les émissions de CO2 de sa flotte d’ici 2050. Les nouveaux moteurs multicarburants sont donc au cœur de sa stratégie. Par cette approche, Toyota démontre qu’elle privilégie une transition progressive et flexible, alliant innovation technologique et respect de l’environnement. Les premiers véhicules équipés de ces moteurs devraient arriver sur le marché d’ici 2027.

 

 

 

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Nucléaire : Atos va vendre ses systèmes de contrôle pour des millions d’euros !

13 juin 2024 à 12:00
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Atos, le géant de l’informatique, a trouvé un repreneur pour ses systèmes de contrôle des centrales nucléaires : Alten.

Atos n’a pas misé sur EDF

Atos, dans le cadre de sa restructuration financière, a décidé de céder Worldgrid, sa filiale spécialisée dans les systèmes de contrôle-commande des centrales nucléaires. Cette vente s’inscrit dans un plan plus large de désendettement du groupe. Worldgrid, avec ses 1 100 employés, génère un chiffre d’affaires annuel de 170 millions d’euros et conçoit des systèmes pour 70 réacteurs nucléaires à travers le monde. Ce transfert à Alten, un leader de l’ingénierie avec 57 000 collaborateurs, valorise Worldgrid à 270 millions d’euros.

Le choix d’Alten comme repreneur a surpris de nombreux observateurs. Alten, bien que moins connu dans le secteur nucléaire que des acteurs comme Assystem ou EDF, s’impose par son expertise en ingénierie. Le groupe, fondé par Simon Azoulay, valorise cette acquisition à 1,6 fois le chiffre d’affaires de Worldgrid, témoignant de son ambition de renforcer sa présence dans le secteur énergétique. Alten et Atos sont actuellement en discussions exclusives, soulignant la volonté d’Atos de trouver un partenaire solide pour assurer la continuité et la qualité des services de Worldgrid.

Une vente qui pourrait arranger les deux parties

Alten devra maintenant démontrer sa capacité à intégrer Worldgrid sans perturber les opérations. Les systèmes de Worldgrid couvrent 15 % du parc nucléaire mondial, y compris les EPR 2 de Penly, un projet emblématique de l’avenir énergétique de la France.

Cette transaction pourrait redéfinir les dynamiques du secteur nucléaire. Alten, avec son acquisition, se positionne comme un acteur clé de la modernisation des infrastructures nucléaires. Pour Atos, la vente représente une opportunité de se recentrer sur ses activités principales tout en allégeant sa dette.

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Carburants : le prix à la pompe va baisser… pendant 5 ans !

13 juin 2024 à 10:00
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L’Agence internationale de l’énergie vient de dévoiler ses prévisions sur la production de pétrole dans le monde jusqu’en 2030. Elle alerte sur une surproduction mondiale. De fait, les prix des carburants à la pompe pourraient baisser et rester bas plus longtemps que prévu.

Une surproduction du pétrole à l’horizon 2030

L’Agence internationale de l’énergie (AIE) vient de publier son dernier rapport concernant ses prévisions pour les années prochaines. Il en ressort plusieurs points. Premier enseignement, le monde pourrait être confronté à un excédent massif de pétrole d’ici 2030. En effet, contrairement aux prévisions de l’OPEP+, l’AIE anticipe une production bien supérieure à la demande. Les États-Unis, en particulier, augmentent leur production de manière significative.

Fatih Birol, directeur exécutif de l’AIE, explique que la production de pétrole en Amérique (États-Unis, Canada, Brésil, Guyana) dépasse les besoins mondiaux. Ainsi, cette surproduction, combinée à l’essor des énergies renouvelables et des véhicules électriques, entraîne un ralentissement de la demande mondiale de pétrole. En conséquence, les prix à la pompe pourraient baisser de manière notable au cours des prochaines années.

Une baisse durable du prix des carburants ?

L’excédent de pétrole prévu par l’AIE pourrait avoir des conséquences directes sur les prix du carburant. En effet, avec une offre excédentaire, les prix à la pompe sont susceptibles de baisser, offrant un répit aux automobilistes. Par ailleurs, cette baisse des prix pourrait être particulièrement bénéfique dans un contexte économique où les coûts de l’énergie jouent un rôle crucial dans les dépenses hebdomadaires des ménages.

En parallèle, la transition vers des énergies plus propres et l’efficacité énergétique continuent de progresser. Par exemple, l’AIE prévoit que la demande mondiale de pétrole atteindra son maximum d’ici 2030, avant de commencer à décliner. Ce changement structurel dans la demande énergétique mondiale pourrait donc également stabiliser les prix à long terme.

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Pourquoi la promesse de TVA à 5,5 % sur l’énergie pourrait ne jamais se réaliser

13 juin 2024 à 10:00
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La Commission de régulation de l’énergie a annoncé une augmentation de 11,7 % du prix du gaz en juillet, en raison de la revalorisation du coût d’acheminement du gaz par GRDF. Pour les particuliers, cela se traduit par une facture annuelle moyenne de gaz passant de 1 060 euros en juin à 1 184 euros en juillet, soit une augmentation de 124 euros.

Propositions du Rassemblement national (RN)

Le RN propose de stopper la hausse du prix du gaz et de réduire la TVA sur l’énergie à 5,5 %, au lieu de 20 %. Cependant, cette mesure aurait un coût estimé à 10 milliards d’euros par an, selon l’Institut Montaigne. Cette baisse de TVA concerne actuellement l’abonnement à l’électricité et au gaz, mais l’extension de cette réduction à tous les produits énergétiques pourrait entraîner une baisse significative des recettes fiscales.

Réactions et analyse

Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, a exprimé des doutes sur la faisabilité des propositions du RN, notamment en ce qui concerne l’entretien du réseau de gaz sans les hausses de tarifs prévues. Antoine Autier, responsable des études à l’UFC-Que Choisir, soutient la réduction de la TVA sur l’électricité en tant qu’énergie décarbonée, mais critique l’idée de l’appliquer au gaz, une énergie fortement carbonée.

Promesse de baisse des prix de l’électricité

Bruno Le Maire a annoncé une baisse de 10 à 15 % des prix de l’électricité pour février 2025, en raison de la relance du nucléaire et des investissements dans les énergies renouvelables. Cependant, cette promesse est en partie liée à une formule de calcul prenant en compte les prix de marché, qui ont baissé en 2023 et 2024. Selon Antoine Autier, cette promesse comporte une part d’aléatoire, car les prix de marché pourraient encore fluctuer d’ici là.

La baisse de 10 % des prix de l’électricité et la TVA à 5,5 % sur l’énergie sont des promesses attrayantes, mais elles doivent être évaluées avec prudence. Les fluctuations des prix de marché et les implications fiscales des réductions de TVA posent des défis significatifs. Les consommateurs doivent rester vigilants et informés sur l’évolution de ces mesures et leur impact réel sur les factures d’énergie.

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Pourquoi les émissions de protoxyde d’azote explosent (et comment cela vous affecte vraiment)

13 juin 2024 à 09:30
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Du fait du recours aux engrais chimiques, les émissions de protoxyde d’azote ont augmenté de 40 % en 40 ans à travers le monde. Bien que moins connu que le dioxyde de carbone, ce gaz entraîne un potentiel de réchauffement de la planète près de 300 fois supérieur et peut rester un siècle dans l’atmosphère. Cette situation est préoccupante car elle menace directement les objectifs climatiques mondiaux visant à limiter le réchauffement planétaire. Les chercheurs du Boston College ont mis en évidence que le protoxyde d’azote s’est répandu à un rythme plus rapide qu’à n’importe quelle autre période de l’histoire.

L’agriculture, principale responsable

La principale source de ce gaz est le secteur agricole. En effet, 74 % des émissions de protoxyde d’azote proviennent de l’utilisation d’engrais chimiques et du fumier d’origine animale. Entre 1980 et 2020, les émissions de ce gaz dues aux activités agricoles ont augmenté de 67 %. Cette augmentation est principalement due à l’intensification de l’agriculture pour répondre à la demande alimentaire mondiale croissante. Le protoxyde d’azote, également connu sous le nom de « gaz hilarant » en raison de ses effets psychoactifs, est donc loin de faire sourire la planète.

Les dix principaux pays producteurs de protoxyde d’azote sont la Chine, l’Inde, les États-Unis, le Brésil, la Russie, le Pakistan, l’Australie, l’Indonésie, la Turquie et le Canada. Ces pays contribuent de manière significative aux émissions mondiales de ce gaz, rendant la situation encore plus alarmante. Aucune solution n’ayant été trouvée pour éliminer ce gaz efficacement, la réduction des émissions demeure la seule option viable selon les scientifiques.

Les défis pour réduire les émissions

La lutte contre les émissions de protoxyde d’azote est complexe. Les efforts pour réduire ces émissions sont encore infimes, bien que certains progrès aient été réalisés dans des pays comme la Corée, le Japon et plusieurs nations européennes. Ces pays ont réussi à diminuer leurs émissions grâce à des politiques agricoles plus durables et à l’adoption de technologies moins polluantes.

Cependant, ces efforts ne suffisent pas à compenser l’augmentation des émissions dans d’autres régions du monde. Il est crucial que les gouvernements et les industries agricoles collaborent pour trouver des solutions innovantes et durables. Des alternatives aux engrais chimiques, comme les engrais organiques ou les techniques de culture moins intensives, doivent être explorées et adoptées à plus grande échelle.

Les émissions de protoxyde d’azote représentent une menace sérieuse pour les efforts mondiaux de lutte contre le changement climatique. Ce gaz, bien que moins connu que le dioxyde de carbone, possède un potentiel de réchauffement global extrêmement élevé et une durée de vie dans l’atmosphère pouvant atteindre un siècle. L’agriculture est la principale source de ces émissions, en particulier à travers l’utilisation d’engrais chimiques et de fumier animal.

Pour relever ce défi, il est impératif d’adopter des pratiques agricoles plus durables et de mettre en place des politiques efficaces pour réduire les émissions de protoxyde d’azote. La coopération internationale sera essentielle pour atteindre ces objectifs et protéger notre planète des effets dévastateurs du réchauffement climatique. Les solutions existent, mais elles nécessitent une volonté politique forte et une action concertée à l’échelle mondiale.

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Découvrez comment transformer votre maison en batterie géante en utilisant du ciment et du carbone !

13 juin 2024 à 09:13
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Des chercheurs du MIT ont mis au point un supercondensateur innovant en utilisant des matériaux simples et couramment disponibles : du ciment, de l’eau, et du noir de carbone. Ce dispositif pourrait transformer les fondations des bâtiments et les routes en sources de stockage d’énergie, apportant des solutions écologiques et économiques pour l’avenir.

La magie du ciment et du carbone

Le supercondensateur fonctionne en utilisant des réactions électrostatiques plutôt que chimiques. Deux électrodes en ciment mélangé avec du noir de carbone sont séparées par une membrane isolante et immergées dans une solution d’électrolytes. Le noir de carbone, en formant des structures filaires à travers le ciment, augmente la surface disponible pour le stockage d’énergie, améliorant ainsi la capacité du supercondensate

Des routes et des maisons transformées en batteries géantes

Cette technologie présente des applications variées et prometteuses :

  • Routes en béton rechargeables : Les routes pourraient stocker l’énergie produite par des panneaux solaires et recharger les véhicules électriques par induction.
  • Bâtiments autosuffisants : Les fondations des maisons pourraient stocker de l’énergie solaire pour une utilisation ultérieure, rendant les bâtiments moins dépendants du réseau électrique.
  • Stabilisation des énergies renouvelables : En stabilisant les fluctuations de production des énergies renouvelables, ce dispositif pourrait rendre leur utilisation plus fiable et efficace.

Un défi entre robustesse et efficacité énergétique

L’utilisation de matériaux courants comme le ciment et le noir de carbone rend cette technologie potentiellement très économique et facile à déployer. Cependant, un compromis doit être trouvé entre la capacité de stockage et la résistance structurelle du ciment. Une trop grande quantité de noir de carbone pourrait fragiliser les structures, ce qui n’est pas idéal pour des applications nécessitant une grande résistance, comme les routes ou les fondations de bâtiments.

Un avenir durable grâce au ciment

Le développement de supercondensateurs à base de ciment représente une avancée majeure vers des solutions énergétiques durables et abordables. Cette innovation pourrait non seulement améliorer l’efficacité des systèmes de stockage d’énergie, mais aussi contribuer à réduire l’empreinte carbone des matériaux de construction. Les chercheurs continuent de peaufiner cette technologie pour maximiser son potentiel et envisager de nouvelles applications pratiques dans notre transition vers les énergies renouvelables.

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Canicule : Ce Climatiseur écologique consomme 5x moins et sauve la planète

13 juin 2024 à 09:01
Canicule : Ce Climatiseur écologique consomme 5x moins et sauve la planète

Les climatiseurs, bien qu’essentiels pour contrer les effets du réchauffement climatique, posent un problème environnemental majeur. Rémi Pérony, ingénieur en génie énergétique, a ressenti cette contradiction lors de son séjour en Inde entre 2014 et 2017. Malgré la nécessité de se rafraîchir, il savait que son climatiseur contribuait à aggraver le problème climatique.

Fonctionnement traditionnel des climatiseurs

Un climatiseur fonctionne de manière similaire à un réfrigérateur. Il utilise des fluides frigorigènes qu’il compresse et décompresse pour produire du froid d’un côté et du chaud de l’autre. Ce processus, bien qu’efficace pour refroidir les intérieurs, rejette de la chaleur à l’extérieur, augmentant la température urbaine. En 2012, une étude du CNRS et de Météo France a révélé que les rejets de chaleur des climatiseurs augmentaient de 0,5°C la température des rues de Paris. Si leur usage venait à doubler, cette augmentation pourrait atteindre 2°C.

Augmentation de l’utilisation des climatiseurs en France

En France, l’usage des climatiseurs reste moins fréquent qu’aux États-Unis, où 90% des logements en sont équipés. Cependant, leur utilisation croît rapidement. Selon l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), en 2020, 25% des ménages français possédaient un climatiseur, contre 16% en 2016.

Innovation de Caeli Energie

Face à ces défis, l’entreprise française Caeli Energie a développé un système de climatisation innovant et écologique. Ce système n’utilise pas de gaz frigorigène et consomme moins d’énergie, représentant une avancée significative pour réduire l’empreinte environnementale des climatiseurs.

Les climatiseurs traditionnels, malgré leur utilité, aggravent le réchauffement climatique. Les innovations comme celle de Caeli Energie offrent une solution prometteuse pour rafraîchir nos intérieurs sans réchauffer la planète.

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Nucléaire : 8 nouveaux EPR2 vont voir le jour, annonce Emmanuel Macron

12 juin 2024 à 13:00
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À l’occasion de sa conférence de presse suite à la dissolution de l’Assemblée nationale, Emmanuel Macron fait des annonces sur le nucléaire. Ainsi, 8 nouveaux réacteurs EPR vont bientôt voir le jour en France.

De nouveaux réacteurs nucléaires

Emmanuel Macron réaffirme son engagement envers l’énergie nucléaire. Lors de sa conférence de presse sur la feuille de route législative, le président annonce la construction de huit nouveaux réacteurs nucléaires de type EPR2. Attention, ces réacteurs sont encore à l’étude jusqu’à présent. Cependant, ils sont jugés essentiels pour la transition écologique de la France. De fait, ils doivent compléter les trois paires de réacteurs déjà prévues et en cours de développement.

Cette initiative vise à réindustrialiser le pays tout en réduisant les émissions de gaz à effet de serre. Emmanuel Macron insiste sur une « écologie à la Française » qui génère des richesses et soutient les plus vulnérables. Ainsi, ces nouveaux réacteurs doivent également renforcer la sécurité énergétique de la France. Mais surtout, limiter la dépendance aux énergies fossiles importées.

Une vision politique sur le nucléaire

Le président Macron ne manque pas de critiquer les contradictions des oppositions politiques sur la question énergétique. En effet, il pointe du doigt l’extrême droite qui oppose écologie et économie, qualifiant cela de renoncement au projet écologique. De l’autre côté du spectre politique, les avis sont partagés. Les communistes soutiennent l’énergie nucléaire, mais les insoumis et les écologistes s’y opposent fermement.

Cette division politique met en lumière les défis à surmonter pour parvenir à un consensus national sur la transition énergétique. Pourtant, Emmanuel Macron reste ferme sur sa vision d’un mix énergétique incluant fortement le nucléaire, soulignant son importance pour une transition écologique réussie en France. Un vrai choix politique pour le président de la République.

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L’hydrogène vert coûtera bien plus cher que prévu : une étude jette un pavé dans la mare

11 juin 2024 à 15:00
L'hydrogène vert coûtera bien plus cher que prévu : une étude jette un pavé dans la mare

Une étude récente de l’institut de recherche néerlandais TNO a mis en lumière des résultats inattendus concernant le coût de production de l’hydrogène renouvelable aux Pays-Bas. Selon cette étude, le prix de production de l’hydrogène vert dépassera les 13 €/kg, alors que les estimations précédentes situaient ce coût entre 6 et 12 €/kg. Cette augmentation significative est attribuée à des coûts de construction et d’exploitation plus élevés que prévu, ainsi qu’à des mesures d’accompagnement jugées insuffisantes.

Problèmes de coûts et mesures d’accompagnement

L’étude de TNO révèle que les coûts liés à la construction et à l’exploitation des unités de production d’hydrogène sont plus élevés que ceux anticipés. De plus, les mesures d’accompagnement, qui devaient faciliter la transition vers une production d’hydrogène renouvelable plus rentable, se sont avérées insuffisantes. Cette situation soulève des préoccupations non seulement aux Pays-Bas, mais également dans d’autres pays européens où des projets similaires sont en cours.

Implications pour la filière hydrogène

La production d’hydrogène vert est en plein développement, tant en termes d’outils de production que de marché. Cependant, cette filière n’est pas encore mature et doit faire face à de nombreux défis. L’un des principaux défis est l’anticipation du prix du produit fini à moyen et long terme, afin de dimensionner correctement les investissements. Les résultats de l’étude de TNO montrent qu’il est crucial de réévaluer les prévisions de coûts et d’adapter les stratégies en conséquence.

Réflexions pour l’avenir

Les conclusions de cette étude mettent en lumière la nécessité d’un soutien accru et de mesures plus efficaces pour soutenir la transition vers une production d’hydrogène renouvelable. Les acteurs de la filière, y compris les grands pétroliers comme TotalEnergies, Shell, et BP, doivent collaborer pour surmonter ces défis et garantir la viabilité économique de l’hydrogène vert.

En conclusion, l’étude de TNO jette un pavé dans la mare et appelle à une réflexion approfondie sur les coûts et les stratégies de développement de l’hydrogène renouvelable. Les décideurs et les industriels doivent prendre en compte ces nouvelles données pour ajuster leurs plans et garantir une transition énergétique durable et économique.

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Une campagne hilarante pour bien ‘poser sa pêche’ en randonnée et changer vos habitudes en pleine nature

11 juin 2024 à 14:00
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Une nouvelle campagne humoristique incite les randonneurs à ne pas polluer la nature lorsqu’une envie pressante se fait sentir. Lancée début juin par le Club Alpin Suisse (CAS) et Suisse Rando, cette initiative vise à promouvoir des pratiques respectueuses de l’environnement en utilisant un ton léger et drôle.

Objectif de la campagne

Les vidéos humoristiques de la campagne encouragent les randonneurs à “poser leur pêche au bon endroit”. L’objectif est de sensibiliser les promeneurs à l’importance de ne pas polluer les espaces naturels en se soulageant de manière inappropriée. En effet, les excréments contiennent des substances toxiques et des résidus de médicaments qui peuvent polluer les lacs et les ruisseaux, nuisant ainsi à la faune et à la flore.

Bonnes pratiques à adopter

Utilisation des cabanes et restaurants

Lors des randonnées, il est recommandé de profiter des cabanes et restaurants présents sur le chemin pour aller aux toilettes, même si l’envie n’est pas pressante. Cette pratique permet de minimiser l’impact environnemental et de soutenir les commerces locaux en achetant quelque chose en retour.

Enterrement et emport des déchets

Lorsque les toilettes ne sont pas disponibles, il est conseillé de s’écarter des sentiers balisés et de creuser un petit trou pour enterrer les excréments. Les mouchoirs en papier utilisés doivent être placés dans un sac plastique pour être jetés correctement une fois de retour. Cette méthode permet de limiter la pollution et de préserver la beauté des paysages naturels.

Partage des bonnes pratiques

La campagne encourage également les randonneurs à partager leurs bonnes pratiques sur les réseaux sociaux en utilisant le hashtag #posetapeche. Ce partage vise à créer une communauté de randonneurs responsables et à sensibiliser davantage de personnes aux enjeux de la protection de l’environnement.

En conclusion, cette campagne humoristique et éducative représente une démarche positive pour inciter les randonneurs à adopter des comportements respectueux de la nature. En suivant ces conseils simples, chacun peut contribuer à préserver les espaces naturels pour les générations futures.

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Gaz : pourquoi votre facture va flamber au 1er juillet 2024 ?

11 juin 2024 à 13:10
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Malgré une baisse générale du prix du gaz depuis 2021, la Commission de régulation de l’énergie vient d’annoncer une nouvelle hausse de son prix repère. On vous explique les raisons de cette nouvelle augmentation.

 

Une hausse principalement due à la revalorisation du prix d’acheminement

La Commission de régulation de l’énergie (CRE) a annoncé que le prix repère de vente de gaz naturel (PRVG) pour juillet 2024 augmentera de +11,7 %, atteignant 129,2 €/MWh TTC. Cette hausse se traduit par une augmentation de la facture annuelle moyenne des consommateurs, qui passera de +1 060 euros en juin à +1 184 euros en juillet, soit une hausse de +124 euros par an. Cette nouvelle n’est pas une surprise, mais elle touche durement les ménages français, déjà confrontés à des coûts énergétiques élevés.

La hausse des tarifs de gaz naturel est motivée par plusieurs facteurs. Tout d’abord, la revalorisation du tarif d’acheminement, aussi appelé ATRD 7, qui augmente de +27,5 % et sera en vigueur du 1er juillet 2024 au 1er juillet 2027. La CRE explique que cette augmentation est nécessaire pour moderniser le réseau de distribution de gaz. Bien que la consommation de gaz ait baissé de 20 % entre 2021 et 2023, les coûts fixes d’entretien des infrastructures ont augmenté, entraînant une hausse des coûts par kilowattheure pour les consommateurs. Emmanuelle Wargon, présidente de la CRE, a également souligné que cette revalorisation vise à intégrer progressivement le biogaz dans le réseau de distribution. Enfin, les Certificats d’Économie d’Énergie (CEE) ont aussi contribué à la hausse de +6 %. Cela ajoute des coûts supplémentaires pour les fournisseurs, qui les répercutent inévitablement sur les factures des consommateurs.

 

Le marché du gaz reste très volatil

Outre les coûts d’acheminement, ce sont aussi ceux du marché qui ont augmenté. Après 30 ans d’augmentation continue, le mois de juillet sera le quatrième mois de cette année à afficher une hausse des prix de gros du gaz naturel. Comme le précise la CRE, les cours ont rebondi à partir du mois de mai 2024 en raison des tensions géopolitiques et de la demande accrue de gaz naturel liquéfié (GNL) en Asie.

Jusqu’en juillet 2023, le gaz était en quelque sorte protégé par le tarif réglementé du gaz. Mais depuis lors, celui-ci a été supprimé et remplacé par le prix repère qui est recalculé et publié par la Commission de régulation de l’énergie tous les mois. Autrement dit, le prix du gaz est très volatil. Et au vu du contexte international, il n’est pas improbable que cette nouvelle hausse soit la prémice d’une longue lignée.

 

 

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Vos factures d’électricité vont chuter de 15 % dès février 2025 : ce que ça signifit pour vous

11 juin 2024 à 13:00
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Le 11 juin, le ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, a annoncé une nouvelle qui soulagera de nombreux foyers français : la facture d’électricité baissera de 10 à 15 % en février 2025. Cette baisse significative est principalement due à l’augmentation de la production nucléaire en France.

Raison de la baisse

En 2023, la France a produit un total de 330 térawattheures d’électricité nucléaire. Cette production accrue a permis de stabiliser les prix de l’électricité et de préparer une réduction des factures pour les consommateurs français. En plus de cela, le gouvernement a réalisé des investissements significatifs dans les énergies renouvelables, renforçant ainsi l’indépendance énergétique du pays.

Critique de la stratégie énergétique

Lors de cette annonce, Bruno Le Maire n’a pas manqué de critiquer la stratégie énergétique du Rassemblement national. Il a souligné que ce parti, par la voix de Marine Le Pen, ne soutient pas les énergies renouvelables. Selon lui, cela mettrait la France à la merci des producteurs de gaz et de pétrole, augmentant les risques de flambée des prix de l’énergie en cas de tensions géopolitiques.

Contexte des hausses précédentes

Le 1er février 2024, alors que les prix sur le marché de gros étaient en baisse, les factures d’électricité avaient augmenté de près de 10 %. Cette hausse était due à la fin progressive du bouclier tarifaire, une mesure gouvernementale coûteuse pour les finances publiques. Cette mesure visait à protéger les consommateurs des fluctuations importantes des prix de l’énergie.

Hausse des prix du gaz en juillet

En juillet 2024, la facture de gaz augmentera en moyenne de 11,7 %. Cette augmentation est principalement due à la hausse des cours du gaz et à la revalorisation des tarifs des réseaux de distribution. Selon Bruno Le Maire, cette revalorisation est nécessaire pour financer l’entretien des infrastructures de gaz.

En conclusion, la baisse des factures d’électricité prévue pour février 2025 marque une étape importante dans la politique énergétique française. Grâce à une production nucléaire robuste et des investissements dans les énergies renouvelables, la France vise à réduire la dépendance énergétique et à offrir des prix plus stables et plus bas à ses citoyens.

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Révolution dans le recyclage : la nouvelle règle sur les bouchons de bouteilles qui va tout changer dès juillet !

11 juin 2024 à 12:00
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À partir du 3 juillet 2024, une nouvelle réglementation européenne imposera que les bouchons restent attachés aux bouteilles en plastique. Cette initiative, mise en place par l’Union européenne, a pour objectif de lutter plus efficacement contre la pollution plastique.

Objectifs de la nouvelle réglementation

Les bouchons et capsules représentent environ 4 % des déchets plastiques retrouvés sur les plages d’Europe. En attachant les bouchons aux bouteilles, les autorités espèrent réduire la quantité de bouchons se retrouvant dans les décharges, océans et rivières. Cette mesure vise à assurer que les consommateurs revissent les bouchons sur les bouteilles avant de les jeter, intégrant ainsi ces derniers dans la chaîne de recyclage des plastiques.

Impact sur le recyclage

Chaque année, environ 359 millions de tonnes de plastique sont produites dans le monde, dont 4,8 à 12,7 millions de tonnes finissent dans les océans. La nouvelle mesure vise à réduire ces chiffres alarmants. Lorsqu’ils sont jetés séparément des bouteilles, les bouchons ne sont pas recyclés. En revanche, lorsqu’ils sont attachés aux bouteilles, ils suivent le même processus de recyclage.

Dans les usines de recyclage, les bouteilles et leurs bouchons sont broyés ensemble. Ensuite, cette poudre est versée dans un bain où le plastique PET (utilisé pour les bouteilles) flotte, tandis que le plastique PEHD (utilisé pour les bouchons) coule, permettant ainsi la séparation des deux types de plastiques.

Inconfort et perspectives futures

Boire à partir d’une bouteille avec un bouchon attaché peut être inconfortable, car le bouchon peut gêner. Cependant, la Commission européenne a promis de recueillir les retours des consommateurs et des fabricants afin de réévaluer cette initiative le 3 juillet 2027.

Cette nouvelle mesure marque un pas important dans la lutte contre la pollution plastique. En assurant que les bouchons restent attachés aux bouteilles, l’Europe espère améliorer les taux de recyclage et réduire l’impact environnemental des déchets plastiques. Les consommateurs devront s’adapter à ce changement, mais les bénéfices environnementaux pourraient être significatifs.

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