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Reçu hier — 28 mai 2025

Canalys : Xiaomi est-il le N°1 mondial de la montre connectée ?

28 mai 2025 à 12:49

Je parle des chiffres de Canalys car il s’agit d’une estimation des ventes à partir des expéditions sur le premier trimestre 2025 et non pas le résultat des ventes concrètes. Encore moins, évidemment, du Chiffre d’Affaire généré par les différents acteurs de ce marché du Tech-à-porter.

Ainsi, Canalys estime une nette progression des ventes de montres connectées de la part de Xiaomi. Acteur qui distribue de nombreux produits à des prix très attractifs puisque certains de ses trackers ne coutent littéralement qu’une vingtaine d’euros en proposant pourtant d’excellentes performances. La marque passe donc à la première place mondiale des expéditions avec un volume en hausse de 44% pour le mois de mai. Un chiffre important qui ne traduit en rien, encore une fois, le nombre réel des ventes. Dans le même ordre d’idées, les volumes des expéditions de Huawei grimpent de +36% et celui de Samsung explose à plus de +74%. En face, Apple et Garmin se contentent de progressions plus légères à +5 et +10%.

Xiaomi Smart Band 9 Active 

Comment expliquer ce phénomène ? Un tel écart entre ces entreprises ? Il me semble que les chiffres des fabricants Asiatiques que sont Xiaomi, Huawei et Samsung sont à analyser de manière très géopolitique. Comme beaucoup d’autres acteurs du marché, la crainte d’une envolée des droits de douane de l’administration US a poussé à alimenter en masse les magasins et grossistes outre Atlantique. Stocker en avance a été un réflexe pour beaucoup d’acteurs. Les marques elles même ont anticipé en accélérant les livraisons, quitte à priver leur marché local d’une partie de leur inventaire habituel. Mais les marchands US ont également fait un effort d’avance de trésorerie pour anticiper ces taxes. Achetant en masse les produits dont ils avaient besoin pour ne pas se retrouver avec un inventaire vide et compliqué à alimenter si les droits de douanes explosaient.

Apple Watch Series 7

Sur un marché comme la montre connectée, cela chiffre vite. Avec des prix de vente publics très bas pour les deux acteurs chinois et une présence indispensable pour les produits Samsung aux US, c’est probablement un facteur explicatif. Dans un pays où la plupart des particuliers ne disent pas « Smartphone Android » mais « Samsung » pour désigner un appareil qui n’est pas un iPhone ; la présence en stock d’une montre de la marque Coréenne est une assurance d’augmenter ses ventes.

Chez Garmin et Apple la situation est différente. D’abord, les deux entreprises sont Américaines et surtout, augmenter les ventes n’est pas aussi facile d’un point de vue commercial. Les prix sont très différents entre une montre entrée de gamme chez Garmin, Apple ou Xiaomi et Huawei.

Canalys indique également que les acheteurs se concentrent désormais en majorité sur deux points essentiels. Le prix et l’autonomie. La marque n’apparait plus qu’en quatrième position et le système d’exploitation en sixième. Le design qui était un facteur clé il y a quelques années n’est plus que cinquième alors que la santé est devenue le troisième argument phare d’achat. Les fonctions de sport et de tracking sont reléguées au dernier rang, ce qui rend encore plus brillant le résultat de Garmin.

Le gros des ventes de Xiaomi vient de son Redmi Band 5. Son total de produits expédiés atteint 8.7 millions d’unités, tous modèles confondus. Apple n’est pas si loin derrière avec des montres connectées autrement profitables en termes de marge et 7.6 millions d’expéditions. L’acteur à surveiller est clairement Huawei qui continue sa remontada après les années noires liées aux restrictions US en termes de logiciel et de matériel. La marque profite désormais d’un marché de masse local. Elle revendique 7.1 millions d’unités expédiées. Samsung grimpe à 4.9 millions d’unités grâce notamment à un développement dans de nouveaux marchés et à des incentives sur les ventes en mêlant ses nouveaux smartphones à des opérations d’achat conjointes avec ses montres. Garmin, sur un segment plus spécialisé à visée sportive et santé pousse ses expéditions à 1.8 million d’unités, ce qui est un excellent score.

Canalys : Xiaomi est-il le N°1 mondial de la montre connectée ? © MiniMachines.net. 2025

Une tracabilité des impressions 3D possible par IA ?

28 mai 2025 à 10:36

Imaginez que l’on puisse retrouver quelle machine a réalisé des impressions 3D. Avec suffisamment de fiabilité pour que cela puisse serveur de preuve ou de certification. C’est ce que proposent une IA développée par des scientifiques d’une Université de l’Illinois.

Chaque imprimante 3D est différente des autres, cela se joue à des éléments microscopiques, mais aucune n’est un clone parfait d’une autre. Un boulon plus serré à droite, un décalage du plateau plus vers la gauche et peut-être une tête d’impression plus oblique d’un pouillème de degré. Ces éléments constituent une signature unique qui est parfaitement invisible à l’œil nu et qui laisse une empreinte détectable par un appareil suffisamment précis.

4 échantillons de quelques millimètres réalisés par quatre imprimantes différentes. 

Cela n’était qu’une intuition pour un projet de recherche jusqu’à ce que des scientifiques décident d’intégrer des milliers de clichés dans un algorithme d’analyse d’image pour en déterminer des modèles. Cela s’est transformé en une « IA » capable de déceler des modèles différents d’impressions 3D. La méthode employée a consisté à faire ingurgiter 9000 images haute définition d’objets imprimés par 21 imprimantes 3D de six constructeurs différents avec quatre techniques d’impression. Chaque image était reliée à une base de donnée qui permettait à l’outil d’analyse de connaitre tout le pedigree de l’imprimante employée. De telle sorte que pour chaque cliché, l’algorithme savait quelle imprimante avait travaillé.

De là est née une compétence de reconnaissance des « empreintes » laissées par chaque machine. De telle sorte qu’en photographiant un objet généré par l’une ou l’autre de ces machines, puis en isolant un détail de cette impression, il a été possible de déterminer laquelle a été employée. La précision est de 98% ce qui est suffisant pour en faire un outil d’analyse satisfaisant.

Une arme imprimée en 3D saisie par la police Australienne

Quel usage pour cette technologie ?

On imagine immédiatement la possibilité de « tracer » la source d’une impression 3D. Et cela a du sens dans un usage industriel pour s’assurer qu’une production a été réalisée par l’outil commandé. Si votre fournisseur emploie bien la machine que vous avez négociée par contrat et ne soustraite pas certaines pièces à des imprimantes moins fiables par exemple. On imagine également que la police scientifique puisse faire appel à cet algorithme pour déterminer si des impressions 3D retrouvées sur les lieux d’un attentat ne proviennent pas d’une imprimante saisie chez un suspect. Les auteurs de l’étude indiquent que l’algorithme n’a besoin que de quelques dizaines d’images de pièces imprimées pour réaliser une « empreinte » de machine. Pouvoir relier un de ces éléments à un lieu précis pourrait valoir le coût et l’investissement en temps pour laisser l’imprimante 3D saisie réaliser quelques pièces et faire ces dizaines de clichés. Une fois nourri de ces images et en conservant une base de données d’autres éléments en mémoire pour garder des points de contrôle, on pourrait laisser le système déterminer la source d’un indice. 

Un autre usage évident serait lié à du contrôle qualité. Si certains objets issus d’une ferme d’impressions 3D se révèlent défectueux en série, il peut être utile de déterminer leur imprimante source. Cela peut se voir directement sur l’impression si c’est un défaut esthétique.  Mais s’il s’agit d’un défaut structurel qui pose un problème de fiabilité chez le client, une analyse de ce type peut être utile pour déterminer quelle imprimante exclure de la production et réviser.

Source : NotebookCheck

Une tracabilité des impressions 3D possible par IA ? © MiniMachines.net. 2025

FriendlyELEC NanoPi M5 : une autre SBC sous Rockchip RK3576

28 mai 2025 à 07:14

La NanoPi M5 fait suite, vous vous en doutez déjà, à la NanoPi M4 lancée en… 2018. Cette nouvelle carte change par contre du tout au tout. Si la puce embarquée est toujours signée Rockchip, on passe au nouveau RK3576. La même puce que celle employée par la carte Radxa Rock 4D présentée hier.

La carte mesure 9 cm de large pour 6.2 cm de profondeur et peut s’acheter nue ou directement livrée avec un boitier métallique qui participera grandement à son refroidissement. Métallique, celui-ci permet de laisse le SoC Rockchip en dessous de 50°C quand la puce nue dépasse les 70°C. FriendlyELEC précisant tout de même que dans les deux cas, la puce fonctionne à sa fréquence maximale sans broncher.

Pour accompagner ce SoC, on retrouvera de 4 à 16 Go de mémoire vive et plusieurs types de stockage. UFS, lecteur de cartes MicroSDXC et M.2 2280 NVMe. La carte, très riche en connectique, proposera également un port M.2 2230 pour un module sans fil qui pourra déployer ses antennes sur les bords du châssis. Le constructeur propose en effet des flancs en plastique pour éviter de bloquer le signal sans fil.

Le constructeur semble avoir de grands espoirs pour ce modèle qui sera compatible Android, Debian et Ubuntu. La présentation de multiples usages en IA et l’exploitation en tant que petit serveur dockerisé comme la lecture de média jusqu’en 8K étant largement mis en avant.

La carte est proposée à partir de 55 US$ HT en version 4 Go, 10$ de plus en 8 Go et 85$ en 16 Go. Le boitier en métal est proposé à 15$ HT et diverses autres options sont disponibles. Il faudra compter 15$ HT de port soit au total 85$ HT pour un modèle 4 Go avec boitier.

FriendlyELEC NanoPi M5 : une autre SBC sous Rockchip RK3576 © MiniMachines.net. 2025

Zotac ZBOX CI675 : un Intel Arrow Lake-U totalement fanless

28 mai 2025 à 06:35

Le Zotac ZBOX CI675 nano est une reprise du précédent modèle avec une simple mise à jour de ses entrailles. À son bord, on retrouvera le tout récent processeur Intel Core Ultra 7 255U de la gamme Arrow Lake-U, lancée au premier trimestre 2025

Cette puce, au TDP de base de 15 watts, sera dissipée passivement par un bloc métallique qui assurera un large échange de chaleur avec l’air ambiant. On n’a pas encore le détail sur l’utilisation possible de la puce, si elle sera bridée de quelque façons. Zotac a déjà lancé sur le marché des puces avec le même type de TDP parfaitement refroidies avec ce type de dispositifs passifs. Cette puce déploiera 12 cœurs montés dans un dispositif de 2 cœurs performances, 8 cœurs Efficients et 2 cœurs Ultra Efficients pour un total de 14 Threads. Elle embarquera un processeur graphique Intel basé sur quatre cœurs Xe cadencés à 2.1 GHz. Un NPU Intel déploiera également 12 TOPS INT8. 

Autour de cette puce, on retrouvera jusqu’à 64 Go de DDR5-5600 de mémoire vive montée sur deux slots SODIMM. Le stockage sera confié à une solution M.2 2280 NVMe PCIe 4.0. Un second port M.2 2280 SATA libre est disponible en interne. Une solution Wi-Fi7 et Bluetooth 5.4 sera par ailleurs intégrée dans un boitier classique de la marque, de 1.79 litre et probablement identique aux précédents modèles.

La connectique nous montre un assez large éventail de ports avec un USB 3.2 Gen 2 Type-C, quatre USB 3.2 Gen 2 Type-A et un USB 2.0 rescapés des années 2010. Un jack audio combo 3.5 mm est disponible ainsi qu’un port Ethernet Gigabit et trois sorties vidéo. Un HDMI 2.0b et deux DisplayPort 1.4. La marque semble, par contre, avoir fait l’impasse sur le lecteur de cartes SDXC.

Pas de date de distribution ni de prix pour le moment. 

Source : Ctoguide.asia

 

 

 

Zotac ZBOX CI675 : un Intel Arrow Lake-U totalement fanless © MiniMachines.net. 2025

Reçu avant avant-hier

OptimaPC : une machine a écrire transformée en PC

27 mai 2025 à 13:02

Le partage d’un certain Maniek-86 sur Reddit est très original, son OptimaPC consiste en une vieille carte mère et des composants qui sont intégrés dans le cœur d’une machine à écrire électrique Optima. Tout l’intérêt du dispositif vient dans l’interface entre les deux.

Le PC est fait des restes de composants trouvés dans les cartons du propriétaire. L’OptimaPC n’est donc pas vraiment un foudre de guerre, il tourne sous Core i5-6600 avec 4 petits Go de mémoire vive, un SSD de 240 Go et une carte graphique GeForce 635 montée sur un Riser pour la disposer à plat. Des composants qui ont l’avantage de ne pas exiger une grosse alimentation puisqu’un modèle 200 watts suffit. Bien entendu, il serait surement possible de glisser dans les entrailles de la machine un engin plus moderne ou moins gourmand en énergie.

Mais le point capital vient du dialogue entre le clavier de la machine à écrire et l’ordinateur lui-même. Cette machine, comme beaucoup de machines électriques qui sont sorties dans les années 80, utilisait un clavier de type Matrix. Pour comprendre comment ces claviers fonctionnent, il faut se représenter un tableau de coordonnées, un peu comme une bataille navale. En haut du clavier, on a une série de liaisons électriques qui descendent vers les touches verticalement. Sur les côtés, d’autres repères électriques qui vont horizontalement. En appuyant sur une touche du clavier, cela déclenche donc deux signaux : un à l’horizontale, l’autre à la verticale. La combinaison de ces deux informations permet de déterminer quelle touche a été pressée.

Les touches particulières, comme majuscule ou toutes celles qui servent à générer des combinaisons, bénéficient d’un câblage unique. Cette grille est enfin combinée à une solution qui va interpréter les coordonnées et redistribuer ensuite au PC chaque lettre pressée par USB. Ici, une carte Arduino Leonardo que l’on aperçoit en dessous de l’alimentation. C’est un travail de longue haleine qui consiste en général à vérifier les ramifications de chaque touche pour pouvoir ensuite tout interpréter.

Ici le standard utilisé est un vieux format de clavier Polonais où on peut apercevoir deux L. Un L très classique et un Ł barré. Désormais les claviers Polonais n’ont plus qu’u seul L et le Ł s’obtient en appuyant sur des touches simultanées comme pour les accents. Mais à l’époque de cette machine, ce n’était pas aussi évident que maintenant. Maniek-86 a décidé de remapper la totalité du clavier en QWERTY US. La réalisation n’est pas optimale, je ne vais pas lui jeter la pierre, il a surement fait ça avec les moyens du bord. Les découpes sont un peu barbares et le tout tient avec de la colle. Les pièces sont simplement solidarisées entre elle avec un pistocolle… Il aurait été évidemment bien plus simple de glisser un MiniPC ou une carte mère Mini-ITX dans cet OptimaPC.

Mais le résultat est là et comme on peu le voir dans la vidéo d’introduction, le dispositif fonctionne parfaitement bien. 

 

OptimaPC : une machine a écrire transformée en PC © MiniMachines.net. 2025

Radxa Rock 4D : un format Raspberry PI avec PCIe, PoE et NPU

27 mai 2025 à 08:34

La carte Radxa Rock 4D reprend le format classique de la « carte de crédit » ou du Raspberry Pi. Elle y embarque une foule de capacités pour pouvoir imaginer de très nombreux scénarios d’usages tout en restant très raisonnable d’un point de vue tarif avec un modèle de base à moins de 30€.

On retrouve un déploiement classique avec des modèles en 2, 4, 8 et 16 Go de mémoire vive LPDDR5. La Radxa Rock 4D fonctionne autour d’une puce ARM Rockchip RK3576 qui déploie huit cœurs composés en un groupe de quatre Cortex-A72 et autant de Cortex-A53 tournant respectivement à 2.2 et 2.0 GHz.

Ce SoC propose en outre un circuit graphique ARM Mali G52 MC3 et petit NPU basique ayant 6 TOPS INT8 de performances de calcul, ce qui apparait assez faible aujourd’hui mais 5 TOPS sont suffisants pour flouter un arrière-plan en vidéo et corriger une source audio de ses bruits parasites. Le stockage est confié à une solution mixte puisque la carte dispose d’un support pour des modules eMMC mais aussi d’un PCIe Gen x1 pour un SSD et un support de modules UFS.

On retrouve à son bord les 40 broches des SBC, pas moins de quatre ports USB Type-A par paires d’USB 2.0 et USB 3.0, un jack audio combo 3.5 mm, un lecteur de carte MicrosDXC. On retrouve également une sortie HDMI en plus de l’éternel Ethernet Gigabit qui acceptera. Un port MIPI DSI permettra de piloter deux affichages en simultané et un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.3 est par ailleurs intégré avec un support d’antennes externes.

Des options sont disponibles pour profiter pleinement de l’extension PCIe. On pourra ainsi compter sur  un support offrant pas moins de huit ports SATA et diverses options pour SSD M.2 2280 ou d’autres usages du port M.2 pour des cartes filles spécialisées. La carte Radxa Rock 4D promet une large compatibilité logicielle avec les noyaux Linux 6.14, Yocto, Debian 12 et même Android 14.

A découvrir chez Arace Tech

Radxa Rock 4D : un format Raspberry PI avec PCIe, PoE et NPU © MiniMachines.net. 2025

FEVM FA-EX9, un superbe MiniPC sous AMD Strix Halo

27 mai 2025 à 08:07

Mise à jour : Le MiniPC FEVM FA-EX9 a désormais un tarif, et il pique un peu. Ticket d’entrée, 13 999 Yuans soit 1713€ Hors Taxes en Chine pour le modèle de base. S’il ne faut pas oublier que les prix publics font partie de l’argumentaire commercial des marques de ce genre, cela reste un tarif important sur le segment. La distribution, uniquement locale, concerne un modèle en 128 Go de mémoire vive LPDDR5x-8000 sans stockage. Deux ports M.2 NVMe PCIe 4.0 sont donsiponibles. Cela veut dire que pour ce prix l’engin est vendu incomplet et sans système préinstallé.

Billet original du 22/04/2025 : Le FEVM fait partie de cette galaxie de marques qui pioche dans des matériels « noname » pour les rebadger sous sa marque. Et c’est là le principal intérêt de ce billet car si elle ne distribue rien en dehors de la Chine continentale à ma connaissance, le FA-EX9 pourra être repris par d’autres.

Je vois cette marque proposer différents MiniPC régulièrement et elle choisit en général des designs originaux et bien finis. Elle a, par exemple, distribué le FN60G qui a également été revendu par SZBox. Ce FEVM FA-EX9 sous AMD Strix Halo n’est donc absolument pas produit par la marque et il est possible que l’on découvre des MiniPC identiques repris par d’autres, ceux qui ont pris l’habitude de distribuer ce genre de produits chez nous.

Ce nouveau modèle pourra accueillir les puces AMD Strix Halo jusqu’au Ryzen AI Max+ 395, soit la version la plus performante  de la gamme avec 16 cœurs Zen 5, et un circuit graphique impressionnant construit autour de 40 cœurs RDNA 3.5. Il pourra être secondé par 128 Go de mémoire vive LPDDR5 dont 96 Go pourront être orientés vers la puce Radeon 8060S notamment pour l’emploi de solutions IA. Pas d’informations concernant le stockage de la machine.

Le châssis est plus encombrant que d’habitude avec un volume de 2 litres au total. Il mesure 19.2 cm de large pour 19 cm de profondeur et 5.5 cm d’épaisseur. Sa façade avant propose de gauche à droite un bouton de démarrage, un lecteur de cartes SDXC, un USB4, deux USB 3.2 Type-A et un jack audio combo 3.5 mm. Un second bouton est visible, aucune info n’est disponible sur son usage. Il est possible qu’il s’agisse d’une solution pour basculer le MiniPC d’un mode de performance à un autre.

 

À l’arrière, le FEVM FA-EX9 expose un port Oculink, une entrée d’alimentation, un second jack audio combo 3.5 mm, un Ethernet aux capacités non détaillées., trois USB 3.2 Type-A supplémentaires, un second port USB4, un DisplayPort 1.4 et un HDMI 2.1. L’alimentation se fera via un chargeur externe de type GaN de 240 Watts de 8.1 cm de côtés pour 3 cm d’épaisseur. 

Pas de date, pas de prix et peu de détails pour ce modèle pour le moment. Je vérifie auprès des exportateurs classiques s’ils ont des pistes pour cet engin.

FEVM FA-EX9, un superbe MiniPC sous AMD Strix Halo © MiniMachines.net. 2025

Silverstone FLP02 : un second boitier old-school pour votre PC

27 mai 2025 à 06:22

En novembre, je vous présentais un premier boitier du genre au format Desktop, le Silverstone FLP01. C’est au tour du format tour de débarquer avec le Silverstone FLP02.

En novembre dernier, j’étais encore innocent, loin de me douter que le Silverstone FLP01 allait être acclamé par une véritable communauté de clients à travers le monde. De probables propriétaires de 386/486/Pentium qui avaient connu dans les années 90 leurs premiers émois informatiques.

Et suite à la publication de mon billet, on m’avait invité à découvrir la communauté des « Sleepers ». Des amateurs d’informatique à la croisée de deux chemins. Celui des nostalgiques de ces fameuses années 90, mais pas pour le côté « Retro » des performances. Juste pour le look des engins de l’époque. L’autre chemin emprunté étant celui d’une performance tout ce qu’il y a de plus moderne. Depuis j’ai fait mes devoirs, creusé un peu le sujet, et compris que le terme « Sleeper » vient du monde automobile. Il concerne des gens qui reprennent une voiture classique, d’un petit paquet d’années si possible, avec un panonceau « bébé à bord » et des sièges en « Alcantara », et qui glissent dedans de manière invisible un moteur de voiture de course. L’idée étant de ne pas « payer de mine » mais de pouvoir défier des grosses cylindrées sur circuit ou en départ arrêté. Une sorte de pied-de-nez au look et à la frime en mettant en avant une peinture délavée, un look de paquebot et des tâches de rouille.

Le Silverstone FLP02 reprend exactement ce concept. Je suppose que le grand plaisir de ces « Sleepers » sur PC est d’inviter un ami dans son bureau pour lui montrer un truc sur son PC. Un truc un peu violent niveau calcul, de la 3D qui tâche, des usages de traitement bien lourds, du jeu qui fait bouillir la pâte thermique des PC de supermarché. Et de lui montrer un boitier qui ne paye vraiment pas de mine. Un truc qui semble sortir d’un vide grenier ou d’une expédition dans les sous-sols d’un cabinet d’expert-comptable qui ne jette jamais rien. Et là, paf, lancer un joli Cyberpunk 2077 en UltraHD tous détails à fond, sans broncher. Le décalage entre le look de la machine et sa puissance étant censé interpeler l’invité.

Et puis, au quotidien, il est vrai que c’est amusant de se retrouver à côté d’un boitier de ce type quand on a connu l’époque où on n’avait pas d’autres choix que ces châssis. Retrouver le bouton Turbo en façade, les chiffres en lettres segmentées, le gros et trop tentant interrupteur toujours à portée de main d’impétueux bambins.. Et que dire de la clé, drôle de vestige ou la sécurité des PC était alors plus physique que logicielle. Et quand je parle de sécurité, je devrais utiliser des guillemets en acier trempé car, pour avoir vendu des boitiers à l’époque, le même jeu de clé pouvait ouvrir toutes les serrures…

Sur le Silverstone FLP02, tout cela est plus ou moins une mascarade, au même titre que les lecteurs de disquettes souples 5.25″. Évidemment certains éléments ne sont pas réels. La clé fonctionne, elle désactive les boutons en façade pour éviter un appui malencontreux sur le bouton Reset par exemple. Le bouton Turbo servira à piloter la vitesse de ventilation de la machine avec un chiffre sur le petit écran segmenté pour indiquer la vitesse sélectionnée. La LED HDD servira à notifier les mouvements de fichiers sur le stockage même si votre machine n’a pas de disque dur mécanique. En haut de la tour, cachée derrière une plaque, un petit cache permet de dévoiler une prise USB Type-C, deux USB Type-A ainsi qu’un port jack audio combo 3.5 mm.

La grille basse cache deux ventilateurs 120 mm pour aspirer de l’air frais dans l’engin et on retrouve le logo de la marque dans le petit carré couvert d’un dôme de résine comme à l’époque. A l’intérieur du châssis, on note la présence de tout l’attirail nécessaire pour monter une configuration très haut de gamme. Carte mère format ATX, support pour une carte graphique très longue, alimentation superpuissante, gestion de la câblerie, possibilité de monter un watercooling et énormément d’espace pour monter des stockages variés. Le Silverstone FLP02 ne posera aucun souci pour le montage.

Il est assez évident au final que cette façade porte très bien son nom, elle n’est qu’un décor nostalgique adapté à un châssis moderne très classique de la marque. C’est malin, encore plus malin si on se met à la place du constructeur qui va demander 220$ pour son boîtier. De quoi donner envie de ressortir les vieux châssis qui trainent encore dans vos greniers, garages ou vos caves, non ?

Un boitier de l’époque modernisé par des composants récents et trouvé sur reddit.com/r/sleeperbattlestations

Le plus amusant dans cette histoire, c’est qu’il s’agit de ce genre de fantaisie qui perd tout son sens quand on la passe à la moulinette du marketing. Je comprends très bien le côté amusant d’un PC « Sleeper » aujourd’hui. Se casser la tête à faire rentrer dans un vieux châssis une machine moderne pour le côté amusant et le défi que ça représente. Mais acheter un boitier « tout fait » et fort cher me parait un peu plus médiocre. C’est comme payer un vieux ciré jaune et une casquette de marin sur une brocante pour passer pour un vieux loup de mer. Ça n’a pas la même saveur. Et je pense toujours que, comme pour le FLP01, beaucoup de gens qui crient aujourd’hui combien ils seraient ravis d’investir dans un boitier de ce type vont finir par réfléchir. Retrouver leurs esprits et, la tête un peu plus froide, prendre un peu de recul sur ce que propose réellement ce châssis.

Silverstone FLP02 : un second boitier old-school pour votre PC © MiniMachines.net. 2025

Shuttle Nano AI MiniPC G1 : un MiniPC à la sauce Snapdragron

26 mai 2025 à 09:28

Avec un nom à rallonge, le Shuttle Nano AI Mini PC G1 annonce un nouveau MiniPC sous processeur Qualcomm Snapdragon. Un choix que j’ai toujours un peu de mal à comprendre.

Diplomatiquement, ce n’est pas le premier MiniPC à annoncer cet usage d’une puce ARM Snapdragon pour fonctionner sous Windows 11. Geekom a fait le même choix avec ses modèles QS à la fin de l’année dernière. En tout début d’année, au CES, Lenovo a également annoncé le ThinkCentre neo 50Q et le Ideacentre X également équipés de puces Snapdragon. Mais pour le moment, ni le premier ni les seconds ne sont apparus sur le marché. 

Au Computex 2025, le Shuttle Nano AI Mini PC G1 se présente donc comme une nouvelle minimachine équipée d’une puce ARM de Qualcomm. Deux gammes de SoC sont envisagées dans ces modèles avec des Snapdragon X Plus et des Snapdragon X Elite accompagnés de 32/64 Go de mémoire LPDDR5 soudée à la carte mère. Le stockage est confié à un port M.2 au format non détaillé de 512 Go en NVMe PCIe 4 x4.

C’est donc une solution très classique avec une carte WiFi montée en M.2 2230 et qui propose une connectique assez standard : deux USB4, quatre USB 3.1 Type-A,  un lecteur de cartes MicroSDXC, une sortie HDMI, un port Ethernet 2.5 Gigabit et un jack audio combo 3.5 mm.

Le Shuttle Nano AI Mini PC G1 tournera sous Windows 11 familial classique, mais sera également livré sous Windows 11 IoT, ce qui devrait l’orienter vers des usages pros. 

Si la marque n’a pas donné de date ni de tarif concernant ces nouvelles machines, on comprend assez vite leur destination. Je doute qu’un particulier ne s’intéresse à ces engins pour plein de bonnes raisons. D’abord parce que l’argument énergétique ne tient plus vraiment ici, les puces Snapdragon sont réputées pour leur ascétisme en consommation, mais ce n’est pas vraiment un problème en usage sédentaire. Si une baisse de consommation est toujours bienvenue sur une facture électrique, même pour un particulier, cela ne sera pas réellement sensible à l’année par rapport à des puces x86 à base consommation habituelles. Le souci étant que les machines sous Snapdragon, tout aussi efficaces qu’elles soient en terme d’énergie, n’apportent pas exactement les mêmes services que les machines AMD et Intel plus classiques. La couche de compatibilité du système pousse l’utilisateur à choisir des applications compilées pour ARM et peuvent altérer les performances natives des solutions x86.

L’explication de ces produits est donc plus à rechercher du côté des pros. Et sur ce segment, un engin comme le Shuttle Nano AI Mini PC G1 peut avoir du sens. Notamment parce que les entreprises vont parfois préférer une rationalisation de leur outil logiciel en cherchant une plateforme de développement unique. Et pour cela, des postes sous architecture ARM peuvent alors être préférés.

Source : TechPowerUP

Shuttle Nano AI MiniPC G1 : un MiniPC à la sauce Snapdragron © MiniMachines.net. 2025

ASRock DeskMini X600/USB4 et DeskMini B860

26 mai 2025 à 08:22

La recette d’ASRock en matière de MiniPC a toujours été différente de celles des autres. La marque propose les DeskMini X600/USB4 et DeskMini B860 qui sont des engins compacts qui peuvent accueillir des puces de bureau grâce à une carte mère proposant un Socket.

Le DeskMini X600/USB4 comme le DeskMini B860 proposent des dimensions compactes avec un format juste en dessous de deux litres. On découvre un châssis quasi identique avec 14.5 cm de profondeur comme de hauteur pour une largeur de 8 cm. Ce format particulier permet d’embarquer des puces ayant un TDP de 65 watts et de profiter de l’expérience de la marque pour proposer une carte mère évolutive.

On retrouve une carte mère avec de la DDR5 capable d’atteindre un total de 96 Go. De deux ports M.2 2280 NVMe qui permettent l’installation d’un premier stockage en PCIe Gen 5 et le second en PCIe Gen 4. Et de deux ports SATA 3.0 pour ajouter des stockages supplémentaires de 2.5 pouces en interne. Ces caractéristiques communes cachent de petites nuances entre les deux engins.

Le DeskMini X600/USB4, pour commencer, adopte ce drôle de nom parce que s’il ressemble énormément au DeskMini X600 de génération précédente, il a choisi de troquer sa prise VGA encore présente pour un port USB4 de Type-C. Une transition assez importante au vu des différences entre les deux connectiques. Il restera cependant cantonné à un triple affichage.

Le DeskMini B860 est une évolution du DeskMini B760. Il embarquera des puces Intel Core Ultra, proposera du Thunderbolt 4, permettra de piloter quatre écrans simultanément et devrait apporter une nouveauté encore jamais vue dans le monde des MiniPC. De la mémoire CSODIMM. Il s’agit de barrettes de mémoire physiquement identiques aux précédents modèles de DDR5 d’un point de vue connectique, mais qui embarquent quelques composants supplémentaires. Le principal est un Clock Driver qui va gérer en interne la stabilité du signal d’horloge de la mémoire au lieu de passer par un signal en provenance du processeur. L’idée est de rendre le travail de stabilisation de l’ensemble des puces plus immédiat en diminuant le trajet à effectuer depuis le processeur. Cela évite aussi les soucis liés à la perte de signal, au bruit électrique et à toutes sortes d’interférences dans ce traitement. Si ce n’était pas un énorme souci du temps des DDR4 et de leur fréquence de 3200 MHz, c’est depuis devenu plus problématique avec la montée en gamme des DDR5.

Pour le moment, pas d’autres informations sur ces machines et comme chaque année, j’appelle de mes vœux à une plus large et complète distribution de ces engins en France.

ASRock DeskMini X600/USB4 et DeskMini B860 © MiniMachines.net. 2025

Zotac et Gigabyte dévoilent des GeForce RTX 5060 low profile

23 mai 2025 à 12:46

Toutes deux reprennent la mise en œuvre classique d’une carte graphique, ces cartes RTX 5060 s’appuient sur un système de trois ventilateurs dirigé vers un dissipateur en aluminium pour refroidir leurs composants. Là où les choses changent, c’est dans les dimensions de ces ventilos.

Source : TechPowerUP

La Zotac RTX 5060 Low Profile annonce une grande compatibilité de boitier, elle sera exploitable avec des solutions ATX et Mini-ITX mais pourra également se glisser dans des solutions très peu épaisses. Je suppose que l’ambition ici est autant de viser un segment de serveurs que d’amateurs à la recherche d’un boitier peu encombrant. La carte sera alimentée par un bloc 8 broches situé à l’arrière et proposera deux sorties vidéo DisplayPort et une HDMI. 

Source : TechPowerUP

Cela augure des perspectives d’intégration intéressantes dans de nombreux boitiers. Si beaucoup de châssis acceptent des cartes Mini-ITX classiques, d’une hauteur habituelle, ces cartes posent parfois des soucis de circulation d’air. Le recours à une solution Low-Profile corrige ce problème.

Source : HKEPC

La solution de Gigabyte ressemble beaucoup à la première avec quasiment les mêmes arguments, même si on retrouve ici les quatre sorties vidéo classiques des gammes RTX 5060 avec trois DisplayPort et un HDMI. Pour ce modèle, on connait la longueur de la carte qui sera de 182 mm. Pas d’autres informations si ce n’est qu’elle sera légèrement surcadencée à 2512 MHz.

Source : HKEPC

Aucune information de disponibilité, de prix ou de consommation en watts n’a été divulguée.

Source : Videocardz

Zotac et Gigabyte dévoilent des GeForce RTX 5060 low profile © MiniMachines.net. 2025

A propos des NPU, des TOPS et de l’IA marketing en général

23 mai 2025 à 11:33

Les processeurs embarqués dans les ordinateurs aujourd’hui proposent des capacités de calcul liées à l’IA. Elles sont souvent proposées sous l’angle le plus flatteur. Soit en mettant en avant leur NPU qui est l’unité de calcul spécialisée dans cette tâche, soit en affichant une compétence de calcul globale. Par exemple un Core Ultra 9 285H d’Intel proposera 99 TOPS au total, en employant toutes ses ressources pour cela : processeur, circuit graphique qui calculera à lui seul 77 TOPS sur le total et son circuit AI Boost spécialisé, le fameux NPU.

Les puces Arrow Lake embarquent un NPU 13 TOPS

En solo, cette unité dédiée seule ne propose que 13.1 TOPS seulement. Ce qui est inférieur aux demandes de Microsoft pour pouvoir qualifier ce PC à une certification « Copilot+ ». Ce qui m’amène à quelques réflexions.

Une bonne partie La totalité des marques de MiniPC s’intéressent à l’IA aujourd’hui, ce qui semble logique puisque tout le monde s’intéresse à l’IA. J’ai reçu des communiqués de presse pour des réfrigérateurs pilotés par IA ou des batteries optimisées par IA. Comme me dit un copain aux US : « s’il n’y a pas écrit IA dans ta présentation de produit, ce n’est pas la peine de lancer tes slides. ». Et il est donc logique de voir d’un côté Microsoft ou Google qui essayent de tirer la couverture avec les marques « Copilot » et « Gemini » et de l’autre des fabricants d’ordinateurs tenter d’appâter le public avec des spécifications orientées pour mettre en valeur leurs capacités de calcul en IA.

Et je remarque un truc assez drôle avec tout cela. L’intérêt pour des standards comme « Copilot+ » n’intéressent les marques que dans la mesure où leur PC sera utilisé par le grand public et uniquement si leur machine atteint les 40 TOPS de puissance réclamés par Microsoft pour être certifiée « Copilot+ ». Si c’est bien le cas, alors le constructeur le fait clairement savoir. Ils n’ont rien à perdre à l’indiquer sur leur marketing. L’idée est de profiter du rebond du matraquage publicitaire de Microsoft pour vendre leurs engins.

Copilot veut être l’agent conversationnel de votre PC Windows avec les mêmes arguments qu’Internet Explorer, une installation par défaut

Mais si leurs PC est équipé d’un NPU ne correspondant pas au standard de Microsoft, qui ne propose donc pas un NPU déployant 40 TOPs, cela n’empêche absolument pas les marques d’indiquer que leur produit est « prêt pour l’IA ». D’abord parce que pour Intel comme pour AMD, leurs puces en sont tout à fait capables. Ensuite et surtout parce que les marques se fichent pas mal des recommandations spécifiques de Microsoft. Et si l’engin n’est pas « Copilotable », il n’en reste pas moins apte à beaucoup de choses en termes de calcul d’IA. Ce scénario qui consiste à regarder ailleurs quand on n’atteint pas les standards est classique. C’est ce que font tous les fabricants depuis toujours.

Mais là où c’est drôle pour l’IA, c’est quand le matériel vendu dépasse le cadre de ce que veut Microsoft. Windows a toujours donné le LA en termes d’usages informatiques grand public, c’est beaucoup moins vrai pour les machines spécialisées. Et l’Intelligence Artificielle cristallise ce constat de manière très crue. Dès que les 40 TOPS sont dépassés, ce n’est plus Windows qui est mis en avant mais directement l’outil IA que l’on va employer localement. Et c’est le LLM DeepSeek qui est le plus souvent porté par les marques. Le fait qu’un MiniPC propose un NPU spécialisé minimal mais puisse fournir au final beaucoup plus en capacité au global permet de sauter par-dessus le marketing de Microsoft pour aller mettre directement en avant des tâches plus avancées. Les constructeurs savent qu’ils s’adressent alors à des experts et n’ont alors plus aucun complexe de communication.

C’est d’autant plus amusant que, très clairement, le grand public ne s’intéresse pas spécialement aux usages locaux de l’IA sur PC. Ou plutôt, elle n’a pas attendu Copilot+ et ses copains pour flouter son arrière-plan en vidéo conférence, améliorer une photo ou enlever un bruit de fond d’un enregistrement sonore. On fait ça depuis des années maintenant.

Pour terminer mes digressions sur l’IA.

Je me rends compte que pour beaucoup d’utilisateurs, les termes TOPS ou INT restent des acronymes incompréhensibles. Le fonctionnement de l’Intelligence artificielle est complexe, mais les notions de base sont faciles à acquérir.

TOPS signifie « Trillions Operations Per Second » que l’on traduirait logiquement par trillions d’opérations par seconde. Mais un détail à son importance. Le Trillion est traduit différemment en France et aux USA. En France, un Trillion, c’est un milliard de milliards. Aux USA le mot « Trillion » désigne ce que chez nous, on appelle un « Billion ». Soit mille milliards. 13 TOPS c’est donc 13 000 milliards d’opérations par seconde.

La grosse différence entre un NPU et un CPU, entre la puce spécialisée dans ces calculs et un processeur classique, c’est sa capacité à traiter des tâches en parallèle. Imaginons que vous ayez à compter combien d’allumettes sont tombées par terre après avoir fait tomber la boite. Un processeur classique va les compter une par une ou 4 par 4 si elle a 4 cœurs. Mais elle mettra les tâches les unes à la suite des autres, ce qui va prendre du temps. Le NPU lui va compter l’ensemble des allumettes en parallèle, toutes en même temps, si elle a assez de TOPS. Un NPU avec 2 TOPS pourra compter 2 000 milliards d’allumettes en une seconde.

Et c’est très logique car les besoins d’un processeur classique suivent un chemin d’abord tracé par les développeurs du logiciel. On a besoin des calculs d’un premier élément pour continuer à calculer la suite. Pour un NPU cela n’est pas la même chose, les calculs sont effectués en parallèle, parce qu’ils sont indépendants les un des autres. C’est pour cela que Nvidia est si performant sur ce segment, ses circuits graphiques ont été pensés pour calculer de cette manière. Chaque cœur CUDA d’une carte graphique GeForce s’occupe de calculer un élément d’affichage dans son coin. Une réflexion lumineuse ou le déplacement d’un des trois points d’un triangle quand on déplace un objet en 3D à l’écran est calculé de manière indépendante. Une carte graphique GeForce RTX 4090 propose par exemple 1300 TOPS de puissance de calcul. Les puces dédiées de la marque ont simplement repris cette capacité graphique pour l’optimiser pour des calculs purement orientés vers l’Intelligence Artificielle.

À noter, une petite information importante tout de même pour finir, les TOPS sont souvent accompagnés d’un élément qui les qualifie. Les INT. Cette seconde indication, généralement notée en INT4 (4-bits) ou INT8 (8-bits), indique la précision du calcul pour parvenir à ce nombre d’opérations par seconde. Pour aller très vite, une machine qui proposera 10 TOPS INT8 fera donc 10 000 milliards d’opérations par seconde sur des entiers 8 bits. Cet élément est parfois important, car cela impacte la précision des calculs. Un nombre de TOPS indiqué en INT8 réfèrera à un calcul plus précis qu’un nombre identique de TOPS indiqué en INT4.

Cela ne brosse qu’à grands traits le tableau complexe des circuits spécialisés de l’IA, mais donnera une petite idée de ce qu’il se cache derrière ces chiffres. Et cela permet également de les relativiser. Car on se rend compte que la « normalisation » voulue par Microsoft est surtout basée sur son partenariat avec Qualcomm pour le lancement de ses PC sous SoC ARM « Copilot+ ». Les 40 TOPs demandés correspondent à ce que les puces Qualcomm Snadragon Elite pouvaient proposer alors. Un score loin devant ce qu’embarquaient les concurrents x86 Intel et AMD au moment de l’annonce et à des kilomètres derrière les capacités des cartes graphiques déjà en vente depuis des années.

On comprend que ce chiffre ne correspond pas à un usage réel au quotidien, tout simplement parce qu’aucun logiciel grand public ou presque ne les prenait alors en compte. Pour vous donner une idée, 5 TOPS vous suffisent largement à flouter votre arrière-plan lors d’une conversation en visioconférence ou à exécuter un filtre d’amélioration de votre voix en éliminant les bruits parasites. D’un autre côté, 40 TOPs ne seront pas suffisants, très loin de là, pour entrainer une IA à une tâche. Et toute exploitation d’une IA de génération d’image vous orientera vers le choix d’un PC avec, non pas un NPU, mais bien une carte graphique. Tout simplement parce que ces cartes offriront beaucoup plus de puissance et l’avantage d’une mémoire dédiée.

Bref, avant de vous enflammer pour un PC parce qu’il proposerait une compatibilité « IA », des tas de TOPS ou la présence absolument nécessaire de telle ou telle certification, il est toujours important de bien définir vos besoins. Un PC avec un gros score NPU apparaitra peut-être comme un investissement plus perenne sans qu’il ne soit forcément l’allié dont vous avez réellement besoin.

Microsoft annonce Copilot+, une IA intimement mêlée à Windows

A propos des NPU, des TOPS et de l’IA marketing en général © MiniMachines.net. 2025

Le GMKtec EVO-T1 Core Ultra 9 285H sera lancé en juillet

23 mai 2025 à 10:40

On a découvert l’existence du GMKtec EVO-T1 il y a quelques jours et désormais la marque communique officiellement sur le produit. Avec un calendrier de disponibilité prévu pour juillet prochain, le MiniPC embarquera bien un Core Ultra 9 285H.

La puce 16 cœurs / 24 Treads sous circuit graphique Intel Arc 140T embarquée dirige l’engin vers un modèle haut de gamme, mais aux profils de publics plus larges que le EVO-X2 présenté en mars dernier. Il s’agit d’un MiniPC aux usages classiques avec une belle ambition d’IA et non pas un modèle qui intéressera avant tout les développeurs cherchant un engin pour travailler avec des algorithmes de ce type. 

La marque nous donne officiellement quelques détails sur son anatomie et ses possibilités. Gardant pour le moment l’information de son prix public et de la date précise de son lancement. On sait juste que la machine sera mise en vente en juillet sans informations supplémentaires sur sa réelle disponibilité.

Quelques précisions ont été fournies sur son équipement connectique avec la confirmation que la minimachine proposera en tout quatre ports USB Type-A (sans préciser leurs qualités), deux USB4, des sorties vidéo HDMI et DisplayPort, un jack audio combo 3.5 mm, deux ports Ethernet et que l’engin aura bien un port OCuLink pour pouvoir exploiter une carte graphique externe.

Le GMKtec EVO-T1

La marque en profite pour publier deux images de l’engin. On y découvre une évacuation d’air chaud placée… sous les ports de la machine. 

Le GMKtec EVO-X1

Cela fait un concurrent aux solutions AMD Strix Point plus qu’à celles sous Strix Halo pour le constructeur. Il sera intéressant de voir le positionnement de cet engin par rapport au GMKtec EVO-X1 sous AMD Ryzen Al 9 HX 370. Un engin qui se négocie à 1030€ en ce moment sur Amazon dans une version 32Go LPDDR5x et 1 To de stockage NVMe.

Le GMKtec EVO-T1 Core Ultra 9 285H sera lancé en juillet © MiniMachines.net. 2025

Acemagic TX16 PRO : un portable 16″ 1920 x 1200 Ryzen 7 5700U 16/512 Go à 429€

23 mai 2025 à 07:01

Je vous parle du Acemagic TX16Pro alors que je ne suis pas un grand fan des portables noname. J’en ai reçu beaucoup en test avec quasiment à chaque fois quelques réticences pour vous en parler. Souvent, il s’agit de problèmes de finitions ou d’intégration, il manque pas mal de détails pour que ces machines rivalisent avec des solutions de marque.

C’est d’autant plus vrai que derrière le vernis du neuf que peuvent proposer ces engins, il y a la possibilité très intéressante de choisir un portable de grande marque d’occasion. Et, généralement, les gens à la recherche d’un engin à très bas prix vont se tourner vers des solutions non pas pour les performances, mais pour la praticité des usages. Aussi, un portable un peu plus ancien ne pose pas de problème du moment qu’il offre une bonne ergonomie et un certain confort d’usage. Le Acemagic TX16PRO a néanmoins des points forts, assez pour que je vous en parle suite à la réception d’un code promo.

Ce portable 16 pouces propose une dalle IPS en 1920 x 1200 pixels pilotée par un processeur AMD Ryzen 7 5700U. Une puce de 2021 qui reste assez performante avec toujours de belles possibilités d’usages. Ce ne sera pas une puce capable de lancer un jeu dernier cri mais pour les 15 watts de TDP qu’elle avance, elle propose de bons résultats. Il s’agit d’une solution développant 8 cœurs Zen2 pour 16 Threads au total. Elle est cadencée de 1.8 à 4.3 GHz et propose un circuit graphique VEGA 8 à 1.9 GHz. Ici accompagné par 16 Go de mémoire vive DDR4 sur deux slots SODIMM pouvant évoluer vers 64 Go au maximum, la puce offrira de bonnes performances en jeu 720P et pour les usages classiques d’un ordinateur personnel.

La ventilation du système est opérée apr une solution assez classique de dissipateur, caloducs et ventilateur.

Elle profite de capacités d’arbitrage de performances intéressantes. Le 5700U peut être exploité en mode « silencieux » qui diminuera ses compétences de calcul tout en restant suffisant pour des tâches simples comme la lecture vidéo, le traitement de texte ou de la consultation web sans réveiller la ventilation ni trop tirer sur la batterie. Un usage « Performance » qui libérera tout le potentiel de la machine pour jouer ou effectuer des calculs lourds, à préférer en mode sédentaire connecté au secteur. Et une solution « équilibrée » qui jonglera entre les deux pour s’adapter automatiquement à vos usages.

Le stockage est confié à un SSD NVMe PCIe 3.0 de 512 Go au format M.2 2280 évolutif vers un SSD de 2 To. Un second emplacement M.2 identique permettra d’ajouter un second SSD, au besoin. Le système d’exploitation Windows 11 est fourni préinstallé et activé directement sur le SSD.

Le Acemagic TX16 Pro est construit dans un châssis métallique qui s’ouvre sur une charnière à 180°. Il propose un clavier rétro éclairé en QWERTY, mais il et livré avec une membrane de couverture en AZERTY. Il propose un large pavé tactile et un pavé numérique pour profiter de sa grande diagonale.

Sa connectique est complète avec à gauche un Antivol type Kensington Lock, un port d’alimentation au format Jack, un USB Type-C avec DisplayPort et Power Deliverry en plus de l’USB 3.2. Une sortie HDMI et un USB 3.2 Type-A. A droite, un jack audio combo 3.5 mm, deux USB 3.2 Type-A supplémentaires et un lecteur de cartes MicroSDXC.

Une solution Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 (Realtek 8852BE) est également présente pour se connecter sans fil. Des enceintes stéréo sont présentes sur les côtés du clavier et un micro est intégré mais aucune caméra n’est disponible pour de la visioconférence. Il faudra faire appel à une solution externe en USB.

La batterie embarquée est une 54 Wh 4800 mAh en 11.4V mais aucune mention d’autonomie n’est annoncée. Le TX16PRO mesure ‎34.7 cm de large pour 24.7 cm de profondeur et 1.7 cm d’épaisseur.

Je vois ce genre de machine plus comme un portable d’étudiant, lycéen, collégien ou comme machine familiale qui restera en mode sédentaire pour des usages classiques. Elle est plutôt bien équipée et vendue à un tarif abordable. Ce n’est pas la machine du siècle et surement pas l’engin qui sera le plus à même d’accompagner quelqu’un tout au long de la journée. Si vous êtes allergique aux membranes de clavier, il sera également possible d’en faire un PC fortement sédentaire en lui ajoutant clavier et souris.

Amazon le vend à 499.99€ mais propose une remise à 433.99€ en cochant une case.

Mais en ajoutant le code L9DD9YOG au moment du paiement, le prix peut baisser de quelques euros supplémentaires pour atteindre 429.99€.

Voir l’offre sur Amazon

Acemagic TX16 PRO : un portable 16″ 1920 x 1200 Ryzen 7 5700U 16/512 Go à 429€ © MiniMachines.net. 2025

GeForce Now : -40% sur les abonnements Performance

23 mai 2025 à 06:50

En sabrant le prix de son offre GeForce Now prioritaire de 40%, Nvidia cherche à vous faire tester son service pendant les grandes vacances d’été. Et c’est une excellente idée de leur part.

Je couvre l’aventure GeForce Now depuis ses débuts en 2013, à l’époque où Nvidia présentait Grid, son service de streaming de jeu qui balbutiait déjà avec de belles performances. Aujourd’hui, en 2025, je suis un utilisateur ravi de cette offre. Plus de 10 ans ont passé depuis le début de cette aventure et mes habitudes ont énormément changé entre temps.

Quand en 2013 je parlais de Cloud Gaming, la plupart des gens me regardaient avec de gros yeux. Il faut dire qu’à l’époque l’offre de fibre était bien plus faible et les usages de streaming bien moins présents. Aujourd’hui, il est normal d’écouter de la musique en streaming et tout le monde ou presque regarde des films directement en ligne. Qu’il s’agisse de vidéos sur des plateformes comme Youtube ou Peertube ou des offres comme Netflix, Amazon ou Disney+. Le « streaming » est entré dans nos vies et il est beaucoup plus simple de faire passer l’idée d’un jeu vidéo exploitant ce système.

Pour résumer GeForce Now en quelques lignes, c’est assez simple. On accède à un « ordinateur » situé dans un serveur appartenant à Nvidia. Cet « ordinateur » va calculer le jeu auquel on veut jouer à la place de la machine qui sert à y accéder. Chaque mouvement effectué sur sa machine locale au travers d’une souris, d’un clavier ou d’une manette est transmis à ce serveur distant. En retour, on récupère l’image correspondant à son mouvement, en temps réel, sur sa machine. 

Au lieu d’avoir un film en 30 ou 60 images par seconde qui débarque chez vous depuis une plateforme de streaming vidéo. On a un film qui correspond exactement aux actions que vous menez dans le jeu.

GeForce Now  sur Chromebook

Le gros avantage est lié à la qualité du traitement. L’offre proposée en promotion est équivalente à une solution PC classique équipée d’une carte graphique GeForce RTX. Elle vous propose de jouer en FullHD à 60 images par seconde avec les fonctions avancées proposées par ces puces : DLSS, RayTracing et autres. La limitation d’usage est dans la durée de jeu en continu. Une session de jeu maximale dure 6 heures. Après ces 6 heures, vous devrez renouveler votre session en quelques clics même si je vous conseille plutôt de sortir faire un tour.

Cyberpunk 2077 avec RayTracing

La liste des jeux compatibles est particulièrement bien étoffée aujourd’hui, plus de 1500 titres sont disponibles sur de nombreuses plateformes. Pas besoin de racheter les jeux. Si vous les avez déjà dans votre catalogue Steam, Ubisoft, Gog, Electronic Arts ou sur Epic Game Store, il vous suffira de créer un pont entre GeForce Now et vos plateformes pour y accéder.

Le seul impératif est la solidité de votre connexion. Si vous avez un accès via la fibre, alors c’est parfait. Votre débit ascendant comme descendant sera suffisant pour proposer une  excellente jouabilité. Si vous êtes en ADSL, le mieux est de tester le service via l’offre d’essai gratuite. Il vous faudra peut être un peu de patience mais vous pourrez tester le service dans les mêmes conditions avec des limitations accessoires : pas d’accès prioritaire et une session de jeu limitée à une heure seulement.

GeForce Now sur un GPD Pocket3

Si vous utilisez une minimachine, qu’il s’agisse d’un PC portable, d’un MiniPC ou d’un engin pas calibré pour piloter des jeux PC comme un Chromebook ou une TV Box comme la Nvidia Shield, l’offre est absolument parfaite. Pas de bruit de ventilation à outrance puisque le jeu est déporté vers un serveur et que votre machine se contente de l’afficher. Pas d’équipement encombrant à poster sous la télé, un simple MiniPC de base suffit. Pas d’équipement à acheter pour jouer à votre jeu préféré, non plus. Pour 32.99€, vous allez pouvoir jouer pendant 6 mois consécutifs avec ce service. Cela englobe les mois de vacances de cet été qui peuvent à eux seuls amortir votre investissement. Le tout sans aucun autre engagement.

Pour ma part, je joue aussi bien avec ma Nvidia Shield qu’avec un MiniPC classique. Un modèle de minimachine parfait pour le salon puisqu’il ne fait quasiment aucun bruit et propose de très bonnes performances globales pour tout type de tâches classiques. Associé à une offre GeForce Now, c’est également une super minimachine de jeu qui profite de mon gros catalogue de titres Steam/Epic/GoG.

C’est une excellente solution proposée ici par Nvidia. Car beaucoup de personnes à qui j’ai conseillé de tester la solution gratuite sont, au final, déçues par ses limitations. Au-delà de l’heure de jeu imposée comme maximum de l’offre de test, c’est surtout le fait de ne pas être prioritaire pour accéder au service qui est problématique. Quand il faut attendre plus de 10 minutes pour jouer à son jeu alors qu’on manque de temps, ce n’est pas vraiment la meilleure solution. Pour tester sa connexion, c’est suffisant, mais pas pour évaluer le produit. Avec cette offre à 5.5€ par mois en Prioritaire, on peut se rendre compte du véritable intérêt du cloud gaming.

Voir l’offre GeForce Now

Nvidia GeForce Now RTX 3080 : du cloud gaming survitaminé

GeForce Now : -40% sur les abonnements Performance © MiniMachines.net. 2025

Ecran EIZO EV2456 24″ IPS 1920 x 1200 reconditionné à 99€

22 mai 2025 à 16:50

Pas de blabla, la marque est excellente et ses produits sont en général très ergonomiques. Le EIZO EV2456 n’est pas un écran très haut de gamme pour la marque mais son prix public est tout de même de 518€ neuf.

Pour 99€, c’est l’occasion d’avoir une dalle IPS de qualité, lumineuse, avec une connectique très large (HDMI 1.4, DisplayPort 1.3, VGA et DVI-D) et surtout un pied pivot très agréable. Orientable en mode paysage ou portrait, avec des bordures de 1 mm sur les côtés et le dessus, c’est une solution parfaite pour faire un double écran à la jonction minimale.

Le pied autorise une orientation de -5 à +35° et une rotation sur 344°. Il propose une gestion de câble et embarque des haut-parleurs. Enfin, avec deux USB 3.0 Type-A en sortie, une entrée USB Type-B pour l’alimenter depuis votre PC et un double jack pour connecter des casques ou des enceintes stéréo, il offre également des services complets.

Bref, le EV2456 n’est pas le moniteur « gaming » ultra performant le plus fou du marché, mais plutôt un écran stable, bien pensé, efficace et qui offre un vrai portefeuille d’usages ainsi qu’un grand confort. Parfait pour remplacer un vieil écran qui fatigue beaucoup. La marque Eizo est très réputée pour la qualité de ses produits et AFBshop fait un excellent travail de remise en état des matériels qu’elle reçoit.

Il n’y a plus que 7 écrans en stock au moment où j’écris ces lignes, la livraison est offerte et les produits sont garantis 12 mois.

Voir l’offre chez AFBShop

Ecran EIZO EV2456 24″ IPS 1920 x 1200 reconditionné à 99€ © MiniMachines.net. 2025

OpenAI achète IO à LoveFrom pour fabriquer des objets IA

22 mai 2025 à 10:51

Si vous n’avez rien compris au titre, c’est normal, n’allez pas consulter.

Après les échecs désastreux des assistants personnels basés sur l’IA qu’ont été l’AI Pin d’Humane et le Rabbit R1, voilà que Sam Altman en pince à son tour pour le développement de produits exploitant l’IA. Au vu du parcours pyrotechnique des précédents produits du genre, on s’attend à un nouveau joli moment de gloire.

Il faut dire que les fondamentaux sont excellents. On part sur du très lourd avec la reprise de IO par OpenAI. IO c’est une startup lancée par Jony Ive, l’ex-designer emblématique d’Apple qui a lancé LoveFrom dans la foulée de son départ de la société à la pomme. IO c’est un studio de développement qui n’a, pour le moment, rien produit. Pas de produit, pas de logiciel, rien. À vrai dire, la start-up n’a pour le moment même pas dégagé un seul dollar de chiffre d’affaires.

Pourtant, OpenAI propose de lâcher 6.5 milliards de dollars pour faire son acquisition. Alors ce ne sont pas des vrais dollars, ce sont des bouts de papier qui transfèrent des actions d’OpenAI d’un actionnaire à un autre. Ce n’est pas tout à fait la même chose, mais tout de même, logiquement, pour une si belle somme, on peut s’attendre à quelque chose de concret de l’autre côté de la balance.

Des gens tout à fait ordinaires sauf qu’ils viennent de s’échanger 6.5 milliards de dollars

Pour le moment, on ne sait rien de ce que propose IO, le boite emploie 55 ingénieurs en développement matériel même si on n’a vu aucun produit. De deux choses l’une. Soit l’IA continue de faire son travail de levure et nous lâche ici un magnifique boursouflement dont les bulles ont le secret. Soit l’équipe de Jony Ive a réussi un tour de passe-passe incroyable, « disruptif » comme disent les Business Angels, et un produit incroyable a été montré au boss d’Open AI. C’est ce que dit la vidéo mise en scène de la discussion ente les deux compères qui font ici joujou de manière très jubilatoire avec l’argent de leurs investisseurs.

Le premier produit de IO est attendu pour 2026 et, comme ils ne sont pas chiens et qu’il y a quand même un petit peu de pognon qui change de mains, les ingénieurs de LoveFrom feront la retape du design de ChatGPT pour être plus sexy.

J’ai hâte.

OpenAI achète IO à LoveFrom pour fabriquer des objets IA © MiniMachines.net. 2025

Le MiniPC Aoostar GEM12 Ryzen 7 8845HS 32Go/1To à 549€

22 mai 2025 à 09:59

Le Aoostar GEM12 dans cette version 32 Go / 1 To a été lancé à 699€ avant de baisser petit à petit à 649€ puis 599€ en promo. Il baisse désormais à 549€, ce ce qui en fait un choix encore plus intéressant.

Le Aoostar GEM12 est sorti dans deux versions, de manière assez brouillonne d’ailleurs. D’abord un modèle « Pro » avec un écran IPS intégré et un lecteur d’empreintes qui a été assez peu commercialisé après avoir attiré tous les projecteurs… Même si l’offre n’était pas forcément très intéressante à mon goût faute d’usages possibles de cet écran limité à des applications par défaut. Et l’engin est également sorti dans une version Aoostar GEM12 plus sobre et moins chère avec quasi le même nom. C’est donc cette seconde version, totalement identique en terme de matériel de base, qui est ici en promo.

On retrouve donc un engin assez classique mais très bien équipé avec un processeur Hawk Point Ryzen 7 8845HS. Une puce 8 cœurs Zen 4 développant 16 Threads dans des fréquences allant de 3.8 à 5.1 GHz avec 24 Mo de mémoire cache et surtout un circuit graphique Radeon 780M avec 12 cœurs RDNA 3 cadencés à 2.7 GHz.

Ce processeur fonctionne dans un TDP oscillant de 35 à 54 Watts  avec une base de 45 watts. Aoostar propose de son côté une option qui permet de pousser la puce à 75 watts via une manipulation à faire dans son BIOS. A mon sens, ce n’est pas une très bonne idée de l’activer, les 75 watts sont évidemment un moyen de gagner en performances et la marque indique que l’engin est prévu pour y faire face… mais à quel prix ? Outre la surchauffe provoquée, on aura inévitablement un bruit maximal avec une ventilation qui va monter dans les tours.

Trois modes sont ainsi proposés en plus de cette fonction d’overclocking à 75 watts. Ils sont à mon avis bien plus intéressant à prendre en compte. On retrouve ici les facultés d’adaptation des puces mobiles d’AMD bien déployées dans un scénario sédentaire.

D’abord un mode « silence » qui va baisser la consommation et les fréquences entre 45 et 54 watts pour faire tourner le ventilateur discrètement. C’est l’équivalent de l’alimentation sur batterie d’un ordinateur portable et ce sera parfait pour un usage classique de sa machine : bureautique, web, lecture multimédia. Ensuite un mode « performance » qui correspondra à un usage de la puce AMD entre 65 et 75 watts équivalents au moment où vous connectez votre portable à une prise secteur pour retrouver toutes les capacités de la puce… mais cela sera moins silencieux. Enfin un mode « équilibré » laissera le système déterminer de quelle vitesse vous avez besoin au fil de l’eau et ajustera en fonction les fréquences, la consommation entre 54 et 65 watts. La ventilation de l’ensemble correspondra à la puissance demandée. Ces réglages sont à faire dans le BIOS mais des outils logiciels développés pour les portables peuvent permettre de régler encore plus finement la consommation et les performances de ce type de processeur.

La mémoire vive est une solution DDR5-5600 montée sur deux slots SODIMM en double canal, elle culmine ici à 32 Go sur les 64 Go maximum que la machine puisse embarquer. Le stockage est confié à un SSD M.2 2280 NVMe PCIe 4.0 X4 de 1 To et un second emplacement identique est disponible pour faire évoluer l’ensemble. Ces composants sont refroidis activement avec un dispositif dédié afin d’éviter toute surchauffe et conserver les meilleures performances possibles.

On a donc ici une machine très complète et capable d’effectuer la quasi totalité des tâches. Même les plus gourmandes en Jeu 3D FullHD et en création 2D, 3D, audio et vidéo. Pour avoir fait joujou avec une minimachine de ce type, ces composants sont extrêmement véloces et confortables à l’usage.

On ajoute à cela une excellente connectique. Le Aoostar GEM12 Pro mesure 13 cm de côté pour 6 cm d’épaisseur, assez pour glisser un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 mais également de nombreux ports. En façade, on retrouve un jack audio combo 3.5 mm, deux USB 3.2 Type-A, un USB4 et un port OCuLink pour connecter un circuit graphique secondaire.

Sur la partie arrière, on note un port USB 3.2 Type-C avec DisplayPort et Power Delivery 3.0 qui servira à alimenter la machine, deux ports Ethernet 2.5 Gigabit, un DisplayPort 1.4, un HDMI 2.1 et deux ports USB 2.0 Type-A qui serviront à connecter clavier et souris.

La disposition de la ventilation est idéale avec des ailettes qui se situent au-dessus de la connectique. En interne, un jeu de caloducs conduit la chaleur vers ces fines ailettes au travers desquelles le ventilateur souffle de l’air frais aspiré sur les côtés de l’engin. Le schéma ci-dessus n’a aucun sens d’un point de vue « circulation des flux d’airs » si on suppose que les éléments en rouge sont l’air chaud et en bleu, l’air froid. Je suppose que le graphiste était saoul. Il montre tout de même comment l’engin est construit.

La machine est livrée avec un adaptateur VESA pour être placée facilement sur un meuble ou derrière un écran.

Le MiniPC Aoostar GEM12 Ryzen 7 8845HS est proposé en version 32 Go / 1 To à 569€ dans les entrepôts Européens de Geekbuying. Avec le code promo NNNFRGM12, il passe donc à 549€ frais de livraison offerts. C’est un excellent prix pour ce type d’équipement.

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A noter que le modèle Aoostar GEM12 en version Ryzen 9 6900HX avec 32 Go de mémoire vive DDR5 et 1 To de SSD NVMe, toujours avec une connexion OCuLink, est également en promotion. C’est exactement la même machine mais avec une puce moins récente. Le 6900HX embarque 8 cœurs d’architecture Zen3+ et développe 16 Threads. Ses fréquences varient de 3.3 à 4.9 GHz pour un TDP de 45 watts. Son circuit graphique est un Radeon 680M RDNA2 disposant de 12 cœurs à 2.4 GHz. Cette version du MiniPC est proposée à 519€ et baisse à 489€ toujours depuis les entrepôts Européens du vendeur. Pour l’obtenir à ce tarif, il faut entrer le code NNNFRATG12 dans votre panier au moment de l’achat.

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Le MiniPC Aoostar GEM12 Ryzen 7 8845HS 32Go/1To à 549€ © MiniMachines.net. 2025

ECS Liva Z8 Plus : un MiniPC Strix Point très évolutif

22 mai 2025 à 09:40

Plus grand que la moyenne, le ECS Liva Z8 Plus mesure 14.7 cm de large comme de profondeur pour 5.58 cm d’épaisseur, c’est beaucoup mais cela offre, semble-t-il, des avantages à l’engin.

Pour commencer, le ECS Liva Z8 Plus embarque un processeur puissant. On retrouve à bord un processeur AMD Ryzen AI 9 HX 370 très performant associé à deux ports SODIMM pour ajouter jusqu’à 64 Go de DDR5-5600. Des versions avec de la mémoire LPDDR5-7500 soudée à la carte mère semblent également être prévues dans des modèles spécifiques allant jusqu’à 64 Go. Ce détail est très intéressant d’un point de vue analytique, car il va permettre de tester le comportement du système dans les deux versions et déterminer l’impact de la mémoire « Low Power » soudée sur le système.

Le débat fait souvent rage en commentaires, indiquant que l’arrivée massive de la mémoire LPDDR5 diminue les performances des machines. Certains s’inquiétant même du raccourci très commode des fabricants qui intègrent ce type de mémoire pensé pour l’autonomie et la compacité sur des engins qui ne sont pas à la recherche d’autre chose que les performances. Les machines de jeu et les stations de travail notamment.

Pour le stockage, on retrouve deux ports M.2 2280 NVMe PCIe Gen4 x4 pour embarquer deux SSD à bord. Le ECS Liva Z8 Plus sera donc très évolutif et permettra de construire des minimachines plutôt musclées. Un troisième port M.2, au format 2230, abritera un module sans fil qui n’est pas détaillé.

La connectique est assez belle avec, en façade, la distribution classique comprenant un port USB4, deux USB 3.2 Type-A et un jack audio combo 3.5 mm. À l’arrière, un second USB4, deux USB 3.2 Type-A et un jack audio combo 3.5 mm supplémentaires, un HDMI, un DisplayPort et deux ports Ethernet 2.5 Gigabit. Un Antivol type Kensington Lock sera également disponible.

Le ECS Liva Z8 Plus n’a pour le moment ni date de commercialisation, ni tarif. Il promet une compatibilité avec Windows 11 et Linux et annonce une alimentation 19 volts en 120 watts tout de même.

Source : Liliputing

ECS Liva Z8 Plus : un MiniPC Strix Point très évolutif © MiniMachines.net. 2025

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