Les Bons Plans du Week End : 21/22-12-2024
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Les Bons Plans du Week End : 21/22-12-2024 © MiniMachines.net. 2024.
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Début novembre, nous découvrions le RUPA HSI-N100, un MiniPC sous Intel N100 très classique dans un format très compact. C’est au tour du RUPA HSI-100 de se présenter avec le même processeur, mais dans un autre format.
Le RUPA HSI-100 est une refonte d’un MiniPC que nous connaissons déjà bien pour l’avoir vu sous d’autres formats de boitiers. Il s’agit d’une proposition classique construite autour d’un Intel N100 accompagné par 8 ou 16 Go de mémoire vive sur un emplacement SODIMM de DDR4-3200 monocanal contrairement a ce qui est indiqué dans l’image ci dessus. Son stockage est tout aussi habituel avec un SSD M.2 2280 NVMe. Une image nous montre la possibilité d’ajouter un stockage SATA 2.5″.
Vous êtes nombreux à m’avoir remonté le constat que vous avez fait d’une remontée des tarifs des offres Intel N100 ces derniers temps. Après le Black Friday et même un peu avant, les prix de ces engins a ainsi grimpé de 20 à 30€ pour certains. Passant de 120 à 150 pour une solution N100 16/512 Go. Je n’ai pas d’explication certaine pour ce phénomène autre que c’est la suite logique à des prix maintenus au raz des pâquerettes pendant une période promotionnelle afin de faire du volume.
Il est également possible que la mise en production des Intel N150 ait bouleversé le calendrier de production des N100 chez Intel ce qui a mécaniquement fait varier leur tarif au u d’une demande toujours aussi forte. Cela permettra sans doute à Intel de proposer un passage d’une génération à l’autre de ces processeurs entrée de gamme plus facile.
Pour ce RUPA HSI-100 on retrouve un tarif assez classique donc, et un MiniPC très complet avec une connectique en façade proposant trois ports USB 3.0 Type-A, un USB 3.0 Type-C, un jack audio combo 3.5 mm et un bouton de démarrage.
A l’arrière, on découvre trois ports HDMI 2.0, un Ethernet Gigabit et un port jack d’alimentation 12 volts. On pourra donc piloter trois affichages distincts avec cet engin. Le refroidissement est plus inhabituel qu’il n’y parait avec un percement de chaque côté du boitier, même en face avant. Si l’évacuation de l’air chaud se fera bien sur la partie arrière, l’easpiration devrait être faite de tous les autres côtés.
Pour le reste, le RUPA HSI-100 propose un module réseau Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 et prendra en charge aussi bien Windows 11 que diverses solutions Linux. Il est livré avec un bloc secteur ainsi qu’un support VESA basique pour une installation derrière un écran. L’engin mesure 11.6 cm de large comme de profondeur et 4.6 cm d’épaisseur.
Le RUPA HSI-100 est proposé en deux versions. D’abord un modèle 8/256 Go à 139.99€ qui passe à 134.99€ avec le code NNNFRRH10
a ajouter dans votre panier.
Ensuite une version identique mais équipée de 16 Go de mémoire vive et 512 Go de stockage qui passe de 159.99€ à 154.99€ avec le code NNNFRRH100
. Dans les deux cas le stock est situé en Chine et il faudra compter sur deux bonnes semaines pour être livré.
Le modèle RUPA HSI-N100 est de son côté toujours disponible à partir de 119.99€.
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RUPA HSI-100 : un autre MiniPC triple HDMI sous N100 © MiniMachines.net. 2024.
Boudés par les grandes marques, touchés du bout d’un bâton par de nombreux experts, les processeurs Alder Lake-N ont été la meilleure chose qui soit arrivée au segment Low-Cost depuis des années. Ils devraient être remplacés en 2025 par l’architecture Wildcat Lake.
Wildcat Lake n’est pas encore officiel, la marque n’a toujours pas commencé par officialiser Twin Lake qui est censé venir épauler les processeurs actuels et qui, de fait, sont pourtant déjà présents sur le marché avec le N150. Wildcat Lake est donc prévu pour plus tard, probablement en cours d’année 2025.
Cette gamme de processeurs a largement déblayé les idées reçues et autres préjugés existant sur la gamme Celeron et Pentium. L’ancienne gamme de base proposée par Intel. Le fondeur est seul sur ce segment, AMD n’ayant pas mis sur la table de véritable proposition pour le concurrencer avec un Mendocino totalement absent du marché.
L’arrivée d’Alder Lake N a changé la donne, passant du Celeron et du Pentium parfois un peu poussifs pour des tâches classiques à un environnement véritablement confortable. Les Intel N100 et consorts ont créé une gamme complète de machines suffisamment efficaces pour convenir à l’écrasante majorité des utilisateurs. Toutes les personnes ayant besoin d’un ordinateur pour de la bureautique, du web, du multimédia et rien ne nécessitant une véritable expertise, peuvent largement se contenter d’un Alder Lake-N. Ils pourront toucher du doigt des usages plus pointus comme la retouche d’image ou le montage vidéo, la conception 3D, le dessin, la musique et autre. Pour peu que leur engin dispose d’assez de mémoire vive, rien ne leur sera interdit même si jamais ils n’auront l’efficacité d’un processeur Core ou d’un Ryzen plus puissant.
Ce qu’a bouleversé cette série de puces chez Intel, c’est qu’on a d’un seul coup pu oublier les ordinateurs entrée de gamme trop limités pour tous les usages de base. Des machines Celeron ou Pentium souvent reléguées à des usages soit hyper spécialisés soit disponibles pour des tâches basiques.
Il n’est pas exagéré de dire que les grandes marques internationales ont loupé le train d’alder Lake-N. Ou plutôt qu’elles ne sont pas montées dedans. Presque aucun constructeur n’a voulu proposer un engin équipé de ces puces à prix attractif. C’est un choix de leur part et un choix qui ne leur a pas forcément réussi. Alors qu’il y avait moyen de fabriquer des machines hyper populaires avec des MiniPC ou des netbooks, l’accent a été mis sur des engins plus performants classiques. Je n’ai pas les chiffres exacts de l’impact de ces puces sur le marché, mais j’ai eu des échos des ventes de MiniPC chez les « petites marques » dont nous parlons ici. Ce sont des centaines de milliers de machines vendues, des dizaines de millions d’euros de chiffre d’affaires et une évolution énorme en termes de notoriété. Des marques se sont littéralement faites en quelques trimestres sur ces segments. Elles se sont également appuyées sur d’autres puces mais le segment Alder Lake-N a été un ticket d’entrée incroyable pour le secteur.
Un wildcat européen qui ne sort pas de chez Intel
Chez Intel ce succès n’a pas été extrêmement mis en avant. Alors que des milliers et des milliers de puces sortaient de ses usines, la marque n’a pas spécialement tenu la gamme dans ses projecteurs. Une vague de solutions tenue sous le radar pour ne pas gêner les ventes de ses puces Core. Mais en parallèle, Intel a travaillé sur Twin Lake et Wildcat Lake. Si Twin Lake est une optimisation très légère des fréquences des puces d’origine en conservant la même architecture de base, Wildcat Lake devrait enfoncer le clou des performances avec une nouvelle architecture.
Ces puces mesureront 35 x 25 mm soit un millimètre de plus que l’actuel N100 qui mesure 35 x 24 mm. Un élément clé de leur offre qui, couplé avec l’utilisation de leur nœud de gravure 18A, permettait de multiplier le nombre de cœurs sur chaque wafer et donc de conserver un prix de fabrication très bas. Cette finesse devrait également permettre de proposer plus dans un espace quasi identique. On passerait de 4 cœurs à 6.
L’architecture Alder Lake-N en 4 ou 8 Coeurs E
Car l’architecture devrait changer par rapport à l’offre Alder Lake-N actuelle. Si les puces N100 sont composés de cœurs Gracemont, les fameux Core E de la 12e Gen d’Intel. Ces cœurs secondaires moins gourmands qui accompagnaient alors les nouveaux Coeurs P dans les Core classiques. En se focalisant sur ces cœurs particuliers, Intel prend un risque, celui d’une mauvaise presse. Un risque doublé par un choix audacieux qui consiste à oublier l’usage de la mémoire double canal. Pourtant, le résultat est bon et les performances remarquables au regard du tarif des puces et de leur consommation.
Pour Wildcat Lake les rumeurs persistantes font état d’un changement de paradigme avec une architecture plus évoluée. On parle d’une configuration plus classique avec deux cœurs P, des Cougar Cove. Et deux cœurs LPE de génération Darkmont. Une solution établie en 2P + 4 LPE pour jouter à la fois sur la performance et la consommation mais dans une configuration encore plus rapide que les actuels processeur de la marque sur ce segment. On ne sait pas non plus exactement quelle solution technique sera retenue pour la partie graphique. Un Xe2 allégé ? Avec une fréquence de base plus basse ? Il est impératif pour Intel de rester dans un segment de consommation très bas. La mémoire vive devrait probablement connaitre les mêmes limitations techniques et le nombre de lignes PCIe pourrait être revu à la hausse pour coller aux nouveaux besoins techniques des machines. L’ajout de fonctionnalités supplémentaires comme le Thunderbolt ou le Wi-Fi7 pourrait encore être absente pour démarquer les puces des processeurs Core plus haut de gamme.
Le scénario à envisager est donc assez clair. Le début d’année serait le moment d’une annonce officielle de Twin Lake avec l’annonce de l’Intel N150 comme une optimisation du N100. Puis, plus tard dans le déroulé de l’année, l’annonce d’un Wildcat Lake comme un remplaçant dans cette gamme de puces à très basse consommation. De quoi assurer pour Intel un fond de roulement intéressant pour ses usines et son process 18A.
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Intel Wildcat Lake, le véritable renouveau des puces Alder Lake-N © MiniMachines.net. 2024.
Le OneXPlayer G1 est une solution originale grâce à son format, ses compétences et surtout la proposition retenue pour en faire à la fois un engin de travail et un engin de jeu. Même si je reste dubitatif sur ce choix, il faut reconnaitre une certaine créativité de la marque.
Le OneXPlayer G1, c’est d’abord un netbook. Il proposera une dalle de 8.8 pouces en « 2.5K » avec un rafraichissement de 144 Hz, probablement une solution IPS ou AMOLED, le constructeur n’a pas encore donné tous les détails sur ce poste. À l’intérieur, plusieurs processeurs seront intégrés, ils culmineront avec un Ryzen AI 9 HX 370, une solution très performante qui devrait permettre d’offrir de belles compétences en jeu à la machine. Il faudra quelque chose de solide si on veut réellement profiter de l’écran haute définition. Le G1 proposera pour le reste un dispositif classique pour ce type d’engin avec un clavier ultracompact QWERTY et un petit pavé tactile.
La trouvaille de la marque, c’est cette petite languette rouge sur le côté du clavier. Elle permet de le soulever pour transformer l’engin en solution de jeu. Sous ce clavier, on retrouve un second clavier mais cette fois-ci totalement tactile et surtout des minijoysticks, des boutons ABXY et une croix directionnelle. Le châssis propose également des gâchettes, bref tout ce qu’il faut pour jouer avec l’engin en main.
On ne sait pas comment sera opérée la liaison entre le clavier et le netbook mais une sorte de connecteur POGO est visible au centre du dispositif. Il est tout de même possible que le calvier propose une connexion Bluetooth. Cette solution deux-en-un semble pouvoir fonctionner même si j’ai de gros doutes en pratique. L’engin va peser 900 grammes et le tenir en main ne sera pas de tout repos. Notamment parce que le poids sera largement déporté vers l’arrière à cause de l’écran. Le fait que l’on embarque un processeur très performant et un écran haute définition nécessiteront une bonne batterie et on n’a pas d’informations sur celle-ci pour le moment pour envisager la moindre autonomie. La présence d’une connectique OCuLink comme USB4 est par contre confirmée.
On a connu des machines avec un clavier et un dispositif de jeu par le passé, c’était le cas du précédent modèle de la marque. Je reste toujours étonné de ce choix. Je le comprends, mais je ne vois pas vraiment le point recherché par les constructeurs. Qu’il s’agisse d’Acer avec son concept DualPlay, AYA avec son Neo Flip 7 ou GPD avec son Win Mini, pour moi le problème est le même. Jamais un de ces engins n’offrira la même qualité de prise en main qu’une… bête manette de jeu à 30€ plus confortable. Sur le papier, ces engins ont des atouts, mais ils ont surtout d’énormes défauts. Ils sont plus lourds et souvent plus épais que les engins classiques en plus d’être moins confortables pour un scénario assez imaginaire. Encore une fois, avec cette machine, comme avec beaucoup de consoles PC, je ne vois pas trop quels utilisateurs les utiliseront sur le pouce pendant leurs transports quotidiens. On va fantasmer l’idée de la possibilité de sortir ce OneXPlayer G1 qui coutera une fortune dans le Bus ou dans le train, mais au final cela ne se fera que très rarement.
Je ne comprends pas pourquoi les constructeurs ne visent pas une solution classique de ce format, avec un processeur milieu de gamme, un écran plus raisonnable en définition et un prix plus accessible. Et de faire confiance à leurs clients de trouver les usages qui leur vont bien. Certains ajouteront une manette de jeu, d’autres un clavier Midi, d’autres encore une tablette graphique. Des milliers d’acheteurs potentiels qui seraient ravis d’avoir un engin neutre à adapter à leurs besoins plutôt qu’une solution avec une interface de jeu trop spécifique pour être acceptable par tous.
Pas de prix pour le moment, juste l’assurance d’une commercialisation sous Indiegogo en financement participatif.
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OneXPlayer G1 : un netbook 8.8″ avec clavier escamotable © MiniMachines.net. 2024.
C’est 1.4 milliard de dollars que Qualcomm pensait pouvoir économiser en s’offrant Nuvia. Une somme importante qui correspondait aux royalties qu’aurait dû payer Qualcomm à ARM chaque année… selon son PDG.
Cette somme correspond à ce qu’à « vendu » Christiano Amon au conseil d’administration de Qualcomm pour justifier l’achat de Nuvia en 2021. En effectuant cette opération, Qualcomm pouvait espérer 1.4 milliard de dollars d’économies, chaque année.
La stratégie du PDG de Qualcomm est assez simple. Alors que la marque est largement dominante sur le marché des smartphones Anrdoid durant les années 2010, elle sent la montée en puissance des puces d’Apple d’un côté et imagine sa présence sur le marché des ordinateurs sous Windows de l’autre. Deux éléments qui poussent à chercher des moyens d’évoluer. Pour fonctionner, Qualcomm utilise une recette assez simple, la même que la majorité de ses concurrents. Elle achète des designs à ARM et paye donc des royalties sur ses puces. Elle n’a pas vraiment d’autres choix, puisqu’il n’y a pas de produits concurrents disponibles sur le segment.
Débarque alors Nuvia, une société créée par d’anciens ingénieurs d’Apple en 2019. La startup veut sortir des sentiers battus et profiter de son expérience chez Apple pour lancer ses propres designs. Christino Amon se rapproche de Nuvia et leur demande de développer un nouveau SoC pour Qualcomm. Nuvia refuse. La solution la plus simple envisagée est alors de racheter Nuvia dans sa globalité pour profiter de son expérience et obtenir enfin une puce plus compétente tout en ayant plus d’indépendance vis à vis de ARM et de ses royalties.
Mais comment faire adhérer le conseil d’administration de Qualcomm à cette vision ? Au moment où Amon envisage le rachat de Nuvia, la start-up n’a pas encore produit un seul design de cœur. Elle est toujours en phase de développement. Difficile de proposer d’acheter un potentiel, c’est un pari très compliqué. D’autant que Nuvia n’a pas refusé de travailler pour Qualcomm pour de mauvaises raisons. La société est pour le moment engagée dans le développement de puces pour serveurs, pas pour smartphones.
Cristiano Amon PDG de Qualcomm
Pour convaincre, Christiano Amon indique très clairement qu’en achetant Nuvia, Qualcomm éviterait de payer 1.4 milliard de dollars de royalties à ARM chaque année. Ce chiffre est basé sur une estimation à la louche qui établit que les futurs SoC Snapdragon X seraient un énorme succès global. Tant face à Apple que sur le segment des ordinateurs. Qu’ils prendraient de grosses parts de marché sur le pré-carré d’AMD et Intel. On a vu depuis que cela n’a pas vraiment été le cas et que Qualcomm n’aura pas, en 2024, réussi son pari avec 720 000 machines écoulées sous Snapdragon X pour leur sortie sur son premier trimestre de commercialisation.
De son côté, ARM indique que les ventes actuelles de Qualcomm avec le rachat de Nuvia n’ont pas tout à fait le même impact. Pour ARM, le manque à gagner serait de… 50 millions de dollars seulement parce que Qualcomm aurait échoué à renégocier son contrat avec eux suite au rachat de Nuvia.
Deux visions de ce marché s’affrontent ici. Pour ARM, Nuvia a acquis une licence ARM pour son développement et doit continuer à la payer ou ne plus exploiter les éléments développés avant son rachat. Pour Qualcomm, sa propre licence couvre l’ensemble des divisions qui font partie de son groupe et que, par conséquent, les précédentes licences acquises par ces sociétés n’ont plus lieu d’être. Pour eux, ARM essaye juste d’empêcher la division Nuvia de devenir un concurrent sur le marché.
Je vous ai déjà expliqué pourquoi la crainte d’une fin de contrat entre ARM et Qualcomm était plus qu’improbable. Il est difficile d’imaginer que les deux entreprises ne trouvent pas un accord et que ARM coupe les droits au papa des Snapdragon de développer de nouvelles puces. Tout simplement parce que les deux entreprises perdraient énormément d’argent. Mais au regard des sommes réclamées par ARM, c’est-à-dire 50 « petits » millions de dollars, pour que tout rentre dans l’ordre. Il n’y a même plus de débat à avoir. Ce procès coutera probablement plus cher en frais juridique que ces 50 millions de dollars.
Pourquoi cet entêtement alors ? La raison la plus probable est la volonté d’ARM de vouloir immédiatement éteindre toute velléité de ce type. Si un autre concurrent s’intéressait au rachat d’un studio de développement de puces, si cette possibilité était ouverte, on imagine que de nombreux acteurs de ce marché feraient la même opération que Qualcomm. Pouvoir économiser sur ses licences en achetant une licence développée auparavant sans avoir à la renouveler serait difficile à accepter pour ARM. Évidemment, les start-up capables de développer des cœurs compétents ne sont vraiment pas nombreuses sur le marché, mais justement, si le procès allait dans le sens de Qualcomm, cela ouvrirait la voie à cette possibilité. Des petits malins pourraient se lancer dans ce type de structure dans l’espoir de se faire racheter, comme Nuvia.
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La bataille entre Qualcomm, Nuvia et ARM concerne 50 Millions de dollars © MiniMachines.net. 2024.
Quel est le point commun entre le château de Versailles et les Core 200H d’Intel ? C’est facile, les deux sont de vieilles architectures qui tiennent toujours debout.
Les Core 200H sont construits avec l’architecture Raptor Lake qui soufflera sa troisième bougie en 2025. Est-ce que cela disqualifie cette gamme de processeurs pour autant ? Pas du tout. Ces dernières années, les puces de nos ordinateurs suffisent quasiment toutes à effectuer très confortablement les tâches du quotidien. Suivant chaque gamme de processeur, ces tâches sont plus ou moins accessibles, mais pour peu que l’on vise une puce adaptée à son besoin, elle répondra au doigt et à l’œil à la majorité des besoins.
C’est cette idée qui est à l’œuvre pour les nouveaux Core 200H qui viennent d’être officialisés par Intel. On a connu les séries Core i5-13600, Core i7-13700 et Core i9-13900 en 2022. Ils étaient alors considérés comme les puces mobiles haut de gamme de la marque. Deux ans plus tard, les Core 200H reprennent la même architecture et viennent se positionner comme son entrée de gamme. Pas au niveau des performances, qui restent excellentes, c’est au niveau des prix que les puces vont se positionner sur ce nouveau segment.
Core 9 270H | Core 7 250H | Core 7 240H | Core 5 220H | Core 5 210H | |
Coeurs | 6P + 8E | 6P + 8E | 6P + 4E | 4P + 8E | 4P + 4E |
Threads | 20 | 20 | 16 | 16 | 12 |
Max Turbo | 5.8 GHz | 5.4 GHz | 5.2 GHz | 4.9 GHz | 4.8 GHz |
Core P |
5.8 GHz 2.7 GHz |
5.4 GHz 2.5 GHz |
5.2 GHz 2.5 GHz |
N/A 2.7 GHz |
N/A 2.2 GHz |
Core E Max / Base |
4.1 GHz 2 GHz |
4 GHz 1.8 GHz |
4 GHz 1.8 GHz |
3.7 GHz 2 GHz |
3.6 GHz |
Cache | 24 Mo | 24 Mo | 24 Mo | 18 Mo | 12 Mo |
TDP Base / Min | 45 W / 35 W | 45 W / 35 W | 45 W / 35 W | 45 W / 35 W | 45 W / 35 W |
Circuit graphique | Intel 1.55 GHz 96 EU |
Intel 1.55 GHz 96 EU |
Intel 1.55 GHz 64 EU |
Intel 1.50 GHz |
Intel 1.4 GHz 48 EU |
Instructions et fonctions spécifiques | Intel SSE4.1, Intel SSE4.2, Intel AVX2, DirectX 12.1, OpenGL 4.6, OpenCL 3.0, Thunderbolt 4, QuickSync |
Evidemment cela passe également par des optimisations de l’architecture. On découvre ainsi cinq nouveaux Intel Core 200H, des puces ayant un TDP de 45 watts et déployant de 8 à 14 cœurs en jouant sur des cœurs Performants ou Efficaces. Cette gamme se mélange aux autres Core 200 sous Meteor Lake ou Arrow Lake, des architectures plus récentes qu’Intel a lancé entre 2022 et aujourd’hui. La marche forcée que s’est imposé le fondeur pour tenter de rattraper son retard sur AMD a un coût faramineux en recherche et développement. Ressortir des puces Raptor Lake et les réinjecter dans le circuit est donc assez malin pour tenter de rentabiliser une architecture qui n’a eu que quelques trimestres sous les projecteurs.
Est-ce que c’est une mauvaise chose pour le client final ? Absolument pas, du moment que celui-ci sait exactement ce qu’il achète. Mais redécouvrir, deux ans après leur sortie, ce qui était considéré comme du haut de gamme dans un positionnement plus accessible en tarif me parait être une excellente nouvelle.
Une puce comme le Core 5 220H avec 12 cœurs divisés en 4 cœurs P et 8 cœurs H, 16 Threads et un circuit Intel avec 80 EU semble très intéressante sur le papier. On ne connaitra pas les tarifs d’Intel pour le moment puisque ces puces ne seront pas vendues en direct aux particuliers, mais évidemment aux constructeurs. Avec un prix agressif, ces processeurs pourraient constituer une excellente arrière garde pour établir des portables efficaces et plus attractifs niveau tarif. Les TDP proposés sont également intéressants pour établir ces processeurs dans des MiniPC. De nombreuses minimachines proposent aujourd’hui un système de dissipation suffisant pour prendre en charge les 45 watts de ces puces.
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5 nouveaux Intel Core 200H « Raptor Lake » officialisés © MiniMachines.net. 2024.
Une puce haut de gamme qui promet à la Radxa Orion O6 d’excellentes performances. Le Cix P1 embarque quatre cœurs Cortex-A720 à une fréquence de 2.8 GHz, quatre autres Cortex-A720 à 2.4 GHz et des cœurs plus économes avec quatre Cortex-A520 à une fréquence de 1.8 GHz.
La partie graphique est confiée à une solution ARM Immortalis-G720 qui prendra en charge les traitements d’images et de vidéos. Différents Codecs sont pilotés matériellement comme le H.265 et me H.264 mais également le VP9 et l’AV1. Le circuit graphique assurera des calculs d’IA en plus du NPU CIX intégré. La solution est annoncée avec une large compatibilité technique : OpenGL ES 3.2, Vulkan 1.3 et OpenCL 3.0 Capable d’embarquer jusqu’à 64 Go de mémoire vive LPDDR5-5500 soudée avec une bande passante de 100 GB/s.
la Orion O6 propose par ailleurs un port PCIe x16 et toute une connectique classique. Un port HDMI 2.0 et un DisplayPort 1.4 permettront un affichage de base sur son panneau arrière, un port USB Type-C avec DisplayPort et un eDP interne avec prise en charge du tactile broché directement sur la carte seront également présents. En tout, ce sont pas moins de quatre écrans qui peuvent être exploités en simultané. La partie réseau est confiée à un double port Ethernet 5 Gigabit et un module Wi-Fi qui sera monté sur un port M.2 2230.
On retrouve des brochages GPIO de développement, des broches pour un panneau avant et sa partie audio, une alimentation ATX standard et tout ce qu’il faut pour une intégration facile dans un châssis ITX standard.
Avec une compatibilité Linux complète d’ores et déjà assurée pour Debian et Fedora, la carte devrait proposer rapidement d’autres prises en charge dont Android, Ubuntu, Deepin et Windows.
La carte est proposée à partir de 199$ en 8 Go de LPDDR5. On la trouve à 237€ sur AliExpress malheureusement avec presque une cinquantaine d’euros de frais de port. Elle est fournie avec un dissipateur ventilé, un panel arrière pour boitier et un petit support acrylique de test. La production de la carte est garantie jusqu’en septembre 2029 par Radxa.
Pour en savoir plus, la fiche produit de Radxa est très complète.
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Radxa Orion O6 : une carte mère Mini-ITX Open Source sous ARM © MiniMachines.net. 2024.
La carte Jetson Orin Nano se présente comme un ordinateur intégré dans un format de carte de développement, à l’instar des célèbres Raspberry Pi. Ce n’est pas vraiment une nouveauté pour Nvidia qui propose ce type d’équipement depuis des années. Ce qui change ici, c’est la volonté derrière le matériel embarqué. Une volonté qui s’analyse dès la découverte de son prix.
On commence par quelques données techniques, afin de savoir de quoi on parle, mais ce n’est pas le plus important ici. La Nvidia Jetson Orin Nano est toujours basée sur l’architecture Ampère de la marque, elle embarque 1024 cœurs CUDA et 32 Tensor Core pour sa partie graphique. Son cœur de calcul est confié à une solution ARM 6 cœurs Cortex A78AE cadencés à 1.7 GHz. La mémoire vive grimpe à 8 Go de LPDDR5 avec une bande passante de 102 GB/s. La partie stockage est double avec un lecteur de cartes MicroSDXC très classique d’un côté, mais également deux ports M.2 2280 NVMe pour des stockages et des débits plus conséquents. Le premier propose un format NVMe PCIe Gen3 X4 et le second un Gen3 X2.
La carte propose par ailleurs un module Wi-Fi5 et Bluetooth monté sur un troisième port M.2 2230 et une connectique typique des cartes de développement : double MIPI CSI-2 destiné à accepter deux flux vidéo, quatre ports USB 3.2 Type-A, un USB Type-C, un Ethernet Gigabit, une sortie vidéo au format DisplayPort ainsi que les 40 broches classiques du monde des cartes de développement destinées à supporter des extensions externes. L’alimentation est assurée par un jack.
Un ensemble de 12 broches permettra de connecter des boutons pour interface la carte avec un panneau de commande et un ventilateur est fourni, alimenté par une broche 4 fils adaptable. L’ensemble mesure en tout 10.3 cm de large pour 9.05 cm de haut et 3.47 cm d’épaisseur en comptant le système de refroidissement âssif. 5.9 cm d’épaisseur avec le ventilateur.
Le tout consomme 25 watts ce qui est très peu si l’on met en face les capacités de calcul développées par la carte. La nouvelle solution offrira 67 TOPS de puissance de calcul, c’est 70% de plus que le précédent modèle. Et c’est là qu’on entre dans le cœur du projet de Nvidia.
Anciennement vendue à 499$ dans sa version la plus évoluée (les cartes Nano 4 et 8 Go de base coutaient entre 199 et 299$), la SBC est désormais proposée à 249$. Parallèlement à cela, la puissance de calcul en Tera Operations par Seconde, les fameux TOPS qui servent à étager les propositions dédiées à l’Intelligence Artificielle, sont augmentées de 70%. Le tout sur un marché dans lequel il n’y a pas pour le moment une énorme concurrence.
Il y a là un souci logique si on considère le bain normal dans lequel ces produits sont plongés. Pourquoi Nvidia aurait la volonté de sabrer son prix par deux tout en multipliant les performances de son produit s’il n’y a pas de produit équivalent actuellement sur le marché. Si on se réfère à une simple logique classique du monde capitaliste, l’engin aurait dû, soit garder son tarif de base de 499$, soit augmenter son prix.
Je n’ai pas eu vent de solution concurrente annoncée ou en passe d’être annoncée dans les trimestres à venir. Par contre, on voit que Nvidia commence à avoir des produits en face de son offre de supercalculateurs à destination des entreprises développant des produits IA. Les machines qui servent à piloter les outils en ligne comme Chat-GPT sont presque toutes fournies par Nvidia et c’est le moteur de leur croissance gigantesque ces dernières années.
Comment faire pour que le marché continue d’investir en masse dans des solutions Nvidia et non pas chez des concurrents ? C’est assez simple, il faut que l’écosystème soit constamment irrigué de nouvelles idées, de nouveaux développements, d’outils innovants qui s’appuient sur l’architecture de la marque. Il faut innerver l’ensemble par la base. Faire en sorte que les étudiants d’aujourd’hui, les laboratoires de recherche, les développeurs en tous genres se servent de cette matrice pour piloter leurs idées et leurs programmes. De telle sorte que, quand ils arrivent sur le marché du travail ou qu’ils développent un nouvel algorithme, cela soit sur cette architecture précise.
Si demain le prochain Chat-GPT-like fonctionne sur une Jetson Orin Nano de Nvidia, alors il pourra être porté sur un serveur de Nvidia. Il sera évidemment beaucoup plus performant sur le serveur qui coute une fortune, mais la logique de programmation sera la même.
On peut imaginer ici assez facilement que Nvidia veuille proposer ses outils à tous les développeurs de la planète intéressés par l’IA pour qu’ils puissent inventer les applications de demain avec son écosystème.
Les fonctions IA de DaVinci Resolve se passent de NPU
2024 a tout de même été une année assez étonnante sur le sujet de l’intelligence artificielle. Alors que tout le monde n’a fait que parler d’IA, que divers acteurs ont conditionné leurs logiciels sous réserve d’une certaine puissance en TOPs, que les fabricants de processeurs mettaient l’accent sur les NPU embarqués et leurs performances, quasiment aucun programme n’est sorti en local en tirant parti de ces fonctionnalités. Pire, on sait que les NPU de première génération intégrés par AMD et Intel étaient suffisants pour qu’un outil les prenne véritablement en compte.
J’ai eu des conversations hallucinantes avec différents acteurs m’expliquant en quoi l’usage d’un NPU pour permettre une reconnaissance de visage ou un traitement basique était révolutionnaire alors que ces fonctionnalités sont présentes depuis des années et des années sur des PC classiques, sans NPU et sans que l’acronyme IA ne revienne en boucle.
J’utilise des outils de ce type depuis longtemps, comme tout le monde quand on fait de la vidéo ou de la retouche d’image. Les éléments qui permettent de faire du tracking d’objet en vidéo pour les effacer par exemple, utilisent des algorithmes de ce type depuis des années. Si cela s’est accéléré ces derniers temps, je pense à la génération de sous-titres par exemple avec DaVinci Resolve de Blackmagic, c’est en comptant sur les capacités des cartes graphiques et en particulier des cœurs CUDA. Les développeurs ont su trouver les ressources pour développer de nouveaux outils alors que les processeurs n’étaient pas à même d’y faire face.
Les NPU processeurs dont on a mal à voir l’intérêt encore aujourd’hui
C’est peut-être cela le plus étonnant avec ces derniers trimestres. On nous a vendu de l’IA à tous les étages, aussi bien logiciellement que matériellement, mais sans nous proposer quoi que ce soit qui vaille la peine d’un point de vue utilisation. Rien qui n’existait pas déjà avant. De là à dire qu’on nous a mis la charrue avant les bœufs ne serait qu’un euphémisme de la réalité. Avec les premiers NPU et des propositions comme la fameuse touche Copilot de Microsoft on nous a vendu des roues en prétendant qu’il s’agissait d’une charrue complète. Et les bœufs n’étaient même pas encore dans l’étable pour tirer le tout.
L’arrivée de ce type d’outils, la Jetson Orin Nano et probablement d’autres solutions de ce type, devrait permettre d’inventer de futurs usages plus locaux. En espérant que ces propositions aient enfin un peu plus d’indépendance que les outils en ligne.
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Jetson Orin Nano : Nvidia propose une SBC spécialisée dans l’IA © MiniMachines.net. 2024.
La Supernote A5X2 Manta propose un écran de 10.7 pouces de diagonale dans un format un peu plus petit qu’une feuille standard A4. Avec 25.13 cm de haut pour 18.26 cm de large et 6 mm d’épaisseur maximum, elle ne pèse que 375 grammes. C’est un objet mobile, complet et totalement autonome en lecture et pour des usages un peu plus évolués grâce à l’adoption d’un stylet actif et l’emploi d’un système Android.
Annoncée à partir de 552€ dans la boutique Européenne de la marque, la Supernote A5X2 Manta cache également une autre caractéristique innovante. Elle est Construite de manière modulaire. Sa coque arrière peut se retirer et laisse apparaitre deux éléments amovibles. Sa batterie 3600 mAh qui pourrait donc être changée si elle venait à perdre en autonomie. Mais aussi sa carte mère. On ne sait pas pour le moment si cette carte pourra éventuellement être remplacée dans le temps pour un modèle plus performant ou s’il s’agit d’une solution pour mieux gérer le Service Après Vente de la marque. Mais dans les deux cas, cela monte une évolution intéressante de ce marché.
La tablette en elle-même propose un écran E Ink de 10.7 pouces en 1920 x 2560 pixels pour une densité de 300 PPI. Tactile, la surface de l’écran propose une détection de stylet active avec une fonction permettant d’ignorer l’appui de la main sur sa surface quand le stylet est employé. Elle est pilotée par un SoC RK3566 quadruple cœur Cortex-A55 associé à 4 Go de mémoire vive et un stockage de base de 32 Go. Un lecteur de cartes MicroSDXC permettra d’embarquer un stockage supplémentaire facilement, ce qui sera sans doute nécessaire pour étendre ses capacités.
La Supernote A5X2 Manta est en effet pilotée par un système Android 11, lourdement modifié et adapté pour répondre aux besoins spécifiques du format. Ce système baptisé « Chauvet » prendra en charge l’utilisation du stylet et ajoutera les contrôles nécessaires pour prendre en charge deux barres physiques présentes de part et d’autre de l’écran dans sa hauteur. Ces barres permettront d’effectuer différentes tâches comme des déplacements dans des documents ou des changements de pages.
La connectique est classique avec un USB 2.0 Type-C permettant la charge, le transfert de données et l’écoute au casque. Un module Wi-Fi5 et Bluetooth 5.0 permettra de se connecter simplement au réseau et d’exploiter un éventuel clavier ou de jouer de la musique vers des enceintes ou un casque externe.
Pour le moment en précommande, la liseuse sera proposée avec moult accessoires comme un stylet et une pochette à partir du 15 janvier 2025 en France.
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Supernote A5X2 Manta : une tablette E Ink évolutive sous Android © MiniMachines.net. 2024.
Le NucBox G2 est une sorte de phœnix de l’informatique, le MiniPC renait sans cesse de ses cendres en devenant plus puissant. La dernière réincarnation de cette machine passe sans surprise au processeur Intel N150.
Rien d’exceptionnel ni de nouveau, le GMKtek NucBox G2 est un clone pur et simple de son prédécesseur sous Intel N100. Même connectique, même capacités, même design. Le constructeur a juste changé la puce sur la carte mère pour construire le même MiniPC autour.
On retrouve donc une minimachine extrêmement compacte dans la lignée des T8 et autres clones. Une gamme qui se distingue par sa taille et par sa connectique particulière. Le Twin Lake N150 est ici encore associé à 12 Go de mémoire vive LPDDR5 soudés sur la carte mère et un SSD au format M.2 2242 SATA3. Son stockage sera décliné en 128, 256 et 512 Go.
Il propose toujours un double port HDMI 2.0 et un DisplayPort 1.4, deux ports Ethernet Gigabit, trois ports USB 3.2 Type-A, un jack audio combo 3.5 mm et une alimentation USB Type-C 12V/3A. De petites LEDs sont également visibles en bas du châssis pour signaler la mise en marche de l’appareil. Je ne sais pas si elles sont désactivables.
Son module sans fil est un Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 et l’ensemble est refroidi par un classique système de caloducs, ailettes et ventilateur. À noter que ce modèle, comme les autres clones basés sur la même carte mère, distribue la connectique sur trois face sur quatre avec l’idée assez nette d’une exploitation en mode VESA en l’accrochant derrière un écran. Avec ce dispositif, on découvre un MiniPC qui laissera le bouton de démarrage en haut à droite, les ports USB accessibles sur la tranche droite, la connectique écran à gauche et les ports d’alimentation et réseau sur le dessous.
Pour le moment, la machine et vendue sur Amazon à 269€ en version 12/256 Go avec une licence de Windows 11 Pro. Ce qui est assez cher. Le même MiniPC en version 12/512 Go est proposé en direct chez GMKtec à 190.51€. Ce qui est beaucoup plus raisonnable.
NucBox G3 Plus : un troisième MiniPC sous Intel N150 (dispo !)
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Le GMKtec NucBox G2 Plus passe à son tour au N150 © MiniMachines.net. 2024.
Minisforum vend son MS-A1 en format barebone, c’est à vous d’installer sur l’engin votre processeur au format AM5. Mais un autre choix est possible avec des solutions prêtes à l’emploi. C’est cette seconde option qui évolue chez le constructeur qui propose de basculer des offres Ryzen 7 8700G vers le Ryzen 9 9950X.
En choisissant cette option, on se retrouve avec un MiniPC d’architecture Zen 5 qui développe 16 cœurs et 32 Threads dans des fréquences allant de 4.3 à 5.7 GHz et pas moins de 81 Mo de mémoire cache. Une belle évolution par rapport à la machine d’origine sous Ryzen 7 8700G mais qui a tout de même quelques bémols.
D’abord, on passe d’une solution en 65 watts de TDP à un MS-A1 qui grimpe désormais à 100 watts de TDP. On pourrait se dire que ce n’est pas un souci puisque le boitier est prévu pour l’encaisser. Non, le vrai problème c’est que la puce Ryzen 9 9950Hx ne doit pas fonctionner à 100 watts, mais plutôt à 170 watts par défaut. L’utiliser à 100 watts consiste donc à la sous-exploiter, le boitier du format de ce Minisforum n’offrant pas vraiment d’autres choix. Autrement dit, il ne faut pas se fier aux tests montrant les performances de cette puce AMD dans un format tour classique avec un dissipateur permettant de l’exploiter au maximum de ses capacités.
Autre petit détail à ne pas négliger, ce processeur particulier d’AMD n’est pas vraiment fait pour fonctionner de manière autonome dans une exploitation classique. Son circuit graphique est un maigre Radeon qui propose 2 cœurs RDNA 2. Pas une mauvaise solution sur le papier mais certainement pas un chipset pensé pour du jeu ou des usages experts.
Le PC n’offrant pas de port PCIe il faudra obligatoirement passer par une solution externe OCuLink pour ajouter cette fonctionnalité. La machine propose bien également un port USB4 qui ne sera pas exploitable avec le Ryzen 9000, ce dernier le considérera comme un classique USB 3.0 Type-C.
Le prix pourra par ailleurs poser un problème. Le MS-A1 est proposé à 259$ aux US en format Barebone (289€ en France). Mais en ajoutant le processeur Ryzen 9 9950X (Option qui n’est pas disponible chez nous) il passe à 919$ sans mémoire, stockage ni système d’exploitation. Une version « prête à l’emploi » avec 64 Go de mémoire vive, 2 To de SSD et Windows 11 fait grimper la note à 1199$. Des prix « HT » qui laissent imaginer des tarifs très élevés en France.
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Le Minisforum MS-A1 évolue vers le Ryzen 9 9950X © MiniMachines.net. 2024.
Avec une charnière souple s’ouvrant sur 315°, le Minisforum MDSA156 propose d’ajouter un affichage mobile complet à un portable ou un MiniPC. Les deux dalles 15.6″ IPS en FullHD pourront être exploitées aussi bien mode portrait qu’en mode paysage pour différents usages.
Avec quatre modes d’affichage différents, le MDSA156 propose différents usages assez intéressants. Le premier mode est une extension sur les deux écrans de votre espace de travail. Un usage classique qui permet par exemple de disposer votre écran en deux zones en utilisant le fenêtrage de votre système.
Le second est un classique mode de duplication qui va permettre d’afficher deux fois la même chose, c’est le moins intéressant avec ce type de solution, mais il a le mérite d’exister. Le troisième est une extension sur les deux écrans de deux bureaux différents, un usage classique et très utile qui va permettre de proposer trois espaces différents avec un portable ou deux avec un MiniPC.
Le dernier mode est peut-être le plus intéressant de tous, pas que ce soit le scénario le plus fréquent, mais il donne du sens à la proposition matérielle. Il s’agit d’un mode « démo » qui va doubler l’affichage et l’inverser de part et d’autre pour que l’on puisse proposer à chaque interlocuteur d’un côté ou de l’autre de l’écran replié en deux un affichage dans le bon sens.
L’objet est évidemment un peu lourd et encombrant. Le double écran mesure 1.6 g pour 35.5 cm de large, 21.7 cm de profondeur et 2.44 cm d’épaisseur. Ses deux dalles sont identiques et affichent en FullHD 60 Hz avec une technologie classique IPS. Elles ne sont pas tactiles et proposent un traitement antireflet et non pas brillant.
On retrouve également à l’arrière une petite béquille pour positionner l’objet facilement ainsi qu’une paire d’enceintes stéréo. Parfait pour accompagner un ordinateur portable ou pour épauler un MiniPC en déplacement. Cela peut, par ailleurs, devenir un écran idéal pour un usage informatique dans un lieu qui n’a pas vocation à rester équipé en permanence comme un bureau ou un atelier par exemple. L’écran pourra assurer un service pratique avant d’être rangé.
Compatible aussi bien avec Windows que MacOS, la solution présente la particularité de pouvoir piloter les deux affichages avec un seul et unique câble USB Type-C. Il faut, impérativement, que la source propose une alimentation PowerDelivery et que celle-ci soit suffisante pour alimenter les deux dalles. Si ce n’est pas le cas, il faudra ajouter un chargeur externe en USB Type-C.
Le reste de la connectique propose une prise HDMI, un port casque 3.5 mm jack et des boutons de réglages. Bref, de quoi connecter tout type de source avec évidemment une limitation quant aux modes disponibles en exploitant uniquement le HDMI.
Pas encore disponible en France, le Minisforum MDSA156 est annoncé pour une livraison depuis Honk-kong à la fin du mois de décembre pour 259€.
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Minisforum MDSA156 : un double écran 15.6″ IPS mobile © MiniMachines.net. 2024.
Si on a croisé énormément de boitiers Raspberry Pi 5 ou compatibles avec la dernière carte de la marque, ceux de Michael Klements se démarquent par la sophistication de ce qu’ils proposent. On avait déjà croisé le vidéaste qui avait découpé un boitier au laser, on le retrouve avec une imprimante résine.
L’idée de base de ce nouveau boitier Raspberry Pi 5 est de proposer un refroidissement liquide à la puce Broadcom embarquée avec un waterblock et une pompe dans un espace très restreint. Pour y parvenir, la solution trouvée est assez intéressante. Au lieu de tout faire entrer au chausse-pied avec des éléments classiques, un boitier sur mesures a été construit pour devenir en partie le système de refroidissement lui-même.
Le bloc imprimé en 3D qui va recevoir la partie métallique du Waterblock
Le Waterblock complet
Le waterblock d’origine, composé d’une partie en métal et d’un corps en acrylique transparent, a donc été remplacé par une partie du boitier imprimé en résine sur lequel la partie métallique a été vissée avec son joint d’origine.
La pompe est immergée dans un réservoir également construit de la même manière, ce qui permet de gagner énormément de place au final.
Ici, on voit à gauche le réservoir avec la pompe et le bloc vers le haut de l’image, à droite le radiateur ventilé et entre les deux des tubes de distribution du liquide qui va tourner ici en un très court circuit fermé.
L’ensemble intégré dans le boitier lui-même imprimé en 3D. C’est extrêmement compact.
La carte est ensuite vissée sur des supports enfoncés dans le châssis, elle est maintenue sur le waterblock. Cela permet de bien se rendre compte de la taille du dispositif.
Une fois l’étanchéité validée, l’ensemble est alimenté en liquide de refroidissement. Et les tests peuvent commencer.
Le résultat est probant avec un stress test du Pi 5 qui ne dépasse pas les 44°C au bout de plusieurs heures de travail. Comparé à la température du ventilateur d’origine, c’est 25°C de moins en moyenne. En basculant vers un usage normal, le SoC retombe rapidement à 28°C.
Au final, la réalisation est assez impressionnante et la solution est efficace en plus d’être fonctionnelle. Cela me donne envie d’imaginer des solutions de ce type adaptées à des MiniPC plus traditionnels.
Les informations complètes sont disponibles sur le site de Michael Klements avec les fichiers 3D utilisés.
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Un micro boitier Raspberry Pi 5 à refroidissement liquide © MiniMachines.net. 2024.
Les HUNSN sont des MiniPC noname constitués d’une carte mère proposant de nombreux ports Ethernet enfermée dans un châssis industriel fanless. Proposé depuis des lustres, ce boitier a connu les Atom, les Celeron, les Pentium et plus récemment les Intel Alder Lake-N. Désormais, il va se conjuguer avec des Twin Lake, les nouveaux Intel N150 entrent dans la composition de leur dernière évolution.
Le HUNSN RJ43 et son châssis plus profond
Rien de véritablement nouveau ici, la recette est un peu toujours la même. On retrouve juste un processeur Intel N150 à la place du N100, ce qui apportera un petit peu plus de performances à l’engin dans une consommation identique. Avec le même TDP, la nouvelle puce d’Intel permet de rester sagement exploitable en fanless. La puce quadruple cœur tourne dans un TDP moyen de 6 watts avec un mode Turbo pouvant grimper très brièvement à 25 watts.
Le HUNSN RJ42 et ses ailettes plus compactes
Les ailettes en aluminium constituées par le châssis pourront accumuler la chaleur du processeur et la dissiper passivement. Deux designs différents sont proposés autour de la même carte mère avec un HUNSN RJ42 un peu moins profond qui mesure 14.6 cm de large pour 12.65 cm de profondeur et 5.36 cm d’épaisseur. Le HUNSN RJ43 fait quant à lui 14.6 cm de large pour 15.8 cm de profondeur et 6 cm d’épaisseur. La forme des ailettes varie suivant les modèles et tous proposent une compatibilité VESA pour s’accrocher facilement partout. Il est également possible de fixer un ventilateur 8 cm simplement sur l’appareil.
On note la présence de deux supports d’antenne Wi-Fi sur la façade
Pour le reste, c’est sans surprise la même machine que les versions N100. La nouvelle puce d’Intel n’a toujours pas été annoncée officiellement par la marque, mais on se doute qu’elle n’est qu’une évolution optimisée. Aucun changement de capacités en terme lignes PCIe ou autre n’a été remarqué. On retrouvera donc les mêmes compétences avec ici l’optimisation de la partie réseau. Pas moins de quatre ports Ethernet 2.5 Gigabit pilotés par des chipsets Intel I226-V sont disponibles pour transformer le HUNSN en petit serveur réseau évolué. De nombreuses distributions Linux permettront de transformer l’appareil en solutions plus que compétentes comme Proxmox, ou pfSense.
Les entrailles du modèle HUNSN Intel N100
Pour le reste, l’engin est un MiniPC classique avec deux sorties vidéo HDMI 2.1, un DisplayPort 1.4, un USB 3.2 Type-C avec DisplayPort, un USB 3.0 Type-A, quatre ports USB 2.0 Type-A et un lecteur de cartes MicroSDXC. A noter la présence en interne d’un support de module TPM compatible avec les modules de la marque Asus. Les deux HUNSN sont compatibles Wake-on-Lan, peuvent être réveillés à heures fixes en réglant leur BIOS et pourront également reprendre leur fonctionnement après une coupure de courant. Un support M.2 2242 est également intégré pour piloter une carte Wi-Fi.
Vendus sous la forme de barebones comme de modèles pré-équipés, on retrouve les possibilités d’évolutions classiques du genre : un slot de mémoire vive DDR5-4800 pouvant accepter une barrette SODIMM de 32 Go ainsi que deux ports M.2 2280 NVMe PCIe x1 en plus d’un emplacement 2.5″ SATA3. Attention, sur les modèles précédents, l’usage d’une carte Wi-Fi empêchait l’usage des deux ports M.2 2280 NVMe.
Le prix de base pour un modèle barebone est de 264€ pour le RJ42 (le plus compact) et monte crescendo jusqu’à des versions 32Go/1To. Un modèle 16/512Go est proposé à 377€. La version HUNSN RJ43 est, quant à elle, proposée à partir de 275€ en barebone et évolue de la même manière. La livraison est gratuite et le stock est en Chine pour une date d’arrivée en France prévue pour la fin du mois.
A noter que le HUNSN version Intel N100 construit sur le même modèle est proposée en vente sur Amazon France à 227.99€ en version barebone et 342€ dans sa déclinaison 16/512 Go.
Repéré par Liliputing.
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Les MiniPC HUNSN basculent à leur tour vers l’Intel N150 © MiniMachines.net. 2024.
La nouvelle gamme de netbooks ultraperformants GPD Win Mini 2025 n’échappe pas à une évolution vers les puces Strix Point. Puisque le GPS Win Max 2 2025 a fait le même mouvement, il est logique que ce modèle en fasse de même.
Et du reste, pourquoi s’en empêcher ? Le modèle 2024 est équipé d’un processeur AMD Ryzen 7 8840U « Hawk Point » qui est repris dans la gamme 2025 comme l’entrée de gamme. Cette puce Zen 4 propose un TDP allant de 28 à 35 watts soit exactement le même que les AMD Ryzen AI 9 365 et AMD Ryzen AI HX 370 du nouveau GPD Win Mini 2025. Il est facile de comprendre que GPD a juste remplacé la puce de 2024 par celle de 2025. C’est en ce sens qu’AMD a construit sa gamme, pour qu’elle puisse être proposée facilement par des constructeurs qui n’auront même pas besoin de modifier leurs designs.
On retrouve donc trois modèles pour cette édition 2025. L’entrée de gamme est un AMD Ryzen 7 8840U avec un Radeon 780M, 16 Go de mémoire LPDDRx-7500 et 1 To de SSD NVMe PCIe 4.0 au format M.2 2280. C’est, à 16 Go de mémoire vive près, le modèle le plus haut de gamme de l’édition 2024.
Les deux autres versions seront équipées respectivement d’un Ryzen AI 9 365 (10 cœurs) associé à un Radeon 880M et d’un Ryzen AI 9 HX 370 (12 cœurs) et Radeon 890M. Leur mémoire vive sera disponible en 32 et 64 Go de LPDDR5x-7500 et leur stockage M.2 2280 NVMe PCIe 4.0 pourra atteindre 2 To.
Pour le reste, pas de bouleversement puisqu’on garde un écran de 7 pouces FullHD tactile 120 Hz, une connectique et des services identiques avec toujours un module Wi-Fi6E et Bluetooth 5.3, une batterie 44.24 Wh, et les mêmes dimensions de rêve de 17.2 cm de large pour 10.9 cm de profondeur et 2.7 cm d’épaisseur. L’autonomie devrait être identique au modèle actuel.
Pas de prix pour le moment.
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Le GPD Win Mini 2025 évolue à son tour vers Strix Point © MiniMachines.net. 2024.
Totalement documenté, autant sur la partie logicielle que matérielle, le projet Leica M2Pi ne révolutionne en rien un concept qui existe depuis presque aussi longtemps que les premières cartes Raspberry Pi capables de piloter un capteur photo.
Ok, ce n’est pas l’appareil le plus élégant du marché
Ce qui change avec le Leica M2Pi, c’est la qualité globale du projet et la simplicité de mise en œuvre que le projet a atteint grâce à la présence d’une documentation complète. L’arrivée sur le marché d’un capteur photo Arducam OwlSight 64 Mo de 11.5 mm de diagonale a également permis d’améliorer grandement la prise de vue.
Pour rappel, l’idée de ce type de solution est de recycler un vieux châssis d’appareil photo, si possible hors service, et de remplacer sa pellicule par un capteur CMOS. Celui choisi ici permet de prendre des clichés en 44 mm directement sous un véritable objectif construit pour l’appareil photo de base.
Ici, le cerveau de l’appareil est un Raspberry Pi Zero 2 alimenté par une batterie Pi Sugar qui offre trois heures d’autonomie de base à l’engin, mais qui permet surtout de connecter une batterie externe en USB Type-C au Leica M2Pi. Ce qui lui offre alors une autonomie considérable et potentiellement infinie en jonglant avec plusieurs batteries.
Toute la partie technique est détaillée sur le site de Michael Suguitan qui en profite par ailleurs pour exposer de nombreux clichés pris avec son système. Et j’avoue avoir été surpris par la qualité de ceux-ci.
Si vous voulez encourager l’auteur, il vient de lancer un petit projet sous Kickstarter où vous pouvez faire un don ou acheter un petit Fanzine de photos prises avec son Leica M2Pi.
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Leica M2Pi : un appareil photo légendaire piloté par Raspberry Pi © MiniMachines.net. 2024.
Mise à jour du 12/12/2024 : Le MiniPC est en promotion à moins de 160€ sur Amazon. Voir en fin de billet.
Billet original du 16/04/2024 : Le GMK G5 embarque une puce Intel N97, on retrouvait exactement le même engin il y a quasiment un an en mai 2023 avec le Topton M6S sous Intel N100. Mais ce n’était pas la première sortie de ce format puisque le boitier était déjà à l’ouvrage en 2022 avec un Celeron N5105 à bord.
Le logo « Celeron » toujours présent…
Ici, le GMK G5 se distingue donc par l’emploi d’un Intel N97, une puce très proche du N100 mais qui pousse un peu plus loin ses fréquences avec notamment un circuit graphique tournant à 1.2 GHz contre 750 MHz. En échange, elle a la mauvaise idée de doubler son TDP qui passe de 6 à 12 watts. Une chaleur que le petite boitier de 7.2 cm de côté pour 4.5 cm d’épaisseur va devoir encaisser avec une ventilation probablement plus intense.
On retrouve également un total de 12 Go de mémoire vive LPDDR5-4800 soudée à la carte mère ainsi qu’un stockage M.2 2242 SATA3. Vendu en barebone comme en versions allant de 256 Go à 1 To de stockage, le MiniPC ne semble pas proposé avec un système d’exploitation.
Pour le reste, c’est très classique. Outre le module Wi-Fi5 et Bluetooth 5.0 intégré, on retrouve un double port USB 3.2 Type-A à l’avant, un port USB 3.2 Type-A à l’arrière ainsi qu’un Ethernet Gigabit, un jack audio combo 3.5 mm, deux HDMI 2.0 et même un lecteur de cartes MicroSDXC sur le côté. Un module Wi-Fi5 et Bluetooth 5.0 est également présent.
Rien de vraiment neuf et une machine pas très intéressante pour le moment. Outre la peur d’un processeur qui fera souffler très fort la ventilation, le prix de l’engin est totalement injustifié. Il est fort probable que ce GMK G5 ne soit tout simplement pas encore sorti de l’usine qui le fabrique et que la marque l’annonce d’abord sur AliExpress pour tâter le terrain. Le site officiel de GMK ne le propose pas pour le moment. Le prix du modèle Barebone est de plus de 231€ avec un code promo de 29€ ce qui reste très cher pour un N97 avec 12 Go de mémoire sans stockage. D’autant plus que la marque s’assure que personne ne le commandera avec des frais de port de plus de… 85€.
Le MiniPC est désormais sorti et en promotion sur Amazon à moins de 160€. Un tarif plus raisonnable mais qu’il faut bien associer au fait que l’engin est plus gourmand en énergie qu’un MiniPC N100. Dans un format aussi compact, cela peut se traduire par un bruit constant de soufflerie très fatiguant au quotidien.
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GMK G5 : Le MiniPC sous Intel N97 est désormais à 159.95€ © MiniMachines.net. 2024.
Le Hunkstar P3 est un vidéoprojecteur assez classique d’aspect qui se présente comme une solution grand public très abordable. À 169€ seulement, il propose une panoplie de fonctionnalités assez intéressantes. La question est de savoir s’il s’agit de vraies mesures ou d’une « exagération commerciale ».
Le premier poste qui interroge est sans nul doute la luminosité annoncée. Si de nombreux engins FullHD sont désormais proposés dans ces eaux tarifaires sur le marché, la majorité oscille entre 300 et 500 lumens ANSI. Ici le Hunkstar P3 indique 1000 lumens ANSI. Une luminosité qui signifie en général la possibilité d’utiliser l’engin dans une pièce sans avoir besoin de l’assombrir.
Si on ajoute cela aux autres caractéristiques de ce modèle , la recette semble presque miraculeuse. On retrouve une gestion automatique du focus et de la géométrie de l’image. Une lecture des fichiers UltraHD et HDR10, une diagonale maximale de 200 pouces3, du Wi-Fi6 et du Bluetooth 5.0.
L’engin propose également des enceintes stéréo 2.5 watts et une connectique assez large avec Ethernet Gigabit, double entrée HDMI, entrée AV, port casque et double ports USB 2.0 Type-A. On a ici une solution à la fois compétente et complète.
Le boitier mesure 25.7 cm de large pour 19.9 cm de profondeur et 10.2 cm d’épaisseur, il peut s’installer au plafond comme se poser sur un support et propose même un petit système pour le rehausser jusqu’à 20°.
Le système embarqué est un Android 9 et je doute qu’il soit miraculeux. Ce n’est en général pas très grave sur ce type de système du moment que des entrées HDMI sont présentes. Elles permettront de diffuser du contenu depuis d’autres sources : MiniPC, clé HDMI, console ou portable.
Le Hunkstar P3 est disponible en stock à 169€ chez Geekbuying depuis un entrepôt en République Tchèque.
Je reste circonspect par rapport à cet engin, le chiffre très symbolique des 1000 lumens ANSI me parait extravaguant. Mais en même temps, la première fois que j’ai vu un vidéoprojecteur Wanbo apparaitre sur le marché, j’ai été tout aussi étonné et dubitatif. Ces engins étaient compacts, performants et fort peu chers comparés à leurs homologues de marques classiques. Il a fallu qu’un lecteur m’interpelle et me signale leur bon comportement pour que je me penche dessus et commence à lire des retours de tests pour que je me rende compte que ces modèles Wanbo étaient en train de modifier considérablement l’entrée de gamme de ce marché. Alors est-ce que ce Hunkstar P3 va vraiment proposer 1000 Lumens ANSI, du FullHD, assez d’entrées vidéo pour correspondre à la majorité des besoins et tout cela pour un prix au raz des pâquerettes ? Je n’en sais rien. Mais je garde la référence en tête et l’esprit ouvert.
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Hunkstar P3 : un vidéoprojecteur FullHD 1000 ANSI à 169€ ? © MiniMachines.net. 2024.
Avec 23.6 pouces de diagonale, une dalle VA offrant 180 Hz de rafraichissement et une définition FullHD, ce moniteur JapanNext ressemble à beaucoup d’autres. Il faut lever les yeux de sa fiche technique pour voir vraiment en quoi il est différent.
Avec un design censé rappeler les vieux téléviseurs à tube, ceux ornés d’un bouton pour sélectionner les chaînes, l’écran de JapanNext propose un mariage entre nouvelles technologies d’affichage et design rétro. Rapide et performant, doté de plusieurs fonctionnalités orientées jeu dont une compatibilité FreeSync et une connexion 120 Hz pour la PS5, l’écran peut s’utiliser avec un pied ou se positionner en VESA. On pourra également accrocher un MiniPC dans son dos grâce à ce système.
Il propose sur sa droite une excroissance en plastique avec deux boutons. Le premier pilotera le volume sonore délivré par l’écran qui embarque deux enceintes stéréo 5 watts et le second jouera le rôle de bouton d’allumage. La connectique est classique avec un DisplayPort 1.4, un HDMI 2.0, une prise audio jack 3.5 mm et une entrée d’alimentation. L’écran mesure 66.6 cm de large pour 38 cm de haut sans son pied et 44.5 cm avec, pour 8.7 cm de profondeur. Dernier point original pour ce JapanNext ? Une fonction Noir & Blanc que l’on pourra activer à loisir.
Gadget ? Totalement. L’engin devrait couter environ 200€ et pourrait débarquer en Europe. De là à vous conseiller son achat ? À moins d’avoir vraiment une idée déco derrière la tête, je pense qu’il est plus pertinent de passer son tour. Au pire, on pourra toujours fabriquer un cadre en bois vernis à positionner sur un écran plus classique et obtenir le même effet à moindres frais.
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JapanNext propose un écran 23.6″ qui joue sur la corde vintage © MiniMachines.net. 2024.
Le Aoostar GEM10 370 est de retour, cette solution présentée très tôt en septembre dernier fût une des premières à se présenter sur le marché des MiniPC avec les nouvelles puces Strix Point Ryzen AI 9 HX370 d’AMD. On avait eu droit à un design de châssis assez classique pour la gamme, ce dernier est désormais passé aux oubliettes. L’engin revient avec un nouveau format. Enfin presque nouveau…
En effet, pas besoin d’être un génie pour constater que le design de son boitier est assez proche de celui, du GMK EVO-X1 HX370. Le placement de sa connectique en façade ne laisse que peu de doute quant à la présence d’une carte mère identique. On retrouve les deux mêmes ports USB 3.2 Type-A au centre, un USB Type-C à leur gauche, un jack audio combo 3.5 mm à leur droite, un bouton de démarrage, un petit trou pour laisser passer un trombone et activer le reset du BIOS et au-dessus de cet ensemble, un port OCuLink. Si le châssis diffère esthétiquement, on retrouve bien une même épaisseur assez inhabituelle de boitier.
La machine de GMK tec
De là à dire qu’il s’agit du même cœur de machine, il n’y a qu’un tout petit pas que je ne vais pas me retenir de franchir. La puce embarquée est la même, le déploiement en façade semble identique au millimètre près, je doute que les deux marques aient été concevoir des composants implantés de la même manière. Ils ont plutôt été faire leurs courses chez un fabricant tiers pour trouver une carte mère à équiper dans un boitier qu’ils ont dessiné eux-mêmes… Ou qu’ils ont trouvé dans les propositions dudit fabricant.
En septembre, les équipes Aoostar se sont dit qu’ils devaient absolument communiquer sur les nouvelles puces d’AMD sans avoir la moindre idée du design de leur future machine. Ils ont donc sorti une image d’un GEM10 370 classique issue de leur génération actuelle de minimachines. Puis, en ayant désormais des précisions sur le format de l’engin et leur nouveau boitier, ils corrigent le tir.
L’image proposée pour présenter cet Aoostar GEM10 370 indique une limitation de sa consommation correspondant au TDP officiel d’AMD, c’est-à-dire 54 watts. Le maximum que la puce Ryzen AI 9 HX 370 est censée accepter. Le GMK de son côté semble pouvoir être poussé en 65 ou même 70 watts suivant les sources. Il est possible que le BIOS choisi par Aoostar limite la carte mère dans ces évolutions.
On apprend également, que sa mémoire vive sera de la LPDDR5x, comme chez GMK, en 8000 MHz, pas comme chez GMK qui la laisse en 7500 MHz. Un module Wi-Fi7 sera de la partie et deux ports SSD permettront d’étendre le stockage. La version GMK annonce trois supports M.2, deux en NVMe PCIe 2280 et un en SATA3 au format M.2 2242.
Le prix de lancement est par ailleurs indiqué, pas moins de 5299 Yuans, soit 693€ HT et quelque chose comme 830€ avec juste 20% de TVA. Ce tarif concerne la machine de base en 32 Go de mémoire vive et 1 To de stockage pour le marché chinois, il est fort possible que ce prix soit largement revu lors d’une commercialisation à l’international.
Source : Weibo via Notebookcheck
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Aoostar GEM10 370 : un nouveau « nouveau » MiniPC Ryzen 9 © MiniMachines.net. 2024.