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Reçu aujourd’hui — 12 juin 2025MiniMachines.net

Map2model : une appli gratuite pour imprimer une carte en 3D

12 juin 2025 à 16:31

Map2model s’appuie sur les données libres d’OpenStreetMap pour recueillir les données nécessaires à l’impression d’un plan en 3D. Le site web fait tout le travail nécessaire à votre place et propose de télécharger des fichiers prêts l’emploi.

Que vous soyez curieux, que vous prépariez un projet éducatif autour d’un quartier, que vous soyez un Rapetou cherchant des plans d’évasion ou ayez simplement envie de vous amuser, la manipulation est très simple. Vous entrez l’adresse que vous recherchez, sélectionnez une aire qui vous convient dans différents formats, cliquez sur le bouton de génération et vous voilà avec un fichier prêt à être imprimé.

Des tonnes de réglages sont possibles pour modifier les paramètres d’impression, afin de gérer par exemple la hauteur des bâtiments ou des routes. Il est possible d’exporter en .3mf ou en .stl suivant vos habitudes. Si vous avez une imprimante multi-filaments, il est possible d’en profiter directement pour générer un plan très lisible avec des routes, des bâtiments et un fond de couleurs différentes. Sinon, vous devrez probablement recourir à la bonne vieille étape de peinture.

Tout n’est pas parfait dans le dispositif, les données OpenStreetMap ne sont pas toujours parfaites et le site ne prend pas en compte les formats de bâtiments les plus complexes. Mais pour faire un plan « au sol » d’un quartier comme ci-dessus, c’est assez efficace. J’imagine que pour expliquer la géographie d’un lieu, montrer ,par exemple, où des personnes doivent aller se réunir en cas d’alarme incendie par exemple, ce type de plan est intéressant. C’est également une solution très sympathique pour expliquer à un public les problématiques géographiques d’un lieu : la circulation des flux automobiles, par exemple.

L’auteur qui a publié son site sur Reddit est super à l’écoute des retours des utilisateurs. Depuis avant hier par exemple, Map2model prend en compte les lignes de voies ferrées alors que ce n’était pas le cas au lancement il y a trois jours.

A découvrir à cette adresse : https://map2model.com/
Si vous voulez soutenir le projet ou obtenir une licence commerciale, une page Patreon est disponible ici.

Map2model : une appli gratuite pour imprimer une carte en 3D © MiniMachines.net. 2025

Bdesktop : transformez votre iPad Mini en télé space-age

12 juin 2025 à 15:30

À la fin des années 70, les bureaux de design étaient dans une effervescence incroyable. De nouveaux matériaux étaient disponibles, des technologies révolutionnaires apparaissaient, des processus de fabrication complexes et en particulier de moulage, se généralisaient. Cette époque mythique pousse de nombreux studios de design actuels dans une exploration jubilatoire de ces archives. Et Bdesktop en fait partie.

L’idée de ce projet signé par le studio est de reprendre un téléviseur de 1978 signé par JVC et d’en faire le châssis d’un ordinateur moderne. Le JVC 3100R était un objet révolutionnaire avec un écran ultracompact, un design pyramidal et une séparation nette entre l’affichage et une bonne partie de son électronique. C’était une période où beaucoup considéraient qu’un objet devait être beau à regarder quand on l’utilisait. Et encore plus quand on ne s’en servait pas et qu’il encombrait l’espace.

Ce design qui ne pouvait que proposer un téléviseur à cette époque, permet aujourd’hui d’accueillir un ordinateur complet et très puissant. Un Mac Mini, qu’il s’agisse d’un modèle de 2010 ou de 2024, toutes les minimachines d’Apple pourront trouver leur place dans la base de ce châssis. Une ventilation dédiée permettra de les refroidir correctement. Un HomePod Mini est également intégré pour gérer le son et il est possible recomandé de glisser un iPad Mini pour compléter le tout. Ce dernier deviendra l’affichage du dispositif.

Un lecteur optique est par ailleurs accessible pour écouter des disques ou regarder des DVD, de gros boutons sont disponibles pour piloter le volume et de petites fioritures comme un affichage des ondes sonores en façade sont disponibles. 

L’ensemble est imprimé professionnellement en 3D avec quelques pièces métalliques pour le bras mécanique. La finition a l’air excellente et un gros travail de gestion des câbles en interne semble aussi avoir été menée. Seule ombre au tableau, le prix demandé par Bdesktop qui atteint les 669.99$ HT.

Ci-dessous la vraie télévision JVC 3100R de 1978 :

Source : @decmonkey.luo via le petit Biou.

Bdesktop : transformez votre iPad Mini en télé space-age © MiniMachines.net. 2025

Ugreen 9 en 1 : le nouveau dock PC console passe au 4K 120Hz

12 juin 2025 à 13:01

Il vient de débarquer et il est déjà en promo, le nouveau Dock Ugreen 9 en 1 propose désormais d’afficher au mieux votre Console PC sur un écran secondaire. Compatible avec les Steam Deck, les Asus ROG Ally et autres Legion Go, il permet de transformer ces périphériques de jeu mobiles en véritables machines de travail ou en consoles de salon.

Déjà proposé en version UlraHD 60 Hz avec un HDMI, le Ugreen 9 en 1 permet aujourd’hui d’afficher jusqu’à 120 Hz en Ultra Haute Définition grâce à une prise DisplayPort. Il offre au passage de quoi recharger votre console et la connecter à de multiples périphériques.

La charge Power Delivery atteint ici 100 watts, ce qui permet de continuer à jouer en rechargeant la batterie. L’unique câble USB Type-C coudé à connecter à votre Console PC permettra au passage de profiter d’un ensemble de ports : une connexion réseau Ethernet Gigabit, de deux ports USB 2.0 Type-A, d’un USB 3.2 Type-A et d’un autre Type-C. Un lecteur de cartes SDXC est également disponible ainsi qu’une sortie DisplayPort 4K 120 Hz. Cette sortie vidéo est compatible avec les fonctions de rafraichissement automatique Freesync et G-Sync.

Enfin, le boitier est facilement transportable avec son support dépliable muni de patins anti-dérapants. La console est ainsi bien calée et laisse circuler l’air vers les différents systèmes de ventilation. Il est également possible de s’en servir pour positionner une tablette ou un smartphone. Une fois replié, le dock n’occupe plus beaucoup d’espace et peut être glissé dans sno sac avec sa console PC.

Proposé neuf à 59.99€, le Ugreen 9 en 1 120 Hz bénéficie d’une réduction de 20% avec le code HHUARCVK ce qui amène son prix à 44.99€.

La version 60 Hz du même modèle, avec une sortie HDMI à la place du Displayport, est proposée au même prix. Une remise identique de 20% est applciable grâce au code TZKHO54Y

Ugreen 9 en 1 : le nouveau dock PC console passe au 4K 120Hz © MiniMachines.net. 2025

6700$ HT pour un HP Z2 G1a sous Ryzen 9 Max+ Pro 395

12 juin 2025 à 09:08

Vous êtes plusieurs à m’ avoir envoyé les grilles tarifaires des nouveaux HP Z2 G1a. Des minimachines professionnelles, souvent réservées aux entreprises, très intelligemment construites, qui viennent d’être annoncées.

A bord de ces HP Z2 G1a, des puces de la nouvelle gamme AMD Strix Halo, quasiment toute la gamme. Du Ryzen AI Max Pro 380 au Ryzen AI Max+ Pro 395… Et des tarifs qui s’envolent puisque le modèle le plus évolué, une version avec 128 Go de LPDDR5-8533 en mémoire vive et 4 To de stockage NVMe PCIe Gen4 est proposé à 6718$ HT. D’autres modèles existent avec ce processeur. Il existe une version 128 Go / 1 To à « seulement » 4644$ HT et un modèle en 2 To à 5079$ HT.

Toutes ces machines sont garanties trois années aux US, ce qui est deux ans de plus que la garantie minimale imposée dans le pays. Elles sont en général accompagnées de services de réparation et de suivi locaux et bénéficient d’un grand soin de la part de la marque. Cela explique en partie les tarifs, souvent négociables avec du volume, de ces engins.

Il n’empèche que les prix sont élevés, très élevés. Et que cela relativise en grande partie les tarifs annoncés pour les modèles « noname » ou les solutions comme celle de Framework. HP compte en vendre par palettes et le public pro visé ne rechignera probablement pas devant ces tarifs élevés. Les HP Z2 G1a sont pensés pour être installés par lots, avec 5 unités possibles sur un rack 4U. Les MiniPC sont assez compacts pour être positionnés au dos d’un écran et sont très autonomes avec leur alimentation intégrée.

HP promet de l’efficacité, du silence et de larges possibilités techniques. La connectique est très complète et l’engin est pensé autant pour fonctionner sous Linux que Windows 11.

La grosse promesse de ces modèles est de fournir dans un encombrement minimal des performances suffisantes pour de nombreux métiers et usages. Les capacités du circuit graphique embarqué avec un Radeon 8060s. Les 128 Go de mémoire qui permettent de fournir jusqu’à 96 Go de mémoire à la partie graphique. Les performances de calcul de l’engin au global par rapport à son ratio d’encombrement… Tout cela ouvre de très belles perspectives. On pourra aussi bien coller une batterie de ces engins pour permettre de piloter des LLM en local et c’est probablement ce qui va faire mouche pour de nombreuses ventes. Mais les HP Z2 G1a vont également séduire des designers, des ingénieurs, des créateurs et autres métiers qui ont besoin d’un certain niveau de puissance de calcul et d’affichage. Les prix paraissent élevés, ils le sont pour un particulier, mais ils restent tout à fait acceptables pour un professionnel. 

Un acteur du marché des MiniPC plus classique, qui vise surtout les particuliers, m’expliquait il y a peu que la disponibilité réelle des puces Strix Halo allait être un vrai défi dans la durée. La demande pour ces engins est déjà extrêmement forte et les prix élevés n’arrêtent personne. Certains acteurs ayant dégainé assez vite ont déjà livré des milliers de machines largement au-dessus des 2000€. Surtout à des pros. Les volumes auraient pu être beaucoup plus élevés si la disponibilité était plus grande. Et tant que cette énorme forte demande des pros continuera, il n’y a aucune raison que les prix baissent. Les tarifs des puces Ryzen AI Max+ Pro 395 sont importants mais il y a clairement, ici, un « bonus » que se sont logiquement accordé les fabricants. On le sent bien avec des annonces comme le MS-S1 Max de Minisforum qui vise clairement à proposer des puces Strix Halo dans des baies serveur. Ou l’annonce du Beelink AI Mini.

La recette ne change donc pas. Après les cartes graphiques achetées en masse pour les crypto puis pour l’IA, le marché pro vient se servir sur ce secteur au départ aussi bien pensé pour le grand public que pour les pros. Difficile de voir vers quel horizon la donne pourra changer. Il faudrait à minima une concurrence sur cette option permettant de monter beaucoup de mémoire vive vers un circuit graphique compétent pour avoir un changement de tendance. Et ce n’est pas près d’arriver.

Douche froide : les prix des MiniPC sous AMD Strix Halo s’envolent

6700$ HT pour un HP Z2 G1a sous Ryzen 9 Max+ Pro 395 © MiniMachines.net. 2025

Reçu hier — 11 juin 2025MiniMachines.net

Anbernic RG35XX Pro : une console très complète pour l’émulation

11 juin 2025 à 11:19

Anbernic continue d’être un serial-developpeur avec des sorties de consoles en pagaille. Dernière née de son offre, la RG35XX Pro. Une solution construite autour des mêmes composants que d’habitude pour la marque avec un SoC AllWinner H700 développant quatre cœurs Cortex-A53 et un circuit graphique Mali G31 MP2, 1 Go de mémoire vive LPDDR4 et un double lecteur de cartes MicroSDXC pour la partie stockage.

Cette RG35XX Pro propose un écran IPS de 3.5 pouces en 640 x 480 pixels assez classique, une batterie 3200 mAh pour une autonomie en hausse allant jsuqu’à 7 heures et quelques fonctionnalités supplémentaires. On note, par exemple, l’arrivée d’un port HDMI et d’une solution Wi-Fi5 et Bluetooth 4.2 qui permettront de jouer sur grand écran à vos titres favoris au moyen d’une manette sans fil.

La prise en main se fait au travers d’une solution de croix directionnelle et de quatre boutons ABXY très classique, mais aussi de deux mini Joysticks situés tout en bas du châssis. Peut être trop bas pour une prise en main confortable si vous avez de grandes mains. Des gâchettes sont également visibles ainsi qu’une connectique basique : un port jack audio 3.5 mm pour un casque, un port USB qui servira à la charge et au transfert de données même si les cartes MicroSDXC gagnent souvent à bénéficier d’un lecteur de cartes en USB 3.2 beaucoup plus rapide.

On retrouvera par ailleurs des enceintes stéréo et un moteur de vibrations. La console mesure 12.8 cm de haut pour 8.1 cm de large et 2.2 cm d’épaisseur, elle pèse 191 g.

Le système embarqué est toujours une solution Linux spécialisée pour l’émulation avec la prise en charge de multiples langues dont le Français. Des usages multimédia sont possibles et si l’idée de regarder un film ou une série sur un écran de 3.5″ basse définition vous séduit vous pourrez le faire. Plus sérieusement, avec sa connexion Bluetooth, la petite console pourra piloter une enceinte à la même norme pour jouer de la musique ou déployer son signal vidéo via sa prise HDMI. 

Livrée avec une carte MicroSDXC de 64 Go contenant le système, la console est proposée à 45$ HT directement sur le site du constructeur. Des options de coque (vert transparent, blanc ou noir) et de stockages (avec une carte 128 ou 256 Go supplémentaire) sont également disponibles. 

Gérald me signale que la console est également à 49.99 chez Geekbuying dans les trois couleurs.

Voir l’offre chez Geekbuying

Anbernic RG35XX Pro : une console très complète pour l’émulation © MiniMachines.net. 2025

AMD Ryzen Z2 : la famille s’agrandit face à une demande plus forte

11 juin 2025 à 10:35

Avec l’annonce des consoles ROG Xbox Ally lancées conjointement par Microsoft et Asus, on a découvert de nouvelles puces Ryzen Z2. L’offre d’AMD se spécialise de plus en plus pour répondre aux besoins des constructeurs. Besoins qui ne riment pas forcément avec une montée en gamme de compétences.

En janvier, AMD lançait les Ryzen Z2 avec trois puces pour trois étages de performances. Ce sont aujourd’hui cinq processeurs qui sont disponibles pour les constructeurs sur un marché dans lequel Intel est encore quasiment absent. Le fondeur a bien tenté l’expérience Lunar Lake avec la console MSI Claw mais sans grand succès commercial. Depuis, MSI a tourné casaque et annoncé une Claw sous… Ryzen Z2 Extreme. On comprend qu’AMD capitalise à fond sur ce segment.

  Ryzen AI Z2 Extreme Ryzen Z2 Extreme Ryzen Z2 Ryzen Z2G Ryzen Z2 A
Cœurs / Threads 8 cœurs / 16 threads
(3 x Zen 5 – 5 x Zen 5c)
8 cœurs / 16 threads
(3 x Zen 5 – 5 x Zen 5c)
8 cœurs / 16 threads (Zen 4) 4 cœurs / 8 threads (Zen 3+) 4 cœurs / 8 threads (Zen 2)
Fréquences
base / boost
2 GHz / 5 GHz 2 GHz / 5 GHz 3.3 GHz / 5.1 GHz 3 GHz / 4.3 GHz 2.8 GHz / 3.8 GHz
Cache 24 Mo 24 Mo 24 Mo 10 Mo 6 Mo
GPU 16 CU RDNA 3.5 16 CU RDNA 3.5 12 CU RDNA 3 12 CU RDNA 2 8 CU RDNA 2
Mémoire LPDDR5x-8000 LPDDR5x-8000 LPDDR5x-7500 LPDDR5-6400 LPDDR5-6400
NPU 50 TOPS        
TDP 15 – 35 W 15 – 35 W 15 – 35 W 15 – 30 W 6 – 20 W

Sont apparus les deux puces identifiées en rouge dans ce tableau. Aux deux extrémités de la chaine. Le Ryzen AI Z2 Extreme devient le nouveau haut de gamme même si, en réalité, ses performances seront identiques au Ryzen Z2 Extreme classique. La seule nuance vient du fait que la puce embarque désormais un NPU qui développe 50 TOPS. Un ajout qui montre d’ailleurs une certaine optimisation de l’ensemble puisque la puce propose le même dégagement de chaleur à gérer avec toujours de 15 à 35 watts de TDP.

L’usage de ce NPU n’est pas encore clair dans une console PC. Est-ce que la volonté des studios de développement va être de s’appuyer à terme sur ces TOPS pour apporter des fonctionnalités en jeu ? Ou peut-être que l’idée derrière cette intégration est de bénéficier du passeport d’un PC « Copilot » délivré par Microsoft ? Le fait de pouvoir sédentariser une console dans un Dock aide en effet à développer d’autres usages plus classiques.  Détail qui, s’il reste très théorique, permet souvent de faire passer la pilule d’un investissement trop important dans un gadget ludique si j’en crois de nombreux témoignages.

A l’autre bout du spectre, on retrouve le Ryzen Z2 A qui ressemble fortement à ce que propose le Steam Deck avec ses puces sur mesures. On retrouve une puce d’architecture Zen 2, des fréquences plus faibles, une mémoire cache assez basse, du RDNA 2 avec 8 Compute units et… un TDP très bas. Ce choix est intéressant, car s’il permettra de piloter des jeux locaux peu gourmands, il semble taillé sur mesures pour construire des plateformes dédiées au streaming. Comme le GeForce Now récemment ajouté au catalogue des possibilités de Steam

Cette offre d’AMD montre en tout cas une réelle volonté d’investir dans cette gamme de produits et très probablement une demande très forte des constructeurs. Si vous pensiez avoir vu tous les modèles que le marché avait à offrir sur le segment des Consoles PC, il est temps de reprendre votre souffle. Car entre les marques qui vont puiser dans les puces traditionnelles comme les Strix Point et Hawk Point et ces Ryzen Z2, les possibilités s’élargissent. 

AMD Ryzen Z2 : la famille s’agrandit face à une demande plus forte © MiniMachines.net. 2025

GeeFarce 5027 POS : un NUC 13 Pro moddé en carte graphique

11 juin 2025 à 09:38

La GeeFarce 5027 POS n’est pas un produit commercial, c’est un mod, une modification d’un matériel existant pour l’intégrer sous un format original. Ici l’objet n’a que l’allure d’une carte graphique classique à triple ventilateur. 

Point de circuit signé Nvidia à l’intérieur mais un Intel NUC 13 Pro sur une base de processeur Raptor Lake Core i7-1370P et circuit graphique Xe. La mémoire vive grimpe à 64 Go de DDR4-3200 sur un format SODIMM et un stockage SSD NVMe PCIe 3.0 de 2 To est intégré.

Le but du jeu ? Rire. Les gens adorent rire, voyez-vous. Et tous n’ont pas le même humour. Quelqu’un s’est donc attablé à une paillasse pendant des jours pour construire cet étrange quiproquo de carte graphique et l’a envoyé à la chaine Youtube Gamers Nexus. Le résultat est ce sympathique mélange qui reprend la coque d’une GeForce RTX 20 de chez Gigabyte pour en faire le nid du petit NUC.

Ce quelqu’un c’est une société baptisée CherryTree Inc et qui est spécialisée dans des modifications matérielles. Cette GeeFarce est donc une blague qui n’aura pas d’autre but qu’être un support publicitaire pour son activité. La marque va d’ailleurs assez loin en reprenant une boite complète de carte graphique Nvidia, avec ses codes couleur.

Le résultat est intéressant cependant avec un placement plutôt intelligent des composants. Le NUC est ainsi positionné vers l’arrière du châssis, près du bracket, pour que ses ports soient en partie accessibles et que l’ouïe de ventilation puisse extraire une partie de la chaleur. Les ventilateurs refroidissent un gros dissipateur décalé de la carte par des caloducs. Le ventilo central a l’air un peu perdu, il participe au design global de l’engin et doit refroidir l’ensemble des composants. La partie PCIe n’a aucun rôle à jouer dans l’opération, elle est désactivée. L’alimentation est assurée directement sur la carte du NUC par un connecteur propre. La carte démarre grâce à un petit bouton dédié.

Le truc amusant avec cette GeeFarce serait soit de la positionner comme une pièce détachée, mais d’en faire un PC fonctionnel. Soit de l’intégrer dans un boitier de PC classique dont les entrailles seraient visibles et laisser les gens s’étonner de l’absence de carte mère.

 

GeeFarce 5027 POS : un NUC 13 Pro moddé en carte graphique © MiniMachines.net. 2025

AYANEO Flip 1S DS : double écran et AMD Ryzen AI 9 HX370

11 juin 2025 à 07:19

On ne sait pas encore combien la console AYANEO Flip 1S DS va couter, mais ce ne sera probablement pas un produit super accessible. Ce qui me rend encore plus sceptique sur le choix d’embarquer deux écrans dans la machine. 

Je sais que le loisir numérique, le jeu vidéo et l’émulation de consoles rétro en particulier, sont des activités qui ont beaucoup de succès. Mais je reste dubitatif quant à l’emploi de consoles valant beaucoup plus cher qu’un Steam Deck OLED pour les piloter. Avec son processeur Strix Point, la AYANEO Flip 1S DS sera, à n’en pas douter, proposée à un tarif assez élevé. Ce qui va clairement limiter son intérêt.

La puce Ryzen AI 9 HX 370 est un petit monstre proposant 12 cœurs Zen 5 et un circuit graphique avec 16 cœurs RDNA 3.5. Cette puce sera associée à un écran primaire de 7 pouces OLED 144 Hz en 1920 x 1080 pixels 16:9 avec 800 nits annoncés de luminosité. L’affichage secondaire est un 4.5 pouces en 1620 x 1080 pixels tactile en 3:2 et 450 nits qui sera déployé sur la partie inférieure. La console offrira donc un double affichage et un pilotage classique pour une console de ce type avec joysticks, croix directionnelle, boutons et gâchettes. Un gyroscope et un capteur optique seront également présents.

Je reste surtout circonspect, car le nombre de jeux tirant réellement parti de ce double affichage possible ne sont pas nombreux. Et si leur usage n’est pas commun, les défauts de cette intégration seront impactants pour tout le reste. L’autonomie sera amputée d’autant d’énergie que nécessaire à ce second écran. Le poids sera là et le prix s’en fera également ressentir. Je ne suis pas contre l’idée de cet affichage qui se déploie, mais j’appréciais beaucoup plus la précédente proposition de la marque qui consistait à embarquer un clavier à la place d’un double écran.

D’autant que cela correspond mieux aux capacités demandées à un processeur de cette puissance d’avoir un outil de saisie plus complet qu’un double affichage souvent inutile. Dire qu’un Ryzen aussi performant est inutile pour émuler des jeux Nintendo DS est un euphémisme. Même si la machine sera équipée d’un Windows 11…

On n’a pas encore tous les détails techniques du reste de l’engin. Si la mémoire sera en LPDDR5x et le stockage un M.2 2230 NVMe PCIe 4.0, aucune information précise de capacités n’a été proposée. Le reste est assez complet, on retrouvera une Vapor Chamber et un ventilateur pour refroidir la puce. 

Je ne peux pas m’empêcher de penser que la communication précédente de la marque qui laissait planer le doute d’une version « clavier » de cette nouvelle machine a surtout été un moyen d’attirer l’attention. Un bon vieux clavier pour des usages autres que ludiques plutôt qu’un double écran trop anecdotique aurait été plus utile. Le précédent modèle de cette console, en version Ryzen 7 7840U ou 8840U, débutait à 799 et 839$ HT pour des versions 16/512 Go. J’imagine que le nouveau, avec un processeur Strix Point bien plus cher, devrait débuter à des tarifs entre 900 et 1000 $ HT. Ce qui limitera très fortement le public intéressé.

Source : Ayaneo

AYANEO Flip 1S DS : double écran et AMD Ryzen AI 9 HX370 © MiniMachines.net. 2025

La Orange Pi R2S veut coller du RISC-V dans ton réseau

11 juin 2025 à 06:37

Proposée à partir de 30$, la carte Orange Pi R2S n’set pas une carte de développement classique et s’adresse plus à de téméraires et talentueux développeurs réseau pour le moment qu’au commun des mortels. Dépourvue de la connectique de base d’une carte de développement, équipée d’une puce RISC-V, c’est avant tout un outil à développer plus qu’une solution prête à l’emploi.

La Orange Pi R2S embarque également une puce Ky X1, un SoC 8 cœurs RISC-V cadencé à 1.6 GHz avec petit NPU culminant à 2 TOPS de capacités et un circuit graphique Imagination BXE-32. Circuit qui ne sera pas spécialement exploité par défaut puisque la petite carte ne propose aucune sortie vidéo. Elle concentre toutes ses compétences pour piloter par moins de quatre ports réseau. Deux ports Ethernet 2.5 Gigabit et deux autres en Gigabit. 

L’idée derrière ce dispositif est donc de piloter des outils réseau comme OpenWRT ou Ubuntu pour laisser la carte se transformer en routeur, en outil de surveillance de trafic, en gestionnaire d’impression ou autre distributeur de fichiers. Pour cela, l’utilisateur pourra choisir le montant de mémoire vive embarqué par défaut. La carte de base, à 30$, proposera 2 go de mémoire vive. Pour 10$ de plus, on passera à 4 Go de mémoire et à 50$ la Orange Pi R2S atteindra les 8 Go. Le stockage par défaut sera toujours de 8 Go de eMMC.

A noter que la connectique de la carte propose un USB 3.0 Type-A, un USB 2.0 Type-A qui pourront tous les deux piloter des données pour un éventuel stockage externe. Un port Type-C servira à l’alimenter en 5V et 3A.

Avec des dimensions réduites de 7.9 cm de large pour 4.6 cm de profondeur, cette petite Orange Pi R2S pourrait aussi bien jouer le rôle d’un outil réseau parfaitement documenté et utile. Ou bien être ajouté discrètement dans un réseau comme un outil pirate capable de pister des requêtes spécifiques.

Source : OrangePi via CNX Software

Orange Pi RV2 : une SBC sous SoC RISC-V 8 cœurs

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L’imprimante 3D Anycubic Kobra 3 Max Combo à 599€

10 juin 2025 à 14:10

Il s’agit d’une version assez proche de la Kobra 3 V2 mais dont les dimensions permettent des impressions plus volumineuses. La capacité d’impression totale de ce modèle est de 42 cm de large comme de profondeur sur 50 cm d’épaisseur. Le tout exploitable en multifilament grâce au caisson Ace Pro qui permet d’additionner jusqu’à 8 couleurs autour de cette Anycubic Kobra 3 Max.

Rapide, aussi bien à l’impression qu’à la mise en route, avec la possibilité d’imprimer aussi bien un filament PLA que PETG. La Anycubic propose un changement de buse rapide, un lit chauffant puissant, une buse à 300°C et une mise à niveau automatique. L’imprimante promet également une grande stabilité avec deux bras supplémentaires pour solidifier la structure de ses deux bras verticaux.

Ce dernier point est indispensable sur de grands volumes et la marque a clairement mis l’accent dessus : courroie à tension automatique, Double Axe Y du moteur, capteur d’accélérations pour éviter les dérèglements liés à la vitesse de déplacement de la tête. Le caisson Ace Pro permet non seulement d’alimenter l’imprimante pour des impressions colorées mais aussi de sécuriser le filament et de le faire sécher. 

Bref un équipement complet qui va nécessiter un atelier pour se déployer. Avec des dimensions assez imposantes, l’imprimante n’est pas spécialement discrète. 70 cm de Large, 64 cm de profondeur et 75.3 cm de haut pour 22.5 Kilos, c’est clairement un engin de production.

Il existe en plusieurs déclinaisons de ce modèle, toutes disponibles depuis un entrepôt situé en Pologne : 

Anycubic Kobra 3 Max Combo : 599€ à la place de 649€ avec le code NNNFRAK3M

Anycubic Kobra 3 Max Combo + 5 Kg de filament PETG : 619€ à la place de 669€ avec le code NNNFRAKM5

Anycubic Kobra 3 Max + 2 Ace Pro Combo : 779€ à la place de 898€ avec le code NNNFR2ACE

Anycubic Kobra 3 Max + 2 Ace Pro Combo + 4 Kg de filament Pantone + 4 Kg de filament PETG: 879€ à la place de 999.99€ avec le code NNNFRAK3M28

Si l’encombrement de ce modèle ne vous convient pas, n’hésitez pas à jeter un œil à la version « classique » plus raisonnable proposée à 299€ en promo avec un caisson Ace Pro 4 filament en ce moment également chez Geekbuying.

Anycubic Kobra 3 Combo : L’impression multi filament à 299€ !

 

L’imprimante 3D Anycubic Kobra 3 Max Combo à 599€ © MiniMachines.net. 2025

Le GPD MicroPC 2 gagne en puissance et en affichage

10 juin 2025 à 10:54

Le GPD MicroPC 2 est annoncé, ce pur OVNI dans l’offre actuelle du marché portable, prouve qu’il est possible de voir le marché autrement. Le GPD MicroPC premier du nom est sorti en 2019. Sous Celeron N4100, avec un écran 6 pouces et une approche très originale, il a continué à se vendre depuis des années malgré un équipement largement dépassé.

Le GPD MicroPC 2 reprend donc le flambeau en changeant beaucoup d’éléments tout en conservant les mêmes fondamentaux. Et, faute de concurrence, il devrait être parti pour très longtemps. On conserve donc cet aspect ramassé avec un poste de saisie très original. Directement sous la charnière de l’écran à droite, on retrouve un petit pavé tactile qui se manipule au pouce. Cela permet, en conjonction avec les boutons situés à gauche, de naviguer facilement en tenant le netbook  en main. Cette approche originale fait partie des éléments vraiment différenciant de cette offre et a fini par séduire pas mal de monde. Cela colle également assez bien au clavier du netbook puisque celui-ci, par sa taille réellement très réduite, n’autorise pas réellement une frappe classique. Impossible d’étaler dix doigts au-dessus des touches qu’on manipulera donc aussi avec les pouces en mobilité.

On n’a pas tout le détail de cette minimachine particulière, mais si GPD reprend le concept du précédent modèle, on devrait profiter d’une excellente connectique. Il est probable que, depuis 2018, des éléments soient mis à jour. La première version du netbook proposait à l’arrière, en dessous de la charnière, une belle brochette de connecteurs. On retrouvait un port série, un HDMI, deux USB 3.0 Type-A et un USB 3.0 Type-C avec Power Delivery et un Ethernet Gigabit.

On a déjà la certitude de la présence d’un port Ethernet même si le reste de la connectique semble avoir beaucoup changé. On distingue la présence d’un port qui ressemble à un lecteur de cartes MicroSDXC à l’arrière et rien d’autre pour le moment. Cette différence d’implantation est liée à la charnière de l’écran qui a basculé du dessus de la machine pour le premier modèle vers une intégration sur le bord arrière de l’engin sur le second. Ce changement a sans doute permis à GPD de gagner en profondeur et donc de passer des 6 pouces de diagonale vers du 7 pouces. Les bordures d’écran étant également un peu plus fines qu’auparavant.

Une autre grosse mise à jour vient de l’équipement interne. Le Celeron N4100, excellent en 2018 pour ce genre de configuration, a maintenant fait largement son temps. Le GPD MicroPC 2 accueille ici un Intel N250, version moins connue de la gamme Intel Twin Lake. C’est, en gros, un N150 un poil plus rapide en fréquence qui propose de meilleures performances graphiques pour le même TDP de 6 watts. On retrouve 4 cœurs cadencés à 3.8 GHz, toujours 6 Mo de mémoire cache mais 32 EU à 1.25 GHz pour son circuit graphique au lieu de 24 à 1 Ghz pour le N150. Sans être exceptionnelles, les performances de ce netbook seront clairement suffisantes pour tout type d’usages quotidiens : programmes bureautiques, retouche d’image, création légère en 3D, jeu simple, navigation internet, programmation… On a ici un véritable couteau suisse technique avec, en plus, une large capacité à accueillir différents systèmes d’exploitation.

Pour épauler cette puce, on passe des 4 à 8 Go de LPDDR4 d’origine à 16 Go de LPDDR5-4800. Un montant qui offrira du souffle à l’engin qui, malgré son petit écran, pourra gérer plusieurs programmes en multitâche tout en se transformant en machine plus complète une fois connecté à un affichage externe. Le stockage profite également des 6 ans écoulés pour basculer d’un 256 Go M.2 2242 SATA à une solution M.2 2280 en NVMe PCIE 3.0 x4 de 512 Go beaucoup plus rapide. Le changement de protocole est une excellente nouvelle et le passage à un M.2 de format 2280 l’est tout autant. GPD ayant la bonne idée de proposer un accès au stockage assez facile, il sera possible de faire évoluer celui-ci aisément.

Le premier engin avait été financé via une campagne Indiegogo qui avait été bouclée très rapidement. Le GPD MicroPC 2 devrait suivre le même chemin. Pas mal d’éléments restent pour le moment assez énigmatiques comme le prix de la machine ou sa date de livraison. On devrait en savoir plus dans les semaines qui viennent mais il avait fallu quelques mois à GPD pour passer du financement (en mars 2019) à la livraison des premières machines (en aout 2019).

À noter que le premier GPD Micro PC est pour le moment toujours en vente sur Amazon à 479.99€ en version Celeron N4120 8/256 Go sous… Windows 10.

Le GPD MicroPC 2 gagne en puissance et en affichage © MiniMachines.net. 2025

ROG Xbox Ally : une console de jeux PC qui allie Microsoft et Asus

10 juin 2025 à 08:53

Première console portable signée Microsoft, les deux ROG Xbox Ally et ROG Xbox Ally X sont prévues pour les grandes vacances d’été. Moment censé être propoice pour lancer un engin de loisir comme une console de jeu. Développées en partenariat avec Asus dont elles reprennent l’appellation ROG pour « Republic of Gamer », c’est une gamme de minimachines finalement assez classique.

Microsoft n’a pas seulement commissionné Asus pour développer les ROG Xbox Ally en emballant une Console PC classique dans une jolie appellation console. Le point fort de leur offre est censé être le développement d’une interface adaptée à ce format particulier. Interface qui échappe en partie à un Windows pensé avant tout pour multiplier les usages. On se rend compte cependant que cette promesse passe par une symbiose entre un logiciel Microsoft et surtout un Windows 11 mâtiné de la plateforme ROG Armoury Crate d’Asus.

L’interface ROG Armoury Crate sur la ROG Ally d’Asus

Une suite logicielle qui permet sur les consoles de la marque de piloter les jeux et d’adapter les réglages de gestion du système à la volée en appuyant sur un bouton dédié. Cette solution est clairement un pansement sur la grosse jambe de bois de Windows 11 en matière de jeu si on la compare face à l’expertise du système SteamOS entièrement pensé pour la jouabilité.

Xbox full Screen experience

Microsoft rajoute donc au mix une interface baptisée Xbox full Screen experience qui me fait simplement penser au Steam Big Picture. Mais une interface qui, au contraire de celle de Valve, va fouiller dans les entrailles du système d’exploitation pour améliorer les performances en jeu.

Valve Big Picture

Big Picture, qui a mué vers une interface commune à celle de Steam OS, permet de changer l’apparence d’un système pour une exploitation plein écran plus simple avec une manette de jeu. La proposition de Microsoft sera une modification plus complète du système. Assez semblable à ce que proposent certaines distributions de Windows modifiées par des internautes pour améliorer les performances de jeu. Des tâches subalternes qui n’ont pas d’usages pour jouer, des fonctions accessoires et autres héritages d’un système d’exploitation classique, seront interrompues ou délibérément non implantées pour éviter de surcharger le système inutilement. Ces fonctions d’arrière-plan invisibles, mais utiles au quotidien sur un ordinateur classique, libéreront mémoire et puissance de calcul pour le joueur.

L’installation de jeu PC classique sera, bien entendu, possible et le parallèle avec les efforts et la stratégie menée par Valve ces dernières années est très clair. Microsoft annonce la création d’un programme d’identification des jeux compatibles avec la plateforme. Une sorte d’assurance pour le joueur qu’il pourra lancer le titre estampillé compatible avec sa console ROG Xbox Ally ou ROG Xbox Ally X. Les deux engins étant assez différents. Microsoft compte, bien entendu, sur cette nouvelle gamme de produits pour pousser encore plus son Xbox Cloud Gaming. Offre qui permettra de piloter une console de salon XBox en local et de jouer dans les nuages en streaming avec un abonnement dédié. 

Les ROG Xbox Ally en détails

On retrouve sur les deux versions un design assez original avec des poignées protubérantes du corps principal de l’engin. Probablement pour améliorer la prise en main de l’objet, mais aussi le séparer du corps afin d’améliorer son refroidissement. Les pouces viennent tomber sur des blocs de contrôles classiques avec à gauche un premier joystick et un pavé directionnel ainsi que des boutons d’interface. À droite, un second joystick et des boutons ABXY sont visibles et là encore deux boutons de contrôles sont accessibles. Sur le dessus, des gâchettes tombent sous les index. Rien que de très classique dans cette offre.

L’écran est un 7 pouces de diagonale en 1920 x 1080 pixels avec un rafraîchissement de 120 Hz et une luminosité de 500 nits. La dalle est protégée par un verre Victus de Gorilla Glass qui assurera une prise en charge tactile. L’écran profite de la fonction AMD Freesync Premium pour prendre en charge un rafraichissement adapté suivant chaque jeu.

Car dans les entrailles des ROG Xbox Ally on retrouvera des puces AMD Z2. Un Z2 A pour la ROG Xbox Ally qui développera 4 cœurs Zen 2 pour 8 threads et 8 cœurs graphiques RDNA 2. Et un Ryzen AI Z2 Extreme pour la ROG Xbox Ally X. Une version beaucoup plus évoluée comprenant 3 cœurs Zen 5 et 5 cœurs Zen 5c pour un total de 16 Threads. Un NPU de 50 TOPS sera également présent ainsi qu’un circuit graphique déployant 16 Compute units RDNA 3.5. Les performances de la ROG Xbox Ally X seront sans aucun doute bien plus évoluées que celles de sa petite soeur.

La mémoire va, par ailleurs, dans ce sens avec 24 Go de LPDDR5x-8000 pour la X et 16 Go de LPDDR5x-6400 pour l’autre. Des capacités qui ne seront pas évolutives  au contraire des stockages montés sur des ports M.2 2280 qui seront respectivement de 1 To et de 512 Go sans plus de détails techniques mais vraisemblablement en NVMe PCIe 4.0.

La connectique sera, par ailleurs, à l’avantage de la ROG Xbox Ally X avec la présence d’un USB4 absent chez sa petite sœur qui la remplace par un port USB 3.2 Type-C. Les deux partagent sinon le même équipement avec un second port USB Type-C en USB 3.2, un jack audio combo 3.5 mm et un lecteur de cartes MicroSDXC. Le sans fil est confié à un module Wi-Fi6E et Bluetooth 5.4 sur les deux consoles qui font exactement la même taille avec 29.1 cm de large pour 12.2 cm de profondeur et 5.1 cm d’épaisseur en comptant les poignes. Leur poids ne sera, par contre, pas identique.  La ROG Xbox Ally pèse 670 g avec une batterie 60 Wh contre 715 g et une batterie 80 Wh pour la X. Pas de prix ni de date précise pour le moment.

Asus grand gagnant de cette offre ROG Xbox Ally ?

Asus est peut-être le plus grand gagnant de cette opération. La marque Taïwanaise assure en effet la production pour le géant américain et va bénéficier de nombreux effets de bords. Sa capacité d’achat auprès de ses fournisseurs va être décuplée et ses propres consoles ROG Ally X et ROG Ally pourront en profiter. Dalles, mémoire, processeurs, stockage, tout ce qui constitue les entrailles des consoles vont bénéficier d’un effet de levier impressionnant.

Ensuite, Microsoft s’associe avec Asus et son Republic Of Gamer. Une reconnaissance bienvenue de la part de l’éditeur pour le constructeur qui lui fait confiance et assure ainsi une énorme visibilité pour la fin de l’année.

Enfin parce que Asus joue sur tous les tableaux. La marque vend ses propres consoles et offre également une option vers SteamOS pour ses produits. En prenant les paris sur tous les acteurs, la marque a peu de chances de perdre sur tous les tableaux, d’autant que si l’aventure ROG Xbox Ally ne fonctionne pas, la marque ne l’aura pas financée.

La Asus ROG Ally 2 sous le patronage de XBox et Steam OS ?

ROG Xbox Ally : une console de jeux PC qui allie Microsoft et Asus © MiniMachines.net. 2025

Elecrow CrowPi 3 : une « valise » d’accessoires pour Raspberry Pi 5

6 juin 2025 à 10:41

Mise à jour : Le financement participatif du CrowPi 3 a désormais démarré. Vous trouverez l’ensemble des informations sur Kickstarter de ce kit très complet proposé à partir de 139€. Des versions avancées à 252€ sont également proposées avec beaucoup d’accessoires supplémentaires. La livraison est prévue pour ce mois d’aout 2025.

Billet du 12/02/2025 :  Le CrowPi 3 est un outil intéressant qui se présente sous la forme d’une sorte de valisette couverte de composants électroniques. Vendue sans carte de développement, elle est pensée pour accueillir un Raspberry Pi 5 et faciliter l’apprentissage de l’électronique et de la programmation.

Avec cette CrowPi 3, Elecrow propose un concept qui séduira probablement tous ceux qui veulent apprendre à exploiter des cartes de développement. L’objet propose un emplacement pour glisser une carte Raspberry Pi 5 et permet de profiter de ses broches GPIO pour utiliser de nombreuses interfaces.

Des batteries 18650 intégrées directement dans le châssis

La connectique de la carte est déportée sur les côtés de l’objet pour pouvoir l’exploiter de manière classique. On pourra brancher un clavier, une souris, un port Ethernet et des accessoires de manière classique. Des enceintes seront proposées et des ports USB Type-Cet HDMI permettront de manipuler la carte comme d’habitude.

Mais le CrowPi 3 proposera également un petit écran de 4.3 pouces intégré en 800 x 480 pixels de type IPS tactile. La carte pourra donc afficher de manière autonome directement sur cet écran ou l’utiliser comme un affichage secondaire.

Le petit écran est monté sur des charnières pour s’orienter vers l’utilisateur

Autour de cet écran, on découvre une large panoplie de connecteurs et d’accessoires classiques réunis sur un seul équipement. On note, par exemple, un mini joystick, quatre boutons, un capteur capacitif, un module RFID, un capteur à ultrason, un détecteur de flammes, un relai électrique, un détecteur de courant, un outil pour mesurer l’inclinaison, un capteur de mouvement infrarouge et un second pour gérer une interface de type télécommande, un potentiomètre, un capteur de son, un thermomètre et un outil de mesure d’humidité. Un capteur magnétique, un autre pour mesurer l’ambiance lumineuse, un micro et même une caméra sont présents.

Des éléments permettent également d’observer des réactions ou d’interagir avec l’extérieur : un moteur de vibration, un buzzer, des LEDs et même un panneau de LED RGB 8×8 type Matrix. Enfin, différentes interfaces de connexion seront disponibles, à commencer par une reprise des 40 broches GPIO de la carte, mais aussi deux Breadbords pour des connecteurs Dupont, des interfaces I2C et UART, une solution pour connecter facilement des SERVO et même un indicateur d’état des entrées et sorties.

L’ensemble mesurera  28.5 cm de large pour 18.5 cm de profondeur et 3.8 cm d’épaisseur. La coque en ABS pourra également piloter d’autres solutions que le Raspberry Pi 5 avec une compatibilité Arduino Nano V3, Micro:bit, et Raspberry Pi Pico et Pico/w. Les produits totalement compatibles avec ces appareils pourront évidemment profiter de cette interface.

Pour compléter ce projet, Elecrow promet des ressources pour réaliser des montages variés. Du code, des tutos et divers guides pour expérimenter avec la « valise » CrowPi 3. Plus de 100 concepts à réaliser avec l’objet. Les plus vieux d’entre vous se rappelleront sans doute des boites de jeu électroniques proposées dans les années 80.

Ce type de jeu basé sur un tableau de connecteurs permettait de construire différents montages en assemblant des plaquettes sur lesquelles étaient montés des composants : résistances, potentiomètres, interrupteurs, condensateurs, haut-parleur et même bobine radio. L’idée était de suivre la logique proposée par un guide de montage afin de construire différents équipements parfaitement fonctionnels.

Le CrowPi 3 reprend cette idée, mais ajoute à l’équation la partie code qui entrera en interaction avec les composants. Cela reste la même sensation très gratifiante de monter une petite radio qui perçoit réellement un signal avec la boite de jeu « Super Labo » qu’une réalisation qui permettra d’enclencher la mise en marche d’un moteur avec une télécommande ou l’affichage en temps réel du taux d’humidité d’un sol.

Pas encore d’idée de tarif ni de mise à disposition réelle du projet, mais c’est typiquement le genre d’accessoire qui permet de couvrir une vaste gamme d’idées dans un cadre éducatif.

A noter d’ailleurs que la marque propose une valisette reprenant le même concept autour des composants Arduino à moins de 30€ HT sur son site.

Elecrow CrowPi 3 : une « valise » d’accessoires pour Raspberry Pi 5 © MiniMachines.net. 2025

Colorful SMART 900 : encore un MiniPC sous Ryzen AI Max+ 395

6 juin 2025 à 10:26

Le Colorful SMART 900 est le second « MiniPC » de la marque à ma connaissance. Société Chinoise très connue sur le marché local, Colorful est surtout connue pour ses cartes graphiques et ses cartes mères même si elle a un catalogue assez complet d’autres produits : SSD, mémoire vive, accessoires et même des ordinateurs portables.

Le secret de la marque ? Ne pas trop s’embarrasser avec la recherche et développement sur les produits pour proposer de bons tarifs. Ses cartes graphiques reprennent souvent des designs d’origine de chez Nvidia. Ses cartes mères misent beaucoup sur leur look. Et ses produits annexes sont juste des productions tierces décorées à sa marque.

Ce n’est donc pas une grosse surprise de constater que le nouveau MiniPC Colorful SMART 900 sous Ryzen AI Max+ 395 reprend encore la même carte mère que les autres modèles. Il s’agit encore de la carte découverte avec le FEVM FA-EX9 juste maquillée dans un boitier différent. La même que le boitier AOKZOE et le PELADN Y01. Comme si personne n’était capable de sortir une carte mère originale pour Strix Halo sur le marché.

Il ne faut, en effet, pas beaucoup de temps pour s’apercevoir que la face avant révèle encore une fois la même disposition connectique que les machines précédentes. On retrouve donc ici de gauche à droite un bouton de démarrage, un second bouton de boost, un lecteur de cartes SDXC, un port USB4 , deux USB 3.2 Type-A et un jack audio combo 3.5 mm.

Soit, encore une fois, exactement le même dispositif que la version FEVM ci-dessus… Un emballage qui change donc et un produit qui devrait sortir les mêmes performances que les autres et une interrogation sur la partie secondaire du boitier. Celle qui pousse le Colorful SMART 900 à occuper 4 litres de volume.

Des clichés de la partie arrière donnent la clé de ce que tout le monde suppose, cet élément secondaire est l’alimentation de la machine. On voit une prise secteur tripolaire et au-dessus un petit ventilo en extraction. On profite de l’image pour découvrir une connectique assez riche que les autres constructeurs cachent en général. Elle présente ici quelques trucs bizarres. Tout à gauche, on aperçoit un port jack d’alimentation, totalement redondant avec le module ventilé déjà présent donc. Colorful ne s’est pas embêtée à demander à son fournisseur une carte sans ce port jack, ce qui signifie qu’on pourrait l’alimenter avec un chargeur externe. Possible également que le boitier propose une fonction d’overclocking plus musclée qui demanderait plus de ressources électriques.

A ses côtés, on distingue un Jack audio, un Ethernet, un USB 3.x Type-A, un USB 3.2 Type-C, un DisplayPort, une autre prise vidéo qui semble être un HDMI et deux USB 2.0 Type-A. C’est finalement assez maigre pour ce type de configuration, deux sorties vidéo natives, trois USB 3.x Type-A, un USB 2.0, deux USB4. On aurait pu s’attendre à mieux.

Autre questionnement, la présence de deux zones d’aération avec ici une ouïe d’extraction au-dessus des ports, probablement pour les composants généraux. Et une autre ouïe en dessous de la connectique avec des ailettes pour le refroidissement du processeur. Un placement pas idéal en position « desktop » puisque les câbles boucheront l’évacuation d’air chaud.

Cela s’explique par la possibilité d’utiliser le boitier du  Colorful SMART 900 debout, en le posant sur sa base d’alimentation. Dans cette orientation, le boitier conserve une ventilation plus logique. Des patins antidérapants sont installés pour positionner l’engin de cette manière. Une solution qui permettra sans doute d’aligner les machines les unes à côté des autres.

C’est peut-être là l’explication de cette alimentation intégrée, d’ailleurs. La possibilité de monter des Colorful SMART 900 en batterie en utilisant des câbles et des multiprises standardisées. Encore une fois, ces machines AMD Strix Halo attirent beaucoup le regard de certains utilisateurs à la recherche de solutions capables d’embarquer des LLM en mémoire. Le fait que l’on puisse diriger un maximum de 96 Go des 128 Go de LPDDR5x intégrés vers le circuit graphique Radeon 8060 et ses 40 cœurs RDNA 3.5 intéresse beaucoup de monde. Pas mal d’acheteurs cherchent à acquérir plusieurs de ces engins pour monter des solutions d’IA locales. Il est donc possible que Colorful ait développé ce boitier pour faciliter ce type d’implantation.

Pas de date ni de prix de distribution pour le moment.

Sources :  Expreview et TechPowerUp via Liliputing

 

Colorful SMART 900 : encore un MiniPC sous Ryzen AI Max+ 395 © MiniMachines.net. 2025

MSI NUC AI 1UMG : une mise à jour vers les Core Ultra

6 juin 2025 à 08:32

En juillet 2024, les précédents modèles étaient annoncés sous Raptor Lake. Les nouveaux MSI NUC AI 1UMG reprennent l’essentiel de leurs fonctionnalités tout en ajoutant une dimension IA.

Difficile d’y échapper, s’il n’y a pas écrit IA sur le nom de son PC en 2025, tous les constructeurs pensent qu’il sera invendable. Aussi les nouveaux MSI NUC AI 1UMG se plient à cette règle et changent de processeurs pour les Intel Core Ultra 7 155H  et Core Ultra 5 125H. On retrouve, en effet, dans ces modèles de petits NPU signés Intel et MSI peut donc ajouter sans rougir les lettres IA au nom de sa machine. Même si la puce la plus performante de la gamme, le Core Ultra 7 165 H indisponile ici. Entièrement orientée vers un usage 100% IA, en additionnant les performances de ses cœurs, de son circuit graphique et de son NPU, ne sera pas capable de proposer plus de 34 TOPS à elle seule.

On retrouve sinon des engins très semblables aux précédents. Deux emplacements SODIMM DDR5-5200 permettront de monter 96 Go de mémoire en interne, le stockage est confié à un port M.2 2280 NVMe PCIe et un port M.2 2242 NVMe est laissé libre pour faire évoluer la machine plus facilement. Le support de stockage 2.5″ SATA 3 qui existait précédemment a disparu. La coque du MiniPC est désormais recouverte d’un dissipateur métallique pour améliorer la dissipation thermique des SSD et de la mémoire vive là où la baie 2.5″ était positionnée. Peut-être que l’ensemble chauffait un peu trop.

La connectique ne bouge pas vraiment, on retrouve trois ports USB 3.2 Type-A distribués sous la forme d’un USB Type-C et de deux USB Type-A. Il n’est précisé aucune fonction particulière pour le port Type-C, ni Power Delivery, ni DisplayPort. Le bouton de démarrage est légèrement enfoncé dans le châssis. Par rapport au modèle MSI Cubi NUC 1M de 2024, on peut constater beaucoup de différences : le lecteur de cartes MicroSD a disparu, tout comme le port jack audio combo 3.5 mm et la petite LED témoin d’activité du stockage.

A l’arrière aussi c’est l’héactombe de ports. Exit les deux ports USB 3.2 Type-A supplémentaires, on retrouve les deux Ethernet 2.5 Gigabit sous circuit Intel I226V, deux sorties HDMI dont une en Power Link et deux Thunderbolt 4 40 Gbps. L’alimentation est confiée à un port jack spécialisé pour un modèle de 120 watts.

Sur le côté gauche de l’engin, on remarque un Antivol type Kensington Lock et un port que MSI utilise pour pouvoir déporter l’allumage vers un bouton au bout d’un fil. Cela permet de ne pas avoir à se contorsionner derrière son écran lorsque son MiniPC est accroché en mode VESA. À noter également que le port HDMI PowerLink permet, en achetant un écran compatible de la marque, de démarrer automatiquement son ordinateur en allumant son écran. Il s’agit de profiter de la technologie CEC pour transmettre au MiniPC en veille profonde l’ordre de se réveiller via le câble vidéo. Ces fonctions secondaires étaient déjà présentes sur les précédents modèles.

Les MiniPC embarquent un module Wi-Fi6E ou Wi-Fi7 et du Bluetooth 5.3 ou 5.4 suivant les modules sans fil embarqué. Il semble que MSI varie entre un Intel AX211, un Intel BE200 et un Realtek RTL8852CE. Le châssis mesure 11.96 cm de large comme de profondeur pour une épaisseur de 3.75 cm. Beaucoup moins épais que le précédent qui atteignait 5 cm à cause de la présence de la baie 2.5″ interne.

MSI promet la possibilité d’une exploitation en continu 24H/24 et 7J/7 après de nombreux tests en laboratoire. La marque vise très clairement un marché professionnel avec ces engins même si la machine peut se trouver sous Windows 11 ou Windows 11 Pro. Aucune mention d’une distribution Linux n’est faite sur leur site.

MSI Cubi NUC 1M : une solution compacte sous Raptor Lake

 

MSI NUC AI 1UMG : une mise à jour vers les Core Ultra © MiniMachines.net. 2025

SiPeed NanoKVM-Pro : un nouveau KVM sur IP super complet

5 juin 2025 à 14:54

Le SiPeed NanoKVM-Pro propose de piloter un ordinateur à distance en employant une connexion sur IP. Que ce soit via Internet ou en réseau local, cela permet de contrôler confortablement une machine distante. Depuis un autre ordinateur en employant souris, clavier et écran, comme si vous étiez en face de la machine qui peut être aussi bien située dans votre sous-sol ou dans un établissement distant.

Ce type de KVM est différent des simples sessions sécurisées, car ils permettent le pilotage d’une interface de la même manière qu’un utilisateur le ferait avec un clavier en main. Cela peut paraitre anecdotique, mais en réalité les usages sont très différents. Par exemple, avec un MiniPC ou une lame serveur qui va gérer le démarrage avec une impulsion clavier, il sera possible de lancer la machine à distance. L’usage de la souris sera également complet et si votre matériel présente un problème de réglage de BIOS par exemple, il sera possible de le corriger à distance. Mieux encore, il peut simuler une clé USB avec une image ISO de telle sorte que vous pouvez, sans avoir à vous déplacer, réinstaller une image système complète sur un ordinateur après avoir fait booter la machine sur le KVM. Lancer l’installation et remettre le BIOS en état à la fin de l’opération.

Le SiPeed NanoKVM-Pro se présente sous plusieurs formes. Un boitier est d’abord proposé pour piloter des solutions de type portable ou MiniPC. Ce dernier propose une molette de navigation pour piloter un petit écran LCD tactile qui indique différents éléments : l’IP de la machine contrôlée, le détail de la définition vidéo transmise et le nombre d’images par seconde envoyées, l’usage du processeur ainsi que d’autres éléments techniques : ports connectés, DNS, heure…

A l’arrière, on retrouve un certain nombre de ports : deux UART exploitables en ports série, un Ethernet Gigabit, un connecteur ATX pour piloter l’alimentation, un port USB Type-C d’alimentation, un second pour simuler le clavier et la souris. Et enfin des ports d’entrée et sortie HDMI pour intercepter le signal vidéo à transmettre. Ce modèle sera capable de transmettre un signal UltraHD et proposera une faible latence mesurée entre 50 et 100 ms.

L’interface permet également de piloter différents usages qui peuvent aller de la présentation d’un logo à une image du contenu transmis. Ce qui peut être pratique pour surveiller localement ce qui est effectué sur la machine distante. L’affichage d’une horloge ou la mise en avant d’infos techniques sur la machine sous surveillance et même l’emploi de LEDs RGB est possible… Il est donc facile de faire en sorte qu’un serveur qui serait manipulé à distance, signale d’une manière très lisible son état. Le SiPeed NanoKVM-Pro peut également se connecter à d’autres NanoKVM pour piloter des machines en série. Proposé en précommande à 79$, ce modèle mesure 6.5 cm de large comme de profondeur pour 2.6 cm d’épaisseur.

La version carte ATX de la même solution est proposée à partir de 69$ pour les PC au format tour. Elle proposera, en gros, les mêmes services, la molette de contrôle en moins, et se connectera sur un simple port PCIe.

L’interface diffère un peu évidemment, cependant les usages sont les mêmes. Ici le débit est moindre avec un Ethernet 10/100 seulement, même si le Wi-Fi6 est intégré par défaut avec une antenne amovible. 

Un microscopique écran d’un demi pouce OLED est présent et on retrouve, sinon, des connecteurs quasi identiques à la version boitier. Certains éléments sont traités en interne comme le pilotage de la machine via son panneau de commande ou l’USB. La sortie vidéo se fait depuis le PC directement vers l’entrée HDMI de la carte.

L’ensemble de ces solutions sont Open Source et documentées sur Github avec les autres produits de cette famille de KVM sur IP.

Les prix sont en dollars US, sans taxes et il faut compter sur dix à quinze dollars en supplément pour le port directement sur le site de Sipeed. Les frais de paiement Paypal sont à la charge de l’acheteur, ce qui fait une « taxe » supplémentaire de 5% sur le total final.

JetKVM : un KVM connecté Open Source sous Kickstarter

SiPeed NanoKVM-Pro : un nouveau KVM sur IP super complet © MiniMachines.net. 2025

Le NAS Mini-ITX Intel N100 de Flow

3 juin 2025 à 08:56

Les solutions de ce type se multiplient ces dernières années. Il faut dire que la formule d’un NAS Mini-ITX a été rendue possible par l’apparition de cartes mères spécialisées de moins en moins chères et de plus en plus faciles à obtenir.

Ici le NAS Mini-ITX de Flow est piloté par une carte mère « noname » chinoise assez classique. Un modèle sous Intel N100 sur lequel il ne faudra ajouter qu’une barrette mémoire SODIMM de DDR4-3200 et un stockage de base en SATA 3.0 sur la prise intégrée à la carte mère. C’est vraiment une solution entrée de gamme avec un prix autour des 100€ et cela permet de monter une machine fort accessible.

Pour piloter la partie NAS qui est ici de quatre baies 2.5″, une carte au format M.2 2280 est employée, elle fournit pour 22€ un connecteur Mini SAS SFF-8087 qui va permettre de brancher une nappe déployant quatre ports SATA 3.0 (4€) de 50 cm.

Le tout est relié à un boitier pour quatre baies 2.5″ de chez Icy Dock (186€). Un modèle assez cher mais très compact qui permettra d’extraire facilement les SSD ou HDD employés tout en leur proposant un espace de stockage adapté. Ce boitier va participer aux dimensions globales du NAS Mini-ITX qui sont de 18.2 cm de large pour 22.6 cm de profondeur et 12 cm d’épaisseur. Il est possible de trouver des racks de ce type deux fois moins cher, toujours chez Icy Dock, si vous voulez optimiser le prix de la solution globale.

Pour améliorer le flux d’air, la solution est classique, deux ventilateurs de 80 mm sont situés à l’arrière pour aspirer l’air chaud et l’extraire. Des grilles métalliques sont positionnées pour protéger les doigts de l’utilisateur.

Le reste est totalement construit à partir d’impression 3D, d’inserts métalliques pour pouvoir positionner les diverses vis nécessaires. Deux boutons contact sont également disposés en façade pour allumer la machine et pour effectuer un reset.

Le tout demande un peu de compétences en soudure pour adapter les câbles, un montage minutieux et l’impression de quelques éléments qui peuvent être posés sur un lit d’imprimante assez standard. Flow propose l’ensemble des informations sur Thingiverse, y fournit les fichiers .STL pour lancer une impression ainsi que des fichiers .STEP pour ouvrir et modifier les éléments dans le logiciel de votre choix. Cela permettra d’adapter le travail de base à d’autres cartes mères ou à des composants différents : dock au format 3.5″, nombre d’unités embarquées, éléments connectiques supplémentaires, extraction adaptée.

Le backpanel arrière pourra être adapté à d’autres cartes facilement

Tout l’intérêt de ces NAS Mini-ITX étant leur prix assez bas et la possibilité d’y installer la partie logicielle de son choix. L’intérêt majeur vient aussi de la possibilité de les adapter précisément à ses besoins et ses contraintes en termes de budget et d’espace.

Le NAS Mini-ITX Intel N100 de Flow © MiniMachines.net. 2025

Pico Mac Nano : le plus petit Macintosh du monde

2 juin 2025 à 10:45

Cela fait un moment que l’émulation d’un Macintosh est possible avec un Raspberry Pi Pico. Pour aller plus loin, Nick Gaillard a décidé d’intégrer cette puce dans un vrai Mac. Enfin, presque. Le Pico Mac Nano ne mesure que 6 cm de haut.

Construit avec une coque imprimée en 3D, un écran, de 2 pouces de diagonale en 640 x 480 pixels qui a donné beaucoup de fil à retordre à l’auteur pour afficher correctement une image.

Piloté par une carte développée pour l’occasion pour connecter l’écran et équipée d’une solution ultra compacte de Raspberry Pi Pico Zero. L’ensemble est pensé de manière à positionner la prise USB Type-C vers l’arrière du châssis tout en intégrant un lecteur de cartes MicroSD. Assemblé, le Pico Mac Nano propose un look identique au premier Macintosh.

À l’intérieur du châssis, on retrouve un support pour l’écran et un autre pour les PCB, des boutons intégrés à la coque et plein de petits détails comme la signature du projet dans l’épaisseur u châssis. Ou des vis noires, ici des M.2 de 1.5 mm, pour assembler le tout. Autant de petites signatures qui rappellent la machine originale.

Une version de la carte permet d’ajouter une petite batterie à l’ensemble pour retrouver un peu d’autonomie. La connexion au clavier et à la souris se fait au travers d’un câble USB Type-C dédié qui propose deux connecteurs d’entrée.

Enfin pour « parfaire » le projet, il a été question de proposer un « packaging » semblable à l’original. Avec une boite blanche décorée et de faux éléments en « polystyrène » imprimés en 3D avec du TPU.

Les premiers modèles ont été vendus très rapidement, la version complète avec le packaging état proposée à 78£ tandis que le Pico Mac Nano complet, assemblé et testé sans la boite, était à 56£. Pour plus d’infos, vous pouvez aller découvrir le site de Nick Gaillard ainsi que sa page Github ou tous les éléments nécessaires sont listés pour fabriquer votre propre ultra minimachine.

Merci à Bruce pour l’info.

Pico Mac Nano : le plus petit Macintosh du monde © MiniMachines.net. 2025

Shuttle XPC Nano NE20N et NE10N, de nouveaux MiniPC Fanless

2 juin 2025 à 09:17

Les XPC Nano NE20N et NE10N ne sont pas les premiers MiniPC fanless de ce type de Shuttle. En 2023 sortait le DL30N sous Intel N100, N200 et N300. Une gamme passive, mais clairement à vocation professionnelle avec des connecteurs VGA et COM pour piloter des matériels industriels.

Les XPC Nano NE20N et NE10N reprennent donc la même formule de base dans un « emballage » plus grand public tout en basculant vers les puces Twin Lake. On retrouve un châssis assez compact, plus large que profond avec 13.5 cm sur 11.5 cm et 3.9 cm d’épaisseur. Le tout occupe donc un espace de 0.6 litre seulement. Le processeur est à chaque fois « collé » au châssis avec un système de caloducs pour maximiser la surface d’échange.

Le premier est sous Intel N150 tandis que le second reste en Intel N100. Tous deux emploient de la mémoire vive DDR4-3200 avec un slot SODIMM très classique (11). Officiellement limitées à 16 Go de RAM, les puces d’Intel peuvent en réalité accepter 32 Go sans problèmes.

Un port M.2 2280 NVMe PCIe 3.0 également compatible à la norme SATA 3.0 sera également disponible. La partie sans fil sera, quant à elle, confiée à un M.2 2230 très classique. La connectique comporte en face avant deux ports USB 3.2 Type-A et des prises jack audio séparées en plus d’un bouton de démarrage. 

À l’arrière, une sortie vidéo DisplayPort 1.4 et HDMI 2.0, un Ethernet Gigabit, deux USB 3.2 Type-A et deux USB 2.0 Type-A. On remarque sur cette partie arrière une évacuation d’air chaud sous la forme d’une petite grille située au-dessus des ports. Le châssis semble être en métal et doit participer à la dissipation des 6 watts de TDP des processeurs. Un petit Antivol type Kensington Lock est disponible pour sécuriser l’engin.

Ces deux minimachines seront disponibles sous format barebone, libre donc à l’acheteur de les équiper de mémoire, d’un stockage et du système de son choix. Livrées avec une alimentation 19V et 65 Watts, elles seront également exploitables en mode VESA avec un adaptateur.

Les deux solutions sont garanties par Shuttle pour un fonctionnement continu, 24H/24 et 7J/7 à condition que leurs évents d’aération soient dégagés. Les XPC Nano NE20N et XPC Nano NE10N sont également compatibles avec la nomre Wake On Lan et le redémarrage à la reprise de courant après une panne.

Shuttle XPC Nano NE20N et NE10N, de nouveaux MiniPC Fanless © MiniMachines.net. 2025

Bon Plan : le stabilisateur de smartphone DJI Osmo Mobile 6 à 85€

2 juin 2025 à 07:04

Si vous n’avez jamais essayé un stabilisateur de smartphone, le DJI Osmo Mobile 6 pourrait être une bonne surprise pour vos prochaines vacances. 

C’est un support assez classique, sur trois axes, qui porte votre smartphone et le stabilise en mode portrait ou paysage. Il s’utilise en conjonction d’une application dédiée qui va le piloter ou en solo pour ses fonctions basiques. Le smartphone est magnétisé au support très facilement grâce à un système d’accroche qui vient le prendre en tenaille.

En mode solo, une fois magnétisé au DJI Osmo Mobile 6, votre smartphone reste toujours à niveau. Ce qui permet la marche ou la course avec une vidéo stabilisée.

Des travellings sont possibles comme des déplacements d’un point à un autre avec toujours une image parfaitement maitrisée, fluide et douce. Les moteurs « amortissants » les accélérations et l’arrêt de vos mouvements. Point clé de l’objet, le DJI Osmo Mobile 6 ne pèse que 305 grammes et peut accepter des smartphones pesant jusqu’à 290 grammes. Il se déplie en un seul geste pour une prise de vue immédiate : c’est ce geste qui allume l’appareil.

L’application dédiée, qui se lance automatiquement quand votre smartphone se magnétise au support, permet des fonctions plus avancées encore. Comme le suivi d’un sujet identifié au préalable. La gestion du zoom, du focus ou la prise de photos de groupe. Avec son trépied qui permet de le positionner debout, son manche télescopique de 21 cm et son faible gabarit, c’est également un accessoire sympathique pour les prises de vue photo. Il pourra aussi bien lancer un panoramique parfait que faire une photo de famille. Réaliser un timelapse ou suivre un évènement en prenant de la hauteur sont beaucoup plus simples. Pour la photo comme pour la vidéo, c’est un gadget qui apporte de véritables fonctions supplémentaires à la prise de vue. 

Le DJI Osmo Mobile 6 est sorti officiellement à 159€ il y a un an, il est désormais remplacé par le DJI Osmo Mobile 7P à ce prix (Chez DJI ou un peu moins cher chez Amazon). Il n’est plus du tout à ce prix aujourd’hui puisque son tarif officiel est de 109€, c’est aussi à ce prix qu’on le trouve sur Amazon.

Mais sur AliExpress, une promotion et un code permettent de l’obtenir à 85.21€ TTC seulement et sans frais de port. En utilisant le code FRCD10 le prix passe de 95.21€ à 85.21€. La boutique en question est une antenne Française d’un commerçant chinois qui utilise un stock situé en France pour une livraison rapide. Elle offre tous les avantages du ecommerce Français avec 15 jours de retour et remboursement complet si le produit ne vous satisfait pas. La garantie est de deux années complètes assurées par DJI. A vous de voir donc si les 24€ d’écart entre la version Amazon et la version AliExpress valent le coup.

Voir l’offre sur AliExpress

Bon Plan : le stabilisateur de smartphone DJI Osmo Mobile 6 à 85€ © MiniMachines.net. 2025

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