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MINISFORUM V3 : une tablette Ryzen 7 Hawk Point au format 14″

2 avril 2024 à 14:02

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Mise à jour du 02/04/2024 : La MINISFORUM V3 vient d’être lancée en Chine pour l’équivalent de 930€ HT dans sa version de base soit 1116€TTC environ avec juste 20% de TVA.

La marque présente la MINISFORUM V3 comme la première tablette 3-en-1 du marché. Cette appellation particulière vient d’un détail connectique que l’engin offre à ses utilisateurs. Si on retrouve deux usages classiques liés au format avec une prise en main tablette d’un côté et un usage netbook de l’autre en l’associant avec son clavier-housse.

Mais la MINISFORUM V3 apporte une prise V-Link à l’ensemble qui permet d’exploiter la tablette de manière passive, comme un écran secondaire, en la branchant à un ordinateur portable par exemple pour lui ajouter un affichage supplémentaire. 

Prévue pour une précommande ce premier trimestre 2024, la machine devrait débarquer cette année avec un processeur Ryzen 7 non détaillé mais qualifié de « Flagship » par la marque. On peut donc supposer qu’il s’agira d’une solution haut de gamme de dernière génération « Hawk Point ». Le  descriptif de la puce ne laisse pas  trop de doute à ce sujet : La puce est décrite comme une solution gravée en 4 nanomètres avec 8 cœurs Zen4 et 16 Threads et exploitant un circuit graphique 780M sous RDNA3. Avec des fréquences allant de 3.3 à 5.1 GHz et profitant de 16 Mo de mémoire cache L3. Cette puce sera équipée d’un NPU XDNA pour améliorer  les calculs d’IA. On peut supposer qu’il s’agira ici d’un AMD Ryzen 7 8840U ou d’un AMD Ryzen 7 8840HS. La mémoire vive soudée sera de la LPDDR5-6400 pouvant aller jusqu’à 32 Go. La partie stockage est, quant à elle, confiée à un port M.2 PCIe 2280 pouvant atteindre 2 To. Je doute fortement que ce dernier élément soit facile à modifier.

Pour refroidir la tablette, la marque fait appel à quatre caloducs en cuivre qui transportent la chaleur dégagée par le processeur vers deux ventilateurs. La puce pourrait ainsi fonctionner à 28 watts de TDP en continu pour des performances très complètes. Le châssis de la tablette fait également partie de l’équation de refroidissement de l’ensemble avec un corps en alliage aluminium-magnésium. Il enferme un écran 14″ tactile en 2560 x 1600 pixels très haut de gamme. La MINISFORUM V3 proposera une dalle tactile au rafraichissement de 165 Hz avec une colorimétrie correspondant à 100% de la norme DCI-P3 et affichant une luminosité de 500 nits. Elle sera également compatible avec les stylets actifs Microsoft Pen Protocol 2.6.

En mode VLink, la tablette peut recevoir un signal d’un autre PC depuis un simple câble USB Type-C

La connectique est assez large avec, pour  commencer, deux ports USB4 permettant aussi bien de faire transiter des données, de recharger la tablette ou de disposer d’un signal vidéo. Un troisième port USB Type-C sera également à la norme VLink et acceptera donc un signal Vidéo DisplayPort entrant depuis une autre machine. Un jack audio combo 3.5 mm sera de la partie ainsi qu’un lecteur de  cartes SDXC au format UHS-II. La tablette proposera un module sans fil Wi-Fi6E et Bluetooth 5.3. Des capteurs de gravité et gyroscopiques seront intégrés pour faciliter l’usage de la tablette.

On retrouve également d’autres éléments autour de l’écran comme une webcam 2 mégapixels permettant la reconnaissance faciale. Un bouton de démarrage avec lecteur d’empreintes digitales intégré ou quatre enceintes pour un rendu plus puissant du son mais sans fonctions Dolby ou autres. Au dos de la tablette, un second capteur photo grimpera à 5 mégapixels pour prendre des clichés.

Un chargeur 65 Watts Power Delivery permettra d’alimenter la batterie 50.82Wh intégrée dont l’autonomie variera énormément suivant la fréquence laissée au processeur. En mode 15 watts, la machine aura évidemment une bien plus large capacité d’usage qu’en mode 28 watts. Des paliers de 18 à 22 watts seront également proposés pour adapter les performances aux besoins de l’utilisateur. Le poids de la tablette seule sera de 946 grammes pour 31.8 cm de large, 21.38 cm de profondeur et  9.8 mm d’épaisseur. On ne connait pas le poids du clavier housse QWERTY rétroéclairé supplémentaire. Le tout fonctionnera sous Windows 11 Pro.

Pas de date précise pour le moment ni, évidement, de prix. Il va sans dire que cette tablette ne sera pas donnée. Entre l’écran 14″ haut de gamme, le processeur, les difficultés d’intégration de l’ensemble, je ne suis pas sûr que l’on soit en face d’un produit très grand public. 

Mise à jour du 08/02/2024 : Minisforum a présenté les spécifications finales de la tablette « V3 AMD AI 3-in-1 Tablet »

Physical Form factor 3-in-1
Dimension 318mm*213.8mm*9.8mm
Weight 946g
LCD Screen size 14 »
Ratio 16:10
Screen Resolution 2560*1600
Frame rate 165Hz
Colour gamut 100% P3
Brightness 500nit
Touch Panel Type Support stylus
Cam Front 2M, Windows Hello, Dual D-mic, Face ID, ESS
Rear 5M, Auto focus
SPK Built-in Four speakers with stereo effect
Battery Capacity 50.82Wh
Hardware Configuration
CPU Platform Ryzen™ 7 8840U
Cores 8
Threads 16
Frequency 3.3GHz/5.1GHz
TDP 28W
Graphic AMD Radeon™ 780M
Memory Type LPDDR5
Frequency 6400MHz
Capacity Up to 32GB
Storage Type M.2 PCIe 2280
Capacity Up to 2TB
Interface Type-C 2 x USB4, full function
1 x USB-C, VLink(DP-in )
SD Card 1 x SD card (UHS-II)
Earphone 1x ∮3.5mm standard headphone jack
Network WIFI WIFI 6E (802.11ax)
BT BT5.3
Finger print Type Power button integration, ESS
Fan Type Dual Fan
Sensor Gyroscopes Support
G-Sensor Support
Other Configuration
Power Adapter Type 65W PD
Stylus Protocal Up to MPP2.6
Pressure level 4096
Input device Keyboard Detachable keyboard with Backlight
Touch pad Keyboard integration
Security Detail Microsoft Security level 3
AI Detail Copilot, MEP, Pluton
Operating System Type Windows 11 Pro

 

MINISFORUM V3 : une tablette Ryzen 7 Hawk Point au format 14″ © MiniMachines.net. 2024.

Minisforum UM773 : Le MiniPC Ryzen 7 7735HS à 335.99€

18 mai 2024 à 13:41

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Le Minisforum UM773  est disponible à 335.99€ en format Barebone chez Amazon. Il est sorti en 2023 à 479€ pour la même configuration. A conjuguer avec de la DDR5 – Jusqu’à 64 Go – et  un stockage NVMe PCIe 4.0 au format M.2 2280. Merci à fil pour l’info.

Billet d’origine : Lancé en Chine en 2023 dans une formule locale baptisée Minisforum UM773, la minimachine revient dans une seconde version très légèrement édulcorée mais également moins chère.

Le Minisforum UM773 Lite ne change pas vraiment la donne question design, l’engin est très classique chez le constructeur avec un boitier de 12.8 cm de large comme de profondeur sur 4.82 cm d’épaisseur au total. La marque propose un format compact qu’elle met en scène dans deux dispositions en fournissant un support permettant de positionner l’engin à la verticale.

A son bord, on retrouve donc un Ryzen 7 7735HS, une solution que l’on a déjà croisée dans le Beelink SER6 Pro+ il y a quelques jours et qui développe la même architecture que le Ryzen 7 6800H. On retrouve les 8 cœurs et 16 Threads Zen3+ cadencés de 3.2 à 4.75 GHz avec une gravure de 6 nanos. Toujours 20 Mo de cache et un circuit graphique Radeon 680M avec 12 cœurs RDNA2 à 2.2 GHz. Le TDP de la puce variera de 35 à 54 Watts suivant les usages. 

Autour de cette base, on retrouvera 2 slots SoDIMM de mémoire vive DDR5 en double canal pour pousser la mémoire vive jusqu’à 64 Go maximum. Le stockage fait appel à un port M.2 2280 NVMe PCIe X4 ainsi qu’à un emplacement 2.5 pouces SATA 3.0 classique pour ajouter une seconde unité de stockage.

Pour refroidir cet ensemble, le UM773 Lite embarque un ventilateur poussant de l’air frais sur un ensemble de deux groupes d’ailettes différents de manière à proposer une grande surface d’échange avec le bloc de dissipation du processeur. La solution peut s’exploiter debout sur son socle ou à plat sur un bureau. Il faudra juste veiller à la laisser assez libre de tout obstacle à la fois en aspiration et en rejet de l’air chaud pour éviter de la laisser monter en surchauffe. A noter que l’engin peut également se positionner en VESA derrière un écran ou contre un meuble avec un accessoire fourni.

La connectique est complète avec, en façade, un USB 4.0 Type-C et un USB 3.0 Type-C, un jack audio combo 3.5 mm et un bouton d’alimentation. On remarque également la petite grille d’entrée d’air au dessus du châssis. C’est exactement le même design que le MiniPC UM690 sous  Ryzen 9 6900HX de la marque. Un engin qui fonctionne avec un processeur au TDP de 45 Watts et qui semble très bien se comporter en terme de refroidissement.

Sur la partie arrière on découvre un port Ethernet 2.5 Gigabit, deux USB 3.2 Gen-2 Type-A, deux HDMI 2.0 et deux USB 2.0 Type-A. L’alimentation est assurée par un port jack 19V très classique. La machine pourra piloter jusqu’à 3 écrans en simultané avec ses prises HDMI et son USB 4.0.

Quelle différence entre ce UM773 Lite et le UM773 annoncé en Chine en Janvier ? Mis à par le tarif plus léger, le UM773 Lite est également livré avec 2 ports USB 2.0 Type-A au lieu de 4 ports USB 3.2 Type-A. C’est la seule nuance entre les deux minimachines. La marque a considéré que baisser le tarif était sans doute plus utile que de conserver ces deux ports USB 3.2 Type-A. L’usage de périphériques comme une souris, un clavier ou une webcam étant encore souvent à ce format 2.0. La présence d’un USB 4.0 permettant le recours à un Dock connectique supplémentaire en cas de besoin. 

Disponible à partir de 479€ en version barebone mais aussi en 16/512 Go et  jusqu’à 64Go/1To, l’engin est pour le moment stocké à Hong-Kong. Le magasin européen de la marque, situé en Allemagne, le liste d’ores et déjà dans toutes ses déclinaisons. A noter que Minisforum ne propose pas l’engin en version 8 Go de mémoire vive. Ce qui est, à mon avis, une très bonne chose. Comptez 639€ TTC pour le modèle 16/512 Go.

Minisforum UM773 : Le MiniPC Ryzen 7 7735HS à 335.99€ © MiniMachines.net. 2024.

SZBOX FN60G : un barebone en alu qui propose un socket LGA (MAJ)

26 mars 2024 à 13:14

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Mise à jour du 26/03/2024 : Comme anticipé, le SZBOX FN60G est désormais également disponible ailleurs avec le Topton FN60G… On ne peut pas dire que ces marques fassent de gros efforts pour cacher leur inspiration. Le prix n’est toujours pas très pertinent. 

Billet d’origine du 9/04/2024 : Si l’inspiration du SZBOX FN60G est assez clairement à aller chercher du côté d’Apple, le PC se différencie facilement par une évolutivité sans complexe. La machine propose un châssis  de 16.8 cm de large comme de profondeur pour 9.52 cm d’épaisseur qui lui permet d’embarquer un socket LGA1700. De quoi accueillir des puces Intel Core de 12e, 13e et 14e Gen dans un TDP maximum de 100 watts.

Cette évolutivité permise par la carte mère intéressera ceux à la recherche d’une solution souple et pouvant s’adapter à différents cas de figure. Même si, d’un autre côté, le SZBOX FN60G fait appel à un circuit graphique externe mais… mobile. Ainsi la carte mère semble livrée avec un circuit graphique intégré avec quatre solutions proposées. On aura au choix et par ordre croissant de performances, un AMD Radeon RX 500 4 Go, un Intel ARC A380 6 Go, un AMD Radeon RX 6600M 8 Go ou une solution Nvidia RTX 4060 8 Go. Cette option là ne semble pas être interchangeable, si le constructeur avait utilisé des puces montées sur des solutions MXM ou autre pouvant être modifiées, il en aurait fait la publicité. 

L’ensemble est refroidi évidemment activement avec l’emploi d’une distribution de 8 caloducs distribués par groupes de 4 pour la partie graphique et le processeur. Ces éléments transporteront la chaleur émise par ces composants jusqu’à des ailettes refroidies par une circulation d’air ventilée repoussant la chaleur par les minuscules petits trous sur les côtés. Une solution très classique qui ne dit rien de son silence de fonctionnement. Le boitier embarque également une alimentation externe de type GaN en 20 volts. Avec 2.5 lites de volume, le SZBOX FN60G pourrait ne pas être une bonne affaire d’un point de vue… acoustique.

Autour de cette base on retrouvera deux slots SODIMM de DDR5 et deux ports M.2 2280 NVMe PCIe 4.0 pour pousser 64 Go de mémoire vive et jusqu’à 8 To de stockage NVMe. Il ne semble pas y avoir de baie 2.5″ dans le châssis.

La connectique propose deux ports USB Type-C 3.2 Gen 2 avec DisplayPort, deux USB 3.2 Gen 1 Type-A, deux USB 2.0 Type A, un lecteur de cartes SDXC, un jack audio combo 3.5 mm, deux ports Ethernet 2.5 Gigabit et des sorties vidéos HDMI 2.1 et DisplayPort 1.4 distribuées par paires. L’engin pourra afficher sur 5 écrans en parrallèle en utilisant le DisplayPort d’un USB Type-C et ses sorties vidéo.

Un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.0 Intel AX200 est également intégré avec, je suppose un support d’antennes positionnés sur la partie haute de la connectique arrière qui doit être en plastique argenté.

On se souvient que la marque SZBOX n’est pas un fabricant, elle ne fait que proposer des produits issus de différents catalogues de constructeurs tiers. Il est donc possible que l’on découvre ce SZBOX FN60G au détour d’autres pages, à différents tarifs et avec des présentations plus détaillées. Pour le moment sur AliExpress on a l’impression de voir que la vente de ce produit est faite par des poulets sans tête. Les machines sont étalées pages après pages avec zéro info sur le circuit graphique embarqué.

Les Barebones sont livrés sans processeur, mémoire ni stockage mais à différents prix sans préciser quel circuit graphique est intégré… Ce qui laisse clairement perplexe. Comme si le SZBOX FN60G était apparu sur les pages de la marque comme une référence disponible et que les revendeurs l’avaient affiché sans réfléchir ni prendre en compte ses particularités. Autrement dit, pour le moment il est surtout urgent d’attendre qu’un revendeur compétent s’intéresse au produit. Voir qu’une autre marque distribue le même engin avec des éléments techniques plus aboutis.

On le trouve entre 675€ et 880€ avec de 0 à 250€ de frais de port… sans plus d’informations techniques. Ce qui n’est clairement pas un début très encourageant… En comptant sur le prix du processeur, de la mémoire vive et du stockage, la note sera au final extrêmement salée. Il est probablement nécessaire de voir un peu comment les entrailles de l’engin sont construites, l’état de la carte mère et de la ventilation, avant d’investir une somme pareille. J’ai demandé des infos à SZBOX ainsi qu’à d’autres contacts sur cette machine.

Source : AndroidPC

SZBOX FN60G : un barebone en alu qui propose un socket LGA (MAJ) © MiniMachines.net. 2024.

GEEKOM XT12 Pro : le MiniPC Core i9-12900H à 609€

11 mai 2024 à 14:24

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Le GEEKOM XT12 Pro est désormais disponible et en stock dans la boutique Européenne de Geekbuying. Il est proposé à 609€ en version Core i9-12900H 32 Go/1To sous Windows 11 grâce au code promo NNNFRXT12P à entrer dans votre panier. 

Voir l’offre chez Geekbuying.com

Billet d’origine du 20/03/2024 : Le GEEKOM XT12 Pro est un MiniPC assez classique avec un équipement plutôt intéressant. Il est construit autour d’une puce Intel Alder Lake Core i9-12900H aux excellentes performances  notamment grâce à l’emploi d’un circuit graphique Iris Xe avec 96 EU. 

Ici annoncé pour une commercialisation en avril, il sera décliné dans plusieurs formules et pourra aller jusqu’à 64 Go de mémoire vive grâce à deux slots SODIMM et 2 To de stockage M.2 2280 PCIe Gen 4×4. Un port M.2 2242 au format SATA3 permettra en plus d’ajouter un stockage supplémentaire au besoin. Cet ensemble d’un processeur qui propose 14 cœurs (6P + 8E) et 24 Mo de cache dans un boitier aussi compact devrait donner un excellent MiniPC. Le GEEKOM XT12 Pro mesurera 11.7 cm de large pour 11.1 cm de profondeur et 3.9 cm d’épaisseur. Il proposera une compatibilité VESA qui autorisera sa suspension derrière un écran.

Sa connectique est assez large avec en face avant deux USB 3.2 Gen2 Type-A, un jack audio combo 3.5 mm et son bouton de démarrage. Et sur les côtés des ouïes d’aérations aux formes hexagonales assez originales. Sur la partie arrière on retrouve deux USB4, un USB 3.2 Gen2 et un USB 2.0 Type-A, deux sorties vidéo HDMI 2.0, un port Ethernet 2.5 Gigabit et le jack d’alimentation pour un boitier secteur 19V / 6.32A. Un port Antivol type Kensington Lock est également disponible sur le côté du châssis.

Pas de tarif pour le moment, le MiniPC sera lancé en avril.

Le NUC13VYKI7

Si vous êtes des lecteurs attentifs au marché du MiniPC, ce GEEKOM XT12 Pro devrait vous gratouiller le cervelet. Un fort air de « déjà-vu » plane sur cette minimachine. Le format global, les ouïes en forme d’hexagone, l’accroche de la partie haute du boitier dans le châssis en aluminium, la position du port Kensignton, la face avant et la connectique arrière, tout fait penser à un PC annoncé en juin 2023. Il s’agit en effet d’un recyclage pur et simple du boitier de l’Intel NUC « Vivid Canyon » NUC13VYKI7 également appelé NUC 13 Pro édition.

Le NUC13VYKI7

Ce n’est pas la première fois qu’une marque tierce recycle du matériel d’Intel pour en refaire une machine. On a par exemple vu le Minisforum NUCX15 employer les entrailles d’un portable Intel pour le transformer en PC de bureau. Ici, Geekom a probablement mis la main sur des châssis du NUC13 difficiles à vendre désormais et fabriqués en surplus. Ou la marque a trouvé l’ancien fabricant de cet élément pour Intel. Et a donc décidé de reprendre le flambeau en dessinant une nouvelle carte mère pour l’adapter au boitier. 

Un nouveau design pour l’Intel NUC 13 Pro Desk Edition

GEEKOM XT12 Pro : le MiniPC Core i9-12900H à 609€ © MiniMachines.net. 2024.

Radxa Penta SATA : un HAT pour 5 stockages 2.5 ou 3.5″

26 mars 2024 à 07:18

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Les extensions pour Raspberry Pi 5 ont fait la part belle aux SSD M.2 ces derniers mois mais le Radxa Penta SATA HAT se différencie avec une solution orientée SATA à destination de stockages 2.5 et 3.5″.

La carte est percée pour améliorer la circulation d’air entre les unités de stockage

Avec la possibilité de monter jusqu’à 5 unités SATA 3, la petite carte permet de transformer un Pi 5 ou une carte Radxa Rock en un véritable petit NAS, un serveur ou un PC classique avec une énorme capacité. Vendue 42.95€ pièce, la carte peut déjà être importée depuis le site Arace.tech.

L’extension condamne les GPIO de la Pi 5

Développée au départ uniquement pour les cartes de la marque, l’extension est désormais compatible avec les Raspberry Pi 5 grâce à leur port PCIe accessible avec un câble FPC adapté à cette nouvelle carte. Veillez donc à bien choisir la bonne extension adaptée à votre materiel si le produit vous intéresse.

Une fois connectée l’extension offre pas moins de 4 ports  SATA3 directement sur son PCB et ajoute en prime un connecteur eSATA. Les stockages sont posés en parallèle les uns à la suite des autres et on pourra monter aussi bien des solutions 3.5″ que 2.5″. Ces dernières sont probablement à conseiller si on ne veut pas avoir à ventiler l’ensemble.

Une extension permet de piloter un petit écran OLED qui indiquera l’état de l’ensemble et un ventilateur piloté par la chaleur des stockages. Les disques 3.5″ seront en effet très rapprochés les uns des autres dans cette configuration. Le recours à des solutions 2.5″ offrant également la possibilité de monter des SSD plus rapides.

L’ensemble nécessite une alimentation supplémentaire. La carte employée ne pouvant pas fournir les 12 volts nécessaires à l’alimentation des disques. Un jack 12 volts est donc présent ainsi qu’un connecteur Molex 12V pour un recyclage d’alimentation de PC classique.

Livrée avec les entretoises nécessaires pour s’arrimer à sa carte mère, l’extension Radxa Penta SATA bénéficiera d’une suite logicielle permettant la prise en charge d’un stockage aux formats RAID 0, RAID 1 et RAID 5 en plus d’une visibilité classique des unités indépendante si on préfère un usage très classique.

Source : CNX Software

Radxa Penta SATA : un HAT pour 5 stockages 2.5 ou 3.5″ © MiniMachines.net. 2024.

Un flipper numérique maison sous AMD Ryzen et Raspberry Pico

26 mars 2024 à 10:28

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Un certain Wim Dewijngaert est passionné par ce jeu particulier qui a peu a peu disparu de l’espace public. Son flipper numérique est une création originale très impressionnante qu’il a menée d’une main de maitre en souvenir d’une précédente machine, plus traditionnelle, fabriquée avec son père. 

Wim avait alors, 10 ans plus tôt, construit un engin plus classique. Un meuble avec 4 grands écrans qui plaisait à tout le monde mais qui posait un soucis d’espace au quotidien. Nostalgique autant que soucieux de préserver ses mètres carrés, il s’est posé la question de construire un flipper numérique plus petit. Un engin que l’on pourrait déplacer à bout de bras, le poser sur une table pour jouer une partie rapide. Le tout en proposant le maximum de ressemblance avec un vrai.

L’idée de construire un flipper numérique est née : ajouter la possibilité de le bousculer, sentir un retour physique lors des chocs, avoir un écran titre et plein de LEDs  qui clignotent de partout. Une occasion de se remettre au travail avec son père autour d’un nouveau projet commun. 

L’idée de base est donc de monter un PC Mini-ITX dans un châssis en medium qui supportera un écran de base en hauteur pour afficher la table du flipper. Le choix est porté sur une carte mère ASRock avec avec un Ryzen 5 4600G d’AMD. 16 Go de mémoire vive et un SSD. L’ensemble peut faire tourner Visual Pinball sur de multiples écrans en FullHD. Le jeu est lancé en 75 Hz sur un moniteur 24 pouces Samsung orienté en portrait pendant que l’écran d’information sur le jeu, celui qui compte les points et affiche le décor, est un 22 pouces signé IIyama. Un choix fait parce que ce type d’écran permet de ne pas avoir de logo de démarrage et donc directement l’image du jeu. Des ports USB sont déplacés sur le côté du châssis de manière à pouvoir connecter un clavier et une souris facilement pour la « maintenance » de l’ensemble.

Ces deux écrans sont pris en charge par les deux sorties HDMI de la carte mère mais Wim veut un flipper numérique aussi complet que possible, ce qui sous entend la présence d’infos supplémentaires. Trois autres moniteurs sont donc alimentés en image par un adaptateur USB : un 7.9 pouces IPS 1280 x 400 pixels pour le DMD1, un 8 pouces en 1024 x 768 tout en haut du flipper pour afficher le nom du plateau. Et un troisième petit écran 800 x 480 en 3.5 pouces pour les instructions de jeu en bas du plateau. Le tout fonctionne sous Windows 10 « Entreprise » dans l’optique encore une fois d’avoir un démarrage du système absolument neutre de manière à ne voir que l’interface du jeu et aucun logo Microsoft ou autre au démarrage. Pour parfaire cela, Wim utilise Instant Shelter. Et pour parfaire l’ambiance un peu « fête foraine » de ce genre de jeu, des bandes de LEDs ont été rajoutées un peu partout, pilotées par un microcontrôleur Teensy 4.0. 

La partie audio est très travaillée sur l’ensemble, si vous avez déjà passionnément joué avec un vrai flipper, le bruit de la bille d’acier et des différents mécanismes fait vraiment partie intégrante du jeu en plus des effets sonores de la machine. Pas moins de six haut-parleurs sont donc intégrés. Deux en frontal, deux sur l’arrière et deux derrière l’écran pour diffuser les sons du jeu lui même. 

Les contrôles sont également très poussés avec six boutons sur la partie avant. Deux servent à piloter les parties en ajoutant des pièces « virtuelles » dans la machine. Un bouton « Fire » pour certaines tables qui le nécessitent, un bouton chromé pour lancer la bille et, bien entendu, deux boutons sur les côtés pour piloter le flipper numérique. Cet ensemble de boutons est connecté à un microcontrôleur Arduino Nano RP2040 Connect qui transformera leur ordres en un signal de manette USB sous Windows. Des LEDs RGB pilotées par le jeu embarqué s’adapteront aux différentes tables, changeant de couleur ou baissant leur luminosité, en fonction. Grâce à l’accéléromètre et au gyroscope directement intégrés dans cette carte, il  a été possible d’émuler le fameux coup de hanche qui permet de déplacer la bille d’acier des vrais flippers. Un petit script prend en charge l’évènement et le retranscrit dans Visual Pinball.

D’un point de vue investissement, l’ensemble de ce flipper numérique revient à environ 1100€ en matériel électronique, électrique et informatique varié d’après leurs créateurs. La partie bois, peinture, bandes de LEDs et autres n’est pas prise en compte. Outre la superbe de la réalisation, la complicité d’un fils avec son papa de 78 ans, la jouabilité de l’ensemble, je salue les efforts menés pour arriver à un tel niveau d’immersion de l’ensemble. Mon seul regret, mais il est minime, ne pas retrouver le fameux lance bille que l’on tire en arrière et qui pousse la bille avec un ressort. Je suis sûr que cela peut se fabriquer avec une tige et un contacteur. En tout cas, chapeau à Wim et son père, leur machine est absolument somptueuse.

Source: Reddit et TomsHardware

Un flipper numérique maison sous AMD Ryzen et Raspberry Pico © MiniMachines.net. 2024.

Asus ROG NUC : des prix élevés se confirment

26 mars 2024 à 12:28

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Après un premier coup de semonce il y a quelques jours avec une apparition à 2500€ pièce en Europe, les Asus ROG NUC reviennent officiellement aux US avec des tarifs en dollars équivalents. 

L’ambition du constructeur est donc très clairement de proposer des engins situés à un niveau de prix très élevé, comparable à ce que proposent les portables gaming les plus musclés. Deux modèles sont annoncés. Le RNUC14SRKU7168A0I qui emploie un Core Ultra 7 155H avec un circuit graphique Intel Arc intégré et une puce GeForce RTX 4060 mobile. Et le RNUC14SRKU9189A0I qui, sous ce nom très poétique, cache un Core Ultra 9 185H et un chipset GeForce RTX 4070 mobile.

Je ne vous refais pas le détail de leurs entrailles mais juste un petit focus sur leurs prix officiels aux US. Le modèle entrée de gamme dans sa configuration la plus légère est annoncé à 1629$ HT. Soit 1500€ HT et 1800€ TTC. Il est donc probable qu’on le découvre à 1799€ en vente chez nous. Le modèle plus haut de gamme est, quant à lui, présenté à 2199$ HT soit 2025€ HT et 2430€ TTC.

Des tarifs élevés et qui seront difficiles à faire passer pour les raisons évoquées précédemment lorsque nous découvrions le second modèle en 32 Go / 1 To à 2499€ chez un revendeur Allemand. A ces prix, l’acheteur aura vraiment besoin d’être tenu de se contenter d’un engin vraiment compact pour sauter le pas. Si ce n’est pas le cas, il aura plutôt intérêt à se pencher sur les offres Mini-ITX pour l’évolution ou portable pour la facilité d’usage. Pour 1799€ aujourd’hui, on peut trouver des solutions certes pas aussi compactes mais très intéressantes en terme de performances. Que ce soit dans le monde du portable que dans les machines de jeu compactes en ITX.

Asus ROG NUC : un MiniPC gamer qui embarque Core Ultra 9 et GeForce RTX 4070

Asus ROG NUC : des prix élevés se confirment © MiniMachines.net. 2024.

Microsoft n’est pas fan de ce que propose Windows sur ConsolePC

26 mars 2024 à 15:30

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Si l’homme est attiré par le format des consoles PC, il est assez honnête pour savoir que l’interface Windows n’est pas sa tasse de thé sur ces machines. Et toute personne ayant fait l’expérience d’une Console de jeu aux entrailles de PC pilotée par un Windows saura très exactement ce qu’il veut dire.

Pensée pour être exploitée avant tout avec un clavier et une souris, à la rigueur en tactile mais pas à la manette, l’interface de Windows n’est pas l’outil idéal pour une console PC de type Asus ROG Ally ou Lenovo Legion Go. Valve a pu modeler SteamOS en pensant son interface de A à Z en se basant sur son expérience accumulée de Big Picture. Le résultat est un outil efficace complété par des pavés tactiles secondaires qui permettent un pilotage fin de l’interface. Tout a été échafaudé de concert, pour que la jouabilité soit simple et immédiate, que l’utilisateur n’ai pas a gérer un bureau, des icônes et des raccourcis. Les jeux s’affichent dans une vue simple, très lisible et efficace. 

Un inconfortable Windows

Phil Spencer l’évoque sans ambages, un démarrage d’une interface plein écran qui ressemblerait à celui d’une XBox de salon serait bien plus séduisant. L’idée serait évidemment  de pouvoir naviguer avec un joystick et deux boutons et non pas de jongler entre l’écran tactile et les joysticks. Résister à l’envie de coller une souris par dessus l’ensemble. Outre le côté peu pratique de Windows dans ce type d’usage, il y a son rôle de système en tant que tel qui est en jeu. Avec des marques qui naviguent à vue et qui proposent chacune leur propre interface de gestion, il n’y a aucun moyen de les diriger vers une solution commune stable sans passer par Microsoft. L’éditeur pourrait jouer ici son rôle de diplomate entre matériel et logiciel et proposer une interface adaptée directement dans son système. Les constructeurs pourraient s’appuyer dessus et les développeurs faire en sorte que leurs jeux s’y déploient facilement avec une bonne qualité d’affichage et de jouabilité. Cela d’autant plus facilement qu’il ne suffirait pas de grand chose pour Microsoft pour adapter son GamePass sur le format et de définir ensuite des préréglages techniques suivant le matériel embarqué. Ce que proposent déjà des marques comme Nvidia, Intel ou AMD.

Vite remplacé par Steam

Au passage, Spencer indique que les designers de XBox se seraient penchés sur des développements matériels de type console mobile. Ce qui ne signifie évidemment pas que Microsoft serait forcément sur les rangs pour sortir un produit de ce type. Mais peut être développer un ensemble de postes, voir un prototype, sur lequel pourraient s’appuyer les autres constructeurs pour créer leurs produits. MSI, Lenovo et Asus pourraient ainsi suivre des directives précises pour assurer une compatibilité avec la partie logicielle proposée. Tout comme un travail fructueux entre les équipes de Microsoft et celles des constructeurs pourraient aboutir à des mises à jour techniques pour les modèles déjà sortis. En espérant également un élagage technique des éléments les plus lourds du système qui ne sont pas forcément indispensables sur ce type d’appareil.

Source Polygon

Microsoft n’est pas fan de ce que propose Windows sur ConsolePC © MiniMachines.net. 2024.

Minisforum MS-01 : une station de travail Core i9 format A4

26 mars 2024 à 17:27

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Mise à jour du 26/03/2024 : Les Minisforum MS-01 sont désormais en vente et en promotion. La boutique européenne de la marque liste les trois modèles en barebones ou machines complètes avec des réductions variées pour une livraison qui débutera vers la mi-mai, dans un mois et demi donc.

  • Le modèle Core i5-12600H en barebone est à 539€ soit 50€ de réduction sur son tarif officiel.
  • Le modèle Core i5-12600H en 32 Go / 1 To est à 749€ soit 70€ de réduction sur son tarif officiel.
  • Le modèle Core i9-12900H en barebone est à 619€ soit 150€ de réduction sur son tarif officiel.
  • Le modèle Core i9-12900H en 32 Go / 1 To est à 799€ soit 200€ de réduction sur son tarif officiel.
  • Le modèle Core i9-13900H en barebone est à 779€ soit 150€ de réduction sur son tarif officiel.
  • Le modèle Core i9-13900H en 32 Go / 1 To est à 979€ soit 200€ de réduction sur son tarif officiel.

Voir les offres sur Minisforum Europe

Billet original du 28/12/2023 : Tous azimuts, la marque Minisforum continue de proposer des nouveautés dans des designs intéressants. Son Minisforum MS-01 est sa première incursion vraiment sérieuse dans le monde des « Workstations » avec un modèle assez ambitieux.

Le Minisforum MS-01 se décline pour le moment en deux versions de processeurs Core i9 étalés sur deux générations. Un Core i9-12900H pour la première et un Core i9-13900H pour la seconde. Des puces performantes qui seront suivies par un modèle Core i5-12450H dans les mois qui viennent. Toutes ces solutions proposent leur propre circuit graphique Intel mais la Station propose également un slot PCIe 4.0 X8 pour ajouter un circuit graphique secondaire jusqu’en X16.

La carte qu’on pourra embarquer dans ce boitier de 19.6 cm de large pour 18.9 cm de profondeur et 4.8 cm d’épaisseur sera évidemment limitée. On ne pourra loger dans l’emplacement prévu qu’une carte « Low-Profile » n’occupant qu’un seul slot d’épaisseur.

Cela limite grandement les choix possibles mais la destination de cet engin n’est pas de devenir une solution « gaming ». Le reste de son équipement étant un peu trop spécialisé pour que cela ait du sens.

On retrouve en effet sur ce Minisforum MS-01 un ensemble de fonctions assez spécifiques. Comme la possibilité de se connecter à un réseau Ethernet spécialisé. Outre les deux ports 2.5 Gigabit la machine propose également deux ports 10 Gigabit SFP+.

Autre particularité de ce modèle, la présence d’un triple port M.2 2280/22110 permettant d’additionner trois stockages NVMe classiques. Mais le premier au format PCIe 4.0 X4.0 aura également la possibilité d’embarquer des SSD au format U.2 NVMe pour des usages entreprise nécessitant une robustesse plus poussée. Le second port sera en PCIe 3.0 X4 et le troisième en PCIe 3.0 X2. La mémoire vive sera plus classique avec deux slots SODIMM DDR5 pour un maximum de 64 Go.

La connectique proposée est assez riche au delà des ports Ethernet. En face avant, on note deux ports USB 2.0 et un port USB 3.1 Gen1 Type-A, un jack audio combo 3.5 mm et un bouton d’allumage avec une LED témoin.

A l’arrière, on note deux ports USB4, une sortie HDMI 2.0 et deux ports USB 3.1 Gen2 supplémentaires. L’alimentation en 19 V se fait via un port jack et un bloc secteur dédié.

Le Minisforum MS-01 pourra donc piloter trois écrans en parallèle en natif ou plus si on prend en compte la connectique de la carte fille optionnelle.

D’un point de vue tarif, comptez sur une base de 749€ en version barebone Core i9-13900H. Et 949€ en version 32 Go / 1 To. Le modèle Core i9-12900H est proposé aux tarifs respectifs de 619€ et 799€ depuis la boutique Européenne de la marque. Les expéditions auront lieu à partir de la fin janvier avec un passage en deux temps depuis les entrepôts Européens de la marque avant que les commandes soient éclatées entre les différentes adresses en Europe. Cela permet à la marque d’effectuer le dédouanement et d’éviter de risquer des « frais de dossier » sur chaque commande dans un second temps.

 

Minisforum MS-01
Sub Models S1390/S1290/S1245
CPU S1390: Intel® Core™ i9-13900H(With vPro® Enterprise Support)
S1290: Intel® Core™ i9-12900H(With vPro® Enterprise Support)
S1245: Intel® Core™ i5-12450H
GPU S1390/S1290: Intel® Iris® Xe Graphics eligible
S1245: Intel® UHD Graphics
Memory Types DDR5 SODIMM
Max Memory Size 64GB
Max # of DIMMs 2
Max # of Memory Channels 2
ECC Memory Supported NO
Storage 1xM.2 2280 NVME SSD(Alt U.2)(PCIE4.0x4)
1xM.2 2280/22110 NVME SSD(PCIE3.0x4)
1xM.2 2280/22110 NVME SSD(PCIE3.0x2)
Wireless YES
Bluetooth YES
Video Output HDMI ×1
USB4 ×2
Audio Output HDMI ×1
Audio Jack ×1
Ports & Buttons 10G SFP+ Port×2
2.5G Ethernet RJ45 Port x2
USB3.2 Gen2 Type-A Port ×2
USB3.2 Gen1 Type-A Port ×2
USB2 Type-A Port x2
USB4 Port ×2(Alt DP)
HDMI ×1
Audio Jack ×1
Expansion 1* PCIE Port(Support to half height single slot x16 width)(Speed up to PCIE4.0x8)
Power DC5.5×2.5(19V-9.47/12.6A)
System Windows 11 Home
Support System Windows 11/Linux
Product Dimension 196mm*189mm*48mm
Net Weight 1.42/KG
Packet Weight 2.64/KG
Launch Date janv.-23

Minisforum MS-01 : une station de travail Core i9 format A4 © MiniMachines.net. 2024.

Sparkle Arc : des cartes graphiques compactes sur un seul slot

26 mars 2024 à 17:32

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Intel n’a certes pas réussi à faire de l’ombre aux deux géants des circuits graphiques que sont Nvidia et AMD avec ses puces ARC mais la marque a démontré un savoir faire et des qualités. Mieux, elle s’est intéressée à des formats qui ont été boudés par d’autres acteurs. Les Sparkle Arc A380 et Sparkle Arc A310 en sont de bons exemples.

Prises en main par le vidéaste ETA Prime, les petite cartes graphiques sont à la fois sobres et compactes. Elles se déploient dans un format Low-Profile qui occupe un seul slot pour la A310 et deux pour la A380. De telle sorte qu’il est possible de les intégrer dans des châssis des plus compacts du marché. Le constructeur trouve ici une niche très intéressante avec très peu de concurrence et un public attentif.

Attention, si c’est bien la Sparkle Arc A380 qui est présente dans ce Minisforum MS-01, c’est grâce à un tour de passe passe.. 

Sparkle Arc A310

Sparkle Arc A380

La Sparkle Arc A380 est pour le moment disponible aux US au prix public de 130$. Le modèle A310 est à 100$. Le constructeur propose ses produits sur Amazon France mais ces nouveaux modèles ne sont pas encore listés pour le moment.

L’idée de ETA Prime est donc de modifier les deux cartes pour intégrer le dissipateur et ventilateur du modèle A310 sur le modèle A380. Au final, c’est bien la version Sparkle Arc 310 qui est ici intégrée directement dans la machine pourtant très compacte de Minisforum avec 4.8 cm de hauteur seulement

Elle est développée sur la puce ACM-G11 d’Intel qui comporte 8 cœurs Xe et 6 Go de mémoire vive GDDR6 dédiée, assez de muscles pour fournir un niveau de jeu honnête en 1080P. On est loin des dernières puces des cartes Nvidia et AMD mais ce n’est ni le même budget ni la même consommation. Les capacités de jeu en 3D de la Sparkle sont un atout et ses fonctionnalités de décodage et encodage vidéo en seront un autre. La puce Arc étant capable de prendre en charge le CODEC AV1 en temps réel.

A noter que si la Sparkle Arc A380 est ici mise en avant de manière particulière, la version A310 classique est également au rendez-vous. Moins puissante mais moins chère, elle pourra également séduire certains  utilisateurs.

Sparkle Arc : des cartes graphiques compactes sur un seul slot © MiniMachines.net. 2024.

Ugreen lance sa gamme NASync Alder Lake sur Kickstarter

27 mars 2024 à 09:08

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Ugreen NASync, une nouvelle marque de stockage réseau par un constructeur que l’on connait surtout pour ses accessoires PC variés. Des objets qui vont du Hub USB au câbles en passant par les chargeurs. Ugreen semble vouloir se développer autour de nouveaux produits plus ambitieux avec pas moins de six machines toutes équipées d’un processeur Intel.

Comme beaucoup d’autres avant lui, Ugreen semble vouloir limiter les risques de ce changement stratégique avec un passage par la case Kickstarter. La marque propose des petits prix pour les clients qui tenteront l’aventure de ses NASync et cela pourrait tout à fait fonctionner. Si je suis généralement assez retord à l’idée de laisser des marques établies passer par des solutions de financement participatif, cette aventure a au moins le mérite d’être une vraie prise de risque.

Passer de l’accessoire au système de sauvegarde n’est pas une mince affaire et je doute que Ugreen tente « un coup » au hasard. Le constructeur a du sécuriser une offre intéressante pour s’y jeter de cette manière. Proposer six engins sous puces Intel, développer une gamme aussi large et un système logiciel complet, ce n’est pas forcément de tout repos. Le constructeur a finalement plus à y perdre qu’à y gagner si la qualité n’est pas au rendez-vous. Le marché des NAS n’est pas aussi important que celui d’autres produits du monde PC. Mais les marques établies sont fortes, elles ont leurs aficionados qui vont les défendre et que ce soit Synology, Qnap ou Asustor pour n’en citer que quelques unes, toutes sont déjà bien implantées sur le marché. 

Si Ugreen se plante en proposant un produit médiocre ou non abouti, le travail pour remonter la pente sera quasiment impossible à exécuter. Ce qui signerait l’arrêt de mort de ses prétentions en terme de sauvegarde réseau. Une trop mauvaise réputation sur ce segment très sensible serait un couperet fatal à ses ambitions. Si les produits sont bons au contraire, le marché en prendra acte et Ugreen pourra déployer des gammes à moyen et long terme.

Le lancement de la campagne a pour le moment admirablement débuté avec déjà plus de 2.6 millions de dollars récoltés sur Kickstarter auprès de plus de 5800 personnes. Un joli score à moins de 48 heures du début du financement. Il faut dire que l’offre est large et alléchante. Les tarifs débutent à partir de 221€ pour aller jusqu’à 830€. La marque sabre ses tarifs d’origine qui s’étaleront en boutique beaucoup plus haut. Le point qui a sans doute fait mouche pour de nombreux internautes vient de l’approche très « PC » des NASync. Chacun d’eux propose non seulement une puce Intel Alder Lake mais également 8 Go de mémoire vive DDR5-4800 minimum. De la RAM accessible et que l’on pourra faire évoluer vers 16* à 64 Go suivant les modèles. Le stockage lui même à droit aux mêmes attentions avec toujours au moins deux SSD M.2 2280 embarqués. Autrement dit, chacun de ces NAS Ugreen pourra être transformé en plus ou moins gros serveur. La connectique réseau est également rapide.

Si je devais résumer le tour de force de cette offre, je dirais que Ugreen compte séduire en étant moins pingre que ses concurrents sur ces premiers modèles. Pas mal de marques se contentent de distiller des mises à jour parcimonieuses de nouveautés. En saupoudrant d’un port réseau supplémentaire ou d’une fonction à peine plus évoluée que le précédent modèle tout  en appuyant sur le bouton reset du tarif. On ajoute un port Ethernet 2.5 Gigabit à une machine auparavant vendue en Gigabit et voilà que le prix qui avait dévissé repart au tarif de base alors que l’impact du changement de solution réseau est minime. Ici, le constructeur part d’une base vierge et redéfinit donc son offre avec une idée simple : ça passe ou ça casse. Et si ça passe, cela va redéfinir de nouvelles bases.

Vous l’aurez également sans doute compris, Ugreen compte séduire les utilisateurs les plus avancés, ceux qui vont monter un système de toutes pièces, en tester la robustesse et les capacités. Ceux qui vont s’atteler à piloter d’autres distributions sur l’engin comme une solution OpenMediaVault ou TrueNAS. Ceux qui vont allégrement intégrer des fonctionnalités de vidéosurveillance, ceux qui vont piloter des containers ou monter des solutions serveur maison. Bref, autant d’apôtres qui ne manqueront pas d’aller répandre la bonne parole d’une souplesse d’usage et d’énormes capacités et d’adaptabilité. Plus ces utilisateurs avancés seront enchantés de leur nouveau joujou, plus Ugreen aura réussi son pari. Quitte à ne pas vraiment gagner d’argent avec cette première salve, la marque peut faire en sorte que la campagne ne soit pas là pour faire des bénéfices mais l’intronise sur le marché à peu de frais. Et c’est tout ce que je lui souhaite.

Pour en revenir aux machines, elles sont diablement intéressantes, avec des partis pris originaux

Le listing ci-dessous détaille les engins et montre les éléments les plus marquants pour chacun d’eux. Processeurs évolués, capacités de stockage et de mémoire assez large. Evolutivité et compétences variées. Grosses possibilités réseau, les NASync jouent ici leur va-tout.

  DXP480T Plus DXP2800 DXP4800 DXP4800 Plus DXP6800 Pro DXP8800 Plus
  UGREEN NASync UGREEN NASync UGREEN NASync UGREEN NASync UGREEN NASync UGREEN NASync
Baies 3.5″ SATA 3.0 0 2 4 6 8
Ports M.2 NVMe 4 2
Stockage maximum 4 ports M.2 2 baies 3.5″
2 ports M.2
4 baies 3.5″
2 ports M.2

6 baies 3.5″
2 ports M.2

1 port PCIe 4.0 X4

8 baies 3.5″
2 ports M.2

1 port PCIe 4.0 X4

Processeur
Intel Core i5-1235U Intel N100 Intel Pentium Gold 8505 Intel Core i5-1235U
Mémoire vive 2 slots SODIMM
8 Go DDR5-4800
Evolutif 64 Go Max 
1 slot SODIMM
8 Go DDR5-4800
Evolutif 16 Go Max*
2 slots SODIMM
8 Go DDR5-4800
Evolutif 64 Go Max
Stockage de base SSD NVMe 128 Go eMMC 32 Go SSD NVMe 128 Go
Capacités Réseau 1 Ethernet 10 Gigabit
+ Wi-Fi
1 Ethernet 2.5 Gigabit 2 Ethernet 2.5 Gigabit 1 Ethernet 10 Gigabit
1 Ethernet 2.5 Gigabit
2 Ethernet 10 Gigabit
Connectique 2 x Thunderbolt 4
1 x USB 3.2 Gen 2
1 x HDMI 2.0
1 x USB 3.2 Gen 2 Type-C
1 x USB 3.2 Gen 2 Type-A
1 x USB 3.2 Gen 1 Type-A
2 x USB 2.0 Type-A
1 x HDMI 2.0
2 x Thunderbolt 4
2 x USB 3.2 Gen 2 Type-A
2 x USB 2.0 Type-A
1 x HDMI 2.1
Lecteur de cartes N/A MicroSDXC 3.0 MicroSDXC 4.0
Tarifs Kickstarter (Super Early Bird – Early Bird – Special)** 479$ – 519$ – 559$ 239$ – 259$ – 279$ 359$ – 389$ – 419$ 419$ – 454$ – 484$ 599$ – 649$ – 699$ 899$ – 974$ – 1049$
Prix public** 780$ 400$ 560$ 700$ 1000$ 1500$

*16 Go officiellement chez Intel mais compatible officieusement avec 32 Go.

**J’ai eu la flemme de faire les conversions en euros.

Tous ces modèles Ugreen NASync embarquent le système maison UGOS Pro comme gestionnaire NAS. Les machines sont censées être livrées à partir du mois de juin. La production a déjà démarré et Ugreen devrait proposer ses NASync d’ici peu à la vente. Connaissant la marque et ses habitudes, il y a des chances que l’ont puisse obtenir ces engins avec des prix promotionnels intéressants dès cette année sur Amazon lors de promos ponctuelles. L’objectif est donc de surveiller comment les machines fonctionnent et de se faire un avis sur cette nouvelle option qui nous est proposée. 

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Aoostar GEM12 : une des futures stars du monde MiniPC ?

27 mars 2024 à 13:11

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Le Aoostar GEM12 est une version plus sage du GEM12 Pro annoncé au début du mois de mars. Le constructeur avait pris le taureau par de mauvaises cornes en présentant ce premier modèle avec un écran secondaire intégré. Une solution aux usages assez douteux.

Le Aoostar GEM12 « tout court » renverse la vapeur et  se présente donc de manière plus sobre, sans cet écran placé sur le châssis ni le lecteur d’empreintes digitales intégré. Une manière de baisser le tarif et de se concentrer sur l’essentiel : proposer de bonnes performances et de l’évolutivité dans un espace compact agrémenté d’une connectique avancée et sans faire un bruit trop gênant en permanence. Et, d’une certaine manière, ce MiniPC semble y parvenir.

Avec 13 cm de côté pour 6 cm d’épaisseur, ce n’est pas la machine la plus compacte du marché mais elle propose des compétences assez rares pour un tarif entrée de gamme très raisonnable. Pour commencer, il s’agit d’un engin livré en trois versions de processeurs. L’entrée de gamme est un AMD Ryzen 9 6900HX mais des variantes en Ryzen 7 7840HS et Ryzen 7 8848HS sont également annoncées. Si la première puce est une solution en 8 cœurs Zen 3+ et Radeon 680M 12 RDNA3, c’est déjà une solution très performante pour de nombreux usages. Les modèles suivants proposeront 8 cœurs Zen 4 et Radeon 780M plus rapide avec une nuance de NPU pour les deux processeurs (de 10 TOPS à 16 TOPS en passant d’un 7840HS à un 8845HS). Le modèle GEM12 7840HS semble être le « sweet spot » pour la majorité des utilisateurs.

Aoostar annonce un BIOS réglable sur trois profils de consommation d’énergie. Le mode silencieux avec un TDP de 45 à 54 Watts, une solution équilibrée entre 54 et 65 watts et enfin un mode performance situé sur la fourchette haute de 65 à 75 watts. La marque indique qu’il ne sera pas possible de passer d’un mode à l’autre au travers du système mais que le choix sera à définir  au démarrage de l’engin. Ce qui, il faut l’avouer, n’est pas très pratique puisqu’il faudra passer par la case BIOS pour configurer sa session. Peut être qu’une application pourra voir le jour chez les utilisateurs à terme.

Ces consommations, et notamment celle en mode performance, supposent un refroidissement important. Le GEM12 proposera un systeme de « vapor chamber » qui coiffera le processeur et assurera le transport de la chaleur vers des ailettes refroidies par un ventilateur. La partie inférieure de con côté proposera une ventilation supplémentaire pour que la mémoire vive et le stockage n’étouffent pas.

Avec deux slots de mémoire vive en DDR5 pour chaque engin, tous ces MiniPC auront droit à un maximum de 64 Go de RAM. La version 6900HX se contentera de DDR5-4800 max quand les deux autres pourront embarquer de la 5600. Le stockage est toujours confié à un double port M.2 PCIe 4.0 x4 pour embarquer deux SSD rapides. Malgré sa hauteur importante, le GEM12 ne proposera pas de baie 2.5″.

La connectique est très intéressante sur ce modèle, on retrouve tout d’abord en façade un port OCuLink pour connecter une carte graphique externe au besoin. Un usage spécialisé mais qui peut avoir du sens pour certains utilisateurs. A ses côtés, on aperçoit un port USB4, deux USB 3.2 Gen2 Type-A, un jack audio combo 3.5 mm et le bouton de démarrage.

A l’arrière, on note un USB Type-C avec données et DisplayPort qui assurera l’alimentation de la machine,  deux Ethernet 2.5 Gigabit (Intel i226-V), deux USB 2.0, une sortie HDMI 2.1 et un DisplayPort 1.4. Un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 sera également monté à bord. Le GEM12 sera livré avec une alimentation externe, un support VESA, un câble HDMI et des radiateurs pour les SSD. 

D’un point de vue disponibilité et tarifs, les GEM12 sont prévus suivant les modèles dés maintenant et jusqu’à la fin du mois d’avril en barebones, c’est à dire sans mémoire vive ni stockage ou en version 16/512 Go et 32 Go/1 To. Les versions complètes devraient proposer des licences Windows 11 sous la forme de clés systèmes tatouées en usine.

  Barebone 16/512 Go 32 Go / 1 To
Aoostar GEM12  Ryzen 9 6900HX (20 avril) 339$ HT 419$ HT 499$ HT
Aoostar GEM12  Ryzen 7 7840HS (Dispo) 429$ HT 519$ HT 599$ HT
Aoostar GEM12 Ryzen 7 8845HS (Dispo) 469$ HT 539$ HT 619$ HT

 

Aoostar GEM12 : une des futures stars du monde MiniPC ? © MiniMachines.net. 2024.

Intel définit en détail ce qu’est un « AI PC » (pour eux)

28 mars 2024 à 07:32

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

La première phase du plan d’Intel pour les AI PC a été lancée en octobre auprès des développeurs puis présentée au grand public en décembre avec le lancement des puces Meteor Lake d’un côté et les  ambitions du fondeur de l’autre. De son côté Microsoft a dès le mois de janvier établi les éléments de son développement de l’Intelligence Artificielle au sein de Windows avec Copilot.

Mais tout cela reste assez flou, assez vague dans son approche comme de ses définitions. Savoir que son processeur est capable de piloter une IA c’est une chose, mais connaitre quel usage aura cette IA et donc quel curseur on aura besoin de surveiller pour savoir le niveau de performances correspondant à ses besoins en est une autre. Aujourd’hui, on sait à peu prêt de combien de mémoire vive ou de stockage on a besoin selon que l’ont veuille faire du traitement de texte ou de la conception 3D. Mais de combien de TOPS – l’unité de capacité de calcul en IA – aura t-on véritablement besoin dans quelques années pour faire tourner des IA sur son PC ? Qui le sait vraiment ? Qui sait même à quoi tout cela pourra t-il lui servir ?

Intel a donc annoncé le lancement d’un nouveau programme de développement pour attirer de nouveaux acteurs dans la course à l’IA. Des petites structures comme des indépendants tentés par l’exploitation de ces nouveautés pour élaborer de nouveaux logiciels. Le fondeur annonce en parallèle un programme pensé pour les fabricants de matériel souhaitant tirer, eux aussi, parti de ces fonctionnalités avec leurs produits.

Pour définir une base de travail afin d’estimer les compétences réelles des machines, un élément sur lequel bâtir une IA locale, il faut un étalon. Les AI PC sont là pour proposer cette unité de mesure chez Intel. Si un développeur veut se pencher sur une IA spécifique il peut prendre comme échelle les machines estampillées AI PC afin de déterminer la capacité de calcul qui lui sera nécessaire pour faire fonctionner ces algorithmes. Il ne sert à rien de proposer un outil local inexploitable, qui exigerait un matériel hors de prix, cela ne génèrerait aucune vente1

De la même manière si vous voulez proposer des outils matériels s’appuyant sur des IA, il faut pouvoir contrôler la demande en ressources disponibles. Une webcam qui rajoute des effets en temps réel ou fait de la reconnaissance d’objets. Un micro qui profite du NPU pour assourdir votre environnement sonore. Un dispositif USB capable de reconnaitre des odeurs ou autres. Tout cela a besoin d’une échelle pour se lancer sur un marché large non réservé à des machines spécialisées. Il  ne sert à rien de lancer un outil génial qui vous place automatiquement dans les meilleures conditions possibles pour télétravailler en vidéo si la machine nécessaire pour son usage n’existe pas sur le marché.

Le hard examinant le soft ou… l’inverse.

Ce que propose Intel avec ces AI PC c’est donc de définir cette mesure en se basant sur… ses propres puces. Il s’agit bien entendu d’une proposition commerciale qui, en tant que poule, tente d’inventer l’œuf dont elle à besoin. Les produits sont là, sur les étagères d’Intel avec les puces Meteor Lake et leur NPU intégré. Ce qu’il manque ce sont les outils logiciels et matériels capables d’en tirer parti. Cela ne veut pas dire qu’un engin sous processeur AMD ne pourra pas faire aussi bien pour autant. Ce que tente de faire Intel c’est de proposer une norme comme avec Centrino, Thunderbolt ou Ultrabook. Quelque chose d’assez puissant pour que les industriels et développeurs réagissent en sortant des produits dépendants des processeurs Core.

Intel prévoit de livrer environ 100 millions de PC avec un NPU d’ici la fin de 2025. Rien d’extraordinaire devant ce chiffre, cela correspond à peu près aux expéditions globales de machines avec des puces de dernières générations chez Intel sur 2 ans. Pour cela, le fondeur peut compter sur ses nombreux partenaires et sur un panel d’environ 300 applications prenant en charge les IA anticipé d’ici la fin de l’année 2024. Un bouillon de culture sur lequel il compte donc beaucoup.

La marque qui s’identifiera comme celle la plus capable de répondre à la problématique IA sera la grande gagnante de des années a venir.

Peu importe que vous ayez besoin ou non d’un NPU, que vous comptiez utiliser l’IA ou non, l’étau marketing pour mettre en avant le principe de son usage se resserre de jour en jour. Les particuliers sont confrontés à l’apparition de nouveaux termes. Les PME sont interrogées sur leur rapport à ces nouvelles technologies et l’ensemble du marché n’a plus que ce mot clé à la bouche. Il est urgent pour chaque constructeur de créer un signe fort autour d’un concept d’Intelligence Artificielle pour attirer les regards. Pour Intel, qui dispose d’une force médiatique conséquente, cela passe par la définition de ces « AI PC ».

Il n’ y a aucune raison qu’une machine Intel soit plus dédiée à l’IA qu’une machine exploitant un processeur AMD, Apple, ou même une puce Qualcomm. Toutes ces entreprises ont ou préparent une solution en ce sens. Mais là où Intel mène la danse c’est en inventant un terme générique et en le présentant au monde. Pour cela, le fondeur s’appuie sur son partenaire de toujours qu’est Microsoft. Le fameux couple « Wintel » qui a déjà remporté tant de batailles aussi bien marketing que technologiques.

Avec Copilot, Microsoft s’offre une touche de publicité

Dans sa logique, Intel indique qu’un AI PC est une machine sous Windows, qu’elle doit proposer un processeur, un circuit graphique et bien entendu un NPU dédié aux calculs d’IA. Cet ensemble doit prendre en charge Copilot, l’IA connectée de Microsoft. Ce tapis rouge déployé sous les pieds de l’éditeur de Windows oblige ce dernier à un retour diplomatique. Pour obtenir l’agrément Copilot de Microsoft et la touche dédiée sur les claviers des machines certifiées, on pourra évidemment employer toute la gamme de puces Meteor Lake d’Intel. 

Cette alliance a du bon pour les marques. Le grand jeu de toutes ces normes « AI PC » et Copilot » étant de flécher un parcours lisible pour le grand public. L’idée est de voir des logiciels estampillés « AI PC » ou des applications « Copilot compatibles » et de pouvoir retrouver ces logos sur des machines en rayon de supermarché ou sur des listings en ligne. L’acheteur lambda verra que la mise à jour de son logiciel de montage vidéo ou de son jeu préféré héritera d’une compatibilité de ce type et cherchera le jour de son nouvel achat un engin avec ces références. Ce fléchage assurera à Intel et Microsoft des ventes de machines plus aisées.

Imaginez un logiciel de retouche photo capable de répondre à vos questions comme « Comment améliorer les contrastes ? » avec une interface Copilot intégrée qui pourrait non seulement vous expliquer la procédure à suivre mais également vous proposer des exemples ou modifier votre image à votre place. C’est en quelque sorte le pari d’un support des IA en local que de fournir de plus en plus d’applications entrainées et adaptées à leur usage.  Si le Copilot de Windows est un système de Chat toujours dépendant d’une connexion au réseau internet, rien n’empêche un éditeur de logiciel de proposer une IA locale déjà entrainée pour répondre à ses sujets via son interface. Mâcher consciencieusement et précisément le travail que représente la fameuse lecture du manuel en le traduisant dans une interface plus digeste.

Cette définition d’un AI PC se fait donc de manière assez simple. Ces machines disposent de trois solutions de calcul (processeur, circuit graphique et NPU) proposant chacune une accélération des IA  sur un champ spécifique. Pour Intel, la capacité de jongler entre ces diverses unités pour maximiser la performance est un point important. Le NPU excellera dans son approche basse consommation pour des usages très courants comme les travaux de gestion d’image, de son ou de vidéo. Sans besoin d’être connectée en permanence au réseau, une puce de ce type pourra reconnaitre, par exemple, toutes les photos contenant tel ou tel  type d’objet et vous les présenter. Cela évitera de décharger la batterie en se connectant à un serveur dans le cloud pour effectuer la même opération après y avoir chargé vos précieux clichés…

Cette fonction de base assurée par le NPU permettra également au processeur et au circuit graphique de ne pas prendre en charge ce type de calcul sur lequel il sont moins pertinents. Les tâches les plus gourmandes en IA pourront s’appuyer sur ces derniers éléments à plein régime. Et, au besoin, le NPU et le GPU pourront travailler de concert pour accélérer certains calculs.

Autre point clé pour l’attribution d’un petit label « AI PC », la disponibilité minimum de 16 Go de mémoire vive. Une porte déjà largement ouverte par le marché mais, on l’a vu récemment, celle des engins en 8 Go par défaut n’est pas encore tout à fait refermée. Dernier coupable en date ? Bizarrement il s’agit de Microsoft qui a présenté des produits Surface qui débutaient avec 8 Go de RAM seulement. Il faut dire que de son côté Microsoft n’a pas encore défini ce poste précis. Le risque étant d’impacter le prix des machines de manière trop importante. Imposer un minimum de 16 Go pour être Copilot compatible aurait un impact probablement trop important. Notamment pour le monde des entreprises, premiers acteurs visés par ces campagnes. Mais, si le manque de mémoire se révèle être un véritable handicap pour l’exploitation de son IA sous Windows, il est possible que Microsoft se décide de véritablement tirer enfin un trait sur les engins avec 8 Go de mémoire vive seulement.

Cette dissension d’avis entre Intel et Microsoft sur les minimums requis pour être une vrai PC compatible Intelligence Artificielle n’est pas la seule étrangeté de cette annonce. Copilot est déjà distribué sur les dernières mises à jour  de Windows 11 et cela même sur des machines n’ayant aucun NPU à bord. Des engins équipés de puces Intel ou AMD, de « vieilles » machines qui ont téléchargé le fameux Chatbot de Microsoft sont donc des PC Copilot mais pas forcément des AI PC selon les critères d’Intel. Et on comprend bien qu’il s’agit avant tout d’un souci de calendrier et que le discours devrait rejoindre les faits… dans le futur.

Il reste énormément à faire pour que la sauce à l’IA prenne.

Si les AI PC sont une évidence pour Microsoft et Intel, ainsi que pour d’autres acteurs de ce marché, le chemin sera encore très long pour que ces usages entrent dans les mœurs. Le problème vient bien des usages puisque pour le moment, mis à part tailler le bout de gras avec Copilot via un serveur dans les nuages, l’usage sous Windows n’est pas  évident. Tout le monde n’a pas les capacités techniques nécessaires pour installer une IA générative d’images. Les outils restent encore mystérieux et flous dans leur intérêt et surtout le marché n’a pas développé des programmes aussi pratiques que ce que proposent les services en ligne. Autant donc passer par un ChatGPT ou un Midjourney pour ce type d’exploitation.

Si les premières réponses seront probablement des solutions textuelles pour aider l’utilisateur à rédiger des documents ou à mâcher le travail de réponse à un email. Le grand public comme les professionnels balbutient encore beaucoup quand on leur demande leur avis sur leurs éventuels usages. On sait que le monde du jeu va s’emparer des IA pour générer des dialogues plus touffus et des personnalités plus consistantes. Nvidia a présenté des solutions dans ce sens et on peut imaginer des jeux s’appuyant sur des modèles de langages pilotés par NPU avec de la synthèse vocale assez facilement. D’autres éléments comme de l’aide à la programmation, de la correction syntaxique en plus des habituelles surveillances orthographiques et grammaticales sont également évidents.

Mais d’autres fonctions pourront débarquer avec des conséquences plus directes sur les performances des machines : une gestion de la spatialisation du son, une amélioration des rendus de vidéo conférence, la  gestion plus fine des relevés biométriques pour des raisons de sécurité. La détection de la lecture de vos documents par un tiers au dessus de votre épaule ou une demande d’identification supplémentaire si le système ne reconnait pas vos comportements habituels. Des éléments encore plus techniques comme l’adaptation de l’affichage en gérant très finement les rafraichissements d’écran en temps réel pour améliorer l’autonomie. En équilibrant ces types de calculs et surtout en les déportant vers le NPU – comme la gestion de la vidéo conférence par exemple – la consommation pourrait largement baisser nous dit Intel. La prise de notes avec reconnaissance vocale comme la transcription automatique d’enregistrements,  la reconnaissance d’écriture ou l’OCR vont bénéficier de ces évolutions tout en ne consommant plus que quelques watts en sourdine, sous les radars, via une exploitation des fonctions du NPU. Mais pour que le public s’intéresse vraiment à ces nouveaux usages il faut qu’il soit possible de les essayer, de les tester et de les… trouver.

C’est là que le rapprochement « Wintel » prend tout son sens. Microsoft va servir de passerelle diplomatique entre l’utilisateur, les outils et le matériel. Les éditeurs vont s’appuyer sur ce que propose l’éditeur avec Windows pour dialoguer avec les différents éléments technioques. Cela va faciliter leur travail et, peut être, apporter rapidement des outils aux utilisateurs.

C’est la dernière facette de ce rapprochement hard et soft. Intel va proposer aux éditeurs de logiciels intéressés par son programme des Kits de développement matériel et logiciel. Il s’agit au passage d’une suite logique dans l’approche du fondeur puisque les machines proposées avec ce kits ne seront rien d’autres que des MiniPC NUC. Cet AI PC Development Kit sera constitué d’un ASUS NUC 14 Pro sous Core Ultra sous Windows et blindé des applications nécessaires à la programmation des différents éléments de l’équation Intel : CPU, GPU et NPU. Avec ces engins qui délivreront au total jusqu’à 65 TOPs de puissance de calcul, dont 11 rien que pour le NPU, les éditeurs pourront développer leurs outils et tester des scénarios d’usages cohérents avec ce qui sera présent dans les futures machines de 2024 et 2025.

Une norme AI PC en évolution

Comme pour la norme Ultrabook par le passé, poussée par Intel, celle-ci n’est pas figée. Et si pour le moment le fondeur estime que son NPU intégré dans les puces Meteor Lake est suffisant pour satisfaire la norme, celui-ci devra évoluer dans le futur. La « Next-Gen » de ces machines devra ainsi être capable de développer 40 TOPS uniquement grâce au NPU. Vous aurez immédiatement compris l’astuce présentée ici. Ce chiffre doit correspondre exactement à ce que proposeront les futurs processeurs d’Intel. La marque s’assurant ainsi de faire correspondre les « besoins » du marché à son offre en définissant aussi bien l’un que l’autre.

 

AiPC : le futur du monde PC passera par l’Intelligence Artificielle

Intel définit en détail ce qu’est un « AI PC » (pour eux) © MiniMachines.net. 2024.

Canva rachète Affinity et promet de « ne rien changer© »

28 mars 2024 à 14:02

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Je vous expliquais à la sortie de la V2 des licences Affinity que j’étais passé sous leur pavillon depuis quelques temps. En désaccord avec la politique de licences Adobe, j’ai alors plus ou moins abandonné leurs produits1.


Je n’ai toujours aucun regret a avoir fait cette transition, outre les économies réalisées, j’ai un ensemble de produits parfaitement calibrés pour mon usage que ce soit en retouche d’images, en illustration vectorisée ou en mise en page. Leur licence m’a demandé un investissement ponctuel et j’ai droit à des mises à jour régulières depuis. Comme c’était le cas pour les produits Adobe auparavant.

Il y a quelques temps Adobe a tenté de racheter Figma, un outil de design graphique très utilisé sur le marché. Les deux sociétés ont du abandonner leur approche commune faute d’avoir réussi a convaincre les régulateurs de la concurrence. Canva, un service concurrent à Figma sur certains aspects vient de faire un mouvement similaire en annonçant le rachat d’Affinity. Les deux approches sont au final les mêmes, l’idée étant de fournir des outils d’édition graphique plus complets aux utilisateurs. Non seulement un service de maquette de projet mais également les outils pour les réaliser. Si Canva a réussi là ou Adobe a  échoué c’est parce que les deux entités n’ont tout simplement pas le même poids sur le marché.

Ma première crainte vient du fair que Affinity et Canva ont annoncé que rien n’allait changer. Ce qui est en général le signe systématique fait par les entreprises qui finissent par tout changer. Canva fonctionne en effet sur un système de licence annuelle alors que Affinity exploite un concept de licence à vie pour chaque version. Vous achetez Affinity Photo 2 une fois pour toute et vous pourrez toujours l’utiliser dans 30 ans si il vous convient encore. Si il semble logique que ce rachat ne fasse pour le moment pas de vagues en terme de développement et de modèle c’est d’abord parce que les équipes vont travailler à des mises à jour de rapprochement.

Je suis néanmoins plus circonspect sur l’avenir des modèles économiques. Le temps nous dira si un jour l’offre d’une licence fixe disparait au profit d’un abonnement. Je suppose que les premiers efforts des différentes équipes de développement seront de mieux intégrer les outils ensemble. Pour que l’on puisse modifier une image dans Photo ou retravailler un élément graphique issus des produits Affinity et qu’ils soient mis à jour  d’emblée sous Canva par exemple.

On peut également espérer que ce rachat permette à ces excellents outils d’être mieux connus. L’avantage de leur licence unique et de leurs tarifs abordables est malheureusement fort peu connu du grand public comme des pros. Avec des promotions régulières comme en ce moment, Affinity permet d’obtenir des licences multipostes complètes, efficaces et accessibles.

Mais je crains le jour où les équipes marketing de Canva se pencheront sur le système de licences d’Affinity pour y faire des dégâts. Je comprend l’approche de licence de Canva qui propose un outil lié à un gros travail d’équipe. Mais j’aurais du mal a accepter de l’éditeur un service de paiement mensuel pour des produits totalement exploitables en solo et hors ligne comme ceux d’Affinity.

Seul point positif de cette histoire pour le moment, l’éditeur annonce la gratuité de leurs licences pour les écoles et les organisation à but non lucratif.

Canva rachète Affinity et promet de « ne rien changer© » © MiniMachines.net. 2024.

Un rack DIY 3U en aluminium pour 8 disques et une carte mère ITX

28 mars 2024 à 15:29

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Michel m’envoie cette vidéo d’un montage de rack DIY 3U destiné a recevoir un stockage sur 8 disques mécaniques 3.5″. Réalisée sans fraise CNC, sans imprimante 3D, sans outils extraordinaires mais juste avec des plaques d’aluminium, des vis, des rivets et de la patience.

Les 113 abonnés à la chaine au nom particulièrement bien choisi « Made In Czech Republic » ont donc eu la chance de découvrir ce montage très intéressant d’une carte mère Mini-ITX intégrée à ce qui devient rapidement un rack DIY 3U au format 19″ classique avec des supports de disques dur 3.5″ SATA de chez HP. 

Tout est riveté, vissé, assemblé avec soin. L’outil le plus complexe utilisé est un fer à souder pour déporter les boutons et LEDs de la carte mère vers le  panneau avant. Comme le dit Michel dans son email, la vidéo prouve que la motivation à réaliser quelques chose est finalement plus importante que les outils dont on dispose.

Car, au final, avec de la patience, un investissement financier minimal et quelques bonnes heures devant lui, le vidéaste parvient à construire un NAS 8 disques en deux grappes RAID-5 complet et programmable. Un outil parfaitement exploitable avec le système d’exploitation de son choix piloté par un Core i3-9300 sur une carte mère Mini-ITX. Il emploie une carte fille PCI-Express qui lui offre 6 canaux SATA3 supplémentaires. Et avec un SSD NVMe de 500 Go et un peu de mémoire vive DDR4, l’auteur aura une solution très complète pour son usage. On peut bien entendu imaginer des solutions encore plus complètes pour faire de ce genre de montage de véritables serveurs. Pour un budget minimal – on trouve ce type de baie HP facilement pour rien du tout sur le marché de l’occasion – on a ici l’équivalent d’une lame serveur coûtant souvent une véritable petite fortune.

Bien entendu, je ne juge pas les utilisateurs qui vont parfaire la chose en réalisant des améliorations avec une imprimante 3D pour mieux supporter les baies SATA ou porter la carte mère. Ceux qui vont réaliser une découpe CNC pour des supports moins artisanaux. Mais je suis toujours ravi de voir que ce genre de réalisation très basique est bien entendu possible.

Un rack DIY 3U en aluminium pour 8 disques et une carte mère ITX © MiniMachines.net. 2024.

8Bitdo annonce un clavier méca en hommage au Commodore 64

28 mars 2024 à 16:48

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Le 8BitDo Commodore 64 Edition est un hommage à cette machine emblématique des années 80. Ce clavier fait suite à de nombreuses autres sorties précédentes ayant le même design général mais des décors différents.

D’un point de vue forme, ce nouveau clavier 8Bitdo et totalement identique au modèle NES Edition déjà en vente chez nous. C’est bien dans l’apparence que se fait la différence. On retrouve le plastique beige foncé, les touches plus sombres et le petit liseré arc-en-ciel en haut du clavier. Les touche sont très lisibles, en QWERTY, et la frappe est bien entendu mécanique. 

Des mécanismes Kailh Box White V2 sont montés en standard mais vous pourrez les échanger par d’autres mécanismes de votre choix sur le même standard. Les Kaith de ce type sont généralement considérés comme assez bruyants et il sera peut être nécessaire de les remplacer par un autre modèle plus compatibles avec un voisinage de bureau. Le clavier peut se connecter au choix en USB et Bluetooth ou en 2.4 GHz grâce à un petit sélecteur présent en haut à gauche au dessus des touches. Une autre molette propose de modifier le volume facilement. Trois boutons supplémentaires sont programmables.

8Bitdo ajoute au clavier deux gros boutons issus de son offre NES ainsi qu’un “Super Stick”, un joystick à l’ancienne qui s’utilisera en se connectant directement sur le clavier grâce à un câble jack propriétaire.

Le résultat est sympathique et devrait plaire aux anciens utilisateurs de ces machines. Le prix annoncé est de 109.99$ HT pour l’ensemble. Chez nous, la version NES du clavier est proposée à 97.40€ en ce moment sur Amazon avec le double bouton de jeu.

8Bitdo annonce un clavier méca en hommage au Commodore 64 © MiniMachines.net. 2024.

Un terminal maison sur une base de Raspberry Pi 4

29 mars 2024 à 09:58

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L’auteur de ce Terminal a sans doute une énorme bibliothèque de fichiers musicaux, MP3 ou autres, et cherchait à y acceder sans avoir à allumer un grand écran ou une interface de type PC. Son, idée, construire un petit terminal pour piloter la lecture de ses morceaux préférés.

Atair9 sur Reddit propose un petit montage très simple autour d’un Raspberry Pi4 intégré à un châssis imprimé en 3D avec un tout petit écran et un clavier adapté. Comme un terminal orienté vers cet usage de lecteur MP3 qui permettra de piloter une lecture effectuée par un autre appareil. Le clavier est un Rii X1 débarrassé de son pavé tactile pour l’adapter parfaitement au format de l’écran. Un Waveshare 4.3″ tactile branché directement sur le Raspberry Pi 4.

L’ensemble est parfaitement ajusté dans un boitier imprimé en 3D qui lui donne un aspect très sobre et parfaitement fonctionnel. Le clavier permettra une recherche facile de titres en pianotant le nom de l’auteur, le titre d’une chanson ou celui d’un album. L’écran tactile offrira une interaction avec l’interface très facile.

Au dos de la carte, on remarque la présence d’un dissipateur passif qui ressemble beaucoup au Geekworm et qui protège efficacement la carte. L’auteur de ce montage partage un fichier STEP pour réaliser ses propres ajustements et construire un terminal du même genre.

Bien sûr, l’usage en tant que lecteur MP3 est son idée et c’est pour cela qu’il a construit cet engin, mais on peut imaginer mille autres usages pour une solution de ce type. La performance du Raspberry Pi 4 est suffisante pour gérer des tonnes d’applications et on peut considérer cette interface comme une sorte de télécommande universelle de services. Je trouve le design global sobre et assez réussi et c’est un petit projet assez simple à réaliser. Seule la partie de dépouillage du clavier doit être compliquée, d’autant que, d’après l’auteur, il n’apprécie pas forcément de ne plus avoir de batterie interne et d’être alimenté par le Pi. Des détails qui peuvent sans doute être réglés.

 

 

 

Un terminal maison sur une base de Raspberry Pi 4 © MiniMachines.net. 2024.

Le Snapdragon X Elite donne des signes de performances

29 mars 2024 à 12:19

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Qualcomm prépare un Snapdragon X Elite qu’il annonce prometteur pour les PC Windows. Une démarche intéressante que beaucoup espèrent au niveau de la plateforme Mx d’Apple. Des démonstrations abreuvent régulièrement les réseaux sociaux où l’on voit le processeur proposer des performances intéressantes. Dernière en date ? Une machine qui fait tourner Baldur’s Gate 3.

Un jeu sorti à la fin de l’année dernière, assez gourmand et qui demande donc une certaine capacité de calcul. Surtout pour s’afficher comme ici en FullHD à 30 images par seconde sans sourciller. Ce jeu, déjà piloté par les puces Apple Silicon que sont les M1, M2 et M3 serait donc un excellent point de comparaison pour Qualcomm.

Le  fabricant indique que la majorité des jeux Windows devraient fonctionner sur sa nouvelle plateforme et surtout ils devraient le faire sans devoir redévelopper les jeux spécifiquement pour la puce. Qualcomm aurait mis  en place, comme Apple, des routines capables de prendre en charge les jeux nativement. On parle de performances équivalentes à ce que propose un Radeon 680M, le GPU intégré dans les circuits AMD Ryzen des séries 6000U. Une énorme avancée par rapport aux précédentes puces de la gamme. Mais pas forcément un coup d’éclat puisque les puces AMD ont largement évolué depuis, tout comme les puces Intel d’ailleurs. On parle ici de quelque chose qui se situe entre un circuit Intel Iris Xe avec 96 EU, un Nvidia MX450  et une GTX 1650.


Le Ryzen Z1 de la ROG Ally à l’oeuvre

Depuis que le Radeon 780M est disponible chez AMD, des puces comme le Ryzen 7 7840HS ou le Ryzen Z1 proposent 10 images de plus sur le même jeu avec plus de 40 IPS en FullHD. Cela ne fera donc pas du Snapdragon X Elite un champion du jeu vidéo mais une machine capable de lancer des jeux.

C’est néanmoins un effort à saluer, d’autant que Qualcomm semble sur la bonne voie avec le Snapdragon X Elite. Les développeurs ne sont plus forcés de retravailler leurs jeux pour qu’ils fonctionnent, en utilisant l’émulation x64, cela pourrait changer le point de vue sur cette plateforme. Qualcomm indique une prise en charge des pilotes DirectX11, DirectX12, OpenCL et Vulkan du Circuit Arduino de ses puces ARM Snapdragon X Elite. Cette compatibilité pourrait se faire nativement – avec un travail en amont par les studios de développement – ou passer par différentes formes d’émulation.
Soit en employant l’émulateur x64 de Qualcomm pour la totalité du jeu. Soit en utilisant un format hybride qui s’appuierait en partie sur les pilotes de Windows eux même compatibles avec ARM64 et sur l’émulation pour le reste. Seuls certains titres avec des fonctions particulières auront besoin d’un peaufinage de leurs développeurs. C’est le cas des jeux proposant par exemple des fonctionnalités pour éviter la triche. 

Difficile de voir comment le marché du jeu va s’adapter à cette offre. On a vu beaucoup de studios retravailler leurs catalogues pour les porter sur Nintendo Switch le plus efficacement possible par exemple. Un travail de programmation pour les rendre compatibles avec cette plateforme ARM Nvidia Tegra X1 datant de 2015. Ce qui a, au passage, donné d’excellents résultats. Mais la grosse nuance entre la Switch et les machines sous Snapdragon X Elite vient évidemment du parc installé. Là où il est évidemment très rentable de porter un jeu chez Nintendo, il est beaucoup moins certain que l’on rentrera dans ses frais avec les machines sous puces Qualcomm. 

Il faut donc espérer que l’émulation naturelle soit excellente et la plus large possible pour la plateforme. Même si je ne suis toujours pas persuadé que la course au jeu soit l’argument le plus fort pour cette plateforme. On ne connait toujours pas le niveau tarifaire des machines qui embarqueront les puces Snapdragon X Elite. Par le passé, les prétentions de Qualcomm et de ses partenaires étaient fort élevées. Si la tendance se poursuit, il faudra d’autres arguments qu’un niveau de jeu basique pour séduire. 

Le Snapdragon X Elite donne des signes de performances © MiniMachines.net. 2024.

MiniPC et Virus : Ouvis annonce des mises à jour

29 mars 2024 à 14:25

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Comme je vous l’expliquais à nouveau début février, la marque AceMagic n’est pas un fabricant mais un distributeur qui achète ses MiniPC sur catalogue à un constructeur chinois qui reste dans l’ombre : Shenzhen Shanminheng Technology Co., Ltd. Ce constructeur fourni plein de marques différentes pourvu qu’il soit payé en conséquence. N’importe qui peut lui commander des MiniPC en optant pour diverses options et notamment un logo sur l’engin, sur la boite, sur la doc ou sur l’étiquette. Un logo au démarrage est également possible ainsi que l’ajout d’un système.

Shenzhen Shanminheng Tech fabrique donc à la demande des machines 100% identiques. Le fabricant s’adapte juste aux désidératas de son client d’un point de vue processeur, mémoire, stockage et « enrobage ». Problème, lorsque AceMagic annonce que ses machines sont infectées et cela même si elles n’utilisent pas les mêmes images systèmes que les autres constructeurs, toute la galaxie des marques qui emploient ces designs s’en trouvent affectées. Les clients ont peur, à juste titre, d’acheter ces MiniPC. Si la solution pour ne pas se faire  contaminer est simple et si de nombreuses marques n’ont pas eu ce problème, certaines ont décidé de prendre les devants comme nous le montre Ouvis.

Divers scans des machines par des antivirus sont présentés par Ouvis

La marque annonce une mise à jour globale de tous ces MiniPC en une version « 2024 » absolument identique aux précédents modèles mais garantie sans virus. Si j’ai bien compris le mouvement effectué, Shenzhen Shanminheng Tech a revu de fond en comble son processus d’injection de système et garantit que toutes les images injectées de Windows ne contiennent plus d’éléments « indésirables ». Pour Ouvis qui n’a plus de « vieux » stock de minimachines, ces versions sont donc absolument saines. 

On retrouve donc pas moins de 4 modèles estampillés « 2024 » avec la même promesse : « Our current stock exclusively comprises upgraded models from 2024, ensuring they are devoid of any viruses, spyware, malware, or backdoor software. Your purchase is guaranteed to be worry-free!« . Soit l’assurance par la marque d’avoir fait le ménage dans son offre.

Je ne serais pas surpris de voir que les autres marques proposent à leur tour le même genre de « mise à jour » pour rassurer leurs clients. Ouvis est le premier mais les AceMagic, AceMagician, Kamrui, NiPoGi, NiPoGi et T-Bao devraient faire de même. Je pense qu’il s’agit d’un service qui leur est offert par le fabricant qui a tout intérêt à assurer la « propreté » de ses machines si il ne veut pas voir son carnet de commandes fondre à très court terme.

AceMagic présente ses excuses pour les PC infectés de spywares

Des logiciels espions dans les MiniPC Chinois : que faire ?

MiniPC et Virus : Ouvis annonce des mises à jour © MiniMachines.net. 2024.

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