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Électricité en Australie : la part du charbon passe sous la barre des 50 %

5 septembre 2024 à 13:30
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Pour la première fois de son histoire, l’Australie a produit moins de 50 % de son électricité à partir du charbon. Soutenu par des conditions météorologiques favorables aux énergies renouvelables, cela marque un changement historique pour l’un des plus grands exportateurs de charbon au monde.

 

La part du charbon dans l’électricité en Australie

Pour la première fois, la part du charbon dans la production d’électricité est tombée en dessous de 50 % en Australie. Selon les données d’Open-NEM, le charbon n’a généré que 49,1 % de l’électricité, tandis que les énergies renouvelables, principalement l’éolien, ont atteint 48,7 %. Ce basculement est en partie dû à des tempêtes violentes, avec des vents dépassant les 150 km/h dans le sud-est du pays, qui ont presque doublé la production d’énergie éolienne.

Les conditions climatiques chaotiques, accompagnées de températures élevées alors que le pays entrait dans le printemps, ont réduit la demande d’électricité jusqu’à 20 %. Cette chute soudaine de la demande, couplée à une production renouvelable en plein essor, a permis à l’Australie d’atteindre ce seuil inédit. Tim Buckley, expert de la finance du climat, souligne à l’AFP que cette conjoncture météorologique est à l’origine de cette performance, tout en précisant qu’il s’agit d’un aperçu de ce vers quoi le pays tend : « dans quelques années, la part du charbon sera pratiquement nulle ».

Les énergies renouvelables en pleine expansion

Le gouvernement australien n’a pas attendu cette réduction pour investir massivement dans les énergies renouvelables. Canberra a annoncé six projets de stockage énergétique capables de gérer 1 000 mégawatts d’électricité d’ici à 2027. Un effort nécessaire, car bien que la transition soit en marche, elle reste en retard par rapport à d’autres pays. Tim Buckley note que la Chine, par exemple, investit chaque année 1 000 milliards de dollars australiens, soit 606 milliards d’euros, dans les énergies propres. L’Australie peine à suivre ce rythme. Le ministre de l’Énergie, Chris Bowen, insiste sur l’urgence d’agir, affirmant que « le climat l’exige, et la réalité économique » le confirme.

Malgré cette avancée, l’Australie reste l’un des plus grands exportateurs de charbon et de gaz au monde, et près de 91 % de la consommation nationale d’énergie entre 2022 et 2023 repose encore sur les combustibles fossiles. La fermeture des 16 centrales à charbon, bien que planifiée, avance lentement. En mai 2024, le gouvernement a même prolongé la vie de la centrale d’Eraring, la plus grande du pays, jusqu’en 2027, arguant qu’elle est encore nécessaire avant que les renouvelables puissent combler totalement le vide.

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Nucléaire : l’EPR de Flamanville sera connecté au réseau national à l’automne 2024

4 septembre 2024 à 16:00
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Si mardi 3 septembre 2024 a marqué la mise en service tant attendue de l’EPR de Flamanville, celui-ci doit encore être soumis à de nombreux tests avant d’être raccordé au réseau électrique national.

 

Une multitude de tests avant le raccordement de l’EPR au réseau national

L’EPR de Flamanville devait être connecté au réseau électrique avant la fin de l’été 2024, mais EDF a repoussé cette échéance à l’automne. Le 3 septembre 2024, à 15 h 45, après avoir obtenu l’autorisation de l’ASN (Autorité de sûreté nucléaire), la première réaction nucléaire en chaîne de l’EPR de Flamanville a eu lieu, marquant un tournant après ce chantier qui accuse un retard de 12 années. Ce réacteur pourra alimenter jusqu’à 3 millions de foyers lorsqu’il sera pleinement opérationnel. Pour cela, il doit d’abord atteindre 25 % de sa capacité, une étape prévue pour l’automne 2024.

EDF doit encore valider plus de 1 500 critères de sûreté avant de pouvoir connecter l’EPR au réseau électrique. L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) surveille chaque étape de la montée en puissance. EDF espère atteindre 100 % de capacité d’ici la fin de l’année, mais aucune date précise n’a été communiquée. Ce raccordement est particulièrement attendu, celui-ci devant avoir lieu durant la période de l’année qui connait un pic de la consommation.

 

Le 57ᵉ réacteur du parc nucléaire français

Le projet, lancé en 2007, devait être finalisé en 2012. Toutefois, des retards et des coûts en forte augmentation ont repoussé cette échéance. Le budget initial de 3 milliards d’euros est passé à plus de 19 milliards d’euros selon les estimations de la Cour des Comptes.

Avec une capacité de 1 600 MW, soit 150 MW de plus que les réacteurs les plus performants du parc nucléaire français, l’EPR de Flamanville deviendra le 57ᵉ réacteur en service dans le pays. Ce réacteur est essentiel pour stabiliser la production électrique, notamment en hiver.

 

 

 

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Pourquoi le prix de l’électricité ne baissera pas autant que prévu en 2025 ?

4 septembre 2024 à 11:00
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La bonne nouvelle est tombée : le prix de l’électricité devrait enfin baisser en février 2025. Alors que cette baisse était attendue de base autour de 10 à 15 %, une décision gouvernementale concernant le TURPE, ce tarif souvent méconnu, mais essentiel pour le réseau électrique, fait que la baisse des factures ne sera pas aussi importante que prévu.


Une baisse des prix de l’électricité en 2025, mais… 

À partir du 1ᵉʳ février 2025, le prix de l’électricité devait de base connaître une baisse de l’ordre de 10 à 15 %, selon les estimations gouvernementales. Cette baisse s’explique par une chute des prix sur les marchés de gros, anticipée depuis plusieurs mois. Les consommateurs, déjà durement frappés par les hausses successives depuis 2022, espèraient donc un allègement massif de leurs factures. Pourtant, cette réduction risque d’être moins marquée que prévu en raison d’un facteur clé : le TURPE. Ce tarif, qui représente une part importante des factures, devait initialement augmenter en août 2024, mais a été reporté à février 2025.

Le TURPE, ou Tarif d’Utilisation des Réseaux Publics d’Électricité, est souvent négligé dans les discussions autour du prix de l’énergie. Pourtant, il représente environ un tiers de la facture d’électricité des ménages. Ce tarif finance les gestionnaires du réseau, RTE et Enedis à 90 % et est crucial pour l’entretien et le développement des infrastructures électriques en France. Initialement, une hausse de 4,8 % de ce tarif était prévue pour août 2024. Cependant, le gouvernement a décidé de reporter cette augmentation à février 2025, afin de limiter son impact immédiat sur les consommateurs.

Pourquoi ce report du TURPE ?

Le report du TURPE à février 2025 vise à coïncider avec la baisse attendue des tarifs réglementés de l’électricité (TRV). L’objectif est de permettre une hausse du TURPE sans que cela annule totalement les bénéfices de la baisse du prix du kWh pour les consommateurs. Le ministre de l’Énergie, Roland Lescure, justifie ce choix en déclarant qu’il serait « plus logique » de faire évoluer les tarifs du réseau et de l’électricité en même temps. Toutefois, cette hausse, même reportée, viendra réduire l’impact de la baisse des TRV, limitant la réduction des factures à environ 1 % au lieu des 10 à 15 % promis.

Si la hausse du TURPE peut sembler néfaste pour les consommateurs, elle est pourtant nécessaire pour assurer l’avenir du réseau électrique. En effet, RTE et Enedis ont besoin de ces revenus pour financer les 200 milliards d’euros d’investissements prévus d’ici à 2040. Ces sommes colossales sont indispensables pour moderniser le réseau et intégrer les nouvelles sources d’énergie renouvelable, telles que l’éolien et le solaire. Sans cette hausse, l’entretien et le développement du réseau seraient compromis, avec des conséquences potentiellement graves pour l’approvisionnement en électricité du pays.

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Électricité : EDF table sur une plus grosse production nucléaire que prévu en 2024

3 septembre 2024 à 09:00
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Lundi 2 septembre 2024 fut une bonne journée pour le groupe EDF ! En plus d’avoir reçu l’autorisation pour le lancement de la première fission nucléaire de l’EPR de Flamanville par l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), le groupe a annoncé avoir revu à la hausse ses projections de production d’électricité d’origine nucléaire pour cette année 2024.

 

Une production nucléaire de 340 à 360 TWh pour 2024

EDF a annoncé une révision significative de ses prévisions de production d’électricité d’origine nucléaire pour l’année 2024. Initialement estimée entre 315 et 345 TWh, cette fourchette a été rehaussée pour atteindre entre 340 et 360 TWh, ce qui équivaut à une augmentation de 4 à 8 % de ses projections. Comme le précise le groupe, cette révision ne prend pas en compte la production potentielle de l’EPR de Flamanville, qui est entré en service le 2 septembre 2024.

Le groupe précise que cette augmentation a été rendue possible grâce à plusieurs facteurs, notamment « l’amélioration de la performance des arrêts de tranche, la maîtrise industrielle des contrôles et des chantiers de réparations liés au dossier de la corrosion sous contrainte, et l’absence d’aléa climatique majeur pendant l’été », comme indiqué dans le communiqué d’EDF introduit via le plan « START 2025 », lancé en 2019 par le groupe.

 

Une production maximale de 1 600 MW pour l’EPR de Flamanville

L’EPR de Flamanville, bien que n’étant pas encore inclus dans les prévisions officielles, représente une capacité supplémentaire considérable pour EDF. L’EPR de Flamanville a enfin reçu l’autorisation de l’ASN pour sa mise en service. Ce dernier aura une capacité de production maximale de 1 600 MW, soit 150 de plus que les réacteurs les plus performants actuels du parc nucléaire français. 

« Les 56 autres réacteurs performent mieux que ce qu’on avait intégré, » a déclaré Régis Clément, directeur adjoint de la division production nucléaire du groupe, lors d’un point presse. Ainsi, la production de l’EPR de Flamanville, qui sera raccordé au réseau national d’ici à l’automne 2024, arrivera en supplément, laissant présager une année exceptionnelle pour la production d’électricité pour le groupe EDF.

 

Un record d’exportations en 2023 pour EDF

L’année 2023 a marqué une reprise notable pour la production nucléaire française. EDF a réussi à produire 320,4 TWh en 2023, une hausse de 41,4 TWh par rapport à l’année 2022. Cette augmentation est principalement attribuée à l’optimisation des chantiers de la corrosion sous contrainte, un problème qui avait fortement impacté la production en 2022.

Entre la production des énergies renouvelables (hydraulique, éolien, solaire) et nucléaire, la France a exporté 50,1 TWh d’électricité à la mi-décembre 2024, permettant à la France de regagner sa position de premier exportateur d’électricité en Europe.

 

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Électricité : faites des économies en réduisant la consommation de ces appareils

2 septembre 2024 à 16:00
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L’hiver n’est pas encore là, mais de nouvelles habitudes prises dès à présent peuvent vous permettre de réduire votre facture d’électricité. Voici les appareils les plus énergivores présents dans votre foyer selon l’ADEME, ainsi que quelques recommandations pour réduire votre consommation énergétique.

Le chauffage et le froid en tête des équipements les plus énergivores 

Le chauffage électrique est le premier poste de dépense énergétique dans un foyer, représentant environ un tiers de la consommation totale d’électricité, selon l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME). Avec jusqu’à 4 312 kWh par an, c’est une véritable source de dépense. Réduire la température de consigne d’un degré peut déjà baisser votre consommation de 7 %, d’après les recommandations de l’ADEME. Les radiateurs à inertie ou à accumulation représentent une alternative aux chauffages électriques standards. Comme le souligne l’ADEME, ces derniers consomment généralement moins que leurs homologues et continuent à diffuser de la chaleur même après avoir été éteints.

Vient en second poste de dépense énergétique, les appareils de froid, tels que réfrigérateurs et congélateurs. Selon l’ADEME ceux-ci consomment à eux seuls environ 25 % de la consommation en électricité annuelle de votre maison. Pour les rendre moins gourmands, il est recommandé de régler le réfrigérateur entre 3 °C et 5 °C et le congélateur à -18 °C maximum, tout en les éloignant des sources de chaleur pour une meilleure performance. Les appareils ménagers tels que le lave-linge et le sèche-linge arrivent pour leur part en troisième position.

Débranchez ce qui peut l’être pour réduire votre consommation

Les appareils de divertissement, notamment les téléviseurs, consoles de jeux, et tout autre appareil qui a l’habitude de rester en veille, représentent quant à eux 11 % de la facture d’électricité annuelle d’un foyer.

Pour les rendre plus économes, l’ADEME conseille de les éteindre complètement plutôt que de les laisser en veille. De même, pour vos appareils de bureau, tels que les ordinateurs et imprimantes, la meilleure option est de les débrancher lorsque vous ne les utilisez pas, ou de les connecter à une multiprise à interrupteur pour vous éviter ces actions répétitives.

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Jusqu’à 3 000 euros pour un vélo : c’est le moment de se renseigner sur cette aide !

2 septembre 2024 à 14:00
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Le gouvernement français a décidé de prolonger jusqu’en 2027 une aide financière conséquente permettant d’acquérir un vélo. Cette subvention, pouvant atteindre jusqu’à 3 000 euros, vise à encourager les citoyens à opter pour un mode de transport plus écologique et économique. Découvrez les conditions pour en bénéficier et les types de vélos éligibles.

Une aide prolongée pour encourager l’usage du vélo

L’achat d’un vélo, qu’il soit classique, électrique ou même adapté aux personnes en situation de handicap, est facilité par une aide gouvernementale prolongée jusqu’en 2027. Initialement prévue pour se terminer cette année, cette aide s’étend pour réduire les émissions de CO2 en France, tout en rendant les modes de transport plus verts accessibles au plus grand nombre. La prolongation de ce dispositif est une aubaine pour tous ceux qui souhaitent se tourner vers une mobilité douce, sans pour autant grever leur budget.

Pour toucher cette aide, certaines conditions doivent être remplies. Si votre revenu fiscal de référence est inférieur ou égal à 7 100 euros ou si vous êtes en situation de handicap, vous pouvez obtenir jusqu’à 3 000 euros pour l’achat de votre vélo. Cette somme est particulièrement intéressante pour ceux qui souhaitent investir dans des vélos à assistance électrique, des vélos cargo ou encore des modèles adaptés. La prime peut également s’appliquer si vous vous débarrassez d’un véhicule ancien et polluant, grâce à la prime à la conversion.

Divers modèles éligibles pour tous les besoins

L’aide gouvernementale couvre une large gamme de vélos répondant à divers besoins. Les vélos à assistance électrique (VAE), qui sont particulièrement populaires en milieu urbain, font partie des modèles éligibles. Les familles et les professionnels peuvent, quant à eux, opter pour des vélos cargo, rallongés ou pliants. Même les personnes en situation de handicap peuvent bénéficier de cette aide pour acquérir un vélo adapté à leurs besoins spécifiques. Le but est de démocratiser l’usage du vélo et de permettre à chacun de trouver le modèle qui lui convient le mieux.

Pour bénéficier de cette aide, il suffit de déposer une demande sur le site de votre région ou de votre mairie. Le processus est simple et rapide, avec une validation généralement rapide des dossiers éligibles. Si vous ne remplissez pas les conditions pour la prime maximale, d’autres aides existent, comme le bonus écologique VAE qui peut atteindre 400 euros pour l’achat d’un vélo électrique. Des subventions spécifiques sont également disponibles pour les résidents des Zones à Faibles Émissions (ZFE).

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Relance du nucléaire Suisse : c’est un grand non pour les Verts européens

2 septembre 2024 à 13:00
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Après avoir annoncé son intention d’annuler l’interdiction de construire des centrales nucléaires le 28 août 2024, le Conseil fédéral suisse fait face à une opposition de grande envergure de la part des Verts de son propre pays, mais aussi d’autres membres de gouvernements de pays européens, parmi lesquels l’Allemagne et l’Autriche.

Les Verts contre la levée de l’interdiction sur le nucléaire en Suisse

En Suisse, la décision du Conseil fédéral de lever l’interdiction de construire de nouvelles centrales nucléaires a déclenché une vague de critiques, notamment de la part des écologistes et des Verts suisses. Liza Mazzone, figure clé du mouvement, selon les informations du média SonntagsBlick, relayées par 20 Minutes  : « Le conseiller fédéral Rösti se comporte de manière malhonnête envers les électeurs. Il y a deux mois, nous avons voté sur la loi sur l’électricité. Et maintenant, il arrive avec une technologie obsolète, extrêmement chère et dangereuse. »

La critique est également vive du côté de l’Autriche et de l’Allemagne. Leonore Gewessler, ministre autrichienne de la Protection du climat, est allée jusqu’à affirmer que « l’énergie nucléaire n’a pas d’avenir ». À Berlin, c’est le ministère de la Protection du climat, par la voie de son ministre Robert Habeck qui a émis des réserves déclarant que « L’énergie nucléaire n’est ni nécessaire à la sécurité de l’approvisionnement, ni à la réalisation des objectifs climatiques ».

 

Anticiper plus que relancer

Comme le relaie 20 Minutes, Albert Rösti, conseiller fédéral en charge de l’Énergie, défend la relance du nucléaire en Suisse en mettant en avant la nécessité de diversifier les sources d’énergie du pays tout en lui permettant d’atteindre la neutralité carbone. Pour lui, face aux incertitudes géopolitiques et à la crise énergétique exacerbée par la guerre en Ukraine, le nucléaire offre une solution stable et fiable. Il tient également compte d’un autre paramètre : la croissance démographique du pays, qui engendrera de fait une demande croissante en électricité. Il considère par ailleurs, en se basant sur les conditions météorologiques incertaines, que les énergies renouvelables ne suffiront pas à répondre aux besoins futurs, et que le nucléaire pourrait combler cette lacune de manière efficace. « On ne dit pas qu’il y aura une nouvelle centrale dans dix ans, » mais il est nécessaire de laisser « la porte ouverte à toutes les technologies possibles. » Si ce processus n’est pas lancé aujourd’hui, il sera « peut-être trop tard dans vingt ans, » avait-il ajouté lors de la présentation du projet de relance de la filière nucléaire suisse.

Le conseiller fédéral de l’Énergie ne manque pas de rappeler que la relance du nucléaire nécessiterait des investissements importants et qu’elle représente des défis techniques non anodins. Mais il estime que ces obstacles peuvent être surmontés avec une approche stratégique. « Ce sera le peuple qui décidera », conclut-il, laissant entendre que cette décision pourrait finalement être soumise à un référendum populaire.

 

 

 

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Nos recommandations culture pour septembre 2024

2 septembre 2024 à 06:00
Tous les mois, la rédaction vous fait profiter de sa culture éclectique et douteuse. Cette fois, on vous propose une série sur les interactions humaines, une chaîne YouTube qui nous entraîne dans l'espace sur fond de new age et un documentaire sur Garry Kasparov.

Nucléaire : lancement de l’EPR Flamanville (encore) reportée, jusqu’à quand ?

29 août 2024 à 10:00
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Le cauchemar du chantier de l’EPR de Flamanville n’en finit pas. Comme le rapportent Les Échos et Usine Nouvelle, EDF a de nouveau été contraint de reporter la divergence de son réacteur nucléaire, étape clé pour sa mise en route, en raison d’aléas techniques.

Pas de mise en route de l’EPR de Flamanville avant septembre 2024

Le réacteur EPR de Flamanville, symbole d’une nouvelle ère pour la filière nucléaire française, continue d’accumuler les retards. Lancé en 2007 avec un budget initial de 3,3 milliards d’euros et une mise en service prévue pour 2012, le projet a été maintes fois repoussé. Une fois encore, avec une facture qui s’élève à plus de 19 milliards d’euros selon les estimations de la Cour des comptes, la mise en service du réacteur a été reportée à septembre 2024, soit douze ans après la date initialement prévue.

Prévue en juillet 2024, la divergence, qui marque le début de la réaction nucléaire en chaîne, a été retardée en raison de problèmes techniques persistants, rapporte aux Echos une source proche des tests. EDF a identifié des défauts sur des capteurs et un « doigt de gant » du circuit primaire, éléments critiques pour le contrôle et la sécurité du réacteur. Pour remédier à ces problèmes, EDF a dû réaliser des opérations de maintenance supplémentaires, retardant encore la mise en service.

 

Des défis aussi bien techniques que financiers pour EDF

Malgré les difficultés, EDF continue d’afficher son ambition de faire de l’EPR de Flamanville un modèle de fiabilité et de sécurité. Cependant, les défis techniques rencontrés – notamment lors des tests à chaud et à froid – retardent encore la demande d’autorisation de divergence auprès de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN). Sans cette autorisation, la mise en route du réacteur ne pourra pas avoir lieu.

En parallèle, EDF doit composer avec une situation financière complexe. Alors que les bénéfices nets pour le premier semestre 2024 ont augmenté de 21 %, atteignant 7 milliards d’euros, la dette de l’entreprise reste élevée, à 54,2 milliards d’euros. Dans ce contexte, Luc Rémont, PDG d’EDF, a présenté le plan « Ambition 2035 », qui vise à construire les futurs réacteurs EPR2 en moins de six ans, grâce notamment, à une simplification de leurs plans de construction, pour concurrencer les performances des constructeurs chinois. Ce pari reste ambitieux, surtout au vu de l’exemple de Flamanville…

 

Flamanville met l’industrie nucléaire française sous pression

L’avenir de la filière nucléaire française est en jeu avec le projet de Flamanville. Malgré cela, EDF reste confiante et espère obtenir l’autorisation de divergence avant la fin de l’été 2024, condition indispensable pour lancer la production d’électricité. Néanmoins, chaque report renforce les critiques et les doutes quant à la capacité de la France à mener à bien des projets de cette envergure sur la scène internationale, en particulier face à la Chine, qui fait pousser des réacteurs nucléaires comme des champignons.

Et l’on peut dire que la concurrence est rude : depuis 2022, l’empire du Milieu a lancé la construction de 30 réacteurs depuis 2022, pour un budget total de 28 milliards d’euros, avec une livraison en moins de 56 mois par réacteur, soit environ 4 ans et demi.

 

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Carburants : ça fait deux ans qu’on n’a pas vu un prix aussi bas

27 août 2024 à 16:00
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Les prix des carburants gazole et essence continuent de baisser, atteignant des niveaux historiquement bas. Mais qu’est-ce qui explique cette chute inattendue des prix ?

Des prix en chute libre : six semaines de baisse consécutives

Les automobilistes français assistent à une baisse notable des prix à la pompe depuis six semaines consécutives. Le gazole, en particulier, s’est installé à un prix moyen de 1,6345 €/L, un tarif jamais observé depuis janvier 2022. Quant à l’essence sans-plomb 95-E10, elle affiche un prix moyen de 1,7515 €/L. Cette baisse continue soulage les consommateurs, particulièrement ceux qui utilisent quotidiennement leur véhicule. Mais qu’est-ce qui alimente cette chute des prix ?

Plusieurs éléments expliquent cette dégringolade des prix. Le ralentissement de l’économie américaine et la baisse de la demande en Chine ont provoqué une diminution des cours du pétrole. Par ailleurs, les ventes de carburant à prix coûtant, pratiquées par des enseignes comme Leclerc et Système U, ont contribué à faire baisser les tarifs à la pompe. Ces stratégies commerciales, combinées à une situation géopolitique relativement stable, ont permis de maintenir les prix bas malgré les fluctuations habituelles des marchés pétroliers.

Un soulagement pour les consommateurs : des économies au quotidien

Cette baisse des prix est une bonne nouvelle pour les automobilistes. Pour un plein de 50 litres, les économies peuvent dépasser les 8 euros pour le gazole et 7 euros pour l’essence par rapport à l’été dernier. C’est un soulagement pour de nombreux foyers qui ont été fortement impactés par les hausses successives des prix ces dernières années. Les consommateurs peuvent enfin profiter d’un peu de répit, même si cette tendance pourrait être de courte durée en fonction des évolutions géopolitiques.

Si cette baisse des prix est bienvenue, elle pourrait ne pas durer. La situation géopolitique mondiale reste instable, et une flambée des prix du baril de pétrole pourrait inverser la tendance en quelques jours. Les spécialistes avertissent que le marché pétrolier est imprévisible et que les tarifs à la pompe pourraient remonter à tout moment. Les automobilistes doivent donc rester vigilants et profiter de cette accalmie tant qu’elle dure.

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Électricité : vous avez refusé Linky ? Voici ce qu’il vous en coûtera

27 août 2024 à 10:00
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Enedis avait jusqu’ici fait preuve de clémence envers les foyers qui refusaient d’installer un compteur électrique Linky. Mais cela ne sera plus que de courte durée. À partir du 1er janvier 2025, le gestionnaire du réseau surfacturera les derniers récalcitrants à ce compteur électrique de nouvelle génération.

 

Une surfacturation de 64 euros par an jusqu’à ce que vous changiez d’avis

En théorie, le refus d’installation d’un compteur Linky est possible, mais il a ses limites. Dans la pratique, un foyer ne peut pas refuser l’installation d’un compteur électrique Linky, mais il n’est pas non plus obligé d’en installer un. Et dans le cas où Enedis autorise les consommateurs à relever eux-mêmes leur consommation d’électricité sur leur compteur (ancienne génération), le gestionnaire du réseau part désormais du principe que ceux-ci acceptent d’en assumer les conséquences, et donc de payer des frais supplémentaires liés aux relevés manuels.

Estimés à 64 euros par an, ces frais seront répercutés sur les factures annuelles de tous les Français qui refusent ou qui n’ont pas de compteur Linky à partir du 1er janvier 2025. L’installation du compteur Linky n’est donc pas strictement obligatoire, mais à partir de 2025, ceux qui n’en disposeront pas se verront surfacturés de 10,66 euros de plus tous les deux mois, et ce, « jusqu’à la pose d’un compteur Linky».

 

Qui paie pour l’installation du compteur Linky ?

Le coût de l’installation du compteur Linky est une question récurrente. Contrairement à ce que certains pourraient penser, ce n’est pas le foyer qui paie directement pour l’installation. Hello Watt rappelle en effet que le coût unitaire du compteur Linky, estimé à 135 euros, est pris en charge par Enedis. Toutefois, ce coût se répercute fin fine sur la taxe TURPE (tarifs d’utilisation des réseaux publics d’électricité), qui représente 90 % des revenus d’Enedis et environ 30 % de la facture d’électricité des Français.

Ainsi, bien que le consommateur ne débourse pas directement pour l’installation, il participe indirectement au financement du déploiement à travers ses factures d’électricité. Cette répercussion est cependant répartie sur l’ensemble des utilisateurs du réseau, qu’ils aient ou non un compteur Linky.

 

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Bornes de recharge électrique : l’été de tous les records sur les autoroutes françaises

26 août 2024 à 16:00
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Cet été, les bornes de recharge électrique ont été mises à rude épreuve sur les autoroutes françaises, enregistrant une hausse spectaculaire des sessions de recharge. Malgré une augmentation du nombre de bornes et une meilleure couverture, les automobilistes ont fait face à des coûts élevés et à une transparence limitée sur les tarifs.

Recharger sa voiture électrique à une borne, c’est très chère !

Les vacances estivales de 2024 ont confirmé une tendance : les voitures électriques ne se contentent plus des courts trajets. Les longs trajets sur autoroute, autrefois réservés aux moteurs thermiques, accueillent désormais un nombre croissant de véhicules électriques. Selon TotalEnergies, les sessions de recharge sur ses bornes ultrarapides ont augmenté de 127 % par rapport à l’année précédente. Ionity, un autre acteur majeur du secteur, a enregistré une hausse de 70 % sur les principaux axes routiers.

Cependant, le prix moyen d’une recharge sur autoroute a atteint 19,75 euros pour 100 km parcourus, un montant souvent supérieur à celui des véhicules thermiques. L’Autorité de la concurrence a récemment pointé du doigt un « déficit informationnel » pour les consommateurs, rendant difficile la comparaison des tarifs. La diversité des opérateurs et des modalités de facturation – au kilowattheure ou à la minute – ajoute à la confusion. Les automobilistes se retrouvent parfois à faire des « demi-pleins » sur autoroute, en attendant de trouver une borne moins chère à destination.

La France reste tout de même l’un des pays les mieux équipés

Malgré ces obstacles, la France reste l’un des pays les mieux équipés en matière de bornes de recharge, avec plus de 14 000 bornes ultrarapides installées sur les grands axes et aux abords des villes. Néanmoins, des zones blanches subsistent, obligeant les conducteurs à parcourir plusieurs dizaines de kilomètres pour trouver une borne disponible.

L’un des principaux freins à l’électrification reste le coût élevé des infrastructures, amplifié par les commissions versées aux sociétés d’autoroutes, qui atteignent 18 % du chiffre d’affaires des opérateurs. L’Autorité de régulation des transports souligne que ces tarifs constituent un frein à l’adoption massive des véhicules électriques. À l’avenir, des appels d’offres plus transparents et une harmonisation des tarifs pourraient permettre de lever ces obstacles.

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Entreprises : comment bien choisir son fournisseur d’électricité ?

26 août 2024 à 11:06
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Avec l’augmentation des prix de l’énergie et l’inflation, la sélection d’un fournisseur d’électricité devient un enjeu stratégique pour les entreprises. En effet, le choix d’un bon prestataire peut avoir des conséquences majeures sur les coûts et la durabilité des opérations.

Analyser les besoins énergétiques de l’entreprise

Avant de se lancer dans la quête du fournisseur idéal, il est primordial d’avoir une compréhension claire des besoins énergétiques de l’entreprise. Cette analyse doit prendre en compte différents aspects, tels que la taille des locaux, le type d’activités exercées, ainsi que les équipements utilisés. Un tableau de consommation énergétique sur plusieurs mois peut être un bon point de départ, permettant d’identifier les schémas de consommation et les pics d’activité.

Une fois ces besoins clairement définis, il est essentiel de se projeter dans l’avenir. Les ambitions de croissance, la mise en œuvre de nouveaux équipements ou encore les changements réglementaires peuvent influencer le choix final. Cela permet d’anticiper des besoins futurs et de ne pas opter pour une solution qui ne serait pas évolutive.

Comparer les offres des différents fournisseurs d’électricité

La concurrence entre fournisseurs d’électricité est forte, ce qui peut être tant une opportunité qu’un défi pour les entreprises. Pour affiner son choix, il est conseillé de comparer les différentes offres présentes sur le marché. Cela inclut des aspects comme les tarifs au kWh, les modalités de facturation, ainsi que les engagements de durée de contrat. Dans cette optique, consulter des sites comparateurs ou des experts en énergie peut s’avérer très utile.

De plus, il convient de ne pas négliger les services annexes proposés par les différents fournisseurs comme les offres d’électricité d’EDF pour les professionnels. Certains offrent des solutions en matière d’efficacité énergétique, des outils de suivi de consommation ou encore des conseils personnalisés. L’évaluation des services complémentaires peut jouer un rôle déterminant dans le choix final du fournisseur.

S’informer sur la réputation et le service client

La réputation d’un fournisseur et la qualité de son service client représentent des éléments clés dans le choix d’un prestataire. Une bonne réputation en matière de fiabilité et de transparence est cruciale, car elle reflète la capacité du fournisseur à répondre aux exigences de ses clients. Des forums d’évaluations et des retours d’expérience d’autres entreprises peuvent fournir des informations précieuses sur ce sujet.

Ensuite, le niveau de service client doit également être exploré. La disponibilité des conseillers, la rapidité de réponse aux demandes, ainsi que les solutions proposées en cas de problème technique sont des aspects à ne pas négliger. Il peut être judicieux de poser des questions directement aux fournisseurs potentiels afin d’évaluer leurs réelles capacités d’assistance.

En définitive, choisir son fournisseur d’électricité est une démarche nécessitant une attention particulière aux besoins spécifiques de l’entreprise, à la diversité des offres sur le marché et à la qualité des services proposés. La décision finale doit refléter une stratégie à long terme, visant à optimiser à la fois les coûts et la performance énergétique de l’entreprise.

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Particularités d’un amplificateur de signal mobile adapté aux voitures

21 août 2024 à 16:15
Auto

L’absence de connexion cellulaire à la campagne et la mauvaise réception sur les autoroutes sont des problèmes bien connus de nombreux automobilistes. La solution est très simple : il suffit d’installer un répéteur de réseau dans votre voiture !

 

Avantages des répéteurs pour voitures

Vous obtenez des atouts incontestables avec l’installation d’un amplificateur 4g:

 

  • Vous êtes toujours en contact avec vos proches et vos collègues.
  • Vous avez connexion Internet stable partout où il y a au moins un signal faible à l’extérieur de votre voiture.
  • Le répéteur fonctionne avec tous les opérateurs et peut être utilisé avec n’importe quels appareils mobiles.
  • La petite taille et le poids léger vous permettent d’emporter le kit amplificateur lors de tout voyage.
  • Les amplificateurs de fabricants renommés répondent aux normes techniques modernes, ne présentent aucun danger pour les utilisateurs, les animaux et l’environnement. Les répéteurs de Nikrans , comme NS-GD-Camp ou NS-GDW-Drive ont les certifications internationales CE et RoHS.

 

Contenu du kit d’un booster pour voitures

Répéteur GSM pour Véhicules est livré en kit complet avec tous les équipements nécessaires pour l’installation de l’appareil. Le kit comprend le boîtier d’amplificateur, l’antenne extérieure magnétique, l’antenne intérieure, les câbles et un adaptateur pour connecter l’appareil à l’électricité. L’amplificateur de voiture se connecte à l’allume-cigare.

 

Principe de fonctionnement d’un répéteur de signal pour voitures

Le signal de la station de base de votre opérateur est reçu par l’antenne extérieure magnétique. En général, dans les voitures, les caravanes et les autres véhicules, les antennes extérieures sont omnidirectionnelles et captent les signaux de tous les côtés ce qui est idéal lorsque vous vous déplacez.

Le signal capté est ensuite acheminé par câble jusqu’à l’amplificateur placé dans la voiture, qui intensifie le signal et le transmet à l’antenne intérieure. Cette dernière, à son tour, distribue le signal à tous les téléphones mobiles dans la voiture. Selon le même schéma, le signal de votre téléphone est transmis dans la direction opposée – à la station de base.

 

Installation d’un amplificateur pour voitures

Le placement d’un amplificateur 4g tout opérateur prend peu de temps et ne requiert pas de compétences particulières.

De manière générale, pour installer un répéteur de réseau dans votre voiture, vous allez :

  • Monter l’antenne extérieure sur le toit de la voiture.
  • Poser le câble de cette antenne au boîtier d’amplificateur et les connecter.
  • Monter le boîtier d’amplificateur dans votre voiture.
  • Trouver un emplacement pour l’antenne intérieure et y poser le câble de l’amplificateur.
  • Mettre l’ampli branché dans l’allume-cigare.

Le réseau sera intensifié quelques secondes après le montage.

Répéteur GSM pour Véhicules sera un bon choix lorsque vous le sélectionnez en gardant à l’esprit le type de réseau que vous voulez amplifier.  Les boosters peuvent renforcer différents types de signaux, tels que la 5G, la 4G LTE, la 3G et la voix.

Les amplificateurs de signal mobile sont un excellent moyen d’améliorer la réception de votre téléphone portable dans une voiture.  Si vous conduisez fréquemment dans des zones où la couverture téléphonique est faible, un répéteur pour voitures est un investissement rentable.

 

 

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Énergie renouvelable : l’Australie valide les plans de sa gigantesque centrale solaire

21 août 2024 à 07:49
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L’Australie vient de franchir une étape majeure dans sa transition énergétique en validant les plans d’une centrale solaire de taille inédite. Baptisé Sun Cable, ce projet monumental, qui s’étendra sur 12 000 hectares dans le Territoire du Nord, marque une avancée significative pour le pays, qui confirme son objectif de devenir le leader mondial des énergies renouvelables.

 

Une centrale solaire chiffrée à 21 milliards d’euros 

 

Le 21 août 2024, Tanya Plibersek, ministre de l’Environnement, a annoncé l’approbation officielle des plans de construction de ce qui deviendra la plus grande centrale solaire au monde. Située dans le Territoire du Nord, cette centrale produira 6 gigawatts d’électricité par heure, dont 4 gigawatts seront destinés à alimenter trois millions de foyers australiens. Les 2 gigawatts restants seront exportés vers Singapour grâce à un câble sous-marin de 4 500 kilomètres, créant ainsi le premier réseau électrique intercontinental.

 

L’investissement pour ce projet est évalué à 21 milliards d’euros, soutenu notamment par Mike Cannon-Brookes, un milliardaire australien connu pour son engagement en faveur des énergies renouvelables. « Cette centrale fera de l’Australie le leader mondial de l’énergie verte » s’est ainsi réjoui la ministre de l’Environnement, Tanya Plibersek.

Réduire sa dépendance aux énergies fossiles

 

L’Australie est l’un des plus grands exportateurs de charbon et de gaz naturel liquéfié (GNL), et l’île est également l’un des territoires les plus touchés par le changement climatique. En 2022, les énergies renouvelables représentaient 32 % de la production totale d’électricité, contre 47 % pour le charbon. À noter par ailleurs que l’Australie exporte 75 % de son électricité produite par le charbon et 90 % de son gaz liquéfié (GNL). Le projet Sun Cable s’inscrit dans la stratégie nationale qui vise à inverser cette tendance. L’Australie, en effet, s’est donnée pour objectif de réduire de 43 % ses émissions de carbone d’ici à 2030 par rapport aux niveaux de 2005 et d’atteindre la neutralité carbone d’ici à 2050.

 

Pour ce faire, en mai 2024, le gouvernement australien avait déjà annoncé un plan d’investissement de 13,9 milliards de dollars d’ici à 2025 pour renforcer sa capacité en énergies renouvelables. « Cette centrale solaire est une étape clé pour faire de l’Australie une puissance énergétique propre », s’est ainsi félicitée Amanda McKenzie, directrice générale de l’ONG Climate Council.

 

Bien que les plans de construction aient été validés, le projet Sun Cable doit encore obtenir les approbations nécessaires de la part des autorités singapouriennes, indonésiennes et des communautés autochtones australiennes avant que le feu vert pour la construction de la centrale solaire soit donné. Si tout se passe comme prévu, les travaux débuteront en 2027.

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UE : les émissions de carbone ne cessent de reculer depuis le début de l’année

20 août 2024 à 08:11
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Les émissions de carbone de l’Union européenne sont en recul. Eurostat a publié les chiffres des 27 pays membres le 16 août 2024. Si ces chiffres semblent être une bonne nouvelle, ils confirment également les défis économiques auxquels les pays du Vieux Continent sont confrontés.

 

 

Le ralentissement économique fait baisser les émissions de carbone de l’UE

Depuis le début de l’année 2024, l’Union européenne enregistre une diminution constante de ses émissions de carbone. Selon les chiffres publiés par Eurostat, au premier trimestre, celles-ci ont chuté de 14 % par rapport à la même période en 2019, atteignant 893,8 millions de tonnes de CO2, contre 953,2 au premier trimestre de l’année 2021.

 

Cette tendance s’explique principalement par une baisse de l’activité industrielle de la zone euro, et qui fût particulièrement prononcée en Allemagne, plus grande puissance industrielle de l’UE. Le pays d’Outre-Rhin a en effet vu les émissions de son industrie chuter de 19,4 % en l’espace de cinq ans. Ce ralentissement économique s’explique en grande partie par la crise énergétique résultant de la guerre en Ukraine, ainsi que par l’inflation qui a suivi. L’Allemagne a ainsi vu son carnet de commandes industrielles chuter de 10,9 % pour le seul mois de mars 2024. Les perspectives sont d’ailleurs loin d’être rassurantes, la Commission européenne estime en effet que la croissance de la zone euro ne devrait pas dépasser 0,8 % en 2024.

 

 

Des conditions météorologiques favorables

Outre la situation économique des pays membres de l’Union européenne, les conditions météorologiques de l’hiver 2023 ainsi que la hausse des prix de l’énergie (principalement l’électricité et le gaz) ont également eu un effet positif sur les émissions de carbone du Vieux Continent. Entre avril 2023 et fin mars 2024, par exemple, les ménages européens ont réduit de 15 % leur consommation de gaz, tandis que leur consommation d’électricité n’a augmenté que de 1% au premier semestre de 2024. À noter néanmoins que ce léger rebond de la consommation d’électricité fait suite à une baisse de 3,2 % en 2022 et de 2,8 % en 2023 pour les ménages européens.

 

« Bonne élève », la France a vu ses émissions de gaz à effet de serre diminuer de 5,8 % en 2023 par rapport à 2022, grâce notamment à la production d’énergie nucléaire et à un hiver exceptionnellement doux. À l’opposé, la Pologne, où le charbon représente encore 70 % de la production électrique, n’a vu, de fait, ses émissions de carbone baisser que de 8,5 % sur une période de 5 ans (2019-2024).

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Mix énergétique : l’hydroélectricité est la première source d’énergie renouvelable en France

16 août 2024 à 09:18
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Comme l’indique le bilan du gestionnaire du réseau électrique français RTE, le premier semestre de 2024 a marqué un tournant décisif dans le paysage énergétique français. La production d’électricité a atteint 272 TWh, un niveau inégalé depuis les crises de 2019 et 2022. Cette performance exceptionnelle est principalement attribuable à l’hydroélectricité, qui est devenue la principale source d’énergie renouvelable en France. Toutefois, cet essor met en lumière l’urgence de moderniser le réseau électrique français, un défi majeur pour les années à venir.

 

 

L’hydroélectricité atteint une production record

Grâce aux fortes précipitations de ces derniers mois, les barrages hydrauliques ont été remplis à 89 % de leur capacité fin juillet 2024, ce qui a permis une augmentation de 37 % de la production d’électricité d’origine hydraulique par rapport à 2023. L’hydroélectricité a ainsi dépassé les autres sources d’énergie renouvelable, notamment l’éolien (25,5 TWh) et le solaire (11,4 TWh), pour devenir la pierre angulaire du mix énergétique français.

Selon Xavier Casiot, président de France Hydro Électricité, interrogé par Europe 1 :  « l’hydroélectricité coche toutes les cases, à la fois pour une production de base et pour répondre aux pics de demande ». Cette flexibilité unique qui en fait un atout majeur pour le réseau électrique. Toutefois, comme tient à le souligner auprès du Figaro Alexandre Cosquer « il est encore trop tôt pour dire si 2024 sera un bon cru pour l’hydroélectricité. Les neiges ayant fondu, la suite dépend des précipitations à venir. »

 

Le défi de la modernisation du réseau

Si l’augmentation de la production d’électricité renouvelable est une avancée positive, elle met en lumière un problème majeur : la vétusté et l’insuffisance des infrastructures actuelles. Le Réseau de Transport d’Électricité (RTE), en avril 2024, avait estimé que plus de 100 milliards d’euros seront nécessaires d’ici 2040 pour moderniser le réseau électrique français, un montant bien supérieur aux 33 milliards d’euros qui étaient initialement prévus en 2019 pour l’échéance de 2035. Comme l’indique en effet le gestionnaire du réseau français, l’âge moyen des liaisons aériennes est de 55 ans, et parmi elles, environ 20 % dépassent les 70 ans.

Le réseau doit non seulement être rénové pour remplacer les équipements vieillissants, mais aussi être adapté pour intégrer les énergies renouvelables, dont la production est généralement décentralisée. Il est donc impératif et urgent que le réseau électrique français se modernise et que de nouvelles lignes de transmission soient créées. En effet, le gestionnaire du réseau français RTE estime que la consommation d’électricité en France passera de 430 TWh en 2021 à plus de 530 TWh en 2050, ce qui équivaut à la production de 15 réacteurs nucléaires.

 

 

Vers une hausse du TURPE

Les investissements nécessaires pour moderniser le réseau auront un impact direct sur la facture des consommateurs français.

RTE prévoit de financer ces travaux par le biais du Tarif d’Utilisation des Réseaux Publics d’Électricité (TURPE), une taxe qui représente 30 % de la facture des Français et 90 % des revenus d’Enedis, l’organisme en charge de la modernisation du réseau électrique français. RTE estime ainsi que les recettes du TURPE devront être triplées d’ici 2028 pour atteindre 6 milliards d’euros par an. Bruno Le Maire avait pourtant promis que le prix de l’électricité serait réduit de 10 à 15 % d’ici à février 2025, une promesse qui, rappelons-le, avait été faite en juin 2024, soit en pleine période des élections législatives…

 

 

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Voiture électrique : Porsche utilise des batteries usées pour stocker l’électricité de ses panneaux solaires

13 août 2024 à 16:30
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Porsche a trouvé un moyen de recycler les batteries de ses Taycan. Comme le relaye Caradisiac, le constructeur automobile a réussi à les intégrer dans les infrastructures de son usine de Leipzig, lui permettant ainsi de stocker l’électricité produite par ses panneaux photovoltaïques installés sur le toit. Une bonne nouvelle pour l’industrie automobile et un pas de plus en faveur de cet enjeu majeur qu’est le recyclage des batteries des voitures électriques.

Porsche offre une nouvelle vie à ses batteries

Porsche innove en réutilisant les batteries usagées de ses véhicules électriques Taycan pour alimenter son usine de Leipzig. Au lieu de simplement recycler les batteries, le constructeur a mis en place un système de stockage d’énergie qui prolonge leur utilisation. Ce système utilise 4 400 modules de batteries de Taycan de présérie, capables de stocker jusqu’à 10 mégawattheures (MWh) d’électricité. Les batteries sont installées dans une cuve dédiée, où elles stockent l’électricité produite par les panneaux solaires de l’usine, d’une capacité de 9,4 mégawatts.

Le principe de fonctionnement est à la fois simple et efficace. L’énergie solaire captée par les panneaux photovoltaïques est d’abord convertie en électricité pour alimenter directement les opérations en cours de l’usine. L’excédent de cette énergie est ensuite stocké dans les batteries pour une utilisation ultérieure. Lors des périodes de forte demande, le système puise dans cette énergie stockée pour compléter l’approvisionnement, garantissant ainsi une alimentation continue et réduisant la dépendance aux sources d’énergie externes.

Plusieurs avancées notables pour recycler les batteries

Le recyclage des batteries est un enjeu majeur pour l’industrie automobile, la durée de vie des voitures électriques n’étant pas liée à leur kilométrage, mais au nombre de cycles de recharge. Comme l’indique EDF, une voiture électrique a une durée de vie moyenne équivalente à 1 000 à 1 500 cycles de recharge.

D’autres initiatives similaires émergent dans le secteur, comme le Vehicle-to-Grid (V2G), qui permet aux batteries des voitures électriques en charge de renvoyer l’énergie stockée vers le réseau électrique lors des périodes de forte demande. Les progrès dans le recyclage des batteries se concentrent également sur l’extraction des métaux rares. L’Université américaine de Rice, par exemple, est en train de développer un processus d’extraction qui permettrait de récupérer presque la totalité des matériaux utilisés dans la fabrication d’une batterie : 98 %. Une excellente initiative qui permettrait de répondre à la demande mondiale pour ce type de composant, tout en réduisant son impact sur l’environnement.

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