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Pilet : un cyberdeck modulaire avec un écran 7″ et un RPi5

19 septembre 2024 à 13:48

Pensé pour couter moins de 200$ a fabriquer, le Pilet est un projet en voie de commercialisation mais que vous pourrez construire vous même si vous le désirez. L’engin est basé sur une carte Raspberry Pi 5 qui alimente un écran de 7 pouces de diagonale.

Le module de base peut se considérer comme une tablette tactile avec une connectique de MiniPC. Son interface est minimaliste puisqu’au delà du tactile il faudra lui adjoindre des équipements secondaires comme un clavier ou une souris pour lui donner un peu de confort.

Mais toute l’idée d Pilet est justement de pouvoir ajouter divers équipements secondaires, modulaires, pour adapter son usage. Le module de base fourni le cerveau et la mémoire de la machine. Un Raspberry Pi5 de son choix est intégré. Il est associé à une double batterie de 8000 mAh qui proposera jusqu’à 7 heures d’autonomie à l’ensemble. La connectique de la carte Pi se retrouvera disséminée autour de l’écran. Un bouton programmable permettre de lancer diverses actions et une accroche VESA autorisera la suspension du Pilet facilement. Le tout sera refroidit activement avec une ventilation interne. Un haut parleur est également présent sur la facade.

On imagine assez facilement un montage domotique avec ce type d’interface accrochée à un meuble ou un mur. Un engin qui se réveillera avec une pression sur son bouton par exemple et qu’on pilotera ensuite avec l’écran tactile. Mais l’idée va plus loin avec des modules.

A la base du pilet une interface permet d’enclencher divers accessoires avec, pour commencer, un clavier. Il s’agit d’une solution Bluetooth commerciale Rii K06 adaptée dans un format adapté au Pilet à la fois en largeur et en épaisseur pour constituer un appareil uni. Le clavier propose un jeu de touches classique associé à un petit pavé tactile. Mais il embarque également une molette de défilement et un petit trackball. Des ajouts qui seront pratiques en cas d’utilisation du Pilet avec des gants par exemple. Les deux éléments sont accrochés ensemble par un dispositif qui vient retenir l’accessoire. On le libérera en appuyant sur le bouton orange en bas, au centre de la machine.

Plus récemment le Pilet a accueilli un second module, lié au jeu. Une sorte de manette arcade avec boutons, joysticks et divers contrôleurs destiné à jouer avec l’engin. Je ne suis pas très sur de l’ergonomie proposée mais l’esthétique de l’ensemble est très réussie.

Au delà de ces premiers prototypes, on appréciera l’idée et la qualité de la construction. Ce genre de dispositif qu’il soit mi en vente ou auto construit permet d’imaginer autant de dispositifs que de besoin. Pourquoi pas imaginer un volant de machine outil pour pouvoir faire des réglages sur une CNC. Une palette graphique, un contrôleur audio ou une console de mixage audio ou vidéo. 

Evidemment les extensions peuvent également avoir d’autres objectifs comme rajouter des possibilités de communication en Ethernet, en Wi-Fi ou en 4G. Etendre les possibilités de stockage du Pilet avec l’ajout de SSD NVMe. Ou étendre la batterie, 

Pour plus d’informations, rendez vous sur le site Soulcircuit.com qui détaille la machine.

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Pilet : un cyberdeck modulaire avec un écran 7″ et un RPi5 © MiniMachines.net. 2024.

MiniPC AMR5 : le Ryzen 7 5700U 16/512Go à 279.99€

19 septembre 2024 à 13:04

Mise à jour du 13/07/2024 : Le MiniPC AMR5 tout équipé est disponible à 279.99€ voir en fin de billet.

Billet original du 23/04/2024 : Comme pour les autres modèles, ce MiniPC AMR5 est fabriqué par une usine au nom à rallonge qui doit se situer au cœur de Shenzhen. Le petit boitier reprend le même design que le T-Bao R5 ou le Chatreey AMR5. La principale différence avec les précédents modèles vient de la puce embarquée. Le Ryzen 5 5600U est remplacé par un Ryzen 7 5700U.

Sur le papier, ce AMR5 serait donc plus performant. On se dit qu’un Ryzen 7 5700U est plus rapide qu’un Ryzen 5 5600U évidemment. Mais c’est en réalité un peu plus compliqué que cela. AMD n’a pas facilité la tâche de ses clients en mélangeant plusieurs générations d’architectures dans ses appellations. Ainsi le Ryzen 5 5600U est une puce Zen3 « Cezanne » plus récente que le 5700U qui est un Zen2 « Lucienne » plus ancien. Et cela fait de petites nuances même si le nombre de cœurs et de Threads tout comme le cache embarqué est à l’avantage du Ryzen 7 5700U.

  COEURS / THREADS FRÉQUENCES CACHE TDP GFX
Ryzen 5 5600U (ZEN3) 6 / 12 2.3 / 4.2 GHz 12 Mo 15 W VEGA 7 @ 1.8 GHz
Ryzen 7 5700U (ZEN2) 8 / 16 1.8 / 4.3 GHz 19 Mo 15 W VEGA 8 @ 1.9 GHz

En pratique, les deux puces jouent au coude à coude dans la plupart des cas même si le Ryzen 7 5700U est largement devant quand les utilisations logicielles sont multicoeurs. Dès que les usages prennent en charge plusieurs cœurs, les 8 cœurs et 16 threads du 5700U s’avèrent, fort logiquement, plus efficaces. Sur la partie graphique, c’est logiquement le VEGA 8 du nouveau venu le plus rapide. Le changement de Zen2 vers Zen3 n’a pas non plus été foudroyant en terme d’évolution et en mono cœur c’est bien le Ryzen 5 5600U qui est devant. A chaque fois cela se joue tout de même dans un mouchoir de poche.

Bref, le AMR5 propose ici un excellent processeur pour cette limite de 15 petits Watts de TDP. Avec un équipement secondaire de très bon niveau. On retrouve 16 Go de mémoire vive DDR4 installée en double canal et facilement accessible via le capot de côté de l’engin qui est attaché magnétiquement. On pourra éventuellement augmenter la mémoire vive en 2 x 32 Go pour un maximum de 64 Go de DDR4. Un stockage de 512 Go en M.2 2280 NVMe PCIe x4 de base est présent. On pourra également le faire évoluer facilement grâce à un second emplacement M.2 2280 NVMe juste à côté. Les deux ports M.2 sont également compatibles SATA. Aucune baie 2.5″ n’est présente.

La connectique est la même que d’habitude sur ce châssis. Sur la partie avant, on retrouve un Jack audio combo 3.5 mm, deux ports USB 3.0 Type-A et un port USB 3.0 Type-C qui délivre à la fois un signal vidéo DisplayPort et des données. Sur la tranche arrière, le Ouvis AMR5 déploie deux ports USB 3.0 Type-A, une sortie vidéo DisplayPort et une HDMI 2.0. Enfin, en plus du module Wi-Fi5 et Bluetooth 4.2 embarqué on retrouve un port Ethernet Gigabit. Le MiniPC pourra piloter trois affichages simultanés même si la présence du port USB Type-C en face avant ne sera pas des plus pratiques.

Attention, il n’est fait ici aucune mention des fonctions de boot PXE, de la programmation du démarrage via l’horloge interne de la machine ou de la reprise en cas de coupure de courant. Il est fort probable que cet engin en ait hérité au même titre que ses autres clones mais je tiens à le préciser. On retrouve par contre la molette supérieure qui permet de basculer le processeur entre trois modes d’usages : un mode silencieux qui bride le TDP du processeur et évite la ventilation qui sera parfait pour des tâches simples comme la bureautique. Un mode « mixte » qui autorisera tout type d’usages. Et un mode performances qui laissera le Ryzen 7 aller au maximum de ses capacités mais qui entrainera fort logiquement une augmentation de la vitesse de son ventilateur. Livré sous Windows 11, cet engin semble également parfaitement compatible Linux.

Pour quels usages ce MiniPC ? Comme les autres modèles qui emploient ce châssis, c’est une machine assez efficace pour de nombreux emplois. Le fait qu’il soit compact et se positionne debout peut avoir de l’intérêt pour des bureaux déjà encombrés. L’engin mesure 15.61 cm de haut pour 13.92 cm et 7.18 cm de large au maximum. Il promet assez de muscles pour jouer très correctement en 720p à des jeux pas trop gourmands. Prendra en charge tous les travaux courants de bureautique, de surf et de retouches graphiques. On pourra même lui demander de faire des montages vidéos en 1080P. L’engin ne bénéficiera pas d’accélérations en temps réels de tous les filtres et effets mais j’ai pu tester cette puce sous DaVinci Resolve pour du montage simple en FullHD et j’ai été agréablement surpris par sa réactivité.

Que conclure ? Si vous êtes à la recherche d’un MiniPC assez souple dans ses usages, cette gamme est intéressante. Qu’il s’agisse de ce AMR5 ou un de ses nombreux clones sur le marché. Le MiniPC est proposé à 339€ sur Geekbuying depuis l’entrepôt Allemand de la marque en version 16/512 Go mais bénéficie du code promo NNNFR019 qui le fait tomber à 279.99€ une fois appliqué dans le panier.

A découvrir chez Geekbuying

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MiniPC AMR5 : le Ryzen 7 5700U 16/512Go à 279.99€ © MiniMachines.net. 2024.

MSI Cubi NUC 13MQ, un MiniPC pensé pour les pro

19 septembre 2024 à 11:16

Le MSI Cubi NUC 13MQ est une reprise du modèle précédent annoncé en juillet avec les dernières itérations des puces Raptor Lake d’Intel. En lieu et places des puces Core 100U, 120U et 150U, ce nouveau venu fait appel aux Core i5-1345U et 1665U. Un choix délibéré pour s’adresser aux professionnels à la recherche d’une compatibilité vPro.

L’engin ne change pas énormément dans la forme. Même châssis, même dimensions de 13.6 x 13.3 cm sur 5 cm d’épaisseur et connectique identique avec en particulier un double Ethernet 2.5 Gigabit Intel i226, deux sorties HDMI et deux Thunderbolt 4. On retrouve exactement le même circuit sans fil Intel AX211 pour du Wi-Fi6E et Bluetooth 5.3 et une évolutivité mémoire et stockage qui ne change pas. Deux slots SODIMM de DDR5-5200 associé à un M.2 2280 et un M.2 2242 pour des SSD NVMe PCIe accompagnés d’un emplacement 2.5 pouces.

Rien de bien neuf donc si ce n’est le retour à la « vieille » architecture Rapor Lake d’Intel pour que les PC puissent bénéficier des fonctions vPro nécessaires à l’activation de certaines fonctions de sécurité. Il s’agit plus que probablement d’une demande de clients de MSI qui ont jugé le format des Cubi NUC intéressants mais qui ont absolument besoin de ces fonctions pour les intégrer à leur flotte.

On note tout de même les gros efforts d’intégration de la marque pour ce type d’usage. Support VESA, proposition d’un bouton déporté pour améliorer l’ergonomie générale du poste et ne plus avoir a se pencher derrière sa machine pour l’allumer.

MSI Cubi NUC 1M : une solution compacte sous Raptor Lake

Source : MSI

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MSI Cubi NUC 13MQ, un MiniPC pensé pour les pro © MiniMachines.net. 2024.

BMAX B5A Pro : un MiniPC Ryzen7 5825U très classique à 350€

19 septembre 2024 à 09:52

En mai 2023 sortait le B5 Pro chez BMAX, une minimachine assez sobre sous Core i5-8260U. En septembre 2024 c’est presque sous le même nom qu’apparait un MiniPC sous Ryzen 7 5625U. Le BMAX B5A Pro est tout aussi classique, qui compte sur cette puce peu gourmande pour construire un engin sobre et discret.

Le BMAX B5A Pro embarque donc une solution 6 cœurs et 12 Thread sur une architecture Zen 3 dont la fréquence débute à 2.3 GHz et peut grimper à 4.5 GHz. Le circuit graphique est un RX Vega 7. Il s’agit d’une puce surtout employée dans des ultraportables en 2022 et qui est apparue que sur de rares MiniPC chez Minisforum et T-Bao en 2023. C’est un étrange choix de la part de BMAX de revenir sur ce type de processeur puisque de nombreux autres sont disponibles. Mais cela s’explique sans doute par son TDP très bas de 15 watts seulement. Une consommation légère qui va permettre au MiniPC de fonctionner en silence avec une ventilation limitée au minimum. Cela peut être également l’opportunité de disponibilité d’un lot de puce débarqué surle marché et sur lequel la marque a sauté pour lancer ce produit.

La machine permet de faire circuler de l’air du haut du ventilateur vers des ailettes situées vers l’arrière. Un double caloduc conduit la chaleur du processeur et de larges ouvertures sur le côté permet de laisser le reste de l’équipement à une température stable. Associé au processeur on retrouvera 16 Go de mémoire vive DDR4 sur deux slots SODIMM en double canal. On pourra faire évoluer ce poste vers 64 Go. Le stockage de base est constitué d’un module M.2 2280 NVMe PCIe mais un emplacement 2.5″ SATA 3 est également disponible. La partie sans fil est un calssique Wi-Fi6 et Bluetooth 5.0.

La connectique du BMAX B5A Pro n’a rien de particulier, on retrouve en façade deux USB 3.2 Type-A, un USB Type-C avec données et DisplayPort, un jack audio combo 3.5 mm et le bouton de démarrage. A l’arrière un Ethernet Gigabit, deux USB 2.0 Type-A, une sortie HDMI 2.1 et un DisplayPort. Le tout entre dans un châssis de 12.5 cm de large pour 11.2 cm de profondeur et 4.4 cm d’épaisseur.

Au final je suis assez partagé sur cette minimachine. J’attend d’avoir des retours sur sa ventilation et son éventuelle discrétion. Si le MiniPC fonctionne sans faire de bruit, cela peut être une bonne solution pour travailler sur des tâches quotidiennes. Mais à 350€ en version 16/512 Go chez Geekbuying il se bat contre beaucoup d’autres modèles  actuellement sur le marché. Je pense à des solutions comme le MiniPC AMR5 par exemple au même prix qui sera devant en terme de calcul sur la grande majorité des usages pour une consomamtion équivalente. 

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BMAX B5A Pro : un MiniPC Ryzen7 5825U très classique à 350€ © MiniMachines.net. 2024.

Un microscopique Apple IIe presque totalement fonctionnel

19 septembre 2024 à 08:51

L’Apple IIe garde des aficionados parce que cette machine a été une vraie évolution dans le marché des machines personnelles au début des années 80. Beaucoup ont fait leurs armes sur cet engin et parmi eux, des pionniers de l’informatique moderne. 

Son format iconique avec ses deux gros lecteurs de disquette et son écran posé par dessus le rendent facilement reconnaissable. Assez pour n’avoir aucun doute lorsqu’on le croise. Même en format ridiculement petit. C’est sans doute pour cela et parce que son gabarit lui permet d’embarquer des composants dans une version jouet imprimé en 3D, qu’il a été retenu.

A l’intérieur de cette copie minuscule, un ESP8266 d’Espressif. Une solution assez ancienne depuis largement remplacée par les ESP32 mais suffisante pour faire tourner un émulateur d’Apple IIe et donc de rendre la machine viable. Bien entendu, le microscopique clavier n’est pas fonctionnel et les lecteurs de disquettes sont une partie du décor.

Mais le résultat est assez impressionnant, surtout avec cet écran détourné d’une Apple Watch pour venir s’insérer dans la coque. Une carte sur mesures a été fabriquée pour gérer la sortie vidéo, de l’SB et un lecteur de cartes MicroSD qui est alors considéré comme un lecteur de disquettes par le système. L’idée est assez amusante et le concept peut être décliné avec de nombreuses autres machines et du matériel plus commun. Les Raspberry Pico ou ESP32 sont peut être plus  accessibles et on trouve en ligne de nombreux fichiers à imprimer en 3D de vieilles machines.

Sources : Tom’s Hardware, Adventures in Retro Computing et RetroTV1 Tech

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Un microscopique Apple IIe presque totalement fonctionnel © MiniMachines.net. 2024.

Hier — 18 septembre 2024Flux principal

NanoPi Zero2 : une carte minimaliste sous Rockchip RK3528A

18 septembre 2024 à 11:08

La NanoPi Zero2 n’est pas une carte de développement habituelle. Dépourvue de sortie vidéo, elle ne sera accessible que via une connexion réseau et se réserve donc à des usages de ce type.

Compacte avec une empreinte de 4.5 cm de côté, elle embarque un SoC ARM quadruple cœur Cortex-A53, un circuit graphique Mali-450 et de 1 à 2 Go de mémoire vive LPDDR4 et deux options de stockage cumulables. Un support pour un module eMMC et un lecteur de cartes MicroSDXC.

On note également la présence d’un port M.2 2230 PCIe 2.1 pour lui ajouter une carte Wi-Fi ou autre. Le tout est vendu 18$ HT, prix de base auquel on pourra ajouter des éléments plus ou moins facultatifs. Un passage à 2 Go de mémoire vive dont on aurait tort de se priver à 3$ HT. Un module eMMC de 32 Go (8$ HT) ou 64 Go (10$ HT) ou un module Wi-Fi5 et Bluetooth 5.0 pour 15$ supplémentaires. Enfin, un boitier sur mesure poussera l’encombrement à un toujours très raisonnable 4.95 cm de côté pour 2.9 cm d’épaisseur et 7$ HT de plus. Tous  ces tarifs s’entendent hors frais de port puisque le site de FriendlyElec vous ajoutera 15$ supplémentaire pour vous livrer en Europe. Cela change assez fortement le tarif puisque la machine la plus complète passe de 18$ à 53$ HT hors port pour l’engin en 2/64Go avec carte Wi-Fi et boitier.

Les composants de base sont suffisants pour faire tourner de nombreux systèmes dédiés. Le constructeur assure une compatibilité avec un large panel de distributions : OpenMediaVault, FriendlyWrt 23.05, Ubuntu Noble Core et Debian Bookworm Core. Bref, de quoi se créer un petit serveur maison avec différentes optiques en tête.

La NanoPi Zero2 propose un port Ethernet Gigabit, un USB 2.0 Type-A et une alimentation via un port USB 2.0 Type-C en 5V/2A. Elle dispose également d’un petit brochage pour 30 GPIO programmables. Un connecteur pour une batterie RTC et des broches de débogage sont également présents.

Source CNX Software

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NanoPi Zero2 : une carte minimaliste sous Rockchip RK3528A © MiniMachines.net. 2024.

Nvidia GeForce RTX 2050 : le chaînon manquant

18 septembre 2024 à 10:19

Il y a quelques temps, j’ai commencé à chercher une machine équipée d’une puce GeForce RTX 2050. La longévité de cette offre m’intriguait. J’ai donc contacté plusieurs marques qui proposaient la puce dans leurs portables pour essayer de mettre la main sur une de ces machines.

Le Skillkorp P17R2050

Peine perdue, les constructeurs n’ont pas ce type d’engin dans leur parc de prêt. Ils préfèrent miser sur le haut de gamme et les machines les plus standard. Le GeForce RTX 2050 ne semble pas être leur principale préoccupation et on peut les comprendre. On m’a proposé des engins en RTX 40×0 sans soucis mais impossible de trouver la carte qui m’intéressait. Et puis, il y a quelques temps, Nvidia m’a proposé un portable équipé de ce circuit. Un engin assez particulier puisqu’il s’agit d’une machine construite par Asus mais vendue sous la signature de Skillkorp. Une marque qui appartient à la chaine de magasins Boulanger. Peu importe, mon intérêt était toujours là et je voulais comprendre pourquoi le RTX 2050 était encore présent sur le paysage actuel.

Il faut dire que la puce parait un peu anachronique en 2024. Pourquoi Nvidia persiste à proposer ce circuit graphique quand il dispose dans son arsenal des RTX 3050 et autres RTX 4050 ainsi que tous leurs dérivés. On peut légitimement se poser la question de la pertinence de ce choix technique. J’ai fini par comprendre le pourquoi de cette puce en manipulant la machine. Au final, l’existence de ce RTX 2050 est devenu une évidence.

Le RTX 2050 est un croisement entre deux gammes, un positionnement clairement étrange d’un point de vue technique mais qui a du sens quand on prend un peu de recul. Annoncée à la fin de l’année 2021, la puce de Nvidia est arrivée en magasin au printemps 2022 avec de premiers portables à l’employer sur des solutions milieu de gamme. C’est une construction assez étrange, on aurait pu s’attendre à une architecture Turing comme pour le reste des RTX 20 mais il n’en est rien, c’est bien une solution de la génération Ampère qui est au coeur de ces cartes. La génération des puces intégrées aux RTX 30. Problème pour Nvidia alors à l’époque, avec un RTX 2050 et un RTX 3050 basés sur la même architecture, il existait un gros risque de doublon.

La solution trouvée a été simple, si la puce de base est la même, un GA107, les 2050 sont équipées de 2048 cœurs CUDA seulement. Les RTX 3050 sont, suivant les modèles, livrées avec de 2304 à 2560 cœurs de ce type. La fréquence de boost est identique à celle de la RTX 3050 de base, 1477 MHz. Mais Nvidia a également choisi de sabrer d’autres éléments de son dispositif. Et pas n’importe lesquels, les plus sensibles à un usage vidéoludique.

Le bus mémoire est laissé à 64 bits, contre des solutions de 96 à 128 bits suivant les modèles de RTX 3050. On se retrouve donc avec une bande passante de 112 Go/s au mieux pour 4 Go de GDDR6. Les 3050 sont proposées en 6 ou 8 Go de GDDR6. Pour résumer l’état des lieux, la GeForce RTX 2050 est une GeForce RTX 3050 à l’interface mémoire sabrée et dont le GPU affiche une fréquence moins élevée mais établie autour de la même architecture. Est-ce que cela a du sens ? Oui et non, cela dépend grandement de comment vous regardez la solution.

RTX 2050 : le nouvel entrée de gamme mobile de Nvidia

Le problème rencontré par la puce graphique vient de son nom. L’adage dit que quand on réfléchit comme un marteau, on a tendance à voir tous les problèmes comme des clous. Et les trois lettres RTX font voir à la majorité des utilisateurs la puce comme une solution de « gaming » pur et dur et donc à la juger comme telle. C’est à mon avis une erreur. Si on regarde la RTX 2050 comme une solution orientée jeu, elle n’a pas de sens. On sera forcément déçu de ses performances par rapport à des puces comme une RTX 3060 ou une encore plus récente RTX 4050. La puissance embarquée est limitée par les choix fait par Nvidia qui ne considère pas à mon avis cette solution vraiment dans une orientation purement ludique.

Cela ne veut pas dire qu’on ne pourra pas jouer avec, elle est même tout à fait capable de lancer des jeux. Simplement, elle n’a pas été pensée pour cela. Son objectif est différent. L’idée pour Nvidia est de trouver une cohérence technique et marketing dans sa gamme. Difficile pour la marque de mettre en avant ses technologies maison sans pouvoir les adresser à toute leur gamme de processeurs graphiques.

La RTX 2050 n’est pas une puce dédiée au jeu, c’est une solution entrée de gamme qui ouvre une porte sur les usages d’une machine moderne. Elle propose des fonctions CUDA qui seront exploitables pour des programmes créatifs, la possibilité d’exploiter des fonctions de décompression vidéo avancées, des capacités DLSS pour améliorer la fluidité de certains jeux, du Raytracing pour en augmenter la qualité d’image et des possibilités d’affichage vidéo haut de gamme. Bref de quoi transformer un ordinateur basique avec un circuit graphique embarqué en une solution ayant de plus grandes possibilités.

Cela ne vous rappelle rien ? C’était le credo pendant très longtemps des circuits MX de Nvidia. Des puces entrée de gamme qui proposaient un peu plus de performances que les circuits graphiques des processeurs AMD et Intel de l’époque. Ces MX450, MX550 et autres MX570 ont quasiment disparu, justement parce que le public ne comprenait plus leur intérêt face à la montée en puissance des performances des solutions embarquées dans les nouveaux circuits d’AMD et d’Intel. 

Le RTX 2050 est en quelque sorte le nouveau circuit MX. Une solution qui propose un peu plus que l’offre de base mais qui permet surtout à Nvidia de pouvoir communiquer de manière cohérente sur les nouveaux services de sa gamme. Comment expliquer à ses clients que ses cœurs CUDA sont si importants si son entrée de gamme n’en possède pas ? Comment vanter les mérites du Raytracing ou du DLSS en omettant cette fonction sur certaines puces ? Au final cette solution graphique permet a Nvidia de considérer sa gamme comme un tout et d’avancer ses pions sans risquer la critique. Même avec une RTX 2050, on peut monter des vidéos confortablement, lancer un programme de retouche d’image accéléré matériellement et jouer correctement en 2D comme en 3D. Bien sûr, ce ne sera pas au niveau des autres cartes de la gamme et les RTX 3050, RTX 4050 et supérieures écraseront rapidement les prétentions de la RTX 2050 en jeu. Mais ça sera possible. Et même assez confortable.

RTX, des lettres de noblesse qui mènent à une situation paradoxale

Evidemment le défaut de cette stratégie est qu’il est difficile de ne pas considérer le « RTX » de l’offre comme un indice d’orientation « Gamer ». Nvidia en est d’ailleurs responsable puisqu’il a communiqué largement sur le côté performance de sa gamme GeForce. Et de fait, si la 2050 peut jouer, et encore une fois elle n’est pas du tout incompétente sur ce poste, ce sera sans commune mesure avec ce que proposent des engins sous 4060 aujourd’hui. J’aurais même tendance a dire qu’embarquer dans un portable estampillé « Gamer » un RTX 2050 n’est pas forcément très sérieux de la part des fabricants. Ces engins peuvent lancer énormément de jeux dans de bonnes confitions mais je suppose que leur principal intérêt c’est surtout de pouvoir tout faire très correctement : bureautique, création, média, surf tout en permettant de jouer pour un budget restreint.

Comme vous le verrez plus bas avec le Skillkorp, il est tout à fait possible de jouer confortablement avec une RTX 2050 et cela reste vraiment au dessus des performances que l’on va demander à un portable sans circuit spécialisé aujourd’hui. Mais est-ce logique d’appeller un PC sous ce circuit graphique un PC « Gamer » ? Ca l’est si on se place face aux solutions sans circuit graphique spécialisé. Mais ca l’est beaucoup moins quand on voit le reste du marché actuel autour des RTX 40xx.

J’ai tendance a voir l’offre des cartes graphiques comme une salle de concert. Tout le monde vient voir le même spectacle mais les billets les plus chers permettent d’approcher la scène au plus près. Les billets les moins chers vous donnent une vision et un son indirect ou lointain. On transforme un spectacle avec des humains identifiables sur scène en quelques points qui se déplacent au loin.

C’est un peu la même chose pour le jeu vidéo et les cartes graphiques. Des artistes mettent en scène un jeu avec des tonnes de détails, des animations, des textures, des ombres et des effets variés pour créer une épaisseur graphique, une ambiance globale dans le jeu. Le possesseur d’une carte graphique haut de gamme profitera de l’entièreté du spectacle en haute définition de manière fluide. Avec une carte plus entrée de gamme on aura droit au même jeu mais en plus basse définition, avec des textures moins subtiles, un ombrage absent et moins de détails d’environnement. C’est le même spectacle mais pas les mêmes sensations. Les deux répondent à des envies et des budgets différents. La RTX se situe sur l’entrée de gamme « joueur ». Les circuit graphiques embarqués d’Intel, AMD et Qualcomm se positionnent souvent en dessous.

Le problème est que cet entrée de gamme est devenu invisible, il a totalement disparu des radars. Cette situation vient d’un marché d’excellence porté autant par les studios de développement que les concepteurs de puces, les fabricants et les médias. Comme aucun constructeur ne veut prêter de machine entrée de gamme équipée de circuit comme la RTX 2050. Le regard du public sur les portables à destination des joueurs vient uniquement de l’autre côté du spectre. Les machines équipées de RTX 4060 et RTX 4070, par exemple, sont souvent étudiées. Des modèles très haut de gamme sous RTX 4090 sont également régulièrement testés. Leurs résultats définissent un marché pourtant totalement inaccessible à la plupart des bourses. Et ce faisant ils décalent l’appréciation du marché de manière particulière.

Le haut du podium est trusté par des engins à plus de 3000 euros pour atteindre des 4000, 5000 et même plus de 6000 euros. Ces portables d’exception ont du sens, ils sont rapides, efficaces, généralement extrêmement bien construits et sans fausse note technique si ce n’est un look parfois tapageur. Leur niveau de performance efface les configurations beaucoup plus accessibles des radars et les acheteurs de solutions plus petites le font souvent par dépit. Parce qu’il ne serait pas raisonnable d’investir un tel budget dans un PC. La fenêtre d’observation des performances que l’on estime alors normale pour un PC de jeu est donc située dans un espace compris aujourd’hui entre le RTX 4070 et le RTX 4090, les modèles en dessous ne sont pas analysés. Au final, tout le monde juge le marché a partir de données hors marché.

Le RTX 2050 a également été une cible facile pour de nombreux influenceurs qui ne payent généralement pas leurs machines

On n’imaginerait pas juger le prix moyen d’un repas quotidien en se basant sur un tarif se situant entre la bonne brasserie et le restaurant étoilé. Chez soi, on ne dépense pas entre 30 et 150€ par personne à chaque repas. C’est pourtant cette vision du marché portable qui est dessinée par les tests. Les machines qui servent d’étalon pour juger l’ensemble du secteur n’ont rien a voir avec ce que peuvent s’offrir la majorité des clients. Il y a une énorme dissonance entre le budget des acheteurs et la mise en avant proposée par les marques. Ce n’est clairement pas nouveau mais ces dernières années cela a pris des proportions de plus en plus extravagantes avec la hausse globale des tarifs des circuits graphiques.

Et si je constate que ce portable Skillkorp est tout à fait compétent dans un usage de jeu classique et familial, je n’arrive pourtant pas a trouver de commentaires élogieux autour d’une machine sous RTX 2050. Ces puces ne sont clairement pas en lice pour devenir des solutions de portables haut de gamme mais elles ont toute leur place dans un univers familial. Alors qu’est-ce qui cloche ?

Les joueurs équipés de grosses cartes n’aiment pas l’entrée de gamme

Je ne suis pas un sociologue du marché informatique mais j’ai pu constater à de nombreuses reprises un mépris très clair pour les composants jugés comme « entrée de gamme ». D’abord dans mes rencontres avec des lecteurs, en discutant avec des journalistes spécialisés, des vendeurs ou de simples clients. Les gens n’aiment pas les processeurs ou les puces graphiques entrée de gamme. Et très souvent ils en parlent en se basant sur un a priori très fort plus que sur une expérience vécue.

Les puces MX450 ou MX550 de Nvidia ou les processeurs Intel Celeron par exemple ont étés catalogués comme inutilisables par des utilisateurs qui n’en possédaient pas et qui ne les avaient jamais vus en action. Tous les jugeaient impropres pour leur usage alors que ces puces correspondaient en fait très souvent à leurs besoins.

Des cartes comme les RTX 2050 ou RTX 3050 sont mises de côté comme un entrée de gamme presque infâmant pour un utilisateur « qui se respecte » ai-je pu entendre dans la bouche d’un client de grande surface. Pourtant son profil était parfaitement dans l’axe de ces puces graphiques : joueur très occasionnel et usage surtout bureautique de sa machine. Il allait partir sur une carte autrement plus onéreuse pour satisfaire une idée de puissance informatique qu’il fantasmait au vu de ses jeux préférés. Avec un argument toujours très fort de se dire qu’il achetait pour que ça « dure longtemps ». 

Je crois sincèrement qu’il y a une détestation des RTX xx50 du simple fait de leur appartenance au même groupe « RTX » que les cartes plus haut de gamme. Comme si cela créait une certaine porosité entre les puces. Le circuit 4050 est jugé comme presque infâmant. Le 4060 commence a être quelque chose et avec une dizaine de plus, le 4070 est enfin assez « loin » du 50 pour que l’acheteur se sente rassuré. Vu les investissements en jeu avec des prix de plus en plus élevés, on ressent un discours assez fort sur la peur des clients de voir leur circuit graphique déclassé au simple gré d’une mise à jour. Comme si le niveau de performance d’une carte était un élément de positionnement social au même titre qu’une voiture ou un habit. Et de fait, en ligne, personne ne va vous juger sur votre manière de vous habiller. Par contre si on vous demande quel materiel vous utilisez, alors vous aurez des réactions plus ou moins gênées de la part des moins bien lotis.

Certains groupes de joueurs en équipe n’acceptent pas les personnes n’ayant pas un niveau de performances minimal avec leur PC. D’autres vont charrier un joueur qui débarque avec une « 50 » ou un circuit graphique intégré à son processeur en jeu. Et ce joueur de s’excuser presque en promettant de « mettre sa config’ à jour » quand il pourra. Ces réactions sont assez évocatrices du désamour de ces puces et cela même si le jeu est finalement parfaitement possible avec une configuration parfois trois fois moins chère que d’autres joueurs en ligne. 

Les internautes « experts » aiment détester les RTX xx50 parce que cela leur permet de se positionner au dessus. Et cela même si finalement les puces sont parfaitement adaptées à la majorité des scénarios du quotidien des gens qu’ils vont mal conseiller.

Le RTX 2050 apporte des solutions invisibles aux utilisateurs

J’ai pu lire dans les commentaires de Minimachines des intervenants estimer que les MX450 ou MX550 n’avaient aucun sens pour des portables. Parce qu’ils n’étaient pas beaucoup plus performants que les circuit intégrés dans des puces modernes. Et c’est vrai, du moins en partie. Si on les considérait que sous l’angle des performances brutes en jeu en face du haut de gamme de l’époque – Le Ryzen 5900HS alors – le gain proposé par le MX550 n’était pas formidable. Et si les autres aspects proposés par la puce comme les accélérations matérielles des applications vidéo et graphiques n’étaient pas prise en compte, alors on ne voyait pas vraiment leur intérêt. En oubliant au passage que les Ryzen capables de rivaliser avec les MX550 n’étaient évidemment pas vendus seuls mais le plus souvent dans des configurations moyennes et haut de gamme avec un circuit graphique secondaire et qui explosaient le plafond du prix des machines équipées de Nvidia MX.

Ce même internaute – d’après son pseudo – a jugé quelques années plus tard ne pas comprendre l’intérêt des RTX 2050 pour les mêmes raisons. Et cela même si le circuit embarqué proposait alors de bien meilleures performances en 3D et toujours plus de fonctionnalités annexes pour la créativité, les usages vidéo et autres. La morale de cette vision est claire, l’entrée de gamme ne plait pas parce qu’une catégorie d’internautes ne voit pas pourquoi on achèterait pas un PC sans un niveau de performances suffisant pour lancer le dernier jeu triple A à la mode dans les meilleures conditions possibles. Même si le but de la machine est tout autre.

Du coup comment faire pour que Nvidia, AMD ou Intel puissent proposer des circuits entrée de gamme sans se faire pousser dans les cordes par des gens qui vont juger leurs produits sans les connaitre ? Alors même qu’ils ne s’adressent pas a eux ? C’est une autre des particularité des internautes spécialistes, ils adorent critiquer des produits en se basant uniquement sur leur approche du marché. Et on voit très souvent survenir sur les réseaux sociaux un « expert » sorti de nulle part expliquer que sa configuration à cinq fois le budget demandé, est meilleure.

Il y a pourtant d’énormes différences d’usages potentiels entre une machine AMD, Intel ou Qualcomm avec un circuit graphique intégré au processeur et une autre avec un circuit graphique comme la RTX 2050. Les cœurs CUDA de ces cartes Nvidia permettent énormément de choses en plus : outre le DLSS et le RTX pour le jeu, il y a tous les usages créatifs qui entrent en scène pour la vidéo, la photo et le développement d’images. En désactivant les fonctions CUDA sur ce type de portable on ne retrouve absolument plus la même machine en usage graphique. Les fonctions annexes comme le profilage des jeux et le réglage automatique des paramètres qui va permettre de profiter au mieux des titres suivant son materiel est un vrai service. Et bien entendu la fonction Optimus qui offre à l’utilisateur un saut invisible entre le circuit graphique du processeur et le circuit embarqué Nvidia pour choisir le meilleur ratio de performances et d’autonomie est un gros avantage technique.

Il y a enfin qu’une puce comme la RTX 2050 embarque sa propre mémoire vive et ne dépend donc pas de celle du système pour fonctionner. Et quand on doit charger des informations spécifiques à un jeu sur un système avec 8 ou 16 Go de mémoire vive, qu’on fonctionne sous Windows et qu’on gère d’autres tâches en prime, cela fait une énorme différence. Passer de 8 Go à 6 pour le système qui va faire tourner le jeu parce que 2 Go seront requis pour des textures n’est pas confortable. Désengorger la mémoire en utilisant de la GDDR6 très rapide sur un circuit externe indépendant est évidemment un avantage.

Une situation complexe pour les constructeurs

Je n’ai aucune solution miracle pour que les marques puissent mieux communiquer sur leur entrée de gamme afin de mettre en valeur ce genre de puces, je ne suis même pas sûr qu’ils en aient envie, mais j’ai peut être quelques conseils. D’abord une volonté d’encourager les marques a prêter plus de machines de ce type. Simplement pour que la fenêtre d’observation du marché ne soit pas coincée entre le moyen de gamme et le très haut de gamme. Cela permettra de relativiser les performances et donc les usages. Si le grand public pense qu’en dessous de 100 images par seconde tous détails à fond en 1440P, un jeu n’est pas jouable, vous truquez vous même le marché.

Communiquer sur les solutions entrée de gamme, comme le RTX 2050, avec autre chose que des arguments « Gamer » serait aussi une bonne idée. Les puces proposées sont capables d’énormément de choses mais ne font pas forcément le poids sur le jeu pur. Changer d’angle permet de sortir de l’ornière de la comparaison la plus facile, celle d’un benchmark idiot qui va analyser le nombre d’images par seconde de chaque carte et oublier tout le reste. En intégrant ce même PC Skillkorp dans un châssis plus classique vous ne séduirez peut pas les joueurs mais vous répondrez aux filtres familiaux. Les joueurs acharnés ne jugeront de toutes façons pas la solution comme satisfaisante pour leur loisir.

Que conclure sur cette première partie bien trop longue ? Que le RTX 2050 est un processeur graphique d’entrée de gamme tout comme il en existe chez AMD et  Intel. Que l’entrée de gamme d’aujourd’hui n’est plus celui d’il y a seulement 5 ans. Que ces puces sont capables de faire énormément de choses et qu’il faut apprendre a les mettre en valeur. Ce ne sont pas des circuits à vocation de jeu trop intense mais qui apportent un vrai confort d’usage au quotidien pour un prix bien plus acceptable que des configurations de jeu classiques.

Venons en au portable Skillkorp P17R2050

Le P17R2050 n’est pas vraiment une minimachine mais c’est donc le seul engin que j’ai pu prendre en main avec ce type de configuration. Et pour commencer je tiens a souligner le confort qu’il propose. C’est un portable de 17.3 pouces de diagonale avec une dalle assez classique. Il s’agit d’une solution de type IPS aux larges angles de vision avec une définition de 1920 x 1080 pixels. Cela donne un affichage très lisible et confortable pour tous les usages. Le rafraichissement est élevé avec 144 Hz. De quoi donner souvent l’impression d’avoir sous les yeux plus une image imprimée qu’un écran de PC. Ce confort de l’affichage est une donnée importante de l’équation posée par le P17R2050. C’est avant tout un ordinateur familial capable de lancer des jeux plus qu’un PC gamer pur et dur. Et avec ce type d’écran tout le monde peut se servir de la machine sans soucis, quel que soit son âge et ses éventuels problème de vue.

L’écran n’est pas des plus lumineux avec 250 nits seulement quand des ultraportables récents affichent entre 500 et 600 nits. Mais cela correspond au profil de cette machine qui n’est pas vraiment pensée pour être sortie à une terrasse de café ou posée sur un plateau de siège de TGV. Pas besoin de lutter contre la luminosité ambiante donc, en intérieur les 250 nits suffisent dans la majorité des cas. La colorimétrie est également assez basique avec un maigre 62.5 % de la gamme sRGB et moins de 50% de la gamme Adobe RGB. Ce n’est pas fameux mais encore une fois on n’est pas sur un engin destinés au créatifs pour du développement photo pro ou du montage vidéo calibré. Les tons sont corrects, l’image est bien contrastée, cela répond au cahier des charges voulu par la marque.

La protection anti reflet et le rendu global sont agréables et pour un usage classique de l’engin, cela donne une image reposante et fiable. Le fait que l’affichage soit enserré dans des bordures très fines est un aspect très appréciable de la proposition puisque cela place l’écran 17.3″ dans un châssis de 15.6″ plus classique.

La machine ne mesure pas tout à fait 40 cm de large pour 26.9 cm de profondeur et 2.48 cm d’épaisseur à son point le plus élevé. Elle pèse 2.6 Kilos. C’est à n’en pas douter plus un transportable qu’un portable mais on peut sans soucis la balader d’un lieu à un autre dans une sacoche et d’une pièce à l’autre en la gardant en main. Là encore on est sur une machine familiale qui servira a faire sa comptabilité ou rédiger des courriers dans un bureau, faire ses devoirs et jouer dans une chambre avant de regagner le salon pour choisir ses vacances en famille sur le net ou afficher un film sur le téléviseur. 

La configuration technique est très correcte avec un Ryzen 5 7535HS composé de 6 cœurs zen 3+ pour 12 Threads. Cette puce fonctionne de 3.3 à 4.55 GHz et propose 16 Mo de mémoire cache L3. Elle tourne de 35 à 54 watts et embarque un circuit graphique Radeon 660M composé de 6 cœurs à 1.9 Ghz. Cette puce graphique travaillera donc en coordination avec le circuit graphique GeForce RTX 2050 grâce à la fonction Optimus de Nvidia. L’idée ici est de laisser le circuit graphique AMD intégré au processeur fonctionner dans les usages les moins exigeants et n’enclencher les capacités de la puce Nvidia qu’au moment opportun : pour du jeu, de la restitution vidéo très haute définition, des calculs 3D lourds ou de l’accélération graphique. 

La problématique posée par la partie RTX 2050 vient de sa gourmandise en énergie. Avec 70 Watts de TDP, la puce graphique va plus que doubler la consommation du processeur de base et faire appel à cette extension pourra mettre en péril l’autonomie de l’engin sur batterie tout en augmentant le besoin de refroidissement de l’ensemble. Le fait que le système jongle automatiquement entre les deux circuits graphique apporte donc un certain confort. A la fois d’usage avec des performances ajustées mais également d’autonomie et de nuisance sonore. Le 17″ sait rester très calme niveau bruit lorsque l’on ne le sollicite pas au maximum. Son autonomie en usage mixte n’excède pas les 3H, c’est souvent le cas des portables avec un écran de cette taille.

La carte graphique Nvidia embarque 4 Go de mémoire GDDR6 qui lui est propre, le système quand à lui se base sur un double port SODIMM équipé de deux barrettes de DDR5-5600 pour un total de 16 Go de mémoire vive double canal. Il sera possible de le faire évoluer facilement en 32 Go de mémoire vive même si cela n’est pas forcément utile au vu du profil de cet engin. Le stockage est monté sur un SSD M.2 2280 de 512 Go au format NVMe PCIe 4.0 x4 aux performances très confortables. A noter qu’un second port M.2 2280 NVMe PCIe libre est disponible sur la machine. L’accès à ces composants n’est pas compliqué, quelques vis à retirer au dos du portable.

La connectique est classique avec pour commencer un module M.2 2230 en Wi-Fi6 et Bluetooth 5.3 pour des débits sans fils rapides. En pratique l’accroche est excellente et les débits mesurés tout autant. L’installation de jeux via Steam ou Epic comme la mise à jour de Windows 11 se sont déroulés de manière très efficace. Si le passage par l’Ethernet Gigabit était plus rapide c’est surtout à cause d’un certain encombrement de mes réseaux sans fil. Je suppose que les antennes Wi-Fi profitent à plein de l’écartement disponible sur les angles de l’écran 17.3″. Un détail qui fait toute la différence par rapport aux MiniPC qui me passent entre mes mains d’habitude et dont les débits sont bien plus faibles. Bref, un poste de connexion sans fil très efficace lié à la taille de la machine.

Le reste comprend donc un Ethernet Gigabit, un USB 3.2 Gen 2 Type-C avec prise en charge du DisplayPort, trois ports USB 3.2 Gen 1 Type-A, une sortie vidéo HDMI 2.1 et un jack audio combo 3.5 mm. un port antivol type Kensington Lock est présent et l’alimentation se fait via un port jack propriétaire. Le bloc secteur est un modèle 150 watts en 20 volts et 7.5 Ampères.

Il est assez massif et propose un câble secteur fixe que l’on ne pourra pas retirer. Encore une fois on est plus sur un transportable qu’une solution plus souple avec un câble secteur détachable. C’est tout de même un détail qui pourrait être corriger. Devoir trimballer la prise d’alimentation avec le bloc et le portable alourdit encore un peu plus l’ensemble.

La partie ergonomique est bonne, on retrouve un clavier complet, rétro éclairé RGB une zone avec un touché chiclet agréable et sans flexion du support. La lisibilité des touches est excellente. Un point trop souvent oublié par les constructeurs qui pensent à la joliesse du dispositif avant son usage. Ce n’est pas le cas ici et on distinguera aisément lettres et chiffres pour une prise en main très rapide.

L’espace disponible sur le 17.3 pouces permet de proposer un pavé numérique complet. Les touches fléchées sont séparées du reste du châssis et les touches utiles comme le majuscule droite, la touche entrée ou le retour sont de bonne taille. On note également le léger décrochement en hauteur de la barre espace, correspondant au pouce de la main gauche. Celle qui appuiera sur les touches blanches rétroéclairées. Ce léger recul permettra de conserver une position de la main détendue pour un adulte, sans avoir a remonter le pouce constamment. Les raccourcis et touches de fonctions sont plus tassés mais restent accessibles et on remarque un changement avec des touches « blanches » à deux endroits. Le premier est lié à l’usage des touches ZQSD pour le jeu. Le second est un clin d’oeil au K de Skillkorp. La lettre est présente a plusieurs emplacements du châssis avec un rappel sur le pavé tactile et la coque. 

Pavé tactile qui semble un peu étroit, perdu dans le large et profond repose poignet de la machine, reste de bonne taille. Le P17R2050 est vraiment imposant et c’est plus une impression d’étroitesse qu’un véritable constat. Les boutons sont facilement accessible et leur clic est silencieux. Petit détail tout de même, la coque est entièrement réalisée en ABS, point de métal ici. Si elle est assez épaisse et ne sonne pas en creux, le traitement de surface avec ses angles et son aspect brossé ne doivent pas laisser d’illusion sur les matériaux employés.

La partie audio est classique avec un module d’enceintes stéréo proposant une spatialisation de base. Le sticker DTS n’est plus vraiment une indication de haute qualité et le recours un système d’enceintes Bluetooth ou un casque sera apprécié. On note sur ce point que la sortie jack 3.5 mm est au format Hi-Res et délivre un signal très correct sans parasites. La webcam est classique, 720P, elle profite des fonctionnalités Broadcast de Nvidia pour débruiter le signal vidéo si vous vous filmez dans une pièce sombre, permet d’améliorer le son des micros embarqués et offre des effets de changement de fond ou de floutage de l’arrière plan en temps réel. Tout cela grâce aux fonctions intégrées dans la carte graphique RTX. Le micro embarqué est juste passable, là encore le recours à un casque micro arrange la donne.

D’un point de vue confort d’utilisation on note également un gros effort sur la ventilation dans tous les modes. L’engin ne se fait que rarement entendre. Il faut vraiment le pousser dans ses retranchements dans la durée pour avoir droit à une montée en puissance de la ventilation et donc du bruit généré. 

Pour parvenir à ce résultat, ce Skillkorp combine plusieurs éléments entre eux. Il y a d’abord l’espace disponible. Le 17.3 pouces est large et épais. Cela permet de proposer une aération conséquente des composants.

Il y a plusieurs aspirations d’air frais qui se combinent pour générer un flux important. Au dessus du châssis mais également en dessous avec des ouvertures juste à la perpendiculaire des aspirations de ventilateurs. Trois espaces d’ailettes permettent de repousser la chaleur en dehors de l’engin. Sur le côté droit mais aussi sur l’arrière. Au final on note un usage assez calme du dispositif, même en jeu. Non seulement il ne monte pas trop dans les tours mais le bruit généré est stable et ne part pas dans les aigus.

Quels usages avec ce type de machine ?

Boulanger met en avant la gamme TUF d’Asus dont est issu cet engin pour le vendre comme un portable Gamer. Le design particulier, les finitions, l’esthétique et les ajouts comme le rétroéclairage RGB de la machine vont dans ce sens. Pourtant, encore une fois, ce n’est pas a mon avis la vocation pure de cet engin. On pourra jouer avec ce P17R2050 mais ce n’est pas vraiment son réel domaine d’expertise. A vrai dire cet engin n’a pas ce type de luxe. Ce n’est pas une solution de jeu ni une machine créative. C’est un engin familial plutôt classique destiné a remplir tout type de tâches du quotidien de manière très correcte.

La gestion du RGB AURA avec les touches fléchées

Pour autant, le trio Ryzen 5 7535HS, 16 Go de mémoire vive et RTX 2050 donnent de bons résultats dans de nombreuses tâches. Je ne m’appesantirais pas sur les travaux bureautique ou le multimédia qui sont bien entendu pilotés sans faiblesses. Le surf en ligne est également très confortable avec cette machine.

Les usages créatifs en création et retouche d’image sous Affinity Photo 2 avec l’OpenCL ou Adobe Photoshop et la prise en charge des cœurs CUDA ou en développement d’image avec DXO Photolab se passent sans problème. L’accélération materielle CUDA sous DaVinci Resolve est parfaitement opérationnelle et permet des enchainements de montage avec une prévisualisation en temps réel très confortable en FullHD. Le rendu est également prix en compte par le duo processeur et circuit graphique pour des traitement accélérés. L’ajout d’un second moniteur est parfaitement possible en HDMI ou DisplayPort et ouvre des usages créatifs complets et confortables.

Sous Fusion360 la réalisation d’un objet 3D pour impression tout comme sa préparation sous Orca Slicer se passent sans aucun soucis. Les temps de découpage de l’objet créé ne sont pas des plus rapide par rapport à des solutions plus musclées évidemment, mais tout fonctionne. La lecture de vidéos UltraHD via Displayport ou HDMI sur un écran déporté, ou FullHD sur l’écran de la machine sont parfaitement gérés dans les codecs les plus exigeants.

D’un point de vue jeu, avec des concessions de qualité faites sur le rendu, la machine se débrouille fort correctement. 

Des exemple obtenus avec le portable SkillKorp ? J’ai pu tester une liste assez classique de jeux plus ou moins gourmands avec la machine et tout est jouable en FullHD. Parfois avec plus ou moins de confort mais toujours assez correctement. CyberPunk 2077 par exemple sort à 35 images par seconde avec des détails moyens. Ce n’est pas  merveilleux, ce n’est pas au niveau d’une solution du type RTX 4060 ou supérieure mais cela reste parfaitement exploitable. GTA V, plus tout jeune, tourne entre 90 et 100 images par seconde avec des détails sur haut. Warzone 2.0 atteint les 65/70 IPS en détails moyens avec le DLSS activé en mode qualité. C’est un des autre avantage de ce type de cartes graphique, pouvoir profiter de fonctionnalités comme le DLSS pour améliorer les performances en jeu.

Elden Ring, en détail moyens, fonctionne à 50 images par seconde. Genshin Impact 2 est à 60 IPS en détails haut. Forza Horizon 5 dépasse les 90 images avec de rares baisses à 85 toujours pour du 1080P en détails moyens. Horizon Zero Dawn en DLSS réglé sur Qualité offre 50 à 55 images / seconde en détails moyens. Parmi les plus récalcitrant, Red Dead Redemption II est à 55-60 IPS en 1090P en mode équilibré et DLSS activé en réglage Qualité.

Ce ne sont pas des scores de PC « Gamer » dans le sens où ces titres sont largement au dessus de 60 images par seconde en détail haut sur des ordinateurs portables avec un circuit graphique plus performant. Mais cela permet de répondre à la question de la jouabilité proposée par la RTX 2050 et l’intérêt de celle-ci sur des machines équipées d’un circuit graphique intégré au processeur.

Au final c’est une bonne machine d’un point de vue performances et robustesse, toujours dans une optique familiale. Peut être que son plus gros défaut est un bas de caisse est un peu mou. La partie arrière du PC qui protège la carte mère a en effet tendance a s’enfoncer un peu trop quand on appuie dessus. Probable conséquence du nombre de ses ouvertures. Pour autant cela reste un engin solide. 

Du Skillkorp P17R2050 en particulier

Ce portable est proposé par Boulanger à un prix que j’ai débord jugé assez mal positionné. Affiché à 799€ au moment où j’écris ces lignes, je trouvais l’appareil bien trop cher face à la concurrence. Avant que je la regarde plus en détail, cette concurrence. Ma première idée était qu’un ordinateur équipé d’une RTX 2050 ne pouvait pas couter ce prix là. Preuve que moi même je peux tomber dans des idées préconçues autour de ce type de cartes graphiques. Au final je n’ai rien trouvé d’équivalent sur le marché. Je ne dis pas que c’est le prix le plus adapté ni celui que j’espérais mais c’est un prix logique si l’on regarde les offres concurrentes.

Je ne sais pas comment Boulanger fonctionne dans ce schéma en mettant Asus dans la boucle comme fabricant. Quelles marges sont réalisées par chacun des intervenants. Je sais par contre que la distribution locale de Boulanger via sa chaine de magasins l’oblige à une distribution plus particulière que ses concurrents.

A 799€ en ligne comme en magasin cet engin n’est pas un mauvais placement en soi, c’est juste qu’en regardant autour sur le marché, un connaisseur va trouver autre chose de mieux équipé pour un budget identique. Avec toutefois une petite différence, l’absence de système d’exploitation. Sans Windows embarqué on peut trouver des machines plus performantes assez facilement. Mais le public de Boulanger n’a pas forcément les connaissances nécessaires pour installer un Windows, pire, il ne sait peut être pas comment acheter une licence à part pour moins cher, ni utiliser un système Linux. Le prix du Skillkorp se justifie donc ainsi.

On peut par exemple trouver chez CDiscount un PC Erazer 15.6″ FullHD avec un Core i5-12450H, 16 Go de mémoire vive et 512 Go de stockage et une GeForce RTX 4060 qui sera plus rapide que la RTX 2050. Ou alors sur Amazon, pour 749.99€, un Portable Lenovo 15.6″ Core i5-12450H, 16/512 Go également, avec une RTX 4050, toujours sans système. D’autres choix, d’autres équipements.

Que conclure ? La machine est bonne, bien construite, avec des composants bien choisis. La mode est aux « PC Gaming », un segment qui connait des taux de croissance des ventes assez motivant pour pousser ce Skillkorp a tester cette aventure. Il m’est avis que sous un design classique, l’engin serait invisible dans l’offre actuelle malgré son efficacité. Reste que c’est avant tout une machine familiale et efficace pour un budget relativement serré.

 

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Nvidia GeForce RTX 2050 : le chaînon manquant © MiniMachines.net. 2024.

Ce n’est pas sale : Geekbuying Super Sale

18 septembre 2024 à 08:43

Des promos chaque jour avec de nombreux produits en baisse grâce à des accords constructeurs. Chaque matin le site Geekbuying présente de nouvelles offres. MiniPC, enceintes Bluetooth, domotique, accessoires, consoles de jeu, vélos, écrans, imprimantes 3D, graveuses laser,  aspirateurs robot, vidéoprojecteurs et j’en passe.

Le site met ces promotions en scène jusqu’à la fin du mois de septembre avec de nombreux univers de produits et des cadeaux en prime. Chaque jour l’accent sera mis sur des produits particuliers. Le marchand propose également des bons d’achats suivant le montant de votre panier. 

De 10 à 40€ de remise sur vos achats et diverses autres promotions et codes qui pourront pimenter les pages que vous visiterez. Certains produits sont connus, d’autres sont a découvrir avec des prix très bas sur des références anciennes comme sur de nouvelles arrivées. Le début des meilleures promos débute aujourd’hui même si l’opération a débuté le 11 avec des prix équivalents à ce que proposent Minimachines sur ses promos en général.

Divers guides sont également là pour présenter les produits par thématiques, par marques et même suivant les différents stocks. Bref, une grande braderie avec des offres variées qui se vont se renouveler chaque jour depuis les différents entrepôts Européens ou Chinois du revendeur.

Geekbuying est un sponsor du site et tous les achats fait depuis cette page génèreront une affiliation pour Minimachines. En faisant vos courses vous participez donc au financement du site. Pour autant, je ne suis pas payé pour faire ce billet, c’est simplement qu’il y a beaucoup de produits intéressants a découvrir chez le revendeur. 

A découvrir sur Geekbuying

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Ce n’est pas sale : Geekbuying Super Sale © MiniMachines.net. 2024.

Banana Pi BPI-WiFi6 Mini : une nouvelle carte routeur

18 septembre 2024 à 08:19

La BPI-WiFi6 Mini exploite un SoC ARM Triductor TR6560, une solution composée de deux cœurs Cortex-A9 à 1.2 GHz. Cette puce, associée à un circuit sans fil TR5220 proposant une connexion Wi-Fi6 permettra de dialoguer sur deux antennes en 2.4 et 5 GHz.

La carte BPI-WiFi6 Mini est simple, elle déploie sur une surface de 6.5 cm de large comme de profondeur, tout ce qu’il faut pour construire un petit routeur. Sa mémoire vive est juste de 128 Mo de DDR3, son stockage est limité à 128 Mo de NAND Flash et sa connectique est basique.

On retrouve une alimentation sur un port USB 3.0 Type-C qui servira également d’alimentation, un USB 3.0 Type-A et deux ports Ethernet Gigabit : un WAN et un LAN. La carte devrait également offrir une compatibilité avec un module 5G, elle offre un port M.2 pour l’ajouter et embarque un lecteur de cartes SIM.

Pensée pour permettre de concevoir des solutions de développement maison basée sur des systèmes Linux, la carte se base sur la même architecture que d’autres solutions de la marque pour profiter de leur écosystème. Très compacte elle offrira sans doute des perspectives intéressantes pour un développement mixte incluant Ethernet, Wi-Fi et réseau cellulaire.

Un boitier en métal accessoire sera proposé en option pour la protéger une fois en place. On pourra s’en servir comme relais pour de l’impression réseau ou partager des données même si cela sous exploiterait la capacité cellulaire de la solution. La carte pourra également piloter un outil professionnel à distance. Ou bien entendu devenir une sorte de routeur mobile sur batterie. Ces usages sont évidemment possibles et on imagine la carte reliée à un réseau filaire ou créer un réseau sans fil pour partager les données d’une solution 4G pour créer une bulle locale de réseau.

Mais le format particulier de cette carte et son équipement me laissent une drôle d’impression. En fait, ce format a tout ce qu’il faut pour se transformer en outil d’espionnage industriel parfait. Ultra compact et discret, il est totalement passif. Peut s’alimenter facilement en 12V avec un simple système PowerDelivery et peut recevoir et analyser du trafic sans fil ou filaire assez facilement. La carte Banana Pi BPI-WiFi6 pourrait ensuite transmettre des informations vers l’extérieur en 4G. Je  suis peut être paranoïaque mais ce type d’engin caché dans un faux plafond, alimenté par une dérivation électrique quelconque, protégé par une batterie et connecté sans fil ou en Ethernet peut devenir un sacré mouchard dans une entreprise.

Cela ne m’avait pas sauté aux yeux lorsque je vous présentais la Banana Pi R3-Mini en début d’année 2023, probablement parce que l’équipement était nouveau dans son format et plus élaboré. Mais ici, avec les composants embarqués, je ne vois pas vraiment son réel intérêt face à des produits commerciaux déjà existants. Si ce n’est peut être le prix, la carte est en vente sur AliExpress à 34.99€ TTC. C’est beaucoup moins cher qu’un modeste modem 4G. Le prix à payer pour ne pas avoir à suer sur une configuration système, probablement.

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Banana Pi BPI-WiFi6 Mini : une nouvelle carte routeur © MiniMachines.net. 2024.

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Acer ne voit pas dans la ConsolePC un marché important

17 septembre 2024 à 14:19

Jerry Kao est directeur des opérations chez Acer. Le genre de personnage qui donne un coup de gouvernail à l’entreprise pour l’orienter vers différents secteurs. Un poste à responsabilité qui suppose de regarder loin en amont pour ne pas s’échouer dans les bas fonds de mauvaises ventes.

Jerry Kao

Et pour M Kao, le segment d’activité de la Console PC est secondaire par rapport à son coeur de cible. Pire, il ne fait pas preuve d’un énorme enthousiasme sur cette catégorie de produits. Acer, comme d’autres marques développant une gamme de PC pour joueurs doit bien être présent sur le segment des Consoles PC mais pour autant n’espère sans doute pas des ventes monstrueuses confie t-il à Digital Trends. L’ombre du Steam Deck et de Steam OS étant forte, la réactivité d’Asus et de sa ROG Ally également. La concurrence est large, le public visé est sans doute plus faible qu’on ne le croit.

Tout cela n’a pas poussé Acer à investir énormément sur le segment, préférant utiliser un design concurrent proposé localement en Asie pour le rebadger à son nom avec la Nitro Blaze 7. Une pratique assez classique qui évite de mettre une équipe d’ingénieurs au travail et de payer de la Recherche et Développement pour un retour sur investissement pas forcément évident.

Je ne peux que être d’accord avec M Kao. Il fallait faire acte de présence sur ce marché quitte à ne pas vendre grand chose. Impossible pour les marques de laisser Valve courir seul en tête et Asus le suivre. Lenovo, MSI et bien d’autres ont donc eu raison de prendre le train en marche; Rete qu’investir des sommes importantes dans ce segment parait compliqué. Pour autant, je reste persuadé qu’un engin ayant les mêmes caractéristiques qu’une Console PC actuelle mais déployé dans un format de petit portable aurait plus de chance sur le marché qu’autre chose. Plutôt que de chercher des concepts compliqués et fumeux, donner une nouvelle chance à des ultraportables de 10/11/12″ avec des puces modernes aurait sans doute plus de succès.

La Console Asus ROG Ally Z1 Extreme est vendue 599.99€ avec son écran 7 pouces FullHD tactile, un Ryzen Z1 Extreme, 16 Go de mémoire et 512 Go de SSD M.2 2230. Cela n’intéresse qu’un fraction de la population. Prendre le même dispositif mais le déployer sur un 10 ou 11 pouces dans un format compact avec un clavier  bien localisé ouvrirait le concept de minimachine de jeu à un tout autre public. Combien de clients potentiels pour la formule d’un reboot du netbook à la sauce des performances déployées sur ces consoles ? Je parierais ma chemise que l’engin serait véritablement pris d’assaut par un large public. Tout simplement parce que le format ouvrirait mille autres usages que le simple jeu. Et parce que le materiel est parfaitement mûr pour proposer ce type d’engin aujourd’hui : processeur, mémoire vive, stockage, batterie et écrans ont eu largement le temps de s’adapter à des formats très compacts.

Nitro Blaze 7 : la Console PC d’Acer accueille un Ryzen 8845HS

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Acer ne voit pas dans la ConsolePC un marché important © MiniMachines.net. 2024.

Aoostar GEM10 370 : une version Ryzen AI9 HX 370 en approche

17 septembre 2024 à 13:30

En début d’année, Aoostar présentait un boitier original avec le GEM10, une solution d’abord lancée sous AMD Ryzen 7 7840HS (35/54W) puis déployée jusqu’au Ryzen 9 7940HS (35/54W). Un engin très complet qui annonçait les grosses tendances pour l’année à venir avec notamment de l’USB4, de l’OCuLink et un double port Ethernet 2.5 Gigabit. 

Le GEM10 370 est donc un reboot du premier modèle qui passe aux nouvelles séries de processeurs Strix Point d’AMD. Les Ryzen AI 300 qui proposeront leur lot de nouveautés. Plus  de performances en calcul, un circuit graphique plus musclé mais aussi un NPU pour des calculs d’IA locaux. Le Ryzen AI9 HX 370 (15/54W) développe 12 cœurs et 24 Threads dans une fréquence pouvant atteindre 5.1 GHz. Son circuit Radeon 890M propose pas moins de 16 cœurs RDNA 3.5. Enfin, le NPU embarqué pourra délivrer jusqu’à 50 TOPS de puissance de calcul.

 

La machine aura donc plus de compétences mais devrait également couter plus cher. Si Aoostar n’a pas encore donné de prix – et encore moins de date de disponibilité – le GEM10 370 ne sera probablement pas donné. Et cela d’autant que la mémoire sera forcément livrée avec l’engin, pas question d’avoir une version nue puisque celle-ci sera soudée à la carte mère. On retrouvera 16 à 32 Go de LPDDR5-7500 à bord. Le stockage sera confié à une solution beaucoup plus souple puisque l’engin propose trois ports M.2 2280 NVMe PCIe 4.0 x4. de quoi monter une configuration performante et de belle capacité.

On conservera bien entendu sa connectique USB4 et un port OCuLink indépendant pour piloter un boitier graphique externe. Des éléments présents dans le précédent modèle. La ventilation a l’air identique également avec un dissipateur ventilé spécialement pensé pour refroidir le stockage et un système plus global pensé pour encaisser le même type de TDP maximum. Il est vraisemblable à ce stade de penser que l’engin est juste une mise à jour de la carte mère et que ses dimensions seront identiques. On retrouvera le même boitier en aluminium de 06 litre de 10.7 cm de large pour autant de profondeur et 6 cm d’épaisseur.

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Aoostar GEM10 370 : une version Ryzen AI9 HX 370 en approche © MiniMachines.net. 2024.

GMK NucBox K8 Plus : une version Oculink en préparation

16 septembre 2024 à 08:12

Après une sortie en février sous Ryzen 7 8845HS, un passage vers le Ryzen 9 8945HS avec une évolution de son circuit de refroidissement, le GMK NucBox K8 Plus est un retour au 8845HS avec une évolution connectique.

Le GMK NucBox K8 Plus propose non pas un mais deux ports USB4 et rajoute également une connexion OcuLink à son panel pour offrir une meilleure bande passante vers des systèmes graphiques externes. Rien de révolutionnaire, donc, et l’engin fonctionnera toujours de la même manière.

Pour le moment, le MiniPC n’a eu droit qu’à une présentation sur les médias sociaux Chinois avec une mise en avant d’une solution combinant le MiniPC à un dock graphique sur un support qui permettra sans doute d’étendre le stockage global de la machine. Ce n’est pas mon scénario d’usage préféré et l’idée de déconstruire un PC classique pour le construire en pièces détachées en dehors d’un châssis n’a de sens que dans des cas vraiment très particuliers. A investissement inférieur et pour une meilleure évolutivité, une solution Mini-ITX sera également plus compacte. Je reste persuadé qu’un miniPC doit pouvoir fonctionner de manière autonome dans la majorité des cas et que si l’ajout d’une carte graphique externe peut être une évolution pertinente pour certains scénarios, cela reste souvent un mauvais calcul stratégique et économique.

Pour autant le GMK NucBox K8 Plus proposera en solo de belles compétences avec deux slots SODIMM DDR5-5600 pour un maximum de 96 Go de mémoire vive, deux connecteurs M.2 2280 PCIe 4.0 pour son stockage et une connectique très complète.

 

La « Vapor Chamber » du nouveau GMKtech K8 sous Ryzen 9

On retrouvera également le nouveau design de refroidissement de la version de juillet et un système de gestion de performance par usage. L’utilisateur pourra choisir entre trois modes. Une version silencieuse de l’alimentation en énergie limitera les capacités du processeur tout en évitant la chauffe et sera plus que suffisant pour travailler de la bureautique, surfer ou lire des médias en silence avec 35 Watts de TDP. Une version Performance poussera les curseurs à fond pour permettre des usages lourds en jeu, en création ou en calculs avec 70 watts de TDP. Enfin, un mode équilibré variera la puissance demandée suivant les besoins de l’utilisateur tout  au long de la journée sur une base de 54 Watts de TDP. Il sera ainsi possible de garder un profil silencieux quand vous prendrez des notes en assistant à une réunion et un profil plus performant lorsque vous  lancerez un jeu ou un montage vidéo.

Légèrement plus imposant, le GMK NucBox K8 Plus restera très compact avec 13.2 cm de large pour 12.5 cm de profondeur et 5.8 cm d’épaisseur. Le premier modèle de février mesurait 12.3 cm de large pour 11.2 cm de profondeur et seulement 4.3 cm d’épaisseur. Le nouveau venu est donc beaucoup plus haut, probablement pour accueillir la connectique et surtout le nouveau système de dissipation interne. Le prix n’est pas encore connu mais la marque a indiqué 2*99 Yuans. Ce qui peut aller de 266€ HT en conversion simple pour 2099 Yuans (peu probable) à 380€ HT pour 2999 Yuans. Un prix qui pourrait correspondre à celui d’un barebone et auquel il faut ajouter des frais de transport et une éventuelle marge pour un distributeur.

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GMK NucBox K8 Plus : une version Oculink en préparation © MiniMachines.net. 2024.

Krackan Point : AMD vise des portables milieu de gamme

13 septembre 2024 à 11:10

AMD s’intéresse désormais beaucoup au moyen de gamme et préparerait pour le marché des machines mobiles un nouveau processeur d’une gamme baptisée Krackan Point. Construite autour de l’architecture Zen 5, elle serait prévue pour le début de 2025 et pourrait se retrouvera dans des portables au prix situé autour de 800$ HT.

Les puces AMD Zen 5 sont pour le moment réservées aux séries Strix point, les Ryzen AI 300. Elles visent plutôt un marché haut de gamme et posent un problème à AMD qui n’a plus vraiment d’offre milieu de gamme compatible avec les exigences de Microsoft pour obtenir le label Copilot+. non pas que le public réclame  a corps et à cris l’arrivée de l’IA de Microsoft sur ses machines mais c’est un élément indispensable pour que les constructeurs puissent obtenir de Microsoft de l’aide dans le financement de leur campagnes de publicité. Sans label Copilot+, pas de campagne conjointe entre un constructeur de portable et Microsoft. Il faut donc absolument proposer une offre sur ce segment.

Si on a peu d’informations sur cette gamme Krackan Point pour le moment, et encore moins d’éléments officiels, on se dirigerait vers un scénario assez logique d’une version Strix Point sabrée techniquement pour entrer dans un développement moins couteux. La gamme Krackan Point fonctionnerait sur huit cœurs Zen5 dans un scénario où la puce serait composée de 4 cœurs Zen 5 et 4 cœurs Zen 5c. La partie graphique serait quant à elle composée de 8 cœurs RDNA 3.5. Un Ryzen AI 9 HX 375 Strix Point est construit autour de 12 cœurs (8 Zen 5, 4 Zen 5c) et 16 cœurs RDNA 3.5. 

Un NPU AMD XDNA serait donc de la partie pour répondre au minimum syndical demandé par Microsoft, à savoir 40 TOPS, afin d’être Copilotocompatibe. La mémoire vive serait quant à elle confiée à de la LPDDR5x-8000. De quoi concurrencer l’offre de Qualcomm qui vise ce même marché avec ses puces Snapdragon X Plus mais aussi de son éternel rival Intel et de ses Lunar Lake.

Source : ComputerBase

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Krackan Point : AMD vise des portables milieu de gamme © MiniMachines.net. 2024.

Geekom GT1 Mega : un MiniPC Meteor Lake (Mise à jour)

13 septembre 2024 à 09:12

Le Geekom GT1 Mega est un MiniPC d’aspect très classique mais qui embarque des puces Meteor Lake aux performances élevées. On retrouve à son bord les fers de lance du monde mobile actuel chez Intel même si la marque vient de les supplanter avec l’apparition de Lunar Lake.

Au menu donc, on retrouve des puces allant jusqu’au processeur Intel Core Ultra 9 185H, une puce 16 cœurs développée en 6 cœurs P, 8 cœurs E et 2 cœurs LPE pour un total de 22 Threads. Avec une fréquence maximum de 5.1 GHz et 24 Mo de mémoire cache, c’est un processeur très compétent pour un TDP moyen de 45 watts, oscillant de 35 watts en usage le plus léger à 115 Watts en mode Turbo. Avec un circuit graphique Intel Arc en 8 cœurs Xe cadencés à 2.35 GHz, la puce offre d’excellents résultats en vidéo, 2D et 3D. Le constructeur emploie son système de refroidissement actif IceBlast 20 censé pouvoir encaisser des températures élevées.

Pour accompagner cette base, le Geekom GT1 Mega propose pas moins de 32 Go de mémoire vive déployés sur deux slots SoDIMM en DDR5-5600. On pourra augmenter la mémoire jusqu’à 64 Go au besoin en double canal. Le stockage est confié à une solution M.2 2280 NVMe PCIe 4.0 X4 pouvant atteindre 2 To en sortie d’usine. Un second port M.2 2242 sera également disponible mais n’offrira qu’une compétence SATA 3.0.

La connectique propose une ribambelle de ports avec en façade le choix assez étrange de ne proposer que des ports USB 3.2 Type-A. Quatre pour être précis, accompagnés par un jack audio combo 3.5 mm. Un bouton de démarrage sera également présent et sur la partie droite du châssis, on retrouvera un Antivol type Kensington Lock. 

Le reste de la connectique est situé à l’arrière. On note une prise d’alim fonctionnant de 9 à 36 volts, deux ports USB4, un USB 3.2 Type-A supplémentaire, un USB 2.0, deux sorties vidéo HDMI 2.0, deux ports Ethernet 2.5 Gigabit et sur le côté gauche de l’engin, un lecteur SDXC.

Pas de problème donc pour brancher clé USB, disque externe et autres périphériques comme des manettes de jeu en face avant. Les ports USB4 permettront de se connecter à des éléments nécessitant des compétences rapides comme du stockage de type SSD externe mais également des docks ou des écrans. On retrouvera également un module Wi-Fi7 et Bluetooth 5.4.

 

La machine permettra une accroche VESA même si le support semble optionnel. Elle mesure 13.5 cm de large pour 13.2 cm de profondeur et 4.4 cm d’épaisseur. Chaque engin est livré avec une licence officielle de Windows 11 Pro et une garantie de trois ans proposée directement  par la marque.

 

Bref un très bel engin et une solution qui se décroche pour le moment à un tarif assez élevé même si, depuis hier, j’ai pu obtenir un code promo exclusif pour Minimachines !

Des tarifs qui picotent encore un peu mais qui passent sous la barre symbolique des 1000€ pour le premier et proposent une belle baisse également pour le second. Néanmoins, il faut vraiment avoir besoin d’une machine de ce genre pour craquer. Il y a clairement un public pour cela et la garantie de 3 ans aide a ce type d’investissement mais ce n’est pas forcément le profil de la grande majorité des utilisateurs.

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Geekom GT1 Mega : un MiniPC Meteor Lake (Mise à jour) © MiniMachines.net. 2024.

AMD se désengage des circuits graphiques haut de gamme

13 septembre 2024 à 08:54

Si la démarche est temporaire et qu’AMD ne s’interdit pas de revenir dans cette course particulière tel que le confirme Jack Huynh à Tom’s Hardware, c’est une excellente nouvelle pour le marché.

Jack Huynh

La réflexion d’AMD autour de ces circuits haut de gamme est assez logique. Si être le premier en terme de performances a toujours un côté positif puisque cela rejaillit mécaniquement et publicitairement sur le reste de son catalogue, les mesures à prendre pour y parvenir sont extrêmement couteuses pour une frange de population assez faible. Dépenser des fortunes pour construire des cartes qui ne seront au final que vendues à peu de personnes ne semble pas des plus malin. Même si, il faut le reconnaitre, AMD a beau jeu de tenir se discours en étant l’éternel second sur ce marché derrière Nvidia.

Reste que c’est une démarche intéressante pour l’univers des minimachines. Parce qu’une chose est sûre, qu’elle soit fabriquée par AMD ou Nvidia, une carte graphique très haut de gamme n’entrera jamais dans le châssis d’un MiniPC ou d’un ultraportable. Ses besoins physiques en terme d’énergie et de refroidissement la rende totalement incompatible.

Ce que le directeur général du Graphics Business Group d’AMD indique donc ici, c’est que la marque veut se recentrer sur le cœur du marché, ce qui génère des ventes. Le milieu de gamme. Les puces les plus puissantes seront donc laissées à Nvidia qui pourra les commercialiser seul. Le milieu et le plus bas de gamme seront le nouveau terrain de jeu et d’affrontement entre AMD, Intel et Nvidia. Une manière pour AMD d’augmenter ses parts de marché et, à vrai dire, un constat de ce  qui existe déjà dans la pratique. AMD n’arrive pas à rattraper Nvidia sur le haut de gamme ni à lui prendre des parts de marché sur le milieu de gamme. Cesser de lutter  inutilement dans ces sables mouvants est donc la meilleure chose à faire.

Une GeForce RTX 4060 Low Profile de chez Gigabyte

Les conséquences de ce choix pourraient s’avérer excellentes pour les clients. D’abord parce que la concurrence sur ce segment des circuits graphiques milieu de gamme va multiplier les références et donc le choix. Intel s’y intéresse, les puces embarquées dans les CPU et les SoC sont également bien positionnés, le marché est assez bien portant. Ensuite parce que le nerf de la guerre sur ce segment est orienté différemment que dans la course à la puissance brute. Les services annexes comme l’économie d’énergie, la compacité, le bruit généré sont également importants. Quand un constructeur sort une carte milieu de gamme solide, si il ne veut pas être invisible dans l’énorme catalogue d’offres concurrentes, il doit trouver un moyen d’attirer les regards. Proposer un excellent prix est une technique classique mais des offres un peu plus chères, silencieuses et compactes peuvent tout à fait fonctionner également. Là où le haut de gamme ne compte que les points d’un benchmark, le bouillon de culture du milieu de gamme propose d’autres voies d’évolution.

Il y a également un effet secondaire à ce changement. Le déplacement du prix de l’offre des circuits graphiques. Si Nvidia se retrouve seul sur le marché du haut de gamme, libre à lui de proposer n’importe quel montant pour ses puces. On imagine souvent que l’absence de concurrence se traduit toujours par une hausse importante des prix. Mais c’est en réalité un jeu dangereux car en étant plus agressif sur le milieu de gamme et l’entrée de gamme, AMD va changer le prix moyen d’une carte graphique sur le marché.

La RTX 4090, fleuron de la gamme Nvidia

Si AMD lutte efficacement sur le ticket moyen des cartes intégrées au cœur de la majorité des configurations, la marque se distancera du montant demandé pour les cartes haut de gamme. Cela creusera un écart toujours plus important entre ce qui est jugé comme suffisant pour la majorité des usages et les caprices d’une carte d’excellence. Et le point capital à retenir est cette idée de caprice. Beaucoup d’acheteurs ont bien conscience que pour leur usage, l’investissement dans une solution très très haut de gamme n’a rien de rationnel. Ils se font plaisir avec un circuit d’exception mais le poids de celui-ci sur le budget global de leur PC n’a pas vraiment de sens. Si la différence entre le raisonnable et le caprice devient un gouffre, la position de beaucoup de clients sera le classique investissement sur le milieu de gamme.

Les statistiques de Steam sur les circuits employés pour jouer en aout 2024 : le moyen de gamme truste le haut du classement.

Ce nouveau positionnement d’AMD est donc bénéfique pour l’acheteur à court et moyen terme. Sur le long terme par contre il présente un risque. Celui d’un ralentissement des évolutions des circuits de l’ensemble des acteurs du marché. Sans l’aiguillon concurrentiel et face à l’immense coût de développement des puces haut de gamme, Nvidia pourrait diminuer sa Recherche et Développement dans ses circuits graphiques grand public. Ce qui aurait des conséquences en terme d’évolution, de capacités et de services.

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AMD se désengage des circuits graphiques haut de gamme © MiniMachines.net. 2024.

Famille Steam : 10 ans après le partage familial de Steam évolue

12 septembre 2024 à 09:54

C’était il y a 10 ans, le partage familial de Steam était présenté comme une fonction permettant de prêter des jeux dématérialisés à un autre compte avec certaines limitations. On pouvait prêter à n’importe quel contact un accès vers sa licence du jeu. Laisser un accès vers un jeu téléchargeable et donc dématérialisé sur deux postes ou plus cela à l’air étrange mais la restriction principale de cette offre était qu’il n’était pas possible pour les deux comptes de jouer au même jeu en même temps.

Cette restriction n’a pas changé aujourd’hui avec Famille Steam. 10 ans après la formule de base est la même et c’est assez logique puisque l’éditeur ne peut pas multiplier les accès aux jeux. Les droits de ceux-ci ne lui appartiennent pas et la distribution des titres via la plateforme de Valve inclus – sauf exceptions très rares – un usage unique de chaque copie du jeu téléchargé. 

Ce qui change c’est le nombre des comptes qui permettront ce partage. Ils seront limités à 6 personnes dans ce que Valve appelle une « famille Steam ». Cette famille pourra bien entendu évoluer. L’idée est de pouvoir faire correspondre la réalité des usages pratiques à ce que permet Steam. Bien plus qu’a élargir les possibilités réelles du quotidien. Et le calcul n’est pas mauvais du tout pour Valve.

Aujourd’hui bon nombre de joueurs PC ont une licence unique pour toute une famille vivant sous le même toit. Et pour cause les parents sont tombés dans la marmite du jeu vidéo quand ils étaient petits et disposent d’un compte de jeu bien garni dont ils font profiter leurs enfants. Ainsi le PC familial est connecté au compte de papa ou maman. L’éventuel PC portable ou le PC situé sous la télé est également abonné à ce compte. Parfois les PC des enfants sont également connectés à ce même compte. C’est plus simple et plus pratique pour tout le monde.

Mais qu’arrivera t-il le jour où les enfants quitteront le nid familial ? Ils devront reconstruire une base de jeux de A à Z si ils profitent depuis toujours du compte parental. Où iront-ils la faire ? Chez Steam ? Pas sûr. Chez Epic, ils ont droit à un ou deux jeux gratuit par semaine depuis des années. Si ils font bien leurs courses hebdomadaires ils peuvent donc avoir des titres intéressants à eux et bien à eux. Chez Amazon, ils ont également droit à des jeux régulièrement offerts. Même chose chez GoG… Au final, le catalogue de jeux se morcèle de plus en plus et ce qui était il y a 10 ans un quasi monopole pour Steam devient un marché beaucoup plus concurrentiel aujourd’hui.

Maintenant imaginez que dans une famille lambda, papa et maman aient un compte Steam unique. Mais que Junior puisse avoir son propre compte et profiter des titres prêtés et/ou achetés par ses parents. Il dispose d’un accès facile à des jeux mais il peut également enrichir de manière autonome sa propre collection. Une collection liée à son nom. Il ne dépend plus uniquement de l’installation d’un autre compte. Si le jeu PC est son loisir favori il peut demander qu’on lui offre un titre sur son compte personnel pour son anniversaire. Acheter des jeux en promotion avec son argent de poche, profiter d’éventuelles soldes et offres pour enrichir son propre catalogue. Il sera possible pour un enfant de demander qu’on lui achète un jeu mais il ne pourra pas effectuer l’opération de lui même depuis le compte parental.

Un enfant pourra donc avoir ses propres jeux tout en continuant de profiter des titres du foyer via le système de partage familial. Mieux, un enfant passionné par un jeu pourra également partager celui-ci avec d’autres membres de sa famille. Si un enfant a eu un coup de cœur pour un jeu qu’il s’est acheté, il pourra le prêter à ses parents tout en conservant sa propre sauvegarde et ses records. Si les six membres de la famille ont un catalogue différent, les titres pourront alors être mis en commun. Evidemment, les éventuelles tranches d’âge seront respectées. Dernier point, il sera possible de jouer en mode déconnecté à des jeux Famille Steam.

Valve insiste sur la possibilité d’un contrôle parental étendu sur les jeux Steam Families. Avec non seulement la possibilité de choisir les titres partagés mais également de définir des horaires de jeu, des temps de jeu, l’accès à des communautés en ligne ou à des fonctions de chat. Un réglage fin permettant d’éviter les dérives et les abus pour les plus jeunes.

Il sera également possible de contrôler le temps passé par chacun sur les jeux de la plateforme. Il sera également possible de voir sur quel jeu du temps est passé. Un ajout intéressant pour beaucoup de parents voulant contrôler le temps passé à jouer.

Evidemment, aucun lien de parentalité n’est nécessaire pour partager les titres mais Steam estime que le noyau familial est une priorité. Parmi les points qui ont du servir à l’éditeur pour convaincre les studios de développement de jeu, une notion d’âge. En effet si vous êtes intégré à une famille Steam et que vous êtes adulte, vous devrez patienter une année entière avant de pouvoir réintégrer une autre famille si vous quittez la première. Une manière d’éviter de voir des comptes papillonner d’une famille à l’autre et de profiter des titres d’une manière probablement jugée « abusive ». Les mineurs seront quant à eux choisis au sein d’une famille Steam par des adultes uniquement mais pourront passer de l’une à l’autre. 

A terme, l’ancien partage familial sera abandonné et le nouveau format le remplacera totalement.

Pour en savoir plus, rendez vous sur la page dédiée.

Le Partage Familial Steam sort de sa phase beta, vous allez pouvoir prêter vos jeux dématerialisés

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Beelink SER9 : le MiniPC évolue vers un Ryzen AI 9 HX 370

12 septembre 2024 à 08:49

D’un point de vue purement technique, il faudrait sortir une loupe pour voir de réelles différences entre le Beelink SER9 et le Beelink SER8. Les deux châssis sont identiques avec les mêmes options, la même connectique et des fonctions particulières comme des enceintes embarquées.

Mais en soulevant le capot, on constate deux différences importantes avec d’abord le passage des puces Hawk Point Ryzen 7 8845HS du SER8 vers l’arrivée des puces Strix Point Ryzen AI 9 HX 370 sur ce modèle.

Pour rappel, cette nouvelle génération de puces mobiles chez AMD emploie une architecture Zen5 et un circuit graphique Radeon 890M. Accessoirement, elles profitent d’un NPU plus performant qu’auparavant. Sur le Beelink SER9, on retrouvera donc une puce 12 cœurs et 24 Threads avec 4 cœurs Zen 5 et 8 cœurs Zen 5C moins gourmands qui oscilleront de 2 à 5.1 GHz et proposeront pas moins de 36 Mo de mémoire cache au total. Le NPU Ryzen AI embarqué délivre 50 TOPS et la partie graphique intégrée est un Radeon 890M composé de 16 cœurs RDNA 3.5 à 2.9 GHz. Le tout fonctionne dans des TDP situés entre 15 et 54 Watts.

C’est une puce mobile qui présente un potentiel d’usage assez énorme avec de meilleures performances en calcul simple et multi cœur, une amélioration d’un tiers de ses performances graphiques et un NPU exploitable pour des usages locaux classiques. On pourra, avec ce type de minimachine, remplir toutes les tâches classiques d’un MiniPC comme la bureautique, le surf et le multimédia. Mais ces gammes de processeurs ouvrent également un usage très confortable de logiciels créatifs gourmands, des capacités à piloter des outils exigeants et même des jeux récents. Si on n’atteindra pas les performances de cartes graphiques dédiées, le ratio d’encombrement et de consommation proposé ici est sans commune mesure.

Parmi les concessions faites autour de ces solutions, on déplorera l’intégration de la mémoire vive sur la carte mère via de la LPDDR5x. C’est la seconde différence majeure avec le SER8 qui proposait des barrettes de mémoire vive classiques. Ce choix de souder les composants n’est évidemment pas le meilleur pour un MiniPC, surtout qu’il est fait pour pouvoir intégrer dans le boitier une paire d’enceintes qui ne sera souvent pas exploitée par l’utilisateur final.

Si le système de refroidissement est le même avec un dispositif en vapor chamber assez travaillé, le choix de basculer vers de la mémoire soudée pour intégrer des enceintes n’est pas le plus efficient pour le client final. Heureusement, la marque proposera des versions pouvant atteindre 32 Go de LPDDR5x-7500 mais elle n’aura plus la possibilité de vendre des modèles de type barebone, sans mémoire ni stockage, aux tarifs plus abordables et qui permettent d’intégrer des composants externes.

Pour le reste, le gémellité des modèles est confondante avec la même connectique. En façade, on retrouve un port jack audio combo 3.5 mm, un USB 3.2 Type-C et un USB 3.2 Gen 2 Type-C en plus du bouton de démarrage. Sur la tranche arrière deux USB 3.2 Gen 2 Type-A, deux USB 2.0, des sorties vidéo HDMI 2.0 et DisplayPort 1.4, un USB4, un Ethernet 2.5 Gigabit, un second jack audio combo 3.5 mm et la classique prise d’alimentation au format jack.

Enfin, fidèle à de récentes habitudes, le constructeur a décidé de mettre de la couleur dans son produit avec quatre finitions différentes pour le boitier en aluminium. Des modèles gris et argent très classiques mais aussi un vert et un orange. Aucune idée du tarif de ce nouveau modèle pas plus que de disponibilité. Mon contact chez Beelink parle d’une sortie imminente en précommande, probablement la semaine prochaine, mais pas forcément sur tous les territoires pour le moment.

AMD Ryzen AI 300 : un nouveau cocktail à base de Zen5 et RDNA3.5

Sources : Beelink et Liliputing

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Minisforum UN100P : un MiniPC N100 très classique

11 septembre 2024 à 16:08

C’est un mouvement assez amusant que je constate ces derniers mois. Alors que la disparition d’Intel sur le segment MiniPC a laissé un vide, alors que le marché grand public s’est affairé autour des processeurs Intel N100, beaucoup de marques internationales ont boudé ce segment qui semblait pourtant bien répondre à une demande.

Le Minisforum UN100P vient, comme le Geekom Mini air 12 présenté en aout, remplir un vide laissé par les constructeurs traditionnels. Une machine à mi chemin entre les propositions les plus basiques pour le grand public et un équipement plus performant dont une foule de pros a bien compris qu’elle n’en avait plus besoin.

Si je fais un bref historique nous avons eu plusieurs phase. D’abord l’arrêt des NUC Made by Intel et la reprise annoncée par Asus. Les pros adoraient les NUC d’Intel. Ils ont mis le temps à les accepter mais une fois la chose faite, ils s’en sont emparés pour tout un tas d’usages. Du PC d’affichage à la machine au cœur de différents dispositifs industriel. Du PC de caisse au poste intégré dan divers automate. Les NUC ont fleuri partout. Abordables, bien garantis, efficaces et robustes, c’était le couteau suisse à avoir sur une étagère pour répondre à 1000 scénarios d’usage. 

Lorsque les NUC ont disparu chez Intel, il a fallu trouver des alternatives. Les machines concurrentes étaient disparates en format et en garanties, les prix s’envolaient assez haut et beaucoup de pros ne savaient pas trop vers quoi se tourner. C’est à ce moment que les premiers MiniPC « sérieux » sont apparus sous Intel N100. Quand j’écris « sérieux », c’est avant tout pour une approche commerciale. On ne peut pas intégrer un MiniPC à 140€ pour le devis d’un client industriel quand toute panne sur son produit impose un arrêt de sa production. La machine est peut être parfaite mais cela ne fait pas très sérieux. Même chose pour des contrats de bureautique, vous ne le croirez peut être pas 

Certains constructeurs ont donc proposé une première salve de MiniPC sous Alder Lake N100 un peu plus sérieux. Souvent en ajoutant une ventilation plus imposante ou en basculant sur du fanless. Plus chers, ils étaient accompagnés de fonctions de BIOS avancées pour le réveil via réseau Ethernet ou la reprise automatique à la reprise du courant. Ces machines lancées pour « tâter le terrain » on été vendues très rapidement pour des pros comme pour des particuliers. A la grande surprise des clients pros, les N100 répondaient au cahier des charges de leurs besoins dans la très grande majorité des cas.

Et c’est ce qui explique pourquoi ce Minisforum UN100P comme le MliniAir 12 de Geekom sont relancés en cette rentrée 2024, plus de 18 mois après la sortie du N100 d’Intel. Parce que la puce suffit et parce que ces marques ont vendu des tonnes de ces minimachines, voici cette seconde salve d’engins visant un marché de particuliers et de pro à la recherche de solutions plus sécurisantes que les modèles les plus attractifs niveau prix.

Le UN100P est donc un engin des plus classiques sur ce marché. Avec 12.75 cm de large, 11.24 cm de profondeur et 3.99 cm d’épaisseur, il propose un Intel N100 dissipé d’abord passivement par une solution composée d’une large plaque d’aluminium et de longues ailettes puis éventuellement refroidies par un ventilateur en cas de besoin.

La marque indique pouvoir encaisser un TDP de 15 watts pour une puce qui est censée travailler à 6 watts. Ce qui engage à un fonctionnement silencieux et robuste. Un support SODIMM est livré avec une barrette de 16 Go de DDR4-3200 en mono-canal. Un emplacement M.2 2280 NVMe proposera jusqu’à 1 To de stockage aux format NVMe PCIe 3.0 x1 ou SATA 3.0. Une baie de stockage 2.5″ est également présente pour accueillir un stockage SATA supplémentaire.

La connectique est composée d’un ensemble complet de ports classiques. En façade, deux USB 3.2 Type-A, un USB 3.2 Type-C, un jack audio combo 3.5 mm et un bouton d’allumage. Sur la face gauche, un lecteur de cartes MicroSDXC, à droite un Antivol type Kensington Lock et vers l’arrière un Ethernet 2.5 Gigabit, deux USB 3.2 Type-A et deux sorties HDMI. Le module sans fil est un Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 très classique. L’engin est livré avec un adaptateur VESA classique.

Proposé à 179€ depuis la boutique européenne de Minisforum en version 16/512 Go avec une licence de Windows 11, c’est une machine entrée de gamme que la marque pense proposer pour encore longtemps.

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Onyx BOOX T10C : une liseuse couleur de 10.3 pouces

11 septembre 2024 à 14:17

Ave un châssis en aluminium, la nouvelle Onyx BOOX T10C propose une épaisseur de 5.5 mm pour 420 grammes. Des mensurations confortables pour lire en couleur puisque c’est le principal argument de ce modèle tout juste au dessus des 10 pouces de diagonale.

La raison de cette légèreté est dans le choix des matériaux mais pas uniquement. Pour parvenir à rester sobre niveau poids, la marque a sabré les capacités de la batterie. Une solution de 3700 mAh est ici employée, elle offrira comme souvent avec ce type d’engin plusieurs dizaines d’heures de lecture mais nécessitera tout de même des recharges moins espacées que les modèles Boox Tab Ultra X ou C Pro de la marque.

L’encre numérique couleur choisie est une E Ink Kaleido 3 qui assurera une belle lisibilité. La densité de pixels grimpe à 300 ppp en niveau de gris et à deux fois moins en couleur. 4096 combinaisons colorées sont possibles et la tablette prend aussi bien en charge le tactile capacitif que les stylets actifs à fonctionnement EMR. On pourra donc écrire avec des milliers de niveaux de pression mais aussi retourner son stylet pour gommer des erreurs.

A l’intérieur, on retrouvera une puce non détaillée de chez Qualcomm. Un SoC 8 cœurs cadencés à 2.4 GHz et associé à 4 Go de mémoire vive et 128 Go de stockage. La Onyx BOOX T10C embarque un système android 12 sauvagement modifié pour coller aux besoins du produit. Elle propose un USB Type-C qui permettra de faire transiter des données et de la recharger. Un module Wi-Fi5 et Bluetooth 5.0 permettra également d’ajouter des contenus sans fil.

Enfin, un petit haut parleur permettra d’engager des fonctions audio et un micro de dicter des messages ou de dicter du texte à l’engin. Prix du joujou ? Actuellement 3499 Yuans en Chine. Soit environ 450€ HT et 540€ TTC.

Minimachines.net en partenariat avec Geekbuying.com
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