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Reçu aujourd’hui — 3 juin 2025

AJAZZ AKP846 : un clavier méca avec écran 10.1 pouces intégré

3 juin 2025 à 13:01

Le clavier Ajazz AKP846 propose d’intégrer un petit écran secondaire directement au-dessus de la zone de frappe. Une idée très classique dans le monde des Cyberdeck et qui pourrait trouver ici des débouchés intéressants.

L’Ajazz AKP846 mesure 37.1 cm de large pour 21.9 cm de profondeur et 2.1 cm à son point le plus épais. Il pèse presque un kilo et se connecte avec un câble USB Type-C. Ce dernier permettra de piloter la partie clavier et affichera également les données de l’écran tactile tout en lui servant d’alimentation. Compatible avec MacOS et Windows, le clavier permettra donc de disposer d’un écran primaire ou secondaire en plus d’un clavier avec une molette pour contrôler l’ensemble.

Le clavier est également disponible en noir

Outre une fonction de coupure du son, la molette permettra de piloter différents modes d’affichage. Il sera par ailleurs possible de désactiver complètement ce dernier. La présence de cet affichage tactile permettant aussi bien de lire des documents, de faire de la veille sur un réseau social, d’afficher l’activité d’un serveur ou de lancer une interface de type ligne de commande efficace.

Avec des logiciels adaptés, il sera par ailleurs possible de profiter de cette dalle pour lancer des macros ou autres outils directement en manipulant l’écran.

La partie clavier est assez classique, c’est un 75% avec des switches mécaniques remplaçables de type Cherry et un pilotage QMK Open Source permettant une reprogrammation complète. Livré avec une disposition QWERTY, il sera possible de changer les touches pour un jeu en AZERTY ou autre. 

Associé à un PC et un écran primaire, cela peut faire un excellent clavier pour qui cherche à réduire l’emprise d’un double écran sur son bureau. Les plus bricoleurs pourraient également avoir envie de modifier cette base pour intégrer une carte de MiniPC directement dans le châssis, quitte à l’étendre en modifiant sa structure avec un élément imprimé en 3D.

Annoncé en précommande sur le site du fabricant à 219.99$ HT, il est également listé à partir de 169.39€ TTC sur AliExpress avec une livraison prévue pour la mi-juin.

Merci à Michel pour l’info.

AJAZZ AKP846 : un clavier méca avec écran 10.1 pouces intégré © MiniMachines.net. 2025

Mediatek et Nvidia : la rumeur d’une puce ARM « RTX 4070 »

3 juin 2025 à 10:46

Tout cela n’est encore qu’une rumeur, si on sait que Mediatek et Nvidia travaillent de concert au développement d’une solution ARM, le reste n’est pas étayé par des sources confirmées.1. Cette rumeur, portée en grande partie par des gens dont la fiabilité a été mainte fois remise en question, fait état d’une puce capable de rivaliser en performances avec une GeForce RTX 4070.

Petit rappel des éléments en jeu dans ce développement. Depuis plusieurs années, Microsoft travaille avec Qualcomm au développement d’une solution Windows sous SoC ARM. Depuis des années cette solution est médiocre et ce n’est qu’avec les toutes dernières puces Snapdragon Elite que la formule commence à fonctionner correctement. Qualcomm, qui s’est éreinté à développer ses puces, s’est forgé une assez mauvaise réputation sur le terrain. Je ne compte plus les histoires de PC « Windows ARM » retournés au vendeur après quelques jours d’essais parmi mes lecteurs. Je ne compte plus non plus les histoires de salariés qui viennent maugréer dans mes emails parce que leur boite a décidé de les équiper d’une flotte de portables ARM sous Windows sans les consulter. Et qui se retrouvent avec des applications métier plus ou moins boiteuses suite à ce choix. Une décision faite pour une raison qui leur échappe totalement. Pour avoir testé un engin sous Snapdragon Elite il y a peu, cela s’est calmé, les capacités techniques sont désormais assez bonnes. L’autonomie est importante et l’émulation proposée par Windows des applications x86 est vraiment plus solide même si elle ne parvient pas encore à rivaliser avec les puces d’Intel et AMD.

Mais le mal est fait. Pour beaucoup de monde, ces errements depuis toutes ces années et les tests du passé ont enterré la formule Qualcomm + Microsoft. Il faudra du temps pour décider ces personnes à se risquer à nouveau dans ce monde. Surtout qu’en parallèle, les propositions d’AMD et Intel ont gagné en arguments. Leurs puces sont encore plus performantes, plus économes et proposent des compétences toujours plus avancées. Comme je le répète depuis des années, les concurrents de Qualcomm ne vont pas attendre sagement qu’on les rattrape. Ils ont continué à se développer. Une tentative assez amusante, portée conjointement par Windows et Snapdragon, a tenté de mettre en avant les « PC Copilot » en inscrivant une règle d’un minimum de 50 TOPS de capacité de calcul d’IA avec un NPU dédié. Règle sortie arbitrairement d’un chapeau marketing. Et, très logiquement, le marché n’a pas réagi comme prévu. Lové dans une torpeur tranquille, les acheteurs ont vite pris conscience que ce minimum était essentiellement un élément déterminé pour avantager l’entente entre les deux compères. Les Snapdragon étant les seuls à proposer 50 TOPS alors qu’aucun logiciel grand public ne les réclamait vraiment. Quelques mois plus tard, AMD et Intel ont avancé leurs puces compatibles avec la règle Copilot et tout est redevenu comme avant. A un détail près, le partenariat entre Windows et les Snapdragon est désormais ouvert à la concurrence.

Depuis des années, Qualcomm et Microsoft cherchent à nous vendre des PC sous SoC ARM sans que d’autres acteurs puissent prétendre à venir s’intégrer dans cette équation. De compatibilité ARM, il fallait comprendre « Chasse gardée » pour Qualcomm. Cela n’est désormais plus vrai. Les autres développeurs de puces ARM peuvent dorénavant profiter des efforts menés. Et ce serait exactement ce que viserait Mediatek et Nvidia avec leur nouvelle puce.

A la différence qu’au lieu de chercher à séduire les professionnels avec des arguments d’autonomie plus ou moins valables, les deux compères viseraient la bonne vieille recette du monde PC : la performance. Toutes ces informations sont à prendre avec mouffles et pincettes, mais Mediatek et Nvidia seraient en pourparler avec Dell pour proposer un nouveau produit dont le TDP serait de 65 watts. Cette puce ARM dont la partie graphique serait confiée à une solution Nvidia Blackwell, proposerait les performances de calcul dignes d’une GeForce RTX 4070.

MediaTek proposerait de son côté ses propres cœurs ARM. Des puces basées sur la même architecture que ses Dimensity 9500. Des cœurs « Lumex » dérivés des Cortex V9 officiels d’ARM. Le résultat serait une puce très gourmande, mais également très performante. Loin devant les Snapdragon les plus puissants disponibles actuellement. Ce qui ne veut pas dire que Qualcomm restera lui-même les bras croisés en attenant que ça sorte. Quand ? On ne sait pas. La perspective d’un CES 2026 en janvier prochain a du sens, mais rien n’est garanti.

Une puce Nvidia Blackwell

Sans vouloir doucher les attentes et les espoirs de chacun, la perspective d’une GeForce RTX 4070 associée à une puce ARM peut offrir énormément d’usages. Je voudrais simplement calmer certaines ardeurs. Qualcomm nous a montré que ses puces pouvaient être vendues aussi cher que les solutions concurrentes. Je vois mal un Nvidia se tirer une balle dans le pied en intégrant l’équivalent des capacités de calcul d’une de ses meilleurs GeForce de génération précédente dans un produit Low-Cost. Changement d’architecture ne signifie en aucun cas baisse de prix. L’incidence concurrentielle n’est même pas spécialement établie. Même si la puce de Mediatek et Nvidia sort et propose d’excellentes performances, il faudra du temps avant que sa prise de parts de marché ne fasse réagir réellement AMD et Intel.

Nvidia Project Digits, une puce Blackwell de bureau pensée pour des calculs d’IA

Ensuite et surtout, qui dit RTX 4070 en termes de calcul ne signifie pas forcément des capacités d’affichage. Il est possible que cette puce desserve un tout autre objectif. Que l’architecture Blackwell soit mise au service d’opérations lourdes comme l’IA ou tout type de calcul intensif en parallèle. Et non pas le rendu de pixels destinés au jeu vidéo. Le fait que les deux entreprises s’associent à Dell pourrait très bien orienter cette puce vers un usage serveur et non pas gamer. Il est également possible que Nvidia veuille couper l’herbe sous le pied d’Intel et AMD en proposant une puce toute intégrée à vocation ludique et créative. Et même que Dell s’engouffre dans cette voie en proposant un ordinateur-console qui s’appuierait sur l’énorme catalogue de jeux PC. Un engin par ailleurs capable de rivaliser avec les Mac sous puces ARM d’Apple pour des tâches créatives.

Bref, il faut rester attentif à tout cela, mais garder à l’esprit que cette course vers une puce ARM épaulée par Nvidia ne signifie pas forcément les bouleversements majeurs que certains y voient pour le grand public. 

Sources : UDN et Notebookcheck

Mediatek et Nvidia : la rumeur d’une puce ARM « RTX 4070 » © MiniMachines.net. 2025

Le NAS Mini-ITX Intel N100 de Flow

3 juin 2025 à 08:56

Les solutions de ce type se multiplient ces dernières années. Il faut dire que la formule d’un NAS Mini-ITX a été rendue possible par l’apparition de cartes mères spécialisées de moins en moins chères et de plus en plus faciles à obtenir.

Ici le NAS Mini-ITX de Flow est piloté par une carte mère « noname » chinoise assez classique. Un modèle sous Intel N100 sur lequel il ne faudra ajouter qu’une barrette mémoire SODIMM de DDR4-3200 et un stockage de base en SATA 3.0 sur la prise intégrée à la carte mère. C’est vraiment une solution entrée de gamme avec un prix autour des 100€ et cela permet de monter une machine fort accessible.

Pour piloter la partie NAS qui est ici de quatre baies 2.5″, une carte au format M.2 2280 est employée, elle fournit pour 22€ un connecteur Mini SAS SFF-8087 qui va permettre de brancher une nappe déployant quatre ports SATA 3.0 (4€) de 50 cm.

Le tout est relié à un boitier pour quatre baies 2.5″ de chez Icy Dock (186€). Un modèle assez cher mais très compact qui permettra d’extraire facilement les SSD ou HDD employés tout en leur proposant un espace de stockage adapté. Ce boitier va participer aux dimensions globales du NAS Mini-ITX qui sont de 18.2 cm de large pour 22.6 cm de profondeur et 12 cm d’épaisseur. Il est possible de trouver des racks de ce type deux fois moins cher, toujours chez Icy Dock, si vous voulez optimiser le prix de la solution globale.

Pour améliorer le flux d’air, la solution est classique, deux ventilateurs de 80 mm sont situés à l’arrière pour aspirer l’air chaud et l’extraire. Des grilles métalliques sont positionnées pour protéger les doigts de l’utilisateur.

Le reste est totalement construit à partir d’impression 3D, d’inserts métalliques pour pouvoir positionner les diverses vis nécessaires. Deux boutons contact sont également disposés en façade pour allumer la machine et pour effectuer un reset.

Le tout demande un peu de compétences en soudure pour adapter les câbles, un montage minutieux et l’impression de quelques éléments qui peuvent être posés sur un lit d’imprimante assez standard. Flow propose l’ensemble des informations sur Thingiverse, y fournit les fichiers .STL pour lancer une impression ainsi que des fichiers .STEP pour ouvrir et modifier les éléments dans le logiciel de votre choix. Cela permettra d’adapter le travail de base à d’autres cartes mères ou à des composants différents : dock au format 3.5″, nombre d’unités embarquées, éléments connectiques supplémentaires, extraction adaptée.

Le backpanel arrière pourra être adapté à d’autres cartes facilement

Tout l’intérêt de ces NAS Mini-ITX étant leur prix assez bas et la possibilité d’y installer la partie logicielle de son choix. L’intérêt majeur vient aussi de la possibilité de les adapter précisément à ses besoins et ses contraintes en termes de budget et d’espace.

Le NAS Mini-ITX Intel N100 de Flow © MiniMachines.net. 2025

Reçu hier — 2 juin 2025

Pico Mac Nano : le plus petit Macintosh du monde

2 juin 2025 à 10:45

Cela fait un moment que l’émulation d’un Macintosh est possible avec un Raspberry Pi Pico. Pour aller plus loin, Nick Gaillard a décidé d’intégrer cette puce dans un vrai Mac. Enfin, presque. Le Pico Mac Nano ne mesure que 6 cm de haut.

Construit avec une coque imprimée en 3D, un écran, de 2 pouces de diagonale en 640 x 480 pixels qui a donné beaucoup de fil à retordre à l’auteur pour afficher correctement une image.

Piloté par une carte développée pour l’occasion pour connecter l’écran et équipée d’une solution ultra compacte de Raspberry Pi Pico Zero. L’ensemble est pensé de manière à positionner la prise USB Type-C vers l’arrière du châssis tout en intégrant un lecteur de cartes MicroSD. Assemblé, le Pico Mac Nano propose un look identique au premier Macintosh.

À l’intérieur du châssis, on retrouve un support pour l’écran et un autre pour les PCB, des boutons intégrés à la coque et plein de petits détails comme la signature du projet dans l’épaisseur u châssis. Ou des vis noires, ici des M.2 de 1.5 mm, pour assembler le tout. Autant de petites signatures qui rappellent la machine originale.

Une version de la carte permet d’ajouter une petite batterie à l’ensemble pour retrouver un peu d’autonomie. La connexion au clavier et à la souris se fait au travers d’un câble USB Type-C dédié qui propose deux connecteurs d’entrée.

Enfin pour « parfaire » le projet, il a été question de proposer un « packaging » semblable à l’original. Avec une boite blanche décorée et de faux éléments en « polystyrène » imprimés en 3D avec du TPU.

Les premiers modèles ont été vendus très rapidement, la version complète avec le packaging état proposée à 78£ tandis que le Pico Mac Nano complet, assemblé et testé sans la boite, était à 56£. Pour plus d’infos, vous pouvez aller découvrir le site de Nick Gaillard ainsi que sa page Github ou tous les éléments nécessaires sont listés pour fabriquer votre propre ultra minimachine.

Merci à Bruce pour l’info.

Pico Mac Nano : le plus petit Macintosh du monde © MiniMachines.net. 2025

Shuttle XPC Nano NE20N et NE10N, de nouveaux MiniPC Fanless

2 juin 2025 à 09:17

Les XPC Nano NE20N et NE10N ne sont pas les premiers MiniPC fanless de ce type de Shuttle. En 2023 sortait le DL30N sous Intel N100, N200 et N300. Une gamme passive, mais clairement à vocation professionnelle avec des connecteurs VGA et COM pour piloter des matériels industriels.

Les XPC Nano NE20N et NE10N reprennent donc la même formule de base dans un « emballage » plus grand public tout en basculant vers les puces Twin Lake. On retrouve un châssis assez compact, plus large que profond avec 13.5 cm sur 11.5 cm et 3.9 cm d’épaisseur. Le tout occupe donc un espace de 0.6 litre seulement. Le processeur est à chaque fois « collé » au châssis avec un système de caloducs pour maximiser la surface d’échange.

Le premier est sous Intel N150 tandis que le second reste en Intel N100. Tous deux emploient de la mémoire vive DDR4-3200 avec un slot SODIMM très classique (11). Officiellement limitées à 16 Go de RAM, les puces d’Intel peuvent en réalité accepter 32 Go sans problèmes.

Un port M.2 2280 NVMe PCIe 3.0 également compatible à la norme SATA 3.0 sera également disponible. La partie sans fil sera, quant à elle, confiée à un M.2 2230 très classique. La connectique comporte en face avant deux ports USB 3.2 Type-A et des prises jack audio séparées en plus d’un bouton de démarrage. 

À l’arrière, une sortie vidéo DisplayPort 1.4 et HDMI 2.0, un Ethernet Gigabit, deux USB 3.2 Type-A et deux USB 2.0 Type-A. On remarque sur cette partie arrière une évacuation d’air chaud sous la forme d’une petite grille située au-dessus des ports. Le châssis semble être en métal et doit participer à la dissipation des 6 watts de TDP des processeurs. Un petit Antivol type Kensington Lock est disponible pour sécuriser l’engin.

Ces deux minimachines seront disponibles sous format barebone, libre donc à l’acheteur de les équiper de mémoire, d’un stockage et du système de son choix. Livrées avec une alimentation 19V et 65 Watts, elles seront également exploitables en mode VESA avec un adaptateur.

Les deux solutions sont garanties par Shuttle pour un fonctionnement continu, 24H/24 et 7J/7 à condition que leurs évents d’aération soient dégagés. Les XPC Nano NE20N et XPC Nano NE10N sont également compatibles avec la nomre Wake On Lan et le redémarrage à la reprise de courant après une panne.

Shuttle XPC Nano NE20N et NE10N, de nouveaux MiniPC Fanless © MiniMachines.net. 2025

Bon Plan : le stabilisateur de smartphone DJI Osmo Mobile 6 à 85€

2 juin 2025 à 07:04

Si vous n’avez jamais essayé un stabilisateur de smartphone, le DJI Osmo Mobile 6 pourrait être une bonne surprise pour vos prochaines vacances. 

C’est un support assez classique, sur trois axes, qui porte votre smartphone et le stabilise en mode portrait ou paysage. Il s’utilise en conjonction d’une application dédiée qui va le piloter ou en solo pour ses fonctions basiques. Le smartphone est magnétisé au support très facilement grâce à un système d’accroche qui vient le prendre en tenaille.

En mode solo, une fois magnétisé au DJI Osmo Mobile 6, votre smartphone reste toujours à niveau. Ce qui permet la marche ou la course avec une vidéo stabilisée.

Des travellings sont possibles comme des déplacements d’un point à un autre avec toujours une image parfaitement maitrisée, fluide et douce. Les moteurs « amortissants » les accélérations et l’arrêt de vos mouvements. Point clé de l’objet, le DJI Osmo Mobile 6 ne pèse que 305 grammes et peut accepter des smartphones pesant jusqu’à 290 grammes. Il se déplie en un seul geste pour une prise de vue immédiate : c’est ce geste qui allume l’appareil.

L’application dédiée, qui se lance automatiquement quand votre smartphone se magnétise au support, permet des fonctions plus avancées encore. Comme le suivi d’un sujet identifié au préalable. La gestion du zoom, du focus ou la prise de photos de groupe. Avec son trépied qui permet de le positionner debout, son manche télescopique de 21 cm et son faible gabarit, c’est également un accessoire sympathique pour les prises de vue photo. Il pourra aussi bien lancer un panoramique parfait que faire une photo de famille. Réaliser un timelapse ou suivre un évènement en prenant de la hauteur sont beaucoup plus simples. Pour la photo comme pour la vidéo, c’est un gadget qui apporte de véritables fonctions supplémentaires à la prise de vue. 

Le DJI Osmo Mobile 6 est sorti officiellement à 159€ il y a un an, il est désormais remplacé par le DJI Osmo Mobile 7P à ce prix (Chez DJI ou un peu moins cher chez Amazon). Il n’est plus du tout à ce prix aujourd’hui puisque son tarif officiel est de 109€, c’est aussi à ce prix qu’on le trouve sur Amazon.

Mais sur AliExpress, une promotion et un code permettent de l’obtenir à 85.21€ TTC seulement et sans frais de port. En utilisant le code FRCD10 le prix passe de 95.21€ à 85.21€. La boutique en question est une antenne Française d’un commerçant chinois qui utilise un stock situé en France pour une livraison rapide. Elle offre tous les avantages du ecommerce Français avec 15 jours de retour et remboursement complet si le produit ne vous satisfait pas. La garantie est de deux années complètes assurées par DJI. A vous de voir donc si les 24€ d’écart entre la version Amazon et la version AliExpress valent le coup.

Voir l’offre sur AliExpress

Bon Plan : le stabilisateur de smartphone DJI Osmo Mobile 6 à 85€ © MiniMachines.net. 2025

Windows est-il le problème des Consoles PC ?

2 juin 2025 à 06:03

Le titre de la vidéo ne fait pas dans la dentelle. Il met en lumière l’écart de performances entre les Consoles PC et pourrait se traduire par « Windows était le problème depuis le début. » Et je ne suis pas vraiment d’accord avec ce titre.

Les résultats des tests menés par le vidéaste sont sans appel et je ne reviendrai pas dessus. Les Consoles PC sorties sous Windows 11 sont derrière celles sous SteamOS en termes de performances et d’autonomie en jeu. Pour preuve, la comparaison entre la Lenogo Legion Go S équipée d’un AMD Ryzen Z2 Go avec 16 Go de mémoire vive et 512 Go de stockage. Des consoles qui emploient toutes deux un écran 8 pouces en 1920 x 1200 pixels et qui donnent l’avantage à la version SteamOS.

Steam Deck

Sur tous les jeux testés, des jeux gourmands lancés en qualité Low et Medium, l’avantage est à la version de Valve avec des différences de chiffres assez importants.

  Lenogo Legion Go S
Steam OS
Lenogo Legion Go S
Windows 11
Cyberpunk 2077 59 ips 46 ips
Helldivers 2 70 ips 65 ips
Doom Eternal 75 ips 66 ips
Spiderman 2  63 ips 64 ips
Witcher 3 76 ips 66 ips

Mis à part sous Spiderman 2, les scores obtenus sont clairement en faveur de la solution SteamOS. On note ici des écarts de performances entre 5 et 15%. Ce qui est assez important car c’est parfois ce qui va permettre de retrouver un mode de jeu confortable, sans passages saccadés désagréables.

  Lenogo Legion Go S
Steam OS – 55 Wh
Lenogo Legion Go S
Windows 11 – 55 Wh
Cyberpunk 2077 1H54 1H31
Hades : Max ips 4H17 1H58
Dead Cells : 60 ips 6H12 2H47

Cet avantage se retrouve également sur l’autonomie de l’engin avec des augmentations spectaculaires pour certains titres. Passer de moins de trois heures de jeu à Dead Cells à plus de six heures avec la même batterie change clairement la donne.

Ces différences entre les Consoles PC s’expliquent assez facilement. La spécialisation du système de Valve est ici la clé. Énormément de fonctions annexes, infusées dans Windows par défaut, ne sont pas présentes dans Steam OS. Il suffit d’essayer d’imprimer avec ce dernier pour comprendre les différences entre les solutions. En spécialisant son OS, Valve a créé un outil sur mesures pour piloter des jeux, ce qui a toujours eu pour effet d’améliorer les performances et éviter les dépenses inutiles. L’éditeur savait très bien son avantage, c’est pour cela qu’il n’a jamais empêché les acheteurs de ses consoles de basculer sous Windows s’ils le désiraient. Il savait que pour des raisons de performances matérielles et logicielles, les joueurs finiraient par rentrer au bercail.

Ce qui me gêne ici dans la manière de présenter les chose, c’est simplement la manière dont est réécrite l’histoire.

Windows n’a pas été le problème des Consoles PC, cela a été la seule solution

Car dire en mai 2025 que Windows est le problème depuis le début, c’est oublier un peu vite qu’il n’y avait rien d’autre de disponible sur le marché. Valve ne propose son OS qu’à quelques marques et depuis quelques mois seulement. Les autres systèmes Linux qui existent ne sont pas plus glorieux en termes de performances ou d’autonomie, car ils sont également pensés pour piloter de nombreux autres usages. Microsoft est donc arrivé avec un Windows trop lourd et encombré d’éléments inutiles, certains de ses représentants l’ont d’ailleurs reconnu, mais il est arrivé. Sans Windows, le marché des Consoles PC se serait limité à un seul produit, la console Steam Deck de Valve. Dire, après la bataille, que c’était un problème, c’est un peu refaire l’histoire en oubliant que sans ce problème, il n’y aurait simplement pas eu de bataille. 

Et une bonne partie des soucis de performances et d’autonomie des machines sous Windows est sans doute née des développements annexes que se sont imposés les constructeurs, pour piloter correctement leurs engins sous Windows. Des surcouches logicielles lancées en tâche de fond, grandes consommatrices d’énergie, de mémoire vive et de processus. Ces couches que l’on appelle directement depuis ses jeux pour ajuster différents paramètres et améliorer son expérience ou son autonomie. Tout cela est pensé en amont par Valve dans Steam OS et bricolé comme un pansement sur une jambe de bois chez Lenovo, Asus, Valve ou MSI. Microsoft lui-même a lancé des recherches internes pour réfléchir à améliorer son OS.

Je ne suis pas un grand fan de Microsoft ni de Windows, mais il faut reconnaitre que leur OS a su s’adapter au format et que, sans lui, la partie aurait été très différente. Bien entendu, beaucoup d’acheteurs vont préférer une console qui n’aura que le rôle de console. Et pour cela, le meilleur investissement sera sans doute de piocher du côté des solutions Steam OS. Mais d’autres voient en ces gadgets au prix d’un bon petit portable une solution un peu plus large. Capable de faire autre chose que du jeu. Notamment en lui ajoutant un dock. Pour ceux-là, Windows 11 reste une alternative viable et efficace pour retrouver un poste multitâches.

L’utilisateur devrait bientôt avoir le choix et pourrait basculer d’un OS à l’autre suivant ses besoins. Microsoft travaille sans doute à développer une solution plus adaptée pour ces Consoles PC même si, pour ma part, je ne pense pas que ce soit la meilleure idée. L’éditeur ferait mieux de se concentrer sur le développement et l’accompagnement des marques dans la conception et l’optimisation de portables de petits formats adaptés au jeu. Son catalogue s’y prête mieux. Si les projecteurs sont braqués sur le Steam Deck et la Switch 2, ces systèmes auront toujours pour eux l’avantage de leur spécialisation. Windows ferait sans doute mieux de se déployer sur des machines certes plus traditionnelles, mais également capables de plus de choses. Un détail qui fait généralement passer plus facilement la pilule d’un investissement important.

Proposez-moi une Console entre 7 et 8 pouces sous Steam OS et un ordinateur portable de 8 à 10 pouces ayant un moteur équivalent sous Windows pour le même tarif, mon cœur ne balancera pas très longtemps.

Steam Deck : l’avenir rafraichissant proposé par Valve

Le marché des Consoles PC prouve qu’il faut repenser aux netbooks

Windows est-il le problème des Consoles PC ? © MiniMachines.net. 2025

Reçu avant avant-hier

Aokzoe présente un autre MiniPC musclé sous AMD Strix Halo

30 mai 2025 à 09:56

Les plus attentifs d’entre vous auront remarqué une ressemblance plus que frappante entre ce nouveau MiniPC Aokzoe  et le FEVM FA-EX9 dont nous avions parlé il y a quelques semaines. C’est exactement la même machine avec un châssis légèrement différent.

Cela corrobore l’idée que ces engins noname allaient bien débarquer sous AMD Strix Halo. Si les puces étaient moins disponibles que les autres games d’AMD, rien n’empêche les marques qui souhaitent s’en emparer de le faire. Ici donc, Aokzoe a signé un contrat avec un fabricant tiers pour sécuriser un design qui s’adapte au même châssis que le FEVM. Châssis qui embarque également une carte mère employée par d’autres marques encore comme PELADN Y01 ainsi que nous l’avions repéré il y a peu. Toutes ces machines seront ainsi équipées de la même carte mère et seules quelques variantes seront détectables entre celles-ci.

Le MiniPC d’Aokzoe n’a pas encore de nom et embarquera bien le même processeur AMD Strix Halo que les autres. Une puce embarquant  16 cœurs Zen 5 pour 32 threads. Une puce qui se distingue par deux atouts majeurs. D’abord la disponibilité d’un circuit graphique Radeon 8060S très performant mais aussi la possibilité d’allouer énormément de mémoire vive à celui-ci. Un détail qui n’a pas échappé aux développeurs d’IA qui voient dans ce couple processeur et circuit graphique un atout majeur pour développer des machines rapides pour des calculs d’IA locales. 

Il se pourrait bien que la cible choisie par d’Aokzoe soit différente de ses camarades de jeu. Cela viendrait en grande partie de la mémoire vive embarquée en plus du design si spécifique à ce modèle. Avec ce châssis rouge et noir, on est très loin de la sobriété du FEVM. L’idée ici est probablement plus dans une approche gaming que développement et cela pourrait avoir un impact sur les ventes.

Un point clé à saisir pour ce marché est lié à la quantité de mémoire vive embarquée. Sur ces engins, on n’a croisé pour le moment que de la mémoire vive LPDDR5, donc soudée en usine directement sur la carte mère. Si vous cantonnez ces modules de mémoire à 32 Go par exemple, vous n’intéresserez pas ceux qui cherchent une machine pour un usage IA. Mais vous pourrez au contraire viser les joueurs. Si vous augmentez à 64 Go cela sera intéressant pour les joueurs, les utilisateurs à la recherche d’une machine de travail et éventuellement certains usages IA. En intégrant 128 Go de mémoire vive, le prix de revient explose mais cela intéressera beaucoup les développeurs d’IA.

Quatre MiniPC Framework montés en cluster : 8000$ HT de PC

Pour certaines marques, c’est plus intéressant de viser une catégorie d’acheteurs qu’une autre. Par exemple, un constructeur comme Framework vise large avec des options de 64 et 128 Go de LPDDR5x pour ses stations sous Ai Max 395+. Le discours de la marque met autant en avant l’IA que les joueurs. Même si à 1599$ HT, le MiniPC Framework 64 Go ne sera pas le meilleur investissement possible pour jouer, loin de là. Par contre, un MiniPC de ce type, à 1999$ HT avec 128 Go et qui peut se monter en cluster, est une solution extrêmement pertinente pour des usages en IA. 

Chez Aokzoe, la tentation pourrait être de viser clairement les joueurs en baissant le prix grâce à l’emploi de moins de mémoire vive. En la limitant à 32 Go par exemple, la marque baisserait le prix de l’engin. Je n’ai pas d’information précise sur ce poste, mais une indiscrétion m’a fait savoir qu’une marque cherchait à développer un MiniPC autour de cette idée. Il se pourrait également qu’une solution avec de la DDR5 sur barrettes SODIMM voie le jour dans cette catégorie. Ce qui rendrait possible une vente de type « barebone » qui autoriserait le client final à choisir la mémoire embarquée dans son MiniPC.

Pourquoi faire ces choix ? Si des marques comme Framework ont une visibilité internationale et savent d’emblée que leur carnet e commande va être plein. D’autres n’ont pas les assises financières pour avancer les milliers de gigaoctets de LPDDR5 à l’avance pour payer leurs minimachines. Ils doivent faire avec une trésorerie moindre et ne peuvent pas forcément compter sur une avance bancaire abordable pour financer l’opération. Que choisir ? Commander des machines en 32 Go de mémoire et plus faciles à vendre pour rentrer dans ses frais ou, pour le même budget, commander beaucoup moins de machines en 128 Go de mémoire vive ? La question ne se pose pas quand on s’appelle HP, Lenovo ou Asus. Mais pour Aokzoe ou PELADN par exemple, le marché est beaucoup plus rétréci. Quel laboratoire de recherche ou PME investira dans un MiniPC de ces marques pour ses travaux. 

Ces éléments font que certains constructeurs semblent vouloir proposer des engins moins chers et plus accessibles pour les particuliers. Je ne sais pas si ce Aokzoe sera l’un d’eux mais son design vraiment orienté « gaming » laisse entendre une destination différente des précédents modèles.

Sur la forme, on retrouve une copie du modèle FEVM. La façade avant propose la même connectique. À gauche, un bouton de démarrage, un bouton qui devrait enclencher une fonction supplémentaire et probablement un mode d’overclocking, un lecteur de cartes SDXC, un USB4, deux USB 3.2 Type-A et un jack audio combo 3.5 mm.

Le FEVM présente la même façade et mesure 19.2 cm de large pour 19 cm de profondeur et 5.5 cm d’épaisseur, un volume de 2 litres. Le Aokzoe ne présente pas sa face arrière, mais nous avons celle du FEVM FA-EX9 pour nous faire un rappel. On y trouve en particulier un port OCuLink pour exploiter une carte graphique externe.

Pas d’informations sur le prix ni aucun détail sur la date de commercialisation de cet engin.

Source : Notebookcheck merci à Jean-François opur l’info.

Aokzoe présente un autre MiniPC musclé sous AMD Strix Halo © MiniMachines.net. 2025

Canalys : Xiaomi est-il le N°1 mondial de la montre connectée ?

28 mai 2025 à 12:49

Je parle des chiffres de Canalys car il s’agit d’une estimation des ventes à partir des expéditions sur le premier trimestre 2025 et non pas le résultat des ventes concrètes. Encore moins, évidemment, du Chiffre d’Affaire généré par les différents acteurs de ce marché du Tech-à-porter.

Ainsi, Canalys estime une nette progression des ventes de montres connectées de la part de Xiaomi. Acteur qui distribue de nombreux produits à des prix très attractifs puisque certains de ses trackers ne coutent littéralement qu’une vingtaine d’euros en proposant pourtant d’excellentes performances. La marque passe donc à la première place mondiale des expéditions avec un volume en hausse de 44% pour le mois de mai. Un chiffre important qui ne traduit en rien, encore une fois, le nombre réel des ventes. Dans le même ordre d’idées, les volumes des expéditions de Huawei grimpent de +36% et celui de Samsung explose à plus de +74%. En face, Apple et Garmin se contentent de progressions plus légères à +5 et +10%.

Xiaomi Smart Band 9 Active 

Comment expliquer ce phénomène ? Un tel écart entre ces entreprises ? Il me semble que les chiffres des fabricants Asiatiques que sont Xiaomi, Huawei et Samsung sont à analyser de manière très géopolitique. Comme beaucoup d’autres acteurs du marché, la crainte d’une envolée des droits de douane de l’administration US a poussé à alimenter en masse les magasins et grossistes outre Atlantique. Stocker en avance a été un réflexe pour beaucoup d’acteurs. Les marques elles même ont anticipé en accélérant les livraisons, quitte à priver leur marché local d’une partie de leur inventaire habituel. Mais les marchands US ont également fait un effort d’avance de trésorerie pour anticiper ces taxes. Achetant en masse les produits dont ils avaient besoin pour ne pas se retrouver avec un inventaire vide et compliqué à alimenter si les droits de douanes explosaient.

Apple Watch Series 7

Sur un marché comme la montre connectée, cela chiffre vite. Avec des prix de vente publics très bas pour les deux acteurs chinois et une présence indispensable pour les produits Samsung aux US, c’est probablement un facteur explicatif. Dans un pays où la plupart des particuliers ne disent pas « Smartphone Android » mais « Samsung » pour désigner un appareil qui n’est pas un iPhone ; la présence en stock d’une montre de la marque Coréenne est une assurance d’augmenter ses ventes.

Chez Garmin et Apple la situation est différente. D’abord, les deux entreprises sont Américaines et surtout, augmenter les ventes n’est pas aussi facile d’un point de vue commercial. Les prix sont très différents entre une montre entrée de gamme chez Garmin, Apple ou Xiaomi et Huawei.

Canalys indique également que les acheteurs se concentrent désormais en majorité sur deux points essentiels. Le prix et l’autonomie. La marque n’apparait plus qu’en quatrième position et le système d’exploitation en sixième. Le design qui était un facteur clé il y a quelques années n’est plus que cinquième alors que la santé est devenue le troisième argument phare d’achat. Les fonctions de sport et de tracking sont reléguées au dernier rang, ce qui rend encore plus brillant le résultat de Garmin.

Le gros des ventes de Xiaomi vient de son Redmi Band 5. Son total de produits expédiés atteint 8.7 millions d’unités, tous modèles confondus. Apple n’est pas si loin derrière avec des montres connectées autrement profitables en termes de marge et 7.6 millions d’expéditions. L’acteur à surveiller est clairement Huawei qui continue sa remontada après les années noires liées aux restrictions US en termes de logiciel et de matériel. La marque profite désormais d’un marché de masse local. Elle revendique 7.1 millions d’unités expédiées. Samsung grimpe à 4.9 millions d’unités grâce notamment à un développement dans de nouveaux marchés et à des incentives sur les ventes en mêlant ses nouveaux smartphones à des opérations d’achat conjointes avec ses montres. Garmin, sur un segment plus spécialisé à visée sportive et santé pousse ses expéditions à 1.8 million d’unités, ce qui est un excellent score.

Canalys : Xiaomi est-il le N°1 mondial de la montre connectée ? © MiniMachines.net. 2025

Une tracabilité des impressions 3D possible par IA ?

28 mai 2025 à 10:36

Imaginez que l’on puisse retrouver quelle machine a réalisé des impressions 3D. Avec suffisamment de fiabilité pour que cela puisse servir de preuve ou de certification. C’est ce que propose une IA développée par des scientifiques d’une Université de l’Illinois.

Chaque imprimante 3D est différente des autres, cela se joue à des éléments microscopiques, mais aucune n’est un clone parfait d’une autre. Un boulon plus serré à droite, un décalage du plateau plus vers la gauche et peut-être une tête d’impression plus oblique d’un pouillème de degré. Ces éléments constituent une signature unique qui est parfaitement invisible à l’œil nu et qui laisse une empreinte détectable par un appareil suffisamment précis.

4 échantillons de quelques millimètres réalisés par quatre imprimantes différentes. 

Cela n’était qu’une intuition pour un projet de recherche jusqu’à ce que des scientifiques décident d’intégrer des milliers de clichés dans un algorithme d’analyse d’images pour en déterminer des modèles. Cela s’est transformé en une « IA » capable de déceler des modèles différents d’impressions 3D. La méthode employée a consisté à faire ingurgiter 9000 images haute définition d’objets imprimés par 21 imprimantes 3D de six constructeurs différents avec quatre techniques d’impression. Chaque image était reliée à une base de données qui permettait à l’outil d’analyse de connaitre tout le pedigree de l’imprimante employée. De telle sorte que pour chaque cliché, l’algorithme savait quelle imprimante avait travaillé.

De là est née une compétence de reconnaissance des « empreintes » laissées par chaque machine. De telle sorte qu’en photographiant un objet généré par l’une ou l’autre de ces machines, puis en isolant un détail de cette impression, il a été possible de déterminer laquelle a été employée. La précision est de 98%, ce qui est suffisant pour en faire un outil d’analyse satisfaisant.

Une arme imprimée en 3D saisie par la police Australienne

Quel usage pour cette technologie ?

On imagine immédiatement la possibilité de « tracer » la source d’une impression 3D. Et cela a du sens dans un usage industriel pour s’assurer qu’une production a été réalisée par l’outil commandé. Si votre fournisseur emploie bien la machine que vous avez négociée par contrat et ne soustraite pas certaines pièces à des imprimantes moins fiables, par exemple. On imagine également que la police scientifique puisse faire appel à cet algorithme pour déterminer si des impressions 3D retrouvées sur les lieux d’un attentat ne proviennent pas d’une imprimante saisie chez un suspect. Les auteurs de l’étude indiquent que l’algorithme n’a besoin que de quelques dizaines d’images de pièces imprimées pour réaliser une « empreinte » de machine. Pouvoir relier un de ces éléments à un lieu précis pourrait valoir le coût et l’investissement en temps pour laisser l’imprimante 3D saisie réaliser quelques pièces et faire ces dizaines de clichés. Une fois nourri de ces images et en conservant une base de données d’autres éléments en mémoire pour garder des points de contrôle, on pourrait laisser le système déterminer la source d’un indice. 

Un autre usage évident serait lié à du contrôle qualité. Si certains objets issus d’une ferme d’impressions 3D se révèlent défectueux en série, il peut être utile de déterminer leur imprimante source. Cela peut se voir directement sur l’impression si c’est un défaut esthétique.  Mais s’il s’agit d’un défaut structurel qui pose un problème de fiabilité chez le client, une analyse de ce type peut être utile pour déterminer quelle imprimante exclure de la production et réviser.

Source : NotebookCheck

Une tracabilité des impressions 3D possible par IA ? © MiniMachines.net. 2025

FriendlyELEC NanoPi M5 : une autre SBC sous Rockchip RK3576

28 mai 2025 à 07:14

La NanoPi M5 fait suite, vous vous en doutez déjà, à la NanoPi M4 lancée en… 2018. Cette nouvelle carte change par contre du tout au tout. Si la puce embarquée est toujours signée Rockchip, on passe au nouveau RK3576. La même puce que celle employée par la carte Radxa Rock 4D présentée hier.

La carte mesure 9 cm de large pour 6.2 cm de profondeur et peut s’acheter nue ou directement livrée avec un boitier métallique qui participera grandement à son refroidissement. Métallique, celui-ci permet de laisse le SoC Rockchip en dessous de 50°C quand la puce nue dépasse les 70°C. FriendlyELEC précisant tout de même que dans les deux cas, la puce fonctionne à sa fréquence maximale sans broncher.

Pour accompagner ce SoC, on retrouvera de 4 à 16 Go de mémoire vive et plusieurs types de stockage. UFS, lecteur de cartes MicroSDXC et M.2 2280 NVMe. La carte, très riche en connectique, proposera également un port M.2 2230 pour un module sans fil qui pourra déployer ses antennes sur les bords du châssis. Le constructeur propose en effet des flancs en plastique pour éviter de bloquer le signal sans fil.

Le constructeur semble avoir de grands espoirs pour ce modèle qui sera compatible Android, Debian et Ubuntu. La présentation de multiples usages en IA et l’exploitation en tant que petit serveur dockerisé comme la lecture de média jusqu’en 8K étant largement mis en avant.

La carte est proposée à partir de 55 US$ HT en version 4 Go, 10$ de plus en 8 Go et 85$ en 16 Go. Le boitier en métal est proposé à 15$ HT et diverses autres options sont disponibles. Il faudra compter 15$ HT de port soit au total 85$ HT pour un modèle 4 Go avec boitier.

FriendlyELEC NanoPi M5 : une autre SBC sous Rockchip RK3576 © MiniMachines.net. 2025

Zotac ZBOX CI675 : un Intel Arrow Lake-U totalement fanless

28 mai 2025 à 06:35

Le Zotac ZBOX CI675 nano est une reprise du précédent modèle avec une simple mise à jour de ses entrailles. À son bord, on retrouvera le tout récent processeur Intel Core Ultra 7 255U de la gamme Arrow Lake-U, lancée au premier trimestre 2025

Cette puce, au TDP de base de 15 watts, sera dissipée passivement par un bloc métallique qui assurera un large échange de chaleur avec l’air ambiant. On n’a pas encore le détail sur l’utilisation possible de la puce, si elle sera bridée de quelque façons. Zotac a déjà lancé sur le marché des puces avec le même type de TDP parfaitement refroidies avec ce type de dispositifs passifs. Cette puce déploiera 12 cœurs montés dans un dispositif de 2 cœurs performances, 8 cœurs Efficients et 2 cœurs Ultra Efficients pour un total de 14 Threads. Elle embarquera un processeur graphique Intel basé sur quatre cœurs Xe cadencés à 2.1 GHz. Un NPU Intel déploiera également 12 TOPS INT8. 

Autour de cette puce, on retrouvera jusqu’à 64 Go de DDR5-5600 de mémoire vive montée sur deux slots SODIMM. Le stockage sera confié à une solution M.2 2280 NVMe PCIe 4.0. Un second port M.2 2280 SATA libre est disponible en interne. Une solution Wi-Fi7 et Bluetooth 5.4 sera par ailleurs intégrée dans un boitier classique de la marque, de 1.79 litre et probablement identique aux précédents modèles.

La connectique nous montre un assez large éventail de ports avec un USB 3.2 Gen 2 Type-C, quatre USB 3.2 Gen 2 Type-A et un USB 2.0 rescapés des années 2010. Un jack audio combo 3.5 mm est disponible ainsi qu’un port Ethernet Gigabit et trois sorties vidéo. Un HDMI 2.0b et deux DisplayPort 1.4. La marque semble, par contre, avoir fait l’impasse sur le lecteur de cartes SDXC.

Pas de date de distribution ni de prix pour le moment. 

Source : Ctoguide.asia

 

 

 

Zotac ZBOX CI675 : un Intel Arrow Lake-U totalement fanless © MiniMachines.net. 2025

OptimaPC : une machine a écrire transformée en PC

27 mai 2025 à 13:02

Le partage d’un certain Maniek-86 sur Reddit est très original, son OptimaPC consiste en une vieille carte mère et des composants qui sont intégrés dans le cœur d’une machine à écrire électrique Optima. Tout l’intérêt du dispositif vient dans l’interface entre les deux.

Le PC est fait des restes de composants trouvés dans les cartons du propriétaire. L’OptimaPC n’est donc pas vraiment un foudre de guerre, il tourne sous Core i5-6600 avec 4 petits Go de mémoire vive, un SSD de 240 Go et une carte graphique GeForce 635 montée sur un Riser pour la disposer à plat. Des composants qui ont l’avantage de ne pas exiger une grosse alimentation puisqu’un modèle 200 watts suffit. Bien entendu, il serait surement possible de glisser dans les entrailles de la machine un engin plus moderne ou moins gourmand en énergie.

Mais le point capital vient du dialogue entre le clavier de la machine à écrire et l’ordinateur lui-même. Cette machine, comme beaucoup de machines électriques qui sont sorties dans les années 80, utilisait un clavier de type Matrix. Pour comprendre comment ces claviers fonctionnent, il faut se représenter un tableau de coordonnées, un peu comme une bataille navale. En haut du clavier, on a une série de liaisons électriques qui descendent vers les touches verticalement. Sur les côtés, d’autres repères électriques qui vont horizontalement. En appuyant sur une touche du clavier, cela déclenche donc deux signaux : un à l’horizontale, l’autre à la verticale. La combinaison de ces deux informations permet de déterminer quelle touche a été pressée.

Les touches particulières, comme majuscule ou toutes celles qui servent à générer des combinaisons, bénéficient d’un câblage unique. Cette grille est enfin combinée à une solution qui va interpréter les coordonnées et redistribuer ensuite au PC chaque lettre pressée par USB. Ici, une carte Arduino Leonardo que l’on aperçoit en dessous de l’alimentation. C’est un travail de longue haleine qui consiste en général à vérifier les ramifications de chaque touche pour pouvoir ensuite tout interpréter.

Ici le standard utilisé est un vieux format de clavier Polonais où on peut apercevoir deux L. Un L très classique et un Ł barré. Désormais les claviers Polonais n’ont plus qu’u seul L et le Ł s’obtient en appuyant sur des touches simultanées comme pour les accents. Mais à l’époque de cette machine, ce n’était pas aussi évident que maintenant. Maniek-86 a décidé de remapper la totalité du clavier en QWERTY US. La réalisation n’est pas optimale, je ne vais pas lui jeter la pierre, il a surement fait ça avec les moyens du bord. Les découpes sont un peu barbares et le tout tient avec de la colle. Les pièces sont simplement solidarisées entre elle avec un pistocolle… Il aurait été évidemment bien plus simple de glisser un MiniPC ou une carte mère Mini-ITX dans cet OptimaPC.

Mais le résultat est là et comme on peu le voir dans la vidéo d’introduction, le dispositif fonctionne parfaitement bien. 

 

OptimaPC : une machine a écrire transformée en PC © MiniMachines.net. 2025

Radxa Rock 4D : un format Raspberry PI avec PCIe, PoE et NPU

27 mai 2025 à 08:34

La carte Radxa Rock 4D reprend le format classique de la « carte de crédit » ou du Raspberry Pi. Elle y embarque une foule de capacités pour pouvoir imaginer de très nombreux scénarios d’usages tout en restant très raisonnable d’un point de vue tarif avec un modèle de base à moins de 30€.

On retrouve un déploiement classique avec des modèles en 2, 4, 8 et 16 Go de mémoire vive LPDDR5. La Radxa Rock 4D fonctionne autour d’une puce ARM Rockchip RK3576 qui déploie huit cœurs composés en un groupe de quatre Cortex-A72 et autant de Cortex-A53 tournant respectivement à 2.2 et 2.0 GHz.

Ce SoC propose en outre un circuit graphique ARM Mali G52 MC3 et petit NPU basique ayant 6 TOPS INT8 de performances de calcul, ce qui apparait assez faible aujourd’hui mais 5 TOPS sont suffisants pour flouter un arrière-plan en vidéo et corriger une source audio de ses bruits parasites. Le stockage est confié à une solution mixte puisque la carte dispose d’un support pour des modules eMMC mais aussi d’un PCIe Gen x1 pour un SSD et un support de modules UFS.

On retrouve à son bord les 40 broches des SBC, pas moins de quatre ports USB Type-A par paires d’USB 2.0 et USB 3.0, un jack audio combo 3.5 mm, un lecteur de carte MicrosDXC. On retrouve également une sortie HDMI en plus de l’éternel Ethernet Gigabit qui acceptera. Un port MIPI DSI permettra de piloter deux affichages en simultané et un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.3 est par ailleurs intégré avec un support d’antennes externes.

Des options sont disponibles pour profiter pleinement de l’extension PCIe. On pourra ainsi compter sur  un support offrant pas moins de huit ports SATA et diverses options pour SSD M.2 2280 ou d’autres usages du port M.2 pour des cartes filles spécialisées. La carte Radxa Rock 4D promet une large compatibilité logicielle avec les noyaux Linux 6.14, Yocto, Debian 12 et même Android 14.

A découvrir chez Arace Tech

Radxa Rock 4D : un format Raspberry PI avec PCIe, PoE et NPU © MiniMachines.net. 2025

FEVM FA-EX9, un superbe MiniPC sous AMD Strix Halo

27 mai 2025 à 08:07

Mise à jour : Le MiniPC FEVM FA-EX9 a désormais un tarif, et il pique un peu. Ticket d’entrée, 13 999 Yuans soit 1713€ Hors Taxes en Chine pour le modèle de base. S’il ne faut pas oublier que les prix publics font partie de l’argumentaire commercial des marques de ce genre, cela reste un tarif important sur le segment. La distribution, uniquement locale, concerne un modèle en 128 Go de mémoire vive LPDDR5x-8000 sans stockage. Deux ports M.2 NVMe PCIe 4.0 sont donsiponibles. Cela veut dire que pour ce prix l’engin est vendu incomplet et sans système préinstallé.

Billet original du 22/04/2025 : Le FEVM fait partie de cette galaxie de marques qui pioche dans des matériels « noname » pour les rebadger sous sa marque. Et c’est là le principal intérêt de ce billet car si elle ne distribue rien en dehors de la Chine continentale à ma connaissance, le FA-EX9 pourra être repris par d’autres.

Je vois cette marque proposer différents MiniPC régulièrement et elle choisit en général des designs originaux et bien finis. Elle a, par exemple, distribué le FN60G qui a également été revendu par SZBox. Ce FEVM FA-EX9 sous AMD Strix Halo n’est donc absolument pas produit par la marque et il est possible que l’on découvre des MiniPC identiques repris par d’autres, ceux qui ont pris l’habitude de distribuer ce genre de produits chez nous.

Ce nouveau modèle pourra accueillir les puces AMD Strix Halo jusqu’au Ryzen AI Max+ 395, soit la version la plus performante  de la gamme avec 16 cœurs Zen 5, et un circuit graphique impressionnant construit autour de 40 cœurs RDNA 3.5. Il pourra être secondé par 128 Go de mémoire vive LPDDR5 dont 96 Go pourront être orientés vers la puce Radeon 8060S notamment pour l’emploi de solutions IA. Pas d’informations concernant le stockage de la machine.

Le châssis est plus encombrant que d’habitude avec un volume de 2 litres au total. Il mesure 19.2 cm de large pour 19 cm de profondeur et 5.5 cm d’épaisseur. Sa façade avant propose de gauche à droite un bouton de démarrage, un lecteur de cartes SDXC, un USB4, deux USB 3.2 Type-A et un jack audio combo 3.5 mm. Un second bouton est visible, aucune info n’est disponible sur son usage. Il est possible qu’il s’agisse d’une solution pour basculer le MiniPC d’un mode de performance à un autre.

 

À l’arrière, le FEVM FA-EX9 expose un port Oculink, une entrée d’alimentation, un second jack audio combo 3.5 mm, un Ethernet aux capacités non détaillées., trois USB 3.2 Type-A supplémentaires, un second port USB4, un DisplayPort 1.4 et un HDMI 2.1. L’alimentation se fera via un chargeur externe de type GaN de 240 Watts de 8.1 cm de côtés pour 3 cm d’épaisseur. 

Pas de date, pas de prix et peu de détails pour ce modèle pour le moment. Je vérifie auprès des exportateurs classiques s’ils ont des pistes pour cet engin.

FEVM FA-EX9, un superbe MiniPC sous AMD Strix Halo © MiniMachines.net. 2025

Silverstone FLP02 : un second boitier old-school pour votre PC

27 mai 2025 à 06:22

En novembre, je vous présentais un premier boitier du genre au format Desktop, le Silverstone FLP01. C’est au tour du format tour de débarquer avec le Silverstone FLP02.

En novembre dernier, j’étais encore innocent, loin de me douter que le Silverstone FLP01 allait être acclamé par une véritable communauté de clients à travers le monde. De probables propriétaires de 386/486/Pentium qui avaient connu dans les années 90 leurs premiers émois informatiques.

Et suite à la publication de mon billet, on m’avait invité à découvrir la communauté des « Sleepers ». Des amateurs d’informatique à la croisée de deux chemins. Celui des nostalgiques de ces fameuses années 90, mais pas pour le côté « Retro » des performances. Juste pour le look des engins de l’époque. L’autre chemin emprunté étant celui d’une performance tout ce qu’il y a de plus moderne. Depuis j’ai fait mes devoirs, creusé un peu le sujet, et compris que le terme « Sleeper » vient du monde automobile. Il concerne des gens qui reprennent une voiture classique, d’un petit paquet d’années si possible, avec un panonceau « bébé à bord » et des sièges en « Alcantara », et qui glissent dedans de manière invisible un moteur de voiture de course. L’idée étant de ne pas « payer de mine » mais de pouvoir défier des grosses cylindrées sur circuit ou en départ arrêté. Une sorte de pied-de-nez au look et à la frime en mettant en avant une peinture délavée, un look de paquebot et des tâches de rouille.

Le Silverstone FLP02 reprend exactement ce concept. Je suppose que le grand plaisir de ces « Sleepers » sur PC est d’inviter un ami dans son bureau pour lui montrer un truc sur son PC. Un truc un peu violent niveau calcul, de la 3D qui tâche, des usages de traitement bien lourds, du jeu qui fait bouillir la pâte thermique des PC de supermarché. Et de lui montrer un boitier qui ne paye vraiment pas de mine. Un truc qui semble sortir d’un vide grenier ou d’une expédition dans les sous-sols d’un cabinet d’expert-comptable qui ne jette jamais rien. Et là, paf, lancer un joli Cyberpunk 2077 en UltraHD tous détails à fond, sans broncher. Le décalage entre le look de la machine et sa puissance étant censé interpeler l’invité.

Et puis, au quotidien, il est vrai que c’est amusant de se retrouver à côté d’un boitier de ce type quand on a connu l’époque où on n’avait pas d’autres choix que ces châssis. Retrouver le bouton Turbo en façade, les chiffres en lettres segmentées, le gros et trop tentant interrupteur toujours à portée de main d’impétueux bambins.. Et que dire de la clé, drôle de vestige ou la sécurité des PC était alors plus physique que logicielle. Et quand je parle de sécurité, je devrais utiliser des guillemets en acier trempé car, pour avoir vendu des boitiers à l’époque, le même jeu de clé pouvait ouvrir toutes les serrures…

Sur le Silverstone FLP02, tout cela est plus ou moins une mascarade, au même titre que les lecteurs de disquettes souples 5.25″. Évidemment certains éléments ne sont pas réels. La clé fonctionne, elle désactive les boutons en façade pour éviter un appui malencontreux sur le bouton Reset par exemple. Le bouton Turbo servira à piloter la vitesse de ventilation de la machine avec un chiffre sur le petit écran segmenté pour indiquer la vitesse sélectionnée. La LED HDD servira à notifier les mouvements de fichiers sur le stockage même si votre machine n’a pas de disque dur mécanique. En haut de la tour, cachée derrière une plaque, un petit cache permet de dévoiler une prise USB Type-C, deux USB Type-A ainsi qu’un port jack audio combo 3.5 mm.

La grille basse cache deux ventilateurs 120 mm pour aspirer de l’air frais dans l’engin et on retrouve le logo de la marque dans le petit carré couvert d’un dôme de résine comme à l’époque. A l’intérieur du châssis, on note la présence de tout l’attirail nécessaire pour monter une configuration très haut de gamme. Carte mère format ATX, support pour une carte graphique très longue, alimentation superpuissante, gestion de la câblerie, possibilité de monter un watercooling et énormément d’espace pour monter des stockages variés. Le Silverstone FLP02 ne posera aucun souci pour le montage.

Il est assez évident au final que cette façade porte très bien son nom, elle n’est qu’un décor nostalgique adapté à un châssis moderne très classique de la marque. C’est malin, encore plus malin si on se met à la place du constructeur qui va demander 220$ pour son boîtier. De quoi donner envie de ressortir les vieux châssis qui trainent encore dans vos greniers, garages ou vos caves, non ?

Un boitier de l’époque modernisé par des composants récents et trouvé sur reddit.com/r/sleeperbattlestations

Le plus amusant dans cette histoire, c’est qu’il s’agit de ce genre de fantaisie qui perd tout son sens quand on la passe à la moulinette du marketing. Je comprends très bien le côté amusant d’un PC « Sleeper » aujourd’hui. Se casser la tête à faire rentrer dans un vieux châssis une machine moderne pour le côté amusant et le défi que ça représente. Mais acheter un boitier « tout fait » et fort cher me parait un peu plus médiocre. C’est comme payer un vieux ciré jaune et une casquette de marin sur une brocante pour passer pour un vieux loup de mer. Ça n’a pas la même saveur. Et je pense toujours que, comme pour le FLP01, beaucoup de gens qui crient aujourd’hui combien ils seraient ravis d’investir dans un boitier de ce type vont finir par réfléchir. Retrouver leurs esprits et, la tête un peu plus froide, prendre un peu de recul sur ce que propose réellement ce châssis.

Silverstone FLP02 : un second boitier old-school pour votre PC © MiniMachines.net. 2025

Shuttle Nano AI MiniPC G1 : un MiniPC à la sauce Snapdragron

26 mai 2025 à 09:28

Avec un nom à rallonge, le Shuttle Nano AI Mini PC G1 annonce un nouveau MiniPC sous processeur Qualcomm Snapdragon. Un choix que j’ai toujours un peu de mal à comprendre.

Diplomatiquement, ce n’est pas le premier MiniPC à annoncer cet usage d’une puce ARM Snapdragon pour fonctionner sous Windows 11. Geekom a fait le même choix avec ses modèles QS à la fin de l’année dernière. En tout début d’année, au CES, Lenovo a également annoncé le ThinkCentre neo 50Q et le Ideacentre X également équipés de puces Snapdragon. Mais pour le moment, ni le premier ni les seconds ne sont apparus sur le marché. 

Au Computex 2025, le Shuttle Nano AI Mini PC G1 se présente donc comme une nouvelle minimachine équipée d’une puce ARM de Qualcomm. Deux gammes de SoC sont envisagées dans ces modèles avec des Snapdragon X Plus et des Snapdragon X Elite accompagnés de 32/64 Go de mémoire LPDDR5 soudée à la carte mère. Le stockage est confié à un port M.2 au format non détaillé de 512 Go en NVMe PCIe 4 x4.

C’est donc une solution très classique avec une carte WiFi montée en M.2 2230 et qui propose une connectique assez standard : deux USB4, quatre USB 3.1 Type-A,  un lecteur de cartes MicroSDXC, une sortie HDMI, un port Ethernet 2.5 Gigabit et un jack audio combo 3.5 mm.

Le Shuttle Nano AI Mini PC G1 tournera sous Windows 11 familial classique, mais sera également livré sous Windows 11 IoT, ce qui devrait l’orienter vers des usages pros. 

Si la marque n’a pas donné de date ni de tarif concernant ces nouvelles machines, on comprend assez vite leur destination. Je doute qu’un particulier ne s’intéresse à ces engins pour plein de bonnes raisons. D’abord parce que l’argument énergétique ne tient plus vraiment ici, les puces Snapdragon sont réputées pour leur ascétisme en consommation, mais ce n’est pas vraiment un problème en usage sédentaire. Si une baisse de consommation est toujours bienvenue sur une facture électrique, même pour un particulier, cela ne sera pas réellement sensible à l’année par rapport à des puces x86 à base consommation habituelles. Le souci étant que les machines sous Snapdragon, tout aussi efficaces qu’elles soient en terme d’énergie, n’apportent pas exactement les mêmes services que les machines AMD et Intel plus classiques. La couche de compatibilité du système pousse l’utilisateur à choisir des applications compilées pour ARM et peuvent altérer les performances natives des solutions x86.

L’explication de ces produits est donc plus à rechercher du côté des pros. Et sur ce segment, un engin comme le Shuttle Nano AI Mini PC G1 peut avoir du sens. Notamment parce que les entreprises vont parfois préférer une rationalisation de leur outil logiciel en cherchant une plateforme de développement unique. Et pour cela, des postes sous architecture ARM peuvent alors être préférés.

Source : TechPowerUP

Shuttle Nano AI MiniPC G1 : un MiniPC à la sauce Snapdragron © MiniMachines.net. 2025

ASRock DeskMini X600/USB4 et DeskMini B860

26 mai 2025 à 08:22

La recette d’ASRock en matière de MiniPC a toujours été différente de celles des autres. La marque propose les DeskMini X600/USB4 et DeskMini B860 qui sont des engins compacts qui peuvent accueillir des puces de bureau grâce à une carte mère proposant un Socket.

Le DeskMini X600/USB4 comme le DeskMini B860 proposent des dimensions compactes avec un format juste en dessous de deux litres. On découvre un châssis quasi identique avec 14.5 cm de profondeur comme de hauteur pour une largeur de 8 cm. Ce format particulier permet d’embarquer des puces ayant un TDP de 65 watts et de profiter de l’expérience de la marque pour proposer une carte mère évolutive.

On retrouve une carte mère avec de la DDR5 capable d’atteindre un total de 96 Go. De deux ports M.2 2280 NVMe qui permettent l’installation d’un premier stockage en PCIe Gen 5 et le second en PCIe Gen 4. Et de deux ports SATA 3.0 pour ajouter des stockages supplémentaires de 2.5 pouces en interne. Ces caractéristiques communes cachent de petites nuances entre les deux engins.

Le DeskMini X600/USB4, pour commencer, adopte ce drôle de nom parce que s’il ressemble énormément au DeskMini X600 de génération précédente, il a choisi de troquer sa prise VGA encore présente pour un port USB4 de Type-C. Une transition assez importante au vu des différences entre les deux connectiques. Il restera cependant cantonné à un triple affichage.

Le DeskMini B860 est une évolution du DeskMini B760. Il embarquera des puces Intel Core Ultra, proposera du Thunderbolt 4, permettra de piloter quatre écrans simultanément et devrait apporter une nouveauté encore jamais vue dans le monde des MiniPC. De la mémoire CSODIMM. Il s’agit de barrettes de mémoire physiquement identiques aux précédents modèles de DDR5 d’un point de vue connectique, mais qui embarquent quelques composants supplémentaires. Le principal est un Clock Driver qui va gérer en interne la stabilité du signal d’horloge de la mémoire au lieu de passer par un signal en provenance du processeur. L’idée est de rendre le travail de stabilisation de l’ensemble des puces plus immédiat en diminuant le trajet à effectuer depuis le processeur. Cela évite aussi les soucis liés à la perte de signal, au bruit électrique et à toutes sortes d’interférences dans ce traitement. Si ce n’était pas un énorme souci du temps des DDR4 et de leur fréquence de 3200 MHz, c’est depuis devenu plus problématique avec la montée en gamme des DDR5.

Pour le moment, pas d’autres informations sur ces machines et comme chaque année, j’appelle de mes vœux à une plus large et complète distribution de ces engins en France.

ASRock DeskMini X600/USB4 et DeskMini B860 © MiniMachines.net. 2025

Zotac et Gigabyte dévoilent des GeForce RTX 5060 low profile

23 mai 2025 à 12:46

Toutes deux reprennent la mise en œuvre classique d’une carte graphique, ces cartes RTX 5060 s’appuient sur un système de trois ventilateurs dirigé vers un dissipateur en aluminium pour refroidir leurs composants. Là où les choses changent, c’est dans les dimensions de ces ventilos.

Source : TechPowerUP

La Zotac RTX 5060 Low Profile annonce une grande compatibilité de boitier, elle sera exploitable avec des solutions ATX et Mini-ITX mais pourra également se glisser dans des solutions très peu épaisses. Je suppose que l’ambition ici est autant de viser un segment de serveurs que d’amateurs à la recherche d’un boitier peu encombrant. La carte sera alimentée par un bloc 8 broches situé à l’arrière et proposera deux sorties vidéo DisplayPort et une HDMI. 

Source : TechPowerUP

Cela augure des perspectives d’intégration intéressantes dans de nombreux boitiers. Si beaucoup de châssis acceptent des cartes Mini-ITX classiques, d’une hauteur habituelle, ces cartes posent parfois des soucis de circulation d’air. Le recours à une solution Low-Profile corrige ce problème.

Source : HKEPC

La solution de Gigabyte ressemble beaucoup à la première avec quasiment les mêmes arguments, même si on retrouve ici les quatre sorties vidéo classiques des gammes RTX 5060 avec trois DisplayPort et un HDMI. Pour ce modèle, on connait la longueur de la carte qui sera de 182 mm. Pas d’autres informations si ce n’est qu’elle sera légèrement surcadencée à 2512 MHz.

Source : HKEPC

Aucune information de disponibilité, de prix ou de consommation en watts n’a été divulguée.

Source : Videocardz

Zotac et Gigabyte dévoilent des GeForce RTX 5060 low profile © MiniMachines.net. 2025

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