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Hier — 19 avril 2024MiniMachines.net

Projet lecteur : une horloge Cyberpunk pleine de LEDs

19 avril 2024 à 16:21

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

J’ai cru comprendre que Benjamin était fan du jeu Cyberpunk 2077, logique pour lui de construire un objet à l’image de celui-ci. Une bonne excuse pour apprendre de nouvelles choses autour de la conception, de l’impression 3D, de l’électronique et de la programmation.

Son idée est de construire une petite horloge sur un petit écran tactile qui permettra d’avoir l’heure mais également la date ainsi que la température et l’humidité de la pièce où l’objet se trouve. Le tout piloté par un ESP32 et la solution logicielle WLED pour piloter des LEDs RGB programmables du logo. Un capteur de température et d’humidité BME280 a été ajouté à l’ensemble pour permettre de faire les relevés nécessaires.

L’ensemble du projet est présenté en détail sur Github, de l’impression du logo en PLA noir pour la base et en PETG transparent pour la partie supérieure. La soudure des différentes LEDs pour s’accorder au format de l’enseigne. L’intégration de l’écran et la programmation de ses différentes fonctions dans un châssis adapté. Et la conception de l’ensemble avec le support pour tenir le tout debout.

Rien de véritablement révolutionnaire mais un apprentissage par la pratique que j’encourage toujours. Benjamin a monté ce projet pour se remettre dans le bain de la programmation mais également parce qu’il faut souvent un but à tenir pour apprendre de nouvelles choses utile. Peut importe le projet à réaliser, parvenir à transformer une idée en quelque chose de concret a de multiples vertus. Cela permet de se forcer à tenir un cap et c’est surtout très gratifiant une fois terminé.

Que dire au final sinon bravo à Benjamin qui a pas mal hésité à me contacter pour me présenter son projet. Personnellement, je suis toujours flatté quand des lecteurs – petits ou grands – me présentent leurs créations. Je n’ai pas vraiment de leçons à donner à qui que  ce soit en électronique, en programmation ou en conception et impression 3D. Je me débrouille dans ces domaines mais sans aucune expertise. Par contre, je suis resté un grand gosse face à ce type de projet. Parce que j’aime l’enthousiasme que cela suscite chez leurs auteurs comme chez mes lecteurs. Et je sais pertinemment que c’est ce genre d’expérience qui donne à certain l’envie de se jeter dans le grand bain en réalisant que ce n’est pas sorcier et à la portée de tout le monde de bidouiller un projet dans son coin.

Comme me l’écrit Benjamin, l’accès à l’information pour des projets open source et la création de circuits électroniques à bas coût est aujourd’hui clairement facilité. Autant en profiter.

Projet lecteur : une horloge Cyberpunk pleine de LEDs © MiniMachines.net. 2024.

Zotac annonce les GPU externes ZBox Pro External Graphics Box

19 avril 2024 à 15:15

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Les ZBox Pro External Graphics Box sont une proposition très intéressante du fabricant Zotac. A destination des professionnels, ces trois nouveaux boitiers graphiques externes reprennent les codes du MiniPC pour développer un service graphique plus évolué.

Avec des cartes graphiques Nvidia RTX Ada, les petits boitiers peuvent facilement être disposés sur un bureau en complément d’une tour classique ou d’un MiniPC. Ils peuvent également être fixés à un écran en VESA pour transformer ses capacités avec un ordinateur portable en mode sédentaire. On retrouve trois modèles distincts avec les ZBOX PRO AD2000 sous RTX 2000, le AD3500 sous RTX 3500 et enfin le AD5000 sous RTX 5000. Toutes ces solutions sont proposées sous un format MXM3.1 Type B avec leurs capacités respectives.

  ZBOX PRO EXTERNAL GRAPHICS BOX AD5000 ZBOX PRO EXTERNAL GRAPHICS BOX AD3500 ZBOX PRO EXTERNAL GRAPHICS BOX AD2000
SKU ZP-EGB-AD5000 ZP-EGB-AD3500 ZP-EGB-AD2000
Circuit graphique NVIDIA RTX 5000 Ada
16 Go GDDR6 256bit
MXM3.1 Type-B
2115 MHz Boost Clock – 115W TGP
NVIDIA RTX 3500 Ada
12 Go GDDR6 192 bit
MXM3.1 Type-B
2250 MHz Boost Clock –  115W TGP

NVIDIA RTX 2000 Ada
8 Go GDDR6 128-bit
MXM3.1 Type-B
2395 MHz Boost Clock – 115W TGP

Connectique 3 x DisplayPort 1.4a (7680×4320@60Hz)
1 x Thunderbolt 3
Kensington Lock Oui
LED  Signal d’alimentation
Alimentation DC 20V/180W
Refroidissement Dissipateur et ventilateur
 Dimensions 184.6mm x 184.6mm x 65.2mm
Compatibilité VESA Oui 100×100
Systèmes Compatibles Windows 11, Windows 10 IoT ENT LTSC, Ubuntu 22.04.3 LTS Linux
Accessoires Boitier secteur
Kit VESA et vis
Câble Thunderbolt
Manuel 

Je trouve l’ensemble de cette proposition très intéressante. Je ne connais pas le tarif demandé par Zotac pour ce modèle et vu le public visé, les différents ZBox Pro External Graphics Box ne seront probablement pas donnés. Mais l’idée est excellente et si le succès  est au rendez-vous, Zotac aura peut être envie de porter cette idée vers des modèles plus grand public.

 

J’aime particulièrement l’idée d’un boitier de ce format que l’on pourrait accommoder à plusieurs usages. L’ajout de cette option au dos d’un écran en VESA permettait une utilisation simple avec de multiples sources : MiniPC, portable ou tour plus classique. Il manque peut être un peu de connectique sur le boitier pour retrouver un système plus confortable pour un particulier, par contre l’emploi de cartes graphiques ADA n’est pas forcément la meilleure solution. Je pense plutôt à des produits graphiques plus milieu de gamme comme les RTX 3060 / RTX 4060 ou évidemment des solutions AMD ou Intel.

Zotac annonce les GPU externes ZBox Pro External Graphics Box © MiniMachines.net. 2024.

Geekom GT13 Pro : un nouveau MiniPC Core i9-13900H

19 avril 2024 à 10:25

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Deux processeurs ont été retenus sur ce Geekom GT13 Pro, un Core i7-13620H et un Core i9-13900H. Deux puces performantes qui se déploient ici dans une configuration en 35 watts de TDP et profitant d’un circuit graphique Intel Iris Xe pour de multiples usages possibles.

Le nouveau MiniPC de Geekom devrait sortir dans les semaines à venir et proposer deux variantes de base. Le Core i9-13900H qui est un 14 Coeurs (6P et 8E) proposant 20 Threads avec 24 Mo de Cache et une fréquence oscillant de 2.6 à 5.40 GHz. Et le Core i7-13620H qui propose 10 Coeurs (6P et 4E), 16 Threads, toujours 24 Mo de cache et de 2.4 à 4.90 GHz au maximum. Le premier embarque un Intel Xe  avec 96 EU à 1.5 GHz et le second un Xe 64 EU à 1.5 GHz. Deux puces très performantes même si, ici, Geekom les limite quelque peu en les faisant tourner à 35 watts au lieu des 45 watts maximum de leur capacité habituelle.

Autour de cette puce, le choix d’un support double SODIMM DDR4-3200 a été fait. Probablement pour des raisons de coût également. La DDR5 aurait évidemment été possible mais aurait alourdi la note. On pourra donc monter la mémoire vive à 64 Go. Le stockage du GT13 Pro est confié à deux unités M.2. Un 2280 de base en NVMe PCIe Gen4 x4 qui embarquera le système Windows 11 préinstallé et un 2242 supplémentaire en SATA3.

Pour le reste, on retrouve une connectique standard sur une base de Wi-Fi6E et Bluetooth 5.2 Intel AX211 et une face avant qui propose un double port USB 3.2 Gen2 Type-A, un jack audio combo 3.5 mm et un bouton de démarrage et sur la partie arrière un USB 3.2 Gen2 et un USB 2.0 Type-A supplémentaires, un double port USB4, un port Ethernet 2.5 Gigabit et deux sorties vidéo HDMI 2.0. Invisibles sur les images, on retrouve également un port Antivol type Kensington Lock et un lecteur de cartes SDXC. La machjne pourra piloter 4 écrans en même temps avec les capacités DisplayPort des ports USB4.

Le tout mesure 11.24 cm de large comme de profondeur et 3.7 cm d’épaisseur. Cela en fait une configuration très honnête sur le papier, d’autant que Geekom semble avoir soigné la ventilation avec un dispositif assez complet. Je suppose qu’il sera possible de remonter le TDP du processeur au dessus de la limitation des 35 watts dans le BIOS mais le constructeur garantit le GT13 Pro pendant 3 années et je comprends sa volonté de limiter la chauffe de l’ensemble.

Pas de prix et une date de commercialisation encore assez floue mais je mettrai le billet à jour lorsque j’en saurais plus.

 

Geekom GT13 Pro : un nouveau MiniPC Core i9-13900H © MiniMachines.net. 2024.

HUNSN BJ03 : un MiniPC sous Intel Raptor LAke U300

19 avril 2024 à 07:07

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Avec 5 cœurs, le U300 est une formule proposée par Intel à l’apparition des puces de 13e Gen « Raptor Lake ». le HUNSN BJ03 l’intègre pour proposer une alternative aux plus classiques « Alder Lake-N » plus largement présents sur le marché.

La formule de ce U300 est assez simple. Prenez un processeur comme le Intel N100 et ses 4 cœurs « E » pensés pour leur sobriété énergétique et ajoutez lui un cœur « P » pensé pour les performances. Enfermez le tout dans une enveloppe thermique « classique » de 15 à 55 watts et vous obtenez cette nouvelle formule. Le résultat est donc une solution 5 cœurs et 6 Threads, avec une gravure Intel 7, 8 Mo de mémoire cache, une fréquence maximale des cœurs E à 3.3 GHz et du cœur P à 4.4 GHz. Ajoutez à cela la prise en charge de deux canaux de mémoire vive pour un total maximal de 96 Go et un circuit graphique Intel UHD de 13e Gen à 1.1 GHz avec 48 EU… Et vous obtenez un « Intel N100 » boosté aux hormones de croissances.

Le HUNSN BJ03 embarque donc cette puce qui fera surtout des étincelles en single Core. Si sur la partie multi cœurs la puce se positionne au niveau des performances d’un Intel N305, le passage à un cœur P en single cœur joue évidemment à son avantage. On se retrouve a côtoyer des puces comme le Core i3-1305U soit quelque chose comme 50% plus rapide que le même Intel N305. La prise en charge PCIe évolue également avec une norme qui peut atteindre la Gen4 et un nombre de lignes qui passe de 9 à 20… Dernier point ? Le U300 prend en charge nativement le Thunderbolt 4 au contraire du Alder Lake-N.

Evidemment, il y a un bémol. On ne connait pas les prix exacts des puces Alder Lake-N mais il est assez clairs que Intel ne vise pas un segment très haut de gamme avec elles. Qu’il s’agisse des N95, N97, N100 mais également des N300 et N305 les prix semblent assez bas. Le Intel U300 est par contre fléché à un tarif indicatif de 193$ US. Soit plus que ce que demandent certains constructeurs pour un PC complet sous N95 ou N100 avec boitier, mémoire, stockage, alimentation et tout ce qu’il faut pour fonctionner. Evidemment, les tarifs publics d’Intel sur ces puces n’ont rien d’officiel mais il est vraisemblable que nous ne nagions pas du tout dans les mêmes eaux.

Ce U300 est ici intégré dans un MiniPC très « noname » baptisé HUNSN BJ03. La marque HUNSN propose pléthore de PC industriels qu’elle revend sous son nom de par le monde. Elle prend en réalité des catalogues de PC fabriqués par une usine tierce qu’elle décore de son logo. Le U300 a pour le moment surtout été utilisé dans ce type de machines et son apparition sur ce modèle pourrait aussi bien être un nouveau débouché qu’une « erreur d’aiguillage » du vrai fabricant.

Le boitier est assez classique avec un encombrement de 12 cm de large pour 11.2 cm de profondeur et 4.7 cm d’épaisseur. On retrouve en interne un port M.2 2280 PCIe 4.0 x4 et une baie 2.5″ pour un stockage SATA 3.0. La mémoire vive est confiée à deux slots SoDIMM DDR5-5200 pour un total annoncé de 64 Go. L’équipement interne est classique avec un port M.2 2230 pour un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 et une connectique plus amusante qu’originale.

En façade, on retrouve deux ports USB 3.2 Type-A et deux USB 2.0 Type-A, un jack audio combo 3.5 mm et le bouton de démarrage. A l’arrière, un duo de ports USB Type-C avec DisplayPort, deux Ethernet 2.5 Gigabit pilotés par des circuits Intel i226V qui sont bizarrement disposés et deux sorties HDMI 2.0. On note que le refroidissement se fait via une aération et des ailettes sur le côté de l’appareil et non pas vers l’arrière. Sous l’engin, on retrouve les 4 supports d’une accroche VESA.

Pour le moment, l’engin est proposé à partir de 434.99€ en version 16/256 Go sous Windows 11 Pro sur Amazon, bien qu’il s’agisse à mon avis que d’un « lancement » du MiniPC que l’on devrait trouver sous plein de marques différentes. Les photos proposées ressemblent plus à des images de synthèse qu’à de vrais clichés. Le PC est stocké en Asie et la date de livraison est située entre le 30 avril et le 13 mai… Je pense que, comme souvent, il est assez urgent d’attendre. Le HUNSN BJ03 et tous les clones qui reprendront exactement ce même Intel U300 devraient débarquer tous en même temps dans quelques semaines avec probablement des solutions plus abouties ou plus intéressantes.

On trouve déjà un « Glovary » absolument identique ainsi qu’un « MNBOXCONET » et un « Rouafit » avec exactement ce même équipement, boitier et drôle de connectique Ethernet sur Amazon. J’imagine que la concurrence va sévir sur ces modèles assez rapidement.

Source Androidpc.es

HUNSN BJ03 : un MiniPC sous Intel Raptor LAke U300 © MiniMachines.net. 2024.

À partir d’avant-hierMiniMachines.net

Le retour des minimachines chez Nvidia avec le format SFF

18 avril 2024 à 13:27

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Le SFF, ou Small Form Factor, est un format assez large dans ses possibilités. Il peut aussi bien designer les formats classiques que sont le MicroATX et le Mini-ITX mais aussi les plus  exotiques nano et pico ITX. En règle générale, le format est surtout employé par les professionnels qui s’intéressent à lui pour des solutions de bureau peu encombrantes. De nombreux MiniPC au format SFF ont envahi les bureaux et les entreprises en général où ils cumulent les avantages d’un faible encombrement avec une consommation réduite.

Un PC de bureau « Workstation » chez HP

L’idée de Nvidia avec ce regain d’intérêt pour le SFF n’est pourtant pas de renouveler le parc des machines de bureau pour ajouter des effets de Raytracing à des powerpoints. Non, son ambition est de trouver un nouveau segment de croissance auprès des joueurs, son public fétiche, avec des machines pouvant rivaliser en format avec les consoles d’aujourd’hui.

Nvidia n’est pas le premier à rêver de s’immiscer dans les salons, on a connu une multitudes de marques et même de projets d’envergure au fil des ans qui ont plus ou moins connu de succès. Les Steam Machines de Valve en sont un bon exemple tout comme les solutions Intel NUC dédiées au jeu et les propositions de différentes marques de proposer des PC suffisamment compacts pour être acceptés près d’un téléviseur ont été nombreuses. La marque a du reste été précurseur sur ce segment à sa façon avec ses consoles Shield et son GeForce Now.

Selon WCCFTech, Nvidia chercherait des relais auprès de différents constructeurs pour formuler toutes les pièces d’un nouveau puzzle. Celui d’une combinaison viable pour construire un MiniPC musclé, capable de proposer de bonnes performances en jeu dans un encombrement réduit. Fabricants des cartes graphiques, de boitiers et d’alimentations seraient ainsi sollicités pour se pencher sur ce projet. Des solutions efficaces de dissipation compactes et silencieuses seraient également en plein développement.

Derrière cette agitation, une idée simple. Développer un format baptisé « SFF Enthusiast GeForce » qui proposerait des minimachines permettant de jouer à des jeux PC de manière viable, assez compactes pour intégrer le sanctuaire familial sous un téléviseur et, évidemment, équipées d’un processeur graphique Nvidia. On imagine assez facilement que le dispositif serait assez tentant pour que les marques de cartes graphiques – accessoirement des marques qui distribuent des ordinateurs de bureau standard et des ordinateurs portables – pourraient y voir un moyen de créer une nouvelle gamme de PC. Mais ce SFF Enthusiast GeForce pourrait aussi servir de guide pour que les marques proposent des matériels inter compatibles afin que les utilisateurs puissent construire leurs propres minimachines.

En soit ce n’est pas un pari trop difficile a réussir, tout dépend de ce que veut exactement faire Nvidia avec ce concept. Si la marque le veut, elle peut simplement adapter des puces dédiées dans un format de cartes PCIe et les proposer pour équiper ces nouvelles solutions. Il faut faire coïncider la consommation de ses circuits et le refroidissement nécessaire avec un format plus restreint pour éviter de tomber dans les écueils du monde PC actuel  avec ses cartes graphiques grandes comme des boites à chaussures et ses alimentations dimensionnées comme des chauffages électriques. Le problème étant surtout l’attente de la clientèle. Rien ne dit que les particuliers vont suivre ce mouvement et s’intéresser à un nouveau format, aussi évolutif soit t-il. Nvidia a certes les moyens de proposer des solutions intéressantes et pourrait même y voir le moyen de recycler d’anciennes technologies à peu de frais. En créant une gamme de GeForce pour ce format, avec une appellation et un équipement sur mesure, la marque pourrait en effet y trouver son compte. Ce serait réunir le meilleur des deux mondes : du choix dans les solutions et de la compatibilité mais également une harmonisation dans un format compact.

Si l’information n’est pour le moment pas officielle, j’y vois l’ombre des Steam Deck et des puces AMD. Ce SFF Enthusiast GeForce ressemble à une sorte de « contre feu » de la réussite de la console portable de Valve. On a compris avec les consoles mobiles que la performance pure et dure n’était pas forcément l’Alpha et l’Omega du jeu vidéo. Les joueurs peuvent accepter un nombre d’images par seconde, une qualité d’affichage ou des effets moindres en échange de nouvelles manières de jouer. Et Nvidia a probablement été attentif à cette évolution… sans pour autant proposer de solution jusqu’à aujourd’hui.

Il n’est pas compliqué de comprendre qu’avec la réussite d’un engin comme le Steam Deck, Valve a toute latitude pour pousser son concept dans les salons et rebooter une Steam Machine. On se souvient de la simple indication aux développeurs cherchant à valider leurs jeux pour le Steam Deck d’acquérir un MiniPC standard signé Minisforum. Les rumeurs d’optimisation de Steam OS pour des puces grand public vont également dans le même sens.

Soit de lui même, soit via des partenaires. Proposer une puce AMD adaptée à une jouabilité plus intense, liée à la présence d’une alimentation continue et une ventilation plus conséquente n’est pas impossible. Combien de clients pour une minimachine signée par Valve et vendue avec une manette sans fil pour piloter sur téléviseur une interface de type Steam Deck ? Probablement beaucoup. Avec un Microsoft qui semble avoir compris que son système ne peut pas s’utiliser confortablement avec ces nouveaux engins, il y a un meilleur alignement de planètes pour les formats « de salon » que par le passé. Et il semble logique que Nvidia envisage de construire quelque chose dessus.

 

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OpenWRT One : BananaPi dévoile un prototype de routeur

18 avril 2024 à 10:44

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OpenWRT One est la suite logique d’un projet porté par des programmeurs chevronnés. Il s’agit d’un écrin matériel destiné à recevoir la partie logicielle qu’est OpenWRT.

Sous ce nom étrange d’OpenWRT One se matérialisent en réalité deux projets. D’abord un projet logiciel très complet qui existe depuis des années qui est OpenWRT. Pour résumer simplement, il s’agit d’une distribution Linux extrêmement spécialisée et construite pour piloter des appareils spécifiques. Des routeurs dont ils vont remplacer le système originel pour une solution souvent plus compétente et surtout moins propriétaire. Une solution mise à jour de manière régulière et qui corrige des failles dont certains fabricants se moquent rapidement lorsqu’ils sortent les « vieilles » gammes de routeurs de leurs catalogues.

OpenWRT est libre, gratuit et s’appuie sur une architecture malléable pour s’adapter aux différents matériels rencontrés dans les routeurs. C’est un travail exceptionnel, encore une fois porté par une poignée de volontaires, qui a su libérer des centaines d’appareils de dizaines de marques différents. D’ailleurs si vous voulez savoir si votre materiel est compatible avec OpenWRT, une base de données regroupe l’ensemble des routeurs compatibles.

OpenWRT One

Le travail mené par OpenWRT est donc toujours le même depuis des années. On prend un materiel existant, un routeur la plupart du temps, parfois des choses un peu plus exotiques. Puis on l’analyse pour comprendre comment il fonctionne et enfin on implémente une image du système Linux pour coller à ses compétences afin de lui porter la distribution la plus adaptée à ses capacités. Son SoC est analysé, sa mémoire vive mais également les puces qui gèrent ses réseaux. C’est un travail de haute couture qui est probablement ingrat, enrichissant mais aussi frustrant. Frustrant car au delà de l’excitation liée au fait d’arriver à ses fins, il y a également la découverte d’un materiel parfois mal calibré, mal développé ou tout simplement pensé pour être limité dans ses capacités. Certaines marques fabriquent quasiment la même électronique pour toute leur gamme mais limitent artificiellement les capacités de certains produits en désactivant des fonctions.

C’est probablement de cette frustration qu’est née l’idée OpenWRT One. Un materiel conçu en amont pour coller aux besoins de la partie logicielle. Construit en offrant à la marque Banana Pi un cahier des charges des besoins, cette carte mère est un prototype de ce premier materiel censé devenir le routeur par excellence. On y retrouve un SoC MediaTek MT7981B sous double cœur ARM Cortex-a53 cadencé à 1.3 GHz accompagné par 1 Go de mémoire vive DDR4 et un stockage de type SPI NAND de 128 Mo. 4 Mo de stockage supplémentaire protégés sont également intégrés comme sauvegarde du système et enfin un port M.2 2230/2242 NVMe PCIe 2 X1 est disponible pour ajouter un stockage externe. On retrouve évidemment un support de pile pour l’horloge interne et toute une connectique dédiée au travail de routeur.

L’OpenWRT One présenté propose ainsi un USB 2.0 Type-A et un port d’extension mikroBUS ouvrant la voie à énormément de possibilités techniques. La partie réseau a proprement parler comprend deux ports Ethernet. Le premier en Gigabit classique et le second en 2.5 Gigabit. Un SoC Mediatek MT7976C prend en charge la partie Wi-Fi6 du dispositif. On peut supposer que l’ensemble de ces puces a été choisi par les deux parties que sont les développeurs d’OpenWRT et Banana Pi pour leurs comptabilité avec le projet. 

Sur les 14.8 cm de large et 10.1 cm de haut de la carte, on note la présence d’un port USB Type-C pour piloter le système embarqué et le programmer ainsi que des boutons spécifiquement conçus pour les développeurs et les mises à jour. On peut ainsi retrouver des boutons Reset et d’autres programmables. Un interrupteur pour distinguer les stockages internes est également présent pour faciliter les mises à jour. L’alimentation est assuré par une entrée 12 volts et une possibilité d’utilisation en Power over Ethernet via un module optionnel est également possible. 

Pas d’informations techniques plus détaillées sur un produit plus « classique » avec un enrobage qu’on jugera plus consensuel… On imagine qu’il sera possible de trouver rapidement des plans pour imprimer un boitier en 3D. Le prix de la carte devrait se situer sous les 100$. C’est plus cher qu’un routeur classique de grande marque mais l’objectif ici n’et pas spécialement de leur faire concurrence. Il sera toujours plus rentable d’acheter ou de récupérer un routeur fabriqué en masse par un fabricant tiers et de lui injecter OpenWRT que d’acheter l’OpenWRT One pour de simples raisons d’échelles commerciales. Mais les utilisateurs aguerris, programmeurs et bidouilleurs en tous genres seront probablement d’avoir un outil qui servira a accueillir du mieux possible la suite Linux plutôt que de devoir la contorsionner pour la faire rentrer dans un materiel pas prévu pour elle.

On note au passage l’excellent opération que ce produit représente pour Mediatek, deux puces ont été retenues ici. En suivant les recommandations proposées par ce prototype,  la marque peut établir de son côté un cahier des charges pour que ses futurs clients puissent construire des routeurs commerciaux compatibles du mieux possible avec OpenWRT.

Source : CNX Software

OpenWRT One : BananaPi dévoile un prototype de routeur © MiniMachines.net. 2024.

Les cartes Odroid-H4 débarquent sous Intel Alder Lake-N

16 avril 2024 à 18:39

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La gamme Odroid-H4 prend donc le relais de la Odroid-H3 sortie sous processeur Jasper Lake en 2022. La nouvelle venue reprend donc le flambeau d’une gamme complète de solutions qui a débuté en 2018 avec la Odroid-H2 sous Celeron J4105. 

Cette nouvelle gamme comporte trois cartes Odroid-H4. Les deux premières son équipées d’un processeur Intel N97 et la plus haut de gamme  un Core i3-N305. Toutes font la même taille avec un format de 12 x 12 cm et sont dissipées passivement. Hardkernel propose un kit pour adapter ce format particulier sur un plus classique Mini-ITX d 17 x 17 cm. L’équipement secondaire en mémoire et stockage de base est identique avec une information assez intéressante au passage.

Les trois cartes affichent un slot de mémoire vive DDR5-4800, les processeur Alder Lake-N ne gérant pas le double canal. Mais Hardkernel indique que ses solutions sont compatibles avec des modules de 48 Go de mémoire vive. Pour rappel, officiellement cette gamme de processeur est limité à 16 Go de mémoire vive. Officieusement des tests ont été faits sur certains produits avec des modules de 32 Go mais je n’avais jamais vu de confirmation d’un support d’autant de mémoire vive.

La partie stockage est confiée à un port M.2 2280 NVMe PCIe Gen3 x4 et un socket pour accepter un eMMC présents sur toutes les cartes mais la Odroid-H4+ et Odroid-H4 Ultra proposent en plus 4 ports SATA 3 pour des stockages supplémentaires. 

La connectique et les capacités des cartes en détail

  • A. CPU (Intel N97 or N305 )
  • B. 1 x DDR5 SO-DIMM slots (Single channel memory support)
  • C. 1 x M.2 PCI Express Module Socket (NGFF-2280)
  • D. 1 x eMMC (Embedded Multimedia-Card) Socket
  • E. 4 x SATA Power Connectors (2.5mm pitch, JST-XH compatible connector)
  • F. 4 x SATA3 6.0 Gb/s Data Connectors
  • G. 1 x DC Power Jack
  • H. 2 x USB 3.0
  • I. 2 x USB 2.0
  • J. 1 x HDMI 2.0
  • K. 2 x DisplayPort 1.2
  • L. 2 x RJ45 Ethernet Ports (10/100/1000/2500)
  • M. 5 x System LED Indicators
  • N. 1 x Peripheral Expansion Header (24-pin)
  • O. 1 x Power Switch
  • P. 1 x Reset Switch
  • Q. 1 x Backup Battery Connector (2-pin)
  • R. 1 x Active Cooling Fan Connector (4-pin)
  • S. 1 x Audio out, 1 x Audio in, 1 x SPDIF out

 

La connectique est assez large avec trois sorties vidéo : un HDMI 2.0 et deux DisplayPort 1.2. Le reste des ports comprends 4 USB Type-A, une paire de USB 3.0 et une en USB 2.0. Un port Ethernet 2.5 Gigabit piloté par un chipset Intel I226-V, une sortie SPDIF audio ainsi que des ports jack 3.5 mm casque et micro séparés. Les version H4+ et H4 Ultra proposent en plus un second port Ethernet 2.5 Gigabit.

Les trois cartes proposent également 24 broches avec 2 I2C, 1 UART, 1 HDMI-CEC et 3 broches USB 2.0 supplémentaires ainsi qu’un support pour connecter un bouton de démarrage. Au final, la carte peut donc être facilement intégrée et se transformer suivant les modèles en pseudo NAS, en routeur et même en lecteur multimédia avec en prime une sortie audio numérique pour piloter un ampli A/V un peu ancien. Si on additionne en plus des fonctionnalités sympathiques comme la gestion du Wake On Lan par exemple font de ces solutions des modèles très intéressants pour de nombreux usages. 

Harkernel a publié un très long document montrant les performances de ces cartes dans divers scénarios. Un ensemble d’informations qui permet de faire son choix entre les différents modèles.
La différence de prix entre les cartes: 

La Odroid-H4 est proposée à 99$ HT, le modèle H4+ est proposé à 139$ HT et la version Odroid-H4 Ultra à 220$ HT. Comme d’habitude les frais de port ne seront pas donnés chez Hardkernel.

 

  ODROID
H2+  
(‘2020 Jun)
ODROID
H3  
(‘2022 Oct)
ODROID
H3+  
(‘2022 Oct)
ODROID
H4  
(‘2024 Apr)
ODROID
H4+ 
(‘2024 Apr)
ODROID
H4 Ultra  
(‘2024 Apr)
Processor            
CPU (Intel) Celeron J4115 Celeron N5105 Pentium N6005 Processor N97 Processor N97 Core™ i3 Processor N305
Code name Gemini Lake Jasper Lake Jasper Lake Alder Lake-N Alder Lake-N Alder Lake-N
Launch date Q4’17 Q1’21 Q1’21 Q1’23 Q1’23 Q1’23
Microarchitecture Goldmont Plus Tremont Tremont Gracemont Gracemont Gracemont
Cores / Threads 4C4T 4C4T 4C4T 4C4T 4C4T 8C8T
Cache 4 MB 4 MB 4 MB 6 MB 6 MB 6 MB
AVX2 (Advanced Vector Extensions) No No No Yes Yes Yes
TDP 10W 10W 10W 12W 12W 15W
Single Thread Burst Frequency (GHz) 2.5 2.9  3.3 3.6 3.6 3.8
Memory            
Max. Memory address space (GB) 32 64 64 48 48 48
Max. Memory Speed (MT/s) DDR4-2400 DDR4-2933 DDR4-2933 DDR5-4800 DDR5-4800 DDR5-4800
iGPU (Intel UHD Graphics)            
Burst Frequency (MHz) 750 800 900 1200 1200 1250
Execution Units 12 24 32 24 24 32
Video outputs            
HDMI 1 1 1 1 1 1
DisplayPort 1 1 1 2 2 2
PCIe (via NVMe slot)            
Generation Gen 2 Gen 3 Gen 3 Gen 3 Gen 3 Gen 3
Lanes 4 4 4 4 4 4
Compatibility with optional 
4-ports 2.5GbE
Net Card
Yes Yes Yes Yes Yes Yes
IO ports            
USB 2.0 2 ports 2 ports 2 ports 2 ports 2 ports 2 ports
USB 3.0 2 ports 2 ports 2 ports 2 ports 2 ports 2 ports
2.5GbE 2 ports 2 ports 2 ports 1 port 2 ports 2 ports
SATA III 2 ports 2 ports 2 ports No 4 ports 4 ports
24pin IO Expansion ports I2C x 2 I2C x 2 I2C x 2 I2C x 2 I2C x 2 I2C x 2
  USB 2.0 x 1 USB 2.0 x 3 USB 2.0 x 3 USB 2.0 x 3 USB 2.0 x 3 USB 2.0 x 3
  UART x 2 UART x 1 UART x 1 UART x 1 UART x 1 UART x 1
  HDMI-CEC x 1 HDMI-CEC x 1 HDMI-CEC x 1 HDMI-CEC x 1 HDMI-CEC x 1 HDMI-CEC x 1
  Ext. Power Button x 1 Ext. Power Button x 1 Ext. Power Button x 1 Ext. Power Button x 1 Ext. Power Button x 1 Ext. Power Button x 1
Others            
Optional Cooling Fan 92 mm 5 Volt
mini 4pin connector
92-25 mm 12 Volt
standard PC 4-pin
92-25 mm 12 Volt
standard PC 4-pin
Slim 92-15 or thick 92-25 mm 12 Volt
standard PC 4-pin
Slim fan fits inside the new cases.
Slim 92-15 or thick 92-25 mm 12 Volt
standard PC 4-pin
Slim fan fits inside the new cases.
Slim 92-15 or thick 92-25 mm 12 Volt
standard PC 4-pin
Slim fan fits inside the new cases.
Dimensions 110x110mm (4.3×4.3 in) 110x110mm (4.3×4.3 in) 110x110mm (4.3×4.3 in) 120x120mm (4.7×4.7 in) 120x120mm (4.7×4.7 in) 120x120mm (4.7×4.7 in)
Recommended Power Supply 1 60W 60W 60W 60W 60W 60W
Recommended Power Supply 2
for supporting booting
with 3.5″ hard disks
133W 133W 133W 133W 133W 133W
Unlimited Performance Mode No Yes Yes Yes Yes Yes
Security (TPM 2.0) Couldn’t be supported fTPM enabled
(Will run Windows 11 out of the box)
Hardkernel H-series cases DIY assembly
Translucent Blue Acrylic
DIY assembly
The cases are made of solid and sturdy PCBs.
DIY assembly
The cases are made of solid and sturdy PCBs.
A classic GameCube-style case will be released in May or June separately.
Certifications FCC/CE/KC/RoHS FCC/CE/KC/RoHS FCC/CE/KC/RoHS FCC/CE/KC/RoHS FCC/CE/KC/RoHS FCC/CE/KC/RoHS
Pricing $119 $129 $165 $99 $139 $220

 

Les cartes Odroid-H4 débarquent sous Intel Alder Lake-N © MiniMachines.net. 2024.

La tablette Ryzen 7 8840U Minisforum V3 est en précommande

16 avril 2024 à 11:20

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

La tablette Windows Minisforum V3 tente un tour de force en intégrant un processeur Ryzen 7 8840U dans un châssis ultracompact de 14 pouces. Un exercice difficile qui se solde par un tarif assez élevé.

C’est assez logique, l’objet est assez intriguant et on a bien envie de voir ce que donne cette combinaison d’un processeur assez puissant dans un format de ce genre. L’intégration n’a pas du être une tâche aisée et les personnes intéressées par ce format seront sans doute intriguées. C’est néanmoins un pari assez complexe pour le constructeur qui joue ici loin de sa zone de confort. On connait Minisforum pour ses MiniPC. Une galaxie de minimachines assez séduisante que la marque propose depuis des années, mais la voir débarquer sur le marché des tablettes est un autre défi à relever. La Minisforum V3 va donc devoir séduire et le fait d’être proposée dans une unique version haut de gamme ne va pas rendre la tâche facile. 

Qu’est ce qu’on a au final pour cette coquette somme de 1359€ ? D’abord un écran de 14″ donc, qui affiche en 2560 x 1600 pixels avec un rafraichissement de 165 Hz et une colorimétrie certifiée 100% DCI-P3 pour 500 nits de luminosité maximum. Tactile, la dalle est également compatible avec la norme MPP2 pour exploiter un stylet actif. Minisforum en offre un d’ailleurs pour les premières réservations de sa tablette avec une protection d’écran et une pochette en plus.

Un clavier amovible à la manière des Surface de Microsoft est systématiquement proposé. Il est disponible en deux formats, le QWERTZ Allemand ou le traditionnel QWERTY Anglais. Pas de version AZERTY de prévue pour le moment et il n’est pas possible de commander l’engin sans clavier.

Le processeur est un AMD Ryzen 7 8840U qui propose 8 cœurs Zen 4, 16 Threads et surtout un circuit graphique Radeon 780M avec 12 cœurs RDNA 3. Un NPU Ryzen AI développant 16 TOPS d’accélération de calculs d’IA est également présent, ce qui autorise le calvier à arborer la fameuses touche Copilot de Microsoft sur certains clichés et le logo de Minisforum sur d’autres… Ce processeur performant est refroidi grâce à un double ventilateur intégré au châssis lui même fabriqué en alliage aluminium-magnésium. De quoi encaisser 28 Watts de TDP en continu. Soit le TDP moyen du processeur qui peut évoluer de 15 à 30 watts suivant les scénarios. 32 Go de mémoire vive LPDDR5-6400 sont intégrés par défaut, associés à un stockage NVMe de 1 To au format M.2 2280 même si je doute que l’accessibilité de l’ensemble soit formidable pour pouvoir faire évoluer ce poste.

Parmi les fonctionnalités les plus intéressante du dispositif, on note la possibilité de l’employer commun un écran secondaire grâce à un connecteur VLink. De telle sorte que si vous utilisez un ordinateur portable par exemple, vous pourrez l’associer à celui-ci pour obtenir un écran DisplayPort de 14″ en plus. On note également la présence d’un ensemble de quatre haut parleurs, d’un jack audio combo 3.5 mm, d’un lecteur d’empreintes digitales, d’un capteur frontal de 5 mégapixels avec autofocus, d’un lecteur de cartes SDXC UHS-II bienvenu et de deux ports USB4. Ces ports permettront de connecter un circuit graphique externe pour profiter de performances supérieures… On pourra donc retrouver un dock graphique complet pour un usage sédentaire très performant ainsi que la possibilité de se servir d’une puce nerveuse en mobilité. Une béquille offre enfin la Minisforum V3 de se tenir debout de manière classique. Un module Wi-Fi6E et Bluetooth 5.3 sera également de la partie.

Le constructeur annonce une autonomie de 8 heures en continu grâce à une batterie 50.82 Wh sans plus de précision sur son mode de calcul. L’autonomie sera le nerf de la guerre sur ce modèle, l’usage d’un engin de ce calibre en vraie mobilité peut avoir du sens pour certains utilisateurs mais il faut pouvoir retrouver la performance de son circuit AMD pendant assez de temps sur une journée pour que cela aie vraiment du sens. La  recharge sera assurée par un bloc secteur PowerDelivery de 65 watts et l’ensemble tournera sous Windows 11 Pro.

Le tout mesure 31.8 cm de large pour 21.3 cm de haut et 9.8 mm d’épaisseur pour un poids total – hors clavier – de 930 grammes.

D’un point de vue plus pragmatique, l’engin est proposé à 1359€ au lieu des 1699€ affiché comme prix public. La tablette devrait être expédiée d’Asie à la fin du mois de mai et vous pouvez grignoter 30€ supplémentaires sur son prix avec le code V3EBB1A1YQVA, ce qui fait descendre son tarif à 1329€ avec les petits cadeaux offerts pour cette version 32Go/1To.  Pas un mauvais prix mais un engin qui a encore tout à prouver d’un point de vue technique et fonctionnalités.

MINISFORUM V3 : une tablette Ryzen 7 Hawk Point au format 14″

La tablette Ryzen 7 8840U Minisforum V3 est en précommande © MiniMachines.net. 2024.

Sandisk Annonce des cartes SDUC de 4 To…

15 avril 2024 à 11:28

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Avec des cartes SDUC de 4 To, Sandisk (qui appartient  à Western Digital) propose de tenir au creux de sa main des centaines de milliers de clichés, de musiques ou autres documents numériques mais aussi de longues heures de vidéo. Une évolution logique qui suit les capacités toujours plus folles des appareils de notre quotidien.

Cette première carte de si haute capacité est évidemment un énorme tour de force. Même si le format SDUC n’est franchement pas répandu. La probabilité que votre appareil photo numérique, votre camera ou votre ordinateur soit capable de la prendre en charge est quasi nulle et outre le tarif du média lui même – que l’on ne connait pas pour le moment – il faudra donc compter sur une mise à jour de votre équipement pour en profiter. La carte Sandisk SDUC sera au format UHS-I Class 10 avec un débit officiel de 104 Mo/s ce qui nécessitera donc quelques bonnes minutes pour la vider.

Des modèles SDUC en 128 Go et jusqu’à 2 To seront également proposés. Sandisk a également mise  en avant des nouvelles cartes Extreme Pro UHS-I de 2 To en SDXC et MicroSDXC, tout comme il a présenté des modèles SD Express de 128 et 256 Go dans les deux formats. Des modèles pas encore détaillés mais dont les débits devraient être équivalents à des SSD NVMe avec entre 700 et 800 Mo/s en lecture séquentielle. De quoi apporter des capacités supérieures à de nombreux produits. Si l’arrivée de solutions très rapides sont une bonne chose à mon avis, comme je vous le disais avec les annonces de Samsung en Mars dernier, je suis plus circonspect pour les cartes de très haute capacité.

En 2019, j’ai rencontré un photographe, un vrai. Un qui vadrouille de par le monde à la recherche de beaux clichés. Un qui fait des livres, qui illustre des magazines et qui s’envole en reportage sur des sujets incroyables, terrifiants ou tout simplement magnifiques. Et face à son équipement et ses compétences, je lui ai posé pas mal de questions. Une de celles-ci était liée à son approche de la sauvegarde. Dans ma tête, l’arrivée des cartes mémoire de plus en plus hautes en capacité était une excellente nouvelle. Pas forcément pour lui.

Sa principale peur était de perdre ses clichés à cause d’une carte défectueuse. Un problème qui lui était déjà arrivé par le passé, tout comme il a pu perdre des images à cause de pellicules problématiques. Entre les cartes abimées, les soucis de formatage, les conditions atmosphériques ou autres impondérables, son objectif n’était surtout pas de centraliser toutes ses données sur un seul poste au risque de tout perdre mais plutôt de privilégier des cartes numérotées de taille correctes, réputées pour leur résistance. Il préférait ne pas remplir à fond une carte et la changer chaque jour pour avoir des archives plus « propres » avec une carte par jour plutôt que de faire tenir une semaine de reportage sur un seul support.

Un prototype de carte SD Express de Sandisk en 2018

Sa principale anxiété au niveau des supports était de trouver un point d’accès au réseau pour sauvegarder ses clichés dans les nuages. Là où il serait sûr qu’ils seraient en sécurité. Et ce n’est pas toujours facile car les réseaux peuvent être très lents et les accès à des machines compliqués. Le fait de devoir compter sur un système de sauvegarde trop complexe est également un souci car certaines machines ne savent pas reconnaitre son lecteur de carte mémoire format clé USB qu’il emmène avec lui. Il possède bien un ordinateur portable durci pour ses reportages mais c’est là aussi parfois compliqué de le garder toujours avec soi. Etre obligé de lire une carte de 128 Go avec un lecteur local en USB 2.0 est une expérience assez traumatisante. Son choix est donc de privilégier des cartes mémoire de 64 ou 128 Go, très résistantes, d’acheter des protections pour les mettre à l’abri de la poussière, du sable et de l’humidité et de ne pas chercher à tout regrouper. Le poids d’une carte n’étant pas un souci, les multiplier n’est pas non plus un problème. Même si les modèles qu’il choisit sont assez chers, en perdre une n’est pas une catastrophe. C’est pour toutes ces raisons que dans son cas il ne voyait pas forcément les annonces du format SD Express qui théorisaient des cartes 128 To dès 2018 comme la panacée pour son travail.

Reste les autres usages. Comme signalé avec les annonces SD Express de Samsung. Des portables, smartphones, ConsolePC et autres appareils pourraient largement profiter des nouveaux débits et des énormes capacités de ces cartes pour le futur.

Samsung relance le format SD Express, au bon moment ?

Sandisk Annonce des cartes SDUC de 4 To… © MiniMachines.net. 2024.

Minisforum UM690 Pro : un barebone Ryzen 9 6900HX abordable

15 avril 2024 à 09:40

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

On ne change pas une recette qui marche, le Minisforum UM690 Pro est bien la preuve que ce vieil adage est toujours d’actualité puisqu’il s’agit du troisième « 690 » de la marque.

Minisforum UM690 Pro

En 2022 sortait le UM690 de base, déjà sous Ryzen 9 6900HX mais proposé à l’époque comme un modèle très haut de gamme. La puce était récente, le constructeur a capitalisé dessus pour mettre en avant son modèle. Fin 2023, un second modèle baptisé 690S embarquait toujours le même processeur mais avec la promesse d’un refroidissement plus efficace. Voici donc le Minisforum UM690 Pro, une version qui apporte quelques modifications en plus sur le modèle de 2023.

Outre la mise à jour du système de refroidissement hérité de la version « 690S », on retrouve des changements majeurs. La base est toujours la même, le Ryzen 9 6900HX embarque 8 cœurs et 16 Threads allant de 3.3 à 4.9 GHz pour 45 watts de TDP. Il propose un circuit graphique Radeon 680M en RDNA2 avec 12 coeurs qui propose d’excellentes performances en 2D et 3D comme en vidéo. Un duo de ports SODIM DDR5 est toujours présent pour embarquer officiellement jusqu’à 64 Go de mémoire vive. 

Là où l’engin commence à se démarquer, c’est au niveau du stockage. L’ancien modèle mélangeait un port M.2 2280 NVMe PCIe 4.0 et une baie 2.5″ SATA3. Le nouveau proposera deux ports M.2 2280 NVMe PCIe 4.0. Les SSD 2.5″ n’étant plus aussi intéressants qu’en 2022 aujourd’hui, l’évolution semble logique. Autre mouvement interne, le module Wi-Fi a été mis à jour pour une solution Wi-Fi6E et Bluetooth 5.3 contre un Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 auparavant. Toujours d’un point de vue réseau, un second port Ethernet 2.5 Gigabit apparait à l’arrière du châssis pour piloter deux réseaux distincts.

Ce dernier point change évidemment la disposition de la connectique globale de la machine et Minisforum en, profite pour un petit ravalement technique. On passe ainsi à quatre sorties vidéo, par exemple, avec un HDMI 2.1, un DisplayPort 1.4 et deux USB4 Type-C, un en façade et un à l’arrière. L’engin propose également quatre ports USB 3.2 Gen 2 distribués par paires en façade et au dos de l’appareil. Un jack audio combo 3.5 mm complète cet équipement.

Même si l’usage quadruple écran ne sera pas formidable, l’idée d’avoir un câble qui passe devant la machine reste toujours assez compliquée pratiquement parlant, Minisforum a raison de proposer l’option. Elle peut dépanner dans des situations complexes ou temporaires. 

Pour le reste, l’engin garde sa compatibilité VESA, reste facilement accessible pour changer mémoire vive et stockage, profite d’une ventilation efficace et peu bruyante en usage classique et devrait être de dimensions équivalentes aux modèle précédents. Je dis devrait car Minisforum a perdu sa bonne habitude d’indiquer la taille de ses MiniPC… C’est très bête de proposer une fiche technique pour un engin dont l’argument de base est la compacité en omettant d’indiquer ses dimensions. Le UM690 de base mesurait 12.8 cm de large pour 12.7 cm de profondeur et 5.1 cm d’épaisseur. Le nouveau venu devrait être dans les mêmes eaux.

Question tarif enfin, sur le site Européen de la marque, le modèle « Barebone » n’est pas encore disponible. Il est listé à 429€ ce qui est assez correct pour une machine de ce type. La version 32 Go / 1 To avec Windows 11 est à 609€ depuis l’enstrpôt Allemand. Le modèle 64 Go / 1 To est quand à lui proposé à 719€ mais  en stock à Hong-Kong.

A noter que le Minisforum 690S est quant à lui disponible dans les 3 versions à des prix respectifs de : 389€ en barebone, 569€ en 32Go/1To et 649€ en 64Go / 1 To. Attention cependant, ce second modèle n’est pas en stock direct chez Minisforum mais à Honk-Kong qui transitera d’abord via le  stock Allemande de la marque avant d’atterrir chez vous .Les délais seront donc plus proche des 20 jours que des 7 jours.

Minisforum UM690 Pro : un barebone Ryzen 9 6900HX abordable © MiniMachines.net. 2024.

Avec Battlemage, Intel conforte sa position

12 avril 2024 à 14:45

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Alors que le marché et ses commentateurs ont eu bien du mal à cerner l’offre d’Intel quand les cartes graphiques ARC Alchemist sont sorties, on parle d’une nouvelle salve de circuits avec les Intel Battlemage d’ici la fin de l’année. 

Début 2022, dans un marché encore en crise d’approvisionnement, Intel commercialise les cartes ARC Alchemist. Cette architecture est alors scrutée avec une vision très classique du marché graphique. C’est à dire par le petit bout de la lorgnette qui juge les produits concurrents depuis la plus haute marche du podium. Et, évidemment, l’offre d’Intel n’arrive pas au niveau des meilleurs produits signés Nvidia et AMD. 

L’objectif d’Intel n’était pas là. Proposer en quelques années un circuit qui aurait réussi à rattraper, voir surpasser, les cartes concurrentes qui bénéficient de décennies de recherche et développement, parait être un fantasme un peu puéril. Intel ne cherchait pas à battre ses concurrents mais plutôt à mettre le pied dans la porte. La marque ne visait non pas l’excellence mais l’alternative. Si beaucoup d’acteurs du monde de la carte graphique ou du portable mettent en avant des machines d’exception en envoyant à la presse les plus belles déclinaisons de leurs appareils, les clients font, quant à eux, des compromis. Quand Intel sort Arc Alchemist, Intel vise un milieu de gamme correct et abordable. C’est à dire ce que cherche la majorité des utilisateurs.

Cette première étape était indispensable pour se frotter au marché, montrer le sérieux de l’offre et la capacité a la faire exister. Montrer aux constructeurs que ce n’était pas une passade et aux utilisateurs que les pilotes seraient à la hauteur. Sur ces deux postes ARC Alchemist a fait un incroyable travail de défrichage avec une augmentation continue des performances et une amélioration de la qualité de son affichage. Les fabricants de cartes en ont également profité pour proposer ces puces dans des formats délaissé par les autres circuits graphiques. Des cartes graphiques compactes, des modèles low profile ou au format MXM, De quoi rassurer tous les acteurs pour la seconde partie de l’opération. Alors que beaucoup de pseudo experts pariaient sur un abandon d’Intel après cet « échec » d’une offre en dessous de celle de ses concurrents, là encore une vision très orientée par la performance plus que l’usage réel, la marque serait sur les rangs pour proposer ARC Battlemage.

Intel aurait dans le collimateur une sortie pour la fin de cette année, afin de profiter des fêtes et des budgets qui sont généralement alloués à cette période. Une date où le fondeur aurait a lutter au coude à coude avec Nvidia et AMD qui sortiront leurs prochaines générations avec les GeForce RTX 5000 « Blackwell » et les Radeon RX 8000 en RDNA 4. Une date donnée par le passé lors de présentations de son calendrier de sorties à ses investisseurs. Intel avait annoncé une disponibilité sur 2023-2024 et il ne restera alors plus beaucoup de temps pour respecter ce calendrier.

Je ne me fais pas du tout d’idée sur ces nouveaux circuits graphiques, ce seront encore des solutions milieu de gamme. Mais je suis sûr de deux choses. Les cartes les plus haut de gamme font très plaisir aux commentateurs qui les reçoivent gratuitement modèle après modèle et qui jugent le marché au travers de l’unique prisme d’une performance que le commun des mortel ne peut pas suivre. Je pense donc que ce nouveau circuit est une excellente nouvelle pour le marché parce qu’il proposer une meilleure concurrence. 

Mais aussi et surtout, je suis persuadé que c’est cette seconde génération de puces graphique qui sera la vraie période critique pour Intel. Battlemage a pour tâche de convaincre les utilisateurs à la recherche d’un compromis entre performances et prix, une alternative aux modèles milieu de gamme de ses concurrents. Mais le circuit doit également séduire les fabricants de cartes graphiques et de machines portables de son potentiel. Si la mayonnaise n’arrive pas a prendre avec cette seconde génération de circuit, c’est là qu’Intel pourrait se questionner pour la suite. On sait que le fondeur a d’autres circuits en préparation avec Celestial et Druid mais en cas d’échec critique en terme de ventes, la suite de l’aventure sera peut être plus compliquée. Pour Alchemist, Intel avait sous traité la gravure des puces à TSMC qui avait des outils industriels plus adaptés. Est-ce que Battlemage sera également confié à un tiers ? Intel pourra peut être cette fois-ci utiliser ses propres usines. Raja Koduri, en charge de la division graphique chez Intel expliquait qu’en 2022 le fondeur ne disposait pas des capacités suffisantes. A la fin 2024 la donne aura peut être changé. Cela serait pour Intel un bon moyen d’être encore plus agressif en terme de prix mais surtout de pouvoir gérer sa production avec plus de souplesse qu’auparavant. 

Intel : le pari réussi des circuits graphiques ARC

Source : ComputerBase via VideoCardz

Avec Battlemage, Intel conforte sa position © MiniMachines.net. 2024.

Geekom XT13 Pro, le MiniPC passe au Raptor Lake

12 avril 2024 à 10:12

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Le constructeur n’a pas eu à chercher bien loin pour lancer le Geekom XT13 Pro. La machine reprend le design du XT12 qui vient lui même des solutions NUC d’Intel. Dans ce boitier ont été intégrées des puces Raptor Lake et en font un excellent MiniPC compact et performant.

Deux puces ont été retenues pour ce modèle. Le Core i7-13620H et le Core i9-13900H. Deux solutions calibrées en 35 Watts de TDP et qui embarquent un circuit graphique Intel Xe. Elles sont associées à deux slots de mémoire vive DDR4-3200 pour un total maximal de 64 Go et à deux stockages. Le premier est un port M.2 2280 NVMe PCIe Gen4 x4 et le second un port M.2 2242 au format SATA. A l’intérieur du MiniPC, on retrouve également un module Wi-Fi6E et Bluetooth 5.2 Intel AX211. Le tout est enfermé dans un boitier de 11.7 cm de large pour 11.1 cm de profondeur et 3.85 cm d’épaisseur.

Une connectique très classique est proposée : en façade deux ports USB 3.2 Type-A et un jack audio combo 3.5 mm en plus d’un bouton de démarrage rétro éclairé. A l’arrière, un port USB 3.2 Type-A, un USB 2.0 Type-A, deux USB4, un Ethernet 2.5 Gigabit Intel, deux sorties vidéo HDMI 2.0 et un antivol type Kensington Lock. L’engin pourra donc piloter quatre écrans grâce au deux sorties HDMI et USB4.

Le boitier est entièrement en aluminium avec des ouvertures alvéolées sur les cotés et une extraction de l’air chaud vers l’arrière. Seul le capot supérieur, la partie blanche, est en ABS. Elle permettra ainsi à la machine de laisser passer les signaux sans fil. L’engin sera livré sous Windows 11 Pro avec 32 Go de mémoire vive et 1 To de stockage NVMe par défaut.

Ce nouveau MiniPC est donc encore un clone du design NUC d’Intel de 13e Gen qui n’a pas été retenu par Asus lors de la reprise de flambeau. La petite nuance étant que si Intel avait intégré des puces Raptor Lake, il s’agissait de Core P et non pas de Core H. Des processeurs aux TDP plus bas. Probablement la raison pour laquelle le Geekom XT13 indique des puces Core-H à 35 Watts au lieu de 45 watts de TDP.

Pas encore de prix ni de date de sortie. Le Geekom XT12 est actuellement en promotion à environ 710€ en Core i7-12900H sur le site Français de la marque.

GEEKOM XT12 Pro : le MiniPC Core i9-12900H est dispo

Geekom XT13 Pro, le MiniPC passe au Raptor Lake © MiniMachines.net. 2024.

Creality fête ses 10 ans avec de nombreuses nouveautés

11 avril 2024 à 16:25

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Creality est un constructeur chinois qui a connu un heureux alignement de planètes lors de leur développement. Fondée en 2014, la société fait partie de ces nombreuses marques qui s’intéressent à l’impression 3D au tout début de l’existence grand public de ce marché. Conscients que ces nouveaux appareils ont un fort potentiel pour les hobbyistes, concepteurs et bricoleurs en tous genre, les quatre fondateurs de la marque s’attellent au développement d’un premier modèle.

Un an plus tard, leurs premières imprimantes se vendent déjà correctement. Avec 20 employés, ce sont 1500 machines qui sont écoulées sur l’année. Mais c’est en 2016 que tout se joue. La Creality CR-10 est lancée et avec elle une certaine reconnaissance de la marque. Les chiffres de ventes exposent avec plus de 17 000 imprimantes vendues. La société compte, 2 ans après son lancement, pas moins de 90 employés. Cette bonne trajectoire se poursuit un an plus tard avec la naissance des modèles « Ender » qui deviennent extrêmement populaires. Portés par des communautés entières d’utilisateurs séduits par le rapport qualité/prix de ces modèles et leur souplesse d’usage, les Ender deviennent des symboles de l’avenir de l’impression 3D. La barre des 100 000 unités vendues est atteinte. L’équipe fait désormais confiance à 270 salariés et ses locaux occupent 6000 m².

En 2018, Creality passe  à 270 000 unités vendues et investit largement en recherche et développement tout en capitalisant sur ses Best Sellers. De nombreuses variantes des séries Ender voient le jour. Avec l’explosion des usages de l’impression 3D liée à des manipulations de plus en plus simples, les chiffres s’affolent. En 2019, c’est un demi millions d’imprimantes 3D qui sont fabriquées. En 2020, la marque emploie 1700 personnes sur plusieurs sites totalisant 50 000 m² dédiés à la production et la recherche. Un millions de machines sont proposées1.

Pour ses 10 ans donc, Creality voulait marquer les esprits. Pour cela elle a annoncé plusieurs produits sur différents segments. En 10 ans, la marque a eu le temps d’investir dans de nouveaux produits. Outre l’impression 3D à filament classique, elle a également proposé des imprimantes à résine et des graveuses laser.

La Creality K2 Plus

Je vous ai parlé des Creality K1 par le passé, des imprimantes 3D fermées qui suivent ce que proposent depuis fort longtemps les machines industrielles. Plusieurs marques se sont lancées dans ce type de produit comme Bambu Lab, Qidi ou Flashforge pour n’en citer que quelques unes. Le fabricant annonce donc la Creality K2 Plus qui est une version plus poussée de la K1 déjà déployée en une version mise à jour mais aussi des variantes K1C et K1 Max. La K1 avait été annoncée pour les 9 ans de la société et c’est donc à sa date anniversaire, un an plus tard, que ce modèle K2 est présenté officiellement au public. Parmi les points forts de ce modèle, la possibilité d’imprimer en 350 x 350 x 350 mm. C’est beaucoup plus que la K1 qui se limite à un classique 220 x 220 x 250 mm. Si le modèle K1 Max monte à 300 x 300 x 300, ce nouveau pas dans la capacité d’impression est un argument fort pour la marque.

Un nouvel extrudeur est introduit avec cette Creality K2 qui fonctionnera toujours sous Creality OS et profitera d’une surveillance d’impression par IA pour reconnaitre des problèmes d’impression et avertir l’utilisateur grâce à une webcam interne. Enfin, la chambre fermée de l’appareil est associée à un système de chauffage pour maintenir une température idéale d’impression. On ne connait pas plus de détails sur cette nouvelle imprimante Creality K2 qui devrait être commercialisée en Asie cet été pour une distribution à l’international pour la rentrée.

L’autre grosse annonce de la marque en plus de ce nouveau modèle, c’est l’arrivée d’une solution de gestion multi filaments Creality Filament System ou CFS. Un boitier externe qui jouera le rôle à la fois de stockage, de régulateur d’humidité et de distributeur de matériaux avec 4 emplacements pour bobines de 1 Kg.  Ce système permettra d’imprimer avec la Creality K2 des objets de plusieurs couleurs. le constructeur compte également le rendre compatible avec les précédents modèles K1. Mieux encore, le boitier pourra être couplé avec d’autres, jusqu’à 4, pour proposer de choisir jusqu’à 16 filaments différents. Beaucoup de promesses donc et une évolution intéressante qu’il faudra juger sur pièce pour se faire une idée précise des réelles capacités de cette offre.

Le Week-End camping sur gazon synthétique…

La Creality Ender-3 V3 Plus

La Ender-3 n’en finit plus de se décliner et Creality capitalise sur ce modèle depuis des années en relançant encore et encore de nouvelles versions. On ne peut pas lui en vouloir et si certains jugent que la marque tire un peu trop sur la corde avec cette imprimante 3D, ils ne s’aperçoivent pas en général que ses concurrents sortent beaucoup de modèles au designs quasi identiques et qui ne s’appuient que sur un changement de nom ou de numéro. Si Creality avait voulu jouer à ce jeu, on serait peut être à la version Ender 18. En attendant , la marque propose des modèles d’imprimantes 3D abordables, efficaces et bien maintenues.

La Ender 3 V3 Plus est donc une version de la V3 normale mais qui propose un plus grand volume. Avec une surface de 300 x 300 et une hauteur de 330 mm la V3 promet une vitesse d’impression maximale de 600 mm/s théorique. Des éléments on été renforcés pour tenir le rythme. On retrouve donc un double moteur sur l’axe Y et un nouvel extrudeur tri-métal à maintenance facile. Le prix situe ce modèle sur un segment haut de gamme puisque l’engin dépasserait de peu les 500€ avec une disponibilité par encore déterminée.

Creality Halot-Mage S 14K

Autre annonce faite pour cet anniversaire, l’arrivée d’une imprimante à résine « 14K ». La norme haut de gamme actuelle qui suit les précédentes Halot-Mage en 8K. Une imprimante ultrafine en détails avec un écran d’impression de 10.1 pouces qui permettra d’imprimer en 223 x 126 mm sur une hauteur de 230 mm à une vitesse de 150 mm/h. Elle profitera d’une connexion Ethernet et Wi-Fi mas pourra également s’utiliser en USB. Une pompe à résine permettra de faire le plein du bac de réserve pour éviter d’être à court de matériau pour les gros volumes. Une filtration de l’air est également proposée pour traiter les émanations de résine internes. Pas de date précise ni de tarif.

Graveur laser Creality Falcon Pro 60W

Enfin, une graveuse laser 60W a été également annoncée dans la gamme Falcon. L’ambition du constructeur est bien de devenir une marque forte sur les trois segments : impression filament et résine ainsi que la découpe laser. Cette nouvelle graveuse 60 watts fait donc mieux que la Falcon 40 watts actuelle et promet de découper plus épais en une seule passe. On parle ici d’un engin assez haut de gamme avec un tarif de plusieurs milliers d’euros, ce qui le rend uniquement nécessaire à des utilisateurs professionnels ou de véritables passionnés. Le constructeur livrera avec ce modèle un second laser de 1.6 watts pensé pour la gravure. Les modèles 60 watts étant un peu brutaux pour graver finement. La disponibilité devrait être plus rapide puisque ce modèle reprend en grande partie l’architecture des graveuses précédentes.

 

Creality K1 : Imprimez en 3D vite et bien pour 370€ (MAJ)

Creality fête ses 10 ans avec de nombreuses nouveautés © MiniMachines.net. 2024.

Geekom A5 : un MiniPC Ryzen 7 5800H évolutif et compact

11 avril 2024 à 12:32

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Mise à jour : Le MiniPC Geekom A5 est  désormais au catalogue de Geekbuying qui le propose depuis son entrepôt Européen à 399€ avec un code promo. Voir en fin de billet.

Billet du 26/08/2023 : Après un MiniPC sous Core i9 cet été, c’est au tour du Geekom A5 de faire son apparition au catalogue du fabricant. On retrouve ici une solution largement évolutive construite sur une base de processeur AMD Zen 3. Le Ryzen 7 5800H est un 8 cœurs et 16 Threads qui développe 20 Mo de mémoire cache à des fréquences oscillant de 3.2 à 4.4 GHz. Avec un TDP de 45 watts, cette puce est gravée en 7 nanomètres et embarque un circuit graphique Radeon 8 à 2 GHz. Ce n’est pas la dernière née des puces AMD, sortie à la fin de 2021, elle ne propose pas de chipset graphique RDNA.

Le Geekom A5 n’est donc évidemment pas le premier fabricant de MiniPC a s’emparer de cette puce. Une recherche sur le site avec ce mot clé montre que plusieurs marques ont embarqué ce processeur dans leurs minimachines depuis 2022. Cela reste pur autant un excellent processeur mobile et son intégration est intéressante dans ce genre de machine. Le système de refroidissement est classique avec une extraction d’air chaud via un système d’ailettes. Un groupe de caloducs servant a déplacer la chaleur du processeur vers ‘arrière de l’engin.

On retrouve ici des composants intéressants avec deux slots SoDIMM de DDR4-3200 pour un maximum de 64 Go de mémoire vive en double canal. Un support M.2 2280 NVMe PCIe Gen3 X4 est disponible ainsi qu’un emplacement 2.5″ pour une unité de stockage SATA de 7mm d’épaisseur maximum. L’accessibilité aux composants est bonne même si la partie sans fil semble soudée à la carte mère. On retrouve ici une combinaison classique de Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 qui devrait convenir à la majorité des utilisateurs.

La connectique est très complète. Le Geekom A5 présente en façade deux ports USB 3.2 Gen2 Type-A et un jack audio combo 3.5 mm en plus du classique bouton de démarrage. Sur le côté gauche de l’engin un lecteur de cartes SDXC et de l’autre côté un port Antivol type Kensington Lock. A l’arrière on retrouve un USB 3.2 Gen2 Type-A et un USB 2.0. Un port Ethernet 2.5 Gigabit, deux ports HDMI 2.0 et deux port USB 3.2 Gen2 type-C qui proposeront des sorties vidéo pour pouvoir piloter jusqu’à 4 écrans en simultané.

L’engin est compatible avec une accroche VESA, livrée, qui lui permettra une intégration discrète si l’option bureau classique n’est pas retenue. Disponible uniquement en une version complète, avec 32 Go de mémoire vive et 512 Gop de stockage NVMe sous Windows 11 Pro, le Geekom A5 est actuellement en vente à 429€ sur le site français du fabricant grâce au code SVP20. L’expédition se fait depuis un entrepôt Européen. Un bon prix pour ce type de materiel. Si vous êtes à la recherche d’un châssis métallique, avec des dimensions réduites ( 11.7 x 11.2 x 4.92 cm) et capable de piloter des applications exigeantes, ce MiniPC est une offre assez intéressante. 

La minimachine est également en vente chez Geekbuying à 399€ avec le code NNNFRGKA5 depuis leur entrepôt Européen. Un prix assez doux pour une machine performante avec un excellent processeur Ryzen 7 5800H, 32 Go de mémoire vive et 512 Go de stockage NVMe évolutif.

Voir l’offre chez Geekbuying

Geekom A5 : un MiniPC Ryzen 7 5800H évolutif et compact © MiniMachines.net. 2024.

LattePanda Mu : un module Intel N100 pensé pour l’intégration

11 avril 2024 à 10:46

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Le LattePanda Mu est une excellente idée pour qui cherche une solution informatique à intégrer dans des environnements complexes et qui voudrait pouvoir le faire éventuellement évoluer dans la durée. Proposée pour le moment à moins de 100€, la carte se démarque par son approche.

Le principe est simple et fait penser aux versions modulaires de beaucoup de cartes de développement. La carte LattePanda Mu est une carte qui embarque un processeur Intel N100, 8 Go de mémoire LPDDR5-4800 et 64 Go de stockage eMMC 5.1. Elle peut donc proposer un système complet mais… ne dispose pas de connecteurs classiques. A la place, on retrouve l’équivalent d’un connecteur de mémoire vive qui va distribuer des interfaces variées. Avec 9 lignes PCIe 3.0, deux SATA 3.0 et jusqu’à trois affichages en parallèle, la solution se connecte à une carte mère pour exploiter une connectique plus classique.

LattePanda propose deux solutions pour accueillir cette carte. D’abord une version « Lite » à 39€ avec des fonctions de base de 14.6 x 10.2 cm. Une seconde carte, plus complète et plus encombrante, est également proposée à 89€, elle mesure 17 x 17 cm. Chacune de ces cartes proposera des capacités différentes.

La carte de base propose un slot PCIe 3.0 X4 un port M.2 2230 PCIe 3.0 x1, un autre port M.2 2230 PCie 3.0 X1 et USB 2.0, deux ports USB 3.2, deux ports USB 2.0 un Ethernet Gigabit, une sortie HDMI 2.0 et un USB Type-C qui servira à l’alimentation. Le  tout dans une surface de 6.96 sur 6 cm.

La version complète est évidemment plus riche à la fois en connectique mais également en intégration. En façade on retrouve deux jacks audio séparés pour casque et micro, deux USB 2.0, quatre USB 3.0, un USB 3.0 Type-C avec DisplayPort, , un port RS232 et un lecteur de cartes SIM. Sur l’arrière, on note deux Ethernet 2.5 Gigabit, deux sorties HDMI 2.0, et deux formats d’alimentation classiques en plus d’un bouton de démarrage.

La carte en elle même propose une suite complète de connecteurs et de ports puisqu’on retrouve un slot PCIe 3.0 x1, un slot PCIe 3.0 x4, un M.2 2230 pour une carte réseau, un M.2 3042/3052 pour une carte 4G/5G et deux ports SATA3. Attention toutefois, en raison de lignes PCIe limitées, certains de ces éléments ne peuvent pas forcément tous fonctionner ensemble. Par exemple, le port M.2 2230 partage la ligne PCIe d’un des ports Ethernet.

L’idée est donc assez simple, suivant vos besoins vous intégrez la carte mère de votre choix dans votre projet. Il sera ensuite possible de changer la carte fille avec le système pour une éventuelle évolution. En cas de mise à jour logicielle, ce type de déploiement est également efficace. Pour une intégration dans un projet peu facile d’accès, l’idée peut être d’avoir une carte mère sur son bureau et une autre à bord d’un véhicule, d’un outil ou autre. En cas de mise à jour système, il sera sans doute plus facile d’extraire la carte LattePanda Mu pour opérer sur son bureau que dans un atelier. Pour un industriel, la possibilité d’échanger une carte avec une mise à jour ou une correction de bug et de la proposer à son client en l’installant directement au cœur de sa machine est également un service appréciable.

Compatible aussi bien avec des distributions Linux qu’avec Windows 10 et 11, la carte peut être utilisée avec une énorme variété de système. On notera enfin qu’il est possible de régler le BIOS de la solution afin de limiter la chaleur dégagée par le processeur et donc de l’exploiter de manière passive facilement. Tout comme il sera possible de monter un ventilateur alimenté par l’une ou l’autre des cartes mère.

LattePanda n’est pas à son coup d’essai avec ce type de produit et la marque est très sérieuse dans ses développement comme dans son suivi. Ces produits sont  comme d’habitude distribués par DFRobot.

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BeagleY-AI : une SBC sous SoC TI AM67A Vision

11 avril 2024 à 09:39

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La BeagleY-AI est une carte open-source hardware au format habituel de la carte de crédit et piloté par un SoC Texas Instruments AM67A. Une puce quadruple cœur ARM Cortex-A53 qui propose un circuit graphique et un DSP capable de délivrer 4 TOPS de calcul.

La carte est très classique dans son approche et propose 4 Go de mémoire vive et  s’appuie sur un lecteur de cartes MicroSDXC pour le stockage. Sa connectique comprend un Ethernet Gigabit, un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.4 avec deux broches externes, une sortie MicroHDMI, un LVDS, et un MIPI DSI pour piloter trois écrans en parallèle. Deux MIPI CSI permettront de gérer des capteurs photo et vidéo. Pas moins de 4 ports USB 3.0 seront disponibles ainsi qu’un USB 2.0 Type-C chargé d’alimenter l’ensemble. Les 40 broches GPIO sont présentes et un connecteur PCIe FPC 16 broches permettra de piloter un périphérique PCIe Gen3 x1 via une nappe souple. La carte propose des broches PoE ainsi qu’un connecteur pour piloter un ventilateur, des connecteurs de debug, une LED RGB et un bouton de démarrage.

La BeagleY-AI fera tourner une distribution Debian sous XFCE et, particularité de cette carte open-source hardware, on retrouvera la documentation et le design de l’implantation des composants sur le site de OpenBeagle. Même si pour le moment les éléments de documentation ne sont pas vraiment fournis. Seul un guide de démarrage est disponible. Annoncée pour le mois de juin à 70$ HT, la carte est en précommande sur Element14 et Seeed Studio.

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Morefine M700S : un MiniPC sous processeur Loongson 3A6000

11 avril 2024 à 06:32

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Le Morefine M700S est le premier du genre mais ne pourrait pas être le dernier, la marque fait partie de ces entreprises « noname » qui proposent des engins fabriqués par d’autres sous leur logo. 

Si jusque là Morefine s’est contenté de proposer des machines aux puces américaines signées AMD ou Intel, ce nouveau modèle tend à répondre à un cahier des charges différent du public local. Il est donc fort possible que d’autres marques s’approprient cette puce et décident de proposer ce type d’architecture sur le marché local. Si il est peu probable que les exportations de ce modèle soient excellentes, il répond à une politique Chinoise qui tend à privilégier la voie d’une puce nationale.

En décembre dernier, je vous parlais du processeur Loongson 3A6000 comme d’une solution « suffisante » pour le public Chinois. Dans le sens où si cette puce n’est pas la plus puissante du marché, notamment en terme de capacités graphiques, elle va être probablement à la hauteur des tâches demandées à de nombreux corps administratifs. Ainsi, alors que le gouvernement et les régions demandent de plus en plus aux fonctionnaires d’utiliser des systèmes sans composants en provenance des Etats Unis, il est possible que ce type de MiniPC soit choisi pour équiper de nouveaux postes ou ceux à renouveler. Les Etats-Unis font en effet la guerre à la Chine et empêchent celle-ci d’importer certaines puces et composants. En retour la Chine a décidé de basculer une partie de son parc de machines vers des solutions conçues et fabriquées en Chine.

Le Moresfine M700S sera donc un MiniPC dont les performances seront adaptées à un usage bureautique, web et autres tâches classiques. Ce ne sera pas une solution orientée jeu ou autres besoins vidéo. Il est également vraisemblable que dans cette configuration compacte la puce ne donne pas le meilleur d’elle même. Avec un TDP de 50 watts en fréquence maximale, il est probable que le processeur soit légèrement ralenti en fréquence pour éviter de trop hautes températures. L’engin est indiqué comme pouvant tourner de 2 à 2.5 GHz mais je doute qu’il soit très confortable de rester longtemps à côté d’un MiniPC à 50 watts d’un point de vue ventilation.

Pour le reste, on retrouvera un maximum de 64 Go de DDR4 en double canal, un port M.2 2280 NVMe PCIe 3.0, une baie 2.5″ SATA3 libre, , du Wi-Fi5 et Bluetooth 5.0 et une connectique classique. Deux ports HDMI sont présents, chacun d’eux pouvant sortir un signal UltraHD en 30 Hz. Quatre ports USB 2.0, deux USB 3.0, un Ethernet Gigabit et un USB Type-C avec prise en charge du Power Delivery 30 Watts. L’alimentation est assurée par un port dédié; et un jack audio combo 3.5 mm est également visible.

L’ensemble mesurera 14.5 cm de côté pour 5 cm d’épaisseur et pèsera 812 grammes. D’un point de vue tarif, l’engin en version 16/256 Go est annoncé à 2799 Yuans soit l’équivalent de 490€ HT. Pas le meilleur prix possible donc mais pas un problème pour Morefine qui pourra compter sur un client plus soucieux de politique économique que de promotions ou de vitesse de calcul. Pour le gouvernement chinois , cette alternative pourrait être un argument massue, tarir la consommation interne de l’administration Chinoise ne serait pas vraiment une bonne nouvelle pour les fabricants de PC ni pour les vendeurs de puces.

Loongson 3A6000 : un processeur « suffisant » pour la Chine ?

Morefine M700S : un MiniPC sous processeur Loongson 3A6000 © MiniMachines.net. 2024.

Kobo Clara Colour : vers la liseuse couleur grand public

10 avril 2024 à 17:46

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Vues depuis des années comme des produits de luxe à cause de factures très très salées, les liseuses couleur deviennent plus accessibles. La Clara Colour met par exemple un pied dans la porte avec un prix de base de 159.99€ pour un modèle très bien équilibré.

Avec un écran de 6 pouces en 1072 x 1448 pixels proposant 4096 couleurs et 16 niveaux de gris, la Clara Couleur emploie la technologie Kaleido de E Ink. Elle embarque une capacité de stockage de 16 Go suffisante pour de nombreux livres et revues mais aussi avec des formats audio pour écouter des livres au casque. 

Elle dispose d’un éclairage frontal réglable pour une lecture en basse lumière, d’une classification IPX8 qui permet de la faire tomber dans son bain sans craintes, d’un module Wi-Fi et Bluetooth mais également d’une grande autonomie. Comme d’habitude sur ce segment, le calcul de cette autonomie est particulièrement capillotracté. On parle de plusieurs semaines d’usage quand on ne se sert de la liseuse que d’une demie heure par jour. Impossible de mettre la main sur un chiffre en continu de capacité de lecture pour ce modèle 1500 mAh. La recharge se fera en USB Type-C et l’ensemble mesurera 15.9 cm de haut pour 11.2 cm de large et 9 mm d’épaisseur. Elle pèse 174 grammes.

On note l’emploi d’un plastique recyclé pour réaliser la coque de cette Clara Colour. A 159.99€ c’est un modèle intéressant pour pas mal d’usages. Entre la BD et la lecture de documents techniques en plus des fonctions audio de lecture et de l’usage traditionnel de textes en noir et blanc, cette liseuse couleur se rapproche fortement d’un modèle grand public généraliste. Un modèle qui, au détour d’une promotion, pourrait avoir un effet assez fort sur la concurrence. La disponibilité est prévue pour le 30 avril mais les précommandes sont ouvertes. Un modèle identique, la Kobo Clara BW avec de l’encre numérique classique en 16 niveaux de gris sera également proposée pour 20€ de moins.

Kobo annonce également la Libra Colour équipée d’un écran couleur Kaleido 3 de 7 pouces à 229.99€. Disponible à la même date, elle proposera le double de capacité de stockage et un écran de 1264 par 1 680 pixels toujours avec 16 niveaux de gris et 4096 couleurs.

Ce second modèle propose des boutons de navigation pour tourner les pages sans avoir recours à l’écran tactile. A noter que ce modèle est compatible avec le stylet Kobo Stylus 2 pour prendre des notes directement sur vos documents. Ce modèle évolue vers une batterie 2050 mAh avec les mêmes capacités d’autonomie.

Ces modèles pourraient faire un peu d’ombre à Amazon et ses Kindle toujours désespérément en noir et blanc.

Kobo Clara Colour : vers la liseuse couleur grand public © MiniMachines.net. 2024.

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