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Aujourd’hui — 19 juillet 2024L'EnerGeek

Voiture électrique : Electra bradera le prix de sa recharge rapide pendant les JO si….

19 juillet 2024 à 16:00
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Coup de pouce pour les propriétaires de voitures électriques : dans un communiqué publié le 18 juillet 2024, Electra, la start-up française spécialisée dans les bornes de recharge rapide, a annoncé qu’elle baisserait le prix de sa recharge à chaque fois qu’un athlète français remportera une médaille d’or aux JO de 2024.

 

Electra lance des réductions pour les JO de 2024

Electra, la start-up spécialisée dans les bornes de recharge rapide, frappe fort pour les JO de 2024. Dans un communiqué du 18 juillet 2024, elle a annoncé qu’à chaque médaille d’or remportée par les athlètes français, le prix de la recharge dans ses stations diminuera de 1 centime par kWh. Ces promotions seront disponibles durant toute la durée des Jeux Olympiques et Paralympiques, soit du 26 juillet au 11 août pour les premiers, puis du 28 août au 8 septembre 2024 pour les seconds. Comme le précise le communiqué d’Electra, la start-up ajustera le prix de la recharge en fonction du nombre de médailles remportées la veille par les délégations françaises.

 

crédit photo : Electra

Cette initiative vise à encourager l’électromobilité tout en célébrant les victoires françaises. Aurélien de Meaux, CEO d’Electra, souligne : « Nous sommes fiers de soutenir nos athlètes et de promouvoir la transition écologique. » Ces promotions exceptionnelles seront disponibles sur l’ensemble du réseau de bornes de recharge rapide de la start-up, soit dans les 9 pays où cette dernière est présente.

 

Un prix divisé par deux pour 29 médailles d’or

 

Le prix de la recharge d’une voiture électrique pour 100 km dans une borne rapide d’Electra coûte en moyenne 9 euros, soit environ 0,52 €/kWh, comme le précise le communiqué d’Electra. En comparaison, le coût pour une voiture thermique est d’environ 12 euros pour la même distance, avec un prix de l’essence à 1,90 €/L et une consommation de 6 L/100 km. Pour pousser son coup de pouce encore plus loin, la start-up française promet de réduire de moitié le prix de son électricité sur l’ensemble des bornes rapides si les athlètes français réussissent à obtenir 29 médailles d’or aux JO de 2024. Autrement dit, si ces derniers réussissent à atteindre cet objectif, une recharge pour 100 km ne coûtera plus que 4,50 euros dans une borne rapide d’Electra.

Une petite pression pour les athlètes français, qui vise avant tout à les soutenir, mais aussi à faire la promotion de l’électromobilité en mettant en avant ses avantages financiers par rapport à leurs homologues thermiques. Depuis son lancement en 2021, Electra a réussi à lever près de 600 millions d’euros, dont 304 millions d’euros au mois de janvier 2024. Avec ces financements, l’entreprise prévoit d’installer 15 000 points de recharge d’ici 2030 et de les déployer dans les 9 pays où elle est déjà présente.

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Nucléaire : un incident de niveau 1 à Cattenom en France

19 juillet 2024 à 15:00
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La centrale nucléaire de Cattenom, située en Moselle, a récemment déclaré un incident de niveau 1 auprès de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN). Ce signalement fait suite à la détection tardive d’une panne sur un capteur de surveillance de la turbine.

Centrale nucléaire de Cattenom : une défaillance sur un capteur

Le 6 juillet 2024, lors d’essais de fonctionnement sur les capteurs de mesure de pression de vapeur de la turbine de la tranche de production n°3, une défaillance a été identifiée sur l’un des capteurs. Ce problème, qui remontait au mois de mars, a motivé EDF à signaler un incident de niveau 1 à l’ASN. Et cela est bien au-delà du délai des trois jours normalement requis pour la réparation de ce type de matériel.

Les capteurs permettent de déclencher des ordres automatiques d’arrêt du réacteur en cas de défaillance de la turbine, garantissant ainsi la sécurité des installations. Bien que ce capteur ait été indisponible, les autres capteurs redondants étaient opérationnels et auraient pris le relais en cas de besoin, ce qui a permis d’éviter tout impact sur la sûreté de la centrale.

Un incident finalement mineur

Classé au niveau 1 sur l’échelle INES, cet incident est relativement mineur. L’échelle INES, qui va de 0 (écart) à 7 (accident majeur), permet de classifier les incidents en fonction de leur gravité. Chaque année, environ une centaine d’événements de ce niveau sont rapportés en France. La centrale de Cattenom, avec ses quatre réacteurs à eau sous pression d’une puissance unitaire de 1 300 mégawatts, contribue de manière significative à la production énergétique nationale. Elle génère environ 37 TWh par an, soit 7 % de la production d’EDF.

Face à cette situation, EDF a remplacé la carte électronique défectueuse du capteur et a pris des mesures pour renforcer les procédures de maintenance et de surveillance afin de prévenir de tels retards à l’avenir. Ce type de réactivité est essentiel pour maintenir la confiance du public et des autorités dans le système de surveillance et de gestion des centrales nucléaires.

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Énergie renouvelable : EDF inaugure le plus grand parc éolien d’Amérique du Sud

19 juillet 2024 à 14:00
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Le groupe EDF, à travers sa filiale EDF Renouvelables, vient de mettre en service le plus grand parc éolien d’Amérique du Sud. Situé dans l’État de Paraíba, au Nord-Est du Brésil, le parc de Serra do Seridó est un jalon majeur pour la transition énergétique de la région, avec une capacité installée de 480 MWc.

 

Un projet ambitieux pour EDF

Avec 85 éoliennes et une capacité de 480 MWc, le parc éolien de Serra do Seridó produira assez d’électricité pour alimenter environ 1,5 million de foyers brésiliens chaque année. Ce projet, initié en 2021, a été réalisé en deux phases et a mobilisé près de 2 000 personnes, dont plus de 30 % d’emplois locaux. EDF Renouvelables a également mis en place diverses initiatives de développement socio-économique, notamment des formations pour les agriculteurs locaux sur la restauration des zones rurales dégradées.

La mise en service de Serra do Seridó s’inscrit dans l’engagement à long terme d’EDF au Brésil. Le groupe y est présent depuis près de 30 ans. EDF y développe une large gamme de projets énergétiques, dont plus de 1,8 GW de projets solaires et éoliens. Le parc de Serra do Seridó se distingue par son modèle économique mixte, combinant un tarif régulé obtenu lors d’une enchère fédérale et des contrats d’achat d’électricité pluriannuels (cPPA). Selon Béatrice Buffon, Directrice Exécutive Groupe en charge de la Direction Internationale et Présidente-Directrice Générale d’EDF Renouvelables, “L’inauguration du parc éolien de Serra do Seridó est une étape importante qui démontre notre engagement continu pour un avenir neutre en carbone.”

Un impact socio-économique et environnemental important

Outre la production d’énergie renouvelable, le parc éolien de Serra do Seridó a un impact significatif sur les communautés locales. Les initiatives de développement menées par EDF Renouvelables, comme les formations agricoles, favorisent le progrès socio-économique et soutiennent la transition énergétique locale. L’engagement d’EDF dans la région contribue non seulement à la lutte contre le changement climatique, mais aussi à la création d’emplois et au développement des infrastructures locales.

Le succès du parc éolien de Serra do Seridó marque une avancée importante dans la stratégie d’EDF pour promouvoir les énergies renouvelables en Amérique du Sud. Grâce à des projets innovants et inclusifs, EDF continue de démontrer son leadership dans le secteur de l’énergie propre. En fournissant de l’énergie renouvelable à grande échelle, le groupe joue un rôle important dans la transition énergétique mondiale et dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

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Voitures thermiques neuves : l’UE assouplit l’interdiction pour 2035

19 juillet 2024 à 08:30
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Les eurodéputés ont reconduit, jeudi 18 juillet 2024, Ursula von der Leyen à la tête du Parlement européen. Cette dernière a maintenu la directive votée en 2023 concernant l’interdiction de la vente de voitures thermiques neuves d’ici à 2035, tout en confirmant son assouplissement via les carburants synthétiques, les e-fuels. Sont-ils pour autant une alternative économiquement intéressante pour les constructeurs automobiles, ainsi que pour les consommateurs ?

 

L’interdiction de vente de voitures thermiques neuves est maintenue, mais sera ouverte aux e-fuels

Ursula von der Leyen a été reconduite pour un second mandat à la tête de la Commission européenne, obtenant 401 voix au Parlement européen, soit 41 voix de plus que ce qu’il lui fallait pour atteindre la majorité absolue (360 voix). Ayant bénéficié du soutien des Verts, elle a confirmé le maintien de l’interdiction de la vente de voitures thermiques neuves en 2035. Cependant, pour apaiser les critiques liées à cette directive, la présidente du Parlement européen a introduit une modification : les moteurs thermiques pourront continuer à être utilisés, à condition d’utiliser des carburants de synthèse, les e-fuels.

Les e-fuels sont produits à partir de CO2 capté dans l’atmosphère et d’hydrogène, rendant ces carburants neutres en carbone. Cette concession vise à répondre aux exigences de l’industrie automobile, notamment allemande, qui souhaite maintenir une place pour les moteurs thermiques. Allant dans ce sens, Ursula von der Leyen a ainsi déclaré à l’occasion d’une conférence de presse : « nous devons avoir une approche neutre du point de vue technologique, dans laquelle les carburants de synthèse auront un rôle à jouer. »

 

Une vraie alternative, ou un marché de niche ?

Si la promotion des e-fuels apparaît au premier abord comme d’une bonne nouvelle pour les automobilistes et les constructeurs, la réalité semble tout autre. Ces carburants alternatifs, si leur promesse de décarboner les voitures thermiques est réelle, sont sujets à de vives critiques en raison de leur coût de production et de vente, qui est extrêmement élevé. En effet, un litre de e-fuels coûte environ 6 euros à la pompe, sans compter les taxes. Comme le relaye les Echos, Patrick Pouyanné, PDG de TotalEnergies résumé la situation : « Les e-fuels coûtent dix fois plus cher que le carburant normal. Si vous me trouvez des automobilistes prêts à en acheter, je vous en produis ! ».

En plus de leur coût de production élevé, les e-fuels nécessitent des investissements massifs en recherche et développement de la part des constructeurs automobiles, qui n’auront d’autre choix que de répercuter ces investissements sur le prix de vente de ces véhicules. De ce fait, ces types de véhicules thermiques risqueraient bien d’être exclusivement réservés au marché du luxe. À noter par ailleurs que l’industrie automobile européenne a déjà massivement investi dans le développement de ses gammes électriques et qu’elle fait actuellement face à un recul généralisé de ce marché depuis plusieurs mois. L’objectif de l’Union européenne est-il finalement tenable ?

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Hier — 18 juillet 2024L'EnerGeek

Éolien en mer : Vinci et Siemens sécurisent un contrat historique de 2,9 milliards d’euros

18 juillet 2024 à 16:30
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Vinci et Siemens Energy ont remporté un contrat de 2,9 milliards d’euros pour l’installation de plateformes de conversion électrique en mer du Nord.

Vinci et Siemens, leaders de la conversion électrique en mer

Vinci et Siemens Energy ont annoncé un partenariat fructueux, décrochant un contrat de 2,9 milliards d’euros pour installer deux plateformes de conversion électrique dans le cadre du projet éolien Lanwin 3 en mer du Nord. Ce projet est une initiative de 50Hertz, l’opérateur allemand de réseaux électriques, qui vise à renforcer la capacité énergétique de l’Allemagne en exploitant le potentiel de l’énergie éolienne offshore.

Le projet comprend deux plateformes essentielles. La première, une plateforme offshore située à 120 km des côtes allemandes, sera construite par Dragados Offshore, filiale de Vinci, en Espagne. Cette installation convertira le courant alternatif produit par le parc éolien en courant continu haute tension, réduisant ainsi les pertes énergétiques lors du transport vers la terre. La seconde plateforme, une station terrestre à Schwerin, convertira ce courant continu en courant alternatif, le rendant utilisable pour le réseau électrique allemand.

Cobra IS, un acteur clé du projet

Cobra IS, filiale de Vinci, joue un rôle central dans ce projet. Acquise par Vinci en 2021, Cobra IS est déjà impliquée dans la réalisation de neuf plateformes offshore pour divers parcs éoliens en mer du Nord, totalisant une capacité de 16 GW. Ce succès récent confirme la position de Cobra IS comme un acteur majeur de la transition énergétique en Europe, soulignée par son implication dans des projets industriels de grande envergure comme celui de Thyssenkrupp Steel Europe.

Ce contrat souligne l’engagement de Vinci et Siemens envers des solutions énergétiques durables. En exploitant l’énergie éolienne en mer du Nord, ces entreprises contribuent significativement à la réduction des émissions de CO2 et à l’augmentation de la production d’énergie renouvelable en Allemagne. Cette initiative s’inscrit dans une tendance globale visant à remplacer les énergies fossiles par des alternatives plus écologiques, renforçant ainsi la résilience et la durabilité du réseau électrique européen.

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Transition énergétique : 50 sites industriels la freinent avec leurs émissions de CO2

18 juillet 2024 à 12:00
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Un rapport du 16 juillet 2024 du Réseau Action Climat met en lumière les 50 sites industriels les plus polluants en France, responsables de 7,3% des émissions nationales de gaz à effet de serre. Cette situation complique la transition énergétique du pays, malgré des efforts et des investissements considérables.

 

Les sites polluants : près de 10 % des émissions en France en 2023

Le Réseau Action Climat a identifié les 50 sites industriels les plus polluants en France, soulignant leur contribution significative aux émissions de gaz à effet de serre. Parmi eux, ArcelorMittal à Fos-sur-Mer et Dunkerque, ainsi que la cimenterie Lafarge à Martres-Tolosane, se distinguent par leurs niveaux élevés de pollution. Ces sites représentent 7,3% des émissions nationales en 2023, rendant la tâche de la décarbonation de l’industrie française particulièrement ardue. Le rapport insiste sur la nécessité d’accélérer les efforts pour réduire ces émissions, avec des investissements estimés à 48 milliards d’euros d’ici à 2050.

La transition vers une industrie moins polluante requiert des investissements massifs. Le coût de la décarbonation de ces sites est estimé à 48 milliards d’euros, avec un déficit d’investissement actuel de 27 milliards. Malgré une baisse de 13,5% des émissions entre 2019 et 2023, le rapport souligne que cette réduction est en grande partie due aux crises économiques récentes plutôt qu’à une transformation réelle de l’industrie. Le défi reste donc immense, nécessitant des stratégies efficaces et une volonté politique forte pour atteindre les objectifs fixés pour 2030.

Le rapport propose plusieurs pistes

Outre les émissions de gaz à effet de serre, ces sites industriels sont aussi responsables de pollutions de l’air, de l’eau et des sols. Ces pollutions ont des impacts graves sur la biodiversité et la santé humaine. Le rapport du Réseau Action Climat appelle à une augmentation des contrôles et des sanctions pour les infractions environnementales. Il préconise 30 000 contrôles annuels et des sanctions proportionnelles au chiffre d’affaires des entreprises. L’association France Nature Environnement s’inquiète de la progression de ces pollutions et de leurs conséquences sur les écosystèmes et la santé publique.

Pour remédier à cette situation, le rapport propose plusieurs pistes. Augmenter les investissements dans les technologies propres, renforcer les réglementations environnementales et sensibiliser les entreprises aux enjeux climatiques sont autant de mesures nécessaires. Des aides publiques supplémentaires et des incitations fiscales pourraient également encourager les industries à adopter des pratiques plus durables. La transition énergétique est un défi de taille, mais des efforts concertés et une approche proactive peuvent conduire à une industrie française plus respectueuse de l’environnement.

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À partir d’avant-hierL'EnerGeek

Immobilier : vos travaux de rénovation énergétique vous coûteront moins cher en 2025.

17 juillet 2024 à 15:32
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Le gouvernement veut accélérer la rénovation énergétique dans le secteur immobilier et il souhaite pour cela pouvoir compter sur les collectivités locales. Pour ce faire, celui-ci vient de publier, le mardi 16 juillet 2024, un nouveau décret dans lequel il rehausse le taux d’écrêtement. On vous explique.

 

 

Des nouveaux plafonds de prise en charge pour vos travaux de rénovation

Le gouvernement, dans son décret publié  dans le Journal Officiel, mardi 16 juillet 2024,  à augmenter les taux d’écrêtements, soit les plafonds des aides publiques cumulées pour les travaux de rénovation énergétique d’un logement. À partir du 1er janvier 2025, les ménages bénéficieront de fait d’un taux de financement plus élevés pour leurs projets de rénovation.

Les plafonds de prise en charge pour les ménages aux revenus intermédiaires passent de 60 % à 80 %. Les ménages modestes verront leur taux de prise en charge passer de 80 % à 90 %. Les ménages aux revenus supérieurs bénéficieront désormais d’un taux de prise en charge de 50 %, contre 40 % précédemment. Ces ajustements visent à rendre les travaux de rénovation énergétique plus abordables en réduisant le reste à charge pour les bénéficiaires. Ce décret encourage également l’implication des collectivités locales. Jusqu’à présent, les aides locales étaient limitées par les règles d’écrêtement, empêchant une couverture complète des coûts de rénovation.

 

 

Un cumul acté entre MaPrimeRenov’ et les aides des collectivités locales

En plus d’augmenter les plafonds de prise en charge, le décret permet le cumul de MaPrimeRénov’ avec d’autres dispositifs de financement comme les prêts à taux zéro (PTZ) et les aides de l’Agence nationale de l’habitat (Anah). Cette modification est particulièrement avantageuse pour les ménages modestes, qui pourront désormais combiner différentes sources de financement pour couvrir leurs travaux de rénovation énergétique.

En facilitant l’accès à ces aides, le gouvernement espère accélérer la transition énergétique et améliorer l’efficacité énergétique des logements en France. Une belle ambition, mais les collectivités locales ont-elles les moyens financiers pour suivre ?

 

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Qu’est-ce qu’une électrovanne ?

17 juillet 2024 à 15:23
électrovanne

Les électrovannes sont des dispositifs essentiels dans le contrôle des flux de fluides. Employées dans de nombreux systèmes automatisés, elles permettent une gestion précise des liquides et des gaz. Comment fonctionnent-elles et pourquoi sont-elles si importantes ?

Comment fonctionne une électrovanne ?

L’électrovanne est activée électriquement grâce à une bobine solénoïde. Lorsque le courant traverse cette bobine, un champ magnétique est créé, entraînant le mouvement d’un plongeur métallique qui ouvre ou ferme la valve. Ce processus rapide et précis est idéal pour des applications nécessitant un contrôle minutieux du flux.

Les électrovannes peuvent être à commande directe, semi-directe ou indirecte, chacune adaptée à différents niveaux de pression et types de fluides. La commande directe permet une ouverture immédiate, utile pour les faibles pressions, tandis que les versions semi-directe et indirecte gèrent efficacement les flux sous haute pression. Les modèles à commande indirecte utilisent la pression du fluide lui-même pour aider à l’ouverture et à la fermeture, ce qui les rend particulièrement efficaces dans des situations où la stabilité du flux est capitale.

À quoi servent les électrovannes ?

Dans le quotidien, les électrovannes régulent l’eau dans les lave-linges et les systèmes d’irrigation, prouvant leur flexibilité. Industriellement, elles sont essentielles dans les processus automatisés, où la précision et la fiabilité sont de mise, comme dans les systèmes pneumatiques et hydrauliques. De plus, leur capacité à fonctionner rapidement permet une intégration efficace dans les systèmes de contrôle en temps réel, augmentant ainsi la productivité et la sécurité.

Les électrovannes jouent un rôle vital dans les mesures de sécurité. Elles assurent le contrôle précis des flux dangereux ou toxiques, minimisant les risques d’accidents. De plus, elles permettent une réactivité immédiate en cas de besoin d’arrêt d’urgence, ce qui les rend indispensables dans de nombreux contextes industriels.

Quels sont les différents types d’électrovannes ?

Les électrovannes, comme celles proposées par Tameson, sont souvent catégorisées en fonction de leur état de repos : normalement ouvertes (NO) ou normalement fermées (NF). Une électrovanne NO permet au fluide de circuler librement quand elle n’est pas alimentée en électricité; elle est donc utilisée dans des systèmes nécessitant un flux continu sauf en cas d’interruption spécifique. À l’opposé, une électrovanne NF bloque le passage du fluide jusqu’à ce qu’elle soit activée, offrant une sécurité accrue dans des applications où il est critique de prévenir les fuites ou les débordements en absence de courant.

Le choix des matériaux pour les électrovannes est important et dépend de la nature du fluide à contrôler. Les options incluent le laiton, l’acier inoxydable et divers types de plastiques. Les électrovannes en laiton sont couramment utilisées pour l’eau chaude et froide, tandis que l’acier inoxydable est préféré pour les fluides corrosifs ou les environnements stériles. Les plastiques, quant à eux, sont idéaux pour les acides faibles et les solutions alcalines. Chaque matériau offre des avantages spécifiques en termes de durabilité, de résistance à la corrosion et de coût, influençant ainsi le choix selon l’application spécifique.

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Voiture électrique : Vinci s’apprête à tester sa première route électrifiée

16 juillet 2024 à 12:00
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Vinci s’engage pour l’électromobilité. Le gestionnaire du réseau autoroutier français va bientôt lancer les premières phases de tests sur un tronçon de route électrifiée. Son projet promet de décarboner le secteur des transports en permettant aussi bien aux véhicules légers qu’aux poids lourds de se recharger tout en roulant.

 

Un premier tronçon opérationnel d’ici 2025

Vinci Autoroutes, en partenariat avec l’Université Gustave Eiffel, se lance dans un projet ambitieux qui promet de décarboner le transport routier, responsable à lui seul de 94% des émissions de carbone de l’ensemble du secteur des transports.

D’ici la fin du premier trimestre 2025, un premier tronçon de deux kilomètres sur l’autoroute A10, près de la barrière de péage de Saint-Arnoult, sera électrifié grâce à deux technologies de recharge dynamique. Ces solutions permettront aux véhicules électriques de se recharger en roulant, une première dans le domaine des infrastructures autoroutières.

 

Deux systèmes de recharges testés

Deux technologies seront testées par Vinci : la recharge par induction et la recharge par rail conducteur. Le premier système, soit la recharge par induction, fonctionnera grâce à des bobines placées sous la route. Lorsque le véhicule équipé d’un récepteur passe au-dessus des bobines, un champ magnétique est créé, ce qui permettra de recharger la batterie du véhicule sans connexion filaire. Le second système, comme son nom l’indique, reposera sur des rails. Ces derniers serviront de conducteurs et ils seront alimentés et installés directement sur la surface de la route. Les véhicules équipés de collecteurs sous leur châssis seront ainsi capables de capter l’électricité en roulant simplement sur ces rails. Le système par induction promet une puissance de recharge de 250 kW, tandis que les rails auront une capacité de 350 kW, parfait pour les poids lourds.

L’objectif du projet de route électrifiée de Vinci à terme vise à réduire la taille des batteries afin de diminuer leurs coûts de fabrication, les besoins en ressources pour les fabriquer, mais aussi les réticences des consommateurs liées à l’autonomie des véhicules électriques. À terme, tous les véhicules, c’est-à-dire les poids lourds, les bus et les véhicules électriques plus légers, devraient pouvoir effectuer leur recharge sur ces routes à condition néanmoins qu’ils soient compatibles avec ces deux technologies. Pierre Delaigue de Vinci Autoroutes précise que « l’objectif est d’équiper les premiers tronçons autoroutiers sur de plus grandes distances, pour un usage commercial ». L’objectif de Vinci ? Électrifier 9 000 km de route d’ici à 2030 pour un budget de 26 millions d’euros. Pour information, et comme l’a estimé Vinci : 1 km de route électrifiée coûte environ 4 millions d’euros.

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Énergie : ce que votre fournisseur d’électricité et de gaz doit maintenant respecter

16 juillet 2024 à 10:30
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La Commission de régulation de l’énergie (CRE) a instauré 13 nouvelles lignes directrices visant à renforcer la transparence et la confiance entre les fournisseurs d’énergie et les consommateurs. Ces mesures interviennent après une crise des prix de l’énergie marquée par des abus et des pratiques peu scrupuleuses.

Des principes de transparence pour aider les consommateurs

Afin de restaurer la confiance des consommateurs, la CRE a élaboré une série de principes de transparence. Chaque fournisseur de gaz et d’électricité devra désormais fournir une estimation claire de vos mensualités et une explication détaillée de l’évolution des prix sur 12 mois. Ces informations devront être présentées avant la signature du contrat, facilitant ainsi une meilleure compréhension de vos futures factures.

La crise énergétique de 2022-2023 a mis en lumière des comportements abusifs de certains fournisseurs vis à vis des consommateurs. Pour y remédier, la CRE impose des règles strictes concernant les contrats. En cours de contrat, les fournisseurs devront notifier tout changement de prix avec un préavis, permettant aux consommateurs de mieux gérer leur budget. Les fournisseurs s’engagent donc à ne pas modifier unilatéralement les termes du contrat pendant la période d’engagement. En fin de contrat, ils doivent proposer un renouvellement détaillé ou informer les clients, avec un préavis de deux mois, des conditions de fin de contrat.

Les fournisseurs d’énergie vont devoir rapidement s’y habituer

La CRE demande à tous les fournisseurs d’énergie de s’engager volontairement à respecter ces lignes directrices avant le 30 septembre. Après cette date, la liste des fournisseurs engagés et non engagés sera publiée sur la place publique. Cette transparence permettra aux consommateurs de choisir en connaissance de cause les fournisseurs respectant ces nouvelles normes. L’Association nationale des opérateurs détaillants en énergie (Anode) soutient cette initiative et encourage ses membres à y adhérer. Toutefois, elle demande à la CRE de faire preuve de souplesse quant aux délais de mise en œuvre, reconnaissant que certains fournisseurs pourraient nécessiter plus de temps pour s’adapter.

Bien que ces principes soient actuellement volontaires, la CRE souhaite leur intégration rapide dans la loi. Seule une législation contraignante pourrait garantir le respect de ces mesures par tous les acteurs du marché.

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Pollution : le géant Marathon Oil écope d’une grosse amende

15 juillet 2024 à 15:30
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Le géant pétrolier Marathon Oil est frappé d’une amende historique de 241,5 millions de dollars pour ses émissions excessives de gaz à effet de serre, une première en termes de montant pour des infractions à la loi sur la qualité de l’air.

Une sanction historique pour Marathon Oil

Marathon Oil a été sanctionné pour des émissions de gaz à effet de serre jugées “néfastes”. Le ministère de la Justice (DOJ) a imposé une amende record de 64,5 millions de dollars. Cette sanction entre dans le cadre d’un règlement global avec l’Agence de protection de l’environnement (EPA), incluant un investissement de 177 millions de dollars pour mettre en conformité ses infrastructures. Ces mesures visent plus de 200 sites de production dans le Dakota du Nord, notamment la réserve indienne de Fort Berthold. Selon Merrick Garland, ministre de la Justice, cet accord est “historique” et assure “un air plus pur”.

Marathon Oil s’engage à réduire ses émissions de CO2 de 2,25 millions de tonnes sur cinq ans, l’équivalent des émissions annuelles de 487 000 voitures. Des mesures ont été prises dès 2022 pour se conformer à la réglementation, avec une finalisation prévue pour 2025. Ces initiatives incluent des inspections régulières et l’obtention de permis fédéraux. David Uhlmann, dirigeant de l’EPA, souligne que la réduction des émissions de méthane, un super-polluant, est également une priorité.

Le géant pétrolier sur le point d’être acquis

Cette sanction intervient alors que Marathon Oil est en cours d’acquisition par ConocoPhillips pour 22,5 milliards de dollars. Cette amende, bien que significative, reste modeste par rapport aux bénéfices annuels de Marathon, qui s’élèvent à 1,55 milliard de dollars. Cette fusion fait partie d’une vague de méga-fusions dans l’industrie pétrolière américaine. ExxonMobil, Occidental Petroleum et APA Corporation sont également impliqués dans des transactions similaires, reflétant une consolidation du secteur malgré les appels croissants à abandonner les énergies fossiles.

La mise en conformité des infrastructures de Marathon Oil est importante pour réduire l’impact environnemental. L’administration Biden intensifie ses efforts pour lutter contre le changement climatique, particulièrement dans les communautés défavorisées. Cet accord est la douzième intervention contre les émissions du secteur pétrolier et gazier, et de loin la plus conséquente. L’amende de Marathon Oil dépasse le total des sanctions précédentes imposées par l’administration Biden.

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Électricité : le fournisseur « pas cher » Ohm Énergie condamné à une amende historique

15 juillet 2024 à 10:30
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Ohm Énergie, qui se présentait jusqu’à il y a peu comme l’un des fournisseurs alternatifs les moins chers du marché, vient d’être condamné à une amende record ce lundi 15 juillet 2024 par la Commission de régulation de l’énergie. Le gendarme de l’énergie lui reproche d’avoir intentionnellement abusé du système d’électricité nucléaire ARENH pour la revendre plus chère sur le marché de gros.

 

Ohm Énergie écope d’une amende de 6 millions d’euros

La Commission de régulation de l’énergie (CRE) a infligé une amende record de 6 millions d’euros à Ohm Énergie. C’est la sanction la plus élevée jamais prononcée par le gendarme de l’énergie. L’enquête de la CRE, lancée en septembre 2022, a mis en lumière des pratiques abusives jusqu’alors inédites dans l’utilisation du système ARENH. Ohm Énergie a attiré un grand nombre de clients en leur proposant des prix particulièrement attractifs sur l’électricité nucléaire. Une fois ces clients acquis, le fournisseur a subitement augmenté les prix de l’électricité en septembre 2022, soit en pleine période de crise énergétique. Concrètement, Ohm Énergie a incité ses clients à résilier leur contrat afin de pouvoir revendre son électricité nucléaire achetée à un prix beaucoup plus élevé sur le marché de gros. « Je me félicite de cette sanction, l’aboutissement d’une enquête approfondie de la CRE que j’ai souhaitée lancer dès mon arrivée. C’est une première en matière d’abus d’ARENH qui met en lumière les pratiques abusives d’un fournisseur d’électricité », a ainsi appuyé la présidente de la Commission de régulation de l’énergie, Emmanuelle Wagron.

De son côté, Ohm Energie conteste vigoureusement cette décision en remettant en question la réalité des faits et le fondement juridique, et va saisir en conséquence le Conseil d’Etat. L’entreprise précise qu’elle « n’a jamais procédé à la moindre résiliation de contrat de fourniture, elle a seulement prévenu ses clients lors de la crise énergétique, à deux reprises, qu’elle était contrainte, comme la très grande majorité des fournisseurs alternatifs, d’augmenter ses prix, ce que ses conditions contractuelles l’autorisaient à faire. Et n’a pas non plus revendu, sur les marchés de gros, l’énergie issue de l’ARENH mais seulement les compléments d’électricité qui excédaient l’allocation ARENH et qui avaient été antérieurement acquis sur ces mêmes marchés de gros ». 

 

 

Un système censé favoriser la concurrence

Le système ARENH permet aux fournisseurs alternatifs d’acheter de l’électricité nucléaire à un prix fixe : 42 euros le mégawattheure (MWh) actuellement. Son objectif principal est de permettre aux fournisseurs alternatifs à EDF de proposer une électricité bon marché aux consommateurs. Cependant, l’appât du gain a poussé de nombreux fournisseurs à contourner et à abuser de ce système. Entre 2021 et 2022, Ohm Énergie a fait passer de quelques milliers d’euros ses marges brutes à 44,3 millions d’euros.«  Notre rôle est de s’assurer que tous les acteurs respectent les règles du jeu et leurs engagements vis-à-vis de leurs clients », a tenu à rappeler Emmanuel Wagron, ajoutant, « nous maintenons notre surveillance accrue pour garantir aux consommateurs le fonctionnement juste et optimal des marchés de l’électricité et du gaz ».

D’autres enquêtes de la CRE concernant des pratiques similaires à celles employées par Ohm Énergie sont d’ailleurs en cours. « Cinq autres enquêtes sont toujours en cours, confirme la direction. Deux concernent le même motif d’abus d’ARENH, et trois autres font l’objet d’une suspension de droit ARENH liée à des suspicions. De nouvelles sanctions pourraient être prononcées prochainement », a indiqué la direction de la CRE. La condamnation d’Ohm Énergie vise à envoyer un message clair à l’ensemble des fournisseurs alternatifs et à les dissuader de recourir à des pratiques commerciales douteuses. Pour ce faire, la CRE a publié, le lundi 11 juillet 2024, une quarantaine de nouvelles règles auxquelles les fournisseurs alternatifs devront dorénavant se conformer d’ici septembre 2024, le but étant de les inciter à montrer patte blanche devant les consommateurs. La liste des fournisseurs alternatifs qui refuseraient de s’y conformer sera publiée par le gendarme de l’énergie.

 

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Carrefour s’engage dans l’hydrogène en lançant ses premières stations

12 juillet 2024 à 18:00
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Carrefour, en partenariat avec HysetCo, inaugure ses premières stations d’hydrogène en Île-de-France, marquant une étape significative dans la transition énergétique et offrant une nouvelle alternative de mobilité décarbonée.

La révolution hydrogène chez Carrefour

Carrefour, le géant de la distribution, fait un pas vers la décarbonation des transports en lançant trois stations de carburant hydrogène. Situées à Pontault-Combault, Collégien et Drancy, ces stations sont capables de distribuer jusqu’à 500 kg d’hydrogène par jour. Soit de quoi alimenter entre 100 et 200 véhicules quotidiennement. Ce projet s’inscrit dans un partenariat stratégique avec HysetCo, une start-up spécialisée dans l’hydrogène basée à Saint-Denis. Le directeur business unit carburants de Carrefour, Hervé Mantoux, a exprimé sa fierté dans un communiqué : « Grâce à ce partenariat, Carrefour offre à ses clients une alternative supplémentaire de mobilité décarbonée. »

Le partenariat entre Carrefour et HysetCo ne se limite pas à ces trois stations. En effet, cinq autres stations sont prévues en Île-de-France d’ici à la fin de l’été. HysetCo, dirigée par Loïc Voisin, a déjà installé huit stations hydrogène dans la région parisienne, avec l’objectif d’en ouvrir une dizaine de plus à moyen terme. La société gère également plus de 700 véhicules fonctionnant à l’hydrogène, principalement utilisés par des chauffeurs de taxi. Ces initiatives montrent une volonté claire d’accélérer la transition vers des énergies plus propres. Loïc Voisin a souligné l’importance de ce partenariat : « C’est une prouesse remarquable de toutes nos équipes et de nos partenaires avec l’ouverture de trois nouvelles stations hydrogène en trois semaines. »

Un réseau en pleine expansion

Les stations d’hydrogène de Carrefour sont ouvertes au public 7j/7 et 24h/24, facilitant ainsi l’accès à ce carburant propre. Chaque station est équipée de deux distributeurs, l’un en 350 bars et l’autre en 700 bars, pour répondre aux besoins variés des utilisateurs. Ces stations font partie d’un projet cofinancé par la Commission européenne et la Région Île-de-France. La présence de stations dans les hypermarchés Carrefour facilite la recherche de foncier, un défi constant en zone urbaine dense.

La mise en service des stations hydrogène de Carrefour représente une avancée majeure pour la décarbonation des transports en France. Avec une capacité de distribution significative et une accessibilité renforcée, ces stations offrent une alternative crédible aux carburants fossiles. L’initiative bénéficie du soutien de nombreux partenaires, dont la European Climate, Infrastructure and Environment Executive Agency (CINEA). Farida Adlani, Vice-Présidente de la Région Île-de-France, et Aude Lagarde, maire de Drancy, ont salué cette avancée lors de l’inauguration à Drancy.

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Gaz et électricité : contre les abus, les fournisseurs contraints à la transparence

12 juillet 2024 à 13:00
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La Commission de régulation de l’énergie (CRE) a décidé de renforcer la transparence des offres des fournisseurs de gaz et d’électricité. Dès septembre 2024, ces derniers devront suivre de nouvelles règles sous peine de voir leur nom publié pour manque de clarté.

Transparence : la nouvelle règle d’or pour les fournisseurs d’énergie

La Commission de régulation de l’énergie (CRE) a décidé d’agir pour plus de transparence sur les marchés de l’électricité et du gaz. Face à la diversité des offres et à la montée des plaintes des consommateurs, le régulateur impose de nouvelles mesures. Dès septembre 2024, les fournisseurs devront suivre treize lignes directrices ou voir leurs noms publiés pour manque de clarté. Une démarche soutenue par les associations de consommateurs, qui réclament depuis longtemps plus de transparence et de lisibilité.

La CRE exige que les fournisseurs définissent clairement leurs offres. Chaque contrat devra préciser s’il est à prix fixe ou indexé sur les tarifs réglementés ou les marchés de gros. Les montants à payer doivent être prévisibles, avec une formule d’évolution des prix sur les douze premiers mois de contrat, ou un plafond de prix. En cas de changement, l’impact sur la facture annuelle et les mensualités doit être détaillé. Le but : éviter les mauvaises surprises pour les consommateurs, comme les hausses soudaines des prix, fréquentes lors des crises énergétiques.

Un contrôle renforcé et des sanctions à venir

Dès janvier prochain, les fournisseurs devront transmettre mensuellement leurs données de prix à la CRE. L’objectif est d’assurer une cohérence entre les offres proposées et les conditions économiques. Les fournisseurs qui ne respecteront pas les règles pourront faire l’objet d’actions correctives, comme des demandes de correction ou des sanctions par la DGCCRF. Cette plus grande surveillance vise à empêcher les abus et à protéger le pouvoir d’achat des consommateurs. Les pratiques douteuses, comme les hausses brutales de prix ou les offres trompeuses, seront particulièrement ciblées.

La CRE souhaite intégrer ces principes de transparence dans la loi. En attendant, les fournisseurs sont appelés à s’engager volontairement. L’Association nationale des opérateurs détaillants en énergie (Anode) soutient cette démarche et encourage ses membres à y adhérer. Cependant, elle demande de la souplesse quant aux délais de mise en œuvre. Cette initiative, qui pourrait s’étendre aux clients non résidentiels dès 2025, montre la volonté du régulateur de renforcer la confiance des consommateurs et de garantir une meilleure protection sur les marchés de l’énergie.

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La Chine, leader incontesté des énergies renouvelables

11 juillet 2024 à 15:00
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La Chine consolide sa position de leader mondial en matière d’énergies renouvelables, dépassant de loin les autres nations dans le développement de l’éolien et du solaire. Avec des investissements massifs et une volonté affirmée de réduire ses émissions de gaz à effet de serre, le pays s’engage résolument vers un avenir énergétique plus vert et durable.

Une capacité de production bien supérieure au monde entier !

La Chine, bien que toujours dépendante du charbon, surpasse de loin le reste du monde dans la production d’énergies renouvelables. En investissant massivement dans l’éolien et le solaire, le deuxième pays le plus peuplé au monde construit actuellement des capacités de production bien supérieures à celles de tous les autres pays combinés. Cette stratégie énergétique reflète un engagement à long terme pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et atteindre la neutralité carbone d’ici à 2060.

Selon l’étude de l’organisme américain Global Energy Monitor (GEM), la Chine développe 180 gigawatts (GW) d’énergie solaire et 159 GW d’énergie éolienne supplémentaires. Ces 339 GW représentent 64 % de l’énergie solaire et éolienne en construction dans le monde, soit près du double de la capacité combinée du reste du monde. En comparaison, les États-Unis, le deuxième plus grand constructeur, ne développent que 40 GW, suivi par le Brésil (13 GW), le Royaume-Uni (10 GW) et l’Espagne (9 GW).

La Chine dépend encore beaucoup du charbon

Malgré ces avancées remarquables, la Chine reste fortement dépendante des centrales au charbon pour répondre à la demande croissante en électricité. Le réseau électrique national peine également à transporter l’énergie renouvelable produite dans les régions éloignées vers les centres économiques de l’est du pays. Néanmoins, la capacité combinée des énergies éolienne et solaire devrait surpasser celle du charbon cette année, laissant espérer un pic des émissions chinoises plus tôt que prévu.

En 2024, pour la première fois depuis 2020, la Chine n’a délivré aucun nouveau permis pour des projets d’aciéries fonctionnant au charbon. Ce développement marque un potentiel tournant dans la politique énergétique du pays, facilitant une transition progressive vers des méthodes de production moins polluantes. Alors que la demande d’acier atteint son pic, cette tendance pourrait permettre des réductions significatives des émissions au cours des dix prochaines années, renforçant l’engagement de la Chine dans la lutte contre le changement climatique.

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Eramet débute l’extraction d’un gisement de lithium en altitude

9 juillet 2024 à 18:00
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Eramet, entreprise française, fait un pas majeur vers l’avenir avec l’inauguration de son usine d’extraction de lithium à 4000 mètres d’altitude en Argentine. Cette installation, située sur les hauts plateaux des Andes, est prête à révolutionner le marché des batteries pour véhicules électriques.

Une technologie de pointe au service de l’écologie

L’usine de Centenario n’est pas une simple mine. Grâce à la technologie d’extraction directe du lithium (DLE), Eramet promet une récupération plus efficace du lithium avec une pression moindre sur les écosystèmes. Ce procédé innovant positionne l’entreprise comme un acteur majeur de la transition énergétique, produisant un métal crucial pour les batteries des véhicules électriques. « Cette usine est la première concrétisation de la stratégie d’Eramet pour devenir un acteur mondial-clé dans la production durable de lithium et dans la transition énergétique », explique Christel Bories, PDG d’Eramet.

Le site de Centenario est une prouesse technologique en lui-même. Situé dans un des plus grands gisements de lithium du monde, il produira, à pleine capacité, 24 000 tonnes de carbonate de lithium par an. Ce volume est suffisant pour équiper 600 000 véhicules électriques chaque année. En 2027, une deuxième usine augmentera encore cette production avec 30 000 tonnes supplémentaires.

Eramet mise gros sur le lithium

Le chantier de l’usine a été titanesque, nécessitant la construction de routes, d’une piste d’atterrissage et d’un pipeline de 320 kilomètres. Les conditions climatiques extrêmes n’ont pas facilité la tâche, mais l’engagement d’Eramet et son partenariat avec le géant chinois Tsingshan ont permis de surmonter ces obstacles. « La performance est remarquable au vu des conditions extrêmes liées à l’altitude et aux conditions naturelles », souligne à Les Échos Maxime Kogge, analyste chez Oddo BHF.

L’exploitation du lithium devrait être fortement rentable dès 2025. Eramet prévoit que ce métal devienne le troisième moteur de résultats de l’entreprise dès 2026, derrière le manganèse et le nickel. Avec un coût de production compétitif, l’usine de Centenario est un atout stratégique pour l’entreprise et la transition énergétique européenne.

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Industrie verte : la France accélère la transition écologique avec des usines

8 juillet 2024 à 11:13
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La France marque un tournant décisif dans sa transition écologique avec la reconnaissance par décret de plusieurs projets industriels verts comme “projets d’intérêt national majeur”. Ces initiatives bénéficient désormais de procédures accélérées, favorisant leur implantation rapide et leur contribution à l’indépendance énergétique du pays.

Le statut de PNIM : un boost pour l’industrie verte

Plusieurs usines d’industrie verte ont obtenu le statut de “projet d’intérêt national majeur” (PINM), un titre issu de la loi Industrie verte promulguée en octobre 2023. Parmi ces projets, on trouve l’usine de recyclage moléculaire des plastiques de la société Eastman à Saint-Jean-de-Folleville et l’usine de production de minerai de fer réduit et d’hydrogène de la société Gravithy à Fos-sur-Mer. Ces projets bénéficient de mesures d’accélération ou de dérogation administratives, ce qui leur permet de franchir les étapes de mise en œuvre beaucoup plus rapidement. Le gouvernement vise ainsi à réduire les délais administratifs de deux ans à moins d’un an.

Le PINM vise à soutenir les projets stratégiques favorisant la transition écologique et la souveraineté nationale. La méga-usine de panneaux photovoltaïques Carbon de Fos-sur-Mer en est un parfait exemple. Cette usine, soutenue par le fonds énergie de CMA CGM, représente un investissement de 1,7 milliard d’euros et prévoit de créer 3 000 emplois directs et 9 000 emplois indirects. Carbon ambitionne de produire en France plus de 10 millions de panneaux photovoltaïques par an, réduisant ainsi la dépendance du pays à l’industrie solaire chinoise.

Une bonne nouvelle pour la transition écologique et l’économie locale 

L’impact de ces projets ne se limite pas à l’accélération des procédures administratives. Ils sont également porteurs d’un fort potentiel économique et environnemental. La société Holosolis, avec son usine de fabrication de cellules et de modules photovoltaïques à Hambach, suit un agenda similaire avec une mise en service prévue pour 2026.

Avec ces nouvelles mesures, la France se positionne en avant-garde de la transition écologique en Europe. Les usines d’industrie verte montrent la voie vers une économie plus durable et indépendante. Le statut de PINM permet à ces projets de bénéficier d’un soutien administratif et financier sans précédent, accélérant ainsi leur contribution à la transition énergétique du pays.

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Tout comprendre sur les différentes offres de fournisseurs d’énergie

5 juillet 2024 à 09:20
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Choisir le bon fournisseur d’énergie est un processus complexe, surtout face au nombre d’entreprises présentes dans cette industrie. La meilleure solution consiste à comprendre les spécificités des contrats présentés dans ce secteur et leurs impacts sur le montant de vos factures. Cette approche vous aide à bénéficier de services adaptés à vos besoins et à optimiser vos charges énergétiques. Découvrez les particularités des offres existantes, leurs avantages et les prestations supplémentaires incluses.

Fournisseurs d’énergie : les types de contrats proposés

Les fournisseurs d’énergie proposent en général des contrats à prix fixe ou à prix indexé. Les premières formes d’accord vous permettent de profiter d’un tarif stable pendant une période d’un an à trois ans. Elles procurent une protection contre la croissance des prix du marché et contribuent à prévoir vos dépenses énergétiques. La seconde catégorie d’options repose sur la variation des coûts en fonction des évolutions tarifaires dans le secteur. Celles-ci changent en effet sur la base de la valeur de l’électricité et du gaz. Cette formule est avantageuse lorsque les montants sont en baisse et elle présente un risque d’augmentation des tarifs en cas de hausse.

Les prestataires proposent également des contrats duals qui combinent l’électricité et le gaz en une seule offre. Cela simplifie la gestion de vos factures et favorise l’obtention de réductions intéressantes. D’autres compagnies élaborent des contrats à prix variable avec des plafonds. Les clauses de ces accords stipulent que les tarifs peuvent fluctuer en fonction des prix du marché sans dépasser un certain seuil. Cette option hybride limite les impacts des accroissements très importants.

Comparez les tarifs réglementés et les offres de marché

Les tarifs réglementés de vente (TRV) sont fixés par les pouvoirs publics. Ils sont appliqués par les fournisseurs historiques comme EDF pour l’électricité et Engie pour le gaz. Ces montants apportent de la sécurité, car leur évolution est encadrée par les législations françaises. Ils sont parfois plus élevés que les offres de marché. Celles-ci sont proposées par l’ensemble des fournisseurs d’électricité ou de gaz qui commercialisent de l’énergie. Elles permettent de bénéficier de tarifs compétitifs, notamment grâce à des remises par rapport aux TRV. Elles donnent aux utilisateurs la possibilité d’explorer une grande diversité de choix. La comparaison des tarifs consiste à évaluer :

  • le prix du kWh,
  • les abonnements mensuels,
  • les conditions du contrat.

Recourir à des comparateurs en ligne est un moyen efficace de visualiser rapidement les différentes offres accessibles et choisir celle qui est avantageuse pour votre consommation. Vous pouvez profiter d’accords flexibles et sans engagement sur le long terme. Consultez les avis et les retours d’expérience des autres consommateurs pour prendre votre décision. Ces informations vous apportent des éléments d’analyse pertinents pour déterminer la fiabilité des structures spécialisées dans le domaine.

Qu’en est-il des options d’énergie verte ?

Les fournisseurs présentent des offres d’énergie verte extraite de l’éolien, des panneaux solaires, l’hydraulique ou la biomasse. Les producteurs de ces énergies proposent en général la formule standard qui assure que l’équivalent de votre consommation est réinjecté sur le réseau. Leur option premium garantit que l’électricité et le gaz que vous utilisez proviennent directement de sources renouvelables. Les entreprises délivrent des certifications spécifiques pour prouver leur provenance. Choisir l’une de ces offres est une décision adéquate pour limiter votre empreinte carbone et soutenir l’essor des projets similaires pour la préservation de l’environnement.

Vous contribuez également à la transition énergétique de cette industrie, car votre action encourage les investissements dans les technologies propres et durables. Les contrats existants dans ce domaine sont ficelés sur la base de prix intéressants. Les fournisseurs présentent des solutions de suivi détaillé de votre consommation pour vous aider à comprendre l’impact positif de votre choix sur l’écosystème. Leurs offres incluent des programmes de fidélité qui vous permettent de gagner des points et d’avoir des réductions. Ces rabais sont assujettis aux initiatives écoresponsables que vous entreprenez, comme l’installation de panneaux solaires ou l’achat de véhicules électriques.

Étudiez les services supplémentaires des fournisseurs

Les services supplémentaires offerts par les fournisseurs d’énergie améliorent votre expérience utilisateur et optimisent votre consommation. Ces établissements donnent des conseils personnalisés pour renforcer l’efficacité énergétique de votre domicile. Ils recommandent (selon votre situation) d’acheter des appareils plus performants et d’adopter des gestes simples au quotidien pour diminuer le nombre de kWh. Ils vous indiquent parfois les travaux de rénovation à réaliser pour limiter les pertes de température. Ces prestataires suggèrent également des audits pour identifier les sources de gaspillage et les axes de changement dans votre résidence.

L’accès à un service d’assistance technique constitue un atout pour les ménages. En cas de panne ou de dysfonctionnement, les collaborateurs de la compagnie sont en mesure d’intervenir immédiatement pour résoudre le problème. D’autres fournisseurs proposent aussi des garanties complémentaires qui couvrent les réparations urgentes nécessaires. Ils mettent en place des programmes de fidélité et de parrainage pour permettre à leurs clients fidèles de bénéficier de réductions ou d’avantages exclusifs. En contrepartie, ces derniers doivent recommander leur structure aux personnes de leur entourage. Une étude des services supplémentaires vous aide à choisir une offre qui répond à vos besoins énergétiques et qui facilite votre quotidien.

Comment changer de fournisseur d’énergie facilement ?

Changer de fournisseur d’énergie est un processus simple et rapide grâce à la réglementation qui protège les consommateurs. Cette opération n’engendre pas de frais de résiliation pour les contrats d’énergie des particuliers. Cela signifie que vous pouvez opter pour un autre prestataire à tout moment sans avoir des pénalités financières. La procédure consiste à signer un nouvel accord auprès d’une société qui présente des offres qui vous intéressent. À cette étape, vous devez indiquer le Point de Livraison (PDL) pour l’électricité ou votre Point de Comptage et d’Estimation (PCE) pour le gaz.

La compagnie que vous avez retenue demande aussi votre relevé de compteur. Ces différentes informations sont mentionnées sur la facture d’énergie ou dans la convention. L’établissement se charge ensuite de toutes les démarches administratives, y compris l’annulation de votre ancien engagement. Vous n’avez pas besoin de contacter votre précédent prestataire pour gérer cette tâche. Cette approche simplifie le processus de changement. Celui-ci se déroule sans interruption de service parce que vous ne subirez aucune coupure d’électricité ou de gaz pendant la transition. Le contrat prend effet en général quelques jours à quelques semaines après la signature selon les délais des opérations bureaucratiques.

Les avantages de la digitalisation des services énergétiques

Grâce à des applications mobiles et des plateformes en ligne, vous pouvez : suivre votre consommation en temps réel et détecter les périodes de pointe. Ces outils contribuent à identifier les appareils énergivores. Leurs rapports détaillés permettent d’élaborer une meilleure feuille de route pour restreindre le nombre de kWh utilisé dans le foyer pour réaliser des économies substantielles. Les compteurs intelligents tels que le modèle Linky pour l’électricité et Gazpar pour le gaz facilitent la transmission des relevés mensuels aux compagnies. Cette innovation vous permet d’avoir une facturation honnête et une gestion optimale du budget dédié. Ces instruments apportent également des données précises qui favorisent la compréhension et l’amélioration de vos usages.

La digitalisation simplifie les interactions avec les prestataires. Leurs services clients sont accessibles via des chats en ligne, des messageries instantanées ou des e-mails. Ces infrastructures accélèrent leur réactivité en cas de problème. Le temps d’exécution des démarches administratives relatives au changement de fournisseur est plus court, ce qui aide les acteurs à gagner de précieuses minutes. L’automatisation de la collecte concourt à envoyer des alertes lorsque la consommation est anormale. Ces notifications servent aussi à avertir les utilisateurs sur les offres promotionnelles adaptées à vos besoins. Vous avez aussi la possibilité d’ajuster votre contrat en ligne pour réduire les dépenses inutiles.

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Énergie verte et « vraiment verte » : comprendre la différence

3 juillet 2024 à 13:14
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L’énergie verte est un sujet brûlant en France, alors que les consommateurs cherchent des moyens plus durables de répondre à leurs besoins énergétiques. Cependant, toutes les offres d’électricité verte ne sont pas créées égales. En fait, il en existe deux types : une énergie dite « verte » et une énergie dite « vraiment verte ». Si les deux sont de sources renouvelables, c’est dans la forme de l’achat que tout se joue.

Qu’est-ce que l’Énergie Verte?

L’énergie verte se réfère à l’électricité produite à partir de sources d’énergie renouvelables, telles que l’énergie solaire, éolienne, hydraulique et biomasse. Ces sources sont renouvelables et n’épuisent pas les ressources naturelles. Elles sont également moins polluantes que les sources d’énergie traditionnelles comme le charbon et le pétrole. La quantité d’électricité qu’elles produisent est d’ailleurs en forte hausse depuis quelques années, au point qu’au premier semestre 2024 plus de 70% de l’énergie produite en Europe était d’origine renouvelable.

Les garanties d’origine sont des certificats électroniques délivrés aux producteurs d’électricité renouvelable. Elles certifient que l’énergie produite provient de sources renouvelables. En France, ces garanties sont gérées par Powernext et le Ministère de la Transition Écologique. Elles permettent aux fournisseurs de prouver que l’équivalent de la consommation de leurs clients en électricité provient de sources renouvelables. En somme, le consommateur n’a peut-être pas consommé de l’électricité verte, mais le fournisseur a bien acheté une quantité d’énergie verte équivalente à la consommation du client.

Les offres d’électricité « Vraiment Verte »

Pour qu’une offre soit qualifiée de « vraiment verte », il ne suffit pas de compenser la consommation avec des garanties d’origine. Une offre vraiment verte implique que l’électricité est achetée directement auprès de producteurs locaux de sources renouvelables, sans passer par le marché classique où l’énergie peut être mélangée. Une garantie pour le consommateur que l’électricité qui permet de faire tourner le lave-vaisselle et la télévision est bien issue de sources renouvelables et que ce n’est pas juste une stratégie marketing. C’est ce que propose notamment le fournisseur elmy.fr.

L’Ademe a introduit le label VertVolt pour aider les consommateurs à identifier les offres d’électricité vraiment vertes. Ce label a deux niveaux : “choix engagé” et “choix très engagé”. Les fournisseurs doivent s’assurer que l’électricité qu’ils achètent provient de sources renouvelables récentes et n’a pas bénéficié de financements publics.

La transparence au centre de l’énergie vraiment verte

Les offres d’électricité vraiment verte peuvent être plus coûteuses que les offres vertes standard, car elles impliquent souvent des achats directs auprès de petits producteurs locaux. Cependant, elles offrent une plus grande transparence et un véritable impact sur le développement des énergies renouvelables.

Les offres vraiment vertes favorisent directement les producteurs d’énergie renouvelable, contribuant ainsi à la transition énergétique et à la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Les offres vertes standard, bien qu’elles compensent la consommation avec des garanties d’origine, n’encouragent pas nécessairement la production locale d’énergie renouvelable.

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