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Électricité : faites des économies en réduisant la consommation de ces appareils

2 septembre 2024 à 16:00
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L’hiver n’est pas encore là, mais de nouvelles habitudes prises dès à présent peuvent vous permettre de réduire votre facture d’électricité. Voici les appareils les plus énergivores présents dans votre foyer selon l’ADEME, ainsi que quelques recommandations pour réduire votre consommation énergétique.

Le chauffage et le froid en tête des équipements les plus énergivores 

Le chauffage électrique est le premier poste de dépense énergétique dans un foyer, représentant environ un tiers de la consommation totale d’électricité, selon l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME). Avec jusqu’à 4 312 kWh par an, c’est une véritable source de dépense. Réduire la température de consigne d’un degré peut déjà baisser votre consommation de 7 %, d’après les recommandations de l’ADEME. Les radiateurs à inertie ou à accumulation représentent une alternative aux chauffages électriques standards. Comme le souligne l’ADEME, ces derniers consomment généralement moins que leurs homologues et continuent à diffuser de la chaleur même après avoir été éteints.

Vient en second poste de dépense énergétique, les appareils de froid, tels que réfrigérateurs et congélateurs. Selon l’ADEME ceux-ci consomment à eux seuls environ 25 % de la consommation en électricité annuelle de votre maison. Pour les rendre moins gourmands, il est recommandé de régler le réfrigérateur entre 3 °C et 5 °C et le congélateur à -18 °C maximum, tout en les éloignant des sources de chaleur pour une meilleure performance. Les appareils ménagers tels que le lave-linge et le sèche-linge arrivent pour leur part en troisième position.

Débranchez ce qui peut l’être pour réduire votre consommation

Les appareils de divertissement, notamment les téléviseurs, consoles de jeux, et tout autre appareil qui a l’habitude de rester en veille, représentent quant à eux 11 % de la facture d’électricité annuelle d’un foyer.

Pour les rendre plus économes, l’ADEME conseille de les éteindre complètement plutôt que de les laisser en veille. De même, pour vos appareils de bureau, tels que les ordinateurs et imprimantes, la meilleure option est de les débrancher lorsque vous ne les utilisez pas, ou de les connecter à une multiprise à interrupteur pour vous éviter ces actions répétitives.

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Jusqu’à 3 000 euros pour un vélo : c’est le moment de se renseigner sur cette aide !

2 septembre 2024 à 14:00
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Le gouvernement français a décidé de prolonger jusqu’en 2027 une aide financière conséquente permettant d’acquérir un vélo. Cette subvention, pouvant atteindre jusqu’à 3 000 euros, vise à encourager les citoyens à opter pour un mode de transport plus écologique et économique. Découvrez les conditions pour en bénéficier et les types de vélos éligibles.

Une aide prolongée pour encourager l’usage du vélo

L’achat d’un vélo, qu’il soit classique, électrique ou même adapté aux personnes en situation de handicap, est facilité par une aide gouvernementale prolongée jusqu’en 2027. Initialement prévue pour se terminer cette année, cette aide s’étend pour réduire les émissions de CO2 en France, tout en rendant les modes de transport plus verts accessibles au plus grand nombre. La prolongation de ce dispositif est une aubaine pour tous ceux qui souhaitent se tourner vers une mobilité douce, sans pour autant grever leur budget.

Pour toucher cette aide, certaines conditions doivent être remplies. Si votre revenu fiscal de référence est inférieur ou égal à 7 100 euros ou si vous êtes en situation de handicap, vous pouvez obtenir jusqu’à 3 000 euros pour l’achat de votre vélo. Cette somme est particulièrement intéressante pour ceux qui souhaitent investir dans des vélos à assistance électrique, des vélos cargo ou encore des modèles adaptés. La prime peut également s’appliquer si vous vous débarrassez d’un véhicule ancien et polluant, grâce à la prime à la conversion.

Divers modèles éligibles pour tous les besoins

L’aide gouvernementale couvre une large gamme de vélos répondant à divers besoins. Les vélos à assistance électrique (VAE), qui sont particulièrement populaires en milieu urbain, font partie des modèles éligibles. Les familles et les professionnels peuvent, quant à eux, opter pour des vélos cargo, rallongés ou pliants. Même les personnes en situation de handicap peuvent bénéficier de cette aide pour acquérir un vélo adapté à leurs besoins spécifiques. Le but est de démocratiser l’usage du vélo et de permettre à chacun de trouver le modèle qui lui convient le mieux.

Pour bénéficier de cette aide, il suffit de déposer une demande sur le site de votre région ou de votre mairie. Le processus est simple et rapide, avec une validation généralement rapide des dossiers éligibles. Si vous ne remplissez pas les conditions pour la prime maximale, d’autres aides existent, comme le bonus écologique VAE qui peut atteindre 400 euros pour l’achat d’un vélo électrique. Des subventions spécifiques sont également disponibles pour les résidents des Zones à Faibles Émissions (ZFE).

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Relance du nucléaire Suisse : c’est un grand non pour les Verts européens

2 septembre 2024 à 13:00
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Après avoir annoncé son intention d’annuler l’interdiction de construire des centrales nucléaires le 28 août 2024, le Conseil fédéral suisse fait face à une opposition de grande envergure de la part des Verts de son propre pays, mais aussi d’autres membres de gouvernements de pays européens, parmi lesquels l’Allemagne et l’Autriche.

Les Verts contre la levée de l’interdiction sur le nucléaire en Suisse

En Suisse, la décision du Conseil fédéral de lever l’interdiction de construire de nouvelles centrales nucléaires a déclenché une vague de critiques, notamment de la part des écologistes et des Verts suisses. Liza Mazzone, figure clé du mouvement, selon les informations du média SonntagsBlick, relayées par 20 Minutes  : « Le conseiller fédéral Rösti se comporte de manière malhonnête envers les électeurs. Il y a deux mois, nous avons voté sur la loi sur l’électricité. Et maintenant, il arrive avec une technologie obsolète, extrêmement chère et dangereuse. »

La critique est également vive du côté de l’Autriche et de l’Allemagne. Leonore Gewessler, ministre autrichienne de la Protection du climat, est allée jusqu’à affirmer que « l’énergie nucléaire n’a pas d’avenir ». À Berlin, c’est le ministère de la Protection du climat, par la voie de son ministre Robert Habeck qui a émis des réserves déclarant que « L’énergie nucléaire n’est ni nécessaire à la sécurité de l’approvisionnement, ni à la réalisation des objectifs climatiques ».

 

Anticiper plus que relancer

Comme le relaie 20 Minutes, Albert Rösti, conseiller fédéral en charge de l’Énergie, défend la relance du nucléaire en Suisse en mettant en avant la nécessité de diversifier les sources d’énergie du pays tout en lui permettant d’atteindre la neutralité carbone. Pour lui, face aux incertitudes géopolitiques et à la crise énergétique exacerbée par la guerre en Ukraine, le nucléaire offre une solution stable et fiable. Il tient également compte d’un autre paramètre : la croissance démographique du pays, qui engendrera de fait une demande croissante en électricité. Il considère par ailleurs, en se basant sur les conditions météorologiques incertaines, que les énergies renouvelables ne suffiront pas à répondre aux besoins futurs, et que le nucléaire pourrait combler cette lacune de manière efficace. « On ne dit pas qu’il y aura une nouvelle centrale dans dix ans, » mais il est nécessaire de laisser « la porte ouverte à toutes les technologies possibles. » Si ce processus n’est pas lancé aujourd’hui, il sera « peut-être trop tard dans vingt ans, » avait-il ajouté lors de la présentation du projet de relance de la filière nucléaire suisse.

Le conseiller fédéral de l’Énergie ne manque pas de rappeler que la relance du nucléaire nécessiterait des investissements importants et qu’elle représente des défis techniques non anodins. Mais il estime que ces obstacles peuvent être surmontés avec une approche stratégique. « Ce sera le peuple qui décidera », conclut-il, laissant entendre que cette décision pourrait finalement être soumise à un référendum populaire.

 

 

 

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Nos recommandations culture pour septembre 2024

2 septembre 2024 à 06:00
Tous les mois, la rédaction vous fait profiter de sa culture éclectique et douteuse. Cette fois, on vous propose une série sur les interactions humaines, une chaîne YouTube qui nous entraîne dans l'espace sur fond de new age et un documentaire sur Garry Kasparov.
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Nucléaire : lancement de l’EPR Flamanville (encore) reportée, jusqu’à quand ?

29 août 2024 à 10:00
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Le cauchemar du chantier de l’EPR de Flamanville n’en finit pas. Comme le rapportent Les Échos et Usine Nouvelle, EDF a de nouveau été contraint de reporter la divergence de son réacteur nucléaire, étape clé pour sa mise en route, en raison d’aléas techniques.

Pas de mise en route de l’EPR de Flamanville avant septembre 2024

Le réacteur EPR de Flamanville, symbole d’une nouvelle ère pour la filière nucléaire française, continue d’accumuler les retards. Lancé en 2007 avec un budget initial de 3,3 milliards d’euros et une mise en service prévue pour 2012, le projet a été maintes fois repoussé. Une fois encore, avec une facture qui s’élève à plus de 19 milliards d’euros selon les estimations de la Cour des comptes, la mise en service du réacteur a été reportée à septembre 2024, soit douze ans après la date initialement prévue.

Prévue en juillet 2024, la divergence, qui marque le début de la réaction nucléaire en chaîne, a été retardée en raison de problèmes techniques persistants, rapporte aux Echos une source proche des tests. EDF a identifié des défauts sur des capteurs et un « doigt de gant » du circuit primaire, éléments critiques pour le contrôle et la sécurité du réacteur. Pour remédier à ces problèmes, EDF a dû réaliser des opérations de maintenance supplémentaires, retardant encore la mise en service.

 

Des défis aussi bien techniques que financiers pour EDF

Malgré les difficultés, EDF continue d’afficher son ambition de faire de l’EPR de Flamanville un modèle de fiabilité et de sécurité. Cependant, les défis techniques rencontrés – notamment lors des tests à chaud et à froid – retardent encore la demande d’autorisation de divergence auprès de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN). Sans cette autorisation, la mise en route du réacteur ne pourra pas avoir lieu.

En parallèle, EDF doit composer avec une situation financière complexe. Alors que les bénéfices nets pour le premier semestre 2024 ont augmenté de 21 %, atteignant 7 milliards d’euros, la dette de l’entreprise reste élevée, à 54,2 milliards d’euros. Dans ce contexte, Luc Rémont, PDG d’EDF, a présenté le plan « Ambition 2035 », qui vise à construire les futurs réacteurs EPR2 en moins de six ans, grâce notamment, à une simplification de leurs plans de construction, pour concurrencer les performances des constructeurs chinois. Ce pari reste ambitieux, surtout au vu de l’exemple de Flamanville…

 

Flamanville met l’industrie nucléaire française sous pression

L’avenir de la filière nucléaire française est en jeu avec le projet de Flamanville. Malgré cela, EDF reste confiante et espère obtenir l’autorisation de divergence avant la fin de l’été 2024, condition indispensable pour lancer la production d’électricité. Néanmoins, chaque report renforce les critiques et les doutes quant à la capacité de la France à mener à bien des projets de cette envergure sur la scène internationale, en particulier face à la Chine, qui fait pousser des réacteurs nucléaires comme des champignons.

Et l’on peut dire que la concurrence est rude : depuis 2022, l’empire du Milieu a lancé la construction de 30 réacteurs depuis 2022, pour un budget total de 28 milliards d’euros, avec une livraison en moins de 56 mois par réacteur, soit environ 4 ans et demi.

 

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Carburants : ça fait deux ans qu’on n’a pas vu un prix aussi bas

27 août 2024 à 16:00
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Les prix des carburants gazole et essence continuent de baisser, atteignant des niveaux historiquement bas. Mais qu’est-ce qui explique cette chute inattendue des prix ?

Des prix en chute libre : six semaines de baisse consécutives

Les automobilistes français assistent à une baisse notable des prix à la pompe depuis six semaines consécutives. Le gazole, en particulier, s’est installé à un prix moyen de 1,6345 €/L, un tarif jamais observé depuis janvier 2022. Quant à l’essence sans-plomb 95-E10, elle affiche un prix moyen de 1,7515 €/L. Cette baisse continue soulage les consommateurs, particulièrement ceux qui utilisent quotidiennement leur véhicule. Mais qu’est-ce qui alimente cette chute des prix ?

Plusieurs éléments expliquent cette dégringolade des prix. Le ralentissement de l’économie américaine et la baisse de la demande en Chine ont provoqué une diminution des cours du pétrole. Par ailleurs, les ventes de carburant à prix coûtant, pratiquées par des enseignes comme Leclerc et Système U, ont contribué à faire baisser les tarifs à la pompe. Ces stratégies commerciales, combinées à une situation géopolitique relativement stable, ont permis de maintenir les prix bas malgré les fluctuations habituelles des marchés pétroliers.

Un soulagement pour les consommateurs : des économies au quotidien

Cette baisse des prix est une bonne nouvelle pour les automobilistes. Pour un plein de 50 litres, les économies peuvent dépasser les 8 euros pour le gazole et 7 euros pour l’essence par rapport à l’été dernier. C’est un soulagement pour de nombreux foyers qui ont été fortement impactés par les hausses successives des prix ces dernières années. Les consommateurs peuvent enfin profiter d’un peu de répit, même si cette tendance pourrait être de courte durée en fonction des évolutions géopolitiques.

Si cette baisse des prix est bienvenue, elle pourrait ne pas durer. La situation géopolitique mondiale reste instable, et une flambée des prix du baril de pétrole pourrait inverser la tendance en quelques jours. Les spécialistes avertissent que le marché pétrolier est imprévisible et que les tarifs à la pompe pourraient remonter à tout moment. Les automobilistes doivent donc rester vigilants et profiter de cette accalmie tant qu’elle dure.

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Électricité : vous avez refusé Linky ? Voici ce qu’il vous en coûtera

27 août 2024 à 10:00
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Enedis avait jusqu’ici fait preuve de clémence envers les foyers qui refusaient d’installer un compteur électrique Linky. Mais cela ne sera plus que de courte durée. À partir du 1er janvier 2025, le gestionnaire du réseau surfacturera les derniers récalcitrants à ce compteur électrique de nouvelle génération.

 

Une surfacturation de 64 euros par an jusqu’à ce que vous changiez d’avis

En théorie, le refus d’installation d’un compteur Linky est possible, mais il a ses limites. Dans la pratique, un foyer ne peut pas refuser l’installation d’un compteur électrique Linky, mais il n’est pas non plus obligé d’en installer un. Et dans le cas où Enedis autorise les consommateurs à relever eux-mêmes leur consommation d’électricité sur leur compteur (ancienne génération), le gestionnaire du réseau part désormais du principe que ceux-ci acceptent d’en assumer les conséquences, et donc de payer des frais supplémentaires liés aux relevés manuels.

Estimés à 64 euros par an, ces frais seront répercutés sur les factures annuelles de tous les Français qui refusent ou qui n’ont pas de compteur Linky à partir du 1er janvier 2025. L’installation du compteur Linky n’est donc pas strictement obligatoire, mais à partir de 2025, ceux qui n’en disposeront pas se verront surfacturés de 10,66 euros de plus tous les deux mois, et ce, « jusqu’à la pose d’un compteur Linky».

 

Qui paie pour l’installation du compteur Linky ?

Le coût de l’installation du compteur Linky est une question récurrente. Contrairement à ce que certains pourraient penser, ce n’est pas le foyer qui paie directement pour l’installation. Hello Watt rappelle en effet que le coût unitaire du compteur Linky, estimé à 135 euros, est pris en charge par Enedis. Toutefois, ce coût se répercute fin fine sur la taxe TURPE (tarifs d’utilisation des réseaux publics d’électricité), qui représente 90 % des revenus d’Enedis et environ 30 % de la facture d’électricité des Français.

Ainsi, bien que le consommateur ne débourse pas directement pour l’installation, il participe indirectement au financement du déploiement à travers ses factures d’électricité. Cette répercussion est cependant répartie sur l’ensemble des utilisateurs du réseau, qu’ils aient ou non un compteur Linky.

 

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Bornes de recharge électrique : l’été de tous les records sur les autoroutes françaises

26 août 2024 à 16:00
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Cet été, les bornes de recharge électrique ont été mises à rude épreuve sur les autoroutes françaises, enregistrant une hausse spectaculaire des sessions de recharge. Malgré une augmentation du nombre de bornes et une meilleure couverture, les automobilistes ont fait face à des coûts élevés et à une transparence limitée sur les tarifs.

Recharger sa voiture électrique à une borne, c’est très chère !

Les vacances estivales de 2024 ont confirmé une tendance : les voitures électriques ne se contentent plus des courts trajets. Les longs trajets sur autoroute, autrefois réservés aux moteurs thermiques, accueillent désormais un nombre croissant de véhicules électriques. Selon TotalEnergies, les sessions de recharge sur ses bornes ultrarapides ont augmenté de 127 % par rapport à l’année précédente. Ionity, un autre acteur majeur du secteur, a enregistré une hausse de 70 % sur les principaux axes routiers.

Cependant, le prix moyen d’une recharge sur autoroute a atteint 19,75 euros pour 100 km parcourus, un montant souvent supérieur à celui des véhicules thermiques. L’Autorité de la concurrence a récemment pointé du doigt un « déficit informationnel » pour les consommateurs, rendant difficile la comparaison des tarifs. La diversité des opérateurs et des modalités de facturation – au kilowattheure ou à la minute – ajoute à la confusion. Les automobilistes se retrouvent parfois à faire des « demi-pleins » sur autoroute, en attendant de trouver une borne moins chère à destination.

La France reste tout de même l’un des pays les mieux équipés

Malgré ces obstacles, la France reste l’un des pays les mieux équipés en matière de bornes de recharge, avec plus de 14 000 bornes ultrarapides installées sur les grands axes et aux abords des villes. Néanmoins, des zones blanches subsistent, obligeant les conducteurs à parcourir plusieurs dizaines de kilomètres pour trouver une borne disponible.

L’un des principaux freins à l’électrification reste le coût élevé des infrastructures, amplifié par les commissions versées aux sociétés d’autoroutes, qui atteignent 18 % du chiffre d’affaires des opérateurs. L’Autorité de régulation des transports souligne que ces tarifs constituent un frein à l’adoption massive des véhicules électriques. À l’avenir, des appels d’offres plus transparents et une harmonisation des tarifs pourraient permettre de lever ces obstacles.

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Entreprises : comment bien choisir son fournisseur d’électricité ?

26 août 2024 à 11:06
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Avec l’augmentation des prix de l’énergie et l’inflation, la sélection d’un fournisseur d’électricité devient un enjeu stratégique pour les entreprises. En effet, le choix d’un bon prestataire peut avoir des conséquences majeures sur les coûts et la durabilité des opérations.

Analyser les besoins énergétiques de l’entreprise

Avant de se lancer dans la quête du fournisseur idéal, il est primordial d’avoir une compréhension claire des besoins énergétiques de l’entreprise. Cette analyse doit prendre en compte différents aspects, tels que la taille des locaux, le type d’activités exercées, ainsi que les équipements utilisés. Un tableau de consommation énergétique sur plusieurs mois peut être un bon point de départ, permettant d’identifier les schémas de consommation et les pics d’activité.

Une fois ces besoins clairement définis, il est essentiel de se projeter dans l’avenir. Les ambitions de croissance, la mise en œuvre de nouveaux équipements ou encore les changements réglementaires peuvent influencer le choix final. Cela permet d’anticiper des besoins futurs et de ne pas opter pour une solution qui ne serait pas évolutive.

Comparer les offres des différents fournisseurs d’électricité

La concurrence entre fournisseurs d’électricité est forte, ce qui peut être tant une opportunité qu’un défi pour les entreprises. Pour affiner son choix, il est conseillé de comparer les différentes offres présentes sur le marché. Cela inclut des aspects comme les tarifs au kWh, les modalités de facturation, ainsi que les engagements de durée de contrat. Dans cette optique, consulter des sites comparateurs ou des experts en énergie peut s’avérer très utile.

De plus, il convient de ne pas négliger les services annexes proposés par les différents fournisseurs comme les offres d’électricité d’EDF pour les professionnels. Certains offrent des solutions en matière d’efficacité énergétique, des outils de suivi de consommation ou encore des conseils personnalisés. L’évaluation des services complémentaires peut jouer un rôle déterminant dans le choix final du fournisseur.

S’informer sur la réputation et le service client

La réputation d’un fournisseur et la qualité de son service client représentent des éléments clés dans le choix d’un prestataire. Une bonne réputation en matière de fiabilité et de transparence est cruciale, car elle reflète la capacité du fournisseur à répondre aux exigences de ses clients. Des forums d’évaluations et des retours d’expérience d’autres entreprises peuvent fournir des informations précieuses sur ce sujet.

Ensuite, le niveau de service client doit également être exploré. La disponibilité des conseillers, la rapidité de réponse aux demandes, ainsi que les solutions proposées en cas de problème technique sont des aspects à ne pas négliger. Il peut être judicieux de poser des questions directement aux fournisseurs potentiels afin d’évaluer leurs réelles capacités d’assistance.

En définitive, choisir son fournisseur d’électricité est une démarche nécessitant une attention particulière aux besoins spécifiques de l’entreprise, à la diversité des offres sur le marché et à la qualité des services proposés. La décision finale doit refléter une stratégie à long terme, visant à optimiser à la fois les coûts et la performance énergétique de l’entreprise.

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Particularités d’un amplificateur de signal mobile adapté aux voitures

21 août 2024 à 16:15
Auto

L’absence de connexion cellulaire à la campagne et la mauvaise réception sur les autoroutes sont des problèmes bien connus de nombreux automobilistes. La solution est très simple : il suffit d’installer un répéteur de réseau dans votre voiture !

 

Avantages des répéteurs pour voitures

Vous obtenez des atouts incontestables avec l’installation d’un amplificateur 4g:

 

  • Vous êtes toujours en contact avec vos proches et vos collègues.
  • Vous avez connexion Internet stable partout où il y a au moins un signal faible à l’extérieur de votre voiture.
  • Le répéteur fonctionne avec tous les opérateurs et peut être utilisé avec n’importe quels appareils mobiles.
  • La petite taille et le poids léger vous permettent d’emporter le kit amplificateur lors de tout voyage.
  • Les amplificateurs de fabricants renommés répondent aux normes techniques modernes, ne présentent aucun danger pour les utilisateurs, les animaux et l’environnement. Les répéteurs de Nikrans , comme NS-GD-Camp ou NS-GDW-Drive ont les certifications internationales CE et RoHS.

 

Contenu du kit d’un booster pour voitures

Répéteur GSM pour Véhicules est livré en kit complet avec tous les équipements nécessaires pour l’installation de l’appareil. Le kit comprend le boîtier d’amplificateur, l’antenne extérieure magnétique, l’antenne intérieure, les câbles et un adaptateur pour connecter l’appareil à l’électricité. L’amplificateur de voiture se connecte à l’allume-cigare.

 

Principe de fonctionnement d’un répéteur de signal pour voitures

Le signal de la station de base de votre opérateur est reçu par l’antenne extérieure magnétique. En général, dans les voitures, les caravanes et les autres véhicules, les antennes extérieures sont omnidirectionnelles et captent les signaux de tous les côtés ce qui est idéal lorsque vous vous déplacez.

Le signal capté est ensuite acheminé par câble jusqu’à l’amplificateur placé dans la voiture, qui intensifie le signal et le transmet à l’antenne intérieure. Cette dernière, à son tour, distribue le signal à tous les téléphones mobiles dans la voiture. Selon le même schéma, le signal de votre téléphone est transmis dans la direction opposée – à la station de base.

 

Installation d’un amplificateur pour voitures

Le placement d’un amplificateur 4g tout opérateur prend peu de temps et ne requiert pas de compétences particulières.

De manière générale, pour installer un répéteur de réseau dans votre voiture, vous allez :

  • Monter l’antenne extérieure sur le toit de la voiture.
  • Poser le câble de cette antenne au boîtier d’amplificateur et les connecter.
  • Monter le boîtier d’amplificateur dans votre voiture.
  • Trouver un emplacement pour l’antenne intérieure et y poser le câble de l’amplificateur.
  • Mettre l’ampli branché dans l’allume-cigare.

Le réseau sera intensifié quelques secondes après le montage.

Répéteur GSM pour Véhicules sera un bon choix lorsque vous le sélectionnez en gardant à l’esprit le type de réseau que vous voulez amplifier.  Les boosters peuvent renforcer différents types de signaux, tels que la 5G, la 4G LTE, la 3G et la voix.

Les amplificateurs de signal mobile sont un excellent moyen d’améliorer la réception de votre téléphone portable dans une voiture.  Si vous conduisez fréquemment dans des zones où la couverture téléphonique est faible, un répéteur pour voitures est un investissement rentable.

 

 

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Énergie renouvelable : l’Australie valide les plans de sa gigantesque centrale solaire

21 août 2024 à 07:49
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L’Australie vient de franchir une étape majeure dans sa transition énergétique en validant les plans d’une centrale solaire de taille inédite. Baptisé Sun Cable, ce projet monumental, qui s’étendra sur 12 000 hectares dans le Territoire du Nord, marque une avancée significative pour le pays, qui confirme son objectif de devenir le leader mondial des énergies renouvelables.

 

Une centrale solaire chiffrée à 21 milliards d’euros 

 

Le 21 août 2024, Tanya Plibersek, ministre de l’Environnement, a annoncé l’approbation officielle des plans de construction de ce qui deviendra la plus grande centrale solaire au monde. Située dans le Territoire du Nord, cette centrale produira 6 gigawatts d’électricité par heure, dont 4 gigawatts seront destinés à alimenter trois millions de foyers australiens. Les 2 gigawatts restants seront exportés vers Singapour grâce à un câble sous-marin de 4 500 kilomètres, créant ainsi le premier réseau électrique intercontinental.

 

L’investissement pour ce projet est évalué à 21 milliards d’euros, soutenu notamment par Mike Cannon-Brookes, un milliardaire australien connu pour son engagement en faveur des énergies renouvelables. « Cette centrale fera de l’Australie le leader mondial de l’énergie verte » s’est ainsi réjoui la ministre de l’Environnement, Tanya Plibersek.

Réduire sa dépendance aux énergies fossiles

 

L’Australie est l’un des plus grands exportateurs de charbon et de gaz naturel liquéfié (GNL), et l’île est également l’un des territoires les plus touchés par le changement climatique. En 2022, les énergies renouvelables représentaient 32 % de la production totale d’électricité, contre 47 % pour le charbon. À noter par ailleurs que l’Australie exporte 75 % de son électricité produite par le charbon et 90 % de son gaz liquéfié (GNL). Le projet Sun Cable s’inscrit dans la stratégie nationale qui vise à inverser cette tendance. L’Australie, en effet, s’est donnée pour objectif de réduire de 43 % ses émissions de carbone d’ici à 2030 par rapport aux niveaux de 2005 et d’atteindre la neutralité carbone d’ici à 2050.

 

Pour ce faire, en mai 2024, le gouvernement australien avait déjà annoncé un plan d’investissement de 13,9 milliards de dollars d’ici à 2025 pour renforcer sa capacité en énergies renouvelables. « Cette centrale solaire est une étape clé pour faire de l’Australie une puissance énergétique propre », s’est ainsi félicitée Amanda McKenzie, directrice générale de l’ONG Climate Council.

 

Bien que les plans de construction aient été validés, le projet Sun Cable doit encore obtenir les approbations nécessaires de la part des autorités singapouriennes, indonésiennes et des communautés autochtones australiennes avant que le feu vert pour la construction de la centrale solaire soit donné. Si tout se passe comme prévu, les travaux débuteront en 2027.

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UE : les émissions de carbone ne cessent de reculer depuis le début de l’année

20 août 2024 à 08:11
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Les émissions de carbone de l’Union européenne sont en recul. Eurostat a publié les chiffres des 27 pays membres le 16 août 2024. Si ces chiffres semblent être une bonne nouvelle, ils confirment également les défis économiques auxquels les pays du Vieux Continent sont confrontés.

 

 

Le ralentissement économique fait baisser les émissions de carbone de l’UE

Depuis le début de l’année 2024, l’Union européenne enregistre une diminution constante de ses émissions de carbone. Selon les chiffres publiés par Eurostat, au premier trimestre, celles-ci ont chuté de 14 % par rapport à la même période en 2019, atteignant 893,8 millions de tonnes de CO2, contre 953,2 au premier trimestre de l’année 2021.

 

Cette tendance s’explique principalement par une baisse de l’activité industrielle de la zone euro, et qui fût particulièrement prononcée en Allemagne, plus grande puissance industrielle de l’UE. Le pays d’Outre-Rhin a en effet vu les émissions de son industrie chuter de 19,4 % en l’espace de cinq ans. Ce ralentissement économique s’explique en grande partie par la crise énergétique résultant de la guerre en Ukraine, ainsi que par l’inflation qui a suivi. L’Allemagne a ainsi vu son carnet de commandes industrielles chuter de 10,9 % pour le seul mois de mars 2024. Les perspectives sont d’ailleurs loin d’être rassurantes, la Commission européenne estime en effet que la croissance de la zone euro ne devrait pas dépasser 0,8 % en 2024.

 

 

Des conditions météorologiques favorables

Outre la situation économique des pays membres de l’Union européenne, les conditions météorologiques de l’hiver 2023 ainsi que la hausse des prix de l’énergie (principalement l’électricité et le gaz) ont également eu un effet positif sur les émissions de carbone du Vieux Continent. Entre avril 2023 et fin mars 2024, par exemple, les ménages européens ont réduit de 15 % leur consommation de gaz, tandis que leur consommation d’électricité n’a augmenté que de 1% au premier semestre de 2024. À noter néanmoins que ce léger rebond de la consommation d’électricité fait suite à une baisse de 3,2 % en 2022 et de 2,8 % en 2023 pour les ménages européens.

 

« Bonne élève », la France a vu ses émissions de gaz à effet de serre diminuer de 5,8 % en 2023 par rapport à 2022, grâce notamment à la production d’énergie nucléaire et à un hiver exceptionnellement doux. À l’opposé, la Pologne, où le charbon représente encore 70 % de la production électrique, n’a vu, de fait, ses émissions de carbone baisser que de 8,5 % sur une période de 5 ans (2019-2024).

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Mix énergétique : l’hydroélectricité est la première source d’énergie renouvelable en France

16 août 2024 à 09:18
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Comme l’indique le bilan du gestionnaire du réseau électrique français RTE, le premier semestre de 2024 a marqué un tournant décisif dans le paysage énergétique français. La production d’électricité a atteint 272 TWh, un niveau inégalé depuis les crises de 2019 et 2022. Cette performance exceptionnelle est principalement attribuable à l’hydroélectricité, qui est devenue la principale source d’énergie renouvelable en France. Toutefois, cet essor met en lumière l’urgence de moderniser le réseau électrique français, un défi majeur pour les années à venir.

 

 

L’hydroélectricité atteint une production record

Grâce aux fortes précipitations de ces derniers mois, les barrages hydrauliques ont été remplis à 89 % de leur capacité fin juillet 2024, ce qui a permis une augmentation de 37 % de la production d’électricité d’origine hydraulique par rapport à 2023. L’hydroélectricité a ainsi dépassé les autres sources d’énergie renouvelable, notamment l’éolien (25,5 TWh) et le solaire (11,4 TWh), pour devenir la pierre angulaire du mix énergétique français.

Selon Xavier Casiot, président de France Hydro Électricité, interrogé par Europe 1 :  « l’hydroélectricité coche toutes les cases, à la fois pour une production de base et pour répondre aux pics de demande ». Cette flexibilité unique qui en fait un atout majeur pour le réseau électrique. Toutefois, comme tient à le souligner auprès du Figaro Alexandre Cosquer « il est encore trop tôt pour dire si 2024 sera un bon cru pour l’hydroélectricité. Les neiges ayant fondu, la suite dépend des précipitations à venir. »

 

Le défi de la modernisation du réseau

Si l’augmentation de la production d’électricité renouvelable est une avancée positive, elle met en lumière un problème majeur : la vétusté et l’insuffisance des infrastructures actuelles. Le Réseau de Transport d’Électricité (RTE), en avril 2024, avait estimé que plus de 100 milliards d’euros seront nécessaires d’ici 2040 pour moderniser le réseau électrique français, un montant bien supérieur aux 33 milliards d’euros qui étaient initialement prévus en 2019 pour l’échéance de 2035. Comme l’indique en effet le gestionnaire du réseau français, l’âge moyen des liaisons aériennes est de 55 ans, et parmi elles, environ 20 % dépassent les 70 ans.

Le réseau doit non seulement être rénové pour remplacer les équipements vieillissants, mais aussi être adapté pour intégrer les énergies renouvelables, dont la production est généralement décentralisée. Il est donc impératif et urgent que le réseau électrique français se modernise et que de nouvelles lignes de transmission soient créées. En effet, le gestionnaire du réseau français RTE estime que la consommation d’électricité en France passera de 430 TWh en 2021 à plus de 530 TWh en 2050, ce qui équivaut à la production de 15 réacteurs nucléaires.

 

 

Vers une hausse du TURPE

Les investissements nécessaires pour moderniser le réseau auront un impact direct sur la facture des consommateurs français.

RTE prévoit de financer ces travaux par le biais du Tarif d’Utilisation des Réseaux Publics d’Électricité (TURPE), une taxe qui représente 30 % de la facture des Français et 90 % des revenus d’Enedis, l’organisme en charge de la modernisation du réseau électrique français. RTE estime ainsi que les recettes du TURPE devront être triplées d’ici 2028 pour atteindre 6 milliards d’euros par an. Bruno Le Maire avait pourtant promis que le prix de l’électricité serait réduit de 10 à 15 % d’ici à février 2025, une promesse qui, rappelons-le, avait été faite en juin 2024, soit en pleine période des élections législatives…

 

 

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Voiture électrique : Porsche utilise des batteries usées pour stocker l’électricité de ses panneaux solaires

13 août 2024 à 16:30
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Porsche a trouvé un moyen de recycler les batteries de ses Taycan. Comme le relaye Caradisiac, le constructeur automobile a réussi à les intégrer dans les infrastructures de son usine de Leipzig, lui permettant ainsi de stocker l’électricité produite par ses panneaux photovoltaïques installés sur le toit. Une bonne nouvelle pour l’industrie automobile et un pas de plus en faveur de cet enjeu majeur qu’est le recyclage des batteries des voitures électriques.

Porsche offre une nouvelle vie à ses batteries

Porsche innove en réutilisant les batteries usagées de ses véhicules électriques Taycan pour alimenter son usine de Leipzig. Au lieu de simplement recycler les batteries, le constructeur a mis en place un système de stockage d’énergie qui prolonge leur utilisation. Ce système utilise 4 400 modules de batteries de Taycan de présérie, capables de stocker jusqu’à 10 mégawattheures (MWh) d’électricité. Les batteries sont installées dans une cuve dédiée, où elles stockent l’électricité produite par les panneaux solaires de l’usine, d’une capacité de 9,4 mégawatts.

Le principe de fonctionnement est à la fois simple et efficace. L’énergie solaire captée par les panneaux photovoltaïques est d’abord convertie en électricité pour alimenter directement les opérations en cours de l’usine. L’excédent de cette énergie est ensuite stocké dans les batteries pour une utilisation ultérieure. Lors des périodes de forte demande, le système puise dans cette énergie stockée pour compléter l’approvisionnement, garantissant ainsi une alimentation continue et réduisant la dépendance aux sources d’énergie externes.

Plusieurs avancées notables pour recycler les batteries

Le recyclage des batteries est un enjeu majeur pour l’industrie automobile, la durée de vie des voitures électriques n’étant pas liée à leur kilométrage, mais au nombre de cycles de recharge. Comme l’indique EDF, une voiture électrique a une durée de vie moyenne équivalente à 1 000 à 1 500 cycles de recharge.

D’autres initiatives similaires émergent dans le secteur, comme le Vehicle-to-Grid (V2G), qui permet aux batteries des voitures électriques en charge de renvoyer l’énergie stockée vers le réseau électrique lors des périodes de forte demande. Les progrès dans le recyclage des batteries se concentrent également sur l’extraction des métaux rares. L’Université américaine de Rice, par exemple, est en train de développer un processus d’extraction qui permettrait de récupérer presque la totalité des matériaux utilisés dans la fabrication d’une batterie : 98 %. Une excellente initiative qui permettrait de répondre à la demande mondiale pour ce type de composant, tout en réduisant son impact sur l’environnement.

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Voiture électrique : la Chine accuse l’UE de ralentir la transition énergétique

12 août 2024 à 13:00
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Pékin attaque l’Union européenne devant l’OMC. Annoncée par le ministère du Commerce chinois le 9 août 2024, cette plainte vise à faire annuler la hausse des taxes douanières votée par la Commission européenne sur les voitures électriques chinoises. En plus d’accuser l’UE de ne pas respecter les règles de l’OMC, la Chine lui reproche de freiner la transition énergétique.

 

Une plainte déposée à l’OMC

En juin 2024, l’Union européenne a voté l’augmentation des taxes douanières sur les voitures électriques en provenance de Chine, qui étaient jusqu’alors plafonnées à 10 %. Ces taxes visent notamment BYD, désormais taxé à hauteur de 17,4 %, Geely à 19,9 % et SAIC à 37,6 %. Ces hausses ont pour but de rééquilibrer la concurrence sur le marché européen, l’UE considérant que celle-ci a été faussée par les subventions massives de Pékin à ses constructeurs : plus de 215 milliards d’euros depuis 2009.

En réponse, la Chine a saisi l’Organisation mondiale du commerce (OMC) pour contester ces mesures, qu’elle juge injustes, car elles ciblent délibérément ses constructeurs, ce qui constitue, selon le gouvernement de Pékin, une violation des règles du commerce international.

 

La Chine accuse l’UE de freiner la transition énergétique

Au-delà de l’accusation de protectionnisme, Pékin estime que les taxes douanières de l’UE sont contre-productives. Faisant écho au recul du marché des voitures électriques en Europe depuis le début de l’année 2024, le gouvernement chinois soutient que « ces taxes sont une insulte aux efforts mondiaux de transition énergétique ».

De son côté, l’UE affirme respecter les règles de l’OMC, arguant que ces hausses de taxes douanières, à la différence de celles des États-Unis, bien qu’elles soient contraignantes pour les constructeurs chinois, leur laissent une ouverture sur le marché du Vieux Continent. L’Union européenne s’est donné jusqu’au mois de novembre 2024 pour confirmer ou non ses surtaxes. Si validation il y a, ces dernières seront valables pour une durée de cinq ans, et il est fort à parier que la Chine mette en place des contre-mesures sur divers produits européens

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Énergie : prix du gaz en hausse, l’incursion ukrainienne fait craindre une interruption des flux russes

12 août 2024 à 09:00
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L’offensive ukrainienne dans la région frontalière avec la Russie, à Koursk, mardi 7 août 2024, refait grimper le prix du gaz sur le marché de gros.

 

Une hausse de 12% du prix du gaz au mois d’août

L‘offensive ukrainienne dans la région de frontalière de Koursk a eu un impact immédiat sur les marchés de l’énergie, provoquant une hausse rapide des prix du gaz en Europe. Le 11 août 2024, le prix sur le marché de gros européen a atteint 40,06 euros le mégawattheure, selon le contrat à terme du TTF néerlandais, référence pour les cours du gaz en Europe.

Cette hausse de 12 % par rapport au début du mois s’explique par les craintes d’une interruption des flux de gaz transitant par l’Ukraine. En effet, l’incursion ukrainienne du mardi 7 août 2024 a permis à l’armée de prendre le contrôle de la ville de Soudja. Il s’agit ni plus ni moins de l’un des derniers points de transit du gaz russe vers l’Europe.

En 2023, environ 14,54 milliards de mètres cubes de gaz russe ont transité par l’Ukraine, représentant un peu plus de 4 % des importations européennes. Bien que ce chiffre semble modeste, certains pays restent fortement dépendants de la Russie. Pour ne citer qu’un exemple, l’Autriche importe 98 % de son gaz de la Russie. Les exportations via la station de Soudja n’ont pas été suspendues, mais elles ont été réduites à 37,3 millions de mètres cubes par jour, contre 42 millions en moyenne ces derniers mois, selon Gazprom.

 

 

Fin du contrat de transit entre l’Ukraine et Gazprom en 2025

Les inquiétudes sont également renforcées par la fin imminente du contrat de transit entre l’Ukraine et Gazprom, prévue pour décembre 2024. Ce contrat, signé en 2019, a permis jusqu’à présent de maintenir un flux stable à travers l’Ukraine, mais son non-renouvellement pourrait exacerber la volatilité des prix du gaz en Europe dans les mois à venir. À noter également que la plupart des pays européens ont augmenté leurs importations de gaz russe en moyenne de 7 % au cours du premier semestre 2024. La France n’y échappe pas. Bien qu’ayant diversifié ses sources d’approvisionnement, elle a presque doublé ses importations de GNL russe.

Ajoutez à cela les opérations de maintenance prévues par la Norvège sur ses infrastructures gazières à la fin du mois d’août, la conjonction de ces facteurs crée de nouveau une situation de tension sur le marché du gaz. Il est fort probable que cette première hausse ne soit ni la première, ni la dernière.

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Voiture électrique : fortes chaleurs, Nissan a une solution pour vous faire économiser de la batterie

9 août 2024 à 15:33
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Les voitures électriques sont présentées comme LA solution d’avenir pour une mobilité plus respectueuse de l’environnement. Cependant, leur autonomie reste un défi, en particulier pendant les périodes de forte chaleur où l’utilisation de la climatisation impacte sérieusement les performances de leurs batteries. Nissan, en collaboration avec Radi-Cool, a annoncé, via un communiqué publié le 6 août 2024, tester une innovation surprenante : une peinture réfrigérante capable de réduire la température des véhicules. Et les résultats pourraient bien révolutionner l’électromobilité.

 

Nissan teste une peinture rafraîchissante

Pour contrer l’utilisation de la climatisation, réputée pour être énergivore pendant la période estivale, surtout pour les véhicules électriques, Nissan a imaginé une solution innovante : une peinture rafraîchissante. Conçue à partir de métamatériaux capables de réfléchir les rayons du soleil, cette peinture promet de maintenir la carrosserie des voitures bien plus fraîche, réduisant ainsi la chaleur à l’intérieur du véhicule. Cela pourrait limiter drastiquement l’utilisation de la climatisation et, par conséquent, préserver l’autonomie des voitures électriques.

Lors de tests réalisés à l’aéroport de Tokyo, comme l’indique le communiqué de Nissan, les voitures recouvertes de cette peinture ont montré une diminution de la température de leur carrosserie de 12°C par rapport à des véhicules classiques. À l’intérieur, la température a baissé de 5°C.

 

L’impact de la température sur les batteries Lithium-Ion

Les batteries lithium-ion, qu’elles soient liquides ou à air, ont une performance optimale dans une fourchette de température bien définie. Lorsque cette température est dépassée, notamment en été, les risques de dégradation rapide augmentent, affectant non seulement l’autonomie immédiate mais aussi la durée de vie des batteries.

Comme l’indique en effet Engie, pour un trajet de 2 h 30, soit environ 200 km, la climatisation activée à 2 kW ferait ainsi perdre entre 25 et 30 km d’autonomie à un véhicule électrique. La solution de Nissan vise non seulement à protéger les occupants du véhicule, mais aussi à prolonger la durée de vie des batteries en évitant qu’elles ne surchauffent.

 

 

 

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Économisez sur votre chauffage cet hiver en faisant le plein de pellets en été !

8 août 2024 à 13:00
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Le prix des granulés de bois et du fioul est en forte baisse cet été. Faire le plein maintenant peut vous permettre de réaliser des économies substantielles sur votre chauffage pour l’hiver prochain.

Pellets : profitez des prix bas de l’été

Pendant les mois d’été, la demande en pellets et en fioul est généralement faible, ce qui entraîne une baisse significative des prix. En août 2024, le prix des granulés de bois est revenu à 356 euros la tonne, bien en dessous des 636 euros atteints en 2022. Cette baisse s’explique par un hiver 2023-2024 doux, ayant réduit la demande et augmenté les stocks disponibles. Les professionnels du secteur recommandent vivement de profiter de ces prix bas pour faire le plein, car les tarifs devraient rester stables pour le reste de l’année, selon l’association Propellet.

Le fioul, utilisé par de nombreux foyers pour le chauffage, suit également une tendance baissière. En août 2024, le prix moyen de mille litres de fioul est descendu à 1 172 euros, soit une baisse de 46 euros par rapport à juillet. Cette tendance est en grande partie due à une faible demande estivale et à une diminution globale de la consommation de produits pétroliers. Selon fioulmarket.fr, depuis février 2024, le prix du fioul a baissé de près de 110 euros pour mille litres. C’est donc le moment idéal pour remplir vos cuves avant que les prix ne remontent avec l’arrivée de l’hiver.

Les avantages de s’approvisionner en été

L’été est souvent perçu comme une période incongrue pour acheter du carburant de chauffage, mais c’est précisément le moment où les prix sont les plus attractifs. En achetant des pellets ou du fioul en été, vous profitez des tarifs bas et évitez les hausses potentielles de prix en automne et en hiver. De plus, cette stratégie permet aux fournisseurs de maintenir une activité continue et de mieux gérer leurs stocks, ce qui peut se traduire par des promotions ou des réductions supplémentaires pour les consommateurs.

Selon les experts, les prix des granulés de bois et du fioul devraient rester relativement stables jusqu’à la fin de l’année 2024. Cependant, il est toujours judicieux de suivre l’évolution des marchés de l’énergie, notamment les fluctuations des prix du pétrole qui peuvent impacter le coût du fioul. Pour maximiser vos économies, surveillez les promotions et les offres spéciales des fournisseurs et n’hésitez pas à acheter en gros pour bénéficier de tarifs encore plus avantageux.

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