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Notre sélection de démos pour le Steam Néo Fest
Steam Néo Fest, l’événement quadrimestriel qui propose de nombreuses démos plus ou moins bien, fait son grand retour. Cette fois-ci, on a pu en tester un paquet, et on vous indique comme à notre habitude si ça en vaut la chandelle. On a même mis de jolis pictogrammes pour être sûrs que vous ayez bien compris.
Si lire un article plus long que votre CV vous rebute, vous pouvez au moins tester Hail to the Rainbow, Neverlooted Dungeon ou encore VOIN.
Bloodshed
Genre : Rétro Roguelite survivors
Bloodshed, un rétro-FPS plutôt sympa avec des mécaniques de rogue-lite et une direction artistique qui nous rappelle Cultic. Ça fait évidemment penser à Vampire Hunters, en plus inspiré niveau direction artistique, mais moins fun au niveau des armes. Il faut survire à des vagues infinies d’ennemis pendant un temps limité. Vous avez le choix entre différentes armes plus ou moins efficaces, mais quasiment toutes avec un feeling plutôt sympa. Il y a également plusieurs personnages, ce qui fait un peu varier l’expérience de jeu. Le gameplay est assez basique, mais nerveux.
Bloodshed sur NoFrag // Steam
Cop Bastard
Genre : Rétro-FPS
Un rétro-FPS qui se déroule dans le Japon des année 90. Hormis quelques améliorations graphiques, on n’a pas remarqué d’énormes changements depuis la démo disponible en avril dernier. Vous jouez un détective qui devra éliminer des Yakuza à coup de cartouches de fusils à pompe et de rafales de d’Uzi dans la tronche. C’est sympa, mais sans plus. Les ennemis sont particulièrement cons.
Cop Bastard sur NoFrag // Steam
Blood Peace
Genre : Fast-FPS rogue-lite
Mon Dieu que c’est moche. Et ça pèse 27 putain de gigaoctets. Merci à l’Unreal Engine 5 de permettre à de petits développeurs de nous proposer un festival d’assets gratuits dans des niveaux générés procéduralement, garantis sans aucune direction artistique. Mais les mouvements ont l’air nerveux en vidéo.
Blood Peace sur Steam
Hail to the Rainbow
Genre : Walking sim, combat & horreur
Dotée d’une direction artistique très réussie, et d’un univers post-apocalyptique emprunt de nostalgie, la démo de Hail to The Rainbow nous propose plusieurs types de gameplay. Tout d’abord, on a une séquence proche du walking sim, avec un peu d’exploration, et même un peu de combat au corps à corps. Une seconde partie, un peu différente, nous propose un jeu de cache-cache dans des placards pour éviter de se faire dépecer par un robot. Tous les membres de la rédaction n’ont pas franchement accroché à ce passage, résolument tourné vers l’horreur. Mais dans tous les cas, la réalisation est très bonne et l’ambiance vraiment chouette.
Hail to the Rainbow sur NoFrag // Steam
KARMA: The Dark World
Genre : Walking sim horrifique
KARMA: The Dark World propose une qualité de réalisation au-dessus de la moyenne : c’est très beau, les doublages sont chouettes, et il semble raconter une histoire un minimum originale. Il plaira à coup sûr aux fans de jeux d’horreur. Dommage que ce soit limité à 60 FPS.
KARMA: The Dark World sur NoFrag // Steam
Last Frontier
Genre : Coopératif horrifique
Ah ah ah. Non.
Last Frontier Steam
Neverlooted Dungeon
Genre : immersive sim médiéval humoristique
Impossible de ne pas évoquer Neverlooted Dungeon lors d’un Steam Néo Fest, c’est l’un des jeux les plus attendus de la rédaction. Comme à son habitude, le développeur solo profite de l’événement pour mettre à jour sa démo, en attendant la sortie du jeu à la fin de l’année ou au début de l’année prochaine. Pour rappel, on vous propose de piller un donjon rempli de pièges mécaniques à déjouer de la manière que l’on souhaite. Il y a aussi des ennemis, que vous pouvez combattre avec vos armes, ou grâce à l’environnement. Et en plus, il y a pas mal d’humour. Si vous ne l’avez pas encore testée, allez-y, c’est super bien.
Neverlooted Dungeon sur NoFrag // Steam
Liminalcore
Genre : Walking sim
Rien de très original pour ce walking sim dans des environnements liminaux, mais la direction artistique est plutôt chouette. Ça doit tout de même être très chiant.
jeu sur NoFrag // Steam
Fractured Mind
Genre : Bodycam FPS d’objets cachés
Prenez l’Unreal 5, ajoutez-y des assets tout faits, saupoudrez d’un effet bodycam, puis assaisonnez avec des contrôles bien pourraves. Vous obtenez une bonne base de merde pour un jeu sans aucune originalité. Réglez l’optimisation sur 0° pendant 15 minutes, puis préparez la boucle de gameplay : surtout, n’allez pas imaginer quelque chose, reprenez ce qui existe déjà ! Un soupçon de SCP pour faire boucler une rame de métro tant qu’on n’a pas trouvé une lettre cachée, par exemple, vous assurera une saveur d’une parfaite neutralité.
Fractured Mind sur NoFrag // Steam
Gravelord
Genre : Rétro fast-FPS rogue-lite
Alors qu’il semblait tout mou dans sa vidéo de présentation, il s’avère finalement très nerveux et assez sympa à jouer. On débloque régulièrement des modificateurs qui modifient un peu de gameplay. Une très bonne surprise.
Gravelord sur NoFrag // Steam
Second Sun
Genre : RPG
Avec une direction artistique correcte, Second Sun semble nous emporter dans un univers magique, où les images par seconde disparaissent mystérieusement sans aucune raison. On suppose que la quête ultime de ce RPG à la Skyrim est de récupérer la puissance de son PC pour le faire tourner correctement. Malgré le côté très clunky et amateur du titre, le gunfeel du pistolet est plutôt réussi, contrairement à l’arbalète, qui est une purge.
Second Sun sur NoFrag // Steam
Irreversible
Genre : VR
Quand on n’a pas d’idée, on regarde ce que font les copains et on copie en changeant un truc ou deux. C’est sans doute ce que ses sont dit les développeurs d’Irreversible, qui repompent sans vergogne The Invincible, que ce soit pour l’ambiance générale ou les éléments scénaristiques, allant même jusqu’à proposer un jaquette Steam dans le même ton. Mais c’est en VR, évidemment beaucoup moins beau et il y a un flingue, donc ça n’a rien à voir. D’ailleurs, le jeu a l’air globalement sympa, mais les combats, eux, paraissent vraiment désagréables dans la vidéo de présentation.
Irreversible sur NoFrag // Steam
Delta Force
Genre : Battelfield-like & extraction shooter
Delta Force a beau être un free-to-play chinois, ce qu’il nous a montré en août dernier nous avait épaté. Le mode à la Battlefield était très agréable à jouer, et on avait bien apprécié la synergie des différents personnages. La modification des armes nous avait également bien plu, tout comme le feeling, franchement sympa. On avait un peu moins aimé la partie extraction shooter, calquée sur DMZ de Call Of, mais plus pour une question de goût qu’à cause de vrais soucis. On n’a pas relancé pour ce Steam Néo Fest, mais vu les retours, on peut raisonnablement vous conseiller de le tester, si c’est votre genre de jeu.
Delta Force sur NoFrag // Steam
World of Unlit
Genre : Echo Point Nova du pauvre
C’est Echo Point Nova en moche, sans destruction, avec uniquement le grappin, des contrôles moins biens, et une démo qui pèse plus lourd que le jeu complet de Greylock Studio. Ce n’est pas nul pour autant, mais il y a du boulot à faire pour arriver à quelque chose d’intéressant.
World of Unlit sur NoFrag // Steam
Slipgate
Genre : Rétro-FPS
Un rétro-FPS qui avec une direction artistique qui semble s’inspirer de DOOM 3 et Warhammer, mais avec des graphismes de la génération précédente. Et le gameplay aussi, on ne va pas se mentir. Sauf qu’ils ont pris comme modèle une sombre merde. Du coup, c’est complètement naze. On s’y est mis à deux pour être sûrs.
Slipgate sur NoFrag // Steam
The Axis Unseen
Genre : Rogue-lite de chasse
On n’était déjà pas chauds avant de le lancer, mais c’est encore pire clavier et souris en main. Certes, on voit qu’il y a eu pas mal de boulot du côté de la direction artistique, mais le reste est très compliqué : l’optimisation est inexistante et les animations sont risibles. Côté gameplay, c’est du rogue-lite plutôt classique, mais avec un feeling pas ouf.
The Axis Unseen sur NoFrag // Steam
Butcher’s Creek
Genre : Rétro-Condemned-like
Le prochain jeu de David Szymanski (Dusk, Gloomwood). Le gameplay est plutôt simpliste, mais efficace, et l’ambiance est très réussie. Malgré un setup qui pourrait faire croire à un pur jeu d’horreur, le côté humoristique est très présent, notamment avec la paraphilie embarrassante du personnage principal. Prévu pour début 2025, ce ne sera sans doute pas le jeu de l’année, mais une petite expérience sympathique.
Butcher’s Creek sur NoFrag // Steam
Mohrta
Genre : rétro-FPS
Faire un rétro-FPS sous GZDoom avec une direction artistique originale n’est pas une garantie pour que ce soit un bon jeu. La preuve par l’exemple.
Mohrta sur Steam
Holy Shoot
Genre : FPS rogue-lite
Un rogue-lite style Bordel land Borderlands pour son côté cel-shading avec un gameplay et des mécaniques quasiment identiques au très bon Roboquest, sauf qu’ici, c’est pas si bon. Double saut, dash, compétences, tout y est, pourtant. Mais les armes manquent cruellement de patate, rendant les combats peu amusants. Même si on apprécie la bonne grosse musique de bourrin dans les oreilles, elle masque un sound-design qui a du mal à convaincre.
Holy Shoot sur NoFrag // Steam
Codename TCT
Genre : FPS au ralenti
On sent que le développeur aime les FPS comme F.E.A.R., mais avoir de la bonne volonté ne suffit pas toujours. Les contrôles sont étonnamment assez peu précis et pas franchement agréables. La mise en joue sur certaines armes est même vraiment à chier, ce qui complique le combat contre la mauvaise optimisation du jeu. Les ennemis, quant à eux, ne réagissent qu’une fois sur deux, et sont cons comme des ballons.
Codename TCT sur NoFrag // Steam
Exfil
Genre : Extraction shooter
La particularité de cet extraction shooter, c’est qu’avec votre équipe de quatre militaires, vous devez récupérer un disque dur dans un hélicoptère crashé sur la map, puis vous devrez vous extraire sur un point aléatoire. Comment ? Quoi ? Ah oui pardon, c’est exactement comme tous les autres extraction shooter. Sauf qu’ici, la réalisation est affreuse : direction artistique inexistante, des animations très rigides, un gunfeel pas ouf, et un sound design risible. Bon courage au dev solo pour en faire quelque chose d’intéressant.
Exfil sur NoFrag // Steam
Project: Mist
Genre : Survie / horreur (parce que c’est moche)
Une des plus belles illustration de la phrase « Unreal Engine est le nouveau FPS Creator ».
Project: Mist sur Steam
Juice
Genre : WTF
Parfois, laisser son jeu au stade de concept est une bonne idée.
Juice sur Steam
Future Breach 64
Genre : Tactique solo
Il ne paye pas de mine, avec ses graphismes style Nintendo 64, mais ce petit jeu tactique solo est bien sympathique. On part en mission avec quelques coéquipiers pour capturer des « ouvrier ennemis » ou des ressources, afin de faire prospérer notre camp. La partie tactique est légère, mais déjà très amusante, avec la possibilité de donner des ordres à son équipe, menotter les otages, ou utiliser ses différentes grenades. À tester.
Future Breach 64 sur NoFrag // Steam
Sulfur
Genre : Rogue-lite
Très bon petit rogue-lite avec des graphismes minimalistes. Les sensations sont bonnes, et la boucle de gameplay est cool. Le jeu complet devrait sortir le 28 octobre.
Sulfur sur NoFrag // Steam
ASCENDANT
Genre : Hero shooter
Une très grosse production value pour un concept éculé. On n’a pas réussi à rejoindre une seule partie. Peut-être parce que personne n’a envie de jouer à un énième hero shooter, fusse-t-il coloré et commenté avec une voie super enjouée ?
ASCENDANT sur NoFrag // Steam
Sand
Genre : Survie sur des robots géants
C’est tellement mauvais qu’ils sont supprimé la page dédiée à la démo, sur laquelle on pouvait mettre des avis. Que dire de plus ?
Sand sur NoFrag // Steam
SWAT Commander
Genre : Ready Or Not wish
Auparavant appelé Tactical Squad, puis Tactical Squad: SWAT Stories, SWAT Commander n’en est pas moins toujours aussi nul. C’est vraiment comme Ready Or Not, mais en moins bien à tous niveaux. La dernière fois qu’on avait testé, le gunfeel était vraiment à chier, et les animations, risibles. On n’a pas eu le courage de retenter pour l’instant.
SWAT Commander sur NoFrag // Steam
VOIN
Genre : First Person Slasher rogue-lite
On avait déjà testé la démo de VOIN, et on avait trouvé ça bien. Ça n’a pas changé : c’est toujours aussi viscéral, nerveux et la direction artistique est vraiment sympa. Sans doute l’une des meilleures démos de ce Steam Néo Fest.
VOIN sur NoFrag // Steam
La liste n’est évidemment pas exhaustive, n’hésitez pas à parler des démo qui vous ont plu en commentaires !
Nos recommandations culture pour octobre 2024
- L'EnerGeek
- Pollution : les GAFAM étaient le 33e plus gros émetteur d’émissions de CO2 au monde en 2022
Pollution : les GAFAM étaient le 33e plus gros émetteur d’émissions de CO2 au monde en 2022
The Guardian, dans une étude publiée le 15 septembre 2024 et menée sur la période 2020-2022, dévoile l'écart exorbitant entre les émissions de carbone annoncées par les GAFAM et la pollution réelle de leurs centres de données.
7,62 fois plus d'émissions de CO2 qu'annoncé par les GAFAM
L'étude publiée dans The Guardian, dévoile que les centres de données des GAFAM (Google, Amazon, Meta, Apple, Microsoft) émettent 7,62 fois plus de CO2 que les chiffres officiels avancés par ces entreprises. En effet, une analyse menée entre 2020 et 2022 montre que ces géants de la tech sous-estiment de 662 % leurs émissions réelles. Pour donner une échelle, The Guardian souligne que si les GAFAM étaient un pays, ils se classeraient au 33e rang mondial des plus gros pollueurs, juste après les Philippines.
Selon les chiffres de l'Agence Internationale de l'Énergie (AIE), les centres de données consommeront à eux seuls 2,5 milliards de tonnes de CO2 d’ici 2030, soit 4 fois plus que ce qu'a émis la France en 2022 (623 millions de tonnes de CO2). Cette hausse est principalement due à l'explosion de la demande en calcul informatique, notamment avec le développement des IA.
Le rôle des entreprises pour la neutralité carbone
Les GAFAM se targuent d’une transition énergétique en faveur du renouvelable, mais les faits montrent une réalité bien différente. Comme le démontre l'étude de The Guardian, ces entreprises n'hésitent pas à faire usage des certificats d'énergie renouvelable (CER). Ceux-ci permettent de compenser leurs émissions sans changer fondamentalement leur approvisionnement en énergie. Autrement dit, de déclarer des énergies vertes, sans les utiliser pour autant. Par conséquent, même si elles affichent des objectifs ambitieux, la réalité est que la majorité de leurs centres de données continue de fonctionner avec des énergies fossiles.
On entend d'ailleurs déjà parler de datacenters, notamment en Irlande, qui consomment plus d'énergie que les habitants autour d'eux. Au vu de l'essor de l'intelligence artificielle, qui, rappelons-le, a des besoins énergétiques dix fois supérieurs à ceux des applications plus traditionnelles, cette problématique n'en est encore qu'à son état embryonnaire. La neutralité carbone se fera ou ne se fera pas ; ce qui est sûr, c'est qu'elle ne pourra en aucune façon être atteinte sans le concours des entreprises.
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Voiture électrique : Enedis alerte sur les risque de saturation du réseau national
Dans la 5e édition de son enquête comportementale auprès des utilisateurs de véhicules électriques ou hybrides de Enedis, publiée en ce mois de septembre 2024, le gestionnaire du réseau électrique français, s'inquiète de la non-utilisation du mode pilotage de la recharge. Celui-ci pourrait amener à une saturation du réseau et provoquer des coupures.
Enedis avertit sur la menace de la recharge non pilotée sur le réseau électrique
Enedis alerte sur un risque majeur pour le réseau électrique national. Seuls 32 % des propriétaires de véhicules électriques pilotent la recharge de leur voiture, selon l’enquête de septembre 2024. Pourtant, cette pratique est essentielle pour éviter des pics de consommation aux heures de pointe. Actuellement, 86 % des utilisateurs rechargent leur véhicule à domicile, généralement entre 18h et 20h, soit au moment où la demande en électricité est la plus élevée sur le réseau national. Cette simultanéité entre les usages domestiques et la recharge des véhicules pourrait entraîner des surcharges sur le réseau.
Enedis prévient que sans une adoption massive du pilotage, des investissements coûteux dans des infrastructures de production seront nécessaires. L'étude explique en effet que « le pilotage de la recharge sera à moyen terme nécessaire pour éviter des investissements dans des moyens de production d’électricité ». Sans son adoption à grande échelle, ces investissements finiraient par peser sur la facture d’électricité de tous les Français.
Une programmation pourtant à portée de main
Selon l’étude d'Enedis, 65 % des propriétaires de véhicules électriques ne pilotent pas leur recharge, et deux propriétaires sur dix ont été correctement informés par l’électricien ayant installé leur infrastructure de recharge à leur domicile. Comme le souligne Enedis, le pilotage de la recharge est pourtant accessible via des applications ou directement sur le véhicule.
Le manque d’information est par conséquent le principal frein à cette pratique. « Seulement 20 % des conducteurs savent comment piloter la recharge de leur véhicule, et 6 % ignorent même que cette option existe », souligne l’étude d’Enedis. Pourtant, recharger pendant les heures creuses permettrait aux utilisateurs de faire des économies importantes. L'association des consommateurs UFC-Que Choisir souligne que le prix du kilowattheure peut descendre à 20,68 centimes d’euros la nuit, contre 25,16 centimes d’euros en journée.
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L’agrivoltaïsme : un levier encore inexploré des énergies renouvelables
L'agrivoltaïsme, concept encore jeune mais en plein essor, se présente aujourd'hui comme une solution prometteuse pour répondre aux défis énergétiques auxquels notre société est confrontée. En intégrant la production d'électricité solaire directement sur les terres agricoles, il permet de maximiser l'utilisation de ces espaces tout en offrant des avantages énergétiques indéniables.
Cette technologie hybride, à la croisée de l’agriculture et de l’énergie, trouve un écho de plus en plus large dans les stratégies énergétiques françaises et mondiales.
Maximisation de l’espace : une double fonction essentielle
Qu’est-ce que l’agrivoltaïsme ? L'une des premières forces de l'agrivoltaïsme réside dans son utilisation optimisée des surfaces agricoles. Traditionnellement, la production d'énergie solaire via les panneaux photovoltaïques nécessite d'importantes étendues de terrain, souvent en concurrence directe avec l'agriculture pour l'occupation de l'espace. Avec l'agrivoltaïsme, cette compétition disparaît. L'installation de panneaux solaires sur des cultures ou des prairies permet d’exploiter un même espace pour deux fonctions complémentaires : l’agriculture et la production d’énergie.
En France, où la surface agricole utile reste une ressource précieuse, l’agrivoltaïsme représente une réponse pragmatique. Il évite l'artificialisation des sols tout en participant à la production d'électricité verte, nécessaire pour la transition énergétique du pays. Avec un potentiel en hausse, notamment dans les régions fortement ensoleillées, cette approche permet de soutenir la production agricole tout en contribuant à la montée en puissance des énergies renouvelables.
Une production d’électricité verte en expansion
Sur le plan de la production d'énergie, les performances des installations agrivoltaïques se sont rapidement améliorées au fil des années, même si à ce jour moins performantes que les installations photovoltaïques classiques. Les solutions agrivoltaïques évoluent avec des innovations récentes comme les panneaux bifaciaux proposés par ombrea ou les persiennes solaires. Les panneaux bifaciaux, par exemple, captent la lumière des deux côtés, ce qui permet d'augmenter la production d’électricité même avec un espace limité. Ils sont particulièrement efficaces lorsqu'ils sont installés sur des cultures basses ou dans des configurations où la lumière est réfléchie par le sol.
De plus, grâce à ces avancées technologiques, les panneaux solaires agrivoltaïques sont capables de générer de l’électricité tout au long de l’année, même dans des conditions de faible luminosité. Ce développement contribue à la sécurisation de l’approvisionnement énergétique en France, qui vise une neutralité carbone d’ici à 2050.
L’innovation au service de l’agrivoltaïsme
Les technologies derrière l’agrivoltaïsme ne cessent d’évoluer pour rendre cette approche toujours plus efficace et adaptée aux besoins des agriculteurs. Des systèmes d’ombrières solaires intelligentes permettent, par exemple, de moduler l’ensoleillement selon les besoins des cultures. En automatisant l’inclinaison ou l’ouverture des panneaux en fonction de la météo et des exigences des plantes, ces systèmes optimisent à la fois la production d’électricité et la productivité agricole.
Ce double bénéfice est particulièrement important dans des régions où le climat est instable, avec des épisodes de canicule ou de fortes pluies. Ces innovations proposent un modèle de création et de partage de la valeur, permettant aux agriculteurs d’adopter cette technologie sans avoir à supporter les coûts initiaux d'installation. En effet, de nombreuses entreprises spécialisées dans les énergies renouvelables proposent des partenariats où elles prennent en charge l’investissement, la construction et la maintenance des installations solaires. Les agriculteurs bénéficient d’un versement d’un loyer/indemnités, amélioration du rendement agricole selon le partenariat mis en place.
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Énergies renouvelables : l’UE tape du poing sur la table (la France dans son viseur)
La Commission européenne ne ménage pas ses critiques à l'égard de ses États membres concernant leur retard dans le développement des énergies renouvelables, en particulier pour la France. Cette dernière leur a une nouvelle fois lancé un appel, mercredi 11 septembre 2024, leur demandant de « combler leur retard ».
Le mauvais élève France de nouveau dans le viseur de l'UE
La Commission européenne, dans son rapport du 11 septembre 2024, met une nouvelle fois la France face à ses responsabilités. Malgré une production d'électricité largement dominée par le nucléaire, l'Hexagone est à la traîne en ce qui concerne les énergies renouvelables. Alors que l'Union européenne s'est fixé l'objectif ambitieux de 42,5 % de renouvelables dans son mix énergétique d'ici 2030, la France, elle, peine à atteindre les 23 % de part d'énergies renouvelables dans son mix énergétique, objectif qu'elle s'était fixé en 2009.
Bien loin de cet objectif, les énergies renouvelables représentent à 14 % du mix énergétique français - le pétrole 28%, le gaz 16%, et le charbon 2% - tandis que le nucléaire en représente 40 % (et plus de 70% de sa production d'électricité). C'est d'ailleurs derrière le nucléaire que la France, sous la houlette d'Emmanuel Macron - après avoir mis à l'arrêt la filière nucléaire pendant cinq ans (2017-2022) - se défend aujourd'hui devant la Commission européenne, arguant que celle-ci est décarbonée. Et c'est sous ce même argument que la France a remis son plan énergie-climat au cours du mois d'août 2024, avec un objectif de 33 % d'énergies renouvelables pour 2030, contre les 44 % prévus par la directive européenne de 2018. Rien n’y fait pour l'Union européenne qui persiste et signe dans son refus de considérer le nucléaire comme une source de production propre.
Des grandes disparités entre les pays membres
La France n'est en réalité pas le plus mauvais élève de l'Union européenne. D’autres pays peinent à intégrer une part suffisante d’énergies renouvelables dans leur mix énergétique. C'est notamment le cas de la Belgique (13 %), de l'Irlande (12 %), du Luxembourg et de Malte (< 11 %). Mais la France, étant la deuxième économie de la zone euro, la Commission européenne considère que cette position l'oblige à montrer l'exemple.
L’UE a par ailleurs tenu à souligner les efforts de la Suède (66 % d'énergies renouvelables dans son mix énergétique) ou la Finlande (47,9 %). Bruxelles insiste sur l’urgence de la situation. Kadri Simson, commissaire à l’Énergie, a déclaré que « l’Europe a besoin d’une nouvelle impulsion » et que des efforts massifs doivent être déployés pour combler le déficit en énergies renouvelables.
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La fiscalité indirecte : que doivent savoir les entreprises ?
La fiscalité indirecte est un pilier fondamental dans la gestion économique des échanges commerciaux, notamment à l'échelle internationale. Ce type d'impôt, qui se distingue des prélèvements directs appliqués aux revenus ou au patrimoine, s'intègre dans le prix de vente des biens et services, influençant ainsi les transactions commerciales de manière fluide mais significative.
Cette forme de taxation, qui comprend principalement la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) et les droits d'accise, revêt une importance particulière dans le contexte du commerce international, où la coordination entre les législations nationales et internationales est essentielle pour assurer un environnement commercial harmonieux. Les entreprises peuvent néanmoins se faire conseiller par des cabinets spécialisés, comme Fiscalead, afin d’optimiser leur impôt et respecter la réglementation.
La TVA : l’exemple même de fiscalité indirecte
L'un des éléments centraux de la fiscalité indirecte est la TVA, un impôt présent dans la plupart des pays développés et utilisé au sein de l'Union européenne (UE) comme un instrument clé pour le financement des États membres. La TVA s'applique à l'achat et à la vente de biens et services, permettant ainsi aux gouvernements de générer des recettes fiscales tout en intégrant ces prélèvements dans les transactions commerciales. Dans le cadre européen, le système commun de TVA a été mis en place pour garantir une transparence des échanges à l'intérieur du marché unique. Ce mécanisme a été conçu pour éviter les disparités entre les différents pays membres et prévenir les distorsions de concurrence, tout en facilitant les échanges transfrontaliers.
Cependant, la gestion de la TVA dans le cadre international présente des défis. Par exemple, au sein de l'UE, les biens circulent librement entre les États membres, mais cette libre circulation s'accompagne de mécanismes complexes visant à éviter la fraude, en particulier dans les transactions intracommunautaires. La Commission européenne a régulièrement mis à jour les règles en matière de TVA, notamment en introduisant des solutions numériques visant à améliorer la collecte de cet impôt et à réduire les écarts de TVA, souvent dus à des fraudes ou des erreurs dans la déclaration des entreprises. En 2021, on estime que près de 61 milliards d'euros de recettes de TVA ont échappé aux États membres, un chiffre qui témoigne de l'ampleur des pertes potentielles dues à la fraude.
Les droits d’accise : des taxes sur des produits bien spécifiques
En plus de la TVA, les droits d’accise constituent un autre pan important de la fiscalité indirecte. Ces taxes, appliquées sur des produits spécifiques comme l’alcool, le tabac et les produits énergétiques, varient d’un pays à l’autre au sein de l’UE, bien qu’elles fassent l’objet d’une harmonisation progressive. La structure des droits d’accise vise à éviter une concurrence déloyale et à limiter les distorsions sur le marché unique. Cependant, la diversité des taux appliqués en fonction des pays peut provoquer des déplacements de marchandises d’un État membre à un autre, motivés par des différences de taxation. Les réformes de la Commission européenne visent à moderniser ce système, notamment en introduisant des mesures de suivi numérique des marchandises soumises à accise, facilitant ainsi leur traçabilité et réduisant le risque de fraude.
Dans le cadre des entreprises, la fiscalité indirecte prend également une place prépondérante. En France, les entreprises sont soumises à plusieurs taxes locales, qui s’ajoutent à la TVA. Parmi elles, la contribution économique territoriale (CET), qui regroupe la cotisation foncière des entreprises (CFE) et la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE), constitue une part importante des impôts payés par les sociétés. Ces taxes, calculées respectivement sur la valeur foncière des biens immobiliers et sur la valeur ajoutée créée par l'entreprise, sont dues annuellement et varient en fonction du chiffre d’affaires de l’entreprise. Ce système complexe de taxation reflète la diversité des sources de recettes fiscales qui contribuent au financement des collectivités locales tout en alourdissant parfois la charge fiscale des entreprises opérant à l’échelle internationale.
La fiscalité indirecte : un frein pour le commerce international ?
Outre la fiscalité locale, d'autres taxes spécifiques peuvent s'appliquer aux entreprises en fonction de leur secteur d'activité ou de leur localisation. C'est le cas, par exemple, du versement mobilité, une contribution destinée à financer les transports publics et qui s'applique aux entreprises ayant plus de 11 salariés. De même, des taxes sectorielles comme la taxe sur les véhicules de société, calculée en fonction des émissions de CO₂ des véhicules, viennent alourdir la fiscalité indirecte des entreprises.
Dans le contexte du commerce international, la fiscalité indirecte devient particulièrement complexe lorsque les entreprises opèrent dans plusieurs pays et doivent se conformer aux législations fiscales de chacun d'entre eux. Cela implique non seulement de s'adapter aux régimes de TVA nationaux, mais aussi de gérer les variations dans les droits d’accise et autres taxes spécifiques aux marchandises. Cette complexité, bien que nécessaire pour assurer un financement adéquat des États, peut représenter un obstacle majeur pour les entreprises, en particulier les petites et moyennes entreprises (PME) qui ont des capacités limitées pour gérer la conformité fiscale à l’échelle internationale.
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Réchauffement climatique : le méthane menace le monde
Le méthane, puissant gaz à effet de serre, connaît une hausse inquiétante dans l'atmosphère. Plus rapide que jamais, cette progression compromet les efforts pour limiter le réchauffement climatique.
Méthane : un rythme de croissance dans l'atmosphère inquiétant
Depuis cinq ans, les concentrations de méthane augmentent à un rythme jamais vu, dépassant celui de tous les autres gaz à effet de serre. D'après le Global Carbon Project, une équipe internationale de climatologues, ce gaz est aujourd'hui 2,6 fois plus présent dans l'atmosphère qu'à l'époque préindustrielle. Cette accélération est due à plusieurs facteurs : une agriculture intensive, la gestion des déchets et l'utilisation croissante des énergies fossiles. Les émissions naturelles de méthane, provenant principalement des zones humides, sont aussi en hausse en raison du réchauffement climatique. Rob Jackson, chercheur à Stanford, souligne : « nous avons davantage perturbé le cycle naturel du méthane : plus de vaches, plus de sources fossiles, plus d’eaux usées et, dernièrement, plus d’émissions provenant des zones humides tropicales en raison du réchauffement des températures. »
Le méthane est bien plus nocif pour le climat que le dioxyde de carbone (CO2). Bien qu'il disparaisse plus rapidement de l'atmosphère, son effet de réchauffement est 80 fois plus puissant au cours des 20 premières années suivant sa libération. Cela en fait un acteur clé du réchauffement climatique. D'après les climatologues, il est responsable d'une augmentation de 0,5 °C des températures globales dans les années 2010 par rapport à la fin des années 1800. La montée rapide des températures en 2023 est en grande partie due à la hausse du méthane, un signal d'alerte clair selon Marielle Saunois, chercheuse au Laboratoire des sciences du climat et de l'environnement : « On le sait grâce à l’analyse des bulles d’air présentes dans les carottes de glace prélevées en Antarctique, et en comparant les mesures faites dans l’atmosphère depuis quarante ans ».
Les activités humaines sont les principales responsables
Aujourd'hui, environ 60 % des émissions de méthane proviennent des activités humaines. L'agriculture, et en particulier l'élevage de ruminants comme les vaches, représente 40 % des émissions totales. La production et l'utilisation des énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon) sont également des gros contributeurs. Le secteur des déchets, notamment les décharges à ciel ouvert, est une autre source importante. Le potentiel de réduction des émissions dans ces secteurs est énorme, mais les mesures concrètes tardent à être mises en place.
Face à cette situation, des engagements ont été pris. Lors de la COP26 en 2021, un objectif de réduction de 30 % des émissions de méthane d'ici à 2030 a été fixé par plus de 150 pays. Cependant, des pays comme la Chine, l'Inde et la Russie ne participent pas à cet effort, peut-être aussi pour des raisons géopolitiques. Malgré ces promesses, les scientifiques constatent que les émissions continuent d'augmenter depuis trois ans. Rob Jackson prévient : « Je suis optimiste quant à notre capacité à le faire, mais découragé par le fait que nous ne le faisons pas, du moins pour le moment » Si les efforts pour réduire les émissions de méthane ne s'intensifient pas rapidement, les conséquences pour le climat seront dramatiques.
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Voiture électrique : un nouveau constructeur de batteries européen dans la tourmente
Northvolt, acteur majeur européen des batteries pour voitures électriques, traverse une période difficile. Face à une concurrence chinoise féroce et à une baisse de la demande de véhicules électriques en Europe, l'entreprise suédoise, en surproduction, a décidé de réduire ses activités et de procéder à des licenciements.
Le fabricant de batteries suédois Northvolt contraint de se restructurer
Northvolt, l'un des fleurons européens dans la fabrication de batteries pour voiture électrique, traverse une phase de réorganisation importante. Dans un communiqué relayé par la presse suédoise, le groupe, après avoir reconnu avoir été « un peu trop agressif » dans son développement, fait marche arrière en réduisant ses ambitions, notamment en Europe. Northvolt concentre désormais ses efforts sur la production de cellules de batteries dans son usine phare de Skellefteå, en Suède. Elle mettre ainsi en sommeil certaines de ses activités liées aux matériaux cathodiques. Un recentrage stratégique qui vise à alléger la pression financière et à rationaliser les coûts de l'entreprise.
Cette restructuration s'accompagne de licenciements et d'une baisse de ses investissements. En cause, une demande en baisse pour les véhicules électriques et une concurrence asiatique toujours plus forte. Aucun chiffre concernant cette restructuration de ses effectifs n'a pour le moment été communiqué, mais au vu des annonces du groupe, et de la situation du marché européen (-10,8% de ventes de voitures électriques en un an), il est probable qu'une large part de ses 6 000 employés soit concernée.
Coup de frein pour ses projets internationaux
L'impact de cette restructuration se fait également sentir à l'international. En Allemagne, l'usine géante prévue à Heide subit des retards conséquents. Le projet de giga usine de Northvolt au Canada, et plus spécifiquement au Québec, connaît également des difficultés. Initialement soutenu par les gouvernements canadien et québécois, ce projet pourrait voir ses délais prolongés de 12 à 18 mois selon La Presse. Les premières opérations, qui devaient démarrer en 2026, seront donc retardées, précisent nos confrères.
C'est donc une véritable dégringolade pour la filière électrique, qui met un coup d'arrêt à l'ambition de l'Europe de réduire sa dépendance aux batteries asiatiques, un secteur qui reste en effet largement dominé par des géants comme CATL ou BYD. Northvolt était pourtant perçu comme un pilier de la reconquête industrielle européenne dans le domaine des batteries. L'idylle annoncée de la voiture électrique semble chaque jour un peu plus virer au cauchemar pour l'industrie automobile européenne...
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Renouvelables : un parc éolien alimentera 400 000 foyers
Iberdrola, via sa filiale Avangrid, a remporté un projet colossal de parc éolien offshore aux États-Unis. Le projet New England Wind 1, avec une capacité de 791 MW, alimentera près de 400 000 foyers en énergie propre.
Parc éolien offshore : un projet colossal pour une énergie propre
Le parc éolien New England Wind 1, situé au large du Massachusetts, s'inscrit dans une dynamique mondiale de transition vers les énergies renouvelables. Iberdrola, acteur majeur du secteur, continue d'investir massivement dans l'énergie éolienne, cette fois avec un projet de 791 MW. Ce projet permettra d'alimenter environ 400 000 foyers en énergie propre, réduisant ainsi considérablement la dépendance aux énergies fossiles. Cette initiative s'ajoute à d'autres grands projets offshore de l'entreprise à travers le monde, notamment en Europe et en Amérique du Nord.
Outre son impact environnemental, New England Wind 1 jouera aussi un rôle important dans l'économie locale. Il est prévu que ce parc éolien génère plus de 4 400 emplois équivalents temps pleins, avec une contribution financière de 3 milliards de dollars pour la région. Ce montant comprend le développement de nouvelles infrastructures, telles qu'un port de triage à Salem et une usine de fabrication à New Bedford.
Une réponse aux objectifs climatiques des États-Unis
Le projet s’inscrit dans les objectifs climatiques assez élevés des États-Unis, qui cherchent à réduire drastiquement leurs émissions de gaz à effet de serre. Avec New England Wind 1, les émissions équivalentes à celles de 300 000 voitures à combustion seront évitées chaque année. Cette réduction massive des émissions de CO₂ renforce la position du Massachusetts en tant que leader dans la lutte contre le changement climatique, et elle fait également écho à la stratégie d’Iberdrola qui vise la décarbonisation complète d’ici à 2050.
Avec des projets emblématiques comme New England Wind 1, Iberdrola consolide sa position de leader mondial dans le secteur de l’éolien offshore. En Europe, l'entreprise poursuit des projets d’envergure au Royaume-Uni et en France, à Saint-Brieuc, et envisage une capacité éolienne offshore de 4,8 GW d’ici à 2026. Cette expansion rapide et stratégique fait d’Iberdrola un acteur clé dans la transition énergétique mondiale.
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Nucléaire : ce pays du golfe Persique inaugure sa première centrale
Fierté pour le monde arabe : comme l'a annoncé la Emirates Nuclear Energy Corporation dans un communiqué, les Émirats arabes unis ont inauguré, le 5 septembre 2024, la mise en service de leur première centrale nucléaire, Barakah.
Les Émirats arabes unis ont mis en service leur première centrale nucléaire
Les Émirats arabes unis ont mis en service la première centrale nucléaire du golfe du persique, et plus généralement, du monde arabe. La centrale de Barakah, située à l'ouest d'Abou Dhabi, est désormais pleinement opérationnelle depuis le 5 septembre 2024, et pourrait produire jusqu'à un quart de la consommation énergétique du pays annuelle (40 TWh) selon le communiqué l'Emirates Nuclear Energy Corporation (ENEC . Le projet a démarré en 2020 et a coûté pas moins de 24,4 milliards de dollars. Selon l'Emirates Nuclear Energy Corporation (ENEC).
Les Émirats arabes unis, bien qu'ils disposent de ressources gigantesques en pétrole, souhaitent diversifier leurs sources de production afin de garantir leur souveraineté énergétique tout en réduisant leur dépendance aux énergies fossiles. Le pays souhaite ainsi se positionner comme porte-drapeau de la transition énergétique dans le monde arabe. La centrale alimente des entreprises stratégiques comme Abu Dhabi National Oil Company (ADNOC), Emirates Steel et Emirates Global Aluminium, en plus de contribuer à la décarbonation du pays.
Vers une course à la décarbonation dans le monde arabe ?
Les Émirats sont ainsi le deuxième pays de la région, après l’Iran, à développer l’énergie nucléaire. L'Arabie saoudite a d’ailleurs annoncé vouloir suivre la même voie que les Émirats arabes unis. Ce projet est une avancée majeure pour la région qui reste très dépendante des hydrocarbures.
Avec le lancement de sa centrale nucléaire, les Émirats démontrent leur volonté de diversifier leurs sources d'énergie et de réduire leur empreinte carbone, confirmant ainsi leurs engagements pris à l'occasion de la COP28, qu'ils ont accueillie en 2023. En plus du nucléaire, ils investissent aussi dans les énergies renouvelables pour atteindre leur objectif, qui est de réduire de 55 % leurs émissions de CO2 d'ici à 2030, et atteindre la neutralité carbone en 2050.
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Voiture solaire : l’autonomie illimitée enfin possible ?
Un YouTubeur américain a relevé un défi de taille : concevoir une voiture électrique fonctionnant exclusivement à l'énergie solaire. Peut-on vraiment imaginer un futur où nos voitures électriques ne dépendent plus de bornes de recharge ?
Voiture électrique fonctionnant exclusivement à l'énergie solaire : un projet unique
Drew Builds Stuff, un créateur de contenu sur YouTube, a su attirer l'attention avec un concept révolutionnaire : une voiture électrique équipée de panneaux solaires pour une autonomie théoriquement illimitée. Pour cela, il a utilisé de simples composants accessibles, comme des vélos électriques, des batteries LiFePO4 et trois panneaux solaires photovoltaïques de 175 W. La clé de son idée réside dans la capacité de son véhicule à se recharger tout en roulant. Avec un ciel dégagé et un ensoleillement constant, la batterie ne s’est pas déchargée, offrant une performance impressionnante avec un trajet de près de 250 kilomètres.
Si l’idée d’une autonomie infinie est séduisante, elle reste avant tout théorique. En effet, plusieurs facteurs limitent la performance d’un véhicule alimenté par l’énergie solaire. Les conditions météorologiques : en cas de nuages ou de baisse de luminosité, l’efficacité des panneaux chute drastiquement. De plus, la taille du véhicule et son poids doivent être optimisés pour garantir une consommation d’énergie raisonnable. Drew lui-même admet que son prototype est loin de pouvoir rivaliser avec les voitures actuelles en matière de confort ou de sécurité, notamment à cause de l'absence d’équipements essentiels comme la climatisation.
Une autonomie décuplée grâce à une configuration ingénieuse
Pour pallier les limites de la surface disponible sur le véhicule, Drew a imaginé une remorque de plus de 4 mètres de long équipée de panneaux supplémentaires. Cette configuration unique a permis de quadrupler l’autonomie du véhicule, la faisant passer de 70 à 250 kilomètres en une journée ensoleillée. Mais l’expérience révèle aussi les contraintes liées à une telle technologie : sans soleil, la voiture devient un véhicule électrique classique avec une autonomie limitée à quelques dizaines de kilomètres.
Même si ce projet reste avant tout expérimental, il montre le potentiel des énergies renouvelables dans le secteur automobile. Les constructeurs ne se sont pas encore pleinement engagés sur cette voie, mais les essais comme celui de Drew Builds Stuff pourraient inspirer des solutions viables pour l’avenir. En attendant, l’autonomie infinie demeure un rêve conditionné par la météo, et le défi de l’efficacité énergétique reste entier.
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Le sport connecté : une révolution technologique au service de la performance
Le sport devient de plus en plus connecté permettant aux athlètes de suivre leur performance en temps réel, de trouver comment l’améliorer mais aussi la partager autour de soi. La fitness tech gagne en popularité et ne cesse d’innover. Cet article présente le sport connecté, les options existantes et pourquoi les utiliser.
Comment ça marche exactement ?
Le sport connecté, ou sport 2.0, repose sur l’utilisation d’objets intelligents, capables de collecter des datas propres à vos séances de sport. Le but ultime est de pouvoir les analyser pour trouver les axes d’amélioration (proposition de modification sur une séance, modification de l’alimentation avec des suppléments comme le sarms achat par exemple). Un coureur de marathon suivra par exemple son rythme cardiaque pendant l’effort alors qu’un bodybuilder surveillera plus attentivement son niveau de récupération pour anticiper sa prochaine séance. Les objets connectés liés au sport se multiplient à vitesse grand V. On pense en premier lieu aux montres et bracelets, appareils de musculation ou encore aux balances et apps. Voici les principaux objets plébiscités et leur usage.
- Montres et bracelets connectés : ce sont les dispositifs les plus achetés par les sportifs. Ils permettent de suivre la fréquence cardiaque, les pas, les calories, le sommeil. Les marques sont multiples, les plus recherchées (pour leurs fonctionnalités ou pour leur esthétique) sont Garmin, Fitbit ou encore Apple.
- Les appareils de musculation connectés : c’est le futur. Qui n’a jamais oublié à combien de répétition il en était pendant sa séance de sport. Les appareils de musculation connectés soulagent votre charge mentale, vous fournissent des statistiques détaillées (poids, nombre de répétitions, intensité etc.) ainsi que des rapports sur votre séance afin de progresser.
- Applications mobiles connectées : l’offre d’applications se diversifie autour de la fitness tech. Parmi les plus reconnues on trouve Strava, NRC, My Fitness Pal qui proposent des programmes sportifs et alimentaires, des suivis de performance et des conseils.
Pourquoi les utiliser ?
Suivi précis des performances et de la motivation
Les objets connectés permettent de suivre avec précision les performances sportives. Les données collectées offrent une vision claire de la progression et aident à ajuster les entraînements en conséquence. Les notifications, les rappels et les encouragements fournis par les applications et les dispositifs connectés aident à maintenir la motivation. Certains outils permettent également de rejoindre une communauté en ligne, un autre moyen de rester motivé.
Prévention des blessures
Le suivi de paramètres précis comme la fréquence cardiaque, l’aérobie, la qualité de sommeil, ou encore le niveau d’effort permet d’anticiper une trop grande fatigue et ainsi limiter les blessures.
Personnalisation des entraînements
L’atout principal c’est la personnalisation possible des entraînements de musculation qui peuvent être ciblés (zone du corps précise, poids calibrés, durée etc). La personnalisation peut être sélectionnée pour chaque sportif (en fonction de votre forme globale, de votre niveau de pratique et de vos dernières performances). Cela permet d’optimiser les séances d’entraînement pour des résultats plus rapides et plus efficaces.
En conclusion, le sport connecté représente une avancée majeure dans le domaine du sport. A vous de choisir le dispositif qui conviendra le mieux à votre pratique. Les objets connectés et les applis offrent une multitude de fonctionnalités qui rendent l’entraînement plus efficace, plus motivant et plus sûr.
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Une démo pour RoboCop: Rogue City
RoboCop: Rogue City a mis en ligne une démo afin que vous puissiez essayer ce magnifique jeu. Les professionnels du pad de chez IGN ont aussi publié une vidéo présentant les 23 première minutes de gameplay.
On a pu mettre les mains dessus, et on peut vous dire qu’on est plutôt mitigé. Déjà, RoboCop: Rogue City est très facile, car même avec la difficulté la plus élevée, il faut être né avec un pad dans les main pour pouvoir mourir. Du coup, les affrontements n’ont aucun enjeu, on se contente de cliquer sur la tête de nos adversaires, cons comme des balais. C’est dommage, car c’est plutôt gore et les armes semblent avoir un peu de patate. Sinon, ce n’est pas beau, d’une part car c’est très générique, et en plus, on a tendance à vouloir baisser ses options graphiques, car ça se permet de tourner aussi bien qu’une brique dans une machine à laver. Mais même tout au minimum, il y a des stutters toutes les 15 secondes sans aucune raison apparente.
Au niveau du gameplay, outre les gunfights, aussi intéressants qu’un rapport de stage de troisième sur le métier d’expert comptable, RoboCop: Rogue City présente la particularité de proposer des phases de jeu dans le commissariat, demandant de traiter les plaintes ou d’aider vos coéquipiers à ouvrir leur casier. C’est aussi bien fait que le gribouillage de votre enfant de trois ans, mais comme pour celui-ci, c’est un peu touchant quand même. C’est original, et on peut le saluer. Enfin, la dernière section de la (longue) démo, vous propose de parcourir un mini open-world, dans lequel vous aurez quelques affaires à traiter, se terminant généralement en un paquet de cervelles dégoulinantes sur les murs, même pour un simple vol de voiture. La représentation vidéo-ludique des rêves mouillés de Gerald Darmanin, en somme. Mais la mise en scène et les chargements feraient passer Starfield pour un jeu moderne et dirigé par David Fincher. Donc au final, cette démo montre que les développeurs sont pleins de bonne volonté et pas radins. Ce sont de très bonnes qualités, mais dommage que la réalisation soit si bancale. S’ils mettent les bouchées doubles sur les performances, ça pourrait au moins en faire un nanard rigolo à parcourir en une soirée ou deux.
Si notre petit retour vous a convaincu, vous pouvez dès à présent vous faire enfumer avec la précommande de RoboCop: Rogue City pour la somme, pas modique du tout de 50 € pour l’édition de base et 60 € pour la collector sur Steam et l’Epic Games Store. Le jeu est aussi disponible chez notre partenaire Gamesplanet qui vous fera “gagner” quelques euros, avec sa promotion sur l’édition de base et collector. Il sortira le 2 novembre.
- L'EnerGeek
- Le Tennessee accueille une usine d’enrichissement d’uranium française pour sécuriser l’énergie américaine
Le Tennessee accueille une usine d’enrichissement d’uranium française pour sécuriser l’énergie américaine
Orano, géant français du nucléaire, a choisi le Tennessee pour établir une nouvelle usine d'enrichissement d'uranium. Ce projet de plusieurs milliards de dollars répond à la volonté des États-Unis de réduire leur dépendance à l’uranium enrichi russe.
Tennessee, aux États-Unis : ce n'est pas un hasard pour Orano
Les États-Unis, traditionnellement dépendants de la Russie pour l'enrichissement de leur uranium, cherchent à diversifier leurs sources d'approvisionnement. Le choix d'Orano, détenue à 90 % par l'État Français, de construire une usine sur le sol américain est donc stratégique. La Russie représente 20% de l'uranium enrichi utilisé par les États-Unis, ce qui peut rendre le pays vulnérable aux perturbations des approvisionnements. Le directeur général d'Orano, Nicolas Maes, a précisé fin juillet 2024 que ce projet offrirait à l’entreprise une base industrielle solide aux États-Unis, essentielle pour répondre à la demande croissante en énergie nucléaire.
Pourquoi le Tennessee ? Ce choix est loin d'être anodin. La région possède une longue histoire avec l'industrie nucléaire, notamment grâce au site d'Oak Ridge, qui abrite l'une des premières installations nucléaires du pays. Orano peut ainsi compter sur l’expertise locale et sur un soutien politique fort pour mener à bien ce projet. En outre, le Tennessee présente l’avantage de disposer de plusieurs centrales nucléaires, facilitant ainsi la logistique et l’intégration de la future usine dans le tissu industriel local. À terme, ce projet devrait créer plus de 300 emplois, renforçant ainsi l'économie locale tout en répondant aux besoins énergétiques croissants des États-Unis.
Un projet d’envergure internationale soutenu par l’administration Biden
Ce projet de plusieurs milliards de dollars s'inscrit dans une dynamique plus large de renforcement de l’indépendance énergétique des États-Unis. En mai 2024, l'administration Biden a mis en place un embargo sur les importations d'uranium en provenance de Russie, offrant toutefois un délai de grâce aux entreprises américaines jusqu'en 2028. Orano prévoit d'obtenir une licence de la Nuclear Regulatory Commission d'ici à 2025, ce qui permettra de lancer la construction de l'usine, avec une mise en service potentielle dès 2030. Par ailleurs, le soutien financier de l’État fédéral et du Tennessee, notamment via le Nuclear Energy Fund, sera important pour le succès de ce projet.
Le projet d'Orano au Tennessee s’inscrit dans une vision à long terme de l’industrie nucléaire américaine, qui vise à réduire la dépendance vis-à-vis des fournisseurs étrangers et à développer des sources d’énergie plus durables. Avec cette nouvelle usine, Orano consolide sa position sur le marché américain tout en contribuant à la sécurité énergétique mondiale. Orano avait par ailleurs déjà envisagé un projet de ce type à la fin des années 2000 avant de le suspendre en raison des surcapacités consécutives à l'accident de Fukushima, en 2011.
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Électricité en Australie : la part du charbon passe sous la barre des 50 %
Pour la première fois de son histoire, l’Australie a produit moins de 50 % de son électricité à partir du charbon. Soutenu par des conditions météorologiques favorables aux énergies renouvelables, cela marque un changement historique pour l’un des plus grands exportateurs de charbon au monde.
La part du charbon dans l’électricité en Australie
Pour la première fois, la part du charbon dans la production d’électricité est tombée en dessous de 50 % en Australie. Selon les données d’Open-NEM, le charbon n’a généré que 49,1 % de l’électricité, tandis que les énergies renouvelables, principalement l’éolien, ont atteint 48,7 %. Ce basculement est en partie dû à des tempêtes violentes, avec des vents dépassant les 150 km/h dans le sud-est du pays, qui ont presque doublé la production d’énergie éolienne.
Les conditions climatiques chaotiques, accompagnées de températures élevées alors que le pays entrait dans le printemps, ont réduit la demande d’électricité jusqu’à 20 %. Cette chute soudaine de la demande, couplée à une production renouvelable en plein essor, a permis à l’Australie d’atteindre ce seuil inédit. Tim Buckley, expert de la finance du climat, souligne à l’AFP que cette conjoncture météorologique est à l’origine de cette performance, tout en précisant qu’il s’agit d’un aperçu de ce vers quoi le pays tend : « dans quelques années, la part du charbon sera pratiquement nulle ».
Les énergies renouvelables en pleine expansion
Le gouvernement australien n’a pas attendu cette réduction pour investir massivement dans les énergies renouvelables. Canberra a annoncé six projets de stockage énergétique capables de gérer 1 000 mégawatts d’électricité d’ici à 2027. Un effort nécessaire, car bien que la transition soit en marche, elle reste en retard par rapport à d’autres pays. Tim Buckley note que la Chine, par exemple, investit chaque année 1 000 milliards de dollars australiens, soit 606 milliards d’euros, dans les énergies propres. L’Australie peine à suivre ce rythme. Le ministre de l’Énergie, Chris Bowen, insiste sur l’urgence d’agir, affirmant que « le climat l’exige, et la réalité économique » le confirme.
Malgré cette avancée, l’Australie reste l’un des plus grands exportateurs de charbon et de gaz au monde, et près de 91 % de la consommation nationale d’énergie entre 2022 et 2023 repose encore sur les combustibles fossiles. La fermeture des 16 centrales à charbon, bien que planifiée, avance lentement. En mai 2024, le gouvernement a même prolongé la vie de la centrale d’Eraring, la plus grande du pays, jusqu’en 2027, arguant qu’elle est encore nécessaire avant que les renouvelables puissent combler totalement le vide.
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Nucléaire : l’EPR de Flamanville sera connecté au réseau national à l’automne 2024
Si mardi 3 septembre 2024 a marqué la mise en service tant attendue de l’EPR de Flamanville, celui-ci doit encore être soumis à de nombreux tests avant d’être raccordé au réseau électrique national.
Une multitude de tests avant le raccordement de l’EPR au réseau national
L’EPR de Flamanville devait être connecté au réseau électrique avant la fin de l’été 2024, mais EDF a repoussé cette échéance à l’automne. Le 3 septembre 2024, à 15 h 45, après avoir obtenu l’autorisation de l’ASN (Autorité de sûreté nucléaire), la première réaction nucléaire en chaîne de l’EPR de Flamanville a eu lieu, marquant un tournant après ce chantier qui accuse un retard de 12 années. Ce réacteur pourra alimenter jusqu’à 3 millions de foyers lorsqu’il sera pleinement opérationnel. Pour cela, il doit d’abord atteindre 25 % de sa capacité, une étape prévue pour l’automne 2024.
EDF doit encore valider plus de 1 500 critères de sûreté avant de pouvoir connecter l’EPR au réseau électrique. L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) surveille chaque étape de la montée en puissance. EDF espère atteindre 100 % de capacité d’ici la fin de l’année, mais aucune date précise n’a été communiquée. Ce raccordement est particulièrement attendu, celui-ci devant avoir lieu durant la période de l’année qui connait un pic de la consommation.
Le 57ᵉ réacteur du parc nucléaire français
Le projet, lancé en 2007, devait être finalisé en 2012. Toutefois, des retards et des coûts en forte augmentation ont repoussé cette échéance. Le budget initial de 3 milliards d’euros est passé à plus de 19 milliards d’euros selon les estimations de la Cour des Comptes.
Avec une capacité de 1 600 MW, soit 150 MW de plus que les réacteurs les plus performants du parc nucléaire français, l’EPR de Flamanville deviendra le 57ᵉ réacteur en service dans le pays. Ce réacteur est essentiel pour stabiliser la production électrique, notamment en hiver.
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Pourquoi le prix de l’électricité ne baissera pas autant que prévu en 2025 ?
La bonne nouvelle est tombée : le prix de l’électricité devrait enfin baisser en février 2025. Alors que cette baisse était attendue de base autour de 10 à 15 %, une décision gouvernementale concernant le TURPE, ce tarif souvent méconnu, mais essentiel pour le réseau électrique, fait que la baisse des factures ne sera pas aussi importante que prévu.
Une baisse des prix de l’électricité en 2025, mais…
À partir du 1ᵉʳ février 2025, le prix de l’électricité devait de base connaître une baisse de l’ordre de 10 à 15 %, selon les estimations gouvernementales. Cette baisse s’explique par une chute des prix sur les marchés de gros, anticipée depuis plusieurs mois. Les consommateurs, déjà durement frappés par les hausses successives depuis 2022, espèraient donc un allègement massif de leurs factures. Pourtant, cette réduction risque d’être moins marquée que prévu en raison d’un facteur clé : le TURPE. Ce tarif, qui représente une part importante des factures, devait initialement augmenter en août 2024, mais a été reporté à février 2025.
Le TURPE, ou Tarif d’Utilisation des Réseaux Publics d’Électricité, est souvent négligé dans les discussions autour du prix de l’énergie. Pourtant, il représente environ un tiers de la facture d’électricité des ménages. Ce tarif finance les gestionnaires du réseau, RTE et Enedis à 90 % et est crucial pour l’entretien et le développement des infrastructures électriques en France. Initialement, une hausse de 4,8 % de ce tarif était prévue pour août 2024. Cependant, le gouvernement a décidé de reporter cette augmentation à février 2025, afin de limiter son impact immédiat sur les consommateurs.
Pourquoi ce report du TURPE ?
Le report du TURPE à février 2025 vise à coïncider avec la baisse attendue des tarifs réglementés de l’électricité (TRV). L’objectif est de permettre une hausse du TURPE sans que cela annule totalement les bénéfices de la baisse du prix du kWh pour les consommateurs. Le ministre de l’Énergie, Roland Lescure, justifie ce choix en déclarant qu’il serait « plus logique » de faire évoluer les tarifs du réseau et de l’électricité en même temps. Toutefois, cette hausse, même reportée, viendra réduire l’impact de la baisse des TRV, limitant la réduction des factures à environ 1 % au lieu des 10 à 15 % promis.
Si la hausse du TURPE peut sembler néfaste pour les consommateurs, elle est pourtant nécessaire pour assurer l’avenir du réseau électrique. En effet, RTE et Enedis ont besoin de ces revenus pour financer les 200 milliards d’euros d’investissements prévus d’ici à 2040. Ces sommes colossales sont indispensables pour moderniser le réseau et intégrer les nouvelles sources d’énergie renouvelable, telles que l’éolien et le solaire. Sans cette hausse, l’entretien et le développement du réseau seraient compromis, avec des conséquences potentiellement graves pour l’approvisionnement en électricité du pays.
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Électricité : EDF table sur une plus grosse production nucléaire que prévu en 2024
Lundi 2 septembre 2024 fut une bonne journée pour le groupe EDF ! En plus d’avoir reçu l’autorisation pour le lancement de la première fission nucléaire de l’EPR de Flamanville par l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), le groupe a annoncé avoir revu à la hausse ses projections de production d’électricité d’origine nucléaire pour cette année 2024.
Une production nucléaire de 340 à 360 TWh pour 2024
EDF a annoncé une révision significative de ses prévisions de production d’électricité d’origine nucléaire pour l’année 2024. Initialement estimée entre 315 et 345 TWh, cette fourchette a été rehaussée pour atteindre entre 340 et 360 TWh, ce qui équivaut à une augmentation de 4 à 8 % de ses projections. Comme le précise le groupe, cette révision ne prend pas en compte la production potentielle de l’EPR de Flamanville, qui est entré en service le 2 septembre 2024.
Le groupe précise que cette augmentation a été rendue possible grâce à plusieurs facteurs, notamment « l’amélioration de la performance des arrêts de tranche, la maîtrise industrielle des contrôles et des chantiers de réparations liés au dossier de la corrosion sous contrainte, et l’absence d’aléa climatique majeur pendant l’été », comme indiqué dans le communiqué d’EDF introduit via le plan « START 2025 », lancé en 2019 par le groupe.
Une production maximale de 1 600 MW pour l’EPR de Flamanville
L’EPR de Flamanville, bien que n’étant pas encore inclus dans les prévisions officielles, représente une capacité supplémentaire considérable pour EDF. L’EPR de Flamanville a enfin reçu l’autorisation de l’ASN pour sa mise en service. Ce dernier aura une capacité de production maximale de 1 600 MW, soit 150 de plus que les réacteurs les plus performants actuels du parc nucléaire français.
« Les 56 autres réacteurs performent mieux que ce qu’on avait intégré, » a déclaré Régis Clément, directeur adjoint de la division production nucléaire du groupe, lors d’un point presse. Ainsi, la production de l’EPR de Flamanville, qui sera raccordé au réseau national d’ici à l’automne 2024, arrivera en supplément, laissant présager une année exceptionnelle pour la production d’électricité pour le groupe EDF.
Un record d’exportations en 2023 pour EDF
L’année 2023 a marqué une reprise notable pour la production nucléaire française. EDF a réussi à produire 320,4 TWh en 2023, une hausse de 41,4 TWh par rapport à l’année 2022. Cette augmentation est principalement attribuée à l’optimisation des chantiers de la corrosion sous contrainte, un problème qui avait fortement impacté la production en 2022.
Entre la production des énergies renouvelables (hydraulique, éolien, solaire) et nucléaire, la France a exporté 50,1 TWh d’électricité à la mi-décembre 2024, permettant à la France de regagner sa position de premier exportateur d’électricité en Europe.
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