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Électricité : 7 Français sur 10 jugent la dernière augmentation scandaleuse

26 février 2024 à 13:25
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L’augmentation des prix de l’électricité en février 2024 a secoué les budgets de nombreux Français. Selon une enquête de Rothelec, plus de la moitié des ménages prévoient de réduire encore davantage leur consommation et se tournent de plus en plus vers le mix énergétique pour limiter leurs dépenses.

 

Prix de l’électricité : 61% des Français vont (encore) réduire leur consommation

L’enquête menée par Rothelec auprès de 3.101 foyers français révèle une profonde indignation suite à l’annonce de la hausse des prix de l’électricité le 1ᵉʳ février 2024. Pour 71% des sondés, cette augmentation est scandaleuse, tandis que 22% elle est moyennement acceptable. Seuls 7% des interrogés semblent l’accepter sans trop de réticences. Cette hausse, perçue comme un véritable « racket d’État », met une nouvelle fois en lumière le désarroi des ménages. Les répercussions de cette augmentation sur les budgets des Français sont palpables. Une majorité, soit 61%, admet devoir réaliser des économies supplémentaires pour compenser la dernière hausse. Seule une minorité de 28% des foyers estime pouvoir absorber cette augmentation sans difficulté notable.

 

L’avenir des prix de l’électricité reste par conséquent une source d’inquiétude majeure au sein de la population. Plus de deux tiers des Français (66%) anticipent de nouvelles augmentations dans les années à venir, tandis que 29% espèrent une stabilisation des tarifs. Seulement 3% des sondés sont optimistes quant à une baisse future des prix. Cette situation peu réjouissante incite les ménages à chercher des solutions durables afin de diminuer leur dépendance aux variations des prix de l’énergie et de garantir leur approvisionnement énergétique.

 

 

Le solaire a le vent en poupe

 

Confrontés à cette hausse, les Français explorent des alternatives pour alléger leur facture énergétique. L’enquête de Rothelec montre que seuls 24% des foyers envisagent de rester fidèles à l’électricité. Le bois et le gaz attirent respectivement 2% et 1% des sondés comme sources complémentaires. L’autoconsommation solaire en revanche émerge comme une solution de plus en plus attrayante pour les Français : 17% d’entre eux envisagent d’intégrer des panneaux solaires à leur mix énergétique. L’intérêt pour les installations photovoltaïques a bondi, avec une hausse de 84% du nombre de panneaux installés entre 2022 et 2023, en raison de la baisse du prix des panneaux. Cette tendance s’explique par plusieurs avantages : valorisation immobilière, possibilité de vendre l’énergie excédentaire et réduction notable des factures d’électricité.

On peut comprendre cet engouement : les foyers équipés en solaire espèrent une baisse de 30 à 40% de leur consommation dès la première année. L’autoconsommation a également le vent en poupe au sein des structures collectives (copropriété, quartier, immeuble, etc) : en 2023, Enedis a recensé 195 groupements, pour une puissance totale de 11 MW installés.

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USA : les énergies renouvelables en passe de remplacer le charbon

26 février 2024 à 17:00
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D’après le dernier rapport de BloombergNEF, les efforts de l’administration Biden envers la transition énergétique portent leurs fruits : près d’un quart de la production d’électricité aux États-Unis provient désormais des énergies renouvelables.

Les énergies renouvelables représentent 23% de la production d’électricité américaine

 

Aux États-Unis, la production d’électricité est en pleine mutation. En 2023, les énergies renouvelables ont répondu à 23% de la demande d’électricité, une avancée notable par rapport aux années précédentes. Cette progression est principalement due à l’augmentation de la capacité de production éolienne et solaire, qui, ensemble, ont commencé à éroder la part du charbon, désormais tombée sous les 16%. Parallèlement, la production d’électricité à partir de gaz naturel a atteint un niveau record, couvrant 43% du mix énergétique, selon BloombergNEF. La production d’électricité américaine d’origine nucléaire quant à elle s’approche des 17% .

Il faut dire que depuis la promulgation de l’Inflation Reduction Act (IRA) par Joe Biden en 2022, le gouvernement fait tout pour accélérer la transition énergétique du pays et prévoit d’y investir plus de 300 milliards de dollars dans les dix prochaines années.

 

 

Le modèle français : un mix énergétique prédominé par le nucléaire

 

Le modèle de transition énergétique français est bien distinct de celui de la plupart des pays, des États-Unis par exemple ou de l’Allemagne, jusqu’alors fortement dépendants du charbon. L’avantage de la France est d’avoir massivement investi dans le nucléaire civil dès les années 70. Malgré une période de recul du nucléaire, qui avait été fortement induit par certains lobbies, de l’éolien en particulier (on se rappellera notamment de Dominique Voynet, fervente anti-nucléaire qui s’était vantée d’avoir torpillé le nucléaire français), la France a repris le cap de l’énergie atomique. C’est d’ailleurs cette stratégie qui lui a permis de battre de nouveaux records d’exportation d’électricité en décembre 2023 et d’être le premier pays producteur d’électricité en Europe.

Le modèle français est donc bien différent de celui des États-Unis : il repose à près de 70% sur l’énergie nucléaire et à 14% sur l’hydroélectricité permise grâce à ses massifs montagneux notamment, le reste étant d’origine éolienne ou solaire. Le charbon quant à lui ne représentait plus que 0,17% de la production d’électricité en France en 2023. La France ne rejette par conséquent pas les énergies renouvelables. Elle mise sur un mix énergétique prédominé par l’énergie d’origine nucléaire, et c’est justement ce qui lui permet de se distinguer de la plupart des pays. Pour donner un ordre de grandeur, la production d’électricité français émet 10 fois moins que celle de l’Allemagne et huit fois moins que celle de l’Italie.

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Nucléaire : des investissements massifs à venir à l’usine de la Hague

28 février 2024 à 11:00
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L’usine de La Hague s’apprête à vivre une révolution. Emmanuel Macron et son conseil de politique nucléaire a annoncé des investissements massifs, promettant de redéfinir l’avenir énergétique de la France.

 

La Hague va recevoir un important coup de pouce

Au cœur de la Manche, l’usine de La Hague, opérée par Orano, se prépare à une nouvelle ère. Le conseil de politique nucléaire du 16 février 2024, présidé par Emmanuel Macron, a annoncé un plan d’investissement conséquent pour les décennies à venir. En choisissant de poursuivre le retraitement et le recyclage du combustible nucléaire, la France se projette jusqu’à 2100, anticipant les besoins des nouveaux réacteurs prévus d’ici à 2040-2045.

La décision d’injecter des « investissements importants » dans l’usine de La Hague souligne l’importance stratégique du site dans le paysage énergétique français. Cette injection de capitaux, visant à moderniser et à étendre les capacités de l’usine, reflète l’engagement de la France envers un modèle de cycle fermé. Ce modèle, qui prévoit le traitement et le recyclage des combustibles usagers, s’inscrit dans une vision durable de l’utilisation de l’énergie nucléaire.

Quel avenir pour le site de Melox ?

L’usine de la Hague, lancée à la fin des années 1970, approche de sa fin de vie théorique autour de 2040. La nécessité d’un « grand carénage » se fait sentir pour répondre aux inquiétudes de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) concernant la saturation des capacités d’entreposage. Parallèlement, la question de l’avenir du site de Melox, spécialisé dans la fabrication de combustible Mox, se pose aussi.

Au-delà de La Hague, le gouvernement Macron pose les jalons d’une stratégie nucléaire renouvelée, avec un œil sur les petits réacteurs innovants (SMR) et le projet Nuward d’EDF. Ces initiatives, couplées aux investissements à La Hague, témoignent d’une volonté de faire du nucléaire un pilier central de la transition énergétique française.

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Prix de l’eau : ce département vote une augmentation de +60%

28 février 2024 à 13:00
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Le syndicat d’eau du Roumois et du plateau du Neubourg (SERPN) vient de voter une augmentation du prix de l’eau pour 96 communes du département de l’Eure. Celle-ci sera effective dès le 1ᵉʳ avril 2024 et est justifiée par le besoin de financement pour remettre aux normes le réseau. Loin d’être isolée, cette problématique s’étend à l’échelle nationale.

 

Prix de l’eau : l’Eure à la recherche de financement pour moderniser son réseau

 

Le département de l’Eure se trouve à un tournant majeur concernant la gestion de son eau. À partir du 1ᵉʳ avril 2024, les résidents verront le prix du mètre cube d’eau s’élever de 1,70 euro à 2,40 euros hors taxes, traduisant une augmentation de 60%. Cette mesure affectera directement environ 32.000 abonnés répartis sur 96 communes. Les tarifs des abonnements annuels connaîtront également une hausse significative, passant de 45 à 115 euros pour les contrats standards, et de 1.000 à 2.450 euros pour les plus élevés. Cette augmentation, votée le 22 février 2024 par le SERPN, répond à un besoin urgent d’investissement dans les infrastructures de traitement de l’eau.

Julie Leboulenger, directrice technique au SERPN, souligne la gravité de la situation : « Les analyses des derniers mois ont mis en avant des problèmes de pollution par des résidus de produits phytosanitaires (…) Ceci nous oblige à mettre en place des stations de traitement pour retrouver la conformité de l’eau que nous fournissons.» Le coût pour la construction d’une station de traitement est estimé à environ cinq millions d’euros, une somme considérable qui justifie en partie cette hausse tarifaire. L’autre urgence est de moderniser les infrastructures du département qui s’étend sur plus de 1.500 km. Le SERPN a fait une demande auprès de l’Agence de l’eau et espère obtenir des subventions à hauteur de 35%.

 

Une problématique nationale

La problématique de la pollution de l’eau par les produits phytosanitaires et la nécessité d’investissements massifs pour y remédier ne sont pas exclusives au département de l’Eure. Lors des 3ᵉˢ Rencontres nationales de l’eau publique à Bordeaux, le 12 octobre 2023, les discussions ont mis en évidence les défis auxquels la France doit faire face en matière de gestion de l’eau. Christophe Lime, président de France Eau Publique (FEP), a insisté sur l’importance d’adopter une approche responsable : « On va devoir appliquer le principe du pollueur payeur jusqu’au bout, c’est celui qui a pollué depuis un certain nombre d’années qui doit assumer les conséquences et ce n’est pas obligatoirement l’utilisateur du produit

La tarification progressive, annoncée par le président Emmanuel Macron, vise à encourager une consommation plus responsable tout en garantissant un accès pour tous. Selon les projections de FEP, le prix moyen de l’eau pourrait connaître une hausse de 50% d’ici à 2030, principalement due à l’augmentation des coûts énergétiques et à la nécessité de moderniser les infrastructures.

 

 

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Énergies renouvelables : l’Alberta serre la vis

29 février 2024 à 13:24
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L’Alberta, leader canadien de l’énergie renouvelable, impose de nouvelles règles qui pourraient changer la donne.

L’Alberta produit plus de 80% de la production totale de pétrole du Canada

À l’aube d’une ère plus verte, l’Alberta décide de poser des garde-fousLa province, réputée pour son engagement envers les énergies renouvelables, introduit des restrictions significatives sur les nouveaux projets solaires et éoliens. La Première ministre Danielle Smith justifie cette décision par la nécessité d’une croissance responsable, soulignant l’intermittence et la fiabilité limitée de ces sources d’énergie. Ces mesures visent à protéger les terres agricoles de haute qualité et à encadrer l’installation des éoliennes.

Les nouvelles directives ordonnent des conditions plus rigoureuses pour l’implantation de projets d’énergie renouvelable. Interdiction sur les terres à haute valeur agricole, distances minimales autour des zones protégées, et obligations de garanties financières pour la remise en état des sites, ces règles sont perçues comme un frein par les acteurs du secteur. L’industrie, qui a connu une croissance fulgurante en Alberta, voit désormais un avenir incertain, marqué par des investissements risqués et des délais d’approbation prolongés. L’Alberta produit plus de 80% de la production totale de pétrole du Canada, notamment grâce à l’exploitation des sables bitumineux.

La Première ministre est très conservatrice

Si certains accueillent favorablement l’intervention des municipalités dans le processus d’approbation, d’autres critiquent l’inéquité des restrictions comparées à celles exigées au secteur pétrolier et gazier. Les acteurs de l’énergie renouvelable, comme Greengate Power, expriment leur préoccupation face à ces changements, anticipant une réduction du nombre de projets et des délais d’approbation allongés. Cette situation crée une atmosphère d’incertitude, menaçant la position de l’Alberta comme leader du marché canadien des énergies propres. En 2023, sous la direction de sa Première ministre très conservatrice, l’Alberta avait mis en pause l’approbation de nouveaux grands projets pour examiner leur impact sur le paysage, le réseau électrique et leur fiabilité.

Alors que l’Alberta se prépare à accueillir de nouveaux projets dès le 1ᵉʳ mars 2024, l’industrie des énergies renouvelables reste sur ses gardes. Les restrictions récentes soulèvent des questions sur la viabilité future des investissements dans le secteur. Avec un rapport attendu sur la fiabilité et l’abordabilité du réseau électrique, on en saura plus sur l’avenir des énergies renouvelables en Alberta.

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Nucléaire : des robots vont bientôt surveiller les déchets nucléaires

1 mars 2024 à 09:30
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À Bure, un tournant technologique promet de révolutionner la gestion des déchets radioactifs. Des robots prennent le relais pour veiller sur notre héritage le plus durable, mais aussi le plus dangereux.

 

 

Des robots à 500 mètres sous terre

Dans les profondeurs de Bure (Meuse), un projet d’envergure se prépare concernant les déchets radioactifs. L’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra) a franchi une étape décisive en validant le 28 février 2024 l’automatisation de la surveillance et de la gestion des déchets enfouis. À 500 mètres sous terre, là où l’homme ne peut s’aventurer sans risques, des robots sophistiqués prennent le contrôle. Ces gardiens mécaniques, dotés de capteurs avancés, vont peut-être devenir les nouveaux veilleurs de notre sécurité nucléaire. 

Le projet Cigéo, né il y a près de trente ans, représente une réponse aux problèmes des déchets hautement radioactifs. Avec 83 000 mètres cubes de matières dangereuses destinées à être stockées, l’enjeu est de taille. Les robots, après une année d’essais concluants, sont prêts à installer et inspecter ces déchets dans des galeries spécialement conçues. Leur mission ? Assurer une gestion sûre et sans intervention humaine, une prouesse technique saluée par les experts. « On a fait la démonstration que l’homme ne devra pas intervenir », a déclaré Audrey Guillemenet, responsable de la communication à l’organisme public Andra, lors d’une démonstration devant la presse à Montchanin (Saône-et-Loire), où ont été testées les machines.

Un projet à 25 milliards d’euros

Malgré l’opposition de nombreuses associations anti-nucléaires, le projet Cigéo avance, porté par la conviction que la technologie peut offrir une solution sûre au casse-tête des déchets radioactifs. Les robots de Bure symbolisent ce consensus technologique, prouvant que l’innovation peut concilier sécurité et environnement. Leur validation marque un pas vers l’acceptation d’une gestion responsable et durable des héritages les plus toxiques de notre énergie. Le Conseil d’État a confirmé le 1ᵉʳ décembre 2023 l’utilité publique de ce projet d’enfouissement de 25 milliards d’euros. Il ne doit pas être mis en service avant 2035, s’il est approuvé.

L’avenir à Bure s’écrit donc avec des robots comme protagonistes principaux. Ces machines, loin d’être de simples outils, incarnent l’espoir d’une gestion des déchets nucléaires sans faille. Leur déploiement réussi ouvre la voie à une nouvelle ère où la technologie et l’humain collaborent pour sécuriser et préserver notre planète.

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Transition énergétique : la Chine championne des énergies renouvelables 

1 mars 2024 à 15:18
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La Chine, première émettrice mondiale de gaz à effet de serre, s’est engagée à atteindre la neutralité carbone avant 2060, alignant ses ambitions sur l’Accord de Paris qui vise à limiter le réchauffement planétaire à 1,5 °C. Cette ambition nécessite une révision profonde de sa stratégie énergétique, notamment une réduction drastique de sa dépendance au charbon, qui représente plus de 60% de sa production d’électricité.

 

La Chine s’engage fermement vers la neutralité carbone

Une étude publiée dans Proceedings of the National Academy of Sciences met en lumière la nécessité d’une « transformation massive du secteur de l’électricité » à travers un déploiement sans précédent d’énergies renouvelables et de technologies à émissions négatives en Chine. Pour illustrer l’ampleur de l’effort nécessaire, les chercheurs estiment que la Chine doit amener sa capacité de production d’énergie solaire et éolienne à des niveaux sans précédent. Les objectifs sont ambitieux : atteindre entre 2000 et 3900 GW pour chacune de ces énergies d’ici 2060, avec des ajouts annuels combinés de 300 GW entre 2046 et 2060. Cette ambition est soutenue par des réalisations impressionnantes : en un an seulement, la Chine a installé environ 210 GW de panneaux solaires, représentant deux fois la capacité totale installée aux États-Unis sur plusieurs décennies. L’Empire du Milieu a également réussi à dépasser l’Europe en ce qui concerne la capacité de production d’électricité à partir de l’éolien offshore affichant 31,4 GW de capacités installées.

En termes de part des énergies renouvelables dans la production d’électricité, la Chine dépasse déjà de nombreux pays, y compris les États-Unis et certaines nations européennes. Bien que l’éolien et le solaire ne représentent encore que 8,6% et 4,8% de sa production d’électricité en 2022, ces chiffres sont en augmentation constante. Le nucléaire pour sa part représente 5% de la production d’électricité chinoise, et l’Empire du Milieu vise à multiplier sa capacité de production par quatre d’ici 2060 (218 GW). En comparaison, l’Europe a longtemps été considérée comme un leader dans l’adoption des renouvelables, mais la Chine, grâce à ses investissements massifs, qui représentaient pas moins de 55% des investissements mondiaux dans le secteur en 2022, et grâce à sa capacité à mettre en œuvre des projets d’envergure, est en passe de devenir le principal acteur mondial dans ce domaine.

 

Les défis liés au stockage et au réseau chinois

 

La transition énergétique de la Chine n’est toutefois pas exempte de nombreux défis. Cette dernière est en premier lieu confrontée à des défis logistiques majeurs liés à la nécessité de rapprocher la production d’énergie des centres de consommation. Avec des investissements massifs dans les énergies renouvelables, le pays a doublé ses capacités éoliennes installées entre fin 2017 et début 2023, et dispose désormais de la plus grande capacité solaire installée au monde. Toutefois, pour répondre à la demande, plus de 80% des nouvelles installations solaires et 55% des éoliennes devront être construites à moins de 100 km des principaux centres urbains, ce qui nécessite une planification minutieuse de la part des autorités chinoise, le but étant d’éviter des conflits d’usage des terres. Face à ce défi, la Chine envisage de doubler, voire de tripler, le réseau de lignes à très haute tension pour améliorer l’interconnexion entre les régions.

L’autre grand défi pour la Chine concerne la production même d’électricité faite à partir des énergies renouvelables : les problèmes d’intermittence. En ce sens, la Chine met l’accent sur le développement de solutions de stockage d’énergie avancées. En effet, au vu de l’étendue de son réseau de production et des distances, la mise en place d’une infrastructure de stockage d’énergie à grande échelle est essentielle pour accompagner l’expansion rapide des énergies renouvelables en Chine. Cela implique non seulement des investissements dans des technologies comme Energy Vault, qui utilise un système de stockage (batterie) par gravité, mais aussi le développement de réseaux intelligents capables de gérer de manière dynamique l’offre et la demande d’énergie. En s’appuyant sur la technologie d’Energy Vault, la Chine vise à ce que ces centrales de production d’électricité à partir d’énergies renouvelables soient en capacité de stocker 20% de leur production. En parallèle, la Chine explore d’autres voies, telles que l’hydrogène vert, pour diversifier ses options de stockage d’énergie.

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Voiture électrique : vers un large choix de Renault 5 E-Tech

6 mars 2024 à 14:00
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La Renault 5 E-Tech séduit de nombreux automobilistes. Avec des versions pour chaque budget et des innovations à la clé, découvrez comment ce modèle phare s’apprête à électriser les rues dès 2024.

 

Renault 5 E-Tech : une autonomie de 400 km

La Renault 5 E-Tech électrique fait un retour fracassant. Prévue pour l’automne 2024, elle démarre avec une version de 150 ch et une autonomie de 400 km, promettant une recharge rapide de 15 à 80 % en seulement 30 minutes. Avec des finitions haut de gamme dès le lancement, dont la Techno et la Iconic Cinq, elle se positionne comme un choix de prédilection pour les amateurs de technologie et de design, à un prix de départ autour de 30 000 euros.

2025 verra l’arrivée de versions plus accessibles, visant un tarif proche de 25 000 euros, grâce à une batterie de 40 kWh offrant 300 km d’autonomie. Malgré une recharge plus lente, ces modèles promettent de rendre l’électrique accessible à tous, sans compromis sur la qualité. Une version intermédiaire, avec charge rapide et des finitions variées, enrichira également la gamme.

Une édition spéciale Roland-Garros ?

Au-delà de l’accessibilité, Renault prévoit de lancer des versions haut de gamme et sportives, dont une édition spéciale Roland-Garros, pour séduire les amateurs de luxe et de performances. Ces modèles, alliant esthétique raffinée et caractéristiques techniques avancées, visent à concurrencer directement des modèles emblématiques comme la Mini électrique. La future Alpine A290, héritière de la légendaire R5 Turbo, promet quant à elle une expérience de conduite exaltante, avec une puissance et des performances à couper le souffle.

La stratégie de Renault avec la R5 E-Tech électrique illustre parfaitement sa vision d’un futur durable et abordable. En proposant une gamme variée, de la version économique à la sportive, Renault ne se contente pas de répondre aux attentes actuelles, mais anticipe les besoins futurs de mobilité urbaine. Avec déjà 50 000 expressions d’intérêt en seulement une semaine, la R5 E-Tech électrique est bien partie pour séduire.

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L’Allemagne accélère : plus de 50% de son électricité est renouvelable en 2023

8 mars 2024 à 10:00
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En 2023, l’Allemagne a franchi le seuil symbolique des 50% d’électricité produite à partir des énergies renouvelables.

 

 

 

Énergies renouvelables : l’éolien en tête de liste

L’année 2023 a vu l’éolien s’imposer comme le pilier de la production électrique en Allemagne. Avec une production record de 139 milliards de kilowattheures, l’éolien a contribué à 33% de l’électricité du pays. Ce succès, porté par des conditions de vent favorables et une augmentation de 4,3% de la capacité installée, démontre l’engagement de l’Allemagne envers une transition énergétique. Malgré un léger recul du solaire, l’ajout de 12 GW de nouvelles installations solaires souligne une volonté de diversifier les sources d’énergies renouvelables.

Le charbon, longtemps dominant dans le mix énergétique allemand, recule au second plan avec seulement 26,1% de la production électrique. Cette baisse de plus de 10 points reflète un changement de cap vers des sources moins polluantes. L’arrêt des dernières centrales nucléaires en avril 2023 marque également la fin d’une ère et le début d’une nouvelle, résolument tournée vers les renouvelables.

Allemagne : la production d’électricité en baisse

La transition énergétique n’est pas sans impact sur l’industrie allemande. La production d’électricité a diminué de 11,8% en raison notamment des difficultés des secteurs gourmands en énergie. L’augmentation des importations d’électricité montre la nécessité de renforcer le réseau électrique, notamment via la construction de lignes haute tension pour connecter les régions productrices d’énergie éolienne du nord aux centres industriels du sud.

L’Allemagne se positionne comme un leader européen de l’énergie verte, avec 56 % de sa consommation électrique couverte par les renouvelables en 2023. Cette avancée, saluée par la BDEW, est le fruit d’une hausse de 6% de la production d’énergies renouvelables par rapport à 2022. Toutefois, la route vers l’objectif de 80% d’électricité renouvelable d’ici à 2030 est encore longue, notamment en raison de décisions judiciaires affectant le financement de la transition. 

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Voiture électrique : la République tchèque lance sa gigafactory de batteries

8 mars 2024 à 15:00
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La République tchèque prend également le pas de la transition énergétique. Cette dernière vient de révéler son projet de gigafactory de batteries pour voitures électriques le jeudi 7 mars 2024.

 

Un projet de gigafactory de batteries à 7,9 milliards d’euros

L’investissement prévu pour ce projet de gigafactory de batterie pour voiture électrique, selon le Premier ministre tchèque Petr Fiala, s’approche des 8 milliards d’euros (7,8 milliards). C’est la région de Karviná qui a été choisie par l’investisseur et le gouvernement pour établir cette prochaine usine.

Nous ne connaissons pas l’identité de l’entreprise qui est derrière ce projet colossal, mais comme l’a fait savoir le ministre de l’Industrie tchèque, celui-ci vient d’un « pays démocratique avec lequel la République tchèque entretient de longues relations ». Le Premier ministre, Petr Fiala, n’a pas hésité à montrer son enthousiasme pour ce projet qui va « créer de nouveaux emplois, contribuer à la sécurité énergétique et accroître la compétitivité de la République tchèque ».

 

La République tchèque rejoint la course mondiale

 

Au vu des investissements et des opportunités de création d’emploi, de plus en plus de pays du monde créent des conditions favorables pour attirer des investisseurs étrangers. Avec ce projet de gigafactory de batteries, la République tchèque rejoint ainsi la course mondiale, dans laquelle l’Europe et d’autres régions du monde déploient des efforts considérables pour développer des gigafactories. C’est Tesla qui est pionnière dans le secteur. L’entreprise d’Elon Musk a lancé le premier projet de gigafactory au monde en 2016 et a investi plus de 5 milliards de dollars dans le projet.

Northvolt Ett, à Skellefteå, en Suède, a pour sa part investi plus de 4 milliards dans son usine et vise une capacité de production annuelle de 40 GWh, ce qui équivaut à équiper près de 600.000 véhicules électriques par an avec ses batteries. Volkswagen, de son côté, a lancé 3 projets de gigafactories : un en Allemagne, un autre en Espagne et le dernier au Canada. Selon le cabinet Benchmark, « les usines de batteries pour automobiles programmées dans le monde d’ici à 2030 cumuleront 9 000 gigawatts de capacité industrielle installée. ».

 

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Voiture électrique : pourra-t-on bientôt recycler les batteries ?

8 mars 2024 à 16:00
Voiture électrique : pourra-t-on bientôt recycler les batteries ?

L’Allemagne se positionne à l’avant-garde de la transition écologique dans le secteur de l’électromobilité, grâce à l’élaboration de méthodes révolutionnaires pour le recyclage des batteries de voitures électriques.

 

 

Deux méthodes prometteuses de recyclage des batteries

Un consortium de chercheurs allemands est en train de développer deux innovations qui pourraient révolutionner le secteur des voitures électriques. Ces dernières visent à récupérer et à recycler les cellules LFP (lithium-fer-phosphate), des batteries qui sont exemptes de cobalt, ouvrant ainsi la voie à une production de véhicules électriques encore plus écologiques.

Les chercheurs testent actuellement deux solutions pour séparer les composants des batteries LFP. La première méthode se concentre sur l’isolation des composants chimiques, ce qui permettrait de les réutiliser comme matières premières dans la fabrication de nouvelles batteries. La seconde approche vise à récupérer et à transformer intégralement ces matériaux afin d’en faire de nouvelles matières premières.

 

Réduire la demande de matériaux critiques

Ces méthodes de recyclage ne se limitent pas à l’aspect écologique ; elles abordent également la question de la dépendance aux matières premières critiques telles que le lithium. En facilitant le recyclage, ces procédés visent à réduire l’impact environnemental et à prévenir une éventuelle pénurie de lithium, ce qui pourrait rendre les véhicules électriques plus abordables. « Cette solution possède de nombreux avantages… Elle permet de réduire la demande en matières premières, et notamment en lithium, alors que l’on sait que son extraction se fait dans des conditions nocives pour l’environnement, » souligne un des chercheurs allemands.

EAS Batteries dirige le projet DiLiRec, avec la participation de neuf institutions et entreprises allemandes. Bien qu’il soit encore en phase de test, le potentiel transformateur du projet est indéniable. En parallèle, d’autres acteurs du secteur comme le constructeur automobile Stellantis et Orano forment des partenariats pour recycler jusqu’à 90 % des matériaux des batteries usagées. Suez et Eramet renforcent ces efforts en construisant une usine de recyclage à Dunkerque. De même, CATL et Mercedes lancent des projets en Europe, montrant un engagement croissant pour le recyclage des batteries.

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Énergie thermique des mers : Global OTEC lance un nouveau projet de conversion

11 mars 2024 à 15:04
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Après la mise à l’arrêt du projet NEMO, développé par Naval Energies et Akuo Energy en 2018, un groupe de sept entreprises européennes, réuni derrière Global OTEC, lance un nouveau projet de conversion d’énergie thermique des mers (ETM) aux îles Canaries.

 

Le nouveau projet d’ETM de Global OTEC aux îles Canaries

 

Dans l’archipel des Canaries, une révolution énergétique prend forme sous les traits d’une unité flottante de conversion de l’énergie thermique des mers (ETM). Ce projet  ambitieux, porté par un consortium de sept entreprises européennes, et nommé PLOTEC, promet de transformer la chaleur des océans en une source d’électricité propre et inépuisable. Cette innovation repose sur le principe de l’énergie thermique des mers (ETM). Elle exploite la différence de température entre les eaux chaudes en surface, qui atteignent environ 25°C dans cette zone, et les eaux froides des profondeurs pour produire de l’électricité. Cela se fait grâce à un processus thermodynamique qui utilise de l’ammoniac comme fluide de travail.

La construction de cette nouvelle centrale électrique offshore a débuté sur l’île de Grande Canarie, à 3 km de sa côte, avec une coque cylindrique conçue pour braver les conditions météorologiques les plus extrêmes, notamment les ouragans et les typhons. Ce prototype, a déjà prouvé sa résilience lors d’essais à Londres en mai 2023. La livraison de sa coque cylindrique, construite par Hidramar, et de son tube de colonne montante, développé par AGRU, une société autrichienne, est prévue d’ici à juin 2024, sur le site d’essais Plocan. Ce prototype vise non seulement à démontrer sa capacité à produire de l’électricité de manière continue, mais aussi à affiner les procédures de connexion et déconnexion en mer, essentielles au rapatriement de la structure en cas d’évènement climatiques extrêmes. L’objectif des ETM est d’assurer une souveraineté énergétique aux états insulaires, toujours fortement dépendants des énergies fossiles.

 

La revanche du projet NEMO 

Lancé en 2010, le projet NEMO, porté en Martinique par Naval Energies, pionnier en la matière, et Akuo Energy, fut le premier projet de centrale électrique offshore exploitant l’ETM en France. Celui-ci avait pour ambition de produire 10,7 MW, soit l’équivalent de l’alimentation de 35 000 foyers en électricité.

Malgré les avancées et les espoirs, le coût de développement (450 millions d’euros), les défis techniques (système de pompage d’eau en grande profondeur), et les risques environnementaux, dus au problème de stockage de l’ammoniac, ont amené l’Assemblée de Martinique à mettre à l’arrêt le projet NEMO en 2018. Le projet PLOTEC, fort de ce consortium, pourrait bien marquer la revanche du projet NEMO dans le développement des ETM.

 

 

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Gaz : un prix en baisse en avril 2024

13 mars 2024 à 12:30
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En avril 2024, les 11 millions de foyers français abonnés au gaz peuvent souffler : la Commission de régulation de l’énergie annonce une baisse importante des tarifs.

Gaz : une importante baisse des prix entre mars et avril 2024

Depuis le début de l’année 2024le prix du gaz ne cesse de diminuer, offrant un répit bienvenu aux ménages français. En avril, 2024, cette tendance se confirme avec une baisse de 4,5% pour les consommateurs de type chauffage. Cette diminution, fruit d’une gestion efficace et d’un marché favorable, marque le quatrième mois consécutif de baisse, soulignant un effort constant pour alléger la charge financière des particuliers.

La Commission de régulation de l’énergie (CRE) joue un rôle clé en publiant mensuellement un prix repère du gaz depuis juin 2023. Ce dernier, bien qu’indicatif, sert de boussole pour les 11 millions d’abonnés désireux de comparer les offres. En avril 2024, le kWh pour le chauffage est estimé à 0,08792 euro TTC.

Bien aidée par la baisse continue du prix de gros

Les fournisseurs d’énergie, libres de fixer leurs tarifs, ont une responsabilité envers leurs clients. La CRE les incite à proposer des offres justes, adaptées à chaque consommation. Malgré l’absence d’obligation, la tendance à la baisse du prix repère est souvent suivie par les acteurs du marché.

L’année 2024 a commencé avec une augmentation des taxes sur le gaz, mais la baisse continue du prix de gros offre un contrepoids significatif. Les consommateurs bénéficient ainsi d’une réduction notable sur leur facture, une évolution positive qui souligne l’importance de rester informé et de comparer les offres pour optimiser ses dépenses énergétiques.

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Superéthanol : un leasing disponible pour le boitier de conversion

14 mars 2024 à 12:00
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Le Superéthanol-E85 se présente comme une alternative économique séduisante pour les automobilistes. Grâce à une nouvelle formule de leasing pour les boitiers, il devient encore plus accessible.

 

 

Superéthanol : une économie substantielle dès le premier plein

Avec un coût initial pouvant freiner certains, l’option de location avec option d’achat (LOA) pour le boîtier E85 change la donne. Pour un loyer mensuel de 25 à 50 euros, selon le système d’injection de votre véhicule, rouler au Superéthanol devient immédiatement rentable. Cette formule, proposée par FFED, permet une économie substantielle dès le premier plein, rendant l’investissement initial plus digeste et accessible à tous.

Le passage au Superéthanol-E85 promet des économies non négligeables. Par exemple, une Renault Clio essence équipée d’un boîtier E85 peut économiser plus de 42 euros par plein par rapport à l’essence traditionnelle. Ces économies s’accentuent avec des véhicules de plus grande cylindrée, comme le montre l’exemple de la Renault Arkana ou du Ford Kuga. Ainsi, l‘installation d’un boîtier E85 s’avère rapidement rentable, surtout pour les gros rouleurs.

Les démarches administratives simplifiées

FFED assure également une garantie de 5 ans sur ses boîtiers. De plus, grâce à des partenariats comme celui avec Certimat, les démarches administratives pour la modification du certificat d’immatriculation sont grandement simplifiées. Cette approche clé en main vise à encourager davantage d’automobilistes à franchir le pas vers une mobilité plus économique et écologique.

Opter pour le Superéthanol-E85, c’est faire un choix conscient pour son portefeuille et pour la planète. Avec un prix du litre toujours inférieur à 1 € en ce début d’année 2024, le Superéthanol-E85 se positionne comme le carburant le plus abordable sur le marché. La formule de LOA proposée par FFED représente une opportunité pour tous de réduire leur budget carburant tout en contribuant à la réduction des émissions de CO2. C’est une solution gagnant-gagnant pour les automobilistes, l’environnement et les acteurs de la filière.

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Prix de l’eau : la Métropole de Lyon passera sous tarification progressive

14 mars 2024 à 13:41
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Le conseil de la Métropole de Lyon vient de voter une nouvelle tarification de l’eau. Cette dernière sera progressive et calculée en fonction de la consommation des ménages. Autrement dit, les gros consommateurs seront sanctionnés.

 

Les gros consommateurs paieront plus cher leur eau

Dès le 1ᵉʳ janvier 2025, les habitants de la Métropole de Lyon seront soumis à une tarification progressive de l’eau. Jusqu’à 12 m³ de consommation annuelle, celle-ci sera gratuite ; le tarif actuel restera le même pour les foyers consommant entre 12 m³ et 180 m³ par an. Ceux qui dépassent les 180 m³ verront leur facture doubler. Les entreprises seront également soumises à cette nouvelle tarification, mais pour elles, l’augmentation ne dépassera pas les +15 % pour une consommation supérieure à 180 m³ d’eau annuels.

« Personne n’utilise seulement 12 m³ d’eau par an », concède Anne Grosperrin, présidente de la régie publique de l’eau du Grand Lyon. Cette dernière reste néanmoins favorable à cette réforme pour ce qu’elle vise à inciter à une consommation plus responsable tout en garantissant un accès à cette ressource pour les foyers les plus précaires. La réforme tarifaire prévoit en effet la mise en place d’un « versement solidaire eau » d’un montant allant de 20 à 80 euros, destiné aux ménages les plus modestes. De 100 000 à 120 000 habitants du Grand Lyon sont concernés.

 

Une gestion publique

 

Près d’1,5 million de personnes sont concernées par cette réforme et actuellement, ce ne sont pas moins de 88 millions de m³ d’eau qui sont desservis chaque année dans la Métropole de Lyon. L’objectif visé par le conseil derrière cette tarification progressive est de réduire de 15 % la consommation d’eau d’ici à 2035 et de 20 % d’ici à 2050.

Le passage à une gestion publique de l’eau, autrefois assurée par Veolia et effective depuis début 2023, a été le catalyseur de cette réforme tarifaire. « Reprendre le contrôle de ce service essentiel nous a permis de mettre en place une tarification qui récompense les comportements responsables et soutient les plus démunis », a conclu Bruno Bernard, président écologiste de la Métropole de Lyon.

 

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Bonne nouvelle : le chèque énergie 2024 arrive !

15 mars 2024 à 13:00
Bonne nouvelle : le chèque énergie 2024 arrive !

Le chèque énergie, cette aide précieuse pour alléger vos factures d’énergie, fait son grand retour. Avec un envoi prévu entre le 2 avril et le 15 mai 2024, découvrez comment bénéficier de ce coup de pouce financier, sans aucune démarche de votre part.

 

Chèque énergie : le montant est toujours le même depuis 2018

Le chèque énergie, c’est cette aide annuelle pour les budgets des ménages français. En 2024, entre le 2 avril et le 15 mai, 5,6 millions de foyers recevront automatiquement cette aide. Le montant varie de 48 à 277 euros, adapté selon votre situation familiale et vos ressources. La bonne nouvelle ? Aucun formulaire à remplir, tout est automatique, basé sur les informations déjà fournies à l’administration fiscale.

Depuis sa création en 2018, le montant du chèque énergie reste inchangé. Pourtant, face à l’escalade des prix de l’énergie ces dernières années, son importance n’a jamais été aussi cruciale. La CLCV, par exemple, avait appelé à une revalorisation significative pour mieux épauler les ménages. Malgré cela, le chèque énergie demeure demeure très important pour de nombreux Français, couvrant des besoins essentiels comme l’électricité, le gaz, ou encore les travaux d’isolation.

Il est facile à utiliser

L’utilisation du chèque énergie est un jeu d’enfant. Une fois reçu, vous avez deux options : l’envoyer par courrier à votre fournisseur d’énergie ou sur Internet. Le montant du chèque sera alors déduit de vos prochaines factures. C’est une démarche simple qui souligne l’engagement de l’État à faciliter l’accès à une énergie abordable pour tous, tout en encourageant les travaux visant à améliorer l’efficacité énergétique des logements.

Alors que le débat sur une potentielle revalorisation du chèque énergie continue, le chèque énergie 2024 reste un soutien vital pour des millions de Français, un geste bienvenu qui, espérons-le, ouvrira la voie à des ajustements futurs.

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Les émissions de méthane en 2023 sont inquiétantes pour la planète

15 mars 2024 à 14:30
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Le méthane, ce gaz moins connu que le CO2, joue pourtant un rôle majeur dans le réchauffement climatique. En 2023, ses émissions ont atteint des sommets alarmants.

Méthane : plus dangereux que le CO2

Le méthane, avec ses 120 millions de tonnes émises par l’industrie fossile en 2023, continue de peser lourd sur la balance du climat. Ce gaz, 80 fois plus réchauffant que le CO2 sur 20 ans, est principalement libéré par des fuites lors de l’extraction de pétrole, de gaz et de charbon. L’Agence internationale de l’énergie (AIE) alerte dans son rapport du 13 mars 2024 : ces émissions restent dangereusement élevées avec une légère augmentation par rapport à 2022. La bioénergie, comme la combustion du bois, ajoute encore 10 millions de tonnes à ce total déjà préoccupant.

Les émissions de méthane ne sont pas uniformément réparties à travers le globe. Dix pays sont responsables de deux tiers de ces rejets, avec sans surprise la Chine, les États-Unis et la Russie en tête de liste. Cette concentration géographique souligne l’importance d’une action ciblée pour réduire efficacement le problème. L’AIE pointe du doigt l’absence de justification pour maintenir de telles émissions, surtout quand 40 % pourraient être évitées sans coût net, grâce à la valorisation du méthane capturé.

La COP28 pour initier une baisse ?

Malgré les résultats inquiétants de l’année 2023, l’AIE entrevoit des raisons d’espérer. Les engagements pris lors de la COP28 et les nouvelles réglementations pourraient marquer le début d’un recul des émissions de méthane. Cependant, l’absence de plans détaillés pour concrétiser ces engagements reste un obstacle majeur. L’année 2024 est perçue comme un moment décisif, où les politiques de réduction pourraient enfin prendre effet.

Réduire de 75 % les émissions de méthane d’ici à 2030 est un impératif pour limiter le réchauffement à 1,5 °C, conformément à l’accord de Paris. L’AIE estime que cet objectif est à portée de main, nécessitant un investissement de 170 milliards de dollars, soit moins de 5 % des revenus de l’industrie fossile en 2023. Les technologies existent, les financements sont envisageables, et les bénéfices pour le climat seraient immenses.

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Stratégie énergétique : toujours pas de cap, Attal lance une nouvelle consultation

18 mars 2024 à 14:59
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Le gouvernement peine à donner une direction à la stratégie énergétique et climatique de la France. L’avis des Français sera une nouvelle fois demandé sur ces sujets. Gabriel Attal a annoncé une prochaine grande consultation suite à une réunion qui rassemblait différentes ONG environnementales, vendredi 15 mars 2024.

 

Souveraineté énergétique : le gouvernement redemande l’avis des Français

 

La France a battu des records d’exportation d’électricité en janvier 2024, mais ne dispose néanmoins toujours pas de direction sur sa stratégie énergétique et climatique. L’annonce d’une nouvelle grande consultation par le Premier ministre, Gabriel Attal, et qui sera dirigée par la Commission nationale du débat public (CNDP) a, par conséquent, suscité de vives réactions de la part des différents acteurs du secteur énergétique français. Celle-ci semble avoir été plutôt bien accueillie de la part des ONG environnementales, notamment du fait de leur habitude à se mobiliser pour ce type d’initiative.

Mais le gouvernement, dépourvu de majorité à l’Assemblée nationale, est pris entre deux feux avec une droite pro-nucléaire et une gauche pro-renouvelable, et rechigne ainsi à donner une direction énergétique à la France. Comme le souligne Yves Brechet, ancien haut-commissaire à l’énergie atomique : « Empêché, le gouvernement procrastine et s’emploie à repousser le problème. Mais on n’en finit plus de débattre… Maintenant, il faut décider ! ». Même tonalité du côté du secteur éolien : « S’ils ont la trouille de ne pas pouvoir faire voter leurs textes, qu’ils le disent ! Mais qu’ils arrêtent de nous faire perdre notre temps ». Aucune date n’a encore été annoncée quant au lancement de cette prochaine grande consultation et la présentation du projet de loi sur l’énergie ne fait toujours pas partie du calendrier parlementaire. Celui-ci doit pourtant fixer la stratégie énergétique et climatique de la France à l’horizon 2030-2035 via notamment la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) et la stratégie nationale bas carbone (SNBC).

 

 Gagner du temps

 

Ce n’est pas la première fois que le gouvernement interroge les Français au sujet de la souveraineté énergétique de la France et ses objectifs climatiques. L’ex-Première ministre, Élisabeth Borne, avait lancé une grande consultation en 2022. Son compte-rendu de novembre 2023 n’a pour autant pas été rendu public, et celui-ci n’a abouti à aucune initiative de la part du gouvernement. C’est même tout le contraire, le gouvernement a amputé le projet de loi de ses objectifs de production par énergie ainsi que de ses objectifs de réduction des émissions de carbone. La France ne dispose donc d’aucune direction sur sa stratégie énergétique et climatique.

À noter par ailleurs que sans projet de loi sur l’énergie, la suppression de 12 réacteurs nucléaires, qui avait été annoncée en 2018 par Emmanuel Macron, et sur laquelle il est revenu en arrière en 2022 avec l’annonce d’un plan de relance du nucléaire, n’a par conséquent toujours pas été réellement actée. Le gouvernement, avec l’approche des élections européennes, semble ainsi vouloir gagner du temps. L’annonce de cette nouvelle grande consultation a de quoi laisser les acteurs du secteur des énergies renouvelables, du nucléaire, mais aussi les Français, sceptiques quant à son efficacité réelle…

 

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Dissuasion nucléaire : l’Armée et EDF relancent la production de tritium

19 mars 2024 à 14:50
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Avec la polarisation du monde, la France vise à assurer sa capacité de dissuasion nucléaire. Le ministère des Armées a publié un communiqué, lundi 18 mars 2024, annonçant une collaboration entre EDF, le ministère de la Défense et le Commissariat à l’énergie atomique (CEA). Cette collaboration vise à relancer la production de tritium, un gaz rare requis dans la fabrication d’armes de dissuasion nucléaire.

 

 

Une collaboration hautement stratégique entre EDF et l’Armée

Le tritium, bien que discret dans le paysage médiatique, est un maillon essentiel de la dissuasion nucléaire, garant de la sécurité nationale. L’annonce de la collaboration entre EDF et le ministère des Armées pour la production de tritium à la centrale de Civaux (Vienne) marque un tournant majeur dans la stratégie de dissuasion nucléaire française. Le tritium, isotope radioactif de l’hydrogène, joue en effet un rôle clé dans l’efficacité des armes nucléaires. Sa production est très complexe et réglementée, ce qui nécessite des infrastructures spécifiques et un savoir-faire technique avancé, domaine dans lequel EDF excelle.

Le ministère des Armées précise que cette opération s’inscrit dans une démarche de longue haleine, initiée dès les années 1990. « Cette collaboration était à l’étude depuis les années 1990 et fait partie d’une planification de longue date, habituelle des outils industriels de la Défense », indique le communiqué officiel. Une convention tripartite entre l’État, le CEA (Commissariat à l’énergie atomique et des énergies alternatives) et EDF définira les contours de cette mission, ainsi que les normes de gouvernance et de sécurité pour chacune des parties.

 

Le défi de la production de tritium

La production de tritium a longtemps été mise à l’arrêt en France. Jusqu’aux années 60, c’était le site de Marcoule (Gard) qui en avait la charge, mais celui-ci a été démantelé en 2009. Or, le cycle de vie du tritium nécessite une production régulière pour maintenir les stocks nécessaires à la dissuasion nucléaire. « Tout stock est réduit de moitié au bout de 12 ans, les trois quarts au bout de 25 ans, 99,5 % au bout d’un siècle », rappelle le ministère des Armées. « La centrale de Civaux a été choisie parce qu’il s’agit de la centrale en service la plus jeune du parc et qu’elle présente donc une capacité de poursuite de sa durée d’exploitation qui est maximale », explique Étienne Dutheil, directeur de la division production nucléaire chez EDF.

 

Deux réacteurs de la centrale nucléaire seront mis à disposition pour cette nouvelle mission. Leur rôle sera d’irradier des matériaux contenant du lithium. Ces matériaux, une fois irradiés, seront ensuite transférés vers un site du CEA qui finalisera le processus de fabrication du tritium. Étienne Dutheil, directeur de la division production nucléaire chez EDF, précise que cette activité annexe ne perturbera pas la mission principale de la centrale, qui reste la production d’électricité. Au vu des enjeux de sûreté et de la nécessité de modifier les paramètres de fonctionnement des réacteurs, la production de tritium ne sera pas immédiate. La centrale de Civaux doit dans un premier temps envoyer un dossier détaillant les modifications et les aménagements prévus sur ses deux réacteurs. Ce dossier sera examiné par l’Autorité de sûreté nucléaire, le gendarme du nucléaire, et l’IRSN, son expert technique, pour des premiers tests prévus d’ici à 2025.

 

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