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La lente approbation des mariages interraciaux aux États-Unis

16 janvier 2024 à 21:23
La lente approbation des mariages interraciaux aux États-Unis

Par l'intermédiaire de Paul Krugman sur Threads, j'ai découvert ce graphique.

La lente approbation des mariages interraciaux aux États-Unis
Figure 1

Issu d'une série de sondages de Gallup, le graphique montre la proportion d'adultes qui disent "approuver" les mariages interraciaux entre personnes noires et personnes blanches aux États-Unis.

En 1958, seulement 4 % de la population approuvait les mariages interraciaux. Il aura fallu attendre les années 1990 pour qu'une majorité de la population américaine approuve.

Lorsque l'on sépare les données par groupe racial, les données montrent au moins deux phénomènes.

  • Ce sont surtout les personnes blanches qui ont été lentes à approuver les mariages interraciaux.
  • Même si les personnes noires approuvent majoritairement les mariages interraciaux depuis 1968, la proportion qui approuve était d'une courte majorité à la fin des années 1960.
La lente approbation des mariages interraciaux aux États-Unis
Figure 2

Davantage de détails sont disponibles sur le site de Gallup :

U.S. Approval of Interracial Marriage at New High of 94%
Ninety-four percent of U.S. adults now approve of marriages between Black people and White people. Just 4% approved when Gallup first asked the question in 1958.
La lente approbation des mariages interraciaux aux États-UnisGallupJustin McCarthy
La lente approbation des mariages interraciaux aux États-Unis

Je suis de retour

22 février 2024 à 15:30
Je suis de retour

Chère lectrice, cher lecteur,

En novembre 2023, j'ai publié un article afin de vous rassurer : non, je n'ai pas abandonné L'Économiste Sceptique. Entre la déliquescence de Twitter et d'importants problèmes de santé qui m'ont occupé de l'été 2022 à la fin de 2023, 2023 a été une année difficile pour mon activité de médiation scientifique.

Ai-je abandonné L’Économiste Sceptique ?
Après une année pleine de turbulences, il est temps de faire le point
Je suis de retourOlivier Simard-CasanovaOlivier Simard-Casanova
Je suis de retour

Pour autant, ces péripéties sont derrière moi. En coulisses, le travail a continué. Il a été considérable. Le gros du chantier est désormais terminé. Ce qui me permet de vous annoncer que je reprends le rythme normal de publication de mon contenu de médiation scientifique. Avec trois importants changements.

Par ailleurs, j'ai conscience qu'au cours des derniers mois, ma communication n'a pas été idéale. Je vous propose de faire le point.

📋
En bref

• Je reprends la publication de mon contenu de médiation scientifique sur la science économique, l'esprit critique, l'environnement et les États-Unis à un rythme normal.
• Même chose pour mon contenu sur la création de contenu sur Internet.

• Annonce #1 : j'ai fusionné mes différentes newsletters et sites sur un site unique, olivier.simardcasanova.net. Vos abonnements ont été migré, ainsi que mon contenu.
• Annonce #2 : je mets à la retraite le nom de mes différentes newsletters, y compris celui de "L'Économiste Sceptique", pour écrire directement sous mon nom. Le retrait des différents noms est sans conséquence sur mon contenu.
• Annonce #3 : ma ligne éditoriale évolue. Moins d'analyses personnelles, davantage de littérature scientifique, et davantage de graphiques.

• Si vous aviez un abonnement à l'une de mes newsletters, choisissez quels articles recevoir dans votre compte.

Qui suis-je ?

Après la (longue) semi-absence qui s'achève aujourd'hui, c'est sans doute utile de refaire les présentations. Il est également possible que vous m'ayez découvert sur Threads, Bluesky ou Mastodon. C'est l'occasion d'en savoir plus sur qui je suis.

Je m'appelle Olivier Simard-Casanova, je suis économiste (depuis 2012), statisticien (depuis 2014) et médiateur scientifique (depuis 2015). J'ai une expérience dans le milieu de la recherche et de l'enseignement supérieur, et depuis 2019, je suis indépendant.

Je suis de retour

Au cours des dernières années, j'ai été le créateur et l'auteur de plusieurs newsletters :

  • L'Économiste Sceptique, sur la science économique, le scepticisme scientifique et l'économie de l'environnement
  • L'Heure Américaine, sur la société et la politique des États-Unis
  • Cities 2100, sur les mobilités urbaines en Amérique du Nord
  • IndieNotes, sur la création de contenu indépendante en ligne

Pour en savoir plus sur moi, n'hésitez pas à consulter la page À propos.

Ma communication

Avant d'aborder les newsletters, j'aimerais faire un point sur mon manque de communication.

Comme je l'expliquais dans mon article de novembre, j'ai pris de plein fouet la destruction de Twitter par Elon Musk. Twitter jouait un rôle central dans mon activité d'indépendant. Sa destruction a eu un impact négatif considérable sur mon travail. Et en particulier, sur mon travail de médiation scientifique.

Concernant ma capacité à communiquer, c'est comme si Elon Musk m'avait pris de force le mégaphone des mains en exigeant que je lui donne de l'argent pour le récupérer. Ça n'est rien de moins que de l'extorsion, extorsion que je ne peux pas accepter.

Or, ça n'a pas été possible de vous dire "je quitte Twitter, retrouvez-moi sur la plateforme Y".

D'une part, je n'ai pas toujours eu des expériences heureuses sur les plateformes alternatives à Twitter, qui ont par ailleurs mis du temps à émerger et à atteindre une masse critique d'utilisateurs.

D'autre part, ni Mastodon, ni Threads, ni Bluesky ne sont des clones de Twitter. Après tout, Twitter était un lieu toxique bien avant son rachat par Elon Musk. Je comprends que les plateformes alternatives tentent d'emprunter un chemin différent. Mais ce chemin différent suppose de comprendre comment ces nouvelles plateformes fonctionnent, et de s'y adapter. Ce qui prend forcément du temps.

Je me suis donc retrouvé dépourvu et orphelin, ne sachant plus trop ni où, ni comment, m'exprimer. Quand s'ajoutent à la destruction de Twitter mes problèmes de santé, devoir gérer ce qui ont été les deux pires crises de ma vie en même temps n'a pas été simple. Sans mes problèmes de santé, j'aurais probablement pu trouver un nouvel équilibre plus rapidement, et me remettre à communiquer efficacement plus rapidement.

Et puis, petit à petit, je me suis souvenu que j'avais déjà un espace où je peux m'exprimer librement : mes newsletters.

Annonce #1 : les newsletters

L'un des avantages des périodes difficiles est qu'elles permettent de s'interroger en profondeur, et d'introduire des changements parfois importants.

La destruction de Twitter m'a obligé à refondre des pans entiers de ma manière de travailler, Elon Musk ayant détruit la plupart de mes outils. Mes problèmes de santé m'ont par ailleurs donné une nouvelle vision de moi-même, encore plus saine et encore plus robuste que la précédente. Je me suis dit que j'avais une occasion idéale, et sans doute unique, pour repenser en profondeur mon activité de médiation scientifique.

Jusqu'ici, je publiais, ou de manière plus objective, j'ai essayé de publier, plusieurs newsletters thématiques distinctes, chacune avec un site Internet et une identité différente : L'Économiste Sceptique, L'Heure Américaine et IndieNotes . Pour moi, c'était lourd à gérer. Pour vous, c'était confus et dispersé. Afin de simplifier aussi bien ma vie que la vôtre, j'ai fusionné mes newsletters en un site unique.

Concrètement, mon contenu précédemment publié sur mes différentes newsletters est désormais hébergé sur mon nouveau site, qui est à mon nom : olivier.simardcasanova.net. Si vous aviez un abonnement à l'une de mes précédentes newsletters, j'ai migré votre abonnement vers le nouveau site.

Sur le nouveau site, j'écrirai, et en réalité, j'écris déjà, sur les mêmes sujets que précédemment : la science économique, l'esprit critique, l'environnement, les États-Unis, la création de contenu indépendante sur Internet, et quelques autres encore. C'est d'ailleurs un peu abusif de parler de "nouveau" site : le nouveau site contient l'essentiel du contenu de médiation scientifique que j'ai publié depuis 2015, soit plus de 600 articles !

Au lieu d'avoir plusieurs sites avec chacun une newsletter thématique, il y a désormais un site unique qui héberge tous mes articles et toutes mes newsletters.

Bien sûr, j'ai conscience que tout le monde n'est pas intéressé par tous les sujets sur lesquels j'écris. J'ai ainsi séparé les anciennes newsletters en Univers, dont vous pouvez retrouver la liste sur la page Explorer. Si vous avez un abonnement à la newsletter, vous pouvez choisir de ne recevoir que les articles de certains Univers.

Lors de la fusion des newsletters, je n'ai pas pu préserver vos préférences d'abonnement aux courriels.

Si vous aviez déjà un abonnement à l'une de mes newsletters, merci de vous rendre dans votre compte grâce au bouton ci-dessus pour choisir quels articles vous souhaitez recevoir par courriel.

Toutes mes excuses pour la gêne occasionnée.

Annonce #2 : L'Économiste Sceptique

L'Économiste Sceptique étant, et de très loin, ma newsletter la plus lue, il me semble important de lui consacrer quelques mots. D'autant que la deuxième annonce concerne L'Économiste Sceptique.

Fondamentalement, la fusion des différentes newsletters en un site unique est une démarche de simplification. À la fusion, j'ai associé le retrait du nom des différentes newsletters préexistantes. Y compris pour "L'Économiste Sceptique". En d'autres termes, je mets à la retraite le nom "L'Économiste Sceptique".

J'aurais pu titrer mon annonce "La fin de L'Économiste Sceptique". Un tel titre aurait sans aucun doute fait parler. Mais il aurait été trompeur. Le seul Économiste Sceptique qui disparaît, c'est le nom. Le contenu, lui, reste intact. Tous les articles que j'ai publiés depuis 2021 sur www.ecosceptique.com sont disponibles en intégralité sur le nouveau site. Surtout, je continue à écrire sur la science économique, l'esprit critique et l'environnement à un rythme similaire, voire supérieur, au rythme de croisière que j'avais sur L'Économiste Sceptique.

Pourquoi retirer le nom "L'Économiste Sceptique" ? Après tout, c'est un nom qui commençait à être connu. C'est une décision importante, que j'ai mûrement réfléchie. Elle est motivée par trois raisons principales.

La première raison est que c'est un nom parfois confus, en particulier pour les personnes qui ne sont pas familières avec le scepticisme scientifique. Le retrait du nom permet de mettre un terme à cette confusion. La deuxième raison est que parfois, les gens m'appellent "L'Économiste Sceptique". Or, "L'Économiste Sceptique" n'a jamais été un pseudonyme. C'est le nom de la newsletter. Retirer le nom permet de mettre un terme à cette seconde confusion. La troisième raison est que je me sens désormais à l'aise d'écrire directement sous mon nom, plutôt que de me "cacher" derrière un nom impersonnel et dans une certaine mesure, artificiel.

Sur le nouveau site, trois Univers remplacent L'Économiste Sceptique :

La séparation en trois Univers vous donne davantage de contrôle : vous pouvez choisir plus finement les articles que vous souhaitez recevoir par courriel.

La création d'un Univers spécifique à l'esprit critique va également me permettre de partager des travaux scientifiques en lien avec l'esprit critique issus d'autres disciplines que la science économique. J'en ai d'ores et déjà plusieurs dizaines que j'aimerais partager avec vous, et j'en découvre chaque semaine de nouveaux.

Si un ou plusieurs de ces Univers vous intéressent, ne manquez pas mes prochains articles en vous abonnant à la newsletter.

Annonce #3 : la ligne éditoriale

Depuis plusieurs mois, j'expérimente avec une nouvelle ligne éditoriale. Si vous consultez la liste chronologique de mes publications, vous constaterez que malgré mon manque de communication, j'ai en réalité été particulièrement actif depuis l'été 2023. Ces expérimentations ont porté leurs fruits. Leurs résultats sont même allés au-delà de mes espérances.

Je peux donc vous annoncer ce qui est sans doute le plus important changement : la ligne éditoriale de mon travail de médiation scientifique évolue. À compter de maintenant, je publierai moins d'analyses personnelles, davantage d'articles portant directement sur la littérature scientifique, et davantage de graphiques.

Pourquoi cette nouvelle ligne éditoriale en particulier ?

Contrairement à ce que certains allumés toxiques qui ne savent manifestement pas lire prétendent à longueur de vidéos insultantes et fallacieuses sur YouTube, je ne suis pas un commentateur. Je ne suis pas un éditorialiste. Je ne suis pas un économiste de plateau télé qui vient donner son avis mésinformé sur la dernière polémique en cours, ou qui dit à son audience exactement ce qu'elle veut entendre au mépris des faits.

Depuis 2015, ma démarche, que j'ai régulièrement répété, a toujours été celle d'un médiateur scientifique. Mon objectif n'est pas de vous convaincre. Mon objectif n'est pas de vous faire changer d'avis. Mon objectif n'est pas de faire la guerre à quiconque ayant l'audace de ne pas penser exactement comme moi. Mon objectif n'est pas d'être connu, ni de me bâtir une influence sur votre dos.

Mon objectif a toujours été, est encore, et continuera à être, de partager avec vous la littérature scientifique qui m'intéresse, qui m'interpelle, qui m'étonne, qui m'émerveille, qui me surprend ou qui me fait réfléchir. Et c'est tout. Je n'ai pas d'autre objectif. Le reste ne m'intéresse pas.

Sans renier mon travail, il m'a semblé que la ligne éditoriale des anciennes newsletters, et celle de L'Économiste Sceptique en particulier, était encore trop souvent dans l'analyse personnelle plutôt que dans le partage de la littérature scientifique. Le recours à l'analyse personnelle m'a également conduit à écrire des articles contenant d'importantes erreurs et d'importants oublis. Commettre des erreurs n'est pas en soi une catastrophe. Les erreurs sont des occasions d'apprendre. Mais en tant que médiateur scientifique soucieux de faire du bon travail, je me devais de tirer les leçons de ces erreurs. La nouvelle ligne éditoriale a pour objectif d'éviter qu'elles ne se reproduisent.

Enfin, à un niveau plus personnel, la nouvelle ligne éditoriale est davantage en phase avec mes aspirations profondes de médiateur scientifique : la curiosité, l'émerveillement, et l'envie de partager ma passion pour les sciences.

Concrètement, je vais davantage partager et expliquer des articles de recherche publiés par des économistes, et par des scientifiques issus d'autres sciences humaines et sociales. Il y aura toujours de l'éditorial, mais il sera plus explicitement identifié comme tel.

Concernant les formats, je n'ai pas prévu de changer les formats existants. Il y aura toujours des articles, et il y aura toujours des vidéos. Les Cafés continueront, même si pour des raisons logistiques, j'ai pris la décision de ne plus les enregistrer en direct. Vous aurez la possibilité de me transmettre à l'avance vos questions, que je poserai à l'invité·e pendant l'enregistrement.

Depuis l'été 2023, j'expérimente avec un format court, les Notes. Plus courtes et plus simples à écrire que les articles, les Notes ont pour objectif de remplacer les publications sous forme de fils que dans le passé, j'aurais publié sur Twitter. Les Notes ont vocation à prendre une place importante dans mon contenu. C'est un format qui s'ajoute aux formats existants, en les complétant.

Enfin, j'expérimente avec des directs en vidéo sur YouTube. L'expérimentation est prometteuse, et a vocation à continuer au cours des prochains mois.

Qu'en est-il des formules payantes ?

Comme pour L'Économiste Sceptique, la newsletter fusionnée est également une newsletter partiellement payante. Si vous vous étiez abonné à l'une des formules payantes de L'Économiste Sceptique, j'ai migré votre abonnement payant vers le nouveau site. Vous n'avez rien à faire.

💡
Sur le nouveau site, vous avez accès au même contenu que celui auquel vous aviez accès sur le site de L'Économiste Sceptique. Le contenu qui était gratuit reste gratuit, le contenu qui était derrière le paywall reste derrière le paywall.

Les formules payantes vous donnent accès à l'intégralité de mon contenu, passé comme à venir. Elles vous permettent également de soutenir mon travail, et de m'aider à pérenniser mon activité de médiation scientifique. Enfin, elles vous permettent de recevoir toutes les Notes par courriel dès leur publication, ainsi que le Point mensuel.

J'en profite pour remercier du fond du cœur celles et ceux d'entre vous qui avez continué à me soutenir financièrement malgré cette longue période de creux. Sans votre précieux soutien, je n'aurais pas pu refondre mon activité de médiateur scientifique comme j'ai pu le faire. J'aurais même sans doute été contraint de mettre un terme à mon activité de médiateur scientifique. Un grand merci ! Je me considère chanceux d'avoir une communauté bienveillante, intéressante et intéressée, et engagée comme vous l'êtes.

Si ça n'est pas déjà le cas, vous pouvez vous aussi vous abonner à l'une des formules payantes, et ainsi m'aider à relancer sereinement mon activité de médiateur scientifique.

Une nouvelle aventure, ensemble

Entre le retour à un rythme de publication normal, et les trois changements que je viens d'annoncer, c'est sans aucune doute une nouvelle aventure qui commence ! Une nouvelle aventure qui est, et de très loin, la plus enthousiasmante de toute ma carrière de médiateur scientifique. Elle fait suite à une période vraiment difficile, ce qui la rend d'autant plus savoureuse. J'espère que vous serez nombreuses et nombreux à la partager avec moi.

Si vous n'êtes pas déjà abonné·e à la newsletter, n'hésitez pas à rejoindre les milliers d'autres personnes qui font déjà partie de l'aventure. Vous ne manquerez aucun de mes prochains articles.

Pour discuter sereinement de ces changements, pour répondre à vos questions, et pour discuter de mes projets à venir, je vous donne rendez-vous mardi 27 février 2024 de 20 h 30 à 21 h 30 (heure de Paris) sur YouTube pour un direct.

Si vous recevez cet article par courriel, n'hésitez pas à répondre au courriel pour me faire part de vos retours, de vos questions et de vos remarques. Vous pouvez également publier un commentaire sur le site.

À très bientôt,
Olivier

USA : les énergies renouvelables en passe de remplacer le charbon

26 février 2024 à 17:00
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D’après le dernier rapport de BloombergNEF, les efforts de l’administration Biden envers la transition énergétique portent leurs fruits : près d’un quart de la production d’électricité aux États-Unis provient désormais des énergies renouvelables.

Les énergies renouvelables représentent 23% de la production d’électricité américaine

 

Aux États-Unis, la production d’électricité est en pleine mutation. En 2023, les énergies renouvelables ont répondu à 23% de la demande d’électricité, une avancée notable par rapport aux années précédentes. Cette progression est principalement due à l’augmentation de la capacité de production éolienne et solaire, qui, ensemble, ont commencé à éroder la part du charbon, désormais tombée sous les 16%. Parallèlement, la production d’électricité à partir de gaz naturel a atteint un niveau record, couvrant 43% du mix énergétique, selon BloombergNEF. La production d’électricité américaine d’origine nucléaire quant à elle s’approche des 17% .

Il faut dire que depuis la promulgation de l’Inflation Reduction Act (IRA) par Joe Biden en 2022, le gouvernement fait tout pour accélérer la transition énergétique du pays et prévoit d’y investir plus de 300 milliards de dollars dans les dix prochaines années.

 

 

Le modèle français : un mix énergétique prédominé par le nucléaire

 

Le modèle de transition énergétique français est bien distinct de celui de la plupart des pays, des États-Unis par exemple ou de l’Allemagne, jusqu’alors fortement dépendants du charbon. L’avantage de la France est d’avoir massivement investi dans le nucléaire civil dès les années 70. Malgré une période de recul du nucléaire, qui avait été fortement induit par certains lobbies, de l’éolien en particulier (on se rappellera notamment de Dominique Voynet, fervente anti-nucléaire qui s’était vantée d’avoir torpillé le nucléaire français), la France a repris le cap de l’énergie atomique. C’est d’ailleurs cette stratégie qui lui a permis de battre de nouveaux records d’exportation d’électricité en décembre 2023 et d’être le premier pays producteur d’électricité en Europe.

Le modèle français est donc bien différent de celui des États-Unis : il repose à près de 70% sur l’énergie nucléaire et à 14% sur l’hydroélectricité permise grâce à ses massifs montagneux notamment, le reste étant d’origine éolienne ou solaire. Le charbon quant à lui ne représentait plus que 0,17% de la production d’électricité en France en 2023. La France ne rejette par conséquent pas les énergies renouvelables. Elle mise sur un mix énergétique prédominé par l’énergie d’origine nucléaire, et c’est justement ce qui lui permet de se distinguer de la plupart des pays. Pour donner un ordre de grandeur, la production d’électricité français émet 10 fois moins que celle de l’Allemagne et huit fois moins que celle de l’Italie.

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Transition énergétique : la Chine championne des énergies renouvelables 

1 mars 2024 à 15:18
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La Chine, première émettrice mondiale de gaz à effet de serre, s’est engagée à atteindre la neutralité carbone avant 2060, alignant ses ambitions sur l’Accord de Paris qui vise à limiter le réchauffement planétaire à 1,5 °C. Cette ambition nécessite une révision profonde de sa stratégie énergétique, notamment une réduction drastique de sa dépendance au charbon, qui représente plus de 60% de sa production d’électricité.

 

La Chine s’engage fermement vers la neutralité carbone

Une étude publiée dans Proceedings of the National Academy of Sciences met en lumière la nécessité d’une « transformation massive du secteur de l’électricité » à travers un déploiement sans précédent d’énergies renouvelables et de technologies à émissions négatives en Chine. Pour illustrer l’ampleur de l’effort nécessaire, les chercheurs estiment que la Chine doit amener sa capacité de production d’énergie solaire et éolienne à des niveaux sans précédent. Les objectifs sont ambitieux : atteindre entre 2000 et 3900 GW pour chacune de ces énergies d’ici 2060, avec des ajouts annuels combinés de 300 GW entre 2046 et 2060. Cette ambition est soutenue par des réalisations impressionnantes : en un an seulement, la Chine a installé environ 210 GW de panneaux solaires, représentant deux fois la capacité totale installée aux États-Unis sur plusieurs décennies. L’Empire du Milieu a également réussi à dépasser l’Europe en ce qui concerne la capacité de production d’électricité à partir de l’éolien offshore affichant 31,4 GW de capacités installées.

En termes de part des énergies renouvelables dans la production d’électricité, la Chine dépasse déjà de nombreux pays, y compris les États-Unis et certaines nations européennes. Bien que l’éolien et le solaire ne représentent encore que 8,6% et 4,8% de sa production d’électricité en 2022, ces chiffres sont en augmentation constante. Le nucléaire pour sa part représente 5% de la production d’électricité chinoise, et l’Empire du Milieu vise à multiplier sa capacité de production par quatre d’ici 2060 (218 GW). En comparaison, l’Europe a longtemps été considérée comme un leader dans l’adoption des renouvelables, mais la Chine, grâce à ses investissements massifs, qui représentaient pas moins de 55% des investissements mondiaux dans le secteur en 2022, et grâce à sa capacité à mettre en œuvre des projets d’envergure, est en passe de devenir le principal acteur mondial dans ce domaine.

 

Les défis liés au stockage et au réseau chinois

 

La transition énergétique de la Chine n’est toutefois pas exempte de nombreux défis. Cette dernière est en premier lieu confrontée à des défis logistiques majeurs liés à la nécessité de rapprocher la production d’énergie des centres de consommation. Avec des investissements massifs dans les énergies renouvelables, le pays a doublé ses capacités éoliennes installées entre fin 2017 et début 2023, et dispose désormais de la plus grande capacité solaire installée au monde. Toutefois, pour répondre à la demande, plus de 80% des nouvelles installations solaires et 55% des éoliennes devront être construites à moins de 100 km des principaux centres urbains, ce qui nécessite une planification minutieuse de la part des autorités chinoise, le but étant d’éviter des conflits d’usage des terres. Face à ce défi, la Chine envisage de doubler, voire de tripler, le réseau de lignes à très haute tension pour améliorer l’interconnexion entre les régions.

L’autre grand défi pour la Chine concerne la production même d’électricité faite à partir des énergies renouvelables : les problèmes d’intermittence. En ce sens, la Chine met l’accent sur le développement de solutions de stockage d’énergie avancées. En effet, au vu de l’étendue de son réseau de production et des distances, la mise en place d’une infrastructure de stockage d’énergie à grande échelle est essentielle pour accompagner l’expansion rapide des énergies renouvelables en Chine. Cela implique non seulement des investissements dans des technologies comme Energy Vault, qui utilise un système de stockage (batterie) par gravité, mais aussi le développement de réseaux intelligents capables de gérer de manière dynamique l’offre et la demande d’énergie. En s’appuyant sur la technologie d’Energy Vault, la Chine vise à ce que ces centrales de production d’électricité à partir d’énergies renouvelables soient en capacité de stocker 20% de leur production. En parallèle, la Chine explore d’autres voies, telles que l’hydrogène vert, pour diversifier ses options de stockage d’énergie.

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Les Meta Ray-Ban en vacances : des lunettes pour remplacer un appareil photo ?

3 mars 2024 à 13:02

UN MOIS AUX ÉTATS-UNIS — Après de premières lunettes connectées très décevantes (les Ray-Ban Stories), l'alliance Meta/Ray-Ban est de retour avec les Meta Ray-Ban, des lunettes connectées axées sur la photo et l'intelligence artificielle. Numerama les a testées en vacances.

Donald Trump espère une alliance avec Elon Musk pour « battre Joe Biden »

6 mars 2024 à 09:13

Donald Trump et Elon Musk, à la Maison Blanche

En Floride, l'ancien président américain s'est longuement entretenu avec Elon Musk, sur lequel il mise pour financer sa campagne. Le milliardaire, de plus en plus à droite et convaincu de l'existence d'une guerre culturelle, pourrait devenir la pièce maîtresse d'un candidat républicain en difficulté financière.

Jean-Michel Trogneux : l’extrême droite US fait revivre une vieille théorie du complot sur Brigitte Macron

Par : Aurore Gayte
12 mars 2024 à 17:35

Une théorie du complot, clamant que Brigitte Macron serait une personne trans, est partagée par des personnalités de l'alt-right américaine. La fake news, qui date de 2021 en France, fait son retour à quelques mois des élections américaines et européennes.

OpenAI a un problème : faut-il lancer Sora, son IA générative de vidéos, avant ou après les élections américaines ?

14 mars 2024 à 14:01

L'entreprise américaine OpenAI se pose la question du bon moment pour sortir Sora. Il y a des considérations techniques, mais aussi des enjeux politiques. Une élection américaine est en cours, avec un dénouement en novembre 2024.

Les émissions de méthane en 2023 sont inquiétantes pour la planète

15 mars 2024 à 14:30
methane-emissions-2023-planete-rechauffement-climatique

Le méthane, ce gaz moins connu que le CO2, joue pourtant un rôle majeur dans le réchauffement climatique. En 2023, ses émissions ont atteint des sommets alarmants.

Méthane : plus dangereux que le CO2

Le méthane, avec ses 120 millions de tonnes émises par l’industrie fossile en 2023, continue de peser lourd sur la balance du climat. Ce gaz, 80 fois plus réchauffant que le CO2 sur 20 ans, est principalement libéré par des fuites lors de l’extraction de pétrole, de gaz et de charbon. L’Agence internationale de l’énergie (AIE) alerte dans son rapport du 13 mars 2024 : ces émissions restent dangereusement élevées avec une légère augmentation par rapport à 2022. La bioénergie, comme la combustion du bois, ajoute encore 10 millions de tonnes à ce total déjà préoccupant.

Les émissions de méthane ne sont pas uniformément réparties à travers le globe. Dix pays sont responsables de deux tiers de ces rejets, avec sans surprise la Chine, les États-Unis et la Russie en tête de liste. Cette concentration géographique souligne l’importance d’une action ciblée pour réduire efficacement le problème. L’AIE pointe du doigt l’absence de justification pour maintenir de telles émissions, surtout quand 40 % pourraient être évitées sans coût net, grâce à la valorisation du méthane capturé.

La COP28 pour initier une baisse ?

Malgré les résultats inquiétants de l’année 2023, l’AIE entrevoit des raisons d’espérer. Les engagements pris lors de la COP28 et les nouvelles réglementations pourraient marquer le début d’un recul des émissions de méthane. Cependant, l’absence de plans détaillés pour concrétiser ces engagements reste un obstacle majeur. L’année 2024 est perçue comme un moment décisif, où les politiques de réduction pourraient enfin prendre effet.

Réduire de 75 % les émissions de méthane d’ici à 2030 est un impératif pour limiter le réchauffement à 1,5 °C, conformément à l’accord de Paris. L’AIE estime que cet objectif est à portée de main, nécessitant un investissement de 170 milliards de dollars, soit moins de 5 % des revenus de l’industrie fossile en 2023. Les technologies existent, les financements sont envisageables, et les bénéfices pour le climat seraient immenses.

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Pornhub bloque son accès au Texas, les recherches de VPN y bondissent

16 mars 2024 à 09:11

En désaccord avec une décision de justice sur la vérification d'âge, Pornhub et ses autres sites ont bloqué leur accès au Texas. C'est le résultat d'un bras de fer entre l'entreprise et plusieurs États américains.

L’armée américaine redoute des attaques de la Chine depuis la Lune

21 mars 2024 à 09:55

Lune rouge

Le programme spatial chinois se développe à bon rythme et ses astronautes pourraient se trouver sur la Lune durant la décennie 2030. Pour le Pentagone, cela s'accompagne d'un nouveau risque à considérer : une menace chinoise provenant depuis le satellite naturel.

Les États-Unis attaquent Apple en justice pour « le monopole de l’iPhone »

21 mars 2024 à 14:52

Le département de la Justice des États-Unis attaque Apple. il lui reproche d'avoir entretenu un monopole illégal pour enfermer les propriétaires d'iPhone. Après une régulation historique en Europe avec le Digital Markets Act (DMA), Apple pourrait être forcé à effectuer de nouveaux changements, si les États-Unis gagnent.

La Russie n’aime pas Starlink mais l’utilise quand même dans son armée

21 mars 2024 à 17:04

Le ministère des Affaires étrangères russe a déclaré que les satellites Starlink de la société SpaceX pouvaient être « des cibles légitimes ». Parallèlement, l'armée russe s'approvisionne en satellites Starlink pour mener sa guerre en Ukraine.

Abandonné en 2014, le smartphone Amazon refait parler de lui

22 mars 2024 à 10:23

Dans sa plainte contre Apple, le Département de la Justice des États-Unis (DOJ) reproche à Apple des faits connus, comme la restriction de certaines fonctionnalités à ses propres services, et d'autres plus contestables. Parmi eux : le fait qu'Apple aurait empêché Amazon de le concurrencer avec son Fire Phone, un produit critiqué dès son annonce.

Mobilité durable : un moteur à hydrogène plein de promesses aux USA

3 avril 2024 à 13:30
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L’industrie automobile américaine pourrait bien être sur le point de gravir une nouvelle marche vers la mobilité durable pour les véhicules lourds. Les équipes de l’entreprise Achates Power et du Laboratoire national Argonne sont en train de développer un nouveau type de moteur à hydrogène, en se basant sur un moteur à deux pistons opposés qui a été créé dans les années 1930.

 

 

Un moteur à hydrogène basé sur une innovation centenaire

Les moteurs à pistons opposés, bien que conçus il y a plus de 100 ans, ont retrouvé une nouvelle jeunesse grâce aux efforts conjoints d’Achates Power et du Laboratoire national Argonne. Ce renouveau est marqué par une subvention significative de 133 millions de dollars attribuée par le Département de l’Énergie des États-Unis, visant à repenser cette technologie pour répondre aux défis contemporains de l’industrie automobile. Le projet ambitionne ainsi de transformer ces moteurs, historiquement utilisés dans des applications militaires et maritimes, telles que les porte-avions et les sous-marins, en moteur à hydrogène.

La clé de cette transformation réside dans l’adaptation du moteur à l’hydrogène, un carburant propre qui, en brûlant, rejette exclusivement de l’eau. Par ailleurs, les moteurs à combustion à l’hydrogène offrent des performances égales, voire supérieures, à celles de leurs homologues thermiques et électriques, et ils bénéficient d’une recharge rapide — deux avantages non négligeables de ce type de motorisation par rapport aux batteries électriques.

Vers une mobilité lourde plus propre et durable

Les premiers tests réalisés par Argonne et Achates Power sont très encourageants, et le soutien du gouvernement américain souligne non seulement sa confiance dans le potentiel de cette technologie, mais aussi l’urgence de développer des alternatives propres aux carburants fossiles dans le secteur des transports. L’industrie des poids lourds, en particulier, représente un défi majeur dans la transition énergétique, due à la difficulté d’électrifier ces véhicules à cause de leur besoin en autonomie et en puissance.

L’hydrogène apparaît ainsi comme la clé pour répondre aux défis qui se posent à ce secteur. Et ce d’autant plus du fait que l’on peut produire l’hydrogène pour ces moteurs de manière totalement décarbonée, notamment en électrolysant l’eau, en utilisant de l’énergie éolienne, solaire ou hydraulique. 

 

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Le trajet de l’éclipse solaire totale du 8 avril 2024 est dessiné sur cette carte des réservations Airbnb

Par : Nelly Lesage
6 avril 2024 à 12:02

L'éclipse solaire du 8 avril 2024 sera visible depuis une partie des États-Unis. Les réservations de logements Airbnb, représentées sur une carte, dessinent la trajectoire du phénomène outre-Atlantique.

Même le trafic Internet a « ressenti » le passage de l’éclipse solaire

9 avril 2024 à 15:34

éclipse solaire

C'est aussi une manière de s'apercevoir de l'impact de l'éclipse solaire outre-Atlantique. Pendant un moment, le trafic Internet a chuté aux USA, lors du passage de l'ombre de la Lune sur la Terre. Des reculs ont aussi été observés au Mexique et au Canada.

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