Vue normale

Reçu aujourd’hui — 27 octobre 2025

Il menait la belle vie en vendant les secrets de son entreprise de cybersécurité à un acheteur russe

27 octobre 2025 à 14:46

Le 29 octobre 2025, Peter Williams, ancien directeur général de la société de cybersécurité Trenchant, devra répondre aux accusations de la justice fédérale américaine. Ce ressortissant australien est officiellement inculpé pour avoir volé et vendu plusieurs secrets industriels appartenant à ses clients à un acheteur russe, en échange d’environ 1,3 million de dollars.

Face à la crise des semi-conducteurs, les constructeurs se préparent au pire pour éviter une pénurie critique

27 octobre 2025 à 10:59

Les constructeurs vont de nouveau faire face à une crise de semi-conducteurs. Cette fois, le covid n'y est pour rien, ce sont les tensions géopolitiques qui menacent l'industrie. Certaines marques font le plein de puces avant la tempête.

Reçu avant avant-hier

Le géant des satellites prend officiellement forme, pour « démultiplier la force de frappe » de l’Europe

24 octobre 2025 à 12:01

Europe satellite

Airbus, Leonardo et Thales ont sauté le pas : les trois entreprises européennes ont annoncé une alliance dans le domaine des satellites, qui rassemblera leurs activités dans une future entreprise commune. Ce futur champion doit leur permettre de mieux se battre au niveau mondial, notamment comme SpaceX et ses satellites Starlink.

Airbus, Thales et Leonardo créent un géant spatial pour « démultiplier la force de frappe » de l’Europe

24 octobre 2025 à 09:22

Europe satellite

Airbus, Leonardo et Thales ont sauté le pas : les trois entreprises européennes ont annoncé une alliance dans le domaine des satellites, qui rassemblera leurs activités dans une future entreprise commune. Ce futur champion doit leur permettre de mieux se battre au niveau mondial, notamment comme SpaceX et ses satellites Starlink.

« L’un des fichiers malveillants mentionne un drone », comment des entreprises de défense européennes ont été ciblées par le cyberespionnage nord-coréen

23 octobre 2025 à 13:45

Dans une étude publiée le 23 octobre 2025, les chercheurs en cybersécurité d’ESET révèlent que trois fabricants européens de drones ont été ciblés par une vaste campagne de cyberespionnage attribuée à Lazarus, le célèbre groupe de hackers nord-coréens opérant pour les intérêts du régime de Pyongyang.

Pegasus n’aura plus le droit de vous espionner… si vous êtes sur WhatsApp

21 octobre 2025 à 10:40

Le 17 octobre 2025, un tribunal américain a ordonné au fabricant de logiciels espions NSO de cesser d’utiliser son application Pegasus pour cibler ou infecter les utilisateurs de WhatsApp. La justice américaine a justifié sa décision en évoquant les préjudices réputationnels et commerciaux subis par le groupe Meta.

Accusés d’être « la plus grande source de chaos dans le cyberespace », les États-Unis ont-ils tenté de pirater l’heure en Chine ?

20 octobre 2025 à 14:27

Le 19 octobre 2025, le ministère chinois de la Sécurité d’État (MSS) a accusé l’Agence de sécurité nationale américaine (NSA) d’avoir mené une cyberattaque « préméditée » contre le Centre national du temps (NTSC), chargé de maintenir l’heure de Beijing.

10 grosses affaires cyber qui ont marqué la décennie 2015-2025

17 octobre 2025 à 17:01

Numerama fête ses 10 ans. Une décennie où le numérique s’est invité partout : dans nos poches, nos bureaux, nos loisirs, notre quotidien, mais aussi sur la scène géopolitique. Cette transformation fulgurante a ouvert la voie à d’innombrables innovations… et a forcément attiré son lot d’acteurs malveillants.

« Une menace imminente » : une cyberattaque menée par un État-Nation secoue le géant F5 et les autorités américaines

16 octobre 2025 à 09:13

Le 15 octobre 2025, le géant des solutions réseau F5 a révélé avoir été victime d'une cyberattaque. Depuis, plusieurs sociétés spécialisées en cybersécurité sont mobilisées pour contenir l’incident et protéger ses clients. L’enjeu est majeur : F5 fournit des solutions informatiques au gouvernement américain, mais également aux plus grandes entreprises du monde. L’attaque serait attribuée à un acteur étatique.

La Russie n’est pas « hors de portée » des hackers chinois : plongée dans une campagne de cyberespionnage entre alliés

15 octobre 2025 à 16:45

Le 15 octobre 2025, les chercheurs de Symantec ont publié un rapport dévoilant une campagne d'espionnage orchestrée par des hackers chinois. La cible ? Un fournisseur de solutions IT basé en Russie, un pays pourtant voisin et officiellement allié de Beijing.

La guerre des terres rares

13 octobre 2025 à 04:48

Le 9 octobre, la Chine a lancé une bombe qui pourrait couper l’accès du monde aux technologies dépendantes de ses terres rares. La conséquence d’un conflit sans merci entre Xi Jinping et Donald Trump, dans lequel Europe et Russie cherchent à exister sur fond de guerre en Ukraine et de convoitises du Groenland. Qui en sortira vainqueur ?

Le coup de semonce chinois

L’annonce en provenance de Pékin a provoqué une véritable déflagration dans l’industrie mondiale de la tech et de la décarbonation. Pour répondre aux droits de douanes sans cesse croissants imposés par Washington, la Chine a franchi une étape supplémentaire en imposant des contrôles renforcés sur l’exportation des technologies liées aux terres rares.

Ces mesures, entrées en vigueur immédiatement, visent l’extraction, la séparation et le raffinage de ces métaux essentiels, dont l’Empire du Milieu domine la production mondiale à hauteur de 70 % (et non 60 % comme on le lit souvent sur la base de données obsolètes). Désormais, tout transfert de ces technologies vers l’étranger requiert une autorisation préalable du ministère du Commerce chinois, avec des demandes détaillées imposées aux entreprises étrangères sous peine de sanctions. L’extraterritorialité de ces règles s’étend loin. Les produits contenant ne serait-ce que 0,1 % de ces terres issues de Chine, même assemblés ailleurs, tombent sous le coup d’une licence d’exportation. Plus qu’une simple formalité administrative, il s’agit d’une entrave aux flux vitaux de l’économie. Et une escalade dans le modus operandi de Pékin, comme nous le confirme le géopoliticien Aurélien Duchêne* : « Si la Chine maintient cette politique, ce sera un nouveau pas dans l’affirmation de son hard power économique : tout en se présentant encore comme un « hégémon bienveillant », elle n’hésite plus à manier la contrainte en usant de ses leviers de pression économiques et financiers ».

Les métaux qui inventent demain

Les terres rares, en réalité des métaux (voir encart 1), ne sont pas des matériaux anodins. Elles irriguent l’électronique grand public, dans les aimants permanents des disques durs de nos ordinateurs, des haut-parleurs et des smartphones, mais aussi les turbines éoliennes et les batteries de véhicules électriques. La défense n’est pas en reste. Plusieurs d’entre elles sont indispensables aux systèmes de guidage, aux lasers et aux radars. Tout comme pour les industries pétrochimiques, du verre et de la céramique. Ces éléments, au nombre de dix-sept, sont les invisibles piliers de notre modernité connectée et décarbonée.

Les terres rares ? Le pourquoi du comment

J’approfondis

Et l’avenir en demandera bien davantage. Au-delà de 2035, selon IEA/McKinsey, la transition énergétique propulsera la demande pour les batteries d’au moins 200 %, tandis que l’hydrogène vert en exigera 150 % supplémentaires pour les électrolyseurs. Les semi-conducteurs quantiques, l’intelligence artificielle, la défense et la robotique amplifieront encore ce phénomène de manière incontinente. Bref, sans dresser la liste exhaustive des futurs usages, nul besoin d’être un génie pour comprendre à quel point ces terres rares sont un enjeu majeur et la décision de Pékin, un sale tour joué au reste du monde, États-Unis et Europe en tête.

Si les quotas chinois d’exportation pour les minerais eux-mêmes demeurent inchangés pour 2025, en revanche le blocage des technologies entrave les investissements étrangers en recherche et développement, freinant le transfert de savoir-faire essentiel à toute alternative. Raison pour laquelle l’Union européenne a exprimé sa préoccupation et prépare des contre-mesures, tandis que des firmes comme Apple ou Tesla, rivées à ces métaux pour l’électronique et les batteries, affrontent des risques de ruptures logistiques. Pendant ce temps, Pékin, qui raffine plus de 90 % de la production mondiale, consolide ainsi son monopole stratégique, transformant une ressource en levier géopolitique.

Réponse à l’envoyeur Trump

Cette offensive s’inscrit dans une escalade plus large marquée par la guerre commerciale intercontinentale, déjà vivace de longue date, et amplifiée de manière démesurée par Donald Trump depuis le début de son second mandat. En avril 2025, l’Amérique avait imposé des tarifs douaniers de 145 % sur les importations chinoises, déclenchant une riposte initiale de Pékin avec des contrôles sur sept éléments de terres rares. Une trêve fragile avait suivi en mai, ramenant les droits à 30 % pour Washington et 10 % pour Beijing, prolongée en août. Mais les mesures du 9 octobre élargissent le spectre. Cinq éléments supplémentaires – holmium, erbium, thulium, europium et ytterbium – tombent sous contrôle, avec une extraterritorialité accrue. Pékin se justifie en brandissant des motifs de sécurité nationale, mais les observateurs y décèlent une contre-attaque directe à la surenchère tarifaire trumpienne visant à exploiter la dépendance occidentale aux métaux critiques, avant la rencontre Xi Jinping – Trump prévue fin octobre au sommet de l’APEC, en Corée du Sud.

La réponse américaine ne s’est pas faite attendre. Le 10 octobre, Trump a menacé d’ajouter 100 % de tarifs sur tous les produits chinois dès le 1er novembre, qualifiant les limitations fixées « d’hostiles » et envisageant d’annuler la rencontre coréenne. « Les restrictions à l’exportation des terres rares par la Chine prennent le monde en otage », a-t-il déclaré. Historiquement, Pékin utilise les terres rares comme arme depuis 2019, mais l’intensité actuelle du conflit a transformé une rivalité sectorielle en spirale protectionniste globale, laissant planer le spectre d’une rupture plus profonde. « Les États-Unis ont banni l’exportation de circuits intégrés de haute performance en Chine dès 2022. Celle-ci a réagi de la même manière avec les composants informatiques américains exclus de ses administrations. Ce découplage sino-américain est une tendance de fond qui devrait se renforcer », ajoute Aurélien Duchêne.

Ukraine, Groenland, hypocrites conflits

Au milieu de ces échanges transpacifiques, d’autres théâtres émergent, où les terres rares deviennent des pions dans des conflits aux enjeux plus immédiats. En Ukraine, les gisements riches en néodyme et dysprosium, notamment sous la mer d’Azov, attirent les regards alors que la Russie occupe ces zones potentielles d’exploitation depuis son invasion de 2022. Pékin observe, prêt à nouer des partenariats post-conflit, mais c’est Washington qui a pris l’avantage avec un accord bilatéral signé fin avril 2025. Cet engagement accorde aux États-Unis un accès prioritaire aux réserves ukrainiennes, estimées à 5 % des gisements mondiaux, en échange d’un soutien militaire (très) conditionnel et sans cesse évolutif… Cela prive Kiev de revenus autonomes et marginalise l’Europe, dont les négociations pour un partage équitable piétinent, avec des clauses extraterritoriales favorisant les firmes américaines.

Quant au Groenland, la plus grande île du monde, sous tutelle danoise, elle cristallise une course trilatérale encore plus acharnée. Ses réserves estimées à 1,5 million de tonnes, dont 20 % des stocks mondiaux en dysprosium, attisent les appétits. D’où les menaces d’invasion incessantes d’un Trump peu soucieux de souveraineté quand le business est en jeu. Bien que revenu légèrement à la raison après ses propos martiaux, son administration négocie un investissement direct dans Critical Metals Corp – une entreprise de développement minier spécialisée dans les terres rares – pour la mine de Tanbreez – l’un des plus grands gisements au monde, situé dans le sud du Groenland. Une manière de contrecarrer les avances du géant chinois Shenghe Resources qui, lui, tente d’en acquérir 25 % des parts. L’Union européenne, via un partenariat avec le Royaume-Uni en cours de confirmation, tente de s’insérer dans la partie, mais elle reste subordonnée aux pressions diplomatiques américaines et à son regard sur le champ de bataille. De quoi nous tenter de lancer les paris sur l’issue de la guerre en considérant l’apport de l’Ukraine et du Groenland et d’estimer les probabilités de reconquête du marché de chaque camp dans un exercice incertain de politique fiction.

Le Groenland, terre de convoitises

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Calcul de probabilités

Si l’exploitation conjointe des gisements ukrainiens et groenlandais par les États-Unis et l’Europe aboutissait, elle pourrait éroder la domination chinoise de 10 à 15 % sur la production mondiale d’ici 2035, en diversifiant 20 % des approvisionnements critiques pour l’électronique et la défense. Cela ajouterait potentiellement 100 000 tonnes annuelles, avec l’Ukraine fournissant néodyme et dysprosium, et le Groenland 85 000 tonnes à Tanbreez, forçant Pékin à baisser ses prix de 20 à 30 % et à céder des parts de marché, sans pour autant ébranler son emprise sur le raffinage. Encore faut-il rêver pour cela à un adoucissement des relations entre Washington et Bruxelles, sur l’autel de leurs intérêts communs… Ce qui ne semble pas à l’ordre du jour.

Une initiative américaine solitaire, elle, limiterait l’effet à 8 à 12 % de réduction du rôle de Pékin, priorisant la sécurité nationale via des fonds comme le Reconstruction Investment Fund, mais fragmenterait les chaînes européennes, générant des surcoûts de 15 % et une pression bilatérale accrue dans les pourparlers commerciaux. Quant à l’Europe seule, appuyée sur son partenariat avec l’Ukraine de 2021, elle n’aurait pas plus de 5 à 8 % d’impact, favorisant une autonomie verte, demandant un hypothétique investissement de 500 milliards d’euros, laissant la Chine intacte sur le raffinage et exposant Kiev à une dépendance redoublée. Sur un horizon de dix ans, les probabilités penchent plutôt en faveur d’un scénario conjoint américano-européen grâce aux synergies existantes malgré la concurrence. Les autres, avance unilatérale américaine, dopée par l’agressivité trumpienne mais risquant des frictions transatlantiques, et voie européenne isolée, plombée par les contraintes budgétaires et la viabilité incertaine des gisements en zones occupées, tiennent presque de la science-fiction.

Quand l’Europe se tire une balle dans le pied

C’est dans ce contexte que l’Europe, en visant 100 % de véhicules électriques d’ici 2035, se trouve particulièrement exposée. Cette ambition, inscrite dans l’European Green Deal présenté en 2019 et visant à atteindre la neutralité climatique d’ici 2050, amplifie sa vulnérabilité dans la guerre commerciale et face aux nouvelles restrictions de Pékin. Et ce, alors que des fermetures d’usines fournisseurs balaient déjà le continent, avec des surcoûts de 20 à 30 % pour les constructeurs, et des pertes estimées à 190 000 emplois en Allemagne d’ici 2035. Une crise également alimentée par la concurrence déloyale induite par les subventions massives accordées aux véhicules électriques chinois et par l’inflation du prix des batteries. Raisons pour lesquelles les constructeurs allemands, Volkswagen, BMW et Mercedes en tête, sont entrés en résistance, même si ce braquage est aussi lié à des conservatismes peu en adéquation avec le principe de l’évolution et des choix stratégiques discutables. Seulement voilà, en prenant la situation à l’instant T, la transition forcée qu’il leur est imposée, outre ses menaces sur l’emploi, semble exiger 500 milliards d’euros d’investissements sans retour immédiat, face à une Chine dominante et n’ayant pas les mêmes soucis. D’où le plaidoyer germanique en faveur de véhicules hybrides ou e-fuels après 2035, invoquant des infrastructures de recharge couvrant à peine 20 % des besoins, des ventes de voitures électriques stagnantes à 15 % du marché européen en 2025, et une dépendance aux importations chinoises. Peut-être hélas déjà un combat d’arrière-garde qui laissera des traces sur l’emploi et la capacité industrielle du continent. À moins que d’autres formes d’innovations ne regardant pas dans le rétroviseur participent à changer la donne et offrent à notre vieux continent et à la France de nouvelles perspectives pour gagner des points dans cette lutte impitoyable.

Les moteurs sans aimants, l’Europe contre-attaque

Cette lueur d’espoir pourrait être figurée par certaines ressources propres à l’Europe. Comme nous l’explique Aurélien Duchêne : « Outre son capital financier, technique et humain, notre continent a d’autres atouts. L’un des plus grands gisements de lithium du monde a été découvert cet automne en Allemagne, la France en possédant aussi de gigantesques réserves dans l’Allier. Le plancher océanique sous souveraineté française recèle aussi un vaste potentiel minier, incluant des terres rares. Mais les considérations environnementales risquent évidemment d’entraver, voire d’empêcher une extraction à grande échelle ».

Comptons alors surtout sur les progrès réalisés dans la production des moteurs électriques sans aimants, portés par des acteurs comme Valeo en France et Mahle en Allemagne. Leur système iBEE, à induction sans balais, élimine 80 % de la dépendance aux terres rares chinoises pour les aimants permanents, délivrant une puissance pouvant atteindre 475 chevaux DIN avec une efficacité maximale, et une réduction de 40 % des émissions carbone sur leur cycle de vie (comprenant donc leur production). Déjà impliqué dans le moteur de la Renault Zoé et dans certains modèles de BMW, le plus large déploiement de cette technologie est prévu dès l’an prochain, pour le moment dans la production de véhicules premium. Ce procédé pourrait renforcer l’autonomie européenne, abaisser les coûts de production de 15 à 20 %, et neutraliser en partie les restrictions chinoises. Il requiert toutefois 200 milliards d’euros en recherche et développement. Pas tout à fait une paille sur un continent qui a du mal à ouvrir son portefeuille en grand et manque de fonds souverains dédiés à l’innovation. Toujours est-il que, dans le contexte de cette impitoyable guerre mondiale des terres rares, l’Europe, souvent reléguée au rôle de spectateur, pourrait par ce biais forger son propre chemin, où l’innovation supplée la rareté. En sera-t-elle capable ?

* Auteur de La Russie de Poutine contre l’Occident, Eyrolles, 2024.

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Des comptes soupçonnés d’être affiliés au gouvernement chinois auraient tenté d’utiliser ChatGPT pour concevoir des outils de surveillance et de profilage ciblé. Le rapport d’OpenAI, publié le 7 octobre 2025, met en lumière une nouvelle forme d’abus : l’exploitation de l’IA par des régimes autoritaires.

Une cybermenace sans solution ? On vous explique tout sur la méthode « Harvest now, Decrypt later »

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Peu de sujets suscitent autant d’inquiétude chez les spécialistes en cybersécurité que le « Harvest now, Decrypt later ». Le principe, pourtant, n'a rien de nouveau, mais connaît un regain d'intérêt au fil des avancées dans le domaine de l'informatique quantique. De quoi s'agit-il ? Numerama en a discuté avec deux experts.

Merci, mais non merci : Taïwan envoie balader les USA et ses idées de production des puces

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Selon une étude publiée par l'équipe de recherche d'Okta Threat Intelligence, les travailleurs nord-coréens infiltrés dans les organismes occidentaux ont élargi leur champ d'action. Le secteur de la santé est désormais largement touché par le phénomène.

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C’est un phénomène qui inquiète de nombreuses autorités européennes : la Russie mènerait aujourd’hui, sur les réseaux sociaux, des campagnes de recrutement de jeunes espions à bas coût. La présentation devant le juge, le 25 septembre 2025, de deux adolescents néerlandais soupçonnés d'avoir mené une opération d'espionnage contre Europol à La Haye, vient alimenter les craintes européennes.

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26 septembre 2025 à 09:13

Dans une étude parue le 24 septembre 2025, Mandiant, l’entité d’analyse des menaces cyber chez Google, revient en détail sur sa traque contre BRICKSTORM. Selon les équipes de recherche de la société, ce logiciel malveillant aurait permis à des cyberespions chinois d’infiltrer des entreprises américaines du secteur technologique, ainsi que des acteurs du système judiciaire, parfois pendant plus d’un an sans être détectés.

L’Europe recadre Apple et n’a « aucune intention » d’abroger le DMA

26 septembre 2025 à 08:32

Après l’avoir critiqué publiquement à plusieurs reprises, Apple est allé plus loin le 24 septembre 2025 en réclamant l’abrogation du Digital Markets Act (DMA), le règlement européen destiné à limiter la domination des géants du numérique. L’Union européenne a répliqué sans détour : Bruxelles n’a « aucune intention » de céder.

Pourquoi Donald Trump a-t-il remplacé le portrait de Joe Biden par un stylo ? Tout comprendre sur cette obsession MAGA

25 septembre 2025 à 16:16

Ce mercredi 24 septembre 2025, Donald Trump inaugurait, dans l’aile ouest de la Maison Blanche, une galerie de portraits en noir et blanc de tous les présidents américains. Un personnage manque cependant à l'appel : son prédécesseur Joe Biden, dont le portrait a été remplacé par la photo d'un stylo automatique. L'« autopen » devenu, depuis le second mandat de Donald Trump, une des obsessions de la sphère pro-Trump.

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